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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://warontherocks.com/2024/05/indias-engagement-with-the-middle-east-reflects-new-delhis-changing-worldview/ (22 mai 2024) La visite impromptue de Modi au Qatar en février, peu avant la libération annoncée de huit anciens membres de la marine indienne condamnés à mort, témoigne également de l'influence croissante de New Delhi dans la région. La visite de Modi à Doha a eu lieu juste après que la société indienne Petronet et Qatar Energy ont conclu un accord de 78 milliards de dollars pour prolonger un contrat de 25 ans qui devait expirer en 2028. La présence de plus en plus marquée de New Delhi dans le système de sécurité dirigé par les États-Unis au Moyen-Orient menace de compromettre sa relation de longue date avec Téhéran. Sous la pression de Washington, l'Inde a mis fin à l'importation de pétrole iranien, qui représentait près de 10 % de ses importations totales avant la réimposition des sanctions américaines en 2018. La participation de New Delhi au corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe, qui vise à renforcer la connectivité entre l'Inde, le Moyen-Orient et l'Europe par le biais d'un corridor multimodal ferroviaire, maritime et énergétique, menace également de diluer l'importance d'autres initiatives de connectivité régionale. Il s'agit notamment du projet de port de Chabahar en Iran, qui fait partie du corridor international de transport nord-sud. L'Inde semble également de plus en plus distante dans des initiatives telles que l'Organisation de coopération de Shanghai et un BRICS élargi où l'Iran (aux côtés de la Russie et de la Chine) cherche à promouvoir un programme ouvertement anti-occidental. Pourtant, l'Inde a toujours besoin de l'Iran dans le contexte de ses intérêts en Afghanistan et en Asie centrale, où Téhéran reste un acteur de premier plan. C'est ce qui explique la visite du ministre indien des affaires extérieures, S. Jaishankar, en Iran en janvier, au cours de laquelle il a cherché à renouveler les relations de New Delhi avec Téhéran. Cela explique également la décision de l'Inde de ne pas participer à l'opération Prosperity Guardian, l'opération maritime menée par les États-Unis pour protéger les navires des attaques des rebelles houthis soutenus par l'Iran, bien que l'Inde mène ses propres opérations navales dans la région. L'Inde a également conclu récemment un accord de dix ans pour gérer le port de Chabahar, ce qui a suscité l'attention de Washington. Téhéran, à son tour, a manifesté son mécontentement à l'égard de l'inclinaison de l'Inde vers Israël et les États-Unis lors de la récente visite du président iranien Ebrahim Raissi au Pakistan. La visite de M. Raissi a relancé les efforts visant à faire avancer le projet de gazoduc entre les deux pays, qui fait l'objet d'un long débat, et a alimenté les inquiétudes concernant le soutien iranien au programme de missiles balistiques pakistanais. La rapide désescalade des tensions frontalières entre l'Iran et le Pakistan au début de l'année suggère que les deux pays s'efforcent de stabiliser leurs relations bilatérales tout en restant concentrés sur des adversaires plus importants - Israël (pour l'Iran) et l'Inde (pour le Pakistan). L'Inde entretient également des relations difficiles avec la Turquie. En effet, Ankara a toujours soutenu le Pakistan sur la question du Cachemire, tandis que l'Inde a cherché à approfondir ses relations avec les rivaux régionaux de la Turquie, à savoir la Grèce, Israël et l'Arménie. L'exclusion de la Turquie du corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe est également une source de friction, le président turc Recep Tayyip Erdogan ayant annoncé qu'"il n'y a pas de corridor sans la Turquie". Le fait que les eaux entre le port grec du Pirée et le port israélien de Haïfa - qui sont des nœuds clés du corridor - fassent partie de la zone économique exclusive récemment revendiquée par Ankara ne fait qu'ajouter aux difficultés. source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Corridor_économique_Inde-Moyen-Orient-Europe Le Corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe (en anglais : India-Middle East-Europe Economic Corridor, sigle IMEC) est un projet de couloir logistique officialisé par un accord conclu lors du sommet du G20 de 2023 à New Delhi1, visant à relier l’Inde, le Moyen-Orient et l’Europe par des chemins de fer, des lignes maritimes, des pipelines et des câbles à haut débit
