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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://journals.openedition.org/oeconomia/2406 (2016) Matthias Schmelzer, The Hegemony of Growth. The OECD and the Making of the Economic Growth Paradigm La réception du rapport Meadows, Limits to Growth (1972), est également révélatrice de ces ambiguïtés. Les experts de l’OCDE ont accueilli le rapport avec un mélange de fascination et de prudence : ils étaient curieux d’en savoir plus sur les méthodes de prospective employées, mais ils ont finalement publié une série de contre-arguments radicaux (317). Schmelzer estime que le choc pétrolier a joué un rôle dans le sauvetage du paradigme de la croissance, les objectifs de court terme (plein-emploi, équilibre des comptes publics) redevenant prioritaires par rapport aux objectifs sociaux et environnementaux de long terme (299). Difficile néanmoins de savoir si le paradigme de la croissance aurait vraiment été en danger sans le choc pétrolier. L’épilogue de l’ouvrage montre comment l’OCDE est parvenue à faire perdurer le paradigme de la croissance jusqu’à aujourd’hui, en promouvant un discours d’obédience néolibérale dans les années 1980 (325 et sq), et en s’appropriant les objectifs de développement durable des années 1990 et 2000. Après son apogée quantitatif dans les années 1960, la croissance devait être « qualitative » au début des années 1970. Aujourd’hui, elle doit être « verte » (333). Mais malgré l’accumulation des qualificatifs, et malgré les aléas, c’est toujours de croissance du PIB dont il s’agit. Et ce ne sont pas les propos récents du Secrétaire général de l’OCDE Angel Gurría – « faire de la croissance la priorité numéro 1 » – qui s’apprêtent à changer la donne (335).
  2. Je veux bien retirer cette image si elle te choque, mais il est frustrant de s'entendre dire qu'on ne doit pas avoir d'avis sur le but de cette guerre et qu'il faut écouter religieusement ce que les Ukrainiens (d'ailleurs pas tous les Ukrainiens, ceux qui les représentent au sommet du pouvoir) disent. Je ne reviens pas sur les propositions de Danilov sur une Russie "dénucléarisée et démilitarisée". Il y a aussi ceci - invérifiable, à prendre avec des pincettes - qui ressemble à une opération de guerre psychologique pour inciter les oligarques russes à trahir Poutine : https://nationalinterest.org/feature/peace-proposal-russia-shadows-versailles-205973 (4 décembre 2022) La proposition (transmise par un contact ukrainien) a été élaborée par "certains" pays occidentaux (un euphémisme pour les États-Unis) et a été initialement acceptée par les Ukrainiens. Les cartes sur la table pour la Russie sont intéressantes à lire. Cet accord prévoit une cessation complète des hostilités et un retrait des troupes d'Ukraine (y compris Donetsk et Louhansk) par la Russie. L'épineuse question de l'OTAN sera reportée et l'Ukraine y adhérera "après une période minimale de sept ans". Une "zone de sécurité" de 100 kilomètres de large s'étendra le long des frontières de la Russie, de l'Ukraine et de la Biélorussie, et sera surveillée par six pays occidentaux. La Crimée deviendra une zone neutre et la marine russe quittera la mer Noire. Cet accord serait renégocié au bout de sept ans. La nomenklatura et les familles russes bénéficieront d'une immunité de poursuites. Il s'agit peut-être de la carotte qui incitera les élites russes à se débarrasser de Poutine, ou du moins à le forcer à jouer le jeu. Le but exprimé ici, c'est de supprimer la marine russe de la mer Noire, pour en faire un "lac OTAN".
