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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 09/12/2022 dans toutes les zones

  1. Vues comme les choses se présentent, l'arrivée du Japon dans le Tempest pourrait être à double tranchant. D'une part, elle renforce la crédibilité politique du programme, sa capacité à arriver à terme, et son niveau technologique (les Japonais ont de vrais atouts à faire valoir, d'ailleurs plutôt au détriment des Italiens que des Britanniques). D'ailleurs, on le remarque déjà: jusqu'à présent, c'était les industriels italiens qui tiraient la participation du pays dans le Tempest. Avec l'arrivée du Japon en grandes pompes, on voit une récupération politique en Italie, et de fait une confirmation de l'engagement de Rome dans le programme, aussi bien sur le plan politique qu'industriel. D'autre part, elle augmente le risque de voir le Tempest glisser progressivement au statut d'annexe du NGAD américain, voire au statut de composante "export" de ce dernier, étant donné que les Japonais n'ont jamais caché leur envie de voir leurs futurs chasseurs intégrés aux bulles numérisées américaines. Mais au final, c'est peut-être aussi ce qui est voulu par les Britanniques et les Italiens. On a quand même trois opérateurs de F-35 qui s'allient pour réaliser un avion de 6e génération plus orienté "défense aérienne", tout en restant compatibles avec l'environnement numérique du F-35... Ça a l'odeur du NGAD et le goût du NGAD quand même, tout ça ! Quant à la Suède, elle n'a jamais vraiment eu un autre rôle que celui d'observateur. Dans les faits, de ce qui m'en a été dit, le souhait initial de Stockholm, c'était plutôt de tenter un rapprochement avec Dassault/Thales/Safran d'une part, et Boeing de l'autre, histoire de couvrir tous les aspects des avions pilotés et non-pilotés. Mais comme, politiquement, la France n'a d'yeux que pour son ex toxique d'outre-Rhin, les Suédois ont été voir du côté des Britanniques. Apparemment, le projet proposé ne leur plaît pas des masses (ils savent déjà faire des avions et ils veulent donc des technologies de pointe, ce que Tempest ne propose pas vraiment), ça pourrait expliquer leur retrait. A mon avis, si on n'essaie pas rapidement de faire quelque chose avec eux, ils iront définitivement se tourner du côté de Boeing, qui a déjà montré sa capacité à faire bosser la R&T australienne, et avec qui Saab bosse déjà sur le T-7.
    8 points
  2. Ça c'est parce qu'il y a encore la raspoutitza
    8 points
  3. Je suis sûr du centre de maintenance des moteurs m88 en Egypte L'accord avec les EAU fusionnera en effet les munitions de la société UAE Edge Si l'accord saoudien a lieu, alors il sera déjà fabriqué dans le Royaume, et il a une structure pour cela, seules quelques modifications et production auront lieu Et pour votre information, tous les accords commencent par les nouvelles jusqu'à la signature effective. Je parle en fonction de ce qui se passe dans la région arabe Aussi, pour mémoire, l'Egypte ne s'est pas contentée du nombre de 54 combattants seulement Au contraire, il augmentera du même nombre à l'avenir. C'est un plan qui est défini et mis en œuvre tous les 5 ans. Mes salutations
    7 points
  4. Ceci est mon article de juillet dernier L'Égypte est en passe d'obtenir un centre de maintenance et la durée de vie du moteur M88, et l'Inde en bénéficiera également si le contrat Tejas est conclu.Je ne sais pas quel type de développement se produira, mais j'attends le développement en cours négociations avec l'Inde Après la dissolution du différend entre les États du Golfe et l'Égypte, le différend à quatre, le Rafale deviendra une flotte très importante dans la région Qatar, Égypte, Arabie saoudite et Émirats arabes unis La chaîne de production servira l'accord avec les Émirats arabes unis et Arabie Saoudite Et l'Egypte aussi La France s'efforce de surmonter tous les obstacles devant l'accord, et même la fusion des munitions de l'UAE Edge et des munitions des usines du Royaume sera autorisée à l'avenir.
    7 points
  5. Vu d'une personne qui vit là-bas six mois par an ce n'est pas aussi simple que les médias mainstream le présente en mode vilain président qui a voulu faire un coup d'état. Le président est très populaire, a été élu avec une grosse majorité, est issu des peuples autochtones Quechua. Le parlement représente principalement les partis des colons espagnols blancs qui ont la mainmise sur les richesses du pays et conservent le pouvoir depuis longtemps en magouillant plus ou moins les élections. Le président a voulu mettre au pas ce parlement qui ne représente pas réellement la population dans sa totalité et dans sa diversité. Là tout de suite l'arrestation du président passe très mal auprès de la population qui est en train de se mobiliser en masse pour descendre sur Lima. Autrement dit, vu de là-bas, ça pue...
    6 points
  6. Le documentaire Rafale confidentiel a été mis en ligne en entier et de façon apparemment officielle.
    6 points
  7. On ne peut pas dire qu'ils ne proposent rien. La majorité des pays appuient la position ukrainienne basée sur un retrait total des troupes russes d'Ukraine. C'est une base de négociation raisonnable puisque la Russie a agressé sans raison un pays indépendant, souverain, reconnu par la communauté internationale (y compris l'agresseur) et pacifique. C'est par ailleurs une position irréaliste puisque la Russie ne lâchera pas l'affaire tant qu'elle croira qu'elle peut garder ne serait-ce que des miettes et que Poutine (ou son premier cercle) y verra un risque pour sa survie. Mais la proposition française est tout aussi irréaliste en ce que la Russie ne cherche aucunement une garantie de sécurité. Comme déjà expliqué, la Russie ne craint pas une invasion de la part de l'OTAN. Elle craint l'OTAN pour sa puissance militaire ce qui est plutôt une bonne chose en ce que ça la dissuade de tenter une aventure militaire contre les pays occidentaux. Il est à noter que la Russie ne craignait pas l'intervention de l'OTAN en Ukraine en cas d'agression (et ne la craint toujours pas sauf en cas de dépassement de la ligne rouge nucléaire) mais Poutine s'est fourvoyé en pensant que les aides logistiques et diplomatiques resteraient symboliques. De manière symétrique, les pays occidentaux craignaient la Russie pour la puissance de ses forces armées (c'est moins vrai maintenant) mais, sauf quelques excités, personne ne croit réellement qu'elle soit prête à se lancer dans une aventure militaire contre tout ou partie du bloc occidental. Donc, comme le dit CortoMaltese, autant se taire si on n'a pas mieux à dire.
    5 points
  8. ET afin d'enfoncer le clou sur la capacité du f-35 a faire le Job, voici ce qu'espérait les australiens en heure de vol pour le F-35 en 2018 : https://www.defence.gov.au/sites/default/files/2022-03/2018-19_Defence_PBS_02_Department_0.pdf p68 la cible était 11831 heures pour l'année fiscal 21-22 EN 2022 ce qui est réalisé pour l'année fiscal 21-22 c'est 6854 heures (p62) https://www.defence.gov.au/sites/default/files/2022-10/October_2022-23_Defence_PBS_02_Entity_Resources_and_Planned_Performance.pdf Il manque 40% d'heures. 40 % d'heures de vol de moins que prévu en 2018, Epoque à laquelle l'activité des simulateurs étaient déjà largement programmées.
