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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.cairn.info/revue-le-francais-aujourd-hui-2007-1-page-69.htm Après le règne nazi, les scientifiques allemands se dépêchèrent de publier en anglais. C’était d’un côté – comme dans les autres pays – une conséquence de l’énorme poids politique, économique et culturel des États-Unis qui rendit la langue anglaise quasiment exclusive dans les sciences naturelles. Mais la docilité des scientifiques allemands, la vitesse avec laquelle ils se convertirent à l’anglais, l’absence totale d’opposition ou de regret face à ce changement de langue, l’absence donc de language loyalty, étaient (en dehors de l’indifférence traditionnelle des sciences naturelles face à la langue) certainement dues au sentiment de honte et à la perte de l’estime pour leur (propre) langue : écrire en anglais, parler anglais dans les congrès internationaux c’était une manière de se faire ré-admettre dans la communauté internationale et de se distancier de la communauté nationale coupable [3]. On ne pouvait pas attendre d’un monde brutalement attaqué par les Allemands qu’il parle, écrive ou comprenne encore leur langue. Après les sciences naturelles, l’économie, la psychologie, la politologie se convertirent à l’anglais international [4]. Les disciplines historiques et littéraires (Geisteswissenschaften) résistent encore, mais la pression pour suivre l’exemple des autres disciplines est énorme. Un autre domaine de discours d’élite, peut-être encore plus important que celui des sciences, est celui du monde des affaires. Le big business est devenu global et donc anglophone. À la centrale de Siemens à Munich la langue de communication est depuis longtemps l’anglais. La diplomatie allemande a cessé d’utiliser l’allemand dans les relations internationales [5]. Bref, les élites abandonnent l’allemand dans les discours prestigieux, elles ont trouvé dans le globalais non pas seulement un moyen de communiquer avec le monde entier mais aussi une nouvelle innocence, une manière parfaite de ne plus appartenir à la communauté de ceux qui développèrent le Zyklon B. La publicité qui singe toujours les discours prestigieux se fait de plus en plus carrément en globalais. La réduction de l’usage de la langue nationale se passe avec le soutien actif de la classe politique du pays, ce qui l’accélère énormément. L’Allemagne a réduit depuis la guerre – surtout depuis les années soixante-dix – ses aspirations « nationales » : le national-socialisme étant considéré comme une exagération criminelle du nationalisme, tout ce qui est « national » – comme la langue commune – est traité avec méfiance, voire avec mépris. Cette réduction active du « national » se réalise, d’un côté, par le renforcement du fédéralisme [6] et par une internationalisation (européisation et mondialisation), de l’autre. Le fédéralisme culturel soutient aussi le régional linguistique, c’est-à-dire les dialectes, et l’internationalisation favorise l’anglais (quasi exclusivement). Donc toute activité politique en faveur de la langue « nationale », voire une « défense et illustration » de la langue nationale comme en France est pratiquement impensable en Allemagne. La langue que l’Allemagne politique « défend et illustre » est l’international, donc l’anglais. « L’amour de la langue », investi depuis la Renaissance par les élites européennes dans leurs langues « vulgaires »[7] et le « soin de la langue » qui en découle sont transférés à l’anglais[8] : l’Allemagne introduit l’enseignement de l’anglais à l’école maternelle et à l’école élémentaire, elle oblige les lycées à enseigner les matières importantes (sciences, histoire, politique) en anglais, elle pousse ses universités à l’usage de l’anglais. La fondation Humboldt, grande institution pour la promotion des relations scientifiques internationales de l’Allemagne, parle de préférence anglais avec ses boursiers. Le chancelier allemand – Helmut Schmidt – s’adressa en anglais à un congrès de professeurs d’allemand en Corée [9][9]H. Schmidt est une figure très typique de cette attitude des élites allemandes : ancien officier de la Wehrmacht, traumatisé par le nazisme, il affichait ses connaissances de l’anglais en signe de cosmopolitisme et d’absence de tout nationalisme. La Propreté urbaine de Berlin fait de la publicité avec des jeux de mots germano-anglais, comme We kehr for you (paronomase sur We care for you et kehren, « balayer »). C’est vraiment très spirituel, mais cela présuppose une excellente connaissance de l’anglais, comme si la population de Berlin était déjà bilingue. La compagnie des télécommunications présentait, pour un certain temps, ses factures quasi-ment en anglais, les usagers allemands payaient des choses comme Citycall, Germancall et Worldcall. Tout spécialiste de n’importe quelle technique ou savoir spécialisés truffe son discours de mots américains. Quand des puristes protestent contre cette avalanche de mots américains, les répliques n’hésitent pratiquement jamais à qualifier ces protestations de plus ou moins « nazi » (tout en ignorant que les nazis n’étaient pas du tout des puristes de la langue)  [11]. Toute lutte pour un « enrichissement de la langue allemande », pour des activités de remplacement de mots américains par des mots allemands, pour un « soin de la langue » est immédiatement disqualifiée. Le soupçon « nazi » rend pratiquement impossible une activité pour la « défense » de la langue allemande. En Allemagne, il n’y aura jamais des mesures de l’État (ou de tout autre corps politique) comparables à celles mises en place par la législation française. Le ministre-président de cet état fédéral [Bade-Wurtemberg] a publiquement déclaré l’anglais langue des discours importants et prestigieux : Arbeitssprache (langue de travail), et l’allemand langue du foyer : Familiensprache [14]. Ce qui, traduit en politique linguistique, veut dire en fin de compte que l’allemand (standard) disparaitra dans cette région parce que dans les foyers