  3. Timothée Parrique : https://timotheeparrique.com/reponse-a-jean-marie-harribey-quatre-critiques-de-la-decroissance-pour-le-prix-dune/ (2 novembre 2022) Suivant la ligne directrice de ma thèse, je décide de concentrer ma critique sur « l’idéologie de la croissance » (pp. 67-76 dans la thèse ; pp. 46-53 dans le livre). Ce point de départ analytique me permet d’assembler plusieurs phénomènes que je synthétise dans trois grandes catégories d’aspirations illimitistes, pour reprendre le terme de Françoise d’Eaubonne : (1) les gouvernements et leur relation avec le PIB, (2) les entreprises et leur relation avec les profits, (3) et les individus et leur relation avec les revenus. Le problème que je dénonce, c’est l’hégémonie de ces objectifs financiers sur tout le reste. C’est le point commun entre un gouvernement qui décide de supprimer un jour férié ou de vendre des droits d’exploitation forestière pour ‘relancer l’économie’, une entreprise qui délocalise pour profiter d’une main d’œuvre ‘pas chère’ pour booster ses dividendes, et un individu qui décide de travailler pour une grande banque ou ‘d’investir dans l’immobilier’ pour s’enrichir. [1] [1) je ne vois pas trop son point sur l'immobilier, puisque par exemple, investir dans l'isolation d'un bâtiment, ou construire un bâtiment neuf aux normes d'isolement les plus performantes, c'est un service très tangible et matériel, assez facile à relier au "bonheur", et pas de la pure circulation monétaire. Si sa critique porte sur le "pour s'enrichir", je répondrais qu'il faut bien des incitations financières pour orienter les individus vers les choix de société qui ont été définis en commun, démocratiquement. S'il pense qu'on peut s'en passer, j'aimerais qu'il précise comment. On pourrait parler d’un économicisme, une obsession pour les activités dites économiques par rapport à la vie sociale et à la nature – la primauté du monétaire sur tout le reste. L’originalité des théories de la décroissance est de rassembler ces trois phénomènes au sein d’une même idéologie afin de construire une critique systémique de l’économie de la croissance, un mix subtil d’extractivisme, de productivisme, de capitalisme, de consumérisme, et de néolibéralisme. La croissance économique n’est pas seulement un phénomène statistique, c’est devenu un métadiscours qui organise l’économie dans son ensemble. C’est d’ailleurs ce discours abstrait autour de la croissance qui permet aujourd’hui à la logique du capitalisme de se perpétuer en faisant accepter la pauvreté, les inégalités, la précarité, l’austérité etc. avec la promesse que demain tout ira mieux si et seulement si le PIB augmente. Si le niveau d’emploi dépend de la production, de la productivité horaire, et du temps de travail, et si nous voulons réduire le niveau général de production tout en maintenant/augmentant l’emploi, il ne nous reste que deux leviers : travailler plus lentement et travailler moins longtemps [2]. [2] Comme on risque fort d'avoir moins d'énergie, parce que le nucléaire classique est dans le triste état qu'on connaît, on va devoir travailler plus à la main, et moins à la machine, donc on va travailler "plus lentement". On va vers un monde un peu, ou beaucoup plus "Amish". Il faudrait être aveugle pour ne pas voir la logique capitaliste derrière la croissance économique – bien entendu que ce point est pris en compte par les centaines de chercheurs qui travaillent aujourd’hui sur la décroissance. Mais je ne suis pas sûr que cette « logique capitaliste » soit le plus petit dénominateur pour expliquer tous les phénomènes d’insoutenabilité sociales et écologiques, la preuve étant que ces dynamiques d’exploitation existent dans des systèmes non-capitalistes. ‘Le pétrole socialiste n’est pas plus écologique que le pétrole capitaliste’, écrit Paul Ariès. Grace à mes travaux sur la (dé)croissance, j’ai eu l’opportunité de former des haut-fonctionnaires, de discuter avec des grandes entreprises, d’être invité par des écoles de commerce et d’ingénieurs, par des mouvements sociaux, des universités et des associations dans plus d’une dizaine de pays au monde. J’ai écrit une quinzaine d’entretiens sur le livre et reçu plus d’une centaine d’invitations pour le présenter, dont chez des médias qui d’habitude n’osent pas parler d’économie hétérodoxe, et encore moins d’anticapitalisme. Je ne suis pas sûr qu’un livre sur la désaccumulation du capital aurait autant capturé l’attention. Sur le ralentissement, le livre qui m’a le plus influencé pendant l’écriture de mon doctorat était Social acceleration: A new theory of modernity (2013) du sociologue allemand Hartmut Rosa. L’impression d’un découplage significatif du PIB et de la charge écologique est une illusion [3] [3] Là encore c'est bien le PIB qui sert d'indicateur. Quels que soient les défauts de cet indicateur, cette simple phrase paraît de prime abord être une manière de poser le problème qui parle au profane. Seulement 8 % des études empiriques sur le découplage prennent en compte les émissions importées. Les problématiques liées à la biodiversité, l’empreinte matière, l’eau, etc. sont minoritaires dans les discussions sur la croissance verte qui dans leur grande majorité ne parlent que de carbone, et où la plupart des arguments en faveur du découplage ne comptabilisent pas les importations. Sur la naissance de « l’hégémonie de la croissance ». Voir les travaux de l’historien Matthias Schmelzer : The Hegemony of Growth: the OECD and the Making of the Economic Growth Paradigm (2016). Une meilleure organisation sociale et écologique (sans changement des outils de production) peut aussi améliorer la productivité. Si l’on réalise que les éboueurs ont plus d’accident de travail lorsqu’ils travaillent à un certain moment de la journée et que l’on change leur emploi du temps de manière à éviter ces accidents en effectuant les mêmes tâches à un autre moment, cela constitue un progrès technique (ou plutôt un progrès économique) : on produit plus car on évite les accidents de travail qui interrompent la production, et cela avec la même quantité de travail, d’énergie, et les mêmes outils [4].
