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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 23/08/2024 dans toutes les zones

  1. Le soucis justement, et j'en ai déjà parlé plusieurs fois, c'est que ce n'est PAS moins cher de développer un nouvel avion plus léger que de simplement commander plus de Rafale. Mécaniquement, c'est comme ça. J'avais fait les calculs sur un coin de table, mais grosso modo, à moins de commander MINIMUM 120 à 180 nouveaux avions type , on n'arrivera jamais à un (nouvel) avion moins cher que le Rafale. Et même si c'était le cas, bah ça resterait quand même cher payé puisqu'on se retrouverait avec 150 ou 180 avions à peine moins cher (ou même mettons 50-80 cellules, si on arrive à en refourguer une centaine à l'export), mais carrément moins capables et moins polyvalents. Certes, on "économiserait" un peu sur la durée en frais de carburant et de pièces réacteurs, mais on "perdrait" finalement beaucoup, puisque: - ce serait autant de pognon de moins investi pour améliorer et faire évoluer le Rafale, - ça serait des dizaines de cellules incapables de faire de la haute intensité (pour, je le rappelle, probablement 80% du prix du Rafale, minimum) - ça viendrait fragiliser la capacité de production à long terme d'avions de première ligne (en réduisant mécaniquement les commandes de Rafale) Bref, il n'y a pas de miracle: un nouvel avion plus léger, même avec des briques technologiques existantes, c'est un développement qui se compte en milliards... - Le T-50, version d'entraînement uniquement, avec moteur et une partie de l'avionique sur étagère, c'est 2 milliards $ juste pour le développement. Pour obtenir une version "combat capable" polyvalente, c'est environ 1 milliard de plus, en bout de chaîne (peut-être plus.) - Le LCA Tejas, c'est peu ou prou 2 milliards $ également pour la version initiale (sans une partie de l'avionique, ni les moteurs achetés sur étagère, mais avec les frais de développement du Kaveri. Bref, un beau bordel, mais c'est pour l'ordre de grandeur) - Le Aero L-X (projet d'avion d'entraînement supersonique léger tchèque) était prévu pour minimum 2 milliards $ de l'époque (donc probablement le double aujourd'hui), pour globalement la même capacité que ce que tu proposes. Et là je parle à chaque fois de projet soit sans réelles capacités de combat, soit avec un radar + moteur sur étagère. S'il faut rajouter une modif de RBE2 et de M88, c'est bien 800M$ qu'il faut rajouter à la facture. Toujours pour le développement seul. En gros, à la grosse louche, juste sur les frais de développement (pas d'acquisition de cellule du coup), entre 2 et 4 milliards €, on a de quoi se payer entre 20 et 40 Rafale neufs. Si on rajoute le prix de production pour une cinquantaine de ces avions légers en question (mettons 30M€ pièce, et je suis très très très généreux), on a donc de quoi se payer entre 35 et 55 Rafale neufs pour le prix... de 50 avions légers de type LIFT, développement inclu. Et si on voulait se payer un vrai avion de combat type Rafale, simplement en version monomoteur (une sorte de Gripen), alors le marché actuel nous indique qu'on serait sur un prix unitaire autour de 70 à 85M€ (vs 100M€ à la louche pour le Rafale - mon estimation est un peu plus haute que celle de Bubzy mais reste dans le même ordre de grandeur). Et on obtient des comparaisons pas très flatteuses, sachant qu'on compare une 2CV à un Land Cruiser: 150 appareils à 70M€ pièces + 2 milliards de développement = 12,5 milliards = 125 Rafale 120 appareils à 85M€ pièce + 2 milliards de développement = 12,2 milliards = 122 Rafale 120 appareils à 85M€ pièce + 4 milliards de développement = 14,2 milliards = 142 Rafale 180 appareils à 85M€ pièce + 4 milliards de développement = 19,3 milliards = 193 Rafale etc. etc. Franchement, si on arrive à dégager 2 à 4 milliards de rabe pour du développement, autant le mettre dans l'amélioration du Rafale et dans le développement d'un vrai UCAV Loyal Wingman. Et si on doit débloquer 5-6 milliards de plus que prévu pour de la production (mouais...), autant que ce soit effectivement pour produire plus de Rafale et plus d'UCAV. Amen !!
    9 points
  2. Un bilan de l'efficacité des missiles russes et ukrainiens : https://www.opex360.com/2024/08/23/depuis-le-debut-de-la-guerre-les-forces-ukrainiennes-nont-reussi-a-intercepter-que-495-des-missiles-et-des-drones-russes/ Depuis le début de la guerre, les forces ukrainiennes n’ont réussi à intercepter que 49,5 % des missiles et des drones russes par Laurent Lagneau · 23 août 2024 FacebookXLinkedInGoogle TranslateEmailCopy LinkPartager Depuis l’invasion de son territoire par la Russie, le 24 février 2022, l’Ukraine a reçu différents systèmes de défense aérienne de la part de ses principaux partenaires, comme le Patriot, l’IRIS-T SLM, le SAMP/T [ou Mamba], le NASAMS, Hawk, Crotale NG, Aspide, etc. Systèmes qui se sont ajouté à ceux que les forces ukrainiennes avaient hérités de leur passé soviétique. Cette hétérogénéité n’est pas forcément un gage d’efficacité, faute de pouvoir intégrer ces équipements dans une chaîne de commandement et de contrôle [C2] adaptée. Cela étant, le président ukrainien, Volodymyr Zelenski, martèle que la renforcement de la défense aérienne arrive en tête de ses priorités. Et on en comprend la raison à la lumière des chiffres livrés par le général Oleksandr Syrsky, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, à l’occasion d’un Congrès des pouvoirs locaux et régionaux, cette semaine. Ainsi, depuis le début de la guerre, la Russie a tiré 9627 missiles et envoyé 13’997 drones « kamikazes » [ou munitions téléopérées] sur des objectifs situés en Ukraine. Sur ces 23’624 engins, 11’879 ont atteint la cible qui leur avait été désignée. Soit 50 % d’entre eux. Dans le détail, 6203 positions civiles et 5676 emprises militaires ont été touchées. Parmi ces 23’624 missiles et MTO lancés par la Russie, 11’701 ont été interceptés par la défense aérienne ukrainienne, les autres [44]n’ayant pas pu atteindre leur cible pour des raisons diverses [défaillance technique par exemple]. Étant donné que les forces ukrainiennes ont dû faire avec les systèmes de conception soviétique durant les premiers mois de la guerre, on ne peut pas tirer de conclusion définitive sur l’efficacité de ceux qui lui ont donnés au titre de l’aide militaire fournie par les pays occidentaux. Cependant, les statistiques communiquées par le général Syrsky donnent un aperçu sur les performances des missiles et MTO [notamment les Shahed-136 fournis par l’Iran] utilisés par les forces russes. Mais encore faut-il également prendre en considération le fait que la défense aérienne ukrainienne n’a pas forcément toute la latitude nécessaire pour utiliser ses systèmes, faute de pouvoir disposer d’un stock suffisant de munitions. Reste que celle-ci a néanmoins réussi à intercepter environ 66 % des missiles de croisière Kalibr, Kh-555/101 et R-500 [une variante du Kalibr pour le système Iskander K]. Au passage, le Kh-555/101 [code Otan : AS-15 « Kent »] est le moins efficace de tous, avec 1441 exemplaires interceptés sur 1846 lancés [soit 78 % de pertes]. Cependant, le taux de réussite de la défense aérienne ukrainienne chute à 22 % pour les missiles guidés Kh-59, Kh-35 et autres Kh-31. Selon le site spécialisé ukrainien Defense Express, qui a relayé ces chiffres, cette différence « s’explique par le fait que les missiles guidés sont généralement tirés vers des cibles situées en première ligne ou à la frontière, c’est-à-dire là où il est impossible de déployer un grand nombre de systèmes de défense aérienne ». Les missiles balistiques, comme l’Iskander-M, le Tochka U et le KN-23 [de conception nord-coréenne] donnent visiblement du fil à retordre aux forces ukrainiennes, le taux d’interception de ces engins n’étant que de 4,47 %. Même chose pour les missiles de défense aérienne S-300 / S-400 utilisés pour des frappes terrestres : seulement 0,63 % ont été interceptés, sur les 3008 qui ont été tirés. Mais l’arme la plus redoutable de l’arsenal russe est l’imposant missile antinavire Kh-22 « Bouria » [code Otan : AS-4 « Kitchen »] : sur les 362 qui ont été lancés par les bombardiers Tu-22 et Tu-95, seulement 2 ont pu être interceptés [soit un taux de réussite de 0,55 %]. Enfin, pourtant décrits comme « invicibles », les missiles hypersoniques russes ne sont pas infaillibles. D’après les chiffres du général Syrsky, sur les 111 « Kinjal » tirés par les chasseurs lourds MiG-31K, 28 ont été interceptés [soit 25 % environ]. L’efficacité du Zircon, mis en ְœuvre par la marine russe, 2 ont été interceptés sur les 6 tirés [soit un tiers], les 4 autres s’étant abattus sur des cibles civiles. Le missile antinavire P-800 Oniks est plus efficace : seulement 12 des 211 exemplaires tirés n’ont pas atteint leur objectif [soit 5,7 %]. S’agissant des munitions téléopérées Lancet et Geran-2 [déclinaison russe du Shahed-136 iranien], c’est leur nombre qui pose un problème. Utilisés en masse, un certain nombre finit par atteindre les cibles désignées. En effet, sur les 13’997 lancés par les forces russes, 9272 ont été détruits par la défense aérienne ukrainienne [soit un taux de réussite de 66 %].
