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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 19/08/2024 dans toutes les zones

  1. Il ne s'agit pas d'une décision, mais d'un bras de fer et d'une lutte de pouvoir au sein de l'Ampel, dont l'issue n'est pas encore certaine. Le ministre des Finances (FDP) déteste les nouvelles dettes et les augmentations d'impôts. Il ne verrait pas d'inconvénient majeur à ce que l'on envoie d'énormes quantités d'argent à l'Ukraine si on le prélevait sur le budget social. Les Verts sont favorables à une aide importante à l'Ukraine, ils n'ont pas peur de s'endetter. Ils estiment que seule une Ukraine bien armée a un poids diplomatique. Le SPD est également favorable à l'aide à l'Ukraine, même si c'est moins que les Verts. Leur base a un désir diffus de paix sans armes, mais ne voit pas comment on pourrait y parvenir. Ils (SPD) ne veulent en aucun cas que l'on touche au budget social. Ils n'ont pas non plus de problème avec de nouvelles dettes, mais Scholz doit offrir au FPD un terrain sur lequel celui-ci triomphe afin qu'il puisse le maintenir dans la coalition. --------- @herciv Le porte-parole du ministère de la Défense a commenté le déploiement des Marder en Russie en disant que l'Ukraine pouvait utiliser les armes allemandes conformément au droit international. Il précise qu'après le transfert, il s'agirait d'armes ukrainiennes. Le porte-parole du gouvernement n'a pas voulu en dire plus, c'est sans doute la politique du don't ask/don't tell. On ne veut pas l'autoriser explicitement, mais on ne veut pas non plus l'interdire. En tant qu'enseignant, j'ai l'expérience de cette pratique. https://augengeradeaus.net/2024/08/dokumentation-keine-auflagen-fuer-ukrainischen-einsatz-von-waffen-aus-deutschland/comment-page-1/#comments
    11 points
  2. Oh. Les méchants Ukrainiens qui refusent la paix ! Honteux !
    5 points
  3. Amusant ce manque d'écho au sein des médias français. https://www.ft.com/content/35913185-0bb7-4a5c-84ee-756623743d37 Le gouvernement allemand a été attaqué par des politiciens de tous bords politiques après qu'il a été révélé que le ministre des Finances Christian Lindner a écrit à ses collègues pour opposer son veto à une nouvelle aide militaire à l'Ukraine. Dans une lettre envoyée au ministère de la Défense et au ministère des Affaires étrangères le 5 août, Lindner a déclaré que de nouvelles demandes d'aide militaire seraient rejetées par son ministère à moins que des fonds supplémentaires ne soient trouvés - pointant du doigt les avoirs russes gelés en Europe comme une source potentielle. Les programmes d'aide existants, qui ont déjà été financés, resteraient en place, a-t-il déclaré. Le contenu de la lettre a été rapporté pour la première fois par le journal Frankfurter Allgemeine dimanche, qui a déclaré que le chancelier Olaf Scholz avait demandé à son ministre des Finances de donner cette instruction. Le gouvernement de coalition divisé de l'Allemagne se dispute depuis des mois sur son budget, Lindner, le chef des Démocrates libres, conservateurs sur le plan fiscal, insistant sur le respect de règles strictes en matière d'emprunt. L'Allemagne est le plus grand donateur militaire de l'Ukraine après les États-Unis. Cette année, elle fournira environ 7,5 milliards d'euros d'aide militaire à Kiev. Les pressions budgétaires signifient que ce chiffre est déjà sur le point de baisser : le projet de plan de dépenses du gouvernement pour 2025 prévoit 4 milliards d'euros. Le gouvernement allemand a déclaré lundi que les affirmations selon lesquelles l'aide serait immédiatement réduite étaient inexactes et que les discussions sur le financement étaient toujours en cours. Scholz est de plus en plus sous pression pour apaiser les pacifistes de son propre parti social-démocrate (SPD), qui critiquent une plus grande implication allemande en Ukraine. Le SPD devrait perdre du terrain lors des élections régionales du mois prochain au profit de l'Alliance Sahra Wagenknecht, un parti de gauche rebelle aux opinions fortement pro-russes et populaire auprès des électeurs à faibles revenus. Les actions des sociétés de défense allemandes ont chuté à l'annonce de la lettre de Linder, avec Rheinmetall, le plus grand fabricant d'armes du pays, en baisse de plus de 5 % à un moment donné dans la matinée, et Hensoldt, fabricant de radars pour le système de défense aérienne Iris-T, en baisse de 7,6 %. Le président de la commission des relations extérieures du Bundestag, Michael Roth, un social-démocrate, a déclaré que cette décision était un « signal fatal ». « L'armée ukrainienne est de retour à l'offensive pour la première fois depuis des mois. Le pays a désormais besoin du soutien total de son allié militaire le plus important en Europe : l'Allemagne », a déclaré Roth lundi. « Le débat sur le financement futur de l’aide militaire ressemble plutôt à un retrait déguisé de l’Allemagne de ses responsabilités. Nous ne pouvons pas faire dépendre notre sécurité de restrictions budgétaires. » Le président du groupe parlementaire Allemagne-Ukraine, le député vert Robin Wagener, a déclaré : « On a l’impression qu’il s’agit de sacrifier la paix et la liberté, tout en restant sans dette. » Des responsables politiques de premier plan du parti d’opposition chrétien-démocrate allemand ont également critiqué cette décision. Roderich Kiesewetter, ancien colonel et membre actuel de la commission des affaires étrangères du Parlement, a déclaré que les restrictions « signifient de facto que l’Ukraine sera abandonnée ». « Ce n’est pas ainsi qu’agit une nation autoproclamée leader de l’Europe », a-t-il déclaré au Tagesspiegel.
    4 points
  4. On va déjà envisager l'après F4.1/2 et pour le reste on verra parce que là on entre dans l'industrial fiction ...
    4 points
  5. La grosse différence entre le Rafale et le Typhie c'est la localisation du train principal , dans la voilure pour le Typhoon dans la fuselage pour le Rafale. La longueur des jambes de train est à peu près la même sur les deux avions mais la garde au sol de la voilure et la cinématique des atterrisseurs traduisent de fortes différences de philosophie et effectivement cela impacte très directement la taille et le volume des charges sous voilure mais aussi sous fuselage. Se souvenir que le Rafale peut emporter 3 bidons de 2000 l. plus deux charges lourdes sous voilure plus 4 missiles et une nacelle de désignation alors que sa masse à vide est < de 1 t. à celle du Typhoon mais que sa masse maxi au décollage est > d'environ 2/3 t.
    3 points
  6. AN-22 Russe ... en EPAD https://www.jetphotos.com/photo/11429580 "The final landing of the mighty An-22 "Antei" on the dirt runway of Aramil Airport (Uktus) in the Sverdlovsk region. The braking distance was about 700 meters. Soon, the aircraft will become part of the museum complex exhibition in the city of Verkhnyaya Pyshma. Thank you for the indescribable emotions that you have brought over the years of flying!" Il mérite bien 1 "faire-part" illustré ... Le dernier, en encore volant
    3 points
  7. Ach ! Le voilà le plan caché de nazification de l'Ukraine. Finalement, Poutine avait raison !! Blague à part, dans ce contexte, le "nombre suffisant" est à considérer pour qu'il y ait un risque de dérapage. Pas que ça constitue nécessairement la colonne vertébrale et le facteur d'unité de ces groupes.