  4. Les voix dominantes nous disent qu'il faut continuer, qu'il ne faut surtout pas que ça s'arrête. Parce qu'un jour, grâce à ces sacrifices, le drapeau jaune et bleu ukrainien flottera sur les murs du Kremlin ?
  5. Le PIB n'est pas un indicateur si mauvais puisqu'il permet de baliser la trajectoire à suivre : chute du PIB par habitant jusqu'au niveau de 1976 (l'alternative : chute du PIB à PIB par habitant constant équivaut à une baisse de la population, probablement liée à une baisse de l'espérance de vie), puis maintien de l'économie dans un état stationnaire :
  6. La plus grande menace d'Europe, ce n'est pas la Russie, c'est au choix la "fin de l'abondance" ou la "perte de souveraineté", ou "le nation building at home" qu'on ne fait pas, l'hybris de l'expansion à l'infini : l'élargissement mis à la place de l'approfondissement, les forces centrifuges du type Brexit, le rejet du "buy European Act", etc. etc... La guerre d'Ukraine est un divertissement pour détourner les regards des vrais problèmes.
  7. Ce n'est pas un drame si l'accord de paix final, consécutif au cessez-le-feu, échange la paix contre le territoire ("land for peace"), comme ce qu'on (les occidentaux) s'obstine à dire à Israël de faire. Ce n'est pas "la plus grande menace d'Europe" on sait depuis le retrait des troupes Russes de la banlieue de Kiev que la montagne a accouché d'une souris.
  8. http://malijet.com/les_faits_divers_au_mali/lettres_ouvertes_mali/275405-un-expert-russe-explique-pourquoi-les-cereales-ne-sont-pas-suffi.html (14 décembre 2022) L’Afrique ne reçoit pas les volumes nécessaires de céréales car les accords conclus en juillet n’évoquent pas ce continent comme destinataire prioritaire, a expliqué auprès de Sputnik Vsevolod Sviridov, expert du Centre d’études d’Afrique à Moscou, commentant la proposition de la Russie de modifier ces accords. Une raison pour laquelle les modalités de cet accord pourraient être revisitées. “Il n’y a pas de mention explicite de la destination de ces céréales. Il y est noté que les céréales et les denrées alimentaires doivent être livrés aux pays qui les demandent. Il n’y a aucun mot sur l’Afrique”, a indiqué M.Sviridov. Il s’agit tant de l’accord sur les céréales ukrainiennes que sur le mémorandum signé entre la Russie et l’Onu sur ses exportations alimentaires. La nécessité d’y apporter des corrections a été récemment évoquée par Sergueï Verchinine, vice-ministre russe des Affaires étrangères. Même si l’exportation des denrées alimentaires russes vers les pays pauvres est exonérée des sanctions occidentales, leur livraison est entravée par le refus des transporteurs et des assureurs de travailler avec la Russie, car ce type d’activités commerciales est sanctionné. Tant que cette situation persiste, il y a un avantage pour les pays de l’Occident: “De grands fournisseurs alimentaires comme les États-Unis et la France, ils sont très intéressés à repousser les acteurs russes des marchés alimentaires africains”, a déclaré M. Sviridov. D’un autre côté, les pays occidentaux s’intéressent aussi au maintien des livraisons de denrées alimentaires russes en Afrique car cela permettrait de garder plus au moins une stabilité politique et sociale, en premier lieu, dans l’Union européenne, une région sensible”, a ajouté l’expert.