    8 points
  3. Selon le journal Meduza - opposition russe, publié à l'étranger, généralement bien informé - le Kremlin a donné instruction à la propagande de préparer les Russes à ce que l'occupation d'une partie du territoire national soit une "nouvelle normalité", leur restitution n'étant pas prévue avant plusieurs mois (Je ne copie que des extraits, l'ensemble de l'article est intéressant) Le Kremlin estime que les combats dans la région de Koursk dureront plusieurs mois. Et ils veulent convaincre les Russes que c’est la « nouvelle normalité ». C’est ce qu’affirment des sources proches de l’administration présidentielle et du gouvernement (...) L'une des sources proches de l'AP souligne les résultats d'une récente enquête du FOM : selon elle, la part des Russes parlant de « la prévalence des humeurs anxieuses [dans la société] » a immédiatement augmenté de 6 % et a atteint 45 %. L'administration présidentielle considère ces chiffres comme assez élevés et espère leur déclin rapide (...) Pour que les esprits « s'installent » plus rapidement, le Kremlin, avec l'aide de la propagande, tente de préparer les Russes à vivre dans les conditions d'une « nouvelle réalité » et d'une « nouvelle normalité » (les propagandistes ont déjà utilisé ces termes au cours de la Seconde Guerre mondiale, lors de la pandémie et au tout début de la guerre avec l’Ukraine) (...) Les composantes de cette « nouvelle réalité », telle que la conçoit le Kremlin, sont les suivantes : - l'ennemi a effectivement fait irruption sur le territoire russe ; - une défaite inévitable l’attend ; - mais le retour des territoires prendra du temps, les Russes doivent attendre À l’heure actuelle, les habitants sont invités à « orienter la négativité et le choc dans une direction positive », à savoir participer à la collecte d’aide pour la région de Koursk. L'administration présidentielle a déjà « recommandé » aux autorités régionales de se saisir également de cette question (...) En général, tous les responsables interrogés par Meduza sont convaincus que les combats dans la région de Koursk pourraient durer plusieurs mois. Un interlocuteur proche du gouvernement précise : ce bilan est « assez optimiste – si tout se passe bien ». Auparavant, le commandant du bataillon Akhmat, Apti Alaudinov, avait fait une prévision similaire. Il a déclaré que les troupes russes restitueraient les territoires dans deux à trois mois, alors que la guerre dans son ensemble pourrait prendre fin à ce moment-là On n'est pas obligé de prendre au pied de la lettre la proclamation du commandant tchétchène comme quoi la guerre serait gagnée "dans trois mois" Mais ces éléments confirment bien que Moscou ne place aucune priorité particulière sur la récupération des territoires russes contrôlés par les FAU par rapport aux opérations déjà en cours notamment dans le Donbass. La Russie refuse de se laisser distraire du plan qu'elle poursuivait avant l'attaque ukrainienne près de Koursk S'il faut attendre la victoire d'ensemble qu'ils espèrent pour que les territoires occupés près de Koursk soit récupérés, ça ne les dérange pas plus que ça
    8 points
  4. Alors, voici ci-dessous une réponse de Bubzy/Bruno, qu'il m'a transmis: "Faire un Rafale plus léger n'a aucun sens, ni opérationnel ni économique. Lui retirer des équipements électronique peut effectivemnet lui faire baisser son coût. mais lui adjoindre un nouveau radar, même si moins cher parce que moins sophistiqué, ça veut dire un nouveau développement. Un Radar ne fonctionne pas seul, avec une console unique comme on l'avait dans les années 80. Désormais c'est entièrement intégré dans la fusion de donnée. C'est donc un développement lourd. Selon ton schéma, 60% de la valeur incombe à Dassault. Principalement la structure de l'avion. Il n'y a rien à gagner là. Mais si tu retire 30% de l'électronique (et c'est trop généreux je pense) des 22% de Thales, tu tombes à 15,4. Pour le moteur, idem. Je ne sais pas à quel moment retirer la PC te donnes un gain économique substantiel. SURTOUT, s'il faudrait partir sur un développement de nouvelles parties chaudes pour pouvoir pousser la poussée en PGS. Bon... Pour l'exercice, disons qu'on gagne 10% sur les 18% de la part de Safran, tu tombes à 16,2. Je refais les comptes ça nous fait 91,6% de la valeur d'un Rafale C, B ou M pour un Rafale "S". est-ce que ça vaut le coup d'avoir un avion ultra limité pour une économie de 8,4% ? Sans compter une complexification logistique supplémentaire ? J'en doute fortement." Et je tiens à dire que je suis personnellement d'accord avec Bruno: faire un avion "au rabais", ça n'a aucun sens. Si on veut un Rafale moins cher, on prend juste un Rafale sans OSF et sans PDL. Mais on ne va pas investir des frais de développement pour REDUIRE les capacités du Rafale ! ça n'a AUCUN sens. Sur ce point en partgiculier, il rajoute: "et ma réponse : C'est l'avion qui doit être plus léger, car un avion se vend au poids comme ça a souvent été répété. Il faudrait qu'il tourne sur un moteur. ça baisserai sa consommation, sa masse, et réduirai son besoin en maintenance. Car le graphique le montre bien, c'est la part de "Dassault" qui est la plus importante, et c'est là que le gain est à faire. Si on fait un avion 40% plus léger, c'est à dire entre 6 et 7 tonnes à vide (comme le T50), et qu'on enlève un moteur, même en gardant la même électronique et en faisant les mêmes calculs que précédemment on aurait un avion qui aurait 67% du coût du Rafale pour une capacité moindre certes (rayon d'action, emport), mais pour un coût de possession bien moindre. Est-ce que ça vaudrait le coût ? La réponse n'est ici pas non plus évidente." Bon, personnellement, sur ce point-là, je serais un peu plus sévère que Bruno. Certes, un avion se vend au poids, mais la comparaison ne vaut que "toutes choses égales par ailleurs". Autrement dit, les 67% du coût du Rafale pour un avion plus léger, ça ne marche que si on parle d'appareils produits en grande série, avec la même cadence, et avec la même capacité à absorber les coûts de développement. Et, vu comme le marché des monoréacteurs est saturé aujourd'hui, je doute qu'on rentre jamais dans nos frais en faisant un dérivé monoréacteur du Rafale. Enfin, just my 2 cents.
    8 points
  5. Ils sont loin d'être tous mauvais, et certains feraient de très bon chefs, y compris dans une armée occidentale. Reste qu'une fois rentrés chez eux, le manque de moyen et la corruption coupent toute possibilité de mettre en oeuvre leurs acquis. Puis, une bonne formation militaire n'est absolument pas gage d'une quelconque capacité à diriger convenablement un pays. Et nous avons là 3 exemples pour le prix d'un !
    8 points
  6. Vu sur le site du Monde : Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont appelé le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) à « prendre les mesures appropriées » contre l’Ukraine. Ces trois régimes alliés dirigés par des militaires accusent Kiev de soutenir des groupes rebelles dans le nord du Mali.
    6 points
  7. N'hésites pas à commenter la position indienne sur ce conflit dans la partie ukraine / diplo. Et à te présenter en tant que super méchant !