    3 points
  8. Pourquoi l'armée russe retraiteraient devant quelques terroristes, enfin, ça n'a pas de sens. Ils vont simplement écraser ces mercenaires français sous leur nombre et la force de leur volonté de fer...... sinon, s'ils font mine de reculer ça sera juste pour attirer plus de nazis dans le piège
    3 points
  9. C'était en prévision du sea-typhoon... Je suis très très loin--->[]
    3 points
  10. Pour le reste je ne me prononcerais pas car c'est trop vaste. Par contre pour ce qui est des plans canards fixes, je pense que ce serait une très mauvaise idée car ce sont eux qui ont permis à l'aile delta d'être encore plus performante qu'elle ne l'était sur Mirage 2000. Si je ne me trompe pas, ces plans canards bougent sans que le pilote ne fasse quoi que ce soit. Ils sont donc complètement liés aux commandes de vol et les bloquer signifierait probablement qu'il faut revoir toute la programmation de ces commandes de vol. Ce serait laborieux et coûteux pour au final obtenir des capacités en vol, au décollage et l'atterrissage nettement inférieures. D'autre part il me semble que dans certaines phases de vol ils contribuent au rôle d'aérofreins (le Rafale n'a pas d'aérofreins dédiés). Si pour pallier au fait d'avoir des canards fixes il devient nécessaires d'installer de véritables aérofreins, l'avion deviendra plus complexe, plus lourd et plus coûteux.
    3 points
  11. Cette affaire de "fond de réserve" (en $) qui servirait à l'intérieur de la Russie me semble hautement fumeuse, voilà pourquoi : Poutine a des $. Ça lui permet d'acheter des choses hors de Russie (les voitures et les machines chinoises, les missiles nord-coréens, probablement de l'électronique d'un peu partout via des filiales...). C'est utile, c'est à ça que sert un fond de réserve : à pouvoir importer massivement en cas de coup dur. Mais en Russie même, les gens sont censés utiliser des roubles : comment donc faire de ces réserves des roubles ? solution A : des pays/entreprises/banques ont des réserves de roubles et acceptent de les vendre contre des $... solution A' : des entreprises russes achètent des choses à l'étranger et payent en rouble -> des entreprises étrangères ont des roubles, retour à la solution A ! solution B : nous n'avons que faire des réserves, imprimons des roubles et voilà tout. solution C : le rouble est partiellement remplacé comme monnaie par l'Euro, le Dollar et le Renminbi à l'intérieur même de la Russie. Les réserves alimentent cette bascule monétaire, le rouble subit une dévaluation interne de fait... A et B ont les mêmes effets du point de vue de l'inflation : des liquidités nouvelles sont injectées en nombre. A' est plus vertueuse du point de vue inflation mais largement aussi irréaliste que A. C est un désastre à tous points de vue : perte de souveraineté, trafics, petites gens laminées... A mon avis ils sont en plein combo entre B et C, et le fond de réserve fond parce qu'il y a une masse d'achats faits à l'étranger et de copains du régime qui s'en mettent plein les poches en devises fortes. Edit : fond de l'affaire : le "fond de réserve en devises" ne sert absolument à rien sur le seul marché domestique, son seul intérêt est de permettre des achats en devises, à l'étranger.
    3 points
  12. La version des réseaux sociaux est tronquée et inexacte, le discours parle en réalité de l'ouverture de trois hôpitaux à Gaza. Il s'agit en réalité d'une aide humanitaire et non militaire .
    2 points
  13. Amis Wallons, selon cet américain et les cartes qui ouvrent son sujet, vous êtes à présent français. On ne vous en veut pas de compter bizarrement les soixante-dix et quatre-vingt-dix, on mettra ça avec les particularismes locaux comme les ramasse-bourriers, les pochons ou les chocolatines. Mais on va enfin avoir de (vraiment) bonnes bières françaises !
    2 points
  14. Point ISW du 18/04/24 : "Russian Ministry of Foreign Affairs (MFA) Spokesperson Maria Zakharova denied that Russia planned to engage in reported negotiations with Ukraine and Qatar on a moratorium on strikes against energy infrastructure. Zakharova, responding to a recent Washington Post article about Russia's temporary postponement of discussions with Ukraine in Qatar about a moratorium on strikes against energy infrastructure, claimed that there was no disruption to talks because "there was nothing to disrupt" and that Ukraine and Russia have not been conducting direct or indirect negotiations regarding a possible moratorium of strikes on energy infrastructure. The Washington Post reported on August 17 that the Ukrainian operation into Kursk Oblast prompted Russian authorities to postpone these moratorium discussions that had been scheduled for August 2024 in Doha."
    2 points
  15. L'Iran, je n'y crois guère. Les Su-35, si ils viennent à se confirmer (un jour), seraient bien plus adaptés dans un premier temps... surtout au vu de l'état actuel de la flotte locale. L'Algérie reste IMHO le client le plus crédible (vu leur flotte, leurs liens avec la Russie ainsi que leurs besoins): ne pas oublier que les Su-24MK(2)/Su-24MRK(2) locaux ne sont plus "vraiment" de première jeunesse: les avions sont des appareils acquis d'occasion en Russie au début des années 1990 et modernisés aux standards Su-24MK2/MRK2 au début des années 2000. Avec un voisin ("l'ennemi absolu") qui se rééquipe pas mal en quantité et qualité: le Su-34 aurait tout son sens pour remplacer une flotte qui atteint déjà les 35 ans... La situation entre Kazakhstan et Azerbaïdjan n'est pas "identique". Je m'explique: l'Azerbaïdjan dispose d'une flotte restreinte mais maintenue en bon état (MiG-29/Su-25) dont la composante d'attaque au sol est en cours de modernisation avec les turcs de TUSAŞ au standard Su-25ML. A l'inverse, sa composante de supériorité aérienne est obsolète (MiG-29), la priorité locale va donc être de remplacer ces derniers... le JF-17 ayant été discuté par le passé pour renouveler cette composante: les azéris n'hésitant pas à acheter un peu partout selon leur bon vouloir. Il est donc peu probable de voir l'Azerbaïdjan (qui entretient des liens "ambigus" avec la Russie) se ruer sur un appareil aussi spécialisé que le Su-34. Pas la priorité, pas le besoin, pas de "geste de bonne volonté politique" à poser vis-à-vis du voisin russe. Dans l'autre sens, on retrouve le Kazakhstan qui modernise sa flotte autour du Su-30SM(-2?) tout en modernisant sa flotte de Su-25 avec 558ARZ de Baranovichi (Biélorussie): maintenant que la composante "supériorité aérienne" est modernisée (ou en passe de l'être), l'acquisition d'un appareil dédié CAS/Air-Sol fait déjà beaucoup plus sens que pour l'Azerbaïdjan.. surtout au vu de la taille du pays. En outre, exception faite des appareils que la Russie ne produit/exporte pas, les Kazakhs se fournissent toujours exclusivement en Russie. Bref, il y a plus de sens pour le deuxième d'en acheter que pour le premier.
    2 points
  16. Finalement l’Allemagne veut le "beurre et l'argent du beurre" (j'avais une autre métaphore beaucoup plus vulgaire en tête) en jouant un double jeu particulièrement stupide, la moralité: elle n'aura ni l'argent, ni le beurre et on peut même imaginer que sa place de "leadership" européen déjà bien affaiblie en 2022, elle l'a perdra.
