Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

olivier lsb

Members
  • Compteur de contenus

    5 882
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    110

Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. 3000 chars russes documentés détruits ou capturés
  2. Une brillante analyse parue dans DSI d'Olivier Zajec, agrégé et docteur en histoire (Paris-IV Sorbonne), maître de conférences en science politique à l'université Jean Moulin-Lyon III, où il dirige l'Institut d'études de stratégie et de défense. Il revient sur l'offre faite par le PR de dialogue stratégique avec nos partenaires européens, qui seraient prêts sur le rôle de la dissuasion nucléaire française dans notre sécurité collective (ce que beaucoup dans le débat public ont malheureusement interprété comme un partage sans condition de la dissuasion nuke). Il soulève un point très intéressant sur la dissuasion nucléaire américaine, qui, sans le dire explicitement, est considérée comme relative car éloigné des intérêts vitaux de l'Europe, par opposition à la dissuasion Française. Et d'ajouter que cela complexifie les calculs Russes et les incitent à la prudence. Ce n'est pas une question de matériel et de quantité, mais de sensibilité à l'emploi. Et la sensibilité française à l'emploi de l'Arme, dans le contexte actuel, pourrait être considérée comme plus sûre que l'américaine, étant entendu que nos intérêts sont bien plus liés à ceux de la sécurité collective en Europe que pour les états unis. L'auteur en profite également pour développer une critique subtile de la dissuasion élargie, dans le cadre de l'article 5. Et met en garde à ne pas oublier que la décision est et restera aux US, selon la formule de Jeffrey H. Michaels « No annihilation without representation » Extrait L’arme atomique française indépendante existe parce que les Français ne croyaient pas à une dissuasion trop élargie, et que mai 1940 les avait édifiés sur l’intérêt de ne pas dépendre absolument d’alliés insulaires ne s’engageant que trop tardivement sur le continent face à un danger terrestre massif ne les menaçant pas directement. Cela ne veut pas dire que la dissuasion française ne participe pas à la dissuasion générale du continent européen. Au contraire, et c’est précisément le fond de la déclaration d’Ottawa de 1974 : c’est l’indépendance même du processus décisionnel français qui compliquait les calculs de l’adversaire d’alors (l’URSS). Et qui les complique toujours aujourd’hui (et pas seulement pour la Russie). Mais cette dissuasion nucléaire française est tenue, beaucoup plus encore que l’américaine – et d’autant plus qu’elle repose sur le principe de la stricte suffisance – de prendre en compte la différence entre le sanctuaire et ce que Poirier appelait le « parapet ». (accès libre) https://www-areion24-news.cdn.ampproject.org/c/s/www.areion24.news/2024/05/03/penser-la-strategie-strategie-et-partage-nucleaire/amp/
  3. Instant détente - "yes Prime minister", une sitcom Britannique des années 70/80. A l'époque, c'était drôle car burlesque. Aujourd'hui, on dirait visionnaire !
  4. Vidéo depuis le poste de pilotage de la blyatmobile. C'est quand même FOU la quantité de documents bruts qu'on récupère sur ce conflit. Et malgré tout, ça n'atteint pas tout le monde de la même façon on dirait, surtout en Russie. Un T-90M toutes options, abandonné et trappe d'accès toujours laissée grand ouverte. Une grenade.
  5. Si seulement... Mais malheureusement non, le titre est trompeur et il semblerait que tu n'aies pas bien lu la première phrase. "Les Vingt-Sept sont parvenus mercredi à un accord « de principe » sur l'utilisation des bénéfices provenant des avoirs de la Russie gelés dans l'Union européenne afin d'armer l'Ukraine, a annoncé la présidence belge de l'UE." "Intérêt et principal" disait la cigale. Juste "intérêt" dit l'Allemagne.