    5 points
  8. C'est HS, mais il semble pourtant que les nouveaux dossiers déclassifiés en 2021 mettent au jour une réalité d'alors bien différente : https://www.frstrategie.org/publications/notes/guerre-mondiale-evitee-justesse-legende-able-archer-83-2021
    5 points
  9. La logique est un peu binaire : les russes envoient un missile - soit il est intercepté - soit il touche sa cible. Le premier point dépend de conditions diverses - souvent non liées aux systèmes anti-aériens : capacité de détection, choix d'économiser les munitions par pénurie ou faible précision attendue du missile russe... Le second point me semble très contestable : si les russes visent une usine d'armement et tuent une vache, c'est un échec pour eux. Si le missile touche la caserne des pompiers ou une école au lieu de l'usine, c'est un échec pour les russes comme pour les ukrainiens. Par ailleurs, certaines interceptions ne sont pas loin d'être un échec pour les ukrainiens si cela utilise des missiles derniers cri pour abattre des merdouilles. Autrement dit, le taux d'interception peut tout aussi bien signifier la qualité du missile russe (on a peur de son effet, donc on met les moyens) que sa médiocrité (on le laisse passer, vu ses états de services passés...). Néanmoins, ces données montrent les ravages que ces missiles peuvent commettre et renseigne sur l'importance du niveau de système anti aérien dont il faudrait disposer dans un conflit majeur...
    5 points
  10. J'en suis parfaitement conscient de ça, mais vu comme les russes alignaient les avions sur leurs bases comme des croissants dans un étal de boulangerie en 2022, ils ont très largement raté de belles occasions de générer de (très) lourdes pertes aux VKS... Entre-temps, les russes sont devenus (un peu) moins cons. D'où le fait que je parlais de l'effet de surprise qui a été très largement mal exploité, de ce point de vue tout du moins. Quelle réaction? Vu le nombre de "lignes rouges franchies" sans réaction, exception faite des gesticulations coutumières: leur dépoter 5/6 Tu-160 était très largement à leur portée. Et aurait rendu de facto la flotte inexploitable. Je sais que papy est du genre ronchon et belliqueux mais à part gu*uler, je ne vois pas trop en quoi son attitude a changé après les frappes sur des radars, ponts, navires, bases stratégiques, etc... Soyons clair, si Papy avait voulu atomiser une zone ou une autre, il l'aurait déjà fait: les "justifications" ne manquant pas pour ce faire. Et fort heureusement, il n'a pas eu cette idée à la c*n et je préfèrerais qu'il ne l'ait jamais. Hypothèse basse? J'ai un gros doute, mais bon disons qu'en l'absence d'éléments plus précis c'est "plausible". Aucune sémantique dans le propos, juste que je suis de plus en plus méfiant avec les annonces provenant des deux côtés...
    5 points
  11. Vous avez tout faux, Macron vient en Serbie chercher un nouveau premier ministre, quelqu'un au dessus de la mêlée ... Clairon
    5 points
  12. * Mode humour ON * Dire que je me demandais comment j’allais occuper les 25 mins de traversée du tunnel * Mode humour OFF *
    4 points
  13. Sur l'aspect élections US, il faut rappeler que l'ambition de Trump c'est de mettre Kiev et Moscou autour d'une table pour négocier une paix. Pour y arriver, le moyen de pression ce sont les aides américaines, pour inciter Kiev on menace de réduire ou d'annuler ces aides, pour inciter Moscou on menace de les augmenter. Bien trop de monde continuent de croire que le projet de Trump c'est "l'abandon" des aides à l'Ukraine et un forcing pour que cette dernière accepte les conditions des russes (qu'on négocierait à la baisse), en gros c'est savoir si l'Ukraine va perdre un peu ou beaucoup. On pourrait se dire que les ukrainiens cherchent à obtenir un truc à échanger (en soit cette logique se tient) pour diminuer ses "pertes" dans des négociations en forçant les russes à faire une concession, mais je pense que ce n'est pas du tout l'idée, bien au contraire. Ces derniers temps, si Kiev parle de vouloir négocier, c'est pour montrer son acceptation à l'idée d'une négociation d'égal à égal, c'est à dire ou les deux parties s'accordent sur un texte qui fera l'affaire des deux en échange d'une paix. Mais tout le monde le sait, même si certains se refusent à le reconnaitre, jamais Poutine ne va s'assoir pour négocier d'égal à égal avec Zelenski et parrainé par Washington. Jamais Poutine ne va chercher à faire des compromis, jamais il ne cèdera du terrain, jamais il n'acceptera d'offrir à l'adversaire des conditions, des gages ou autres qui laisserait l'impression que la Russie sort d'une guerre sans vraiment l'avoir gagnée. Alors peut-être que Trump et d'autres vont fantasmer l'idée que Poutine veut négocier et chercherait la paix, mais c'est totalement faux, Poutine cherche la victoire par capitulation de l'adversaire. Si en Russie et chez les pro-russes à l'étranger on fantasme sur Trump, c'est car on se regarde le nombril en pensant qu'il est celui qui va abandonner l'Ukraine et qui l'amènera de facto à capituler. Cela fait 2 ans qu'ils allument des cierges sous le portrait de Trump dans l'espoir qu'il soit élu. La prise de territoires à Koursk ne va pas servir à avoir une monnaie d'échange dans de futures négociations, elle sert à démontrer que Moscou ne veut pas négocier. C'est d'ailleurs parfaitement cela qui se produit actuellement, pour le Kremlin, cette présence ukrainienne en Russie est un argument de plus pour ne pas négocier, car c'est un argument de plus qui amènerait la Russie à devoir faire des concessions, donc à ne pas venir et sortir clairement des négociations comme le vainqueur qui a dicté ses conditions, peu importe qu'il y ait des gains territoriaux accordés ici ou là. On sous-estime les ambitions de Poutine et le risque politique de ne pas sortir de ce conflit par la grande porte. L'objectif depuis quelques mois de Zelenski c'est de ramener à la raison l'idée assez répandu à l'étranger que la Russie ne veut pas et n'est pas prête à négocier pour une "paix juste". Bien entendu, certains pensent que si Zelenski parle de négocier, c'est qu'il le veut réellement car l'Ukraine est au bout du rouleau et serait prête à concéder aux russes ce qu'ils demandent pour que tout s'arrête. Pour moi cet effet politique et diplomatique de l'offensive à Koursk est secondaire (mais attendue car prévisible). Je reste sur mon idée de diversion qui n'a pas d'autres objectifs que de forcer les russes à relocaliser des forces dans la zone mais aussi ailleurs sur la frontière. Une relocalisation non pas pour "soulager le Donbass" mais pour une nouvelle offensive principale vers Melitopol. Au Donbass, les avancées russes semblent plus être liée à des replis ukrainiens qu'à un effet "rouleau compresseur", je pense que les ukrainiens cherchent à obtenir un point de fixation sur lequel les russes y passeront des mois. Donc concrètement on aura ce point fixe (qui peut parfaitement être Pokrovsk) au Donbass, un point sur lequel les russes chercheront à reprendre du côté de Koursk (qui deviendra de facto l'objectif principal tant il est symbolique et politiquement problématique), un renforcement des frontières de la Russie avec l'Ukraine. Pendant ce temps là les ukrainiens vont se préparer pour leur offensive, comme ici sans dire un mot. L'autre jour encore on a une barge transportant des citernes vers la Crimée qui a été pris pour cible et qui a coulé. Petit à petit, assez discrètement, les ukrainiens amènent les russes à dépendre du pont pour le péter au bon moment. On le voit, les ukrainiens arrivent à balancer des missiles juste à côté, si le pont ne serait qu'un symbole, ils