    2 points
  17. Sam Jones in Berlin 3 hours ago Autrement dit il aura fallu que les actions des industries d'armement allemandes décrochent pour que les journalistes du Financial Times s'aperçoivent qu'il y a anguille sous roche.
    2 points
  18. Alors que c'était le grenier à blé de la Rome antique... https://www.theguardian.com/environment/article/2024/aug/19/the-land-is-becoming-desert-drought-pushes-sicilys-farming-heritage-to-the-brink En raison de l'urgence climatique, selon le Conseil national italien de la recherche, 70 % de la Sicile est menacée de désertification. La plupart des lacs de l'île sont déjà presque à sec. Le lac artificiel de Fanaco, dans le centre de la Sicile, avait autrefois une capacité de 20 millions de mètres cubes d'eau, mais n'en contient plus que 300 000 aujourd'hui. Face au rationnement de l'eau, des entreprises ont été contraintes de fermer et des milliers de familles stockent des réserves d'eau dans leurs maisons pour se laver ou cuisiner. Selon la National Association of the Agricultural Water Board, certains réservoirs destinés à l'eau potable ne fonctionnaient qu'à 10 % de leur capacité en mars.
    2 points
  19. Le terme suffisant est un peu étrange. J'espère qu'il ne signifie pas "au dessus de la moyenne au sein de l'armée", car cela risquerait de signifier que l'armée est en voie d'Azovification Les unités expérimentées les plus nationalistes se retrouveraient les mieux équipées avec un encadrement partiellement-autonome (Azov) et maintenant le plus loin du front principal où les malheureux conscrits vont au casse pipe. Un des objectifs de cette offensive en trompe l'oeil serait de préserver les unités nationalistes pouvant servir d'ossature au future régime de Kiev. Les polonais qui connaissent mieux les ukrainiens par proximité se sont peut être inquiétées de certaines évolutions de l'armée ukrainienne conduisant à l'arrêt des dons militaires l'année dernière. Bref à surveiller.
    2 points
  20. Ha, tiens, mais quelle surprise: https://x.com/girkingirkin/status/1825360933050355879 Encore un pont qui s'en va, et voilà le sud de la rivière isolé...
    2 points
  21. Si les Ukrainiens envisagent de gagner la bataille des cœurs il n'ont de plus pas intérêt à le faire ...
    2 points
  22. Le journal Le Monde, qui prend le soin d'informer ses lecteurs de choses hyper-importantes en Allemagne comme par exemple "l’effondrement d’un immeuble fait au moins deux morts et plusieurs blessés" le 7 août : https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/07/en-allemagne-l-effondrement-d-un-immeuble-fait-au-moins-deux-morts-et-plusieurs-blesses_6271426_3210.html... ou encore le 18 août "une vingtaine de blessés dans l’incendie d’une grande roue à Leipzig" https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/18/allemagne-une-vingtaine-de-blesses-dans-l-incendie-d-une-grande-roue-a-leipzig_6285106_3210.html n'a rien à dire aujourd'hui à ses lecteurs concernant le budget allemand d'aide à l'Ukraine...
    2 points
  23. La question est, pourquoi faire? Les besoins éventuels et concomitant seraient les suivants: - Un trainer avancé - Un trainer naval - Un plastron - Un avion de lutte anti-drone/ munition rôdeuse - Un avion pour faire du CAS/ Anti-guerilla pas trop cher à l'heure de vol Un sous-rafale me parait déjà trop cher pour ça.
    2 points
  24. Je crois que c'est pire que çà. Le F-35 a des jambes très courtes et sans base secondaires pour ravitailler, se cacher, se refroidir, se refaire une santé et récupéré les données de missions alors ils est trop loin du front et doit systématiquement prendre un ravitailleur avec lui. Et les ravitailleurs sont très vulnérables. Tu ne peux par exemple pas envisager des opération régulières depuis GUAM avec des F-35 sans un gros pool de ravitailleurs. Dans cette zone pour te débarrasser des F-35 il suffit de casser les ravitailleurs. Dans ces condition la seule façon de ne pas dépendre des ravitailleurs c'est d'utiliser des bases secondaires beaucoup plus austère si c'est possible. Le problème c'est que ces bases éparpillée (FOB) nécéssittent une logistique beaucoup plus lourde qu'une seule MOB. Le ravitaillement doit être apporté par bateau ou porteur capable de décollage / atterrissage de casse-cou. La défense de ces iles devenant aussi importante qu'une MOB alors qu'on voit bien que les seules Patriot ne pourront y parvenir à eux seuls.
    2 points
  25. Ton hypothèse est intéressante. Les allemands ne donnent pas de matériel sans décider contre qui et où on l'utilise. Si ton hypothèse se vérifie c'est un gros problème pour le SCAF et pour toute industrie de la défense en Allemagne. C'est du genre "vous ne nous écouter pas alors vous vous demerdez ... "
    2 points
  26. "L'ennemi va enfin morfler" : les soldats ukrainiens se réjouissent de l'offensive menée dans la région russe de Koursk Deux semaines après le début de l'offensive surprise de l'armée ukrainienne dans la région de Koursk, franceinfo s'est rendu dans le nord-est du pays, à la rencontre de soldats qui tentent de consolider leurs gains territoriaux. L’Ukraine tente toujours de préserver les positions qu’elle a conquises en Russie, dans la région de Koursk, il y a deux semaines. Ces dernières heures, Kiev a encore grignoté un peu de terrain et contrôle actuellement plus de 1 000 km carrés de terres russes. Au nord-est de l'Ukraine, à quelques kilomètres de la ligne de front, les territoires russes conquis par les Ukrainiens sont tout proches. Mais les militaires y interdisent l'accès pour les envoyés spéciaux de franceinfo.. Pour en savoir plus sur cette opération, il faut discuter, discrètement, avec les rares soldats qui acceptent de parler, comme le sergent Djura. "On est tous très enthousiastes, on est affamés, parce qu’avec cette opération, l’ennemi va enfin morfler et en plus, ça se passe sur son territoire." La "négligence" et "l'impréparation des Russes" Avec ses hommes, ce sergent a été l'un des premiers à pénétrer en Russie il y a deux semaines. "Notre succès est dû à la négligence des Russes, à leur impréparation, à leurs faibles systèmes de fortifications. Par ailleurs, sur leurs positions, il y avait de jeunes appelés qui faisaient leur service militaire", raconte Djura. Beaucoup de Russes ont fui, d’autres ont été faits prisonniers, mais l’opération est loin d’être terminée pour les Ukrainiens, comme en témoignent ces missiles lancés depuis leurs positions en direction de la Russie. Sur la ligne de front, les combats font rage. Les Russes tentent de reprendre les positions perdues. Sherkan est soldat dans un peloton anti-char. "Je viens de rentrer de là-bas. On était sur nos positions en Russie, dans la région de Koursk. On contrôlait les routes pour les empêcher de franchir nos lignes. Les Russes étaient à quelques kilomètres de nous. Ils tentaient de nous attaquer avec des drones kamikazes, de l’artillerie… Mais on a tenu bon, assure-t-il. Nos ennemis ont reçu des renforts en matériel. Et selon nos équipes de renseignement, ils ont aussi ramené des soldats de Wagner et des Tchétchènes. Il y en a vraiment beaucoup." Pas de contre-attaque russe significative Pour les Ukrainiens, le défi est désormais de conserver ces parcelles de territoire russe. C'est une partie du travail du génie militaire et des hommes comme Sergii. "On installe des barrières de défense et des champs de mines. Mais nous, on le fait en respectant la convention de Genève. On ne pose pas de mines anti-personnelles. Seulement des mines anti-char", assure-t-il. Et pour le moment, ce travail fonctionne puisque depuis le début de l’opération, les Russes n’ont pas réussi de contre-attaques significatives.