  6. Engagement d'un t-80 au TOW par un Bradley
  7. Malheureusement, tu opposes deux natures de réaction, et il est prouvé depuis longtemps que l'émotion l'emporte souvent sur la raison ("vivre ensemble). Et les services de renseignement, qui se font une spécialité de la subversion et de l'influence, l'ont également très bien compris. Maintenant, il reste à comprendre pourquoi la Russie et Poutine, plus que la Hongrie avec Orbàn, l'Inde avec Modi. Je rejoins le point de vue de Patrick, beaucoup de ce que j'ai lu jusqu'ici sur ce sujet, quoique très intéressant, renvoie à des raisons purement formelles: la complexité du monde, la peur du déracinement, les valeurs traditionnels etc.. Ca n'explique pas vraiment pourquoi dans le brouhaha quotidien, ces émotions là plutôt que d'autres, sont placées sur le devant de la scène. Bezmenov explique très bien la théorie, et pour ce qui concerne la pratique, la France est un exemple assez caricatural. Les nombreux réseaux de subversion sont installés par les soviétiques depuis la 2e GM via le PCF, la CGT et surtout l'Humanité qui gérait un réseau informel d'environ 2000 Rabkors, ayant contribué à identifier et recruter des profils sur commande pour le compte du KGB, créer des affaires, qui conduisit entre autre à l'affaires des "fuites" ou l'affaire dite des généraux. https://www.cairn.info/revue-inflexions-2010-2-page-83.htm Une note déclassifiée de la CIA au sujet des Rabkors, et de leur développement dans la France des années 50/60 https://www.cia.gov/readingroom/docs/CIA-RDP78-00915R000300240004-8.pdf Les soviétiques avaient par ailleurs récupéré les archives maçonniques (225k documents, 750 cartons, restitués seulement en 2001) stockés par les nazis au château de Wölfelsdorf. Lorsque ces documents ont été restitués en 2001, ils étaient bourrés d'annotation en cyrilliques et avaient été réindexé par le KGB. Conjointement avec les fiches de la gestapo récupérées à Berlin, les soviétiques ont joui d'un avantage considérable pour recruter à des positions clés dans la société française durant la guerre froide, en faisant pression sur ceux qui avaient collaboré et n'avaient pas été démasqués. Ce leur fut très utile pour diffuser (entre autre) une propagande typique de l'époque et pas très éloignée de la méthode décrite par Buzmenov. On sait par ailleurs grâce à Mitrokhin que la majorité des recrues des rezidentura était plutôt des journalistes (Grumbach pour pas le nommer) ou des agents d'influence politique haut placés, que des militaires ou des agents de renseignement du pays adverse. Le plus intéressant et ce qui reste assez peu connu, c'est qu'on a eu un bureau et des officiers ACPO (action politique) coordonné par le ministère de la Défense à l'époque, en réaction à l'infiltration communiste. Une filière très précise est ainsi mise en place avec un dépouillement systématique et quotidien de la presse locale par les commandants de régions et les préfets maritimes qui ont pour tâche de transmettre le plus rapidement possible les articles tendancieux au bureau acpo, à charge pour ce dernier de déposer les plaintes pour diffamation et injures envers l’armée auprès de la justice. Ce dispositif, qui a pour but de réagir immédiatement à l’action communiste, est alors présenté comme une alternative efficace à la contre-propagande proprement dite, jugée trop onéreuse (voir en source le papier cité sur cairn.info). L'affaire des fuites a cependant eu raison de ce dispositif, et les soviétiques étaient à la manoeuvre une fois de plus pour nous désarmer sur ce terrain. TOUT CA POUR DIRE qu'au regard de ce qu'il s'est passé dans un passé assez contemporain, eut égard à la patience stratégique des actions d'influence et de subversion soviétique, au continuum existant entre l'URSS et la Russie actuelle (puisqu'il s'agit d'une prise de pouvoir politique par l'ex KGB, sans le carcan du PCUS), il ne serait pas étonnant mais alors absolument pas, que nous nous trouvions toujours la cible des actions d'influences et de propagande Russe, et ce y compris à un très haut niveau. Lorsque vous avez le contrôle ou l'influence sur les rédactions des média, qui invitent complaisamment (on en connait) en retour votre ambassadeur ou des agent pro-russes notoires, quelques politiciens qui vous sont redevables (on en connait) et inscrivent Russie et mansuétude à longueur de discours, et quand le reste de l'exécutif se débat avec ses propres affaires (Benalla) et infiltrations au sein des administrations ou services.... Vous pouvez facilement comprendre comment tout le discours émotionnel au sujet de la Russie (grandeur, puissance terrifiante, combat légitime contre le nazisme, lutte anti-américaine, valeurs traditionnelles) est mis en place et relayé par les quelques chambres d'écho du pays (partis politique, presse, média).