chercheraient à le viser en permanence, juste pour emmerder les russes. Mais ils ne procèdent pas ainsi alors qu'ils ont les moyens de le faire, que ce soit par missile sol-sol, par missiles air-sol ou même par drones (un simple drone explo sur les rails et vous pouvez déjà bloquer pendant quelques jours le train, plus qu'à recommencer encore et encore. Les ukrainiens semblent chercher l'isolement de la Crimée au moment ou ils voudront viser/détruire le pont, ils ne veulent pas que la Russie puisse utiliser des barges, des avions comme substitut. C'est comme les F-16, les ukrainiens vont très certainement attendre d'en avoir un certain nombre pour les employer quotidiennement et apporter d'un coup un effet clairement visible. C'est ce qu'ils disaient il y a quelques mois avec le besoin d'accélérer les formations des pilotes, ils ont besoin d'avoir une certaine masse pour qu'il y ait un effet, si c'est pour juste faire voler un F-16 de temps en temps (et d'habituer les russes à sa présence) entre un Su-27 et un Mig-29, ce n'est pas la peine. Pas pour rien que dans la région de Koursk, c'est encore les anciens aéronefs qui sont mis à contribution. Les ukrainiens sont encore dans la consolidation du territoire de Koursk, on pousse au plus loin, mais c'est surtout pour augmenter la pression, plus la zone sera grosse plus les russes y augmenteront les moyens pour la récupérer. Je pense donc que pendant quelques mois les ukrainiens vont chercher à fixer les russes sur les points que j'ai citer plus haut, qu'ils vont chercher à "laisser" les russes s'installer dans la zone (dans les faits ils taperont tout ce qu'ils pourront taper). Il va donc falloir des semaines/mois aux russes pour déplacer des forces, ériger des positions défensives le long de la frontière et y augmenter la présence militaire, construire une nouvelle logistique vers Koursk, mener un combat difficile à Pokrovsk et pour reprendre les terrains russes occupés par l'Ukraine et c'est à ce moment là que les ukrainiens pourront mener une offensive vers Melitopol en y mettant les moyens qu'il faut. C'est à ce moment là que le pont en Crimée pourra sauter, c'est à ce moment là que les ukrainiens pourront faire intervenir massivement l'appui aérien. Il ne faut pas non plus croire que les russes sont mieux préparés qu'il y a un an ou ils attendaient l'offensive ukrainienne, ou ils savaient même ou ça se passerait (tout le monde savait). Les ukrainiens n'ont pas moins de moyens matériels que l'an dernier et si en 2023 on disait qu'il fallait les F-16 à ce moment qu'après ce serait "trop tard", il faut prendre en compte qu'on parlait de l'offensive du moment, pas d'une autre qui interviendrait plus tard. Certains disent qu'aujourd'hui les russes ont des bombes guidées, qu'ils feront un carnage en cas d'offensives russes. Mais regardons bien la situation global. Les russes balancent à la pelle des bombes guidées aux zones frontalières en se servant de son territoire comme zone refuge. Si demain les ukrainiens mènent une offensive vers Melitopol, qu'il y a dans les parages quelques batteries sol-air, qu'il y a l'Ukraine qui fait tourner une cinquantaine de F-16 (une dizaine de Mirage 2000 et le reliquat des avions soviétiques), vous pensez qu'ils vont faire la même chose qu'ils peuvent faire en bordure de leurs frontières ou au niveau du Donbass? N'oublions pas une chose essentielle, un avion a une autonomie limité à prendre en compte. On peut dire ce qu'on veut des attaques de drones/missiles ukrainiens, en tout cas ils ont déjà forcés les russes à vider un grand nombre de bases, notamment celles en Crimée pour mettre à l'abri les appareils. De même qu'on se souvient de la première attaque d'ATACMS contre des KA-52 près de Berdiansk qui du coup à pousser là aussi les russes à basculer leurs flottes loin des zones à portée. Le bilan des frappes n'est donc pas juste le comptage d'avions détruits, c'est aussi le fait que bien souvent, les russes prennent comme mesure, un retrait assez important parfois total des aéronefs de certains sites. Les ukrainiens ne s'arrêtent pas et cette attrition chez les russes, bien qu'on puisse la juger comme "faible" sur l'instant d'une frappe, cumulé ça commence à peser. Et il suffit que demain les américains et pourquoi pas les européens disent aux ukrainiens "ok pour utiliser les ATACMS, SCALP et bientôt JAASM sur le territoire russe" pour qu'on assiste à des pertes bien plus lourdes et un éloignement encore plus conséquent des aéronefs russes de la zone de conflit. Donc comprenons bien que si les ukrainiens mènent une telle offensive, l'aviation russe risque d'être en grande difficulté, que ce soit pour se rendre sur la zone (éloignement de la base initiale, détour, contournement de zones puis approche dans une zone ou les ukrainiens feront évoluer leurs avions et qui pourront faire ce que font les russes ailleurs, c'est à dire balancer des bombes guidées, avec des précautions liées à la menace sol-air. Il ne faut pas sous-estimer le potentiel d'une offensive ukrainienne dans cette zone, il y a beaucoup d'éléments qui petit à petit semble la préciser et ce n'est que lorsqu'elle se fera qu'on va dire que c'était "évident" depuis plusieurs mois au vue des cibles choisies, des actions menées etc
    4 points
  14. Rappelez-vous d'Antoine de Saint Exupéry : Pour tous ceux qui considèrent le Rafale comme parfait, qu'est-ce que vous avez encore à vouloir en retirer des choses ??? Arrêtez, enfin !
    4 points
  15. Ce serait l’explication la plus rationnelle (sur base de ce que l’on peut voir, bien entendu). Mais vu la cadence de production (visible donc à appréhender avec le recul nécessaire) des bombinettes en question et kits UMPK, je crains que ce ne soit (plus) guère utile… ça l’eut été il y a un an et demi. Beaucoup moins maintenant. Après, ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit (ni pensé), je préférerais les voir taper directement le « cœur » des VKS. Bref, les centres de production principaux qui sont accessibles (et peu ou pas défendus) au lieu de s’égosiller sur des dépôts qui ne sont que des cibles temporaires et facilement remplaçables (les russes ne s’encombrant guère des normes de sécurité et de construction). Avis qui n’engage que bibi, bien entendu
    4 points
  16. Il devrait prendre Vučić, vu la taille du mec: il sera toujours au-dessus de la mêlée
    4 points
  17. Il a dit ça ? Il a parlé d'affrontements directs ? Il a parlé des Champs Élysées ? Au-delà des rêves humides de Jacques Sapir ? En attendant, depuis dix ans, la direction prise par les chars russes demeure toujours la même. L'ouest.
    4 points
  18. Ça fait deux ans qu'on attend les objectifs de Poutine. Sois patient.
    4 points
  19. je dirai plutôt qu'ici c'est plus un problème d'élève ( capacité intellectuelle) que d'école ( qualité de l'enseignement donné) !...
    4 points
  20. Fil sur l'attaque de Marinovka Résumé , un Su-34 complètement détruit, le reste à confirmé mais 2-3 probablement endommagés
    4 points
  21. « Depuis 60 ans, la Patrouille Suisse est le fleuron des Forces aériennes suisses. Elle se caractérise par sa perfection, ses performances et sa précision au plus haut niveau » (Lt Col Nils Hämmerli - Cdr Patrouille Suisse). La Patrouille Suisse est l'équipe officielle de voltige de l'armée suisse. Ambassadrice de la Suisse et des Forces aériennes suisses, la Patrouille Suisse séduit le public en Suisse et à l'étranger depuis 60 ans. Volant à bord de six avions de combat supersoniques, la Patrouille Suisse met en valeur les capacités, la précision et l'état de préparation de l'armée suisse à travers ses performances.