    2 points
  27. https://www.lefigaro.fr/international/l-allemagne-gele-toute-nouvelle-aide-militaire-a-l-ukraine-20240818 L’Allemagne gèle toute nouvelle aide militaire à l’Ukraine https://www.lopinion.fr/international/lallemagne-reduit-drastiquement-laide-militaire-a-lukraine-en-2025 L’Allemagne réduit drastiquement l’aide militaire à l’Ukraine en 2025 https://www.rfi.fr/fr/europe/20240817-l-allemagne-taille-de-moitié-dans-son-soutien-militaire-à-l-ukraine L'Allemagne taille de moitié dans son soutien militaire à l'Ukraine https://www.wsj.com/world/europe/rheinmetall-shares-fall-on-reports-of-german-military-aid-cut-to-ukraine-af579203 Les actions de Rheinmetall chutent à la suite d'informations faisant état d'une réduction de l'aide militaire allemande à l'Ukraine
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  28. Un post de Oleksiy Arestovytch - ancien conseiller de Zelensky, très actif sur les médias pour rassurer les Ukrainiens au début de la guerre, démissionnaire et exilé aujourd'hui - qui pointe une réalité très nette Aujourd'hui, dans la région de Koursk, se déroule une expérience grandeur nature pour le Donbass et la Crimée - ce qui se passera après l'entrée des forces de défense ukrainiennes dans les territoires occupés. Comme nous pouvons le voir, les divertissements typiques de l'armée russe - viols, pillages et tirs sur les civils - ne sont pas observés, et les terribles « attaques » nationalistes telles que « apprendre la langue et l'hymne » ressemblent davantage à des blagues de tous les jours L'armée d'occupation apporte toujours avec elle l'esprit général (et réel) du pays. Aujourd'hui, cet esprit consiste à distribuer de la nourriture à la population. Dans nos troupes à Kurshchina, il y a un nombre suffisant de nationalistes d'ultra-droite, il y a des parents/connaissances de nos civils torturés à Bucha (et pas seulement à Bucha). Et - pas de « ...juste vengeance » et de « ...sainte colère » (épithètes que les propagandistes russes aiment utiliser pour justifier les atrocités commises par leurs troupes contre les Ukrainiens) à l'égard des prisonniers et des civils russes. L'armée ukrainienne ne démolit pas les villes et les villages russes à l'aide de l'artillerie. C'est la différence principale et fondamentale entre nous et eux - non pas en théorie, mais dans la pratique la plus dure Je ne partage pas l'optimisme d'Arestovytch concernant une future entrée des troupes ukrainiennes dans le Donbass ou en Crimée. Mais tout le reste est vrai, et essentiel Soit les nationalistes banderistes ukrainiens (très minoritaires, mais ils existent bel et bien) et les proches des civils tués savent mettre à distance leur idéologie / leur peine quand ils sont en face de civils plutôt que de militaires russes Soit le gouvernement et les autorités militaires ukrainiennes savent garder leurs troupes sous contrôle ... Soit les deux ! Mais le résultat est bien là
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  29. Voici l'article en question du FAZ Plus d'argent frais pour l'Ukraine. Les commentaires en off sont brutaux Un interlocuteur au sein du gouvernement fédéral a donc déclaré que l'on avait atteint le point où l'Allemagne ne pouvait plus faire de promesses à l'Ukraine : « La fête est finie. Le pot est vide » Même si le principe du "frein budgétaire" n'est pas nouveau outre-Rhin (il fait partie des raisons pour lesquelles nos voisins sont endettés à hauteur de 64% du PIB, et nous à 111% ), la soudaineté de la décision et sa brutalité sont remarquables Apparemment, l'aide militaire supplémentaire nécessaire, d'un montant de près de quatre milliards d'euros, ne pourra pas être fournie cette année, même si l'industrie pourrait y parvenir. Ceci est confirmé par plusieurs sources au sein du gouvernement fédéral. Le ministère de la Défense souhaitait effectivement commander cette année du matériel militaire pour l'Ukraine pour ce montant, mais la Chancellerie et le ministère des Finances s'y opposent apparemment Je trouve le moment de la décision remarquable aussi. Pour ne pas dire suspect. Cela ressemble un peu au genre de décision brutale prise par Merkel en 2011 suite au tsunami sur Fukushima. Et si c'était un événement tout récent qui avait motivé cette décision brutale ? Éventuellement d'ailleurs sur la base d'une évaluation des risques aussi critiquable que celle de 2011 (la bonne conclusion à tirer de la catastrophe de Fukushima était qu'il ne faut pas construire de centrale nucléaire dans une zone vulnérable à un tsunami... lesquels sont plutôt rares en Mer du Nord) ? Cette décision intervient d'ailleurs quelques jours après que l'Allemagne ait émis un mandat international contre un Ukrainien soupçonné d'avoir participé au sabotage de Nord Stream 2. Tout se passe comme si Berlin était vraiment en train de chercher tous les moyens de s'éloigner de Kiev... Est-ce en rapport avec ce qui s'est passé le 6 août ? Que s'est-il passé le 6 août ? Eh bien l'offensive ukrainienne en Russie en direction de Koursk. Utilisant notamment du matériel allemand, par exemple des chars Panzerkampfwagen V "Panther" et VI "Tiger"... euh pardon des Leopard 2, c'est vrai que c'est modernisé maintenant ! Je rapportais il y a quelques jours sur l'autre fil ce débat dans Der Spiegel "Guerre d’Ukraine : soutenez-vous l’utilisation de chars allemands sur le sol russe ?". Un débat qui aurait sans doute beaucoup surpris il y a seulement deux ans et demi (vous aimez cette litote ?) ... Ce qui s'est peut-être passé, c'est que le gouvernement allemand a décidé que non il ne soutient pas cela, et que si l'Ukraine décide de monter une nouvelle offensive sur Koursk en utilisant du matériel allemand, eh bien l'Ukraine si on y réfléchit bien ne fait pas partie du cœur des intérêts allemands, donc elle va faire ses offensives toute seule ? Et "La fête est finie" ? A ce stade, ce que je dis là ne peut être davantage qu'une hypothèse. Mais quoi qu'il en soit, la brutalité de la décision, sa soudaineté, coordonnée avec la relance de l'affaire Nord Stream... tout cela nécessite une explication qui aille au-delà de "Y a plus d'argent". Si c'était seulement une question d'argent, le robinet serait coupé de manière plus progressive, ne serait-ce que pour raison de relations internationales. Tout se passe comme s'il y avait une raison impérative de décider d'arrêter là, maintenant
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  30. Il y a deux Zvezda à Bolshoy Kamen. 1/ Il y a le "Zvezda civil" qui relève de Rosneft et qui répond au nom de ССК «Звезда» et qui a bénéficié de la modernisation/reconstruction en profondeur des infrastructures. 2/ Il y a le "Zvezda militaire" qui relève de l'Etat russe et qui répond au nom de Дальневосточный завод «Звезда». Ce dernier est enclavé dans la partie civile: ses terres ayant été reprises pour construire la partie civile. Les infra à disposition ont très largement dépassé la date de péremption et ce chantier naval ne brille aucunement par son efficacité (on reparle du K-132 Irkoutsk?) mais c'est le seul apte à prendre en charge les ATM des navires nucléaires sur le front pacifique. Mais les deux branches sont des entités séparées qui ont chacune leurs missions. L'un est dédié au militaire l'autre au civil... même si il ne fait guère de doutes qu'à +/- long terme cette situation est appelée à évoluer. Pour mieux visualiser: Encadré en vert la partie "militaire" (et en bonus, deux sous-marins en attente d'un avenir), tout le reste de la "pince de crabe" c'est la partie "civile".
