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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 03/08/2022 dans toutes les zones

  1. Mes deux cents entre deux réunions... Le "Quand" : Les exercices chinois vont commencer un jour après le départ de Mme. Pelosi, à mon avis c'est une continuité de la philosophie depuis l'époque de Mao - "On tape Tchang on ne tape pas les Etats Unis", sachant que l'état de préparation du Commandement du théâtre Est chinois se compte habituellement en heure, pas en jour. Le "Où" : Par rapport à 1996, cette fois-ci 3 des 6 zones d'exercices "pénètrent" dans les "eaux territoriales" taïwanaises (je met les guimets parce que la Chine bien évidemment ne considère pas ces eaux comme telles). Je ne connais rien en lois internationales, mais c'est comme si mon voisin vient faire la fête, sans mon accord, dans mon jardin mais pas encore à l'intérieur des murs de la maison. Que va répondre le Taïwan, et surtout les Etats Unis ? Si ni l'un ni l'autre ne répond, ça "équilibre" le jeu US - "Tu dis que tu es avec eux, alors quand ça passe à l'acte tu es où ?". Les Etats Unis titillent la Chine avec le Taïwan, Hong Kong, le Tibet et le Xinjiang, mais l'inverse est tout aussi vrai (plus subtilement). Autre remarque, l'avion de Mme. Pelosi a fait un grand détour depuis Singapore pour aller au Taïwan, en évitant toute la mer de Chine méridionale, pour moi ça perd un peu le "charme" de cette visite... Tu y vas franco ou tu n'y vas pas du tout, surtout si tu te considères encore comme le N°1 incontestable sur cette planète et que tu fais ce que tu veux. Mais là tu passes par la fenêtre et non la porte d'entrée... Le résultat est toujours le même mais ça fait, pour moi et uniquement pour moi, un peu cachotière. J'ai oublié le troisième point pendant que j'écrivais les deux premiers... avec l'âge ça aide pas.... Bonne journée à tous, Henri K.
    17 points
  2. C'est peut-être le RN qui souffre énormément des sanctions contre la Russie
    11 points
  3. " un client avec une grosse moustache, un peu boudiné " => Saddam Hussein !
    9 points
  4. Techniquement, Taiwan n'est pas une province rebelle, c'est juste le discours de Pékin qui dit cela. C'est la Chine continentale qui est en sécession communiste. C'est juste qu'ils ont gagné et ont eu un plus gros bout du pays à la fin des combats.
    9 points
  5. "...Images rares de pas moins de quatre M142 HIMARS en action, tirant 24 roquettes unitaires M31A1 GMLRS sur des cibles russes. Ces images sont remarquables non seulement pour la quantité, mais aussi pour l'utilisation diurne de HIMARS. Notez le soldat ukrainien avec d'éventuels MANPADS à gauche..."
    8 points
  6. En tout cas lors des discussions à la commission des affaires étrangères (annexées au rapport de ladite commission qui est très intéressant : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cion_afetr/l16b0172_rapport-fond.pdf ), la position du RN était très ambivalente, on les sent embêté sur la question. En gros, ils disaient 1) Oui, la Russie a envahi l'Ukraine et est fautive 2) Oui, on comprend que la Suède et la Finlande veuille adhérer à l'OTAN " 3) Mais c'est risquer l'escalade, le processus est hâtif, ça va encore favoriser les USA, il vaut mieux garder le statu quo 4) Dans tous les cas, il ne faut pas humilier la Russie, qu'elle ne se sente pas enfermée. Bref, ils marchent sur des oeufs, entre le risque de passer pour les VRP de Poutine, la difficulté qu'il y a dans leur discours souverainiste à critiquer frontalement le choix souverain de pays tiers (largement soutenus par leurs populations respectives) et en même temps leur hostilité toujours réelle, bien que moins affirmée publiquement, envers l'OTAN et l'UE. L'absention est donc assez logique pour eux et constitue plutôt une option "modérée", très en ligne avec le RN nouveau style voulu par MLP à l'assemblée depuis le début de la nouvelle législature. Ci-dessous les propos des députés RN au sein de la commission : M. Thibaut François (RN). Une question, à titre liminaire : l’adhésion suédoise et finlandaise ne signifie-t-elle pas qu’Helsinki et Stockholm, se défiant de l’article 42.7 du Traité sur l’Union européenne, jugent que seul l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord peut les protéger ? L’Union européenne ne constituerait-elle donc aucune garantie en termes de sécurité pour ses États membres ? Nous tenons à maintenir et à approfondir nos relations d’amitié avec les nations finlandaise et suédoise et nous ne souhaitons évidemment pas nous opposer aux décisions souveraines de ces États. Nous sommes particulièrement attachés aux engagements militaires finlandais et suédois au Sahel mais également au maintien de la coopération, y compris dans la Baltique, avec la Russie – il convient de noter, d’ailleurs, que la Finlande a toujours veillé à maintenir d’excellentes relations avec son voisin russe. Si elle aboutit, l’adhésion ne doit pas déboucher sur l’édification d’un nouveau rideau de fer à la frontière fino-russe. Cela ne serait pas dans l’intérêt de la Finlande, et encore moins de l’Union européenne. Nous devons absolument éviter une confrontation entre l’Union et la Russie, notamment avec les États frontaliers de cette dernière. La « volonté d’encerclement » par les États-Unis, via l’OTAN, que la Russie croit déceler en Géorgie et en Ukraine concerne évidemment la Finlande. Il faut, en faisant bien sûr la part de la propagande, mettre cela en perspective et éviter d’humilier la Russie. On a pu entendre que l’objectif de certains dirigeants était de la « briser ». Isoler définitivement ce pays le jetterait dans les bras de la Chine, ce qui n’est en rien notre intérêt stratégique. Est-il indispensable de transformer la Baltique, perçue comme un « lac allié », en lieu de confrontation avec la Russie ? On ne construit pas la paix par l’humiliation. Le groupe RN, attaché à l’article 5 du traité de Washington, souhaite que la France se maintienne dans l’OTAN mais considère que la souveraineté et l’indépendance militaire et diplomatique nécessitent d’en quitter le commandement intégré. Un débat interne à l’Alliance doit être lancé avant tout élargissement, notamment sur le rôle de l’OTAN depuis la dissolution du Pacte de Varsovie, sur la place de la Turquie, sur la définition claire des menaces contre lesquelles l’OTAN protège ses membres, sur la garantie qu’elle n’œuvre en aucun cas à l’encerclement de la Russie au profit des seuls intérêts militaro-industriels des États-Unis. Nous nous abstiendrons car nous considérons que l’élargissement n’a pas vocation