    3 points
  22. Ces commentaires de deux généraux français (Desportes et De Jong), sur l'opération ukrainienne à Koursk mais surtout, la partie qui me semble la plus intéressante, sur l'avancée russe dans le Donbass, m'intriguent Ils affirment un fait qui personnellement me semblerait logique, mais dont je ne connais pas de confirmation tout à fait probante... d'où le doute méthodique que je maintiens à ce stade. Mais si c'est vrai, c'est absolument essentiel ! ==>Est-ce que quelqu'un sur le fil connaît une source qui confirme ou infirme cette affirmation ? Guerre en Ukraine : Derrière la victoire de Koursk, les risques d’une défaite ? De l’avis de nombreux observateurs occidentaux, l’un des objectifs ukrainiens serait de forcer les Russes à dégarnir le front de Donetsk, capitale du Donbass à l’est de l’Ukraine, pour combler la faille de Koursk et soulager les défenses ukrainiennes. (...) Plus inquiétant, la ville de Pokrovsk, devenue le nœud logistique principal des forces ukrainiennes de la région, est sur le point de tomber aux mains du Kremlin. Les autorités de la ville ont donné une semaine aux habitants pour évacuer, les Russes ne sont plus qu’à 10 kilomètres du centre. Pour Peer de Jong, c’est bien le contraire des espoirs ukrainiens qui se dessine, :« Les Russes ont l’air de profiter de l’occasion pour percer à Pokrovsk. Si la ligne de défense de Kiev, qui est fortifiée depuis 2014, craque, il n’y a plus de défense jusqu’au Dniepr (le fleuve qui traverse l’Ukraine, ndlr). » L’ancien colonel y voit le risque de transformer la victoire tactique à Koursk en désastre stratégique. Même ton grave pour le général Vincent Desportes : « Si les Russes percent dans le Donbass, il n’y aura pas de négociations. » La question est simple ==>Est-il vrai, ou pas, que passé les dernières défenses du Donbass (si les Russes y arrivent), construites à partir de 2014, il n'y aurait aucune position de défense préparée / fortifiée sérieuse "jusqu'au Dniepr" ? Ce qui suggérerait que l'éventuelle perte des dernières agglomérations du Donbass dans les mains ukrainiennes (Pokrovsk, Sloviansk, Kramatorsk) condamnerait non seulement le dernier lambeau de Donbass ukrainien mais mettrait directement en danger l'indépendance de l'Ukraine ? En somme, que Moscou serait bien plus prêt qu'il n'y paraît d'atteindre son objectif de guerre ? Si je croise ces déclarations de Desportes et De Jong avec la carte de densité de population en Ukraine il semblerait effectivement que derrière les dernières lignes de défense établies dans le Donbass, c'est un grand vide jusqu'à Dnipro et Zaporijjia. Donc très peu de "défenses urbaines", que la Russie de plus détruit beaucoup plus facilement maintenant avec les KAB J'imagine mal que des villes comme Dnipro ou Zaporijjia puissent être faciles à conquérir... chacune est plus grande que Marioupol. Mais s'il n'y a "rien" jusqu'à ces deux villes, alors d'une part l'attaque de ces deux villes suivrait naturellement un éventuel craquement de la dernière ligne de défense du Donbass, leur évacuation serait pratiquement obligée (qu'on se rappelle des pertes civiles à Marioupol...) ce qui représente près de 2 millions de personnes au total (quatre fois Marioupol) ... Merci pour tout éclairage
    3 points
  23. Il y a un aspect qu'il ne faut pas oublier, c'est la dissuasion. Beaucoup de pays s'arment avec du très bon matériel mais ils ne font jamais la guerre. Pour certains d'entre eux si une guerre débute cela signifie que c'est déjà un début d'échec car la dissuasion n'aura pas fonctionnée. Je pense par exemple au Japon ou à la Corée du Sud. En disposant du Rafale, la France possède un moyen de dissuasion efficace capable d'être utilisé dans un conflit HI. La capacité de mettre en œuvre les missiles ASMP en est l'exemple le plus flagrant. Posséder un moyen de combat efficace est souvent un moyen d'éviter d'être confronté à une guerre mais il est difficile pour beaucoup de gens de comprendre ce phénomène. C'est pour cela que l'on entend souvent: "on a dépensé beaucoup d'argent pour ce système mais au final nous ne l'avons jamais utilisé. Donc il n'a servi à rien et a coûté très cher". Dans l'absolu, cette affirmation est bien souvent totalement erronée. Les capacités du Rafale contribuent indéniablement tous les jours à la dissuasion et on peut presque affirmer que c'est sa raison d'être (et sa mission) principale.
    3 points
  24. Les écoles américaines aussi ont leur quote part de succès dans ce fiasco. A moins que comme Soho ne l'indique, les raisons soient tout autre, et malheureusement connues et familières : corruption, népotisme, revenchisme, aveuglement.
    3 points
  25. Le chemin entre une information et un renseignement est souvent tortueux, et c'est pour ça que j'ai du mal en général à considérer un service comme étant bien ou mal renseigné, sans considérer en même temps la verticalité de l'organisation, son cloisonnement, la règle du tiers service etc.. Les soviétiques avaient une collecte efficace d'informations, tuyaux et autres informations noires ou grises. C'est toujours dans les derniers étages que ça pêche, au niveau de l'analyse, car alors ça vient souvent percuter des biais cognitifs. C'est d'autant plus exacerbé dans un régime totalitaire, que la pensée y est toujours très encadrée. Andropov avait demandé des renseignements sur l'imminence d'une guerre nucléaire à l'initiative de l'OTAN, ses services ont donc fini par lui en trouver, sans pouvoir questionner le postulat de départ.
    3 points
  26. Oui, oui, les belges jouent leurs "bilinguisme" et associent leur force navale à celle des Néerlandais et leur force terrestre à celle des français (CAMO), mais c'est bien parce que la situation géographique, historique, économique et linguistique le permet ou le facilite, dans un même état d'esprit il y a aussi la "collaboration" entre le Canada et les USA. Mais au delà de ces exemples très spécifiques on bute sur les problèmes "nationalistes" ... Clairon
    3 points
  27. Ben... Pour que les chars prennent la direction de l'est, il faudrait qu'ils aient prouvé leur capacité amphibie, non ? C'est donc plus logique et moins risqué de rester sur la terre ferme et d'aller à l'ouest.
    3 points
  28. C'est le nom donné à Coët aux élèves africains. Le terme perdure un peu ensuite en division d'application mais c'est moins marqué.
    3 points
  29. Je n'ai aucune réponse à apporter sur les motivations/raisons des ukrainiens (pas la prétention d'être dans leur tête), mais fondamentalement la destruction de dépôts ne permet "que" de restreindre de manière temporaire la capacité d'action des VKS. Raye une base de la carte (Ndtr: base dans le sens avions/personnels) et là on pourra commencer à discuter. Pourquoi? A chaque fois que les ukrainiens emploient l'effet de surprise pour taper une base épargnée (ou presque) jusque là, ils ne font que des dégâts limités (sans même parler du côté "marseillais" de certaines annonces de destruction... mais soit, c'est un autre débat avec ses tenants et aboutissants propres) néanmoins en agissant de la sorte ils mettent les russes en alerte et donc perdent la capacité à créer autant de dégâts lors d'une seconde, troisième, etc... frappe. Regarde l'attaque sur Engels-2: les mecs ont pris les russes par surprise et ont fini par ne faire que des dégâts ridicules. Alors qu'ils avaient à portée de frappe la quasi totalité de la flotte de Blackjack... Inutile de préciser que les moyens de DA autour de celle-ci ne roupillent plus comme auparavant... Alors certes, je conçois qu'ils agissent avec des moyens limités (malheureusement), mais niveau ciblage et gestion des cibles en fonction des types d'armements à disposition: les ukrainiens ne font guère mieux que les russes... Après, je n'ai aucune prétention à l'omniscience ni au jugement "facile" (version "Armchair General") mais disons qu'il y a des actions que j'ai du mal à comprendre... mais peut-être que je suis trop c*n (c'est du domaine du possible également hein) Même en tablant sur 4 appareils endommagés (version maximaliste), ça ne reste qu'une fraction marginale de la capacité de production annuelle de NAZ dans la situation pré-2022. D'où mon opinion antérieure sur la question. Les avions (mais oui indirectement les pilotes sont aussi précieux que les avions)
    3 points
  30. Tu veux dire que c'est le même type de plan que lorsqu'ils avaient volontairement permis à Wagner d'aller jusqu'à Moscou, afin de démontrer au monde à quel point la Russie était faible, alors qu'en fait non ? Moi qui croyait que le rouleau compresseur russe arriverait au Dniepr d'ici la fin de l'année... on l'a lu ici, et pas qu'une fois. Dans ces conditions, pourquoi abandonner deux districts aux Ukrainiens ? Si la Russie est forte, elle n'a qu'à pousser la porte.
    3 points
  31. 400. 1000. 300. Donc au mieux une tranche EPR quoi. On s'emmerde pour rien. Tout le monde n'a pas la géographie de la Norvège!
    3 points
  32. Pas de consultations publiques pour savoir où iront les "entre 368 milliards et 1000 milliards de dollars australiens". Et dire qu'à l'époque des 12 Shortfin/Attack, entre 34 et 90 milliards c'était "trop cher".
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  33. Merci à Pol pour ces pertinentes interventions. Sinon, lors d'une visite historique en Ukraine ce vendredi, le Premier ministre indien Narendra Modi qu'il «se surpassera» pour soutenir Kiev… En pleine invasion du territoire de la Russie. Une crachat à la figure aurait été moins humiliant…
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  34. Apparemment les appareils de série sont en cours de production et d'intégration des systèmes depuis le début d'année. Rien à voir de ces derniers avant 2025.
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  35. Mais si les Russes ne renforcent pas la résistance à l'avancement des Ukrainiens sur le territoire Russe, qu'est ce qui empêche ceux ci de pousser vers le sud comme je l'ai dit (pour rire) pour prendre à revers les combattants Russes du Donbass?
    2 points
  36. https://www.aljazeera.com/news/2024/8/23/at-least-one-killed-as-inmates-take-staff-hostage-in-russian-prison 04 otages, 01 mort...