  9. http://malijet.com/actualite-politique-au-mali/275392-sommet-etats-unis-afrique-le-mali-non-invite.html Du 13 au 15 se tiendra à Washington le 2e sommet États-Unis-Afrique. Suspendu des instances de l’Union africaine, le Mali n’a pas reçu une invitation.
  10. Pourrais-tu documenter un cas de discrimination contre un citoyen à l'époque de Brejnev, en raison de la nationalité ukrainienne ? C'est quand même bizarre que la propagande occidentale, à l'époque, ne se soit pas emparée de ces cas : c'eut été pain bénît pour elle.
  11. Les Russes vont être contents d'apprendre que si Staline n'a pas donné la Galicie aux Ukrainiens, alors Krouchtchev n'a pas non plus donné la Crimée aux Ukrainiens. Et si la Crimée n'appartient pas aux Ukrainiens, elle appartient à qui ?
  12. Il aurait pu en faire cadeau au parti communiste polonais, pour assurer le prestige de ce parti communiste.
  13. Pat Buchanan est assez âgé et n'écrit plus beaucoup me semble-t-il. The American Conservative aujourd'hui publie surtout des gens comme Rod Dreher qui y tient un blogue : https://en.wikipedia.org/wiki/Rod_Dreher Il a écrit sur la religion, la politique, le cinéma et la culture dans National Review et National Review Online, The Weekly Standard, The Wall Street Journal, Touchstone, Men's Health, le Los Angeles Times et d'autres publications. Il a été critique de cinéma pour le South Florida Sun-Sentinel et critique de cinéma en chef pour le New York Post. Ses commentaires ont été diffusés dans l'émission All Things Considered de la National Public Radio et il est apparu sur CNN, Fox News, MSNBC, Court TV et d'autres réseaux de télévision. Quel est le rapport avec Katya Sedgwick ? Écrire "Ma mère, survivante de l'Holocauste" et "Notre propre relation avec Khmelnitsky" c'est de l'antisémitisme ? Qu'est-ce qui te surprend dans cette phrase ? Tu ne savais pas que la Galicie avant la seconde guerre mondiale était multiethnique ? Les Polonais étaient majoritaires à Lviv, les Juifs composaient un tiers de la population, et les Ukrainiens étaient le moins nombreux de ces trois groupes ethniques.
  14. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sans-oser-le-demander/ravage-de-rene-barjavel-comment-vivre-dans-un-monde-sans-electricite-1924948 5 décembre 2022. "Ravage" de René Barjavel : comment vivre dans un monde sans électricité ? avec Natacha Vas-Deyres, autrice de Ces Français qui ont écrit demain : utopie, anticipation et science-fiction au XXe siècle.
  15. https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Fairfield_Osborn,_Jr. En 1948, dans le contexte de l'immédiate après-guerre, Fairfield Osborn, Jr. fait paraître un essai demeuré célèbre, La Planète au pillage. Le livre dresse un réquisitoire sans appel contre l'utilisation abusive de la planète Terre qui est faite par l'humanité. La couverture intérieure de l'ouvrage américain annonce : « Ce livre - qui a suscité un intérêt notable aux États-Unis - démontre brillamment et sans concessions que nous sommes en train de suivre une voie qui risque de rendre un jour ou l'autre notre bonne vieille Terre aussi morte que la Lune. Il contient la démonstration évidente qu'une dégradation continue de la nature menace la survie même de l'humanité ». L'auteur développe son propos sur un ton alarmiste : « Aveugle à la nécessité de coopérer avec la nature, l'homme passe son temps à détruire les ressources de sa propre vie. Encore un siècle comme celui qui vient de s'écouler et la civilisation se trouvera en face de la crise finale » (édition française 2008, p.47.). Il fait surtout référence à la question alimentaire : « Le moment ne serait-il pas venu de reconnaître qu'aucune stabilité politique n'est possible si les besoins alimentaires fondamentaux d'un peuple ne peuvent arriver à être satisfaits ? » (éd. 2008, p. 108.) De ce livre, Albert Einstein dit : « On sent d’une façon aiguë en lisant ce livre la futilité de la plupart de nos querelles politiques comparées avec les réalités profondes de la vie ». Pour Jacques Grinevald, c'est « Un livre-manifeste qui fait époque : c’est le début du nouvel âge de l’écologie à l’échelle du monde. Un cri d’alarme, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, trop vite oublié. F. Osborn cite l’idée que l’homme est devenu une nouvelle force géologique. (...) C’est la première génération du catastrophisme écologique, après Hiroshima. » (La Biosphère de l'Anthropocène, Genève, 2008, p.101.)