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  31. Si je me souviens bien, je crois que la star de la distribution était irlandaise. Donc un Irlandais qui se fait passer pour un Russe, qui se fait passer pour un Américain. Cela me fait mal à la tête rien que d'y penser, il a certainement mon admiration pour sa capacité à jouer en tant qu'acteur !
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  32. Belle photo d'un obus en vol (K2 Black Panther)
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  33. Ce qui compte c'est la hauteur des entrées d'air, pour ne pas trop ramasser les débris sur la piste, et comme celles du Typhoon sont ventrales....
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  34. Tout à fait, et pour compléter ton post et rebondir sur cette conclusion, il faut noter que l'inflation actuelle en Russie n'a pas de cause inquiétante ou hors de contrôle. Les causes sont connues, tu les as bien décrites et surtout, elles sont neutralisables et 100% à la main du pouvoir russe : - fin de la guerre contre levée des sanctions, ce qui limitera l'inflation importée via la rareté des biens et services, en lien avec les sanctions. - diminution drastique des budgets militaires et fin du ruissellement économique et de l'inflation sur les salaires. Ce qu'on perçoit moins en général et qui menace la Russie un peu plus chaque jour, c'est une inflation d'origine monétaire qui pourrait devenir hors de contrôle, à l'image du Venezuela, Zimbabwe ou Argentine. Aujourd'hui la Russie est autofinancée grâce à ses réserves en devises, mais totalement interdite de découvert bancaire en quelque sorte, par les sanctions, qui la coupent de tout financement étranger via les marchés (un gré à gré entre états étant toujours possible mais hautement improbable). Que ces réserves de devises viennent à manquer, et jai déjà lu ça et là que c'est prévu courant de cette année, alors il ne restera plus qu'une solution pour l'état russe : faire tourner la planche à billets. Et l'inflation risque de devenir, à ce moment là, totalement hors de contrôle.
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  35. L’intransigeance racialiste des kanaks leur fait perdre les référendums , les caldoches ne représentent que 30 % de la population, en s’en prenant aux wallisiens ,aux « algériens du pacifique « et aux asiatiques , les kanaks se sont tirés une rafale dans le pied, les 30% de la population calédonienne qui ne sont ni caldoches ni kanaks auraient pu soutenir le mouvement vers l’indépendance notamment les Algeriens du pacifique . mais quand les indépendantistes expliquent que tout ceux qui n’ont pas de sang kanak partiront , c’est le meilleur moyen de perdre les référendums.
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  36. https://idrw.org/french-rafale-repaired-swiftly-in-india-thanks-to-mlsa/#more-349559 Mise en oeuvre de l'accord MLSA (mutual logistics support agreement) lors de l'exercice Narang Salkti en Inde avec fourniture de pièces de rechanges pour le dépannage rapide d'un Rafale de l'AAE.
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  37. le report du referendum ? du combientième de référendum ? le quatrième ? et, on continue jusqu'au combien ? jusqu'à ce que les indépendantistes aient la majorité ? je reprends : " L’origine du problème se situe au lendemain du deuxième référendum, quand les résultats montrent une progression du score en faveur de l’indépendance qui ne garantit pas son aboutissement, certes, mais laisse entrevoir une position plus dominante que celle initialement espérée afin de redéfinir un nouveau statut et de nouvelles institutions. Mensonges. Le camp indépendantiste est alors à la tête du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, de son gouvernement, ainsi que de deux provinces sur les trois que l’archipel comporte. D’ailleurs, il est curieux de constater que les discours et regards extérieurs considèrent la Calédonie comme un territoire toujours colonisé, alors que les quatre cinquièmes de ses institutions sont contrôlés par les indépendantistes. Ainsi, ce camp indépendantiste veut surfer sur la vague de la progression de son score et demande l’organisation « au plus vite » d’un troisième référendum. C’est le point de départ de la situation actuelle. Alors qu’ils prétendaient, en cas d’indépendance, que la France continuerait à irriguer financièrement l’archipel, il appartenait aux indépendantistes d’expliquer clairement les choses. Ce qu’ils omirent bien de faire Cette demande fait réagir les personnalités de tous bords. Les indépendantistes eux-mêmes demandent à l’Etat, qui l’accepte, de produire un document détaillant ce que serait la Calédonie le jour d’après. Celui-ci est réalisé à l’initiative d’Edouard Philippe, alors Premier ministre. Il est important qu’il puisse sortir avant la tenue du référendum, prévu initialement en milieu d’année 2021. Les neuf dixièmes sont consacrés aux conséquences du « Oui ». Ils indiquent, contrairement à ce que les indépendantistes ont affirmé pendant trente ans, que si le « Oui » l’emportait, il appartiendrait à la Calédonie, pendant une période transitoire, de définir sa monnaie, son fonctionnement, sa défense, sa justice, son éducation, sa santé... Bref, toutes les compétences régaliennes qui s’ajoutent à celles déjà aujourd’hui transférées au territoire, mais avec une nuance non négligeable : sans subvention supplémentaire de la France que celles accordées à un quelconque pays ami. Alors qu’ils prétendaient, en cas d’indépendance, que la France irriguerait financièrement l’archipel comme aujourd’hui, il appartenait aux indépendantistes d’expliquer clairement les choses à leurs électeurs. Ce qu’ils omirent bien de faire. Raison pour laquelle ils demandèrent d’annuler et reporter l’organisation du troisième référendum. Ce que le Président n’a pas fait, et il a eu raison. Les indépendantistes l’ont boycotté ce qui leur a permis, depuis, d’en discuter la légitimité. Coup d’Etat. Le « Non » l’ayant emporté, il fallait donc, en conclusion des accords de Nouméa, « observer la situation ainsi créée » pour organiser l’avenir. Mais rien n’a été fait." donc, apres 3 référendums successifs dont les habitants ont prouvé leur attachement à la France, courageusement (ça, c'est moi qui l'écris), le PR a décidé de remettre fin à la situation transitoire (eh oui ) suite aux accords de Nouméa, il y a 25 ans. certains originaires ne veulent pas que d'autres votent (pour rappel : Au bout du compte, les accords de Matignon puis de Nouméa ont statué que les personnes ayant le droit de voter à ces élections locales étaient ceux installés en Nouvelle-Calédonie jusqu'en novembre 1998 et pouvant justifier dix années de présence. Ceux qui sont arrivés en 1995 pouvaient voter à partir de 2005, mais en revanche, ceux qui sont arrivés après 1998 n'ont pas pu voter, même à l'issue de dix années sur place".) il serait quand meme temps de revenir à notre consititution, un homme, une voix.