à donner des solutions pour la paix. M. Laurent Jacobelli (RN). J’éviterai les attaques sur les conceptions géostratégiques d’autres groupes. Personne ne détient la vérité et chacun peut avoir son opinion, Madame Genetet. Deux enseignements peuvent être tirés de la crise en Ukraine. Le premier est que nous sommes tous très attachés à l’indépendance et à la souveraineté des nations – et c’est encore plus vrai désormais. Elles sont libres de choisir leur destin, leurs alliances, leurs partenaires et leurs coopérations. Cette conclusion issue des tristes événements actuels s’applique à la Suède comme à la Finlande, et nous ne souhaitons pas nous ingérer dans leurs choix ni d’une manière – en les poussant à aller dans les mains des Américains au sein de l’OTAN – ni d’une autre – en les empêchant d’adhérer à l’Alliance alors qu’elles le souhaitent. Au demeurant, la neutralité de la Finlande et de la Suède est théorique. La Suède entretient déjà des relations très étroites avec les États-Unis. Elle n’a pas renoncé par hasard à son programme nucléaire militaire dans les années 1980. En contrepartie, les États-Unis lui ont apporté la garantie d’une assistance militaire en cas d’attaque, à l’époque par l’URSS – à laquelle on voit bien que la Russie d’aujourd’hui tend à ressembler, en tout cas géographiquement. Nous sommes également très attachés à la coopération avec la Finlande et la Suède. Faut-il en passer par l’OTAN ? C’est un débat. Il y a d’autres structures pour le faire. Ces deux États nous ont ainsi aidés lors des opérations au Sahel – ce qui est assez rare pour être souligné – et nous devons annoncer que nous nous trouverons à leurs côtés, de manière indéfectible. Deuxième enseignement de la crise ukrainienne : la méthode diplomatique n’a pas été employée jusqu’à son terme. On a très clairement désigné l’ennemi – et il est vrai que la Russie est l’envahisseur. Alors que des discussions se poursuivent, le moment est-il opportun de lui envoyer un signal qui pourrait être perçu comme belliqueux ? La rapporteure a souligné les déclarations un peu complexes de la Russie, qui estime en somme que la Finlande et la Suède peuvent faire ce qu’elles veulent mais qu’elle saura en tirer les conclusions si l’OTAN se rapproche. Dans ce contexte, est-il prudent d’accélérer le processus d’adhésion ? N’est-ce pas un signe négatif pour la paix ? Le groupe Rassemblement national considère que l’on n’est pas allé au bout des efforts diplomatiques et qu’ils ne sont pas assez puissants. Nous nous abstiendrons donc. M. Laurent Jacobelli. (RN) (bis) Nous avons tous été sous le choc de l'agression de l'Ukraine par la Russie et nous souhaitons tous trouver des solutions mais la facilité, les embardées ou les caricatures ne sont pas la meilleure réponse. Il y a huit mois, un Président de la République nous expliquait que l'OTAN était en état de mort cérébrale ; désormais, ses partisans à l’Assemblée nous disent qu'elle est l'alpha et l'oméga de la défense de chaque pays. Il faut raison garder ! Nous comprenons la volonté de la Suède et de la Finlande d'adhérer à l'OTAN, mais notre objectif n'est pas la guerre. Madame la rapporteure, j'ai été surpris par vos propos, par ailleurs toujours très précis et clairs. Vous nous avez expliqué que la diplomatie, pas plus que les représailles économiques, n’avaient fonctionné et que la Russie était notre ennemi. J'ai très peur de la troisième étape. Ne laissons pas imaginer par notre attitude que nous souhaitons une troisième guerre mondiale. Évitons les embardées et les raccourcis historiques, ainsi que les solutions manichéennes. Il est acquis que la Suède et la Finlande ont notre appui total, tout comme celui des États-Unis. Faut-il le formaliser ? Pourquoi pas, c'est leur choix. Mais veillons à conserver un discours équilibré et ne nous précipitons pas. Le problème qui se pose aux insoumis est en fait tout à fait du même tonneau et les arguments avancés sont très proches, sauf que eux assument une politique très agressive et tranchée à l'assemblée (d'où un vote contre). Comme on s'y attendait, la NUPES est complètement disloquée sur la question entre une tendance LFI/PCF+GDR contre l'adhésion et une tendance PS/EELV qui y est favorable - les Vert avec quelques réserves. Pour tout vous dire, la mise en page du rapport étant très mal foutu, le parti des députés n'apparaît pas toujours à côté de leur intervention, et j'ai du plusieurs fois aller vérifier sur Wikipédia si celui qui s'exprimait était du RN ou de la LFI tant leurs interventions sont quasiment interchangeables. Ci-dessous les prises de parole des députés insoumis/PCF/GDR à la commission : M. Arnaud Le Gall (LFI-NUPES). Une obligation de défense mutuelle lie déjà les pays de l’Union européenne puisqu’il est prévu que dans le cas où l’un de ces pays serait l’objet d’une agression armée sur son territoire, les autres lui devraient aide et assistance. La Suède et la Finlande sont, en outre, de solides partenaires de l’OTAN. Je ne vois donc pas ce qu’apporterait l’adhésion de ces deux pays à l’OTAN, d’autant que nous devons nous poser la question de l’efficacité de l’action de cette organisation contre la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Les dépenses militaires totales des pays de l’OTAN représentent plus de la moitié des dépenses mondiales mais cette alliance militaire est mise au supplice par le jeu de la fermeture et de l’ouverture des livraisons de gaz et n’est pas la solution la plus efficace. Pire : nous affaiblissons notre dispositif de lutte contre Daech au Proche-Orient, où les cellules djihadistes sévissent encore, en laissant la Turquie négocier le lynchage des Kurdes contre la levée de son veto. La superposition de la carte de l’Union et de celle de l’OTAN signerait la mort de l’autonomie stratégique et de toute ambition européenne dans le domaine de la défense. Je ne suis pas d’accord avec les propos qui ont été tenus. Si un mariage de nature a été voulu, ces dernières décennies, entre l’Union européenne et l’OTAN, il n’a pas toujours été pensé ainsi. Je vous renvoie aux doctrines stratégiques américaines puisque, dès les années 1990, le Policy planning staff prévoyait d’empêcher l’émergence d’accords de sécurité européens qui concurrenceraient l’OTAN. La guerre en Ukraine ne doit pas nous empêcher de rechercher, sur le long terme, l’indépendance stratégique européenne. Libre à la Suède et la Finlande de demander l’accession à l’OTAN, libre à nous de voter contre ce texte, au nom de notre souveraineté. M. Jean-Paul Lecoq (GDR-NUPES). Pourquoi deux instances seraient-elles