souabes ne règne pas l’allemand mais le dialecte. La discussion des problèmes linguistiques de l’immigration est à tout moment profondément marquée par l’expérience nazie, ainsi que l’a montré récemment un débat sur un cas de « politique » linguistique d’un collège berlinois : les parents, les professeurs et les élèves de cette école multinationale étaient convenus, il y a un an, pour alléger des conflits communicationnels entre des groupes à langues différentes et pour favoriser la connaissance de la langue allemande – et donc la réussite professionnelle des élèves –, de rendre l’emploi de la langue allemande obligatoire dans la cour de récréation. Tout le monde était content jusqu’à ce que des journalistes aient pris connaissance de cet état de choses : d’abord, un journal turc a protesté contre ce règlement, le caractérisant comme un dénigrement de la langue turque (comme si la cour de récréation d’une école berlinoise était un domaine légitime de cette langue). Ensuite des journalistes allemands ont présenté le cas comme un cas de « germanisation forcée » (Zwangsgermanisierung). Ce terme-là renvoie la chose explicitement à la guerre et au nazisme. De tels soupçons bloquent tout et renferment le problème dans un enclos idéologique au lieu de le résoudre. Les responsables politiques ont pris, ces dernières années, des mesures tellement drastiques pour l’avancement de l’anglais dans toutes les écoles allemandes que l’on doit se demander quand l’initiation des immigrés et des dialectophones à la langue nationale pourrait encore avoir lieu. Au lieu d’augmenter les heures d’enseignement de l’allemand face aux problèmes linguistiques des immigrés (et des écoliers allemands ! )  [16]. on a introduit un enseignement massif de l’anglais à partir des écoles primaires (et maternelles), jusqu’à enseigner certaines matières (sciences, politique, histoire) carrément en anglais dans les classes supérieures. Or cette solution-là, qui chasse l’allemand de l’école, serait-elle peut-être la solution des problèmes linguistiques de l’actuelle Teuthonia ? Avec une école carrément globalaise, on aurait éliminé l’injustice qui consiste dans le fait que l’allemand (ou une variété de cette langue) est langue maternelle d’une partie des écoliers. Turcs, Allemands, Bavarois et Frisons seraient tous scolarisés dans une langue également étrangère à tous. Ils utiliseraient cette langue dans tous les discours importants ( « langue de travail »), et leurs langues autochtones, l’allemand inclus, resteraient des vernaculaires, des « langues de la famille » (et de la cour de récréation). Les ci-devants Allemands seraient libérés de leurs mauvais souvenirs liés à leur langue maudite. De toute façon, c’est à cela – et pas à une politique pour la langue allemande – que travaille la politique linguistique allemande.
  2. Il y a deux façons de faire face à la baisse de l'approvisionnement, ou à la hausse des prix de l'énergie. Il y a certes une adaptation consistant à améliorer l'efficacité (renforcer l'isolation d'un logement, installer une pompe à chaleur, habitat passif, transport en commun plutôt qu'individuel, etc...). Cet investissement dans l'amélioration de l'efficacité énergétique en même temps prive les autres secteurs dans lesquels il faudrait investir. Il y a un petit effet « déshabiller Pierre pour habiller Paul ». Un hôpital par exemple qui va refaire son chauffage et son isolation, ne pourra peut-être pas s'acheter en même temps la dernière machine d'imagerie médicale ultra-perfectionnée dont il pensait avoir besoin. Mais l'autre partie de l'adaptation est une simple baisse de la consommation qui se traduit par une baisse de la production industrielle, du PIB et des recettes fiscales de l'État.
  3. https://www.handelsblatt.com/politik/international/aussenhandel-grossbritannien-verfehlt-eigene-ziele-bei-handelsvertraegen-nach-brexit-/28898638.html (31 décembre 2022) La Grande-Bretagne a largement manqué l'objectif qu'elle s'était fixé pour le début de l'année en matière d'accords commerciaux post-Brexit. Moins des deux tiers du volume du commerce extérieur ont été couverts jusqu'à présent par des accords commerciaux post-Brexit, comme l'a confirmé un porte-parole du ministère britannique du Commerce, interrogé à ce sujet. A l'origine, le gouvernement de Londres avait fixé comme objectif que les nouveaux contrats commerciaux représentent 80 pour cent d'ici la fin 2022. La possibilité de conclure, en tant qu'Etat souverain, ses propres contrats commerciaux sans être soumis aux règles de l'UE était l'une des promesses centrales du Brexit. Selon les derniers chiffres officiels disponibles, seuls 63 pour cent du commerce extérieur sont jusqu'à présent couverts par de tels accords. "Nous nous sommes fixé des objectifs élevés, mais pour les atteindre, nous avons besoin d'un accord avec les États-Unis, et il est clair que l'administration Biden n'accorde pas la priorité aux accords commerciaux avec d'autres pays", a déclaré un représentant des milieux gouvernementaux britanniques à l'agence de presse allemande. Le ministère britannique du Commerce a fait savoir qu'il souhaitait se concentrer ensuite sur les accords avec l'Inde, les pays du Golfe, le Canada, le Mexique, Israël et l'Indo-Pacifique. Dans de nombreux cas, les accords commerciaux avec d'autres pays ont été largement copiés de l'époque de l'UE, les conditions sont nettement moins bonnes que dans le cas du pacte commercial de l'UE ou l'ordre de grandeur n'est tout simplement pas aussi important pour l'économie britannique - par exemple dans le cas de l'Australie ou du Japon. Selon un sondage, le pacte commercial avec l'UE n'apporte pas aux entreprises britanniques les avantages escomptés : Dans un sondage de la British Chamber of Commerce, plus des trois quarts des entreprises interrogées ont déclaré que l'accord de Brexit ne les aidait pas à augmenter leur chiffre d'affaires. Plus de la moitié d'entre elles (56 %) ont déclaré avoir des problèmes avec les nouvelles règles commerciales.