  2. https://www.aspistrategist.org.au/defining-success-in-ukraine/ (20 mai 2024) Un cessez-le-feu provisoire ne déboucherait presque certainement pas sur quelque chose qui ressemble à la paix, qui devra probablement attendre l'arrivée d'un dirigeant russe qui choisira de mettre fin au statut de paria du pays. Cela pourrait ne pas se produire avant des années, voire des décennies. En attendant, l'Ukraine se porterait beaucoup mieux que si la guerre se poursuivait. De tels arrangements - paix non permanente, moins que formelle - ont bien fonctionné dans d'autres contextes, notamment dans la péninsule coréenne et à Chypre. Richard Haass, ancien président du Council on Foreign Relations
  3. Je crains un contresens à propos de cette histoire de brevets. À la base, les brevets sont un système de publication des inventions. Sans publication de brevet, les inventions sont au contraire protégées par un épais mur de secret. Mais si les inventions dans le domaine spatial étaient publiques, est-ce que cela ne permettrait pas aux Russes et aux Chinois d'en profiter pour leur technologie militaire ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Brevet_d'invention En contrepartie du droit, pour le titulaire du brevet, d'interdire à autrui de reproduire l'invention sans son autorisation, l'invention doit être divulguée dans le texte du brevet de manière pleine et entière de manière que quiconque puisse la reproduire. Dans la majorité des cas, les demandes de brevet sont automatiquement publiées à l'issue d'une période de 18 mois à compter de la date de priorité revendiquée la plus ancienne.
  4. Il y a des grèves au Vietnam. - https://fr.fashionnetwork.com/news/L-usine-vietnamienne-de-nike-fermee-apres-des-affrontements-et-une-greve,31134.html (7 avril 2008) L'usine de chaussures Nike touchée par une grève la première semaine d'avril au Vietnam est à l'arrêt après des affrontements survenus à la reprise du travail, a-t-on appris jeudi 3 auprès du groupe américain et d'un responsable provincial vietnamien. https://www.equaltimes.org/une-breche-de-liberte-pour-les?lang=fr (18 février 2020) L’ouverture commerciale amorcée par le pays il y a 25 ans et, à plus forte raison, l’accession du Vietnam à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2006, ont porté certains activistes à croire qu’ils pouvaient fonder des syndicats indépendants, cependant le régime communiste ne semble pas près de l’accepter. Parmi les tentatives les plus notoires, on retient la formation, en 2006, du Syndicat indépendant du Vietnam sous la direction de Nguyen Khac Toan, suivie, la même année, de la création de l’Association unie des ouvriers et paysans, sous la direction de Do Cong Thanh. Les deux organisations ont été démantelées quelques mois après leur création et leurs leaders incarcérés pour propagande contre l’État. Si la législation vietnamienne autorise les grèves depuis 1994, la lenteur des procédures bureaucratiques contraignantes et l’inaction du syndicat officiel font que les travailleurs recourent à des actions collectives en marge de la loi. L’une des plus notoires s’est produite l’année dernière, lorsque des milliers de travailleurs ont manifesté, plusieurs jours durant, devant une usine et ont bloqué les routes dans une province proche de Ho Chi Minh-Ville, la ville la plus peuplée du pays.