    5 points
  9. https://thechinaproject.com/2022/12/08/chinas-coming-covid-tsunami/ Fin novembre, Airfinity, une société d'analyse de la santé, a publié un modèle suggérant qu'au cours des trois prochains mois, si la réglementation COVID-zéro est levée, la Chine risque de connaître 1,3 à 2,1 millions de décès dus au COVID-19, et 167 à 279 millions de cas. Un autre modèle, publié par des scientifiques chinois en mai, prévoyait que, si les restrictions du COVID-zéro étaient assouplies, 1,55 million de résidents de la Chine mourraient dans les trois mois suivants dans "un tsunami de cas de COVID-19", avec 75% des décès chez les personnes de plus de 60 ans. Ils ont également prédit 112,2 millions de cas symptomatiques et 2,7 millions d'admissions dans les unités de soins intensifs, soit environ 15,6 fois le nombre de lits disponibles dans ces unités. La semaine dernière, The Economist a publié une prédiction plus prudente, avec un modèle suggérant que seulement 680 000 personnes mourraient du COVID-19 si le COVID zéro était supprimé. Pourtant, même ces hypothèses optimistes reposaient sur l'hypothèse que toutes les personnes ayant besoin d'un lit en soins intensifs l'obtiendraient ("ce qui ne serait pas le cas", a souligné The Economist). Pendant la majeure partie de l'année 2022, la Chine a omis de se préparer à un monde post-COVID-zéro, croyant apparemment que cette politique continuerait à porter ses fruits. En mai, le chef adjoint de la Commission nationale de la santé, Lǐ Bīn 李斌, a déclaré que la politique COVID-zéro était "l'arme magique" de la Chine contre le virus. Tout portait à croire que Pékin avait l'intention de s'en tenir à la politique COVID-zéro sur le long terme. En mai, la Chine a annulé son projet d'accueillir la Coupe d'Asie de football en 2023, laissant entendre que cette politique serait toujours en vigueur à ce moment-là. Fin juillet, les bureaucrates de Pékin se sont demandé si le gouvernement devait passer de la politique COVID-zéro à une politique permettant au pays de vivre avec le virus, ce qui aurait rendu Xí Jìnpíng 习近平 "furieux". L'un des aspects les plus étranges de la complaisance de la Chine à l'égard de ses politiques de lutte contre la pandémie est qu'en 2022, les autorités ont largement cessé de promouvoir la vaccination. Au plus fort de la campagne de vaccination, le 27 juin et le 28 décembre 2021, respectivement 1,57 % et 0,89 % de la population chinoise s'est fait vacciner en une seule journée. Mais pendant une grande partie de l'année 2022, ce chiffre est resté bien en dessous de 0,1 %. Et fin novembre, des diplomates européens ont visité une usine censée produire des vaccins COVID-19 ; ils ont été troublés de trouver l'usine inactive, sans aucune indication que Pékin était en train d'accélérer la production. Même le 24 novembre, le Financial Times rapportait qu'un fonctionnaire anonyme proche des Centres chinois de contrôle et de prévention des maladies avait déclaré explicitement que le COVID zéro se poursuivrait : "Il n'y a aucune possibilité d'ouverture pour le moment."
    5 points
  10. Bonjour et bienvenue dans cette revue des articles que vous avez préféré sur Air & Couscous cette semaine! Au menu: L'Inde. Qui choisit. Le Rafale français de Dassault avec un achat historique de 4793 avions permis par les économies qu'ils ont faites grâce aux cryptomonnaies russes que j'ai moi-même vendues sur BFMTV pour soutenir l'Ukraine afin de financer l'envoi des exemplaires invendus du journal pour promouvoir la francophonie. Lockheed Martin. Qui porte plainte auprès. De. La commission européenne pour concurrence déloyale à son F-35 de la part de BAE qui en retour décide d'annuler son Tempest pour le remplacer par une offre de Spitire MkIX furtifs dronisés à propulsion électrique associée à une pile à combustible nucléaire pour rester 45 ans en l'air sans avoir à refaire le plein. Enfin Airbus, qui s'allie. À SpaceX. Ainsi. Qu'à COMAC. Mais également. À Embraer. Puis. À Northrop Grumman. Également. À Boeing. Mais aussi. À SAAB. Sans oublier. À Airbus. Et enfin. À HAL, pour préparer l'avion du futur qui sera propulsé par de l'huile de foie de morue écoresponsable alimentant un moteur Stirling 5 temps 19 cylindres en F 384 bits 4.5Ghz 32 gigas de RAM pour respecter les critères de la commission européenne sur la qualité de l'eau potable dans le ciel du Sahara. Je vous dis à très bientôt, prochaine revue de presse. Ça tombe. La semaine prochaine. Pour parler du Millenium Falcon 10X en compagnie d'Erik Trapper le célèbre contrebandier galactique et de son fidèle compagnon poilu Emmanuel Chivacca!
    5 points
  11. S'il n'y a plus de cheddar et de voitures au concept et l'esthétique improbables, ce sera dur. Aidons-les quand même .
    4 points
  12. Le sud du pays? Peut-être. Le nord? Ah non. Il y a toute une guerre de l'eau qui se joue et va se jouer dans les années à venir, pour obtenir l'accès aux ressources provenant des contreforts de l'Himalaya. Dans le no man's land du Ladakh les chinois ont même été jusqu'à détourner des rivières... Or l'accès à cette ressource en eau est essentiel pour l'Inde qui est en stress hydrique terminal dans certaines régions et grandes métropoles, au point qu'ils n'ont pas vraiment de solution. Or on peut vivre sans pétrole. Mais sans eau? Donc toutes les questions autour de la souveraineté au Cachemire etc sont en réalité nodales pour l'Inde, et portées exclusivement par des questions de puissance militaire, à la fois terrestre et aérienne.
    4 points
  13. Bof! Ils vont acheter plus de... simulateurs !
    4 points
  14. Comparez avec la vidéo récemment publiée de VZ s'adressant à son peuple, où il prononce les noms de certains de ceux qui sont tombés ce jour-là. Nous voyons deux chefs d'État se croiser, l'un montant, l'autre descendant clairement.
    4 points
  15. Personne n'a parlé de s'autoflageller, et je ne pense d'ailleurs pas que l'unanimisme règne à Washington. Simplement, à supposer que la ligne "négociation" l'emporte à Washington, ça sera très mal perçu en Europe de l'est, qui le vivra probablement comme une trahison. Et je serais très heureux que les USA en portent seuls le chapeau plutôt que de voir la France se prendre des balles perdues en apparaissant comme un soutien de cette politique. Mon propos, encore une fois, est que la France n'a absolument rien à gagner à adopter cette ligne publiquement. On peut à la rigueur glisser l'idée de ces garanties de sécurité* avec tact et discrètement lors de rencontres bilatérales, mais on parle ici d'une déclaration publique, totalement inaudible dans le contexte actuel et qui ne fait en rien progresser cette cause pour les raisons évoquées précédemment. Et concernant l'aide, je suis désolé mais en terme de volume, on est très loin derrière, même en proportion du PIB, pour un conflit qui est quand même un poil plus à nos portes qu'à celle des USA. Ce genre de message passerait peut être un poil mieux si on était par ailleurs plus proactif à ce niveau. Mais quand ces déclarations (car ce n'est pas la première) se surajoutent à une impression globale de tiédeur, comme si la France aidait un peu en traînant les pieds par rapport à d'autres, ça n'aide pas à faire supposer la bonne foi. Et à ce niveau on retombe sur d'autres travers de la diplomatie française sur le dossier : non seulement la France fait le minimum syndical en terme d'aide militaire, mais même ce qu'elle fait de bien, elle le vend très mal en terme de com'. On en revient au caractère inaudible et confus de notre position, où on semble donner un coup à gauche puis un coup à droite en espérant apparaître comme au milieu. Vous prenez des pays comme l'Italie ou l'Espagne, ils ne sont jamais dans l'outrance anti-russe ni dans l'escalade mais ne se lancent jamais non plus dans des manœuvres unilatérales inaudibles. Tu me diras peut être que la France a d'autres ambitions et un autre poids géopolitique que l'Italie, mais en terme d'aide militaire, on joue dans la même cour, c'est à dire pas très haut. * Et de toute façon cette idée de garanties de sécurité n'a de sens que si c'est ce que recherche la Russie. Or, je souscris totalement à l'opinion d'Olivier Schmitt selon laquelle ce n'est pas/plus ce que Poutine recherche en Ukraine, et qu'il est en plus très difficilement imaginable d'imaginer une Ukraine réellement neutre après cette guerre. Quant à l'aspect mal assuré du pouvoir russe que tu sembles vouloir deviner, je dirais simplement qu'à chaque fois qu'on l'a espéré, les faits nous ont démenti. Peut être qu'on se réveillera un matin avec une révolution de palais à Moscou, mais non seulement j'en doute mais surtout il me semble probable que le cas échéant, sa cause sera la conduire de la guerre plutôt que son existence en tant que telle. Il me semble largement plus raisonnable de postuler que le pouvoir russe est globalement uni dans la nécessité de gagner cette guerre maintenant qu'elle est là, et que la population, globalement, suis le mouvement, souvent sans enthousiasme mais sans volonté de révolte non plus.