nécessaires si elles partagent le même objectif ? Une instance sous autorité américaine serait-elle plus efficace qu’une instance sous autorité européenne ? Je suis pour la souveraineté des peuples. Durant les six mois de la présidence française de l’UE, les Danois ont voté par référendum pour rejoindre la politique de défense de l’Union, tandis que la Suède et la Finlande déposaient leur candidature pour intégrer l’OTAN. Pendant ce temps, les Français étaient tenus dans l’ignorance des conséquences de ces décisions en raison de la campagne électorale ! Et à présent, il faudrait agir vite, sans prendre la peine d’en débattre, alors que la question de l’utilité et de la pertinence de l’OTAN était posée puisque le Président de la République lui-même la considérait en état de « mort cérébrale », ce qui expliquait la construction, en parallèle, de la défense européenne. La situation est d’autant plus délicate que nous ne pouvons occulter l’attitude de la Turquie. Allons-nous sacrifier le peuple kurde, ces femmes héroïques, qui n’ont pas hésité à prendre les armes contre les terroristes ? Je ne veux pas en être le complice. Enfin, quels moyens diplomatiques sont-ils déployés par les uns et les autres pour sortir de la guerre et construire les conditions d’une paix durable ? Je plaide pour une solution diplomatique plutôt qu’armée, aussi voterons-nous contre ce projet de loi. M. Aurélien Saintoul. (LFI-NUPES) La Finlande et la Suède occupent une place particulière sur la scène européenne et mondiale. Leur diplomatie est caractérisée par une véritable modération et par le souci constant de privilégier le règlement pacifique des conflits ainsi que la consolidation d’un ordre international fondé sur le droit. Cette sensibilité et les vicissitudes de l’histoire les ont conduits à choisir la neutralité au cours de la guerre froide. Depuis la fin du bloc soviétique, ces États ont opté pour une approche moins stricte, qu’on peut qualifier de non-alignée. Ces choix leur ont garanti la paix et la sécurité. En raison de l’agression de l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine et de la dégradation globale de l’architecture de sécurité, la Finlande et la Suède ont choisi de solliciter leur adhésion à l’OTAN. La demande est certes compréhensible compte tenu du contexte. Mais l’on peut toutefois s’interroger sur les conséquences d’une telle adhésion. La procédure a été engagée hâtivement et alimente un mécanisme de polarisation extrême des relations internationales, qui n’est pas dans l’intérêt de la France – ni même selon moi dans celui de la Finlande et de la Suède. Leur statut de membre de l’Union européenne garantit déjà notre solidarité en cas d’agression. La participation aux exercices militaires menés par l’OTAN leur offre des moyens pour obtenir l’aide et l’appui des États de l’Alliance, afin de prévenir une éventuelle menace ou d’y faire face. Par ailleurs, on constate que la protection d’une alliance militaire n’est pas de nature à déjouer les menaces de la guerre hybride – pour l’heure, l’OTAN n’apporte aucune solution à la guerre du gaz et du pétrole. Dans ces conditions, changer de statut et intégrer pleinement l’Alliance constituerait avant tout un choix politique, contribuant à superposer toujours davantage l’OTAN et l’Union européenne. Dans la mesure où la prépondérance des États-Unis au sein de l’Alliance ne fait aucun doute, ce processus est dangereux. Il tend à réduire encore la marge de manœuvre des États européens dans la défense de leurs intérêts et dans la promotion de leur singularité politique, culturelle et économique. En outre, si cette adhésion n’implique pas l’installation de bases de l’OTAN en Finlande et en Suède, nul ne peut assurer que ce ne sera pas le cas à l’avenir. Personne n’aurait ainsi pu imaginer en janvier dernier que ces deux pays seraient candidats à l’adhésion durant l’été. Prenons garde de ne pas précipiter une décision sur laquelle il sera certes possible en théorie de revenir mais qui, dans la pratique, engage nos pays pour de nombreuses années. Enfin, je ne peux terminer sans évoquer la transaction inacceptable qui a eu lieu pour que la Turquie lève son veto à l’adhésion de ces deux pays. M. Erdoğan a obtenu que les militants kurdes ne puissent plus désormais trouver un refuge sûr en Finlande et en Suède. La France elle-même a manqué de courage pour protéger nos alliés ces dernières années. Tant et si bien qu’on est tenté de croire que ce chantage odieux est la première des contorsions auxquelles conduit le plus souvent l’enrôlement au sein d’une alliance comme l’OTAN. Cela ternit déjà singulièrement la stratégie internationale de la Finlande et de la Suède, dont on pressent qu’elles risqueraient de perdre beaucoup de leur indépendance et de leur capacité d’action au service de la paix en adhérant à l’OTAN. M. Frédéric Mathieu. (LFI-NUPES) Je veux tout d’abord revenir sur le chantage turc au sujet des Kurdes. On ne peut pas se contenter de dire que le PKK figure sur la liste des organisations terroristes ; mon mouvement politique milite précisément pour qu’il en soit retiré. On ne peut pas scinder les choses : il existe un continuum de peuple, de revendication politique et de combat par-delà les frontières. On ne peut pas rejeter le Kurde lorsqu’il est à l’intérieur des frontières turques et l’applaudir lorsqu’il se bat avec nous contre Daech. Chacun est évidemment libre de sa parole, mais j’ai été surpris par quelques interventions qui confondent l’OTAN et la défense européenne, alors que ce sont deux choses tout à fait distinctes. Si l’on veut envisager l’avenir de manière intelligente – je pense notamment à la base industrielle et technologique de défense –, il faut se garder des raisonnements simplistes. L’OTAN – ce n’est un secret pour personne, tout le monde le dit à Washington et elle a été conçue pour cela –, est le VRP de l’industrie d’armement américaine. Or, qui dit industrie d’armement dit aussi choix stratégique, dès lors qu’on épouse les armements et l’interopérabilité américains. L’agression russe, les exactions commises et l’émotion qu’elles ont pu susciter ne justifient aucunement que nous remettions les clés de notre défense à la Maison-Blanche. L’OTAN ne fonctionne pas mieux depuis que Trump a quitté la Maison-Blanche ou que Poutine a agressé la Russie. En tant que représentation nationale, nous devons faire preuve de mesure face à la complexité de la situation.
    7 points
  7. https://news.usni.org/2021/11/07/china-builds-missile-targets-shaped-like-u-s-aircraft-carrier-destroyers-in-remote-desert Henri K.