  4. Quant à l'idée que le français devrait être la langue de travail de l'Union Européenne, il y a eu au moins un Allemand pour la défendre, un autre Otto : https://www.lemonde.fr/archives/article/1982/06/26/l-archiduc-et-la-langue-de-l-europe_2904096_1819218.html C'est en sa qualité de président du GEDULF que l'héritier de la Maison d'Autriche était invité, mardi 22 juin, à exposer son action devant l'Union internationale des journalistes et de la presse de langue française, à Paris ; " Si nous parvenons à maintenir le français, langue la plus difficile du continent, nous sauverons toutes nos autres langues et, en même temps, l'essence, l'âme de l'Europe. En outre le français, par sa précision sans taille, est irremplaçable pour l'entendement politique entre Européens, et par conséquent, indispensable à l'avenir de la Communauté. " Le projet soutenu par le prince-député, et sur lequel l'Assemblée européenne devrait se prononcer bientôt, est au reste fort raisonnable, puisqu'il implique que " tous les députés pourraient continuer à s'exprimer dans l'idiome de leur choix, seuls le français et l'anglais faisant foi pour les documents, au lieu de sept langues qui font qu'actuellement 65 % des dépenses de l'Assemblée vont à des travaux de traduction, alors que 80 % des parlementaires européens entendent le français ". Les oppositions les plus vives viennent des Pays-Bas et du Danemark, d'où un député européen, M. Nyborg (démocrate de progrès, groupe dont font partie les gaullistes), mène campagne pour " l'égalité absolue entre toutes les langues dans la Communauté ". Égalité chaque jour démentie dans les faits, ce qu'encourage un pays comme le Danemark, où un ancien ministre n'a pas hésité à déclarer ; " Il est de l'intérêt des Danois que progresse en Europe l'anglais ! "
  5. https://www.radioclassique.fr/classique/guerre-en-ukraine-le-danseur-mikhail-baryshnikov-appelle-a-ne-pas-sanctionner-les-artistes-et-sportifs-russes/ (22/03/2022) Début mars, Mikhaïl Baryshnikov, avec l’écrivain russe Boris Akunin et l’économiste russe Sergei Guriev, a lancé un appel à ses compatriotes eux aussi exilés dans le monde entier. Dans cet appel, intitulé True Russia (Vraie Russie) et accompagné d’une campagne de dons (plus de 980 000 euros déjà récoltés), les signataires demandent à la communauté russe en exil à ne pas « rester les bras croisés » et de venir en aide aux Ukrainiens qui fuient l’armée russe. « Parce que la véritable Russie, c’est celle de Dostoïevski, Tolstoï, Tchékhov et Sakharov, et non l’État poutinien de la Fédération de Russie. La Russie n’est pas Poutine et Poutine n’est pas la Russie. La véritable Russie, c’est nous. Il faut que tous les Russes, unis, ensemble, viennent en aide aux réfugiés ukrainiens », lit-on dans l’argumentaire de cet appel qui précise également que le mot « Russe » est devenu « toxique ». https://www.radioclassique.fr/classique/slovenie-le-drapeau-de-lukraine-interdit-de-scene-a-lopera-de-ljubjana/ (21 mars 2022) La direction de l’Opéra National de Ljubljana a proscrit l’utilisation de drapeaux ukrainiens pendant les représentations de Faust de Gounod. À l’issue de la première, le metteur en scène belge, qui avait prévu de les utiliser à la place des drapeaux français, a déclaré qu’il ne pourra plus collaborer avec l’institution slovène. https://www.radioclassique.fr/classique/guerre-en-ukraine-boycotter-tchaikovsky-la-demande-surprenante-du-ministre-de-la-culture-oleksandr-tkachenko/ (08/12/2022) Boycotter Tchaïkovski, la demande surprenante du ministre de la Culture Oleksandr Tkachenko. Dans une longue lettre adressée mardi au quotidien britannique The Guardian, le ministre de la Culture ukrainien accuse la Russie de vouloir détruire la culture et la mémoire de son pays. Oleksandr Tkachenko demande que « les œuvres préférées du Kremlin », dont celles de Tchaïkovski, soient suspendues jusqu’à la fin de la guerre. [Tchaïkovsky préféré du Kremlin ? Pardon, je croyais que c'était Wagner.] Certaines institutions concernées ont déjà répondu à cette injonction qu’elles ne suivront pas. La Scala de Milan a ainsi maintenu les représentations de Boris Godounov qui ont débuté ce mercredi malgré la pression du consul ukrainien. Idem pour l’Opéra de Francfort qui propose en ce moment L’Enchanteresse de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Le Royal Ballet House a indiqué qu’il n’est pas question de déprogrammer le ballet Casse-Noisette qui est donné jusqu’au 14 janvier. https://www.reuters.com/world/europe/italy-theatre-cancels-show-by-putin-tattooed-russian-dancer-2022-12-30/ Un théâtre italien a annulé vendredi le spectacle d'un éminent danseur russe [1] qui a trois tatouages du président Vladimir Poutine sur la poitrine et les épaules, en réaction aux protestations en ligne concernant l'apparition prévue de l'artiste. [1] https://www.vanityfair.fr/culture/voir-lire/story/qui-est-sergei-poulunin-la-sulfureuse-star-du-ballet-/5198 Né en 1989 à Kherson (Ukraine), Sergueï Polounine grandit dans un milieu défavorisé. Dès l’âge de trois ans, ses talents innés de danseur le distinguent de la masse. Bien décidée à lui offrir une meilleure vie, sa mère exploite son potentiel en le poussant sur le devant de la scène. À 13 ans, le petit prodige rejoint la Royal Ballet School à Londres, sans parler le moindre mot d’anglais. Il intègre ensuite la compagnie britannique en 2007, avant d’en devenir le plus jeune danseur principal, trois ans plus tard. Comparé à des icônes comme Rudolf Noureev, le jeune homme s’illustre autant par sa grâce, que par ses coups d’éclat. En l’occurrence, la drogue qu’il consomme à foison, en soirées ou avant ses performances. Si la prise de cocaïne et d’amphétamines lui donne des ailes dans un premier temps, ses effets néfastes se font vite sentir : « Au début, tu te sens bien, puis ton corps commence à tomber en morceaux. Ton cerveau ne fonctionne plus aussi bien, tu es en retard de quelques secondes. Après, je ne pouvais même plus parler, j’étais constamment silencieux ». Détenteur d’un passeport russe depuis novembre 2018, le jeune homme voue aussi une fascination à Vladimir Poutine dont il ne cesse de faire les éloges. Prompt à se scarifier, adepte des tatouages « comme les véritables hommes se doivent de l’être », il se fait imprimer à même la peau le visage du président. Un comportement qui se répercute sur sa carrière : le danseur n'interprétera donc pas Siegfried du Lac des Cygnes à l'Opéra Bastille. Il est l'illustration même de l'interpénétration des cultures russe, ukrainienne et européenne et de ses avatars en termes de production de passeports.