    4 points
  16. Twitter (et les RS en général) c'est parfois le meilleur moyen de perdre foi en l'humanité.
    4 points
  17. Nouveau scandale Rafale en Inde! Dassault, déjà coupable d'avoir provoqué le malheur de son concurrent Eurofighter en 2012 puis 2016, en privant Airbus d'un contrat pour l'industrie européenne, récidive avec une vente controversée de 35947,5 Rafale entachée de corruption comme le prouve notre enquête sur les frais de machine à café payés par l'entreprise française vendeuse d'armes mortelles qui tuent torturent et violent et dont les liens avec le régime de Vichy ainsi que le passé nazi de son fondateur nous rappellent les histoires les plus à l'heure de la sombritude! En effet, nous avons découvert, grâce à une source anonyme vivant à Fort George G. Meade dans le Maryland aux États-Unis, et s'étant infiltrée fortuitement grâce à un bug de Windows 3.1 sur le cloud quantique crypté bout à bout en 8192 bits de Dassault afin de lancer l'alerte sur les ventes trop nombreuses d'avions de guerre français (des avions qui en plus sont super nuls comparés au F-35 international ou encore à l'Eurofighter Européen proposé uniquement qu'à des grandes démocraties comme l'Inde) que Dassault avait offert pas moins de 17 tasses de capuccino instantanés à ses visiteurs indiens depuis 2011, pour un total de 11,90€ de frais en boissons caféinées, ce qui correspond tout de même à la somme faramineuse de 780 589 centimes d'anciens francs français! Contactées, la DDE, la CPAM, Pole-Emploi et le musée du Louvre se sont déclarés dans l'incapacité de répondre à nos questions, prouvant une fois encore que l'omerta règne sur les ventes de Rafale à des dictatures sanguinaires comme l'Inde! Lire notre dossier complet en quart de page 42 après la quatrième de couverture.
    4 points
  18. La propagande russe ne passe plus très bien. Selon Mediascope, l'émission de la propagandiste russe Olga Skabeeva, 60 Minutes, est classée comme le 62eme programme le plus regardé en Russie, le programme Soirée avec Vladimir Solovyov a quitté le top 100 après s'être classé à la 7e place en juillet.
    3 points
  19. reposté du fil Chine. EDIT Sous la pression des chinois excédés par les confinements de la politique zéro covid, le gouvernement chinois y met fin... C'est bien pour leur santé mentale, et l'économie. Mais très risqué sur le plan sanitaire : Fin précipitée et non préparée de la politique zéro covid en Chine (sans avoir le temps de faire des rappels de vaccin). Les épidémiologistes occidentaux craignent entre 600k et 2M de morts (en gros, une énorme vague de rattrapage comme à Hong Kong). EDIT: En d'autres termes, ils risquent d'avoir le pire des deux politiques : les coûts (mentaux et économiques) de confinements ultra stricts , et les morts d'un déconfinement incontrôlé.
    3 points
  20. Je dirais que Viktor Bout est déconnecté du milieu depuis 15 ans, le monde ayant changé, pas mal de ces réseaux et connections en Europe de l'est ayant disparu ou devenu franchement anti-russe, et il a loupé les grandss heures de l'interventionnisme triomphant de son pays ect... Le mec n'est pour moi plus qu'un detenu de droit commun, il a déjà fait les deux tiers de sa peine de 25 ans (arreté en 2008 en Thaïlande)... voyons cela comme une remise de peine.... Et pas certain que d'être envoyé en Russie dans ce contexte soit un cadeau pour lui c'est un coup à finir sur le front chez wagner malgré ces 55 ans
    3 points
  21. A bien regarder , les lignes de la collerette spray rail sont travaillées en SER , on adoucit l’épine Pas sûr que le jeu en vaille la chandelle avec du composite , interface acier composite à définir compliqué ==> surcout et puis effectivement çà doit taper à cet endroit , probablement moins qu’avec une étrave en devers qui a déjà vu des panneaux de chaumard plus que secoués ( euphémisme) Cà fait quand même un belle butée brise lame , à vue d'oeil 30/40 cm
    3 points
  22. Je ne comprends pas du tout ce que vous dites sur la politique intérieure par rapport à ce sujet, et je vis ici même. Quelle est la source qui vous donne toutes ces idées ? Il n'y a qu'un seul pays, et une seule personne, qui a la capacité de mettre unilatéralement fin à la guerre d'un trait de plume quand il le souhaite. Tout le monde sait exactement de qui je parle, et pourtant, certains sont tombés dans le piège de la propagande de cette personne et pensent que c'est en fait tout le monde qui est responsable de cette guerre.
    3 points
  23. Mais il n'y a rien à proposer en l'état quand tu n'a aucun poid dans le dossier. La France ne s'est absolument pas donné les moyens (si jamais elle les avait) d'être un acteur qui compte dans cette crise. Cette crise durera tant qu'aucun des deux acteurs en guerre ne baissera les armes. Et le seul acteur tiers qui a un levier de pression tangible sur les deux protagonistes sont les USA, du côté ukrainien car ils représentent l'écrasante majorité de l'aide militaire qui leur parvient, du côté russe car c'est le seul acteur avec qui Poutine est prêt à discuter sérieusement (peut-être). Les garanties de sécurité de la France, Poutine n'en à rien à carer et ce n'est pas Macron qui infléchira la position de Biden. Partant de là, quand on a rien à gagner et tout à perdre à l'ouvrir, et bien il vaut mieux savoir se taire.
    3 points
  24. Dans le même temps les autres ont beau jeu ... Ils.ne proposent rien. Au mieux il remettent régulièrement une petite pièce dans le bastringue pour se donner bonne conscience et que ça ddure... Comme s'il y avait une vertu a faire durer indéfiniment une guerre. Du moins une vertue pour ceux qui vivent un pays en guerre.
