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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Cela m'étonnerait. Le père de Bandera était un prêtre gréco-catholique.
  2. Il y avait très peu de Russes en Galicie. Jusqu'à juillet 1941 les nationalistes ukrainiens ont pour principal ennemi les Polonais, qui sont à leurs yeux leurs "colonisateurs". Je n'ai pas connaissance d'attentats anti-russes ou anti-soviétiques par les nationalistes ukrainiens avant cette date. La propagande anti-russe ou anti-soviétique n'est pas suivie d'actions. Par ailleurs, les Ukrainiens de Galicie ont une profonde méconnaissance des Ukrainiens d'URSS et réciproquement. Ils ne parviennent pratiquement pas à faire passer leur message en Ukraine soviétique. Les Ukrainiens soviétiques sont pour une bonne partie favorables au renversement du régime tsaristes qui permet l'émergence d'une classe de petits propriétaires terriens, et ils ne comprennent pas l'idéologie des Galiciens qui reste imprégnée d'idéologie chrétienne qui leur semble d'un autre temps.
  3. Tu oublies, parmi les ennemis des nationalistes, les démocrates ukrainiens, les partis politiques ukrainiens qui participaient à la vie démocratique polonaise en se présentant aux élections et en envoyant des élus à la Diète à Varsovie. Et les Juifs. Bandera a été longtemps chef de la propagande de l'OUN, et dans cette propagande était diffusée l'idée du "judéo-bolchévisme", à l'unisson avec les nazis allemands, qui permettait à l'antisémitisme et à l'antibolchévisme de se renforcer mutuellement. Il faut noter aussi que plusieurs cibles de Polonais assassinés par Bandera et ses amis étaient des Polonais favorables à l'amélioration du statut des Ukrainiens. Ils faisaient craindre qu'un compromis acceptable par une grande majorité d'Ukrainiens deviendrait possible. L'ennemi des extrémistes, c'est les modérés des deux camps, qui "risquent" d'enterrer la hache de guerre.
  4. https://twitter.com/arnoklarsfeld/status/1619953516889645057 (30 janvier 2023) Arno Klarsfeld : Je pensais à l’époque (comme le disaient les USA) que Saddam cherchait à se doter de l’arme nucléaire qu’il aurait utilisé contre Israël . Mais je me suis profondément trompé en pensant que les Irakiens choisiraient la démocratie. Il faut laisser les peuples évoluer à leur rythme.
  5. Pas pour le Japon. Au Japon les négationnistes (au double ou triple sens de minorer les crimes de guerre japonais, de présenter le Japon comme victime de l'Occident plutôt que le contraire, et de présenter le procès de Tokyo comme illégitime, sur la base de l'argumentaire du juge indien Radhabinod Pal) sont ceux qui ont le pays en main : empereur Showa/Hirohito, dynastie Nobusuke Kishi/Shinzo Abe, dynastie Jun'ichirō Koizumi... dont le symbole favori est la visite au sanctuaire Yasukuni. On pourrait parler également de la Corée : Park Chung Hee. Et de l'Algérie. Pour la Chine, pour les deux Chines, ce sont les extrémistes qui ont gagné : Mao et Chiang Kaï Chek.
  6. - https://en.wikipedia.org/wiki/Purdue_Pharma Le 21 octobre 2020, il a été rapporté que Purdue avait conclu un compromis d'une valeur potentielle de 8,3 milliards de dollars américains, admettant qu'elle avait "sciemment et intentionnellement conspiré et convenu avec d'autres d'aider et d'encourager" les médecins à délivrer des médicaments "sans but médical légitime." Les membres de la famille Sackler paieront en outre 225 millions de dollars américains et la société fermera ses portes[10][11]. Certains procureurs généraux d'État ont protesté contre ce plan[12]. En mars 2021, la Chambre des représentants des États-Unis a présenté un projet de loi qui empêcherait le juge des faillites d'accorder aux membres de la famille Sackler l'immunité juridique pendant la procédure de faillite[13].