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  38. AUKUS est déconnecté de la réalité. L'Australie ne sera jamais qu'une escale pour les sous-marins nucléaires. https://www.smh.com.au/politics/federal/aukus-is-unhinged-from-reality-australia-will-only-ever-be-a-pit-stop-for-nuclear-subs-20240815-p5k2m1.html Dans le cadre de l'initiative AUKUS, l'Australie n'aura jamais de sous-marins à propulsion nucléaire (SSN) aussi proches que la base rotative des sous-marins américains et britanniques en Australie occidentale. En effet, cette ambition limitée devrait être l'étendue du plan AUKUS visant à fournir une capacité SSN à l'Australie. Des SSN en provenance d' Australie, pas pour. Le plan AUKUS actuel est déconnecté de la réalité. Ce parcours alambiqué prévoit que l'Australie exploite trois classes différentes de navires dans les années 2040 - nos fidèles Collins diesel-électriques, ainsi que les Virginia américains comme solution provisoire, avant de recevoir le mythique SSN-AUKUS. Les « inconnues » du projet de sous-marin AUKUS sont bien connues (et débattues). Qu'il s'agisse de la main-d'œuvre, de la base industrielle ou des considérations fiscales, les défis posés sont évidents. Le fait de les reconnaître sérieusement n'est en aucun cas le reflet d'un programme d'opposition. La contribution de l'Australie à l'initiative AUKUS en ce qui concerne les SSN devrait être associée à la libération de son pouvoir latent de « pitstop ». La contribution centrale de Canberra s'articule autour de la géographie de l'Australie - notre capacité à baser, soutenir et entretenir les SSN. L'Australie dispose d'une main-d'œuvre techniquement avertie, réceptive et capable d'accomplir cette mission, et l'industrie fait des progrès immédiats pour nous permettre d'y parvenir. Nous renonçons à investir dans notre base de défense ailleurs (et plus immédiatement) sur un plan qui dépend de la longévité de l'engagement politique de trois nations différentes, sur plusieurs décennies. Il y a un moment où le risque ne peut tout simplement pas être atténué. L'approfondissement et l'élargissement des capacités de service, de soutien et d'accueil de l'Australie pour les SSN alliés est une mission réalisable. Les États-Unis bénéficient d'un plus grand nombre de navires stationnés à proximité de toute action (probable) et le Royaume-Uni consolide son ambition de « Global Britain ». Canberra bénéficie de la valeur dissuasive ajoutée, bien sûr, mais aussi de la renaissance de son industrie maritime. Malgré l'offre de rejoindre un club spécial et privilégié, le fait est que Washington n'a pas l'intention d'exploiter un jour le SSN-AUKUS. Dès le départ, les États-Unis ont réitéré leur intention de faire cavalier seul pour leur futur sous-marin, le SSN-X. Curieux, car le SSN-AUKUS et le SSN-X partageraient probablement la même technologie de propulsion et les mêmes systèmes d'armement. Hélas, il est difficile de faire taire les intérêts personnels. L'Australie doit elle aussi réfléchir à ses propres intérêts. AUKUS est une bonne initiative et, à bien des égards, une extension naturelle des liens trilatéraux. L'avantage d'AUKUS réside dans son potentiel d'accélération de l'effort technologique par la mise en commun des connaissances et des capacités. AUKUS concerne bien plus que les bateaux, et pourtant il a été socialisé comme ne concernant que ces derniers. Le véritable potentiel et la promesse - pour l'Indo-Pacifique en général - sont le développement de technologies avancées et la création d'un treillis technologique compétitif avec des États partageant les mêmes idées. Il est grand temps de faire preuve d'honnêteté dans le récit d'AUKUS, en particulier en ce qui concerne les SSN. Ce que nous avons aujourd'hui, c'est un plan excessivement optimiste et dépassé qui vise à doter l'Australie d'une capacité dont elle n'a pas nécessairement besoin. Nous ne sommes pas loin de pouvoir rectifier le tir. Les fonds australiens investis dans le secteur de la construction navale aux États-Unis et au Royaume-Uni ont disparu depuis longtemps. Mais si nous n'optons pas pour une approche plus intelligente de notre outil de défense, cela nous coûtera encore plus cher. La décision du gouvernement de traiter le public australien comme un collatéral désintéressé dans le discours d'AUKUS est tout simplement offensante. Il suffit de prendre l'exemple de l'accord AUKUS présenté au Parlement cette semaine. Présenté comme une « étape importante » pour marquer des points politiques, l'accord signé ne fait que mettre un point final à ce qui a déjà été convenu : mettre l'Australie en mesure de construire, d'exploiter et d'entretenir une capacité de sous-marins à propulsion nucléaire. La capacité de l'Australie à entretenir des SSN et peut-être à en exploiter quelques-uns est un objectif final gérable pour notre nation. L'idée que nous construisions des SSN serait amusante si l'enjeu n'était pas aussi important. L'Australie devrait se passer de la présence des SSN alliés, investir à court terme dans des capacités de frappe à longue portée et, tout simplement, détourner les fonds des bateaux AUKUS vers la recherche et le développement de futures capacités de défense. Le gouvernement doit cesser de mener la dernière guerre. Une manière plus intelligente de renforcer la capacité de dissuasion par le biais d'une présence accrue de SSN alliés est tout simplement de monopoliser la géographie de l'Australie. Il faut l'utiliser. Laisser tomber les détails, l'ambitieux plan SSN-AUKUS, et recalibrer les attentes. Après tout, le prochain président américain pourrait opter pour un meilleur accord. Par intérêt personnel, bien sûr. Elizabeth Buchanan est maître de conférences à l'Australian Strategic Policy Institute et directrice de projet au Modern War Institute de l'Académie militaire de West Point. Elle est une ancienne fonctionnaire du ministère australien de la défense. @BuchananLiz
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  39. Les livraisons de Javelin à partir de 2018 auraient incité Poutine a envahir l'Ukraine en 2022 pour l'empêcher de se doter de Javelin et d'être en mesure de se défendre contre une invasion...
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  40. Il s'agit surtout de ponts flottants... peut être que l'Ukraine attend le bon moment pour les frapper, passages de troupes, de véhicules... il y a déjà eu quelques précédents en ce sens....