    6 points
  8. À mon avis, il s'agit d'un simple "bruit de sabre", comme il s'en produit souvent dans la péninsule coréenne. Gardez à l'esprit que l'avenir est imprévisible et que j'avais tort concernant l'invasion de l'Ukraine par les Russes. (J'ai prédit la poursuite d'une "guerre hybride" dans l'est de l'Ukraine, et non une invasion de style conventionnel qui mettrait l'Ouest en émoi). Je ne pense pas que la Chine soit prête, et je pense que la Chine sait qu'elle n'est pas prête. Je peux me tromper. Les États-Unis et la Chine sont tous deux soumis à une pression économique et il y a toujours des facteurs comme celui-ci. L'une des craintes des années 1980 était que l'URSS ait des problèmes internes, qui conduiraient à des problèmes externes avec des armes nucléaires. Un autre scénario était que l'URSS se rende compte qu'elle prenait du retard sur le plan militaire et que cela ne ferait qu'empirer avec le temps. Il était donc préférable d'entrer en guerre maintenant, plutôt que plus tard. Des choses de cette nature. ou qu'ils seraient provoqués par un président américain grandiloquent. Je pense donc que c'est très improbable. Ce sera plus difficile pour la Chine à l'avenir, car les États-Unis se réveillent lentement et leur position défensive reconnaît la menace chinoise. Taïwan et ses puces sont très proches du pétrole du bon vieux temps. Sans puces informatiques, il n'y a pas de 21e siècle. C'est comme l'épice dans les livres de Dune. Les puces électroniques sont la ressource la plus précieuse de notre univers.
    5 points
  9. De ce que j'avais compris, la politique française était hors périmètre s'agissant de nos débats sur ce forum, ou alors "limite limite". Je suis assez d'accord pour dire que l'orientation de tel ou tel parti fait partie du périmètre s'agissant d'une question stratégique et de politique étrangère... mais alors, il faut faire les choses bien Pas caricaturer les positions des gens avec qui on n'est pas d'accord en mode "LREM/UMPS + + +" - Non, les positions du RN et de LFI ne sont pas similaires. S'abstenir parce qu'on pense qu'il y a des arguments dans les deux sens, ce qui est d'ailleurs la stricte vérité et une position très défendable (RN), s'opposer et refuser (LFI) ce n'est pas la même chose - "La guerre est à cause du capitalisme", c'est peut-être quelque chose qui a été dit texto dans le feu de l'action (tu ne donnes pas la source), mais le fond de l'analyse est un peu plus profond et structuré que ça ! Un résumé brutal pourrait en être : "Dans le contexte d'une raréfaction des ressources et d'une crise écologique multiforme grandissante, la poursuite de la logique économique libérale mène à accroissement des inégalités qui ne laisse comme meilleure échappatoire aux élites dirigeantes, imbriquées qu'elles sont avec les élites économiques, que de durcir les oppositions internationales afin de détourner les malaises et les colères vers des cibles extérieures" C'est de moi, c'est encore beaucoup trop simplifié... mais c'est quand même plus proche du fond de l'argument de LFI sur le sujet Qui, désolé, n'a rien de déraisonnable. De même que la position du RN n'a rien de déraisonnable, désolé de devoir insister On est d'accord ou pas. On peut nuancer, s'opposer, compléter... penser ce qu'on veut. Mais caricaturer pour ensuite rejeter, c'est l'argumentation de l'épouvantail et ça n'a pas sa place dans un débat sérieux. Soit... son compte a été piraté. C'est en tout cas ce qu'il a dit rapidement C'est tout à fait possible, les hackeurs, il doit y en avoir aussi "en face" ! Ou alors il n'avait pas pris ses médocs, il a explosé en vol, et Vladimir Vladimirovitch lui a ordonné d'arrêter d'en dire et en attendant de prétendre avoir été piraté Ca semble être le raisonnement en effet. Au demeurant, je ne vois rien d'aberrant dans ces différents points. Et au-delà de l'effet "Dans ta g.... Poutine !", dont je comprends qu'il puisse faire chaud au cœur vu les circonstances, je ne vois pas trop quel est l'intérêt de la France à admettre Suède et surtout Finlande dans l'OTAN. En Russie, dont la démocratie est tellement "pseudo" que tout le monde a compris depuis longtemps que c'est une dictature, s'opposer à la politique du gouvernement ne peut être expliqué que par la loyauté envers une puissance étrangère, ou au mieux une naïveté coupable poussant à suivre des vendus à l'étranger. Gardons-nous d'abîmer notre démocratie en adoptant le même genre de rhétorique.
    5 points
  10. Ils revendiquent aussi Vladivostok, une partie de la Mongolie, de la Birmanie et du Vietnam, alors quelques îles de plus ou de moins... D'ailleurs, chose amusante sur la manière dont les Russes voient ce qui est en train de se passer : je vous laisse découvrir ce que signifie "le dernier avertissement chinois" en russe. https://en.m.wikipedia.org/wiki/China's_final_warning
    5 points
  11. Moi je voterais non parce qu'ils n'ont pas acheté de Rafale et que donc je ne vois pas pourquoi mon pays devrait s'engager à défendre des ingrats qui nous snobent. Mais je ne suis pas député.