  7. https://www.tabletmag.com/sections/news/articles/did-washington-ignore-warnings-about-fentanyl (25 janvier 2023) Les autres pays du monde n'arrivent pas à la cheville de l'Amérique en matière de consommation de drogues illégales et de mortalité. Les États-Unis consomment aujourd'hui environ 85 % de tous les opiacés du monde. En conséquence, le taux de décès par overdose est environ 20 fois plus élevé en Amérique que la moyenne mondiale. Pour comprendre comment un poison mortel et hautement addictif a envahi les rues des villes et des villages américains, il faut démêler le nœud de connexions entre les fabricants de drogues chinois, les cartels mexicains et une culture locale de la dépendance qui utilise des remèdes chimiques pour traiter les malheurs économiques et spirituels. D'autres enquêtes et descentes de la DEA ont permis de découvrir que divers cartels mexicains recevaient le composant chimique de leurs laboratoires de fentanyl - le citrate de (1-Phénéthyl-4-pipéridyl) propionanilide - directement de Chine. Au fil de ses investigations, la DEA a découvert que deux principaux cartels mexicains, Sinaloa et Jalisco New Generation, travaillaient en étroite collaboration avec des ressortissants chinois pour introduire les produits chimiques au Mexique. En 2014 et 2015, les hauts fonctionnaires de la DEA ont tenté de communiquer l'urgence du problème à l'administration Obama, et ont rencontré Eric Holder, alors procureur général des États-Unis, pour lui dire que le problème mortel allait s'aggraver si le gouvernement ne prenait pas de mesures. Des quantités croissantes de fentanyl - et de produits de plus en plus puissants - entraient dans le pays. "Rien qu'en Arizona", a déclaré Maltz, "nous sommes passés de zéro en 2015 à la saisie de plus de 25 millions de pilules en 2022." Une grande partie de cette croissance est le résultat de l'inaction de l'administration Obama. "Pour autant que je sache, l'administration Obama n'a jamais fait pression sur la Chine", a déclaré Maltz. Ce n'est que pendant la présidence de Trump, en 2019, que la Chine a placé le fentanyl et ses analogues sur une liste réglementaire, les rendant plus difficiles à produire et à distribuer. Les trafiquants chinois ont recours à diverses stratégies pour contourner les nouvelles réglementations, notamment en produisant davantage de précurseurs chimiques (produits chimiques qui sont transformés en fentanyl), en délocalisant certaines fabrications en Inde et en réacheminant les expéditions de précurseurs via des pays tiers. La faiblesse de la supervision et de la réglementation des industries chimiques et pharmaceutiques en Chine permet également l'évasion et le contournement. S'il est difficile de suivre les produits chimiques en provenance de Chine et à destination du Mexique, il est encore plus difficile de suivre les énormes sommes d'argent gagnées par les cartels mexicains sur les marchés américains de la drogue. En utilisant des technologies financières chinoises complexes, des applications bancaires mobiles et des réseaux de médias sociaux pour échapper aux autorités, l'argent gagné par les cartels mexicains finit souvent lavé et nettoyé en Chine, et la coopération entre les États-Unis et la Chine reste limitée. Les services répressifs américains ont mis en place des groupes de travail, organisé des réunions de haut niveau et partagé des informations avec leurs homologues chinois - ce qui a permis de démanteler quelques réseaux illicites de fentanyl - mais il semble que cela n'ait guère porté atteinte aux exportations de produits chimiques, qui inondent toujours les rues américaines. Depuis que le gouvernement chinois a commencé à surveiller le fentanyl, même si cette surveillance est médiocre, la quantité de fentanyl fini (fentanyl entièrement produit) expédiée directement de la Chine vers les États-Unis a diminué, tandis que la quantité expédiée du Mexique vers les États-Unis a augmenté. Il est toutefois impossible de savoir dans quelle mesure. Les fonctionnaires de la DEA pensent que les trafiquants chinois ont cessé de fabriquer principalement du fentanyl fini pour exporter principalement les ingrédients chimiques du fentanyl aux cartels mexicains, qui fabriquent le produit final et le font ensuite passer la frontière. Alors que les fournisseurs chinois se coordonnent davantage avec leurs partenaires internationaux, les membres anciens et actuels de la DEA s'inquiètent du fait que le fentanyl, comme presque tous les autres produits consommés par les Américains, qu'il s'agisse de voitures, de produits pharmaceutiques ou d'iPhones, a trouvé le succès en mondialisant sa chaîne de production. Le fentanyl, comme la plupart des drogues synthétiques produites au Mexique, est si peu coûteux à fabriquer que n'importe qui, avec un peu d'argent et de volonté, peut se lancer dans cette nouvelle activité commerciale. Sa production