  8. Pour la Russie, les estimations actuelles de SPG actifs vont de 900 à 3000 pièces restantes. Un excellent fil récent, de High marsed sur le sujet, basé sur son comptage, des données de TMB et les pertes Oryx. Des renvois également sur ses comptages matériels par matériel, base par base. Des statistiques données par calibre, ou le 152mm passe sous la barre des 1000 unités restantes, en stockage et pour les pièces autopropulsées toujours Ventilés par portée Et en incluant les pièces en parc avant guerre + le déstockage, moins les pertes. Le compte estime que malgré des pièces qu'il a visuellement compté dans les bases, beaucoup doivent être considérées irréparables (des pièces aléatoirement pas mouvementés contrairement aux autres à coté, certaines où il manque juste le canon etc...). Les travaux du mec sont titanesques Pour le D-30
  9. La 5e cérémonie d'investiture de VVP était donc aujourd'hui, à laquelle la France était un des rares pays de l'UE à avoir envoyé un représentant. Chronique people => Kadyrov don don eut un peu de mal à se défaire de son veston, lors de la très glamour montée des marches du Kremlin: Ni une ni deux, Margarita, dont c'est le rôle de vous informer en toute objectivité, mena son enquête directement sur le "terrain" et constata que les rumeurs sont totalement infondées: Kirill 1er, paré de sa plus belle mitre, donna au Tsar une absolution par anticipation pour toutes les "formidables" décisions à venir, et impliquant des victimes. Bref, la routine quoi.
  10. Dirigeants* surtout. Pour le reste, je voulais simplement dire qu'on est sur un exercice de pragmatisme militaire, pour répondre à une fuite en avant politique. Là je te rejoins.
  11. Dans le fonds, je suis assez d'accord avec Jean François : c'est devenu leur plan, contraint, faute de mieux, et certainement pas en suivant leur doctrine du moment. Dire qu'il y a une ressemblance avec ce qu'ils faisaient il y a 80 ou 100 ans, peut être. Mais dans ce cas, on pourrait dire de même de l'offensive à outrance comme doctrine de l'armée de terre. A trop étirer le cadre spatio-temporel pour y chercher une justification historique, on frise les non-sens. Mais faut bien reconnaître que les russes assument la bataille d'attrition. Ce n'était pas prévu ainsi, mais ils développent une approche de plus en plus cohérente. Mais ça n'a rien à voir avec une quelconque filiation doctrinale des anciens maréchaux ou penseurs soviétiques. Ça a surtout commencé avec Surovikhin qui force politiquement puis militairement au retrait de kherson au risque d'une grosse débâcle après karkhiv, puis admet l'échec de l'offensive en enterrant le front sur sa fameuse ligne. Une décision brillante avec le recul, mais qui lui aura (entre autre) coûté son commandement. Puis la matérialisation de l'offensive d'attrition fut incarnée non par un penseur ou un puriste de la doctrine, mais par le cuisinier de Poutine... N'allons pas trop chercher dans l'Histoire, ce qui est avant tout une succession de décisions chaotiques mais pragmatiques. L'histoire observe que souvent, on découvre ou redécouvre les mêmes choses, mais c'est circonstanciel plus que planifié.
  12. J'avais bien compris Akhilleus, c'était plus la partie "plan assumé" sur la guerre d'attrition qui m'a fait tiquer. C'est plus subi que planifié, puis avalisé par Poutine, faute d'alternative. Parce que contournement de la lutte armée etc.. justement pour s'épargner le niveau de pertes actuel qu'on connaît.