    3 points
  25. Le plus aberrant étant qu'on en soit encore là après 9 mois de guerre. Je ne comprends pas comment Macron, qui malgré tous ses défauts est un type globalement intelligent et avec beaucoup de flair politique, peut continuer à commettre des impairs pareil en terme de communication. Ça me dépasse totalement. Car on n'est même pas sur un débat de fond (faut-il des garanties de sécurité pour la Russie) dans le cas présent, mais sur une pure question de communication : Quel est l'intérêt pour la France de médiatiser cette position à l'instant T ? Je n'en vois sincèrement aucun. Les négociations ne dépendront pas (ou très marginalement) de nous. Donc la seule chose pertinente à faire, c'est de jouer l'allié fiable, de soutenir l'Ukraine à la hauteur de nos moyens et de rassurer les pays de l'est. Même pas besoin de faire du zèle ou de jouer à "qui aura la formule la plus outrancière concernant la Russie", juste de fermer notre gu**le et de ne pas passer pour le vilain petit canard (pour ne rien y gagner de concret en plus !) au moment où le centre de gravité géopolitique de notre continent se déplace vers l'est. La seule hypothèse que je vois, c'est que Macron se fourvoi totalement sur le poids de la France sur ce dossier et imagine encore qu'une prise de position comme ça peut servir à envoyer des gages de bonne volonté à la Russie et que Poutine en sera gré. C'est passer totalement à côté du fait que Poutine a un parfait mépris pour les pays de l'UE et que la seule personne avec qui il est prêt à discuter de ce genre de sujet, c'est Joe Biden. Bref, c'est suicider la position diplomatique de la France dans l'UE pour tenter vainement de s'infiltrer dans le jeu diplomatique à trois entre les seuls acteurs qui comptent vraiment dans cette histoire : Les USA, l'Ukraine et la Russie.
    3 points
  26. Pour des raisons de politique interne à l'Inde, il serait quand même préférable que, au moins une fois, Dassault vende un lot de Rafale "nu", sans énorme transferts de compétences, ni développements exotiques. Cela permettrait, une bonne fois pour toute, de montrer le vrai prix d'un contrat Rafale, et de couper l'herbe sous le pied de tout potentiel nouveau scandale "Rafale Scam". Parce que oui, rationnellement, les armées indiennes n'auront bientôt pas d'autre choix que d'acheter plus de Rafale, surtout si ils prennent déjà un second lot ou qu'ils en équipent l'IN. Mais les politiques en Inde (comme dans la plupart des autres pays d'ailleurs) ne sont PAS là pour être rationnels, mais pour arriver au pouvoir, pour garder le pouvoir (et accessoirement pour s'en foutre plein les poches en douce, quand ils en ont l'occasion). Si, pour des raisons politiques, Modi ne peut pas tout miser sur le Rafale, ou si l'opposition arrive au pouvoir, on pourra gentiment s'assoir sur tous les rêves humides de Dassault. Et, globalement, les armées indiennes devront se faire à l'idée de leur déclassement inéluctable* par rapport à leurs principaux concurrents régionaux. Il n'y a absolument RIEN en Inde, pas même une menace d'anéantissement imminent, qui sera assez puissant pour envoyer valdinguer l'énorme inertie politique, administrative et culturelle du pays. La seule chose qu'il est possible de faire, c'est d'aller dans le sens du vent, de jouer avec leurs règles pour les exploiter quand c'est possible, et les contourner en douceur quand c'est nécessaire. *Le cas de Dassault Aviation est loin d'être unique en Inde. Nexter refuse déjà de concourir sur les appels d'offre locaux, et si Naval Group ne les a pas déjà envoyé chier, c'est uniquement parce que le contrat Scorpène leur sert de vitrine pour obtenir d'autres contrats dans la région (et comme il n'y aura pas de nouvelle vitrine en Australie...). Et ça, c'est uniquement pour la France. Mais beaucoup d'industriels dans le monde refusent désormais de participer aux appels d'offres indiens avec leurs règles absurdes. Alors oui, le MoD local contourne lentement certaines règlementations débiles pour assouplir des appels d'offre au cas par cas, et pousser les accords de gouvernement à gouvernement... Mais ça prend un temps fou, un temps que l'Inde n'a déjà plus face à une Chine en postcombustion !
    3 points
  27. 3 points
  28. Merci pour la précision, je me rends compte que je n'avais pas du tout compris là où tu voulais en venir et je te présente mes excuses . Cela étant, si ta position est de dire que la fin du conflit risque de mettre fin à une forme d'union sacrée et que des forces jusque là unies se concentreront sur leurs intérêts à nouveaux divergents, cela me paraît être une hypothèse frappée au coin du bon sens et j'y souscris sans problème. Mais j'ai du mal avec l'argumentation de la filtration des informations : Je n'ai pas été chercher bien loin, il y a justement un article dans le Wapo du jour sur les oligarques ukrainiens et je n'ai pas le sentiment qu'ils essaient de cacher la poussière sous le tapis : Idem pour la biographie sommaire du plus riche des oligarques : Ou sur l'aide apportée à Zelensky par un autre oligarque lors de sa campagne : Donc bon, la filtration de l'information sur le cas ukrainien... En revanche, le Wapo rapporte que la guerre pourrait bien permettre de limiter le pouvoir des oligarques. Déjà, parce que les destructions leur occasionnent des pertes financières (même s'ils ne seront pas à la rue, loin de là), la fortune d'Akhmetov est passée de 16 milliards de $ en 2014 à 7,6 avant l'invasion et 4,3 aujourd'hui car nombre de ses actifs sont détruits ou au mains des Russes. C'est lui qui possédait l'usine Azovstal par exemple. Mais aussi et surtout car la pression gouvernementale et l'opinion publique ne leur permettront pas de conserver leur influence. La loi anti-oligarques de Zelensky va entrer en application (loi anti-trust pour briser les monopoles, limites à l'activité politique des propriétaires de média...). Reste à voir si cela restera un voeu pieux bien entendu. Par ailleurs, on avait déjà eu un autre débat sur la partialité de la presse occidentale et j'avais essayé de collecter des éléments sur ce sujet : Tout ça pour dire que poser l'hypothèse que la fin de la guerre n'apportera aucune amélioration de la situation en Ukraine, pourquoi pas. Mais le présenter comme une certitude et comme un complot médiatique, je suis moins convaincu.