  6. https://www.sudouest.fr/international/europe/ukraine/apres-l-annonce-de-mobilisation-deux-russes-fuient-vers-l-alaska-et-demandent-asile-aux-etats-unis-12509370.php (6 octobre 2022) Deux Russes sont arrivés par la mer en Alaska mardi et réclament l’asile aux États-Unis.
  7. 15 septembre 2022. Hydrologie : pourquoi 80% de la population américaine vit-elle dans la moitié Est du pays ? Et quelles prédictions peut-on faire pour l'avenir ?
  8. J'ai aimé cet article et je l'approuve à 95%. C'est plusieurs fois mieux que ce que produisent les médias dominants dans leurs compte-rendus du type dépêche d'agence qui restent à la surface des choses. Je diverge seulement avec quelques lieux communs idéologiques simplificateurs, ou avec l'orthographe inclusive caricaturale ("qu’iels partent toustes"). Je me demande s'il n'y aurait pas un lien entre la politique de "diviser pour mieux régner" de l'empire inca, et l'actuelle fragmentation des partis politiques dispersés au niveau local et régional, empêchant quoi que ce soit de cohérent d'émerger au niveau national : En effet, début décembre 2022, le président jouit d’une popularité de 30 %, et le Congrès de moins de 10 % – car il est composé de parlementaires qui font l’objet de scandales de corruption à répétition, et qui ont fait preuve de positions ouvertement racistes et classistes. - -
  9. Rien de ce que je reproche à Macron n'a à voir avec l'Europe. Par exemple le Rwanda n'est pas en Europe, au cas où tu n'aurais pas remarqué. Par contre les instincts néo-impériaux américains en Afghanistan, auxquels l'Allemagne a complaisamment participé, ce n'est pas une "tendance rétrograde", hein. L'Afghanistan c'est une bonne derzeitige Realität (current reality) à laquelle l'Allemagne ne peut que souscrire.
  10. L'Europe a zéro hard power. Donc l'Europe est déjà 100% du soft power. Le problème de l'Europe n'est pas qu'elle manque de soft power, mais de hard power. Macron a sabordé la francophonie en permettant à une Rwandaise d'en prendre la présidence [1] (ainsi qu'en faisant un discours en anglais à Berlin en 2017 [2]). Il a également dit en 2017 "il n'y a pas de culture française" [3]. [1] http://www.air-defense.net/forum/topic/20208-la-francophonie/?do=findComment&comment=1171890 [2] https://www.dailymotion.com/video/x58811k [3] https://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/02/06/31001-20170206ARTFIG00209-emmanuel-macron-et-le-reniement-de-la-culture-francaise.php
  11. Si tel aurait été l'état d'esprit de Macron à l'origine, l'AUKUS aura contribué à lui dessiller les yeux en 2021 : https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/17/sous-marins-australiens-la-france-rappelle-ses-ambassadeurs-a-washington-et-a-canberra-pour-consultations_6095091_3210.html
  12. https://www.ouest-france.fr/europe/royaume-uni/la-penurie-de-bouchers-au-royaume-uni-menace-les-repas-de-noel-l-abattage-de-150-000-porcs-envisage-eca69af0-229e-11ec-bbd7-9fd0eb5422e3 (1er octobre 2021) La pénurie de bouchers pourrait entraîner l’abattage de 150 000 porcs dans les dix prochains jours, a averti le Syndicat national des agriculteurs. Ces bêtes n’entreront pas dans la chaîne alimentaire et seront plutôt incinérées ou jetées à la poubelle ». https://unherd.com/2021/10/crisis-is-the-new-normal/ Comme le souligne l'économiste américain Matt Stoller, la mondialisation "nous a laissés particulièrement mal préparés à gérer un choc d'approvisionnement. Notre chaîne d'approvisionnement mondialisée hyper-efficace, autrefois romancée par des hommes comme Tom Friedman dans The World Is Flat, est le problème. Comme le système financier avant le crash de 2008, ce type d'ordre économique cache sa fragilité. Il semble fonctionner très bien, jusqu'à ce que ce ne soit plus le cas." Maintenant, nous commençons à voir à quoi ça ressemble quand ça ne fonctionne pas. Prenons l'exemple de la transformation de la viande. Pendant des décennies, en quête d'efficacité, les supermarchés ont centralisé le traitement de la viande dans de gigantesques méga-abattoirs, forçant les petits abattoirs régionaux à fermer et évinçant les agriculteurs locaux. L'environnement de travail dans ces lieux est si épouvantable et exploité, et les salaires si bas, qu'ils ne peuvent être occupés que par des immigrants issus des régions les plus pauvres du monde. En conséquence, plus des deux tiers de la main-d'œuvre britannique du secteur de la