    5 points
  12. Cet article d'un essayiste américain sur Asia Times me semble expliquer très clairement Pourquoi la visite de Pelosi à Taiwan est-elle si dangereuse ? Cette visite viole l'esprit du communiqué de Shanghai de 1972 et franchit l'une des lignes rouges clairement définies par Pékin La mise en garde du président chinois Xi Jinping à son homologue américain Joe Biden, selon laquelle "si vous jouez avec le feu, vous serez brûlé", est la rhétorique la plus belliqueuse que la Chine ait adressée aux États-Unis depuis des décennies, peut-être même depuis que les États-Unis et la République populaire de Chine ont établi des relations diplomatiques en 1972. Pourquoi la Chine est-elle si furieuse de la visite de Nancy Pelosi, une députée américaine qui se rend à Taïwan sans l'aval ouvert de l'administration Biden ? La réponse se trouve dans les détails des lignes rouges diplomatiques. Les relations diplomatiques entre les États-Unis et la Chine ont débuté avec le communiqué de Shanghai de 1972. (Dans ce communiqué :) La partie chinoise a réaffirmé sa position : la question de Taïwan est la question cruciale qui fait obstacle à la normalisation des relations entre la Chine et les États-Unis ; le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légal de la Chine ; Taïwan est une province de la Chine qui a depuis longtemps été rendue à la mère patrie ; la libération de Taïwan est une affaire intérieure de la Chine dans laquelle aucun autre pays n'a le droit d'interférer ; et toutes les forces et installations militaires américaines doivent être retirées de Taïwan. Le gouvernement chinois s'oppose fermement à toute activité visant à créer "une Chine, un Taïwan", "une Chine, deux gouvernements", "deux Taïwan", un "Taïwan indépendant" ou préconisant que "le statut de Taïwan reste à déterminer." La partie américaine a déclaré : Les États-Unis reconnaissent que tous les Chinois de part et d'autre du détroit de Taïwan soutiennent qu'il n'y a qu'une seule Chine et que Taïwan fait partie de la Chine. Le gouvernement des États-Unis ne conteste pas cette position. Il réaffirme son intérêt pour un règlement pacifique de la question de Taïwan par les Chinois eux-mêmes. Lors d'une discussion confidentielle avec Asia Times, l'un des premiers membres de la délégation de Richard Nixon en Chine en 1972 a déclaré que la visite de Pelosi "viole clairement l'esprit du communiqué de Shanghai". Cela découle du statut constitutionnel du président de la Chambre des représentants. Supposons que le président ou le vice-président des États-Unis se rende à Taïwan. Une visite présidentielle constituerait une reconnaissance de facto d'un Taïwan souverain, en violation du communiqué de Shanghai, car les chefs d'État ne rendent pas visite aux chefs d'État de pays qu'ils ne reconnaissent pas ou ne prévoient pas de reconnaître. La reconnaissance diplomatique, après tout, était le but et le résultat de la visite de Nixon en Chine. Une visite du vice-président, l'adjoint du président qui est élu sur le même bulletin que le président, aurait le même caractère ; l'un des rôles du vice-président est de remplacer le président dans les occasions officielles lorsque celui-ci ne peut être présent. En vertu de la loi sur la succession présidentielle de 1947, le président de la Chambre des représentants est le prochain dans la ligne de succession du vice-président. En raison de sa position constitutionnelle, le président de la Chambre des représentants est le troisième plus haut fonctionnaire des États-Unis. Une visite présidentielle ou vice-présidentielle à Taïwan franchirait la ligne rouge de la Chine. Une visite de la présidente de la Chambre des représentants fait bouger la ligne rouge. Les déclarations répétées de l'administration Biden selon lesquelles Pelosi agit de son propre chef ne font qu'aggraver la situation. Dans une interview du 2 août, le site Internet "Observer" a demandé au professeur Wang Wen de l'université Renmin de commenter la tentative de l'administration Biden de se distancier de Mme Pelosi. Le site d'information a demandé : "Est-ce que cette [politique] est réellement stupide, ou est-ce que les États-Unis font semblant d'être stupides ?". Wen a répondu : "Les États-Unis font semblant d'être stupides, mais ils le sont réellement. Faire semblant d'être stupide signifie qu'ils comprennent clairement l'intérêt fondamental de la Chine et la ligne rouge sur la question de Taïwan, mais qu'ils l'ont néanmoins piétinée à plusieurs reprises." Si le président Biden s'opposait fermement au voyage de Pelosi à Taiwan, il aurait pu la dissuader d'y aller. Il aurait au moins pu lui refuser l'utilisation d'avions militaires américains. Après une série de faux pas et de corrections officielles, notamment la fiche d'information du département d'État sur les relations des États-Unis avec Taïwan et la promesse impromptue de Biden au Japon de défendre Taïwan contre une incursion militaire du continent, la visite de Pelosi ressemble pour Pékin à une tentative américaine d'estomper une ligne rouge qui, pour Pékin, est la raison d'être de l'État chinois. Le 2 août, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a parlé de "perfidie" américaine. Ce que l'administration Biden a en tête n'est pas clair. Que ce soit par accident ou à dessein, elle est tombée dans une crise de la plus haute gravité. Je suis personnellement partiellement rassuré du fait que je ne vois pas vraiment de scénario où une guerre américano-chinoise en Extrême-Orient s'étendrait en Europe. Il n'y aurait notamment aucune obligation ni aucune rationalité quelconque à ce que la France s'y implique de quelque manière que ce soit - à l'exception peut-être de paroles creuses comme celles de Berlin hier "On est de tout cœur avec vous", qu'il serait préférable de s'abstenir de prononcer parce que le ridicule n'est pas bon, mais que nos dirigeants se croiraient peut-être obligés de proférer quand même. Les implications économiques seraient probablement très lourdes, et nous éclabousseraient aussi largement. Mais enfin récession, pénuries et autres, c'est fort désagréable, mais ce n'est pas une guerre. Dans cette potentielle troisième guerre mondiale - comment une guerre entre les deux premières puissances de la planète pourrait-elle autre chose que mondiale ? - l'Europe pourrait être dans la même position que l'Amérique du Sud pendant les deux premières guerres mondiales... c'est-à-dire assez tranquille somme toute. Reste que ce serait bien que les irresponsables à Pékin, et surtout à Washington, prennent conscience de l'abîme qui s'est ouvert devant leurs pas et reculent, vite fait !
    5 points
  13. Erreur de fil ? Je sais que ça n'y ressemble plus beacoup, mais ici on est censé être sur le fil dédié au salmigondi qu'est l'agencement politique du FCAS (acronyme signifiant "France couillonnée, Allemagne sournoise").
    5 points
  14. 5 points
  15. Ce genre de discours ont été la norme depuis le début du conflit côté ukrainien. Suffit de voir les déclarations de l'Etat-Major UA au plus fort des combats dans la poche de Severodoneskt/Lysychansk qui se plaignait continuellement du manque de munition et de puissance de feu à sa disposition. Bref, je peux me tromper, mais ça me semble pas être très nouveau et je ne vois pas de rupture nette avec la communication ukrainienne traditionnelle dans ce conflit.
    4 points
  16. Franchement, je reposte, mais "indra-red" sur la version qui verra on le sait le retour de la voie infra-rouge abandonnée, cela ne vous évoque pas plus une erreur de frappe que la nécessité d'un immense débat sur la possible implication des espagnols sur cet équipement ?
    4 points
  17. ... Que des joyeusetés. On a tendance, pour peu que l'on soit aux faits, d'effacer un peu vite ces brides d'histoire de de nos mémoires "récentes" qui ne captent et ne retiennent que le passé proche, symptome de notre époque "connectée". Une piqûre de rappel, de temps à autres, ne fait vraiment pas de mal pour aider à conserver un tant soi peu une capacité de jugement et d'analyse sur des événements plus contemporains qui nous concernent aujourd'hui, comme à l'avenir. Ceci sans faire d'amalgames. Façon funambule ... Sur un papier à cigarette, au dessus d'un foyer aussi brûlant, le risque est grand de se cramer comme une gitane, sans filtre ...