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  41. https://www.windowscentral.com/software-apps/former-google-boss-bets-on-nvidia-in-the-ai-race (19 août 2024) Plus tôt cette année, Microsoft et OpenAI ont investi plus de 100 milliards de dollars pour se libérer des entraves et de la dépendance excessive envers NVIDIA pour les puces d'IA. Le projet baptisé Stargate est un centre de données conçu pour soutenir les avancées des deux entreprises en matière d'IA en répondant à leur forte demande de GPU. Selon les sources, Stargate devrait être lancé en 2028. Cependant, les projections indiquent que 30 % des projets d'IA seront abandonnés d'ici 2028 après la preuve de concept, et les besoins exorbitants en eau et en électricité de cette technologie suscitent une inquiétude croissante. https://www.fool.com/investing/2024/08/18/is-nvidia-the-future-of-ai-or-a-bubble-waiting-to/ Nvidia connaît une incroyable progression depuis le début de l’année 2023. L’action a augmenté d’environ 700 % et a été alimentée par une croissance impressionnante des revenus et des bénéfices tout au long du parcours. On peut établir un lien direct entre cette performance et la demande en intelligence artificielle (IA). Mais lorsqu’un battage médiatique massif entoure une technologie, les entreprises qui y participent peuvent se retrouver prises dans une bulle d’investissement. Lorsque cette bulle éclate, il peut falloir des années (ou des décennies) pour qu’elle se rétablisse. Alors, Nvidia est-elle le fournisseur du futur ? Ou s’agit-il d’une bulle qui attend d’éclater ? La meilleure comparaison avec la ruée vers l’or de l’IA actuelle est peut-être l’essor d’Internet à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Des entreprises comme Cisco et Oracle étaient les fers de lance du marché boursier avec les équipements réseau nécessaires pour proliférer sur Internet. Cependant, cette bulle a éclaté et il a fallu près de deux décennies à Oracle pour atteindre un nouveau sommet, tandis que Cisco est toujours en dessous de son record historique. https://www.legaldive.com/news/nvidia-open-ai-face-youtube-creator-lawsuits-for-using-online-videos/724498/ (16 août 2024) Le procès intenté par Millette contre OpenAI accuse cette société d’avoir récupéré plus d’un million d’heures de vidéo sur YouTube en utilisant des « moyens automatisés » tels que des robots ou des récupérateurs de vidéos programmés. Nvidia a également réquisitionné des vidéos de Netflix et d’autres sources en ligne, selon le rapport de 404 Media, qui cite un ancien employé de Nvidia ayant obtenu l’anonymat. « Tout le monde est libre d’apprendre des faits et des idées à partir de sources accessibles au public », a déclaré Nvidia dans sa déclaration en réponse au procès. « Créer des œuvres nouvelles et transformatrices est non seulement juste et équitable, mais c’est exactement ce que notre système juridique encourage. »
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  42. Bonjour, Dans OuestFrance Lignes de défenses, 14/08/24, Philippe Chapleau confirme que la FLF La Fayette [Frégate Légère Furtive] a rejoint, vendredi 14/08/24, la BN de Brest [Base Navale] remplaçant pour plusieurs mois les PHM [Patrouilleurs de Haute-Mer]. Au passage, il confirme aussi le planning de la FDI l'Amiral Ronarc’h [Frégate de Défense et d'Intervention] sa 1ière sortie en mer aura lieu en septembre 2024, les essais dureront environ une année. Le décalage de quelques mois va permettre à l’équipage de se reposer, l’industriel de valider tous les essais prévus avant cette 1ière sortie. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/la-fregate-la-fayette-renforce-les-moyens-navals-brestois/ En fait bien qu’annoncé depuis quelques semaines, le fait que la FLF La Fayette remplace pour plusieurs mois les PHM aussi tôt dans le planning me laisse perplexe. Est-ce une opportunité saisie pour faire des tests grandeur nature avec la FLF... les 2 PHM restant à Brest sont-ils en indisponibilité? Pour rappel la flotte actuelle de PHM avec ASA-RSA [Admission au Service Actif]-[Retrait du Service Actif] (estimé) est composée de: Commandant Ducuing (1983-2025?) Toulon; Commandant Birot (1984-2025?) Toulon; Commandant Bouan (1984-2026?) Toulon; Enseigne de Vaisseau Jacoubet (1982-2026?) Brest; Commandant Blaison (1982-2028?) Brest. Il me paraissait évident que pour renforcer les moyens brestois, dans le cadre de la dissuasion nucléaire et en fonction des RSA prévus des PHM restant: le Commandant Bouan allait rejoindre Brest, y remplaçant le Premier Maître L’Her; Les FLF commençant leurs aller-retours vers Brest à partir de 2026. De plus l'optimisation du MCO [Maintien en Condition Opérationnelle] aurait dû imposer le rapatriement de tous les PHM à Brest, mais visiblement les ressources humaines ont primé. Donc les Commandant Ducuing et Birot finiront à Toulon en 2025?. Restera à Brest l'Enseigne de Vaisseau Jacoubet jusu'en 2026? et le Commandant Blaison qui initialement devait être RSA en 2027 et semble être prolongé d'un an => 2028?. Si le Commandant Bouan (2026?) rejoignait Brest y remplaçant le Premier Maître L’Her, la Marine aurait un répit de presque 2 ans, avec 3 PHM à demeure et une optimisation du MCO. Peut-être est-ce prévu dès la fin de son désarmement, son équipage pouvant dès lors armer le Commandant Bouan, libérant l'équipage de Toulon! Ne resterait à partir de fin 2026 que le Commandant Bouan et évidemment les FLF, permettant, de faire la jointure avec le Trolley de Prévaux livraison prévue fin 2026?, ASA en 2027? et le D’Estienne d’Orves livré en 2027?, ASA en 2028?. Mais peut-être qu’un participant du forum a plus d'informations?
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  43. Ca me semble le minimum mais c'est pas mal de la campagne vide, pousser vers Lgov ou la centrale de Koursk donnerait une monnaie d'échange beaucoup plus intéressante. A noter que même si les Russes se retirent au Nord de la Seym vers Glushkovo, ils se retrouveraient avec la frontière ukrainienne à l'Ouest et toujours la Seym à l'Est, avec une retraite facile uniquement vers le Nord.
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  44. je ne suis pas en train de dire que la chenille c'est parfait. J'essaie de faire en sorte que l'armée de ce pays que nous aimons tous (l'armée et le pays !) puisse commencer à envisager un débat apaisé basé sur des faits établis sans contestation et que cesse l'alimentation de légendes urbaines sur l'un ou l'autre type de train de roulement. ET que sur la base de ce débat ouvert nos forces puissent dire sereinement : voilà le type de combat que nous souhaitons mener et voilà les terrains, alors ce qu'il faut c'est plutôt ça, "ça" n'étant pas exclusif de l'un ou de l'autre, ça peut être 30% de ça et 70% de ceci. Evitons de nous retrouver dans des impasses capacitaires.