  5. http://french.xinhuanet.com/20240522/8d032803e3bf4357bf451eeab948e2cf/c.html (22 mai 2024) Le Groupe SUEZ et Chongqing Sanfeng Environment Group Corp., Ltd. ont signé un accord-cadre de coopération stratégique global pour approfondir leur coopération dans les domaines tels que les investissements du projet de traitement des déchets solides. Schneider Electric, une entreprise française bien connue, a construit à Chongqing son premier centre d'innovation en Chine, menant principalement des expériences d'innovation en matière de fabrication intelligente, d'application d'une plateforme des mégadonnées industrielles. https://french.news.cn/20240520/a4e8c7c904964a77a545de49d40e7052/c.html (19 mai 2024) Le musée de Beijiang est un trésor caché vieux d'un siècle, niché au cœur de la zone urbaine historique de Wudadao, une destination touristique populaire du centre-ville de Tianjin. Le musée abrite plus de 400.000 fossiles et spécimens d'animaux, de plantes, de roches, de minéraux et d'humains anciens, mais selon le conservateur Zhang Caixin, ce qui distingue le musée n'est pas seulement sa grande collection, mais aussi l'histoire captivante de son fondateur, [le naturaliste français] Paul Emile Licent. La salle d'exposition présente une petite pierre portant des marques de ciseau artificielles, découverte par M. Licent à Qingyang, dans la province chinoise du Gansu (nord-ouest). Il s'agit de la première découverte de vestiges culturels paléolithiques avec des données stratigraphiques précises en Chine. M. Zhang note que l'existence de ces vestiges a fait voler en éclats l'affirmation des archéologues allemands selon laquelle il n'y avait pas d'ère paléolithique en Chine et a marqué le début de la recherche archéologique paléolithique en Chine, ce qui a valu à M. Licent la réputation de pionnier de l'archéologie paléolithique chinoise.
  6. https://peterbeinart.substack.com/p/israel-cant-win-this-warpalestinians?initial_medium=video (13 mai 2024) Et je voudrais lire un extrait du New York Times d'hier. Il y est écrit : "Les combats terrestres rapprochés entre les combattants du Hamas et les troupes israéliennes ont fait rage dans certaines parties du nord de la bande de Gaza au cours du week-end. Ces combats s'inscrivent dans un scénario désormais familier. Les forces israéliennes retournent dans une zone où elles ont vaincu le Hamas plus tôt dans la guerre, pour voir le groupe se reconstituer dans le vide de pouvoir laissé derrière". Ce genre de situation est très familier aux Américains qui se souviennent de nos guerres en Irak et en Afghanistan, et même au Viêt Nam, où l'on disait aux Américains que les États-Unis avaient nettoyé des pans entiers de territoire où ils avaient vaincu l'ennemi, pour finalement découvrir que l'ennemi était toujours là, et que les États-Unis devaient y retourner encore et encore. On nous a également dit qu'Israël avait vaincu le Hamas partout dans la bande de Gaza, à l'exception de ce petit coin au sud, à Rafah, et qu'il lui suffisait d'y aller et de vaincre les dernières unités du Hamas pour que celui-ci soit vaincu. Et nous voyons maintenant que c'est un mensonge. Et c'est un mensonge pour la même raison qu'en Irak, en Afghanistan et au Vietnam, car les pays dotés d'armées puissantes comme Israël et les États-Unis peuvent renverser des gouvernements, mais ils ne peuvent pas vaincre les insurrections s'ils n'offrent pas une solution aux griefs politiques fondamentaux sous-jacents de la population. Et ce gouvernement israélien n'a même pas essayé de prétendre qu'il offrait une solution au grief fondamental du peuple palestinien à Gaza et au-delà, à savoir son manque de liberté. Sans cela, Israël ne peut pas marginaliser le Hamas. Et même s'il parvenait miraculeusement à marginaliser ou même à vaincre le Hamas, il serait simplement confronté à une autre force de résistance tout aussi