  16. Tu crois que si l'hiver est froid avec des coupures d'électricité, un basculement de l'opinion publique n'est malgré tout pas susceptible de se produire ? Ou si ce n'est pas un hiver, mais deux, mais trois ou quatre hivers successifs dans ces conditions, avec une guerre ukrainienne qui s'éternise ? J'ai trouvé Bréchet moins pessimiste que d'autres au moins sur la question des compétences : 25:00 Jean-Paul Crochon Il faut mobiliser, remobiliser les gens qui savent, il y en a encore quelques-uns. Pour remettre le nucléaire d'aplomb, il y a de quoi faire ! Donc ça suppose une détermination forte. C'est pas facile à récupérer. J'ai des doutes. [les larmes aux yeux] Les commentaires de l'audition d'Yves Bréchet sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=L0ZX3moD_mQ JacMas48 il y a 7 jours Bonjour. Je suis un ancien COGEMA/AREVA Marcoule. J'ai eu l'honneur de travailler de 2002 à 2013 en Comité de Groupe CEA sous la présidence de Bugat puis M Bigot, avec les directeurs DAM, DEN, Mme Lauvergeon et M Oursel et bien des responsables des BUs et de toutes les filiales. Nous savions dès 2012 qu' Astrid ne verrait pas le jour, notamment lorsque la Russie est entrée au financement de la pré-etude de faisabilité. Le cabinet SCAFEC et d'autres, avaient clairement posé des données financières de 2008 à 2012, de tout le Groupe CEA, avec diverses annonces en séances plénières sur ces écueils probables, alertes que les directoires n'ont jamais niées, pas même marquées d'une opposition. Nous savions que pour la gouvernance la priorité énergétique en 2007 était de flinguer NOTRE nucléaire pour faire comme l'Allemagne. Nous l'avons dénoncé mais nos VOIX ONT ÉTÉ ÉTOUFFÉES, en particulier par les gouvernants, mais aussi le PS ... Phénix en démantèlement, Super Phénix arrêté et en rinçages, nous SUBISSONS depuis 2003 le PRIX POLITICIEN d'une rattachement des verts au parti socialiste, puis la corruption venue des États-Unis. Les projets de réalisations à partir de 2011, Chine, Inde, Russie, Afrique du Sud par AREVA avaient du plomb dans l'aile. Restait la MINE, Cigar Lake, Uramin, les investissements foireux ERAMET, les accords bidons avec Dick Cheney et Donalds Rumsfeld, dont on sait aujourd'hui qu'ils ont enrichi des personnalités politiques et financières, payés des campagnes électorales et ruinés le Groupe. En fait la Présidence de l'époque, comme celles qui ont suivi jusqu'à nos jours ont replongées dans le suivisme imbécile des USA, dans l'Otan, alignés aux injonctions américaines et allemandes. Notre Nucléaire devait disparaître, EDF compris, notre industrie de pointe et nos filières de productions aussi, pour devenir un pion sous l'autorité US, via les assauts économiques d'outre Rhin. Et pourtant, nous avions tout pour être autonomes en matière d'énergie, les réacteurs le savoir faire d'exploitation, celui du démantèlement, la R&D qui optimisant les REPs II, III, préparaient le génération IV. Nous savions aussi QU'ITER ne serait pas opérationnel avant des décennies, si tant est qu'il le soit jamais. Nous savions gérer tous les déchets TFA, FA, MA HA et THA, ( très faible, faible, moyenne haute et très haute activité). Nous avions élaboré une stratégie industrielle pour le recyclage et la réduction des volumes de déchets européens de procédés et de deconstructions. Vous AVEZ RAISON M. Bréchet, ce sont nos GOUVERNANTS QUI ONT SABOTÉ NOTRE AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUE. En ces temps de guerre ceci serait passible de jugement pour haute trahison. Le peuple DOIT réclamer des comptes et exiger un retour à nos valeurs pour assurer notre souveraineté. Jac
  17. Oui mais l'énergie ne se perd jamais. Au pire elle se dégrade sous forme de chaleur. Les 500 MW, il n'y a qu'à les utiliser comme chauffage urbain et ils ne sont pas perdus.