transformation de la viande est constituée de migrants, ce qui rend l'approvisionnement alimentaire du pays dépendant de la libre circulation de la main-d'œuvre étrangère et de la distribution nationale d'animaux vivants et de viande transformée vers un petit nombre de centres centralisés. Il s'agit d'un état de fait totalement insoutenable et immoral. Comme l'observe le commentateur Richard North, expert de l'industrie de la viande, le nombre d'abattoirs en Grande-Bretagne a diminué "de 3 326 unités dans les années 1960 à seulement 156 en 2020", de sorte que "la structure de l'industrie de la viande au Royaume-Uni est déjà si concentrée qu'elle n'est pas viable". Dès que le système subit un choc, comme c'est le cas actuellement, il est incapable de faire face... La mondialisation des lignes d'approvisionnement selon la logique du marché libre est également un désastre pour l'environnement. Comme l'a révélé une enquête de Greenpeace la semaine dernière, la consolidation croissante de l'industrie laitière britannique en une poignée de méga-laiteries à l'américaine permet aux multinationales de l'agroalimentaire de nourrir leurs vaches avec du soja provenant de l'écorégion Cerrado du Brésil, une région menacée. L'impact est profond : il a accéléré la déforestation et le réchauffement climatique, forcé les vaches à vivre dans des conditions d'élevage misérables et non naturelles dans des hangars géants et poussé les petits producteurs laitiers britanniques à la faillite. Pourtant, au-delà des questions morales, la chaîne d'approvisionnement du soja est également extrêmement susceptible d'être perturbée en temps de crise, comme la sécheresse - la pire depuis plus d'un siècle - qui ravage actuellement le secteur agricole brésilien. Les pénuries de soja causées par l'effondrement de l'environnement au Brésil ou par les blocages du système mondial de transport maritime entraîneront à l'avenir des pénuries de lait et de fromage, une situation absurde dans un pays comme la Grande-Bretagne qui bénéficie de pluies abondantes et d'une herbe luxuriante. En effet, comme le souligne l'économiste de gauche James Meadway, bien que le Brexit ait exacerbé l'exposition de la Grande-Bretagne aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement, "c'est une erreur nombriliste que de désigner la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE comme la cause première de la crise". Nous vivons plutôt "les premières secousses de l'effondrement environnemental généralisé de ce siècle. Les prix du gaz ne vont pas baisser de sitôt et la crise de la chaîne d'approvisionnement ne sera pas résolue cette année, ni même l'année prochaine". La crise est la nouvelle normalité : pour maintenir le bien le plus élémentaire qu'est la sécurité alimentaire, la Grande-Bretagne devra devenir plus autonome, en décentralisant les chaînes d'approvisionnement dans un souci de résilience plutôt que d'efficacité et en relocalisant la production alimentaire autant que possible.
  13. La situation est critique, et la crise profonde : 200 ans d’une République « créole », issue de la colonisation et excluante. L'Empire Inca lui-même était un rien colonisateur : https://en.wikipedia.org/wiki/Mit'a#Mitma_resettlement_system Il s'agissait de transplanter des groupes entiers de personnes d'origine inca en tant que colons sur de nouvelles terres habitées par des peuples nouvellement conquis. L'objectif était de répartir les sujets incas loyaux dans tout leur empire afin de limiter la menace de rébellions localisées. et excluant : https://en.wikipedia.org/wiki/Mitma Afin de montrer leur domination, les Incas exigeaient que les groupes nouvellement capturés adoptent des pratiques qui les distingueraient des groupes voisins. Par exemple, les membres des Huancavelicas extrayaient six dents de devant de chaque colon. Pour perpétuer davantage les différences locales, les colons devaient conserver leurs vêtements et pratiques traditionnels après avoir été relogés[14]. Ces politiques permettent à l'État de surveiller les déplacements de ses sujets, et les fonctionnaires peuvent facilement déterminer qui a sa place dans une région donnée et qui n'est pas censé s'y trouver. Comme nous l'avons mentionné, être trouvé hors de sa place avait de graves répercussions. Cependant, le fait de ne pas porter les costumes traditionnels constituait un crime contre l'État, passible de torture ou de mort.