    4 points
  18. A priori les Iraniens sont pas ravis ravis de voir le conflit se réactiver. J'ai un peu l'impression que l'affaiblissement de la Russie pourrait dégeler pas mal de conflit dans sa périphérie et sa sphère d'influence. Et paradoxalement pousser d'autres puissances régionales à y intervenir.
    3 points
  19. Massacre des prisonniers dans la prison d' Olenivka : la version selon les ukrainiens Traduction automatique : https://euromaidanpress.com/2022/08/03/russia-killed-ukrainian-pows-in-olenivka-to-hide-signs-of-torture-ukrainian-intelligence/?swcfpc=1
    3 points
  20. Déjà, ce qu'elle a à gagner est de ne pas passer pour un paria parmi nos alliés. Tu imagines deux minutes la gueule de nos relations avec la Finlande, la Suède, les pays Baltes, les USA, si jamais la France avait voté contre et bloquait à elle seule le processus ? Ca serai absolument catastrophique, l'image de la France et sa crédibilité serait totalement anéanti. Autant dire qu'en pareil cas de figure c'est même plus la peine d'aller plaider pour une défense européenne, personne ne voudra plus rien avoir à faire avec nous sur ces questions. Donc, quand bien même on supposerai que l'entrée de la Finlande et de la Suède dans l'OTAN n'est pas une bonne idée, il est absolument impossible pour la France de s'y opposer. Dans une alliance de 30 pays où tu n'es clairement pas le membre le plus puissant, avoir raison contre tout le monde, c'est avoir tort. Mais surtout, j'ai beaucoup de mal à avoir en quoi on pourrait dire que leur entrée est une mauvaise idée : l'OTAN est de retour, quoi qu'on en pense, et elle est la seule alliance dans laquelle les pays qui ont de vrais raisons d'avoir peur ont confiance. On peut pleurer qu'ils préfèrent aller dans les jupons américains plutôt que de construire l'Europe de la Défense, mais il faut pas non plus s'en étonner quand on voit la tiédeur de la position française sur un dossier comme l'Ukraine. Une fois qu'on a admis cet état de fait, l'entrée de la Finlande et de la Suède permet de clarifier les choses au Nord, en ne laissant pas une ambiguïté stratégique concernant ces deux pays : si la Russie attaque, ils seront défendus.
    3 points
  21. La voie IR ca fait un bail qu'elle est revenue (Inde, F4)
    3 points
  22. Tu m'as réveillé de ma sieste. Mais Tamir ..., il est moustachu mais pas boudiné. Alors que MBS est boudiné, mais barbu. Leurs Yachts ne navigueraient pas discrètement autour de Brégançon par hasard ?
    3 points
  23. Un truc à l'image du pont de Recouvrance à Brest avec le petit pont de l'arsenal à ses pieds?
    3 points
  24. Sur un clavier le "d" est à côté du "f" faut pas chercher plus loin... L'IRST du F4 et sa version NG F5 seront bien franco-français. Je note que pour les équipements optro du SCAF il n'y a pas d'intervenant allemand. La photo date d'il y a un an environ...
    3 points
  25. Les Américains n'ont pas militarisé le Golfe du Mexique, que je sache. Par ailleurs, la Chine n'a aucune légitimité sur les îlots de la Mer de Chine. Pas plus que l'Irlande n'a une revendication légitime sur l'île de Man parce qu'elle est en mer d'Irlande, que la Guinée peut revendiquer Sao-Tomé parce qu'elle se trouve dans le Golfe de Guinée, que l'Arabie Saoudite peut revendiquer Socotra parce qu'elle est en mer d'Arabie ou que l'Inde peut revendiquer les Maldives parce qu'elles sont dans l'océan Indien.
    3 points
  26. Je comprends pas pourquoi tu réagis comme ça. Ce n'était pas un conflit de haute intensité, point barre. ça veut pas dire qu'il n'y a pas eu de morts et que c'était pas sale, ça n'en restait pas moins qu'il y a une clasification et que les artilleurs n'étaient pas sous la menace d'une frappe aérienne, ne faisaient pas de duel d'artillerie, ou risquaient de se prendre des feu de contre batterie. Accessoirement, le rapport de force est inversé. Et on résou pas tous les problèmes avec du blindage... Demande aux équipages des centaines de blindés qui sont en orbite...
    3 points
  27. Les circonstances actuelles se prêtent bien à une guerre ou plutôt à des incidents en fait. Biden est en chute libre dans les sondages avant les élections de mi-mandat, a besoin de se refaire une image militaire après la retraite honteuse d'Afghanistan et l'Ukraine où cela ne va pas très fort pour le camp du bien malgré la propagande affirmant que 75% de l'armée des orques du Mordor a été tuée. Et je ne parle même pas du passage du pays en récession et de l'inflation qui fait rage. Xi a les mêmes problèmes économiques avec une croissance en chute libre et les faillites des grands groupes immobiliers qui commencent à faire des vagues. Et les vagues successives de COVID entame fortement son discours victorieux d'autocongratulation contre la maladie. Même si c'est un régime autoritaire, il s'appuie beaucoup sur ses réussites économiques pour justifier son contrôle étroit des citoyens et sa main mise sur tout.
    3 points
  28. Excusez-moi, juste une question : en quoi le fait que les États-Unis réagissent finalement à une décennie de provocations chinoises soit leur faute ? Les États-Unis n'ont pas bougé pour la militarisation de la Mer de Chine. Ils n'ont pas bougé pour Hong Kong ni pour les investissements en Australie, ni pour les dizaines de violations répétées de l'espace aérien taïwanais. Maintenant ils réagissent et s'affirment, et c'est leir faute ? Amusant.
    3 points
  29. Il ne menace en rien qui que ce soit, il rappelle juste que TSMC est complètement imbriqué dans l'économie mondiale et que le fait de prendre possession des ses infrastructures localisées à Taiwan ne servirait à rien car elles ont besoin du reste du monde pour fonctionner. Par contre ce serait un cataclysme économique pour le reste du monde.
    3 points
  30. Whowhow ! whow.... Calme Alexis ! T'as déjà déclenché une guerre en Europe ,alors évite de nous déclenché l apocalypse !