dangereuse. Bien sûr, ce que le Hamas a fait le 7 octobre est horrible. Mais les Palestiniens combattaient Israël de toutes sortes de manières, y compris par la violence contre les civils israéliens, bien avant que le Hamas n'existe. Par conséquent, dire que l'on va assurer la sécurité d'Israël en battant le Hamas sans s'attaquer au problème sous-jacent du manque de liberté des Palestiniens, c'est un peu comme lorsqu'Israël pensait pouvoir résoudre son problème au début des années 1980 en chassant l'OLP du Sud-Liban. Il a effectivement expulsé l'OLP du Sud-Liban, ce qui a mis à mal une grande partie du Liban et jeté les bases du Hezbollah, qui est un ennemi encore plus redoutable. Nous savons que le Hamas recrute ses combattants parmi les familles des personnes tuées par Israël. On peut supposer que tout autre groupe de résistance palestinien ferait de même. Ainsi, maintenant qu'Israël a tué environ 40 000 Palestiniens et forcé 90 % des Palestiniens de Gaza à quitter leurs maisons, la population de personnes qui seront des recrues faciles pour de futures attaques contre Israël est beaucoup plus importante qu'elle ne l'était auparavant. Israël est donc moins en sécurité. Et ce qui me déprime le plus, c'est que tout cela était prévisible. En effet, cela avait été prédit. Et les personnes qui l'ont prédit le plus clairement, et ce n'est pas une coïncidence, sont les Palestiniens qui disent depuis le début que le problème fondamental d'Israël n'est pas avec le Hamas, mais avec le peuple palestinien, et qu'Israël doit offrir une solution à ce problème fondamental. Et pourtant, leurs voix ont été - comme c'est si souvent le cas aux États-Unis - marginalisées dans la politique et les médias américains, et certainement marginalisées en Israël, où il est rare d'entendre des voix palestiniennes à la télévision israélienne ; où les propres citoyens palestiniens d'Israël qui s'opposent à cette guerre - si vous regardez l'opinion publique, qui auraient pu être le conseil le plus sage pour les dirigeants politiques israéliens - ont été fondamentalement terrifiés et réduits au silence à cause de la répression israélienne. Ainsi, cette sorte de fureur aveugle qui s'est emparée d'Israël après le 7 octobre -soutenue par les États-Unis, qui ressemble tant à l'état d'esprit qui régnait aux États-Unis après le 11 septembre- a marginalisé les voix qui auraient pu offrir les conseils les plus avisés sur la manière de réagir. Que voyons-nous donc aux États-Unis ? Nous constatons que de très nombreuses personnes qui ont soutenu la guerre en Irak occupent des positions et des tribunes très en vue dans les discussions sur la guerre à Gaza. Mais les Palestiniens qui connaissent le mieux Gaza et la politique palestinienne n'ont pas voix au chapitre. Cela me rappelle beaucoup le débat qui a eu lieu aux États-Unis après le 11 septembre, lorsque si peu de personnes connaissant vraiment bien l'Irak et l'Afghanistan ont participé à ce débat public et auraient pu avertir les Américains de l'impact probable de ces guerres sur ces sociétés et de l'incapacité de l'Amérique à gagner ces guerres. Et j'écoute encore et encore des personnes très, très intelligentes de ma communauté qui ont des tribunes publiques dans la politique, dans les médias et qui discutent de cette question. Et je me dis : ces gens sont très, très intelligents. Pourquoi ne leur est-il pas venu à l'esprit de faire entendre des voix palestiniennes sur leurs tribunes et de demander aux Palestiniens ce qu'ils pensent être la solution à la sécurité israélienne ? Et parce que les Palestiniens ne font pas partie de cette conversation, j'ai l'impression que nous sommes dans une spirale descendante, non seulement en termes d'horreurs que nous commettons et qu'Israël commet contre les Palestiniens, mais aussi de la manière dont cela contribue à réduire de plus en plus la sécurité des Juifs israéliens.