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  45. J'ai oublié d'en parler dans ma spéculation. Je pensais que faire croire qu'on avait raté un tube de NS2 était délibéré pour qu'on ne comprenne pas le but, mais maintenant que tu le fais remarquer, c'est vrai que ne pas y toucher n'aurait pas fait beaucoup de différence Les "problèmes techniques", comme je l'ai dit peut être trop subtilement, les concernés n'y croyaient déjà pas à l'été, et de toutes façon ca laissait Gazprom responsable des retards. Le sabotage a fait sauter tout ça : Gazprom ne peut remplir ses contrats pour cause de force majeure et n'en porte pas de responsabilité. Alors ok, j'ai spéculé en partant du résultat constaté, que je trouve quand même, heu, marrant : on a saboté NS1, que les Russes bloquaient en violant leurs engagements, et ca les dispense de toute responsabilité (Gazprom plaide la cause de force majeure). Il reste un tube NS2 qui pourrait être ouvert, mais là il faut que ce soient les Allemands qui reviennent sur une sanction, et ce serait probablement (j'avoue que je n'ai pas d'info) l'occasion pour la Russie de négocier... genre la levée d'autres sanctions. Et aussi je pars de l'idée qu'il n'y a que les Russes pour faire un sabotage pareil. Je suis peut être le seul à le dire, mais je n'imagine pas plus les US faire un truc aussi déstabilisant, que je n'imaginais le gouvernement UK empoisonner un de ses transfuges russes au neurotoxique pour gagner quelques points dans les sondages. Ils demandent et ils sanctionnent ouvertement, mais combien de ces pipe-lines ont été mystérieusement sabotés à l'explosif pendant toutes ces années ? Sauf que l'histoire que les US avaient eu deux avertissements incertains mais concernant Nord Stream a aussi circulé dans un journal allemand qui disait que ca avait été transmis aux services allemands. Je l'avais déjà dit : c'est déjà assez compliqué de ne pas se faire chopper sur une opération clandestine, alors on ne se tire pas une balle dans le pied en lançant une alerte, même vague, à propos de l'objectif d'une opération qu'on veut voir réussir, au risque que ca déclenche des mesures de sécurité qui fassent foirer l'opération - ou ne l'empêchent pas mais identifient les participants. Je n'y avais pas pensé. Mais dans ce cas, Poutine aurait voulu savoir qui avait fait le coup. Et poser des explosifs à 100 m de profondeur, ce n'est pas de la plongée touristique. Ce n'est peut-être pas unique, mais ca ne coure pas les rues -> si le pays d'où c'est venu a vraiment voulu savoir, je pense que ca ne devrait pas être trop compliqué de trouver quels plongeurs/scaphandres/détonateurs ont été utilisés. En tout cas, c'est une nouvelle ligne de raisonnement intéressante. Si ca venait de Russie et que mon idée est correcte : - soit leur opération a énervé Poutine, et celui-ci devrait donc vouloir s'occuper d'eux façon Prigojine - soit leur opération ne l'a pas énervé, mais Poutine devrait reprendre le contrôle et s'assurer qu'ils ne partent pas dans un autre trip (Je passe sur les théories 3) Poutine est confiant que cette faction connaît les limites à ne pas franchir et donc, ce n'est pas vraiment une faction incontrôlée, ou 4) ils ont un kompromat en béton armé sur Poutine et c'est eux le vrai pouvoir de Russie.)
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  46. Superbe vidéo de la patrouille de France pour l'arrivée de la flamme Olympique à Marseille. Sur le site 1T2K. C'est beau !
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  47. Eurofighter Typhoon: Digital Stealth Eurofighter Typhoon : La furtivité numérique L'Eurofighter Typhoon est doté de l'un des systèmes de guerre électronique (GE) les plus avancés au monde. Ce système permet au Typhoon d'opérer de manière furtive, d'échapper aux menaces et d'empêcher tout engagement. L'Eurofighter Typhoon est doté de l'un des systèmes de guerre électronique (GE) les plus avancés au monde. Mark Hewer, vice-président de Leonardo Integrated Mission Solutions, qui a travaillé pendant 17 ans dans le domaine de la guerre électronique, nous explique comment le système de guerre électronique du Typhoon permet à l'avion d'opérer de manière furtive, d'échapper aux menaces et d'empêcher tout engagement. Comment fonctionne la furtivité numérique ? Deux éléments principaux permettent d'agir de manière furtive : être conscient de son environnement et être difficile à observer. La suite EW du Typhoon couvre ces deux éléments. Tout d'abord, le système fournit une connaissance complète des menaces environnantes, de sorte que le pilote sait où elles se trouvent et quels modes elles utilisent. Cette image est encore améliorée par l'apport de données provenant d'autres opérateurs sur le théâtre d'opérations, mises en réseau par le système de guerre électronique du Typhoon. Grâce à une image précise et complète de l'environnement, le pilote du Typhoon peut s'assurer qu'il ne se trouve pas à portée d'un radar potentiellement dangereux. Cependant, il n'est pas toujours possible de rester à l'écart des menaces, c'est pourquoi le deuxième élément essentiel de la furtivité consiste à se rendre difficile à voir. Dans ce cas, la suite EW du Typhoon utilise une gamme de contre-mesures électroniques qui permettent à l'aéronef de dissimuler numériquement sa signature, devenant ainsi invisible au radar, ou de créer numériquement une image complexe et confuse (bruit) pour un opérateur de menace, le privant ainsi d'une opportunité de ciblage propre et l'empêchant de lancer un missile en premier lieu. Numérique signifie adaptable Il est important de noter que la suite EW avancée et reprogrammable du Typhoon permet à l'avion de réagir à un environnement de menace en constante évolution, ce que la furtivité physique ne peut pas faire. Prenons les menaces actuelles. Les systèmes de missiles sol-air les plus récents voient leur matériel régulièrement mis à jour, sont mis en réseau et peuvent modifier leur comportement presque instantanément par reprogrammation logicielle. En bref, ils évoluent constamment, ce qui crée un environnement de menace dynamique et difficile. Cela signifie que l'avantage des aéronefs qui utilisent la technologie physique traditionnelle de furtivité, qui est conçue pour rendre l'aéronef difficile à observer par les systèmes radar de menace, s'érode. Les techniques de lutte contre la furtivité sont de plus en plus nombreuses et ont été utilisées avec succès dès 1993. Il est difficile de remédier à cette vulnérabilité face à des menaces haut de gamme utilisant des techniques de contre-filtrage, car les éléments de base de la furtivité physique (la peau et les traitements de surface d'un aéronef, sa structure interne et sa configuration) ne peuvent pas être facilement modifiés. En revanche, les systèmes de guerre électronique du Typhoon, qui sont facilement reprogrammables, peuvent évoluer numériquement pour maintenir l'avantage de l'avion au combat, même si les menaces changent autour de lui. Le secret de cet avantage réside dans les "données de mission", un terme qui semble relativement anodin mais qui est essentiel pour les performances GE d'un avion et qui permet souvent de sauver des vies. Les données de mission sont les renseignements sur les menaces qui permettent aux capteurs du Typhoon de reconnaître une menace et d'utiliser la contre-mesure électronique ou la technique d'évasion appropriée pour maintenir le Typhoon hors d'état de nuire. Pour certains aéronefs, les données de mission sont contrôlées par des pays étrangers ou des fabricants de plates-formes, ce qui signifie que les mises à jour peuvent être espacées de plusieurs mois, voire de plusieurs années. Avec le Typhoon, qui dispose d'un système ouvert et reprogrammable pouvant être mis à jour par l'opérateur, une nouvelle menace signalée comme "inconnue" au cours de la mission d'aujourd'hui peut être programmée dans le système en quelques heures, ce qui signifie que la menace sera identifiée et traitée au cours de la mission suivante. Leonardo propose aux nations souveraines une formation complète à la programmation du Typhoon et au développement de tactiques et de contre-mesures (en option) afin qu'elles soient en mesure d'exploiter rapidement et efficacement les capacités de l'équipement.
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  48. Pas mal le votre! A ce stade, entre les hypothèses d'un « governo tecnico» à l'italienne ou d'une « grosse koalition » à l'allemande, en Italie nombreux analystes politiques (y compris des professeurs d'université français travaillant en Italie) se demandent quelle sera la capacité personnelle au compromis politique de les protagonistes de la scène politique française, et leur propension aux « byzantinismes » qui semblent nécessaires et auxquels la politique française n'est plus habituée. Mmmmh en plus du popcorn il faut des chips et une bière fraîche
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