est bien moins chère (et donc plus rentable) que celle d'autres drogues : L'opium nécessaire pour produire un kilo d'héroïne, par exemple, peut coûter aux producteurs jusqu'à 6 000 dollars. Les précurseurs chimiques nécessaires à la fabrication d'un kilogramme de fentanyl, quant à eux, coûtent 200 dollars ou moins. [sans compter que le fentanyl est 50 fois plus puissant que l'héroïne : https://www.cdc.gov/stopoverdose/fentanyl/index.html donc une quantité 50 fois plus faible produit le même effet] Non seulement il est facile à produire, mais il est aussi facile à cacher. "Nous avions l'habitude d'attraper des charges de fentanyl cachées dans des boîtes de Lego, ou même dans des récipients de fruits à la noix de coco", a déclaré Campo. Maintenant qu'un si grand nombre de petites organisations criminelles mexicaines se lancent sur le marché écumeux du fentanyl, la tâche est devenue beaucoup plus difficile. "Cela a créé de nombreux groupes indépendants qui n'ont pas besoin de puissants syndicats criminels pour fabriquer et vendre leur produit." San Diego est devenu l'épicentre du marché illégal du fentanyl. Rien que l'année dernière, plus de 5 000 livres de fentanyl ont été capturées par les autorités frontalières basées dans la ville, soit plus de 60 % du fentanyl appréhendé au niveau national. Romain Le Cour Grandmaison, expert principal sur le crime organisé transnational à la Global Initiative, pense que c'est beaucoup moins [que 20% du trafic qui est saisi]. "D'après nos calculs, les autorités américaines n'attrapent pas plus de 10% de ce qui transite. Ce chiffre est si faible parce que les drogues sont cachées dans des conteneurs légitimes et donc intégrées dans des marchandises légales." La drogue se déplace également de manière fluide à travers les communautés hétérogènes des États-Unis, faisant des toxicomanes de toutes sortes d'Américains. Cela s'explique à la fois par la puissance de sa dépendance, mais aussi par le fait qu'elle est désormais utilisée pour couper pratiquement toutes les autres drogues sur le marché. Une personne qui consomme de la méthamphétamine, de l'héroïne ou de la cocaïne peut prendre du fentanyl sans s'en rendre compte, et peut facilement devenir dépendante d'une drogue qui est profondément mortelle. Une dose de 2 milligrammes de cette drogue suffit à tuer la plupart des usagers - une quantité si minuscule que dans un tube à essai, elle ressemble à quelques grains de sel accrochés au verre. Les laboratoires criminels gardent désormais à portée de main des auto-injecteurs de Naloxone, l'antagoniste des récepteurs opioïdes qui permet de sauver des vies, au cas où leur personnel serait accidentellement exposé à des traces de cette drogue. Pourtant, les qualités addictives du fentanyl n'expliquent pas pourquoi l'Union européenne n'a connu que 6 400 décès par overdose en 2020, alors que les États-Unis, dont la population est nettement inférieure, en ont connu plus de 90 000. Si les États-Unis prescrivent et vendent davantage de drogues synthétiques, cela n'explique pas non plus le phénomène singulièrement américain de l'épidémie d'overdoses. L'une des causes de la crise des drogues illégales est la crise des drogues légales en Amérique. Depuis plus d'un siècle, les médicaments légaux à base d'opioïdes sont vantés auprès du grand public, ce qui enrichit les sociétés pharmaceutiques [1] En revanche, l'Union européenne a des lois beaucoup plus strictes concernant l'accessibilité des médicaments sur ordonnance à base d'opioïdes, et alors que les sociétés pharmaceutiques américaines font pression sur les médecins pour qu'ils prescrivent ces pilules, les médecins de l'UE ont reçu l'ordre de limiter sévèrement leur utilisation. Avec les drogues addictives illégales produites juste de l'autre côté de la frontière et les drogues addictives légales poussées par les producteurs nationaux et les entreprises pharmaceutiques, les Américains se retrouvent pris entre deux feux. Les chaînes de production et d'approvisionnement qui ont contribué à une prospérité sans précédent aux États-Unis en s'appuyant sur une main-d'œuvre et des biens bon marché en provenance du Mexique et de la Chine, sont en train de miner l'Amérique de l'intérieur, créant une sous-classe permanente de citoyens dépendants et une spirale de dépendance et de mort.
  8. Pour moi le pourcentage que font aux élections des partis qui méprisent la démocratie est un argument de l'ordre du sophisme. Ce n'est pas sur la base d'un résultat électoral que le parti bolchévique a pris le pouvoir en 1917. La disruption de la démocratie avec Maidan en 2014, c'est eux. Les manifestations qui ont fait pression sur Zelinsky pour qu'il refuse la formule Steinmeyer, c'est eux. C'est eux qui ont tout fait pour empêcher la paix. Ils ont mis l'Europe en guerre et il y a déjà des milliers de morts. Ils ont fait suffisamment de grabuge comme ça.