    3 points
  31. @MeisterDorf @mudrets Vous l'avez peut-être, mais je suis tombé sur "L'Encyclopedie des navires russes de 1941 à 1945", un gros pavé de 641 pages en russe, en format numérisé https://www.docdroid.net/sL5PLAQ/enciklopediia-sovetskix-nadvodnyx-korablei-1941-1945-pdf
    3 points
  32. Elle pourrait même faire mieux et se trouver une figure de la Rus' de Kyiv qui s'était opposée aux Mongols et en faire une réédition pour la lutte contre les "Moskals". Petite précision sémantique : ethniquement parlant la plupart des Russes... Ne sont pas Russes, ils descendent surtout des tribus ougriennes (Novgorod) et moskales (Moscou) qui se sont construites une identité semblable à celle de la Rus', qui était le peuple dont ils étaient le plus proche, contre les Mongols. Par contre, de langue et de culture, les Russes sont indubitablement proches des Ukrainiens et des Biélorusses, bien que ceux-ci s'en soient longtemps défendus. La Russie ayant été le premier pays à rassembler les Ruthènes Blancs (Biélorusses) et Rouges (Ukrainiens) sous un seul empire orthodoxe, ils se considèrent normalement comme les héritiers de la Rus' elle-même. Les Biélorusses et Ukrainiens, eux, sont depuis longtemps hostiles à cette interprétation, d'où la persistance du qualificatif "moskal", qui est passé de la désignation des tribus moscovites à une insulte refusant aux Russes leur caractère russe. D'ailleurs, contrairement à ce que disent les Russes, il existe une identité locale depuis bien plus longtemps que le XXème siècle, comme en atteste l'usage de "moskal" comme insulte dès le XVIIIème siècle.
    3 points
  33. Mais non voyons, ils veulent revendre leurs Zumwalt !
    3 points
  34. J'ai la conviction que c'est un pion de Poutine, depuis 20 ans. Le fait qu'il ait été présenté pendant ces mêmes années comme "porteur d'une ligne plus libérale", "favori des oligarques, des entreprises", "pas forcément d'accord avec Poutine" par les canaux habituels d'enfumage du pécore de gauche en France mais ait, dans le même temps, rendu le pouvoir prêté par Vladimir, dit oui à a révision constitutionnelles de Vladimir, dit beaucoup de bien de Vladimir et de sa guerre, pour maintenant faire passer Strelkov pour un mou en endossant encore un autre rôle, me le confirme : sa parole a autant de valeur que celle de Lavrov ; un phare destiné aux aveugles.
    3 points
  35. Les talibans veulent relancé le tourisme dans le secteur où ils ont fait sauter les statuts de Bouddha en 2001 https://www.bfmtv.com/international/moyen-orient/afghanistan/les-talibans-ont-lance-la-construction-d-un-complexe-touristique-au-pied-des-bouddhas-de-bamiyan_AN-202208020209.html
    3 points
  36. Bon, alors déjà il faudrait arriver à comprendre que le personnage de Bandera représente des choses différentes pour des gens différents. Oui, c'était un fasciste qui est responsable de l'organisation de massacres. Mais il y a toute une légende bâtie autour de lui et la plupart des Ukrainiens ne retiennent que le côté "a lutté pour l'indépendance de l'Ukraine contre la tyrannie soviétique" et ont même tendance à considérer que toutes les accusations sur ses crimes sont de la diffamation voire une tentative de justifier l'invasion russe de maintenant. D'ailleurs, les chiffres que tu cites montre bien que la perception du personnage évolue en réponse à l'agression russe : À savoir, sondage d'avril 2021 : 32 % ont une vision positive de Bandera. Sondage d'avril 2022: 74% ont une vision positive. C'est un nette progression. Qu'a-t-il donc bien pu se passer un mois ou dux avant ce sondage pour qu'une icône de la lutte contre la Russie devienne subitement beaucoup moins controversé ? C'est un grand mystère, je n'en ai pas la moindre idée, vraiment... Sans doute parce que les Ukrainiens sont tous des Nazis et que Saint Poutine a bien raison de vouloir les exterminer. Et de mettre des statues de Staline partout dans les villes ukrainiennes conquises car Staline était un grand homme magnifique et irréprochable, pas du tout un monstre sanguinaire du même acabit que Hitler. D'ailleurs Staline ne s'est jamais allié à Hitler, lui, pas vrai ? À un moment il faudra peut-être se décider à juger la Russie d'aujourd'hui selon les mêmes critères qu ceux qui sont employés pour diaboliser les Ukrainiens...
    3 points
  37. Uranium Colonel sur les Forums des uchronies francophones à indiqué ce Wargame qui fait de vous un officier de l'armée française en OPEX https://forumuchronies.frenchboard.com/t1016-co-ops-le-wargame-qui-fait-de-vous-un-officier-de-l-armee-francaise-en-opex Disponible ici : https://www.nutspublishing.com/eshop/co-ops-en "Prenez la tête d’unités de fantassins, de blindés ou d’hélicoptères de l’armée de terre française. Entrez dans la peau d'un chef de section au combat à travers deux campagnes aux difficultés adaptables ou en imaginant vos propres scénarios. La coopération sera la clé de votre réussite. CO-OPS a été imaginé par trois diplômés de l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr (promotion Général Saint-Hillier, 2015-2018). Conçu dans le cadre des cours de simulation pour offrir un outil de formation aux futurs chefs de section, le jeu met l’emphase sur la coopération entre joueurs face à un ennemi incarné par le système de jeu. Chacun prend la tête d’une section d’infanterie, d’un peloton de chars ou d’un escadron d’hélicoptères de l’armée de terre française et tous doivent coopérer pour remporter la bataille face à des groupes armés terroristes ; la coordination étroite entre les différentes armes est la clé de la victoire.CO-OPS repose sur des mécanismes simples pouvant être expliqués en quelques minutes. Toute la richesse du jeu se révèle dans les interactions entre joueurs. Tous devront s’entendre et se coordonner pour conduire une opération interarmes complexe, afin de d’abord dominer les inévitables frictions de la bataille et percer le brouillard de la guerre… avant de triompher de l’ennemi. Vous commencez par choisir l’un des 10 scénarios, jouables seul ou dans le cadre de deux campagnes, mais vous avez également la possibilité d’en inventer un de toutes pièces grâce à la grande diversité des unités fournies dans la boîte de jeu et aux tuiles terrain modulables permettant de composer une infinité de situations géographiques. Ensuite, chacun choisit la section qu’il va commander (infanterie, cavalerie, hélicoptères) et la compose à sa convenance grâce à un système de budget très simple. L’action peut alors commencer ! Tous les tours de jeu (15 minutes de temps réel environ), des unités ennemies sortent de leurs bases et se déplacent automatiquement, via les cases du plateau de jeu (100 mètres de terrain réel environ), vers leurs objectifs… ou l’une de vos unités la plus proche. Lorsque le combat intervient, plusieurs paramètres déterminent les chances de chaque côté : la capacité de détection, la portée des armes, la puissance de feu, la capacité à encaisser et évidemment la nature du terrain. Un simple jet de dé tranche le hasard de la bataille, la fortune souriant généralement à celui qui a su mettre toutes les chances de son côté. Mettre toutes les chances de votre côté signifie bien sûr adopter la bonne tactique, mais surtout l’élaborer et l’appliquer ensemble. Les unités d’un joueur peuvent appuyer au combat celles d’un autre, les transporter (par véhicule ou hélicoptère) ou encore les soigner. Chaque arme possède ses forces et ses faiblesses, en les combinant intelligemment, on cumule les premières tout en réduisant les secondes. Le combat s’inscrit dans la durée, un scénario pouvant durer jusqu’à 15 tours. Aussi, chaque joueur devra régulièrement ravitailler ses unités, les renforcer pour combler les pertes, tout en veillant au niveau de leur moral. Une étroite coopération sera indispensable pour relever la grande variété de défis que proposent les scénarios : combat de haute intensité, contrôle de zone, interception de convoi, évacuation de ressortissants, sauvetage en zone ennemie... Tous ces défis n’attendent plus que vous !