  13. Que la Russie souhaite tester les volontés Ukrainiennes et occidentales, on peut l'affirmer sans trop de risque: comme tu dis, vu les valse hésitations à chaque fois qu'il faut remettre trois machines au pot, il aurait tort de ne pas vouloir nous tester. D'ailleurs durant la 2e GM, les américains l'avaient tellement bien compris qu'il s'occupèrent d'une partie très significative de la préparation de l'orbat soviétique, mais passons. En revanche, je ne sais pas si ça a de l'intérêt à remonter aux années 20 pour dire qu'une telle politique militaire fait partie de leur doctrine (en 100 ans, il s'en est passé des choses), mais la guerre d'attrition ne faisait plus du tout partie de leur doctrine depuis au moins 30 ans. Et il y eu quelques changements notables de leadership politique et militaires depuis les années 20. Dire qu'ils en sont arrivés là où ils en sont en Ukraine par une approche réfléchie, assumée et planifiée, c'est factuellement faux et je rejoins totalement Pol: on devait faire Kiev en 3 jours, une préparation log quasi inexistante et les costumes d'apparat embarqués à bord pour le grand défilé de la victoire. Le meilleur spécialiste FR sur le sujet: https://www.ifri.org/fr/espace-media/lifri-medias/dimitri-minic-ukraine-russes-ont-voulu-contourner-lutte-armee-fut-un Le contournement de la lutte armée n'est pas une doctrine mais un tropisme théorisé par les stratégistes russes depuis la chute de l'URSS, et qui a fini par investir les discours des officiers militaires et politiques, puis les doctrines. Dans les années 1990, très marquées par la Guerre froide et la dislocation de l'URSS sans confrontation militaire directe, les élites militaires ont commencé à théoriser l'idée que la lutte armée passait au second plan dans l'atteinte des objectifs politiques décisifs. Elles ont fini par changer leur concept de guerre et considérer que la guerre commençait en réalité bien avant les actions de combat directes et même que ces dernières n'étaient plus obligatoires ; que les moyens non militaires (informationnels, cybernétiques, économiques, diplomatiques, politiques, financiers, culturels…) et militaires indirects (forces spéciales et paramilitaires, insurgés, dissuasion stratégique, emploi dissimulé d'unités régulières…) étaient aujourd'hui assez puissants et efficaces Les militaires russes ont aussi théorisé le contournement en considérant que les actions indirectes occupaient la majeure partie du processus de guerre. Ce processus s'achève par une lutte armée décisive mais limitée et principalement à distance. C'est ce que l'opération militaire spéciale était censée être. Non seulement Moscou pouvait compter sur tout le travail de subversion russe en Ukraine depuis 2014, mais il a clairement renforcé cette subversion et la déstabilisation du pays à partir de 2021. [...] L'opération militaire spéciale devait être la conclusion armée, mais limitée de toutes ces actions indirectes. Sauf que cette deuxième application du contournement a été un fiasco total.
  14. Messieurs.... Vous êtes pénibles hein, je me suis paluché pour vous ce foutu article technique, d'apparence contradictoire pour les béotiens comme moi, plein de procédures et de concepts de commandement de la nouvelle force opérationnelle terrestre. Outre l'énorme HS auquel je contribue... https://www.terremag.defense.gouv.fr/dossiers/la-nouvelle-force-operationnelle-terrestre-de-larmee-de-terre Vous avez tous les deux raisons. Oui il y a bien dans le schéma directeur de la FOT, applicable dès aujourd'hui mais en train de monter en puissance avec la LPM, l'existence de deux divisions: la 1ère Division Europe et la 3e Division Monde. Mais le contrat d'engagement, c'est 1 division... et à horizon 2027.
  15. Russie et dépendances, à l'influence politique dans le sport. L'actuel président du comité international Olympique, Thomas Bach, doit-il sa nomination à l'action de la Russie ? Une question soulevé à la suite d'un livre enquête par des journalistes du Süddeutsche Zeitung. https://www.lemonde.fr/sport/article/2024/05/06/les-liens-troubles-entre-le-president-du-cio-et-vladimir-poutine-mis-en-lumiere-dans-un-livre-enquete_6231930_3242.html
  16. Une analyse assez détaillée par un des comptes twitter participant aux comptages des matériels en stock, avec Naalsio et high_Marsed, bien connus depuis le temps pour le sérieux de leurs travaux. D'abord pour rappel, le dernier comptage APC/IFV (que j'avais partagé il y a quelques jours) sur la base d'un ensemble de photos prises entre fin 2023 et début 2024. Suivi d'une estimation des stocks à aujourd'hui, estimation proposée par l'expérience de l'auteur et les dernières tendances en matières de pertes documentées Et un état des productions russes en cours, neufs et modernisation / réparation (plus loin dans le fil, je partage ici que le tableau). Je recommande chaudement les fils de l'auteur, toujours très instructifs et bien documentés.