  14. https://unherd.com/2022/12/the-fall-of-seattle-2/ (26 mars 2022) En février dernier, Bruce Harrell, nouvellement installé comme maire de Seattle, a rendu officiel le déclin de sa ville. "La vérité est que le statu quo est inacceptable", a-t-il déclaré dans son premier discours sur l'état de la ville. "Il semble que chaque jour, j'entends des histoires de petites entreprises de longue date qui ferment définitivement leurs portes ou qui quittent notre ville." Mais il ne s'agit pas seulement de petites entreprises. À la mi-mars, Amazon a annoncé qu'il abandonnait un espace de bureaux de 312 000 pieds carrés dans le centre-ville, en invoquant des préoccupations liées à la criminalité. Que de tels malheurs touchent l'une des villes les plus riches du pays, avec un revenu médian des ménages supérieur à 100 000 dollars, ne peut être imputé au déclin économique. Pourtant, une grande partie du centre de Seattle ressemble à une ville fantôme marquée au fer rouge. Les commerces des deux côtés de la troisième avenue, une artère principale, sont fermés par des panneaux. À quelques rues de l'hôtel Four Seasons et de l'hôtel Fairmont, des tentes encombrent les trottoirs et des toxicomanes sont assis sous des auvents, tenant des morceaux de papier d'aluminium au-dessus de flammes de briquets. L'application des règles de circulation est minimale, voire inexistante. L'année 2020 a vu un pic de 68 % des homicides, le chiffre le plus élevé depuis 26 ans, et l'année 2021 a vu une augmentation de 40 % des appels au 911 pour des coups de feu et une augmentation de 100 % des fusillades en voiture. La petite délinquance sévit dans tous les quartiers de la ville, et les entreprises du centre-ville ont payé des centaines de milliers de dollars pour financer leur propre sécurité. Qu'est-il arrivé à Seattle ? La réponse, bien sûr, dépend de votre politique. Dans la section des nouvelles du Seattle Times, par exemple, le lecteur a peu de chances de voir une réflexion sur le lien entre maintien de l'ordre et sécurité publique. "Aucune cause unique pour la recrudescence des tirs à Seattle en 2021", déclare un titre récent typique au-dessus d'un article qui n'évoque que des possibilités telles que la pandémie ou un cycle malchanceux de "violence de représailles". Mais l'opinion majoritaire à Seattle semble avoir évolué vers la reconnaissance que les troubles et les destructions survenus après le meurtre de George Floyd en 2020 ont marqué un tournant et que les politiques de la ville à l'égard de ses forces de police, dont les rangs sont aujourd'hui réduits, sont pertinentes pour comprendre l'histoire. L'article suivant, basé sur des entretiens avec un certain nombre d'anciens et d'actuels officiers de police - dont cinq sont enregistrés dans cet article - est une tentative d'offrir une perspective évidente mais non prise en compte. Il s'agit d'un point de vue de policier sur la déchéance de Seattle.
  15. La "durabilité" est aux défis qui s'annoncent ce que l'homéopathie est à la médecine : https://www.commonwealmagazine.org/higher-education-environment-greenwashing-climate-change (2 décembre 2022) Arrêtons de nous faire des illusions sur les programmes de durabilité environnementale de nos campus universitaires. Leur principale fonction n'est pas la transformation institutionnelle pour réduire sérieusement notre impact environnemental. Leur fonction est de nous faire nous sentir mieux dans notre peau, même si nous continuons à détruire l'environnement. Une véritable durabilité, compte tenu de notre véritable crise environnementale, exigerait des changements institutionnels substantiels dans les attentes et les pratiques de chacun. Mais la plupart des programmes de durabilité dans l'enseignement supérieur - comme partout ailleurs - sont fragmentaires, marginaux, symboliques. Nous recyclons le carton et le plastique ici, nous organisons des événements "verts" sur le campus là. Les étudiants ont des clubs de durabilité, les résidences ont des représentants de la durabilité et le personnel a des comités de durabilité. De temps en temps, un administrateur produit un rapport de planification dans lequel il promet d'atteindre la neutralité carbone d'ici trois décennies. Puis les affaires continuent comme si le problème était résolu. C'est ce que l'on appelle la "durabilité thérapeutique". Elle fonctionne comme une gestion organisée des apparences et des sentiments, et non comme les changements institutionnels difficiles que la véritable durabilité exigerait. Cela fait également bonne impression sur les documents promotionnels destinés aux étudiants potentiels et aux donateurs. Le souhait de se sentir bien est compréhensible, surtout après les traumatismes de ces dernières années. Mais, qu'on le veuille ou non, la vie dans les années et décennies à venir sera bien pire que ce que nous venons de vivre. Les lois et les effets de la physique et de la biologie ne sont pas modifiés par nos sentiments les plus heureux. La civilisation moderne industrielle et post-industrielle mondiale détruit progressivement l'environnement naturel dont dépend toute vie, et l'enseignement supérieur américain y contribue. Les programmes et événements de durabilité des campus qui nous permettent de croire le contraire ne font qu'aggraver la situation. Dans le meilleur des cas, l'enseignement supérieur poursuit la recherche disciplinée de connaissances fiables sur la réalité afin de bien y vivre. Et si nous essayions de le faire avec l'environnement et la durabilité ? Si nous ne pouvons pas gérer de véritables transformations en matière de durabilité, soyons au moins honnêtes et mettons un terme à nos faux-semblants. Au moins, nous pourrions alors revendiquer une once d'intégrité alors que nous continuons à détruire la Terre. Peut-être qu'à ce moment-là, les illusions actuelles ayant disparu, certains se lèveront pour exiger beaucoup mieux.
  16. https://www.courrierinternational.com/une/la-une-du-jour-acte-clair-de-provocation-la-coree-du-sud-incapable-d-abattre-des-drones-nord-coreens Le déploiement d’avions de combat et d’hélicoptères d’attaque sud-coréens n’y a rien fait : des drones nord-coréens ont réussi lundi 26 décembre à voler pendant sept heures dans l’espace aérien sud-coréen. Le président Yoon Suk-yeol appelle à la création d’une unité antidrones. Les drones ont ainsi réussi à échapper à leurs poursuivants en multipliant les changements de trajectoire, en faisant des demi-tours et en survolant à basse altitude des zones résidentielles, y compris Séoul.
  17. Et de quatre : https://www.japantimes.co.jp/news/2022/12/27/national/politics-diplomacy/kenya-akiba-resignation/ Le ministre japonais de la reconstruction démissionne à la suite d'un scandale de financement Akiba a admis avoir demandé à deux groupes politiques qui lui sont affiliés de verser 14 millions de yens (105 000 dollars au taux de change actuel) à sa mère et à sa femme à titre de "loyer" entre 2011 et 2020. Mio Sugita, vice-ministre parlementaire des affaires intérieures, qui a tenu par le passé des propos discriminatoires à l'égard des minorités sexuelles, a également présenté sa démission au ministre des affaires intérieures Takeaki Matsumoto.