  9. https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-le-bresil-et-l-argentine-refusent-d-envoyer-des-armes-a-kiev-20230129 Le Brésil et l'Argentine refusent d'envoyer des armes à Kiev
  10. Je ne pense pas que ce soit un problème de peur. C'est juste la colère que des négationnistes se retrouvent avec pignon sur rue, du côté des gagnants, avec les honneurs. Une victoire de l'Ukraine dirigée par des gens comme Andrij Melnyk serait une défaite dans la bataille contre les négationnistes. 26 janvier 2023 -
  11. Interview de Dennis Meadows, 15 janvier 2022. Sous-titres en français.
  12. https://www.foreignaffairs.com/world/spirals-delusion-artificial-intelligence-decision-making (septembre/octobre 2022) Bien que la surveillance omniprésente de l'État puisse s'avérer efficace à court terme, le danger est que les États autoritaires soient minés par les formes de biais auto-renforcés que l'apprentissage automatique facilite. Lorsqu'un État utilise l'apprentissage automatique à grande échelle, l'idéologie du dirigeant déterminera la manière dont l'apprentissage automatique est utilisé, les objectifs autour desquels il est optimisé et la manière dont il interprète les résultats. Les données qui émergent de ce processus reflèteront probablement les préjugés du dirigeant. Comme l'a expliqué le technologue Maciej Ceglowski, l'apprentissage automatique est un "blanchiment d'argent pour les préjugés", un "appareil mathématique propre qui donne au statu quo l'aura de l'inévitabilité logique". Que se passera-t-il, par exemple, lorsque les États commenceront à utiliser l'apprentissage automatique pour repérer les plaintes sur les médias sociaux et les supprimer ? Les dirigeants auront plus de mal à voir et à corriger les erreurs politiques - même lorsque ces erreurs nuisent au régime. Plus les gouvernements autoritaires s'appuient sur l'apprentissage automatique, plus ils se propulsent dans un monde imaginaire fondé sur leurs propres préjugés amplifiés par la technologie. Dans son ouvrage classique de 1998, Seeing Like a State, le politologue James Scott expliquait comment les États du XXe siècle étaient aveugles aux conséquences de leurs propres actions, en partie parce qu'ils ne pouvaient voir le monde qu'à travers des catégories et des données bureaucratiques. Comme l'ont fait valoir la sociologue Marion Fourcade et d'autres, l'apprentissage automatique peut présenter les mêmes problèmes, mais à une échelle encore plus grande.
  13. https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/383 (22 janvier 2023) Michaela Wiegel : La « séparation » de la France et de l’Allemagne n’a pas commencé avec Olaf Scholz, même s’il est vrai qu’elle est nettement plus visible, surtout depuis la guerre en Ukraine. En revanche, elle se manifeste surtout par un écart économique grandissant. Quelques chiffres méritent d’être rappelés. En 2009, on avait entre la France et l’Allemagne à peu près le même PIB par habitant et par an, autour de 29 000€. En 2021, il était 6 000€ plus élevé en Allemagne. C’est la même chose pour l’endettement. En 2008, 66% pour l’Allemagne, 68% pour la France ; en 2021 : 69% pour l’Allemagne et 113% pour la France. Enfin, les deux pays ont été pendant des décennies les premiers partenaires commerciaux l’un de l’autre. C’est encore vrai pour la France. Dans le cas de l’Allemagne, en revanche, il y a désormais la Chine, les Etats-Unis et les Pays-Bas avant la France. Ces trois marqueurs en disent long. Il y a de plus en plus de « non-réponse » allemande vis-à-vis des idées françaises, car la crédibilité économique de la France est sérieusement entamée. C’est particulièrement visible dans cette situation de guerre où, au-delà des freins naturels de l’Allemagne en ce qui concerne l’exportation d’armes, on constate que la France, qui se veut première puissance militaire de l’UE, est en réalité très limitée dans ses capacités. On a beaucoup parlé du fonds spécial de 100 milliards qui doit mettre à niveau l’armée allemande, mais il faut savoir que si les Allemands commandent de l’équipement aux USA, c’est parce que quand ils le commandent en France, il faut parfois attendre une décennie avant d’être livré. Marc-Olivier Padis : On sent bien que si la relation franco-allemande nous préoccupe beaucoup, elle n’intéresse pas du tout à Berlin. A l’approche de l’anniversaire du traité, j’ai pris quelques contacts en Allemagne pour voir un peu comment les gens y réagissent, et le constat est clair : cela n’intéresse pas. Il y a une forte asymétrie dans la façon dont on s’investit dans ce « moteur » ou dans ce « couple ». Comme le disait Michaela, il y a une non-réponse allemande aux propositions françaises, mais il y a aussi un manque d’intérêt, car l’Allemagne a trois priorités : la Russie, la Chine et les Etats-Unis. Elle n’a ni le temps ni la disponibilité pour s’intéresser à cette relation franco-allemande. Symboliquement, on ne peut pas faire autrement que la célébrer, mais dans les faits, on s’en désintéresse. Ce mois-ci, dans la revue américaine Foreign Affairs, Olaf Scholz détaille sa vision du « changement d’époque global » (« The global Zeitenwende »). Pour lui, le changement ne concerne pas que l’Allemagne, mais tout le monde. Or dans ce texte, la France n’est pas citée. Certes, une ligne de dernière minute a été rajoutée par un conseiller sur le tandem franco-allemand, mais c’est purement rhétorique. On ne trouve pas aujourd’hui la place politique spécifique que peut apporter le moteur franco-allemand dans les projets et les priorités allemands.