  7. Un Occidental qui industrialise... quand tous les autres désindustrialisent et délocalisent.
  8. 3 novembre 2023. Simon Michaux, du bureau de recherche géologique de Finlande, invité par le Sustainable Minerals Institute de l'université de Queensland (Australie) "Ces 50 dernières années, nous avons utilisé l'idéologie pour résoudre nos problèmes, mais sans faire les calculs qui confronteraient les chiffres à la réalité" 07:42 Suivant les plans de Agence internationale de l'énergie (AIE), en 2050, 37% du transport maritime et 62% du transport aérien sera à base d'agrocarburants. Cela nécessiterait de produire 940 millions de tonnes de produits agricoles. Pour mettre cela en perspective, la production mondiale de blé en 2018 était de 402 millions de tonnes. 11:09 Si l'intermittence est compensée par des batteries ayant une autonomie de 28 jours, il faudrait pour les construire [dans le scénario 2050 de l'AIE], 254 années de production de cuivre, en prenant pour référence la production mondiale de cuivre de 2019. Dans l'hypothèse où l'on se contenterait de batteries de 6 heures seulement, ça pourrait marcher pour le cuivre (11,7 fois la production de 2019) mais guère pour le lithium (330 ans) le cobalt (97 ans), le graphite (96 ans) et le vanadium (85.9 ans). 13:25 Et les quantités de métaux à produire dans ces différentes scénarios, bien souvent dépassent les réserves minérales terrestres. 14:35 Et même si l'on ajoute les réserves sous-marines, le compte n'y est pas dans les deux hypothèses conservatrices (28 jours et 12 semaines d'autonomie de batterie) mais ça pourrait marcher pour les hypothèses les plus faciles (6 heures et 48 heures) mais auxquelles Simon Michaux ne croit pas. Cela implique aussi de penser au recyclage des métaux des batteries arrivées en fin de vie pour en refaire des neuves, une fois que les réserves planétaires seront épuisées et que la seule source en minéraux sera le recyclage. 15:43 Ces 50 dernières années, nous avons utilisé l'idéologie pour résoudre nos problèmes, mais sans faire les calculs qui confronteraient les chiffres à la réalité. 24:48 Dans l'hypothèse où l'on pallie l'intermittence non pas avec des batteries, mais avec du pompage-turbinage hydroélectrique, et pour une autonomie de 28 jours, on immobilise 1949 kilomètres cubes d'eau douce. À comparer avec l'extraction d'eau douce totale qui était de 3990 kilomètres cubes en 2018. 45:17 Le remplacement des systèmes à combustibles fossiles existants par des énergies renouvelables telles que le solaire et l'éolien ne sera pas possible pour la population humaine entière. Il n'y a tout simplement pas assez de temps ou de ressources pour le faire suivant les objectifs fixés par les nations les plus influentes. 51:00 Comment réorganiser la société ? 3 : Faut-il continuer à vivre dans des villes ? 4: remplacer l'agriculture industrielle par autre chose. 51:42 Nous allons regarder du côté de la décroissance, soit volontairement, soit parce que cela s'imposera par la force des choses. 01:05:37 La transition verte planifiée n'est pas faisable, eu égard à l'ampleur de la tâche et des matières premières requises. La production minière, les réserves minières et les ressources financières sont insuffisantes. Le stockage d'énergie pour pallier l'intermittence a été négligé et c'est l'angle mort de la transition pour sortir des combustibles fossiles. Tant que ces problèmes ne sont pas résolus, l'éolien et le solaire ne sont pas viables comme source d'énergie primaire pour la prochaine ère industrielle. La décroissance forcée sera inévitable si nous continuons de faire l'autruche. 01:17:30 le réacteur nucléaire au thorium à sels fondus est la solution la plus prometteuse que j'aie vue jusqu'à présent. 01:18:00 ce qui a déclenché le présent travail c'est les promesses flamboyantes des responsables de la commission européenne, et leurs visions du futur. Donc j'ai essayé de cartographier ce qu'ils pensaient, et de démontrer que ça n'allait pas marcher et que nous devons remettre l'ouvrage sur la planche à dessin. 01:19:00 les personnes les plus coopératives jusqu'à présent sont les étudiants en doctorat. C'est eux qui seront dans des postes à responsabilité dans 10 ans. C'est eux qui feront les choix décisifs déterminant si nous nous en sortons ou pas. Ils s'emparent du sujet beaucoup plus vite que tous les autres groupes que j'aie vu jusqu'à présent.
  9. 16 mai 2024 Ori Goldberg 10:52 Les soldats israéliens sur le terrain n'ont vraiment rien à faire. Il y a des dizaines de milliers de soldats à Gaza en ce moment, armés jusqu'aux dents, avec toutes les sortes d'équipements et de munitions que vous pouvez imaginer, et ils n'ont rien à faire parce qu'il n'y a aucun résultat réel à leur portée. Le Hamas ne peut pas être détruit. Les otages ne peuvent pas être libérés. Ce que les soldats font sous les ordres des dirigeants politiques, des dirigeants politiques qui savent qu'aucune réussite n'est possible dans cette guerre, est semblable à la marche destructrice de Sherman dans le Sud américain à la fin de la guerre de sécession.