  18. https://www.dw.com/de/ein-land-funkt-sos-deutschland-an-der-belastungsgrenze/a-64189343 (24 décembre 2022) Près de trois pour cent de la superficie de l'Allemagne est toujours dans un "trou" radio, des zones où les signaux radio 4G/LTE et 5G ne peuvent pas être reçus. Lüdenscheid, 2 décembre : le pont de l'autoroute 45 en Rhénanie-du-Nord-Westphalie fête son anniversaire, il est fermé à toute circulation depuis 365 jours. Les dommages subis par le pont sont si graves qu'il ne peut pas être rouvert, même pour les voitures. Depuis, le pont n'a pas été détruit et aucun contrat n'a été passé pour sa reconstruction. Les usagers empruntent depuis douze mois des itinéraires de déviation et restent parfois des heures dans les embouteillages. Dans toute l'Allemagne, 4000 ponts sont dans un état critique et devraient être rapidement rénovés. Entrée Twitter du 4 décembre : "Les ICE Hambourg-Berlin sont tellement surréservés qu'ils ne peuvent pas partir pendant 20 à 30 minutes. Les trains n'arrivent plus qu'au pas, le personnel de la DB et les personnes sans réservation doivent ressortir. Les adultes se cachent dans les toilettes ou bloquent avec des valises". Seuls 50 à 60 pour cent des trains grandes lignes arrivent encore dans les gares comme annoncé. En 2022, la Deutsche Bahn n'a jamais été aussi peu ponctuelle. Hohenstein-Ernstthal, Saxe, 12 décembre : parce que les cours sont constamment annulés, des mères et des pères désespérés écrivent une lettre incendiaire au ministre de la culture. Le programme scolaire à l'école secondaire Sachsenring : la religion n'est plus enseignée. La biologie est supprimée en quatrième. En septième année, il n'y a plus de cours de musique et d'éducation civique. Seules trois matières ne font pas l'objet d'une réduction de l'enseignement. Il manque jusqu'à 40.000 enseignants dans les écoles allemandes, la Saxe-Anhalt cherche désormais ses enseignants par speeddating. Au même moment, une étude des chercheurs en éducation est publiée : un élève de primaire sur cinq n'atteint pas les normes minimales en allemand et en mathématiques. Témoignage anonyme d'une infirmière dans l'émission Frontal de la ZDF, le 13 décembre, à propos de son service aux urgences : "J'ai vu qu'au cours du temps d'attente, qui peut désormais atteindre 40 heures dans les services d'urgence, on ne voit presque plus le patient pendant ces 40 heures. Et quand, à un moment donné, on entre dans la chambre, les patients sont allongés et sont morts alors qu'ils n'auraient pas dû mourir". Il manque 50.000 infirmiers dans les services de soins intensifs des hôpitaux. En raison du manque de personnel, 40 pour cent des lits de soins intensifs dans les cliniques pédiatriques ne peuvent pas être occupés. Les enfants malades de Berlin ont parfois dû être transférés jusqu'à Rostock, à 200 kilomètres de là. La liste des ruptures de stock de l'Institut fédéral pour les médicaments et les produits médicaux répertorie 330 médicaments, et ce sont surtout les sirops antipyrétiques pour enfants qui sont quasiment introuvables dans les pharmacies allemandes. Berlin, e-mail incendiaire du major général Ruprecht von Butler à l'inspecteur de l'armée de terre après un exercice de tir, publié par le magazine "Der Spiegel" le 17 décembre. Sur 18 véhicules blindés de combat d'infanterie Puma ultramodernes, aucun n'est opérationnel : "Vous pouvez imaginer comment la troupe évalue désormais la fiabilité du système Puma, la disponibilité opérationnelle du véhicule devient une loterie malgré tous les bons préparatifs". Il y a 20 ans, la Bundeswehr avait commandé 350 exemplaires de ce véhicule blindé de combat d'infanterie ultramoderne, pour un prix unitaire de 7,6 millions d'euros. Aujourd'hui, l'appareil a coûté environ 17 millions et n'est toujours pas apte à la guerre. Et le Puma n'est pas le seul chantier de la Bundeswehr : dans un passé récent, des problèmes massifs ont également été rencontrés entre autres avec des obusiers blindés, des fusils d'assaut, des hélicoptères ou des sous-marins. Bergisch Gladbach, dimanche 18 décembre. Dans une école secondaire, le chauffage central tombe en panne. Dans toutes les salles, la température tombe à dix degrés. Pendant plusieurs jours, aucun cours ne peut avoir lieu. Mercredi, le chauffage est toujours en panne, il n'y a des examens que dans quelques salles de l'école, qui doivent être chauffées provisoirement avec des radiateurs électriques. "Les enfants ne doivent pas avoir froid à l'école", avait déjà rappelé en octobre la présidente en exercice de la Conférence des ministres de l'éducation, Karin Prien. Bonn, jeudi 22 décembre : l'Agence fédérale des réseaux met en garde contre le fait que les pompes à chaleur et les voitures électriques pourraient bientôt surcharger le réseau électrique. Pourtant, les délais d'attente pour l'installation de pompes à chaleur sont de trois à neuf mois en Allemagne. Les problèmes de livraison et le manque de personnel qualifié entravent également la transition énergétique : Il manque 17.000 électriciens du bâtiment.
  19. https://www.tagesschau.de/ausland/asien/taiwan-verlaengert-wehrpflicht-china-101.html (27 décembre 2022) En raison de la menace croissante de la Chine, le service militaire sera prolongé à un an, a déclaré la présidente Tsai Ing-wen lors d'une conférence de presse. Jusqu'à présent, le service militaire obligatoire durait quatre mois.