  14. https://www.lefigaro.fr/international/royaume-uni-rishi-sunak-limoge-le-president-de-son-parti-en-raison-de-ses-demeles-fiscaux-20230129 Rishi Sunak a limogé le ministre sans portefeuille et président du Parti conservateur Nadhim Zahawi
  15. Les gestionnaires du site elysée.fr auraient-ils supprimé les preuves compromettantes ? https://www.lemonde.fr/international/article/2023/01/11/macron-prete-main-forte-a-andrej-babis-trois-jours-avant-la-presidentielle-tcheque_6157408_3210.html Pour Andrej Babis, une visite à l’Elysée à point nommé avant la présidentielle tchèque Emmanuel Macron a reçu mardi le candidat populiste avant un scrutin disputé. La visite a suscité quelques vagues à Prague, à trois jours du premier tour de l’élection présidentielle tchèque, qui aura lieu les 13 et 14 janvier. L’ancien premier ministre aujourd’hui en lice pour la présidence, Andrej Babis, s’est entretenu, mardi 10 janvier, avec Emmanuel Macron, à Paris. L’Elysée a beau avoir précisé que l’entrevue n’était pas un soutien électoral au chef du principal parti d’opposition tchèque, celui-ci s’est empressé d’en faire état, photo à l’appui sur son compte Twitter. La rencontre « a porté sur l’agenda européen, M. Babis étant un interlocuteur important dans le cadre de la famille politique Renew », a justifié l’entourage du président de la République français, en référence au groupe libéral qui réunit leurs partis respectifs au sein du Parlement européen. A 68 ans, Andrej Babis, qui fut premier ministre de 2017 à 2021, est l’un des favoris du scrutin présidentiel, dont l’éventuel second tour aura lieu à la fin du mois si aucun prétendant n’obtient de majorité absolue dès cette semaine. Il est notamment opposé à l’ancien président du comité militaire de l’OTAN et ex-chef de l’état-major de l’armée tchèque, le général à la retraite Petr Pavel, et à l’économiste Danuse Nerudova. Quoi qu’en disent les autorités françaises, le rendez-vous tombe à point nommé pour le fondateur du parti ANO, une formation au positionnement à la fois centriste et populiste reléguée dans l’opposition depuis sa courte défaite aux élections législatives d’octobre 2021. Ces derniers mois, Emmanuel Macron, que M. Babis considère à la fois comme un « ami » et comme « le politicien le plus important d’Europe », s’était de fait plutôt affiché avec l’actuel chef du gouvernement, Petr Fiala, à la tête d’une coalition de trois formations de droite. La France et la République tchèque se sont même étroitement concertées pour assurer successivement la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne (UE), en 2022. On peut remarquer la différence de traitement par rapport à l'élection ukrainienne de 2019 : https://www.lemonde.fr/international/article/2019/04/11/macron-recoit-a-l-elysee-les-deux-candidats-a-la-presidentielle-ukrainienne_5448826_3210.html Emmanuel Macron recevra, vendredi 12 avril, les deux candidats arrivés en tête au premier tour de l’élection présidentielle ukrainienne, le 31 mars. Dans une démarche assez inhabituelle, le président français accueillera, à 15 heures, le jeune et inexpérimenté comédien Volodymyr Zelensky, arrivé en tête (30,24 %), puis son concurrent, le président sortant Petro Porochenko (15,95 %).