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  37. https://www.rbth.com/articles/2009/02/18/180209_andropov.html (18 février 2009) La cible principale d'Andropov s'est avérée être les différentes « mafias ». Avant même son accession au trône, il a chassé de ses fonctions le premier secrétaire Medunov du territoire de Krasnodar, l'un des pires mafiosi du pays - et cher ami personnel du camarade Brejnev. Cette mesure a été suivie d'arrestations massives de fonctionnaires corrompus et de trafiquants véreux. Andropov a rapidement montré qu'il était déterminé à serrer toutes sortes de vis, et l'absentéisme massif des prolétaires a également été l'une de ses principales cibles. Comme tout ce qui vaut la peine d'être possédé - nourriture, vêtements, meubles, etc. - est déficitaire, les gens sont contraints de passer de longues heures dans les files d'attente, y compris pendant les heures de travail. En outre, il y avait d'innombrables bureaux et « instituts de recherche » où l'on ne faisait jamais rien qui vaille (à l'exception des beuveries collectives inspirées), de sorte qu'une grande partie du personnel ne faisait que des apparitions symboliques sur les lieux de travail, passant ses journées comme bon lui semblait - le plus souvent dans des files d'attente, également. Et, bien sûr, il y avait l'obstacle le plus insurmontable pour arriver au travail à l'heure, voire pas du tout, le lendemain de la veille, surtout le lundi. Andropov a décidé d'y mettre un terme, et des milliers de policiers et d'agents du KGB ont investi les magasins, les salons de coiffure, les bains publics, les stations de métro, les cinémas, les bars à bière - tout l'espace grouillait de ces agents qui demandaient les papiers des gens, les traînaient au poste de police, rédigeaient des dénonciations (pour une raison quelconque, ces choses étaient appelées téléga, ou « charrette » en argot russe) sur leur lieu de travail avec l'instruction de punir les coupables. Chaque téléga était synonyme de séances publiques ennuyeuses d'accusations, d'excuses mensongères, de règlements de comptes personnels lors des réunions du Parti, du Komsomol et des syndicats, de perte de primes ou de places sur les listes d'attente pour tout, des appartements aux réfrigérateurs en passant par les vacances d'été, et d'autres désagréments de type soviétique. Curieusement, c'est de cette vaine tentative d'inculquer la discipline d'atelier que les gens se souviennent surtout d'Andropov. Certains ont même oublié l'« andropovka », une vodka assez bonne et bon marché (quatre roubles et douze kopeks), mais pas les descentes de police. Mon explication est que les descentes, outre l'incongruité de la mesure, ont été perçues comme une violation du contrat social non écrit « Vous faites semblant de nous payer, nous faisons semblant de travailler ». En 1982, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, la croissance du revenu réel de la population s'est arrêtée. Le Goskomstat (Comité d'État pour les statistiques) n'affichait qu'un gros zéro. Il était clair que la formule brejnévienne - intensifier la propagande pour que tout aille bien dans le meilleur des mondes possibles, le monde soviétique - ne fonctionnerait plus. Il fallait agir sur l'économie, et non sur l'« idéologie ». Andropov a résolu le problème de la seule manière dont un bureaucrate du Parti pouvait le faire. Il crée un département économique au sein du Comité central. Il s'agissait de la première tentative, après les réformes avortées de Kossyguine, de retirer l'économie des mains des « idéologues » et d'en confier la gestion à des économistes. Il s'agissait d'un changement définitif par rapport aux attitudes de l'époque de Brejnev, où la politique avait une emprise sans partage et où les politiciens du Parti traitaient les gestionnaires économiques comme Kossyguine avec suspicion et animosité. C'est à cette époque que Ryzhkov et Gorbatchev ont impliqué les futures stars de la perestroïka de Gorbatchev - les académiciens Aganbegyan, Arbatov, Bogomolov, Zaslavskaya, et d'autres comme Abalkin, Belousov, Petrakov, Sitaryan - dans la rédaction des résolutions du Comité central et du gouvernement de juillet 1983, qui étendaient les droits des entreprises individuelles aux dépens d'une planification centrale rigide. À un moment donné, Ryzhkov et Gorbatchev ont déclaré qu'ils avaient besoin de comprendre la situation du budget de l'État, mais Andropov s'est contenté de rire : « Vous ne voulez pas grand-chose, n'est-ce pas ? Non, je ne vous laisserai pas entrer dans les [secrets] du budget ». Planifier des réformes sans budget, voilà qui ne manque pas de piquant, n'est-ce pas ? Ainsi, tout ce qu'Andropov a réussi à faire dans ce domaine a été d'initier quelques changements bureaucratiques dans la gestion de l'économie, et non des réformes de l'économie en tant que telle. Andropov a confié la « politique des cadres » du parti au plus jeune membre du Politburo, Mikhaïl Gorbatchev, ainsi qu'à Yegor Ligatchev, un obscur mais zélé bureaucrate du parti venu pour l'occasion du bled sibérien. Ces deux-là ont renvoyé, avec la bénédiction d'Andropov, quelque 20 % des chefs régionaux du parti et des ministres, dont certains étaient en place depuis l'époque de Staline. Si Andropov n'avait pas éliminé certains des pires brejnéviens au sommet, comme le membre sénile du Politburo et secrétaire du Comité central Andrei Kirilenko, le ministre de l'Intérieur corrompu Shchelokov, et bien d'autres, s'il n'avait pas mis à leur place ses propres hommes, comme Ryzhkov, Aliyev, Chebrikov, Ligachev, etc, la contre-offensive brejnévienne après la mort d'Andropov aurait été beaucoup plus intense, et la perestroïka de Gorbatchev aurait été retardée de Dieu sait combien d'années. Que se serait-il passé (ou ne se serait-il pas passé), sans cette malheureuse maladie rénale, si l'homme avait vécu dix ou quinze ans de plus ? L'Union soviétique aurait-elle encore figuré sur la carte du monde ? À quoi ressemblerait le monde aujourd'hui ?
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  38. Andropov serait à l'origine de la Perestroïka : https://fr.wikipedia.org/wiki/Iouri_Andropov#À_l'origine_de_la_Perestroïka D'après le journal d'Anatoly Chernyaev pour l'année 1982, paru en anglais en 2022 : https://nsarchive.gwu.edu/briefing-book/russia-programs/2022-05-25/chernyaev-diary-1982-run-perestroika La mort de Brejnev, en novembre, suscite un moment de suspense, mais Tcherniaïev est soulagé lorsque Youri Andropov est choisi comme nouveau secrétaire général. Tout au long de l'année, l'auteur du journal espère en effet que l'intelligent et énergique Andropov sortira le pays de sa stupeur. Comme les années précédentes, Tcherniaïev consacre une grande partie de son journal à la détérioration de la situation économique et à l'absence de nourriture et de biens de consommation de base dans les magasins. Mais plus encore, il fait la chronique de la corruption omniprésente dans les hautes sphères du pouvoir et dans la famille de Brejnev. Lorsque Brejnev meurt finalement le 10 novembre, Tcherniaev écrit dans son journal un « programme » pour Andropov, dont il attend qu'il lui succède. Ce programme se compose de 15 points et comprend pratiquement tous les éléments qui seront finalement inclus dans le programme de Gorbatchev moins de trois ans plus tard, tels que la sortie d'Afghanistan, le retrait des missiles SS-20 d'Europe et la réduction du complexe militaro-industriel. Il s'avère que Georgy Arbatov, l'omniprésent conseiller des dirigeants soviétiques et directeur de l'Institute for U.S. and Canada Studies, a également préparé un « programme » similaire pour le nouveau dirigeant. L'année culmine avec la célébration du 60e anniversaire de l'URSS, où des délégations de 140 pays se réunissent à Moscou. Chernyaev travaille avec les délégations, y compris avec le parti communiste des États-Unis, et supervise la publication de plusieurs discours dans la Pravda. Il a vu dans le rapport d'Andropov des signes réels de changement et a noté l'air d'espoir qui régnait dans la salle de réunion : « Tout le monde attend de nous des changements majeurs, quelque chose que le monde entier remarquerait, des changements qui éclipseraient l'Afghanistan et la Pologne, qui feraient oublier la “ Brejneviada ” créée en Occident (sur l'utilisation du pouvoir à des fins d'enrichissement personnel, le népotisme - des parents partout, la vantardise irrépressible, la mise en avant démonstrative de la sénilité comme de la sagesse, la corruption, et ainsi de suite) ». Dans son propre post-scriptum, Tcherniaïev qualifie l'année 1982 de « période précédant la perestroïka ». Le lecteur de l'édition de cette année pourrait observer la formation progressive du groupe officieux, ou plutôt du réseau, de personnes qui, dans trois ans, formeront le noyau du « brain trust » de Gorbatchev, et qui, en cette année capitale, s'interrogent timidement les uns les autres et trouvent un accord sur les grandes lignes du changement dont le pays avait désespérément besoin.