    2 points
  38. Le problème que j'identifie avec l'US Navy est qu'elle n'est pas efficiente économiquement : Elle dépense beaucoup plus d'argent que la Chine pour obtenir le même résultat. Bien sûr, les salaires américains sont plus élevés que les salaires chinois, mais c'est aussi sans doute due au fait qu'à trop chercher la suprématie technologique à tout prix, elle s'embarque dans des programmes trop ambitieux qui accaparent une bonne part du budget pour des résultats douteux (Classe Seawolf, classe Zumwalt, ect.). Au final, le budget de la Navy n'a jamais été aussi élevé et elle n'a pourtant jamais eu aussi peu de bateaux. Ne vaudrait il pas mieux accepter de ne faire que du "state of the art" mais pouvoir produire plus, plus vite et avec moins de risque de dérapage budgétaire ?
    2 points
  39. J'arrive pas à savoir si c'est pris de Chine ou de Taïwan. Si c'est Taïwan çà devient ultra chaud.
    2 points
  40. D'accord. Mais imaginons que l'Ukraine déclare ensuite la guerre à la Lituanie par exemple... Il se passerait quoi avec des Caesar des deux côté ? Un truc de ce genre là ?
    2 points
  41. La population de l'Inde dépassera celle de la Chine en 2023 https://www.asiasentinel.com/p/india-population-surge-dividend-disaster (28 juillet 2022) La démographie indienne est déjà devenue un "paradoxe", selon les experts, ce qui annule tout bénéfice immédiat ou clair en termes de dividendes. Le nord et l'est de l'Inde sont loin d'avoir atteint le niveau de remplacement de la fécondité, tandis que le sud de l'Inde est en proie à une nouvelle crise de vieillissement de la population et que l'ouest du pays atteint rapidement le niveau du sud. "Cela a conduit à la double crise d'un trop grand nombre de jeunes et d'un trop grand nombre de personnes âgées concentrés simultanément dans différentes géographies du pays, a écrit Akhileshwar Sahay, expert en infrastructures de transport urbain pour News18. "Différents types de solutions doivent être conçus pour les différentes parties de l'Inde et il se fait tard." Selon le recensement de 2011, 58,3 % de la population est âgée de moins de 29 ans. Ce pourcentage tombera à 52,9 % en 2021 et devrait encore diminuer pour atteindre 42,9 % en 2036. Quoi qu'il en soit, le groupe de réflexion du gouvernement, Niti Aayog, prévoit que la gig economy et les travailleurs des plateformes en Inde fourniront des emplois substantiels au cours des dix prochaines années, avec pas moins de 90 millions de personnes à absorber par la gig economy. Selon le rapport, la "main-d'œuvre du nouvel âge" trouvera un emploi dans la construction, la fabrication, la vente au détail, la logistique et le transport. Toutefois, les critiques soulignent que cette main-d'œuvre sera probablement sous-employée et que ses emplois seront assortis de bas salaires, sans sécurité sociale, assurance ou installations médicales, et avec peu ou pas de perspectives d'avenir. Selon le Center for Monitoring Indian Economy, la perte d'emplois salariés pour le seul mois de juin 2022 s'élève à environ 2,5 millions. Selon les experts, l'Inde est souvent présentée comme la prochaine grande histoire de croissance économique après la Chine en raison de sa population relativement jeune. Cependant, en l'absence de conditions économiques, sociales et politiques favorables, l'Inde risque de gaspiller son avantage en "créant une population jeune et en colère, et avec elle les conditions d'une agitation sociale et d'un désastre économique", a averti la banque d'investissement Espirito Santo en 2013. L'UNICEF, en 2019, a signalé qu'au moins 47% des jeunes Indiens ne posséderont pas l'éducation et les compétences nécessaires à l'emploi d'ici 2030. Alors que plus de 95 % des enfants indiens fréquentent l'école primaire, les enquêtes nationales sur la santé des familles confirment que la médiocrité des infrastructures d'enseignement public et de la formation des enseignants, à laquelle s'ajoute la malnutrition, a assuré de mauvais résultats d'apprentissage. Pour replacer la situation dans le contexte mondial, la proportion de travailleurs formellement qualifiés par rapport à la main-d'œuvre totale s'élève à 24 % en Chine, 52 % aux États-Unis, 68 % au Royaume-Uni et 80 % au Japon, contre un piètre 3 % en Inde.
    2 points
  42. Y a bien les Allemands, qui sont en vacances sur la cote d'Azur. Mais bon, j'y crois moyen Ceux du golfe aussi. Mais ils préfèrent recevoir les dernières pensionnaires de Mme Claude
    2 points
  43. C'est très limitant par navire. Il faut charger, décharger, il faut du personnel et des infrastructures, il faut assurer un entretien minimal, c'est lent... Ce n'est pas pour rien si la ou on a les moyens on fait en tout pont. Maintenant est ce qu'ils peuvent construire un petit pont sous le pont ?
    2 points
  44. Les élections ne changeront rien a mon sens , les américains ont toujours perçu les communistes comme des ennemis qu'ils soient de gauche ou droite , c'est d'ailleurs pour sa qu'ils existent pour être des ennemis , peu importe le sujet si le leadership est disputé ils répondront , la visite de Pelosi est en soit une première réponse les ricains ne se laisseront jamais dicter les choses surtout par une dictature communiste . C etait previsible...
    2 points
  45. Pas directement lié au COVID mais seconde pandémie en cours. Une épidémie de variole du singe https://en.wikipedia.org/wiki/2022_monkeypox_outbreak 19 000 cas enregistrés sur 81 pays Virus du clade 3 de la variole du singe, accumulant beaucoup de mutations facilitant la transmission https://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2022/06/virus-causing-monkeypox-outbreak-has-mutated-spread-easier
    2 points
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