  16. https://francais.radio.cz/petr-pavel-president-de-la-caserne-au-chateau-de-prague-8773396 Fin janvier 1993, Petr Pavel commande l’opération de sauvetage qui permet aux volontaires tchèques de sauver 53 de leurs frères d’armes français d’une unité de la Forpronu prise entre deux feux dans les combats entre Serbes et Croates. « La détermination et la force de caractère dont vous avez fait preuve à cette occasion, en prenant notamment soin de rapatrier les corps de deux des soldats français décédés pendant l’offensive, vous ont valu en 1995 la Croix de la valeur militaire française avec étoile de bronze et l’éternelle reconnaissance de l’armée française », a déclaré l’ambassadeur de France en poste à Prague en 2012, au moment de remettre la Légion d’Honneur à Petr Pavel. Encarté (comme ses deux parents) en 1985, le parachutiste Petr Pavel n’était pas seulement membre du Parti communiste tchécoslovaque KSČ mais aussi responsable du groupe dont il faisait partie et sa carrière dans l’armée dépendait évidemment de son degré d’implication – élevé, à en croire une de ses lettres de motivation datée de 1987. Le premier déplacement officiel à l’étranger du président Pavel sera bien sûr effectué juste après son inauguration en mars en direction de Bratislava, comme le veut la tradition depuis la séparation entre Tchéquie et Slovaquie. Après ce sera Varsovie, a-t-il indiqué après le faux-pas diplomatique d’Andrej Babiš pendant un de leurs débats télévisés. Paris ? Un jour, sûrement. En attendant, la réception d’Andrej Babiš par Emmanuel Macron juste avant le premier tour a eu du mal à passer. « Si le président français peut recevoir qui il veut et quand il veut, il n'est pas d’usage dans les démocraties décentes d’accepter des candidats à la présidence quelques jours avant les élections », a déclaré Petr Pavel au magazine Respekt avant le deuxième tour.
  17. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230128-libye-italie-signature-d-une-accord-historique-entre-eni-et-la-noc-dans-le-secteur-gazier Le groupe ENI va investir 8 milliards de dollars dans le développement des sites gaziers offshore au nord de la Libye. À terme, ce sont 850 millions de mètres cube de gaz par jour, qui seront produits. L'Italie ambitionne ainsi de devenir un nouveau hub de l'énergie entre l'Afrique et l'Europe.
  18. https://www.rfi.fr/fr/europe/20230128-république-tchèque-petr-pavel-remporte-l-élection-présidentielle Petr Pavel a largement remporté le second tour de la présidentielle tchèque, ce samedi 28 janvier. Il obtient 58,32% des voix, contre 41,67% pour son adversaire Andrej Babiš, qui l'a félicité.
  19. - https://www.ndr.de/kultur/buch/sachbuecher/Ulrike-Herrmann-Wie-Das-Ende-des-Kapitalismus-aussehen-kann,endedeskapitalismus100.html (7 octobre 2022) Le livre de non-fiction "Das Ende des Kapitalismus - Warum Wachstum und Klimaschutz nicht vereinbar sind und wie wir in Zukunft leben werden" (La fin du capitalisme - Pourquoi la croissance et la protection du climat sont incompatibles et comment nous vivrons à l'avenir) d'Ulrike Herrmann figure sur la liste longue du prix de non-fiction de la NDR. « Entre autres, il y aurait moins de voitures, aucun avion, moins de produits chimiques, des logements plus petits et aucun nouvel immeuble de bureaux ou centre logistique. Personne ne mourrait de faim et la vie resterait agréable - mais il ne s'agirait pas d'une "croissance verte", mais d'une "décroissance verte" » Herrmann trouve un modèle historique dans l'économie de guerre britannique lors de la lutte contre l'Allemagne nazie, "... parce qu'il s'agissait effectivement d'une situation où l'économie de paix normale a été réduite pour que l'on ait justement des capacités libres pour produire des armes et gagner contre Hitler". « Presque du jour au lendemain, une économie planifiée a vu le jour et a remarquablement bien fonctionné. Les usines restaient en mains privées, mais l'État dirigeait la production - et organisait la distribution des biens rares. On rationnait, mais il n'y avait pas de pénurie ». https://www.swr.de/swr2/literatur/ulrike-herrmann-das-ende-des-kapitalismus-warum-wachstum-und-klimaschutz-nicht-vereinbar-sind-und-wie-wir-in-zukunft-leben-werden-100.html (17 janvier 2023) L'idée d'une "croissance verte" lui rappelle le rêve de manger du gâteau en permanence et de ne pas grossir pour autant, formule Ulrike Herrmann dans son livre rafraîchissant, objectif et agréablement non dogmatique.
