Il est bien normal de clore la séquence "fourragère" avec quelques photos de la cérémonie de mercredi soir, aux Invalides. Une cérémonie en petit comité mais qui a eu, visiblement, du panache (photos MinArm).
La ministre des Armées a eu des mots forts et justes destinés aux élèves-officiers présents et à tous leurs camarades restés à Guer (Morbihan) et qui ne recevront la fourragère noire et verte que le 24 juin:
"Soyez intrépides. Soyez, s’il le faut, imprudent. N’allez pas croire que je vous enjoins à concourir pour décrocher le titre de « major Ours » et pour multiplier les perches à Coëtquidan – même si je reconnais bien là le panache français dont se réclament volontiers les Saint-Cyriens. Mais, tout en étant exemplaires, faites vivre le panache de vos vingt ans. S’il y a bien quelque chose que peuvent vous enseigner les histoires des Compagnons de la Libération, c’est que face à des évènements qui nous sont imposés, chacun est maître de son destin et de sa mission. Les compagnons de la Libération ont choisi la France, comme vous l’avez fait le jour où vous avez reçu votre casoar. Ils ont choisi de combattre pour leurs valeurs. Ce sera votre vie et ce sera votre choix."
Et Florence Parly de conclure: "Elèves-officiers de la promotion Compagnons de la Libération, Vous aussi, vous avez répondu à l’appel de la France. Vous avez reçu la fourragère de l’Ordre de la Libération. Vous la transmettrez à vos camarades de la promotion. Et si vous deviez ne retenir que quelques mots à leur dire à cette occasion les voici : chérissez le souvenir de vos anciens, et comme eux, soyez toujours libres. Libres de vivre vos rêves, vos passions et vos aventures. Libres de servir votre pays et de vous donner, corps et âme, à lui."