  20. https://www.huffingtonpost.fr/international/article/covid-19-en-chine-la-levee-des-restrictions-fait-exulter-les-habitants_211999.html À ce propos, la Chine a annoncé dimanche 25 décembre qu’elle ne publierait plus de statistiques sur le Covid.
  21. https://thechinaproject.com/2022/12/22/an-ongoing-protest-at-chinese-funded-projects-in-pakistan/ Les habitants protestent dans un port géré par la Chine à Gwadar, une ville d'environ 150 000 habitants dans la province pakistanaise du Baloutchistan, selon une source du China Project. Aujourd'hui, c'était le 53e jour où des foules - allant de quelques centaines à quelques milliers de personnes, dont certaines venues d'autres régions du Baloutchistan - se sont levées et se sont assises, scandant parfois le slogan en langue baloutche Gwadar ko haq do (Donnez à Gwadar ses droits). Les manifestants bloquent la principale voie rapide qui relie le port à la Chine, offrant ainsi la route la plus rapide vers l'océan Indien depuis le Xinjiang. Les manifestations semblent être organisées par Haq Do Tehreek (HDT), un mouvement dirigé par Maulana Hidayat-ur-Rehman, un groupe qui parle au nom des habitants de Gwadar, et qui, plus tôt cette année, "a surpris les observateurs en remportant une victoire écrasante aux élections locales".
  22. - - Comme l'indique ton article, c'est une rétorsion contre la signature par Biden d'un programme de ventes d'armement à Taïwan. Et c'est aussi l'anniversaire de Mao Tsé-Toung, le 26 décembre.
  23. https://www.euronews.com/2022/12/24/why-europes-least-religious-country-is-among-the-best-at-christmas Dans le pays le plus irréligieux d'Europe, les traditions de Noël restent bien vivantes. Un tiers seulement des Tchèques croient en Dieu, le taux le plus bas d'Europe, mais leurs Noëls restent imprégnés de traditions religieuses. Les enfants écrivent encore des listes de souhaits à l'Enfant Jésus (ou "Ježíšek") qui livre les cadeaux de Noël chaque année, plutôt qu'à un Père Noël occidentalisé [originaire de New York NDLR]. Les chants traditionnels et les chansons qui sont encore chantés sont chargés de religion. Le 5 décembre, on trouve dans la plupart des villes des personnes déguisées en Saint-Nicolas (Mikuláš), qui, accompagné d'un ange et d'un diable costumés, distribue une friandise ou une punition aux enfants en fonction de leur comportement cette année-là. La salade de carpes et de pommes de terre, un repas de Noël traditionnel datant du XIXe siècle, reste le plat principal des familles le 24 décembre, alors que certains ménages jouent encore à des jeux superstitieux pour définir leur chance pour l'année suivante. Alors que seulement un dixième des Tchèques déclarent aller régulièrement à l'église pendant l'année, environ deux cinquièmes assisteront à une célébration religieuse pendant la période de Noël, selon le sondage. Et la fréquentation de l'église est une tradition de Noël importante pour un tiers des familles qui ne croient pas en Dieu. En 2008, un groupe d'étudiants a créé la campagne "Sauvez l'enfant Jésus" ("Zachraňte Ježíška") pour préserver ce qu'ils prétendaient être l'introduction de traditions non tchèques, bien qu'elle n'ait attiré qu'environ 10 000 signataires pour une pétition. Au cours des quatre décennies de régime communiste, des tentatives ont été faites pour remplacer l'Enfant Jésus par Grand-père Gel (Děda Mráz), le porteur de cadeaux traditionnel russe. "Les enfants des travailleurs ne naissent plus dans les granges. Même l'Enfant Jésus a grandi et a vieilli, il s'est laissé pousser la barbe et devient Grand-père Gel", a déclaré le Premier ministre communiste de Tchécoslovaquie, Antonín Zápotocký, dans une allocution radiophonique aux enfants en 1952. https://francais.radio.cz/le-noel-tcheque-dans-les-rouages-de-la-grande-histoire-8736386 (25 décembre 2021) Et Ježíšek - Petit Jésus qui devait être oublié, remporte une fois de plus la victoire sur son nouveau rival. Il réussit à évincer des foyers tchèques Santa Claus, ce lointain parent du Grand-père Gel qui ne vient cette fois-ci de l'Est mais de l'Ouest. Ježíšek est un petit gamin un peu polisson, un personnage divin, féérique et mystérieux que les enfants ne voient jamais et qui dépose pourtant des tas de cadeaux sous l'arbre de Noël. C'est lui qui règne désormais souverainement sur les Noëls tchèques et qui incite tous les gens de bonne volonté à vivre en paix, à être aimables les uns avec les autres et à aider les gens dans le besoin.
  24. http://malijet.com/a_la_une_du_mali/275496-mali-le-général-de-brigade-espagnol-santiago-fernandez-ortiz-pep.html (17 décembre 2022) Le Général de Brigade Espagnol Santiago Fernandez ORTIZ-PEPISO est le nouveau commandant de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM-Mali). La passation de Commandement entre le commandant sortant de l’EUTM, le Général de Brigade, Tchèque Radek HASALA et le commandant entrant, a eu lieu, le vendredi 16 décembre 2022, au quartier général de la mission sise à l’Hôtel Nord Sud de Bamako.
  25. 9 janvier 2018 Anticommuniste primaire, paranoïaque et machiavélique : Jefferson Morley présente son livre sur James Angleton, chef du service de contre-espionnage de la CIA de 1954 à 1974. Partisan et artisan de l'état de surveillance (surveillance state), il pensait que le gouvernement avait le droit de mettre sur écoute ou d'ouvrir les courriers (pas encore électroniques à l'époque) de n'importe quel citoyen américain sans mandat judiciaire. Et c'est ce qu'il a fait.
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