  20. https://hungarytoday.hu/after-hungary-shady-american-foundation-intervenes-in-italian-elections/ (22 septembre 2022) Après la campagne pour les élections parlementaires hongroises en avril, la fondation américaine Action for Democracy s'est également lancée dans la politique italienne. Selon son site web, la fondation considère la Hongrie, l'Italie, le Brésil, la Turquie et la Pologne comme des "États clés du champ de bataille". Des données publiques citées par le quotidien hongrois Magyar Nemzet montrent que la fondation américaine finance au moins cinq ONG italiennes, "toutes liées à la gauche." "Parmi les organisations figurant sur la liste des bénéficiaires, la plus intéressante est Progressive Acts, une organisation basée à Bruxelles qui utilise des services technologiques avancés pour mener à bien la mobilisation politique, de la collecte de fonds aux pétitions et au marketing par newsletter, c'est-à-dire l'organisation et la gestion des campagnes des partis et des politiciens dans l'espace numérique. L'organisation travaille uniquement sur les campagnes des candidats du plus grand parti de gauche italien, le Parti démocratique (PD). En outre, elle n'aide que les politiciens qui se présentent dans les circonscriptions dites "battleground", car leurs résultats détermineront l'issue des élections", selon Magyar Nemzet. Action for Democracy est dirigée par d'éminents détracteurs du gouvernement hongrois et des forces conservatrices en général, parmi lesquels l'écrivain américain d'origine hongroise et militant pour des causes progressistes Kati Marton, l'historien britannique Timothy Garton Ash, l'historienne américaine Anne Applebaum, le politologue américain Francis Fukuyama, l'ancien ministre britannique des Affaires étrangères David Milliband et l'ancien commandant suprême des forces alliées de l'OTAN, le général Wesley K. Clark. Le mois dernier, Péter Márki-Zay, maire de Hódmezővásárhely (sud-est de la Hongrie) et ancien candidat au poste de Premier ministre de la coalition d'opposition aux élections législatives, a fait quelques remarques sur le financement de sa campagne et ses relations avec les États-Unis, ce qui a fait sourciller les médias et le discours public hongrois. Il a affirmé qu'en juillet de cette année, deux mois après les élections, sa campagne avait reçu plusieurs millions de HUF "d'Amérique". Márki-Zay a déclaré que les dons provenaient d'Action pour la démocratie, qui a été créée en février 2022, juste avant les élections hongroises. https://hungarytoday.hu/the-opposition-received-more-foreign-money-than-previously-known/ (26 janvier 2023) Action for Democracy, une ONG américaine, a envoyé au Mouvement d'opposition "Everyone's Hungary" ainsi qu'à des organisations et entreprises associées plus de 3 milliards de forints (7,6 millions d'euros), une somme plus élevée que ce que l'on pensait auparavant, selon le Centre national d'information (NIK), rapporte l'agence de presse hongroise MTI. Ce financement s'ajoutait à des fonds provenant d'autres sources pour un total de 1,1 milliard, dont 900 millions de forints provenant d'une fondation suisse "ayant les mêmes objectifs" que l'ONG américaine, selon le procès-verbal. Plus tôt, le candidat commun de l'opposition au poste de premier ministre, Péter Márki-Zay, a mentionné un soutien étranger. Les fonds n'ont pas été versés aux partis, mais à son organisation, le Everybody's Hungary Movement - contournant ainsi l'interdiction légale faite aux partis de recevoir des fonds étrangers.
  21. Non, la Hongrie ne voulait pas conserver l'ensemble de la Transylvanie, du Banat, la moitié de la Slovaquie et de la Slavonie. La Hongrie voulait organiser des référendums, (comme cela a été le cas après la première guerre mondiale en Mazurie ou en Silésie pour déterminer la frontière entre l'Allemagne et la Pologne, ou entre la Pologne et la Tchécoslovaquie) : https://en.wikipedia.org/wiki/Treaty_of_Trianon Lorsque Oszkár Jászi est devenu le nouveau ministre des minorités nationales de Hongrie, il a immédiatement proposé aux minorités des référendums démocratiques sur les frontières contestées ; cependant, les dirigeants politiques de ces minorités ont refusé l'idée même de référendums démocratiques sur les territoires contestés lors de la conférence de paix de Paris[31]. Le désarmement de son armée signifiait que la Hongrie devait rester sans défense nationale à un moment où elle était particulièrement vulnérable. L'auto-désarmement unilatéral a rendu l'occupation de la Hongrie directement possible pour les armées relativement petites de la Roumanie, l'armée franco-serbe et les forces armées de la Tchécoslovaquie nouvellement établie. Après l'auto-désarmement, les dirigeants politiques tchèques, serbes et roumains ont choisi d'attaquer la Hongrie au lieu d'organiser des plébiscites démocratiques concernant les zones contestées.