    3 points
  29. J'en avais parlé en relayant un tweet, Le Monde daté d'aujourd'hui publie une interview de Oleksii Reznikov, le ministre de la défense ukr Dans la même édition un reportage sur le front près de Bakhmout
    2 points
  30. on mélange encore une fois vos arguments. "ce qui compte, c'est le contrat" je pensais que c'était la capacité à faire la guerre qui comptait... les arguments ne collent pas. Pour ce qui est de la comparaison entre l'orange et la poire, je suis heureux que vous vous souveniez que nous en avons déjà parlé. J'ai dit et s'il vous plaît, gardez la trace parce qu'encore une fois, nous manquons le point de votre propre argument. Je serai le premier à dire que les heures de vol des F-35 devraient être plus élevées. Cependant, nous devons aussi reconnaître qu'elles sont toujours plus élevées que celles de ses contemporains. En utilisant votre argument selon lequel nous doutons que le F-35 puisse gérer des opérations à rythme élevé, sur la base de son état de préparation, nous pouvons appliquer cet état de préparation à d'autres chasseurs et les trouver encore moins capables lorsque nous utilisons la même mesure. À ce stade, l'argument change encore une fois : Le F-35 devrait être meilleur. En effet, il devrait l'être, mais nous ne parlons pas de savoir s'il devrait être meilleur ou non. Nous parlons de ses capacités actuelles et, puisque nous utilisons ces chiffres comme preuve, nous devons les comparer à celles d'autres chasseurs et arriver à la conclusion que, même s'il n'est pas prêt, le F-35 est plus prêt que la plupart des autres chasseurs. Cette argumentation tourne souvent en rond : Le F-35 n'est pas prêt Le F-35 est plus prêt que d'autres chasseurs Le F-35 devrait être encore plus prêt que cela, donc le F-35 n'est pas prêt. J'ai beaucoup de mal à croire que quelqu'un d'aussi intelligent que vous, avec votre formation et des années de suivi du F-35, ignore ces choses - surtout que, comme vous l'avez souligné, nous en avons déjà parlé au moins une fois. Nous pouvons même regarder, par exemple, la répartition publiée escadron par escadron sur ce même forum et constater une disparité entre les escadrons de combat et les escadrons d'entraînement. Les escadrons de combat montrent beaucoup plus de préparation pour des raisons évidentes. Le problème est que vos arguments changent. Le F-35 est-il prêt pour la guerre ? La réponse a déjà été fournie par des déploiements de combat en situation réelle. Le F-35 est en fait très bon à la guerre, ce n'est plus vraiment au cœur du problème et ne l'est plus depuis longtemps. toutes les questions se posent dans de nombreux autres domaines et sont bien plus complexes. Vous venez de donner la raison tout en prétendant qu'ils n'ont pas de raison. Comme prévu, vous avez déplacé les poteaux de but. Voici votre argument tel que vous nous le présentez ouvertement : Que les heures de vol sont directement liées à la capacité du F-35 à faire la guerre. J'ai fait remarquer que le F-35 a été déployé, qu'il a participé à des combats et qu'il a maintenu un rythme opérationnel élevé. indépendamment des problèmes d'heures de vol ailleurs et des blagues sur les simulateurs. La base entière de votre argument est défectueuse, à moins que le suivi des heures de vol des F-35 ne soit une sorte de passe-temps en soi. ce qui est bien. les passe-temps sont amusants. mais le problème est que les heures de vol et la disponibilité déclarée ne semblent pas être liées autant que vous le souhaitez lorsque l'on parle de guerre réelle. Et la guerre réelle est, comme vous le dites, la préoccupation principale (avant que vous n'insériez d'autres préoccupations pour mélanger les choses). Toutes les discussions sur les heures de vol se résument à la question de savoir si le F-35 peut aller en guerre. Le F-35 peut aller à la guerre et l'a fait. Lorsque je le fais remarquer, vous changez alors de position et dites "les déploiements ne sont pas des guerres". 1. C'est la guerre, quand il s'agit d'un déploiement de combat. Le combat est une guerre. J'espère que ce n'est pas un problème de traduction. 2. le F-35, lorsqu'il a été déployé et mis en œuvre dans le cadre d'un combat, a été en mesure de répondre aux attentes fixées dans le cadre d'opérations à cadence élevée, souvent mieux que ce qu'il remplace. 3. lorsque je fais remarquer que le F-35 a été utilisé dans des guerres réelles et qu'il a fait ses preuves, vous passez à un scénario hypothétique pour l'Ukraine. Des MiG et des Flankers vieux de plusieurs décennies volent en Ukraine. Les armes américaines en général, je le souligne, se portent également très bien en Ukraine. "vous me permettez d'en douter" vous continuez à prouver que vous vous êtes fait une opinion il y a longtemps, et que toute preuve du contraire est soit rejetée, soit tournée en dérision. vous avez le droit de douter autant que vous voulez, mais vous n'avez pas le droit de vous substituer à la réalité. Beaucoup doutaient que le F-35 gagnerait en Suisse. les doutes personnels n'affectent pas la réalité, et franchement, comme je l'ai dit, vous êtes une personne intelligente, mais vous êtes aussi très partial. c'est la seule explication pour qu'une personne intelligente et logique travaille à tirer des conclusions aussi erronées alors que les preuves évidentes sont facilement disponibles et qu'elles vous sont même données à la cuillère. même lorsqu'on vous montre des preuves démontrables que le F-35 peut être et a déjà été performant au combat, votre parti pris ne vous permet pas de reconnaître de telles choses. Encore une fois, soyons directs. Il est important de noter que vous passez des commandes, aux heures, aux contrats et que vous évitez le chemin évident et plus direct. Lorsque je regarde les commandes de F-35, je regarde les commandes de F-35. Quand je regarde les heures de vol, je regarde les heures de vol. Quand je regarde les déploiements de combat, je regarde les déploiements de combat. Nous pouvons également utiliser d'autres preuves, j'ai énuméré autant de preuves avec l'Australie. Mais encore une fois, vous utilisez des ouï-dire, des conjectures et des preuves sélectives pour peindre une image fausse sur une conclusion qui a déjà été tirée il y a des années. C'est très simple. Tellement simple en fait que le désir de "mélanger et assortir" selon les besoins est une tentative évidente de subterfuge. Il y a beaucoup de questions sur le F-35, des questions très importantes. mais le test de combat a été passé. vos opinions sur l'ukraine sont sans intérêt. quand j'ai prouvé que le F-35 était utilisé avec succès dans des combats réels, vous en avez fait une hypothèse (la guerre avec l'ukraine), puis vous avez déclaré que le F-35 n'était pas à la hauteur. c'est tellement évident que c'en est comique. vous avez besoin d'un nouvel argument. c'est la même chose que je dirais à un étudiant en 1ère année de droit qui se dirige vers une impasse. Vous êtes maintenant dans la position délicate de dire que le combat ne prouve pas la capacité de combat, mais que les heures de vol prouvent la capacité de combat. Cela n'a aucun sens et c'est typique des statisticiens qui concluent que la charrette doit pousser le cheval puisque chaque fois que la charrette bouge, le cheval bouge aussi.
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  31. L'affaire n'a pas besoin de confirmation, car elle est déjà confirmée, et ce ne sera pas seulement pour les Émirats, mais aussi pour l'Égypte, et nous y travaillons, car les munitions Tariq ont été fusionnées sur les Mirage 2000 et F16, et bientôt le Rafale
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  32. De toutes facons, d'apres Trappier, le UK ne fait plus partie des pays capable de créer / mener un avion de combat seul...
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  33. Si tu en es arrivé à demander à ton armée de faire le pet aux frontières (quelles frontière d'ailleurs ?) ou de faire le café c'est que tu es bien dans le caca... En parallèle de leur grandes annonces sur leur armée ça fait pas très sérieux
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  34. Personnellement ce qui me fait tiquer c'est qu'ils pensent pouvoir zapper complètement la phase démonstrateur. Alors oui la simulation ça permet de gagner du temps et de réduire les coûts liés aux essais et au prototypage. Mais il y a toujours un moment où il faut valider les résultats obtenus par calcul dans le monde réel (en particulier dans un secteur complexe comme l'aéronautique). A mes yeux c'est ça, plus que tout autre chose, qui montre le manque de crédibilité du programme. (C'est sûr que sans proto ça va coûter moins cher et aller plus vite sur le court terme, mais l'avion final ne risque pas de décoller de si tôt sans une longue et coûteuse phase de déverminage).