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  39. On voit ce que donnent les drones abordables aux mains des Houthis voir même dans de nombreux cas des belligérants en Ukraine ... pas grand chose Je rejoins tout à fait @Asgard dans sa démonstration. Un drone pour être efficace doit voler haut ou vite avoir des capacités d'emport de bons moyens de détection et de positionnement, être aussi furtif que possible ... Rappelons les tarifs, l'Italie vient d'acquérir 6 systèmes complets Reaper pour la bagatelle de 789 millions de $; on est dans des tarifs Rafale
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  40. Est-ce que le M88 est suffisant pour propulser un avion du calibre du F-16? J'ai un doute de ce point de vue là vu que je n'arrive pas à trouver autre chose que 50kN pour la poussée du M88. Il y a d'autres versions plus puissantes qui ont été envisagées mais elles ne sont pas en service ou production (ou même prototypée) à ma connaissance. Si on envisage de minimiser les coûts par la réutilisation du M88, il va falloir que ce nouveau chasseur partage son moteur avec le Rafale, ce qui ne me semble pas possible sans une re-motorisation du Rafale lui-même. Sur le Rafale, c'est compliqué. Sur le NGF, c'est plus simple. Par la force des choses, le NGF sera assez lourd et vraisemblablement cher (du calibre du F-15 probablement) donc développer un chasseur plus léger et conventionnel (i.e. non furtif) réutilisant ses briques technologiques pour évoluer au côtés du NGF aurait du sens (ce que les Américains suggèrent de faire avec leur programme d'ailleurs). Un avion léger intégré au SCAF aurait d'ailleurs plus de facilités à exporter le SCAF que le NGF. Par ailleurs, vu la masse probable du NGF, il est tout à fait possible que ce chasseur léger soit propulsable par un seul NEFE. La question qui va se poser alors est de savoir si faire un nouveau chasseur léger d'accompagnement du NGF serait moins cher que de simplement continuer à faire des Rafales intégrés au SCAF mais demandant aussi le maintient des chaînes de prod associées.
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  41. Le souci, c'est que rayer une base de la carte ça ne se fait pas avec quinze drones. Il faudrait des dizaines de missiles, plusieurs fois par semaine, frappant les pistes, les hangars et les équipes d'intervention si possible. Sachant que les Soviétiques/Russes ont toujours veillé (en tout cas à partir des années 1960) à maintenir des unités dédiées dans les réparations d'urgence. Pour Engels... un mal pour un bien. Sachant que les Russes hurlent pour deux drones en goguette sur l'oblast de Leningrad, quelle aurait été leur réaction si un seul Tu-160 y était passé ? Personnellement, je pense que l'attaque (éventée volontairement ou non) a suffi à faire passer le message. Pareil, je suis très sourcilleux quand ça commence à taper des radars au-delà de l'horizon ou des installations des RSVN. Vaut mieux éviter, surtout quand le "client" est d'un naturel affolé et qu'il est armé comme Papy qui refuse d'aller en EHPAD et menace les gendarmes avec sa collection d'armes. Quatre avions, ça me semble une hypothèse basse. A voir ce qui se trouvait dans les abris mais entre les projections de billes métalliques et l'effet de souffle, il y a certainement eu plus de classe. Sans compter qu'ils ont perdu des appareils en combat récemment. Une caricature. Exactement. Et qui vient nourrir l'ossature surdéveloppée de la désinformation à grande échelle "mon Dieu, le Président veut une guerre atomique avec la Russie !". Et ça, ce n'est pas une caricature, je te copie juste ce qu'on peut entendre un peu partout. Au bénéfice de qui ?
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  42. Logiciel différent, manière de concevoir la guerre différente : exemple tout con, trois crocos en train de suivre un cours de tactique d'infanterie avec des français. Le cas de figure est le suivant : l'ennemi consiste d'environ trente hommes avec possiblement un ou deux mortiers légers et peut-être une mitrailleuse dans un bled paumé au milieu de la pampa. Vous savez qu'il s'y est réfugié la veille au soir, et personne n'est sorti du village depuis. Comment comptez-vous prendre d'assaut le village ? Les français ont des réponses variées, de l'approche et infiltration, reconnaissance drone afin de connaître les maisons utilisées par l'ennemi puis tic au mortier dessus, bref. Les crocos, unanimes : ben on gaze et on attaque quand plus rien ne bouge. Je pense qu'il y a des raisons s'ils s'entendent bien avec les Russes...
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  43. Ce qui me désole c'est qu'on ai toujours pas exploité le potentiel hydrolien dans la Manche. De mémoire il y a 13 GW de potentiel en Europe (grosso modo 6 côté français et 6 côté britannique plus un peu à droite à gauche). L'équivalent de 6 tranches ça commence à parler. Certes c'est cher à l'installation et en maintenance (corrosion, fouling) mais contrairement à l'éolien en mer (qui a en partie les mêmes problèmes) les courants de marée ont l'avantage d'être parfaitement prédictibles des décennies à l'avance et l'intermittence est donc beaucoup plus facile à gérer.
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  44. Ca peut s'entendre mais encore faudrait il que Les ukrainiens arretent d'essayer de pousser pour consolider les acquis dans la profondeur. Or ce n'est pas le cas actuellement. La question alors est : etait il prevu d'aller plus loin des le depart (mettre par exemple Kourk a portée d'artillerie ce qui serait un gros coup politique) ou les ukrainiens se laissent ils griser par la relative facilité des 15 premiers jours ? De deux ils faudraient non seulement consolider les acquis mais aussi les fortifier et continuer a les alimenter au moins en hommes et munitions pour les tenir. Ca n'en prend pas non plus le chemin (pas de gros travaux de genie defensif) alors que les russes jettent de plus en plus d'unités au feu (on parle de 7 a 9 brigades) et qu'ils ont l'avantage et d'un raccourcissement logistique et d'un raccourcissement du delai d'intervention aerienne sur zone
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  45. L'assemblée nationale lors des auditions avait identifié au mieux 400MW accessible via rénovation et suréquipement ... ... le plus gros potentiel c'est dans le petit hydraulique, au fil de l'eau, ancien moulin etc. autour d'1GW. Ici c'est un travail de fond dans la ressource est diffuse. Typiquement les seuils de moulins, qu'on détruit pour obtenir de la continuité environnementale. Concernant les nouvelles concession c'était au plus 300MW avec tous les probleme environnementaux associé. https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/opendata/CRCANR5L15S2019PO757231N026.html Donc en gros si on veut pas froisser l'écologie au mieux 400MW via de lourd et long investissement, du genre de ceux qui se rentabilise à 60 ans ... D'autant que ce n'est meme plus autant garanti qu'avant à cause des sécheresses. Mais effectivement l'ouverture à la concurrence est un probleme sur ce genre d'investissement à 60 ans ... qui en plus pose de sérieux probleme de sécurité publique en cas de défaut, pour les ouvrage de haute chute.
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  46. La goutte n'est pas très aérodynamique en supersonique ... l'idéal, c'est le fuseau. Et on obtient une carene virtuel de fusée en ajoutant une long tail virtuel via un générateur de gaz, ce sont les obus base bleed. https://en.wikipedia.org/wiki/Base_bleed Sinon oui seule la ceinture d'étanchéité touche le fond des rayure, le reste du corps de l'obus repose à peine sur le haut des rayue avec suffisament de jeu pour qu'il ne s coince jamais dans le canon. C'est le principe de base des canon qui ne sont pas "full bore". Les full bore sont les rayures en négatif dans le corps de l'obus, usiné avec précision pour assurer l'étanchéité sans friction. Comme le mortier 120 rayé par exemple ou l'obus tombe naturellement dans le fut sans frotter plus que ca.