  18. Je lis cela comme un gain de 502,5 pour une mise de 502,1. Cela semble être le cas lorsque le texte est trop volumineux. Dans ce cas, ce que je fais c'est cliquer dans la boîte édition devenue vide, puis "ctrl + Z". Ou encore j'ouvre une autre page du même fil dans un autre onglet, et la boîte d'édition se retrouve pré-remplie avec le texte précédemment saisi. Ensuite il faut réduire le volume du texte en le découpant en plusieurs messages plus petits.
  19. Encore une fois, l'argument de majorité ou pas, même ainsi définie, ne me parait pas décisif. En revanche, dire que Danilov étant une personne du pouvoir ukrainien, et que pour les Russes ce ne sont pas les Ukrainiens, mais les Américains qui décident, par exemple, pourrait être un argument intéressant. Mais quand on voit que le point de vue des dirigeants Ukrainiens est transcrit le plus souvent de manière non critique dans la plupart des médias occidentaux, sachant que les pays occidentaux sont des démocraties d'opinion où les dirigeants tiennent compte des sondages, ce n'est pas très rassurant pour le pouvoir russe. Pour le Russe de base, on pourrait discuter : peut-être que le Russe de base s'en fout et que pour lui une Russie dénucléarisée et vassale de Washington, voire dirigée par Zelenski lui irait très bien. Mais cette dernière hypothèse est un peu osée : le Russe de base a de fortes chances d'être influencé par... les influenceurs : c'est à dire par les médias russes, qui à l'heure actuelle sont un reflet assez fidèle de la ligne du pouvoir russe.
  20. Il faudrait d'abord qu'ils fassent une révolution, comme en 1917, puis aillent à la table des négociations, comme à Brest-Litovsk. Les majorités, on ne les entend qu'épisodiquement, lorsqu'il y a des élections, dans les pays qui ont le bon goût d'en organiser. Mais le monde n'est pas gouverné par les majorités. Il est gouverné par les gens qui sont au pouvoir. Donc la question n'est pas de savoir si les excités sont une majorité ou une minorité, mais de savoir s'ils sont au pouvoir ou non et s'ils peuvent concrétiser leurs idées depuis leur position de pouvoir. (ou encore si n'étant pas au pouvoir, ils ont les moyens de prendre le pouvoir y compris par des moyens non démocratiques). Donc se rassurer en disant "ce ne sont pas le fait de la majorité", ce n'est pas très lucide. Danilov est au pouvoir en Ukraine. Il est secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien : Et puis Joe Biden est au pouvoir et a été élu par une majorité. Donc dire que "Biden n'est pas le fait de la majorité" est discutable.
  21. https://www.thetablet.co.uk/news/16215/arrested-ukrainian-priests-mercilessly-tortured-says-archbishop (8 décembre 2022) Le chef de l'Église gréco-catholique ukrainienne a accusé les forces russes de torturer deux prêtres emprisonnés. L'archevêque majeur Sviatoslav Shevchuk a déclaré que le père Ivan Levitsky et le père Bohdan Geleta sont "torturés sans pitié" pour leur extorquer des aveux. Il a précisé qu'ils avaient été arrêtés le 16 novembre dans la ville occupée de Berdiansk, dans le sud-est de l'Ukraine, et accusés de délits de terrorisme. Les autorités russes affirment que leur église contenait des armes, des munitions et des documents terroristes imprimés en ukrainien. Ces arrestations seraient des représailles aux descentes des services de sécurité ukrainiens dans les églises de l'Église orthodoxe ukrainienne qui restent affiliées au Patriarcat de Moscou, notamment le Pechersk Lavra (la laure des grottes) de Kiev. Tiens, mais il semblerait que ce soient les Ukrainiens qui aient dégainé les premiers la qualification "d'antéchrist" : https://www.evangeliques.info/2022/03/03/ukraine-l-eglise-orthodoxe-compare-vladimir-poutine-a-hitler-et-l-identifie-a-l-antechrist/ (3 mars 2022) Le primat de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine -indépendante de la Russie depuis 2018- a en effet réagi le 27 février en comparant le président russe, Vladimir Poutine, à Adolf Hitler et l’a identifié comme Antéchrist. « L’esprit de l’antéchrist opère dans le chef de la Russie. Les Écritures nous en révèlent les signes: orgueil, dévotion au mal, impitoyabilité, fausse religiosité », déclare Serhiy Doumenko. Il ajoute: « C’était Hitler pendant la Seconde guerre mondiale. C’est ce que Poutine est devenu aujourd’hui. » [Il a l'air d'avoir oublié que les nationalistes ukrainiens étaient pro-Hitler, les troupes allemandes ayant été accueillies en libérateurs dans les villes d'Ukraine de l'Ouest, ou encore que l'immense majorité des Ukrainiens qui ont lutté contre Hitler l'ont fait en acceptant l'autorité de Moscou dans le cadre soviétique]