  22. Une majorité d'Allemands estime bonne (54% richtig) la décision d'envoyer les Léopards en Ukraine. mais pas dans les Länder de l'Est (57% décision mauvaise : nicht richtig) Source : https://www.zdf.de/nachrichten/politik/politbarometer-leopard-panzer-lieferung-ukraine-krieg-russland-100.html
  23. J'ai peur que tu confondes "jamais" (ou "toujours") avec "au XIXe siècle". Le moment clé, c'est lorsque la Hongrie passe sous le contrôle des Habsbourg et des Turcs, et les guerres qui déciment la population hongroise, qui résulte en une colonisation de la Hongrie par des non-hongrois. http://mek.oszk.hu/01900/01911/html/index1.html Au cours des XVIe et XVIIe siècles, la Hongrie a été l'un des plus importants champs de bataille dans le conflit entre le monde chrétien et le monde musulman. La guerre constante entre les empires Habsbourg et Osman, et 150 ans d'occupation étrangère ont infligé au pays de nombreux dommages en termes de vies humaines, de moyens de production et de possessions matérielles. Les dommages irréversibles ont été les plus importants en matière de démographie et d'ethnographie. L'augmentation de la population au début de l'époque moderne n'avait pas manqué à la Hongrie, mais elle a été inversée par de longues périodes de guerre, tout d'abord la guerre de 15 ans et la guerre de réoccupation contre les Turcs. Lorsque les troupes et les raiders ont progressé le long des vallées fluviales, les dégâts ont été les plus importants dans ces régions, et la population hongroise y a été remplacée par des Serbes, des Croates, des Slovaques et des Roumains. Par conséquent, à la fin du XVIIe siècle, la carte ethnique du pays ressemblait à celle du début du XXe siècle, avant Trianon. Le réseau d'établissements, de villes et de monastères a subi des dommages importants. Dans certaines régions conquises, plus de la moitié de la population a été tuée, tandis que presque tous les monastères - centres médiévaux de savoir et d'éducation - ont été démolis. L'ordre hiérarchique du réseau de villes est également rompu, puisque trois centres régionaux antérieurs (Buda, Szeged et Pécs) sont devenus des forteresses turques et que leurs populations ont fui. Ainsi, la base de l'économie est devenue les villes de marché, qui ont prospéré dans le commerce du bétail. Cela montre le type de dommages que le règne turc a infligé aux relations économiques antérieures. L'agriculture est restée la principale branche de l'industrie, et dans les domaines de l'industrialisation et du développement de la mentalité bourgeoise, le retard de la Hongrie par rapport aux territoires européens plus développés s'est encore accru. Malgré ces faits, la Hongrie, qui était divisée en trois parties, a pu préserver son indépendance et son statut d'État. Grâce au système de défense des frontières financé par les provinces des Habsbourg, le royaume hongrois a pu éviter l'occupation turque et ses tristes conséquences. Les pays situés au sud de la Hongrie, dans les Balkans, ont beaucoup souffert de l'occupation ottomane. La Hongrie au XIe siècle. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Hongrie Et puis pour ce que nous appelons la "Slovaquie", il faut parler de la place spéciale de Bratislava dans l'histoire hongroise : https://en.wikipedia.org/wiki/History_of_Hungary Une grande partie du territoire est dévastée par des guerres récurrentes. La plupart des petits établissements hongrois disparaissent. Les populations rurales vivant dans les nouvelles provinces ottomanes ne pouvaient survivre que dans des établissements plus importants, connus sous le nom de villes khaz, qui appartenaient au sultan et étaient protégées directement par lui. Les Turcs étaient indifférents aux confessions chrétiennes pratiquées par leurs sujets hongrois. C'est pourquoi la majorité des Hongrois vivant sous la domination ottomane sont devenus protestants (en grande partie calvinistes), les efforts des Habsbourg pour contrer la Réforme n'ayant pas pu pénétrer dans les terres ottomanes. Pendant presque toute cette période, Pozsony (en allemand, Pressburg, aujourd'hui Bratislava) a fait office de capitale du royaume de Hongrie (1536-1784), de ville où les rois hongrois étaient couronnés (1563-1830) et de siège de la Diète de Hongrie (1536-1848). Nagyszombat (Trnava moderne) a été à son tour le centre religieux à partir de 1541. Et de toute façon, la langue écrite était le latin, et l'ethnicité basée sur les langues vulgaires n'avait pas l'importance qu'elle a eu depuis : https://en.wikipedia.org/wiki/History_of_Bratislava La première revue de Hongrie, Mercurius Veridicus ex Hungaria, a été publiée ici [Bratislava] en 1705 et le premier journal régulier de Hongrie (écrit en latin), Nova Posoniensia, a été publié en 1721-1722. En 1764, le premier journal allemand en Hongrie, le Pressburger Zeitung, a commencé à paraître (il a cessé de paraître en 1929), et le 1er janvier 1780, le premier journal en hongrois, Magyar hírmondó, a été publié ici. En 1783, le premier journal en slovaque, Presspurske Nowiny (qui est resté en circulation jusqu'en 1787) a été publié.
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