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  47. Point ISW du 21/08/24 : Gros pavé ce jour, désolé, mais ça me paraissait interessant... "The Kremlin appears to have launched an intricate messaging campaign aimed at justifying to its domestic audience why Russia is prioritizing maintaining the initiative in eastern Ukraine over immediately expelling Ukrainian forces from Kursk Oblast. Russian government sources close to the Russian Presidential Administration told Russian independent outlet Meduza that the Kremlin is actively trying to condition Russian society to accept the limited Ukrainian presence in Kursk Oblast as a “new normal” and downplay the significance of the incursion. The sources noted that the Kremlin will use propaganda to encourage Russians to wait for Russian forces to retake these territories after an “inevitable” Ukrainian defeat in eastern Ukraine. The sources also added that the Kremlin is redirecting Russians’ concerns over Kursk Oblast by preoccupying domestic society with humanitarian assistance drives to assist the affected residents of Kursk Oblast and noted that the Kremlin decided against canceling the upcoming Kursk Oblast gubernatorial elections scheduled for September to minimize panic in the region. The Russian Central Election Commission, however, decided to postpone local elections in the seven raions in Kursk Oblast that are impacted by the Ukrainian incursion due to security risks, and the Kremlin may have decided to maintain gubernatorial elections as scheduled to replace the interim Kursk Oblast Governor Alexei Smirnov, who has overseen much of the local Russian response to the incursion. Meduza also highlighted Russian state media’s coverage of the incursion, which began increasingly portraying Kursk Oblast and its residents as supporting the Russian war effort in Ukraine, despite encountering some mild wartime disruptions to residents’ ordinary lives. The Kremlin may be also attempting to weaponize state media's coverage of its months-long offensive in eastern Ukraine to advance its messaging campaign about the incursion. Russian state TV channels are notably covering Ukraine’s incursion in Kursk Oblast as a limited operation, while actively contrasting it with Russian advances in the Pokrovsk direction, which Russian media is painting as major victories." Brave peuple russe aussi courageux et supporter qu'en 41... Non mais interessant de voir cette idée d'un front à la fois justifié publiquement. Et ça explique pas mal de choses côté ukrainien en terme d'où et comment engager les réserves. Si on admet les explications de l'ISW, ça milite pour un "all-in" en territoire russe. "The Kremlin may be using this messaging campaign to afford itself time and space to respond to the Ukrainian incursion into Kursk Oblast after achieving its offensive objectives in eastern Ukraine. Russian government sources told Meduza that the Kremlin was initially shocked and worried about Ukraine’s incursion into Kursk Oblast but calmed down within a week because Ukrainian forces’ advances were far from more densely populated regional centers such as Kursk City. Meduza reported that all interviewed officials expressed confidence that battles in Kursk Oblast will continue at their current scale for months, indicating that the Kremlin may not be rushing to repel Ukrainian forces from the region and will instead continue to prioritize its offensive operations in eastern Ukraine. A Ukrainian source in the military-political leadership, on the contrary, told Ukrainian news wire RBC-Ukraine that Putin tasked Russian forces with repelling Ukrainian forces from Kursk Oblast by October 1 without re-deploying forces from key frontlines areas – namely from the Pokrovsk and Toretsk directions. ISW previously assessed that Russian President Vladimir Putin and Russian military command likely view maintaining the theater-wide initiative as a strategic imperative to win the war of attrition against Ukraine and are continuing to prioritize the Russian offensive operations in eastern Ukraine. Putin’s reported October 1 deadline assumes a long time for Russia’s territorial integrity to have been contested given that the incursion began on August 6th. Such a protracted occupation of Russian territory undermines the Kremlin’s longstanding narratives about why Russia is at war in the first place; the Kremlin had been justifying its war in Ukraine as a defensive war that aims to protect Russian sovereignty and territorial integrity. The Kremlin’s relaxed approach to the temporal aspect implies that the Kremlin has decided to prioritize tactical advances in Ukraine over rapidly restoring Russia’s territorial integrity in Kursk, and this apparent decision undermines a series of long-standing narratives about Russian “red lines". " ” J'insiste ici sur l'orientation d'ISW, et de bien séparer les faits de leurs analyses. C'est moi qui post ça, et j'en ai bien conscience. Reste que je trouve leurs théories interessantes. En résumé, depuis le début c'est gros, mais désormais ça se voit ! A noter cette notion de "pour l'instant c'est pas grave", et de comprendre pourquoi. La population comme centre de gravité, pas le terrain. N'en déplaise à beaucoup, c'est l'inverse de la plupart des théories que j'ai lu ici. "Putin notably appears to be demanding that Russia defeat Ukraine’s incursion into Kursk Oblast without sacrificing the stability of his regime, deprioritizing the offensive in eastern Ukraine, or firing his incompetent but loyal lieutenants. The results of such a strategy are too early to forecast. Meduza’s sources also noted that the Kremlin also considered the need for a new mobilization wave at the start of the incursion, but that the Russian Cabinet of Ministers and Kremlin-affiliated businessmen immediately opposed general mobilization due to ongoing labor shortages in Russia — although it is unclear whether Kremlin even considered this argument. Meduza’s sources assessed that the Kremlin is much more likely to double down on the use of conscripts in Kursk Oblast, which if true, would mark another example of Putin making unrealistic demands of the Russian military command without providing the command appropriate manpower and resources to achieve its objectives. ISW has repeatedly assessed that Putin has neglected the need to declare general mobilization throughout the course of Russia’s full-scale invasion of Ukraine out of concern for his regime’s stability on numerous occasions, and his recent decision to announce a counterterrorism operation in Kursk Oblast (as opposed to declaring war or mobilization) may indicate that he is not prepared to respond to the incursion with mobilization at this time. Meduza’s sources also observed that there are currently no rumors within the Kremlin about the removal of Russian Chief of the General Staff Army General Valery Gerasimov due to his ongoing involvement in the Russian offensive in Donbas or the ongoing crisis in Kursk Oblast. The sources noted that the Kremlin might need to appoint a scapegoat for the incursion in the future but is not currently considering placing Gerasimov in that position. ISW cannot independently verify these reports, but they appear to be consistent with ISW's assessments about the Kremlin's prioritization of the offensive in eastern Ukraine and Putin’s, inability to dynamically adjust objectives, and his aversion to taking risks. The Kremlin’s reported approach to command changes appears to be consistent with Putin’s observed pattern of withholding command changes until he is no longer actively facing a crisis." Si là ça sent pas l'URSS... ^^ Je me méfie un peu, sourçage peu clair, très interpreté, voir de la spéculation. N'empêche que c'est pas faux. Et ça explique pas mal de choses dans les décisions russes, les buts de guerre et les priorités de VP. Cela donne aussi des idées des objectifs à venir des ukrainiens : la population russe.
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  48. Il va ruisseler sur l'économie australienne. Vilain sceptique !
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  49. On peut aussi tisser un parallèle entre ceux qui y croyaient dans les années 1970 et ceux qui y croient aujourd'hui. Sous Brejnev, le système a commencé à vaciller, notamment parmi les jeunes générations, mais il était encore largement soutenu faute de mieux, d'une part, mais aussi et surtout parce que malgré ses défauts, il améliorait la vie des gens par rapport à ce qu'elle était avant. Lénine avait apporté l'électricité, Staline le métro de Moscou et les grands centres industriels, monsieur K. le logement à bas coût, Brejnev les réfrigérateurs et l'automobile (relativement) accessible. Au-delà de la gloire, du sentiment de puissance, qui jouent également, il y avait aussi et il y a toujours cette idée de "notre vie est modeste, notre vie s'améliore doucement... mais c'est nettement mieux qu'avant !". De fait, Poutine joue aussi là-dessus. Avant Poutine, c'était Eltsine et avant Eltsine, l'implosion, les gens morts dans les rues abandonnés parce que plus d'ambulances, les files d'attentes devant des magasins vides, les sous-marins rouillés sombrant à quai faute d'entretien et l'image russe dans le monde se réduisant à un ivrogne ou à un milicien corrompu. Aujourd'hui, en comparaison, les choses ne vont pas si mal. Bien sûr, la Russie ne progresse plus, bien sûr, elle est isolée, son économie ne progresse qu'à fabriquer des obus et concrètement il y a plein de problèmes cachés qu'on ne manquera pas de voir au moment le plus inopportun mais... finalement ? C'est cela qui tient le système. C'était pire avant, ce n'est pas si mal aujourd'hui. Et c'est une arme de choix pour tuer toute opposition interne. Les gens aimeraient bien que ça change mais ils sentent qu'aller trop vite, ce serait casser ce système imparfait, kleptocratique, inefficace, grotesque parfois, mais qui au moins permet de remplir le frigo et d'assurer un minimum de sécurité.
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