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  35. Si vous n'avez rien de mieux à faire ce samedi, vous pouvez toujours venir en Valais pour https://www.lematin.ch/story/valais-voici-le-premier-championnat-du-monde-de-vin-chaud-730004369638 (en plus c'est organisé par les deux Saint Gingolph)
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  36. C'est officiel, la Croatie achète Mistral3 - 54 millions d'euros. https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjJzLayn-z7AhVlhv0HHTRHDqUQFnoECAEQAQ&url=https%3A%2F%2Fvlada.gov.hr%2FUserDocsImages%2F%2F2016%2FSjednice%2F2022%2FProsinac%2F174%20sjednica%20Vrh%2F%2F174%20-%2018%20b.docx&usg=AOvVaw2GBegPftS65STVrlPI26Ia
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  37. En tous cas les deux représentent bien leur pays respectif : Un trafiquant d'armes et une toxico
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  38. L'article initial vient du bulgarian qui a pourtant très souvent des articles élogieux sur le F-35 : https://bulgarianmilitary.com/2022/12/06/raafs-f-35-is-flawed-not-meeting-australias-defense-needs/ Bien sûr que ces chiffres ont un sens dans le cadre donné par LM bien sûr. Ce qui n'aurait pas de sens c'est de comparer des données de nature différentes. Par exemple des chiffres du CBO avec des chiffres du GAO ou des chiffres du DoD. Ils ont chacun des méthodes différentes de calcul. Donc encore une fois les chiffres de LM sont homogènes et ont donc un sens si on les compare entre eux. Là on sait que la mesure de ces chiffres est la même depuis plusieurs années. Il y a des appareils hors escadron ? ET alors ? C'est comme çà que cette mesure est faite depuis des années. Ce qui est parfaitement possible par contre c'est de voir les évolutions d'un mois sur l'autre. Par exemple pourquoi au mois de juillet 2018 310 F-35 ont produit 5000 heures comparé avec le même mois de juillet 2022 820 f-35 ont produit 10000 heures. Si tout allait bien avec une simple règle de trois on devrait trouver 13000 heures. On ne les trouve pas. ET comme les australiens on trouve qu'il manque plus de 20% d'heures C'est le réchauffement climatique ? Le Covid ? J'en sais rien. Je remarque juste que en 4 ans il n'y a pas eu une progression linéaire du nombre d'heures de vol pour un avion dont aucun n'a encore atteint les 2000 heures de vol donc un avion encore très jeune. Tu as probablement de meilleures info que moi et tu m'indiques que certain avion ne sont pas utilisé ... Certe ... Mais quand on a dis çà on n'a pas dit grand chose. Manque de pilotes possible, disponibilité globale ? Ce sont des question qui viennent ensuite. Mais surtout ce qui pose question en temps de guerre c'est est-ce que cet avion sera vraiment capable de faire une guerre ? Les australiens semblent se poser la question quand ils disent qu'ils leur manque 20% d'heure de vol sur leur contrat opérationnel. Il y a un mois ce sont les coréens qui ont posé la même question.
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  39. The Eurasian Times est un gigantesque torchon tenu par des intérêts bizarres, donc que l'article soit superficiel ou pas, c'est même pas vraiment le sujet. Oui à la rigueur ça peut nous faire rigoler, mais enfin, quand il critiquaient le Rafale avec des arguments parfaitement fallacieux, c'était une autre histoire.
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  40. Les prisons Américaines sont bien dotés en hackers Russes et autres prisonniers Russes de valeurs, comme en a pu témoigner Pierrucci après son passage honteux en geôle US. Je rejoins Ciders: on échange une starlette sans importance stratégique ou politique contre un trafiquant d'armes hors jeu depuis 15 ans, qui n'a plus ni réseau ni appui. Un choix qui satisfait les besoins politiques des deux cotés et qui reflète les agendas du moment: société des minorités contre sociétés des militarismes.
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  41. Et moi je suis très satisfait de mon épouse et c'est pas pour autant que je vais en commander une seconde...
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  42. La plupart regrettent maintenant le Brexit, mais le Brexiternity continue encore et encore https://www.thearticle.com/most-now-regret-brexit-but-brexiternity-goes-on-and-on par DENIS MACSHANE| @DENISMACSHANE| @DENISMACSHANE Brexiternité J’ai utilisé le mot « Brexit » pour la première fois il y a dix ans, en 2012, et plus récemment inventé « Brexiternity » – le titre de mon dernier livre sur le sujet en 2019. Maintenant, il semble que le nouveau mot à la mode soit « Bregret ». Il est devenu impossible de trouver quelqu’un écrivant, du moins dans les journaux chics, qui ne rapporte pas les regrettés du Brexit. Les sondages d’opinion se sont fortement éloignés de l’approbation du Brexit. Il y a une majorité stable et inébranlable dans tous les sondages d’opinion d’environ 53-47 que le vote de 2016 était une erreur. Il est facile et peu polémique de souligner les contre-vérités dans le camp anti-européen, notamment la promesse de Boris Johnson dans le Daily Telegraph du 27 juin 2016 : « Les Britanniques pourront toujours aller travailler dans l’UE ; vivre; voyager; étudier; d’acheter des maisons et de s’installer. Le libre-échange et l’accès au marché unique se poursuivront. » Combien de fois sommes-nous tombés dans le piège ? par THE PENNY HOARDER Soyons gentils et supposons que Johnson croyait ce qu’il disait au moment où il l’a dit. Comme d’autres évangélistes pour une rupture avec l’Europe, il a peut-être vraiment cru que le Brexit conduirait à une nouvelle Grande-Bretagne renaissante, commerçant de manière rentable avec le monde, étant considéré à la tête du projet de nouvelle anglosphère, avec une immigration beaucoup plus faible. La Grande-Bretagne, pensaient-ils, deviendrait une société plus homogène, car nous n’aurions plus à obéir aux règles des fonctionnaires de Bruxelles. Mais maintenant, dans la septième année du Brexit, peut-être que seul Jacob Rees-Mogg croit encore à ce fantasme. Dans la meilleure tradition de la légende allemande du coup de poignard dans le dos (Dolchstosslegende), les isolationnistes ardents dénoncent le malheureux et pauvre (en fait sensationnellement riche) Rishi Sunak et tous ceux qui vivent sous le soleil anglais pour leur échec lâche à faire fonctionner le Brexit. Ils auraient dû tenir tête et dénoncer l’UE avec plus de férocité, forçant Bruxelles à se plier à la volonté de l’Angleterre. Mais le public n’achète plus cela. « Je pense que la vérité est que le Brexit est maintenant probablement moins populaire qu’il ne l’a jamais été depuis juin 2016 », a déclaré notre gourou suprême des sondages, le professeur Sir John Curtice. « À l’heure actuelle, il semble que le référendum de 2016 va être aussi infructueux que celui de 1975 pour s’avérer être un règlement permanent de ce débat... En tant que pays, nous sommes divisés sur ce sujet et il semble que nous allons continuer à l’être dans un avenir prévisible. » Pourtant, comme Sir Keir Starmer l’a clairement indiqué sur Radio 4 ce matin, le Parti travailliste est bien déterminé à ne pas réconforter les hôpitaux, qui ont perdu 4 000 médecins européens depuis 2016 ; aux agriculteurs qui ne trouvent pas de travailleurs pour extraire les poireaux des champs gelés et préparer, emballer et expédier les aliments; toutes les entreprises de livraison; La chaîne de mode Next de Lord Wolfson, qui ne trouve pas d’employés appropriés; les familles de travailleurs qui ont besoin d’aide pour s’occuper des bébés et des tout-petits; et de nombreuses autres entreprises et citoyens qui sont les perdants de la rupture de 2016 avec l’Union européenne. Lorsqu’elle est devenue Premier ministre, Theresa May a déclaré : « Nous pouvons faire en sorte que le Brexit fonctionne pour la Grande-Bretagne. » Sir Keir ne se lasse jamais de répéter