  22. https://www.theamericanconservative.com/distorting-ukraines-history/ (10 décembre 2022) L'autrice conteste plusieurs points du récit nationaliste, aujourd'hui dominant, mais "déformé" de l'histoire ukrainienne. Le caractère artificiel de l'opposition de l'Ukraine à l'Union Soviétique apparaît lorsqu'on revoit certains épisodes : Le premier front ukrainien de l'Armée rouge qui a pris Berlin était en majorité d'origine ukrainienne. Lorsqu'il y a quelques mois, la ville de Tchernovtsi, dans l'ouest de l'Ukraine, a démoli son monument au soldat de l'Armée rouge - un classique du réalisme socialiste que l'on retrouve dans les anciens centres de population soviétiques - elle a détruit la mémoire non pas d'une force professionnelle, comme les soldats soviétiques le sont souvent en Europe centrale, mais de ses propres ancêtres. Pour leur courage, Staline a récompensé les Ukrainiens en leur donnant les territoires de Galicie orientale, ironiquement, le bastion de l'OUN/UPA, dont tous les Polonais ont été rapidement expulsés. Dix ans plus tard, en 1954, alors que l'URSS célèbre le tricentenaire du soulèvement de Bohdan Khmelnitsky, qui a abouti à l'union de l'Ukraine et de la Russie, l'Ukraine soviétique s'étend à nouveau. Ma mère, survivante de l'Holocauste, se souvient d'un défilé organisé dans son école primaire pour marquer l'occasion : tous les enfants étaient habillés en costumes nationaux russes et ukrainiens. Comme elle avait les traits sombres, elle ne pouvait pas passer pour une Russe, mais pour une Ukrainienne... enfin, peut-être de loin, alors on lui a donné la robe ukrainienne. Notre propre relation avec Khmelnitsky n'a jamais été mentionnée dans les manuels soviétiques. Les cosaques de Chimel le méchant ont anéanti la population juive de ce qui est aujourd'hui l'Ukraine de la rive droite. Ma mère a appris cette histoire bien des années plus tard. C'est Nikita Khrouchtchev qui a donné la Crimée à l'Ukraine, en gage d'une amitié indéfectible, à l'occasion de l'anniversaire de la réunification russo-ukrainienne. Khrouchtchev est né dans une région ukrainophone de Russie occidentale, a passé ses années de formation et a commencé son parcours communiste en Ukraine, a épousé une Ukrainienne occidentale et portait fièrement des vyshyvankas, les chemises ukrainiennes des paysans. Il a également envoyé des chars à Budapest. Le successeur de Khrouchtchev, Leonid Brejnev, a envoyé des chars à Prague. Brejnev était d'éthnie russe sur son passeport, mais il avait les cheveux foncés et des sourcils proéminents, comme un cosaque. Originaire de la campagne ukrainienne, il parlait avec un fort accent ukrainien, ce qui n'était pas inhabituel pour le Politburo.
  23. L'annonce par Zelenski de la suppression de l'Église orthodoxe ukrainienne est aussi du pain bénît pour la croisade russe contre l'antéchrist.
  24. Rome (je pense au pape avec la communauté de San't Egidio - non à la nostalgique de Mussolini) cela paraît évident. Par ailleurs, je ne sais pas s'il est listé par Ariane Chemin dans la liste des "visiteurs du soir", mais Macron a rencontré qui l'autre jour à la Nouvelle Orléans ? Elon Musk.
  25. La ligne élyséenne de recherche d'une solution diplomatique au conflit est cohérente avec l'intérêt du pays tel que défini par le général de Villiers : ... ou par l'éditorial de la revue Esprit lors de la création de l'OTAN en 1949 :
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