  17. La légion la légion la légion ! Le point Godwin du milporn. Attend un peu le jour où on va vraiment envoyer des troupes en Ukraine: ça va commencer par les tringlots pour préparer les popottes et le SSA pour installer les perfusions, les trolls et propagandistes vont sacrément débander... Je n'ai pas la télé, mais ça pue le Jacques Baud à plein nez. Lecornu a annoncé la livraison de 40 SCALP pour l'Ukraine, nuance. Je ne sais pas dire d'où sortent ces SCALP, à part que si on les avait commandé flambant neuf (en recomplètement de nos stocks ou directement pour l'Ukraine), il y a fort à parier que le MinArm l'aurait annoncé en ce sens. Comme ce fut le cas pour les CAESAR livrés à l'Ukraine ou les Rafales recomplétés, suite aux dernières ventes à l'argus de l'AAE.
  18. Je n'en n'avais pas le souvenir. Dans le contexte du premier semestre 2022, on est encore (toujours tu me diras)pour la scène intérieure russe sur une OMS "guerre à la télé" et la Russie vaincra de ses forces supérieures. Garder quelques dizaines de blindés pour le défilé n'était pas une incohérence majeure.
  19. Le programme du défilé du 9 mai, sans commentaire. Et uniquement la patrouille nationale pour la partie aérienne.
  20. Des détails sur les livraisons françaises de SCALP à l'Ukraine, l'opération "Chrysalide" (on est à deux doigts de Gerboise bleue) dans un article de RFI. Je ne sais pas trop quoi en penser, il y a à boire et à manger. Un mélange typiquement français de système D pragmatique, de misères munitionnaires, d'économies de bouts chandelle et de satisfecit pour un petit coup commercial envisagé. D'abord, les premières livraisons: ce sont des missiles issus de nos stocks sous cocon et initialement cannibalisés (d'où Chrysalide.... la métamorphose d'une munition sous cocon en papillon fonctionnel...voilà où on en est). Je ne savais pas qu'on cannibalisait aussi sur les munitions, non pas que ce soit techniquement inimaginable, mais c'est donc la dèche à ce point qu'on pratique çà également sur les munitions.... Les SCALP sous cocon ont été envoyés à l'Ukraine, avec un passage à Bourges pour remise en état, pour 25% du prix du neuf. Avec une procédure allégée de retrofit, au regard de la durée très réduite du missile une fois envoyé à l'Ukraine (le bon sens aura prévalu sur ce point). Les SCALP export ne peuvent pas être programmés depuis les ordinateurs de commande français. Si on livre des SCALP export rachetés à nos clients, ils doivent repasser à Bourges. De ce que je comprends aujourd'hui, on a épuisé le stock de nos missiles sous cocon à donner, on en recherche chez nos clients exports, et y'a vraiment cette source anonyme citée, qui pense que le scenario idéal qui pourrait survenir, serait une vente de SCALP à l'Ukraine par un de nos clients au prix de l'argus, suivi d'un rachat pour le prix du neuf avec nouvelle commande à MBDA.... Les mecs sont en plein rêve humide, c'est pathétique. Par contre pas de commande de l'état français, ni financement par l'Allemagne l'UE, même dans une version "dégradée low cost à usage immédiat". https://www.rfi.fr/fr/europe/20240506-opération-chrysalide-comment-la-france-organise-la-livraison-de-missiles-scalp-à-l-ukraine?utm_slink=rfi.my%2FAZs6
  21. Si mes souvenirs sont bons, c'est en Ukraine à Karkhiv que les turbines de T-80 étaient produites non ? Au sujet du T-14, Rostec n'avait il pas déclaré qu'il n'était pas adapté à la guerre en Ukraine car trop cher à produire ? Ils maintiennent quand même un objectif de production et financement associé ? Ca veut dire qu'il faut (re)monter une chaîne car ils étaient assemblés manuellement chez UVZ et j'avais partagé un article il y a longtemps au sujet d'un scandale de corruption sur le financement justement de la ligne de production en masse de l'armata, qui à l'époque, n'avait pas vu le jour.
×
×
  • Créer...