l’incantation de Mme May. Peut-on faire fonctionner un négatif? L’apaisement ou l’isolationnisme auraient-ils pu fonctionner ? Les travaillistes estiment, probablement à juste titre, que même remettre en question le Brexit, c’est ouvrir les vannes des gros titres de l’actualité sur la liberté de circulation, ou comme certains rédacteurs en chef des tabloïds l’appellent, « l’immigration de masse hors de contrôle ». Un sondage BRG pour le journal The I la semaine dernière a montré qu’un fossé 41-24 sur le Brexit nuisait au commerce non pas avec l’Europe mais avec d’autres pays. Cela a été confirmé par l’ancien secrétaire du DEFRA, George Eustice, qui a dénoncé l’accord commercial avec l’Australie, qui a été adopté à la hâte par l’inexpérimentée Liz Truss. L’accord ouvrira la voie au bœuf et à l’agneau modifiés par les hormones, détruisant les ventes des fermes britanniques. Le fossé était plus grand (52-15) sur la perte des échanges avec l’Europe et 52-14 sur la hausse du coût de la vie que les personnes interrogées estimaient avoir été aggravée par la rupture des liens avec l’Europe. Il y avait une division 42-20 sur le tort que le Brexit a causé à la position de la Grande-Bretagne dans le monde, et une division 45-13 sur le mal que le Brexit avait causé à la politique en Irlande du Nord. La CBI avertit que le PIB britannique diminuera de 0,4% en 2023, abaissant sa prévision précédente de croissance de 1%, avec des investissements des entreprises inférieurs de 9% aux niveaux d’avant la pandémie d’ici la fin de 2024. L’un des principaux moteurs des investissements étrangers jusqu’au Brexit était le commerce de l’UE, depuis la création par Margaret Thatcher du marché unique européen qui a incité les constructeurs automobiles japonais à s’installer au Royaume-Uni et a transformé la City de Londres en un centre financier mondial. Aujourd’hui, la capitalisation de la Bourse de Paris est supérieure à celle de la Bourse de Londres et plus d’entreprises japonaises s’ouvrent en Allemagne qu’en Grande-Bretagne. Certains commentateurs pro-UE, comme le professeur Timothy Garton Ash, affirment que « la réalité a rattrapé les Brexitistes ... la croyance résiduelle dans le Brexit parmi ceux qui ont voté pour, qui a résisté pendant de nombreuses années, semble s’être brisée. Les sondages semblent le soutenir, mais ils importent peu. Tous les politiciens, du moins en Angleterre – conservateurs, travaillistes ou même libéraux-démocrates – disent que le Brexit ne peut pas être remis en question, modifié, contesté. Tant que durera ce consensus, l’avenir des relations de la Grande-Bretagne avec l’UE sera peu différent de celui d’aujourd’hui. Une fois de plus, les pro-européens laissent peut-être les souhaits devenir les pères de leurs pensées. La Brexiternité continue encore et encore. «Je ne peux pas penser à autre chose qu'à l'argent»: ces Français qui songent à quitter Londres Brexit, conclut Clémence Fourton. Ils ont perdu en attractivité.» https://www.slate.fr/story/237320/londres-inflation-crise-economique-retour-france-expatries-logement-transports-alimentaire-brexit Donia Ismail — Édité par Natacha Zimmermann — 8 décembre 2022 à 7h30 Inflation monstre, augmentation des loyers, instabilité politique... Pour beaucoup, il est devenu intenable de rester vivre dans la capitale britannique. Reste une solution: rentrer en France. «Aujourd'hui, la vie à Londres est sombre, froide et compliquée», souffle Emma, une étudiante de 24 ans. | Dominika Gregušová via Pexels Temps de lecture: 8 min Outre-Manche, les nouvelles sont inquiétantes. Comme le reste du continent, le Royaume-Uni est enlisé dans une crise économique importante. Mi-novembre, le couperet est tombé: l'inflation a dépassé les 11,1%, son plus haut taux depuis 1981. Mais les mauvaises nouvelles ne s'arrêtent pas là. Le prix du gaz s'est envolé de près de 130% au cours de l'année écoulée, quand celui de l'électricité a augmenté de 66%, selon le bureau britannique des statistiques. Les prix des aliments ont quant à eux gonflé de 14,6% en un an et les transports de 10,9%. Pour couronner le tout, la Banque d'Angleterre a averti, en novembre, que le pays pourrait faire face à la plus longue récession depuis les années 1920, prévoyant un retour à la normale en 2024. Si le monde entier subit en ce moment une crise économique, la situation est donc particulièrement tendue dans le pays, en particulier à Londres, quatrième ville la plus chère au monde, après Hong Kong, New York et Genève, selon le cabinet ECA International. «Sauf miracle, je vais rentrer à Paris» «Ça a vraiment empiré ces derniers mois, tout a augmenté en un temps record», constate d'ailleurs Sarah, une Nantaise de 28 ans qui s'est installée à Londres en 2019. À l'époque, elle avait quitté Paris et un CDI, parce qu'elle «commençait à saturer de la France». Arrivée en Angleterre, elle a intégré une école de mode réputée de la capitale britannique, puis a rejoint une agence de pub dans le domaine du luxe. «Londres a toujours été une ville chère, mais au début ça allait. C'était compliqué, c'était rude, mais on gérait», se souvient-elle. Aujourd'hui, à la télévision, dans les journaux, sur les réseaux sociaux, partout, on parle de la «cost of living crisis», la «crise de la vie chère», qui étouffe surtout les classes les plus pauvres. «C'est un stress de tous les jours. Sauf miracle, je vais rentrer à Paris.» Sarah n'est pas la seule dans cette situation. Dans cette ville qui héberge quelque 300.000 expatriés français, certains hésitent à traverser la Manche pour revenir dans l'Hexagone. C'est le cas d'Emma, 24 ans. «Ils nous saignent de partout!», s'exclame-t-elle. L'étudiante en sciences politiques du Moyen-Orient, qui a emménagé dans la capitale anglaise en septembre dernier, semble totalement désabusée. «Le rêve de vivre à Londres a tourné au cauchemar», souffle-t-elle. La Parisienne connaît très bien la capitale britannique. En 2017, son baccalauréat en poche, elle y a emménagé une première fois pour suivre des études de mode. «J'ai l'impression que ce n'est plus la même ville, la même vie. Le Brexit venait d'être voté, mais sur le moment personne ne savait comme ça allait être retranscrit, se remémore-t-elle. La vie était plus chère qu'à Paris, mais c'était pré-inflation. En y repensant aujourd'hui, je me dis qu'on était plutôt bien.» En colocation, Emma payait 500 livres (environ 568 euros en 2017) pour une chambre à Bethnal Green, «un quartier très recherché dans le nord-est» de Londres. «Ce qui n'est vraiment pas très cher», insiste-t-elle. Pour ses courses, son budget était de 30 livres par mois, 50 livres «si [elle] faisai[t] quelques folies». «Une fois le loyer et mes factures payés, je vivais avec 100 livres par mois. J'étais ric-rac, je ne faisais pas trop la fête, je me limitais parfois, mais c'était faisable.» Le Brexit, un facteur aggravant Cinq ans après, les loyers ont explosé et les coûts alimentaires ont doublé voire triplé. «Les courses, c'est devenu l'enfer. J'en ai pour minimum 25 livres pour cinq jours de bouffe, avec des produits de mauvaise qualité. Je me retrouve à m'affamer pour ne pas exploser mon budget.» Vivre en colocation, sauter des repas, évitez d'allumer le chauffage: tous les moyens sont bons pour garder la tête hors de l'eau. «Je reste à l'école jusqu'à 20h pour payer mon ticket de métro en heures creuses, et donc moins cher, indique-t-elle. Mais j'en ai quand même pour minimum 10 euros chaque jour.» «Aujourd'hui, la vie à Londres est sombre, froide et compliquée. Cette ville ne me permet pas de penser à autre chose que l'argent. C'est invivable.» «Les propriétaires reçoivent tellement de demandes que c'est à celui qui paiera le plus.» Sarah, 28 ans, installée à Londres depuis 2019 L'inflation record qui frappe de plein fouet l'île a augmenté en deux temps. La première phase a commencé à la fin des confinements, début 2021. «L'activité reprend, la demande est en nette hausse, mais l'offre ne suit pas, explique Clémence Fourton, maîtresse de conférences en études anglophones à Sciences Po Lille. Là-dessus, le Brexit joue un rôle décisif. Les difficultés d'approvisionnement et d'embauches, notamment de saisonniers, ont créé des pénuries alimentaires et donc une hausse des prix.» Puis, en février dernier, la Russie a envahi l'Ukraine et le conflit s'est enlisé. L'inflation a alors cru de plus belle, cette fois-ci à cause de la hausse du prix des matières premières, comme les céréales ou les hydrocarbures. Ici aussi, le Brexit a constitué «un facteur aggravant». «Les prix ont augmenté partout, on le voit en France par exemple. Cependant au Royaume-Uni, c'est un niveau supérieur, affirme l'autrice de l'ouvrage Le Royaume-Uni, un pays en crises?. La sortie de l'Union européenne n'aide pas à combattre cette situation, car le pays a moins de poids dans les négociations internationales. On a vu les Européens négocier ensemble, mettre en place des mécanismes de solidarité pour faire face à cette crise. Le Royaume-Uni n'est pas en mesure de faire ça.» Trois Premiers ministres en un an Le tout s'accompagne d'une dévaluation historique de la livre sterling. Le 26 septembre 2022, la devise est tombée à son plus bas niveau face au dollar, soit juste en dessous de 1,04 livre pour 1 dollar. Face à ces mauvaises nouvelles, le gouvernement britannique refuse toutefois de désigner le Brexit comme l'origine de tous ces maux. «Il l'impute à des facteurs qui ne sont pas de son ressort, notamment le conflit en Ukraine. C'est vrai que cela joue, mais ce n'est pas la seule raison», précise la maîtresse de conférences. À la récession historique, se mêlent deux autres crises: celle du logement et celle qui touche les institutions politiques. L'absence d'encadrement des loyers, le manque de logements et l'envol des factures de gaz et d'électricité ont provoqué une augmentation sans précédent des loyers. Si bien que trouver un appartement à prix abordable à Londres est devenu presque impossible. «Les propriétaires reçoivent tellement de demandes que c'est à celui qui paiera le plus», déplore Sarah. Sur le volet de la crise politique, les Britanniques ont enchaîné cinq Premiers ministres depuis 2016, dont trois rien qu'en 2022 (Boris Johnson, Liz Truss et désormais Rishi Sunak). Cette instabilité a eu des effets sur la situation économique du pays et les fluctuations de la livre sterling. Le passage éclair de Liz Truss à la tête du gouvernement a ainsi fait très mauvaise impression. «L'épisode Truss, qui reste le mandat le plus court de l'histoire britannique, a largement aggravé la crise, car elle n'a pas su mettre en œuvre des politiques pour alléger les dépenses des contribuables», analyse Clémence Fourton. «Minimiser les coûts» Coincés dans cette pénible situation, les Londoniens sont donc contraints de recourir au système D pour éviter les grosses dépenses. Sarah a notamment dû changer ses habitudes pour «minimiser les coûts»: le dimanche soir, elle prend par exemple quelques heures pour préparer ses plats pour la semaine suivante. Cette méthode porte un nom: le batch cooking. «Ça me permet de ne pas manger dehors par flemme de cuisiner ou d'acheter des aliments en pleine semaine», explique-t-elle. Depuis peu, elle s'est aussi mise aux courses en ligne pour se «contrôler au maximum et ne pas faire de folies». Pour les produits alimentaires, la Nantaise prévoit un budget de 80 livres (92 euros) par mois. «Avant, je ne pensais pas à ça, je n'avais pas de stratagème. J'allais juste au supermarché et j'achetais.» Rasha, 28 ans, a également dû imaginer des stratagèmes pour éviter l'hémorragie financière. «On essaie de gratter là où on peut», sourit celle qui est arrivée au Royaume-Uni en 2014. Il y a d'abord le choix du quartier dans lequel on vit. Pour cette journaliste freelance, c'est le sud de Londres, et plus précisément Streatham, près de Brixton, un quartier plutôt abordable. «Je voulais absolument un Lidl près de chez moi pour éviter de dépenser tout mon argent dans mes courses» , précise-t-elle. À LIRE AUSSI La Hongrie, le pays où la vie devient vraiment plus chère Depuis peu, elle s'impose aussi un budget par semaine, à respecter à la lettre. C'est simple: sa carte bloque tout paiement s'il est dépassé: «C'est facile d'oublier à quel point on dépense. C'était le seul moyen de me cadrer.» Et puis, il y a le bus, la meilleure solution pour se déplacer à bas prix. «Les trajets sont à rallonge, c'est sûr, mais ce n'est que 1,65 livre l'aller, comparé au métro où tu peux monter facilement jusqu'à 6 livres.» Les trois Françaises établissent le même constat: en dehors du loyer, c'est le transport qui est le plus coûteux. «C'est vraiment un coût à prendre en considération. Je ne sors vraiment que si j'en ai vraiment besoin, car il faut quand même une vie sociale pour garder le cap. Je favorise clairement le bus, explique Rasha. Uber? Ce n'est même pas une option envisageable.» La jeune femme s'interroge: «Ça a toujours été un sacrifice de vivre à Londres. Ça l'est encore plus aujourd'hui. L'instabilité et la précarité, je les ressens d'autant plus. Alors, on se serre la ceinture, on fait plus de concessions. Mais est-ce une vie de se priver autant?» Peser le pour et le contre Une solution demeure: rentrer en France. «Je pensais rester à Londres après mes études, m'y installer, confie Emma. À présent, c'est clair et net: je préfère galérer à Paris, plutôt que de vivre à Londres où chaque sortie me coûte minimum 30 livres. C'est une désillusion. Je n'ai pas apprécié une seconde depuis mon arrivée.» Pourtant, la situation en France n'est pas optimale. Selon l'Insee, en novembre 2022, les prix à la consommation ont augmenté de 6,2% par rapport au même mois de l'année 2021, et les prix des produits frais se sont envolés de 12,5%. Les effets de la guerre en Ukraine se font aussi ressentir en Hexagone. «Certes la vie en France s'est détériorée, mais ça ne sera jamais pire qu'en Angleterre», maintient Sarah. Pour Rasha, la situation est plus compliquée. «J'essaie de peser le pour et le contre. Il y a de bons côtés à la vie à Londres: l'ouverture culturelle, les opportunités professionnelles dans mon secteur, énumère la journaliste. Et puis, il y a toute la question raciale en France à prendre en compte.» Rasha est franco-algérienne. Elle explique que les polémiques à répétitions et le racisme quotidien l'empêchent de passer le pas. «Toutes les mini agressions que je peux rencontrer en France m'affectent beaucoup plus qu'en Angleterre car je suis française.» Avant d'ajouter: «Il faut que je réévalue mes priorités.» S'il est encore trop tôt pour quantifier le retour des expatriés français de Londres, une chose est sûre: «Les atouts qui ont fait l'attraction du Royaume-Uni ont été sacrément mis à l'épreuve ces dernières années, notamment avec le
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  43. Il a probablement été nommé pour sa ressemblance avec un autre maître espion : Vulin L'autre
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  44. Comme j'ai rien à faire je regarde l'actualité du Rafale en Indonésie, en indonésien (langue que je ne parle pas, merci google traduction). J'adore le récit qu'ils se forment dans cette vidéo (et ailleurs dans le pays si j'ai bien compris, ça a l'air empreint d'une touche culturelle liée à la malédiction que je ne saisis pas). Pour le résumer : Le Rafale est un avion maudit parce qu'il ne se vendait pas. Certes il a connu des ventes par la suite mais ça compte pas pour briser la malédiction parce que ces pays acheteurs étaient d'anciens clients de la France. Ce n'est pas le cas de l'Indonésie qui elle va pouvoir lever la malédiction. Merci aux Indonésiens de sauver le saint Rafale !
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