  10. https://www.smh.com.au/world/north-america/how-musk-s-bromance-with-right-wing-world-leaders-benefits-his-empire-20240513-p5jd07.html En janvier, Musk a publié sur X que l'Inde devrait obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies, ce qui renforcerait sa position sur la scène internationale. "L'Inde n'a pas de siège permanent au Conseil de sécurité, bien qu'elle soit le pays le plus peuplé de la planète, c'est absurde", a-t-il écrit. Le calendrier suggère que Modi l'a remarqué. Deux mois plus tard, l'Inde a annoncé qu'elle réduisait certaines taxes à l'importation pour les constructeurs de voitures électriques qui s'engageaient à produire des véhicules dans le pays pour au moins 500 millions de dollars américains (757 millions de dollars). Cette politique a permis de ramener les droits de douane de 100 % à 15 % du prix d'une voiture, en particulier pour les véhicules électriques dont le prix de vente au détail est supérieur à 35 000 dollars américains.
  11. https://www.smh.com.au/world/asia/when-taiwan-changed-leader-beijing-sent-its-own-guests-uninvited-20240520-p5jf25.html En 2022, le gouvernement taïwanais a publié son premier manuel destiné à aider les civils à survivre à une invasion de la Chine continentale. Le guide de survie de Taïwan donnait des conseils à ses habitants sur la manière de trouver des abris antiatomiques, des réserves d'eau et de la nourriture à l'aide de codes QR, sans tenir compte du fait qu'Internet serait l'une des premières victimes d'une invasion. En outre, le livret de 28 pages, illustré de bandes dessinées, n'explique pas comment faire la différence entre les uniformes très similaires des soldats de la Chine continentale et ceux des troupes taïwanaises, entre autres lacunes. L'année dernière, le gouvernement l'a donc remplacé par un manuel plus réaliste, dans lequel les dessins animés ont été remplacés par des photos et qui contient des conseils sur la manière de survivre sans Internet, de faire la différence entre un ami et un ennemi et de réagir à une attaque nucléaire. Mais l'île autonome de 24 millions d'habitants n'a pas vraiment montré la démocratie sous son meilleur jour vendredi, lorsque des législateurs se sont battus à coups de poing sur le parquet du parlement taïwanais. Le célèbre magnat taïwanais des microprocesseurs, Robert Tsao, est un exemple de l'échec des tactiques de pression de la Chine. Il a passé sa vie à plaider en faveur de l'unification avec la Chine continentale. Jusqu'à ce que Xi s'attaque à la démocratie de Hong Kong.
  12. https://www.smh.com.au/world/raaf-plane-lands-in-new-caledonia-to-bring-home-300-stranded-aussies-20240521-p5jfj9.html Un avion de la Royal Australian Air Force a atterri en Nouvelle-Calédonie pour ramener chez eux 300 Australiens bloqués sur l'île du Pacifique Sud.
  13. https://www.smh.com.au/national/nsw/nearly-half-of-sydney-uni-s-students-come-from-overseas-20240520-p5jf3n.html L'université de Sydney est en passe de devenir une université majoritairement composée d'étudiants étrangers, ses derniers chiffres révélant que 46 % des inscriptions proviennent de l'étranger. Les étudiants étrangers représentent 46 % du corps étudiant de l'Université de Sydney et fournissent 78 % de ses revenus étudiants. Parmi la cohorte d'étudiants de troisième cycle, 43 % sont des étudiants nationaux. https://www.smh.com.au/politics/federal/cut-reliance-on-chinese-and-indian-students-government-tells-universities-20240513-p5jd1g.html Les dirigeants d'université sont invités à réduire leur dépendance à l'égard de la Chine et de l'Inde et à orienter les étudiants étrangers vers des cours destinés à combler les pénuries de main-d'œuvre australienne, ce qui aggrave le différend sur les projets fédéraux visant à plafonner le nombre d'étudiants étrangers accueillis chaque année par les universités. Le gouvernement fédéral utilisera ce plafond pour encourager les établissements d'enseignement à attirer davantage d'étudiants étrangers dans des filières telles que les soins infirmiers et les soins de santé, ce qui constituera un nouvel obstacle pour ceux qui tirent l'essentiel de leurs revenus des cours de commerce. "Les dirigeants de ce secteur comprennent que les choses ne peuvent pas continuer avec les paramètres politiques paresseux dont nous héritons", a déclaré M. O'Neil. "Aucun plan pour l'immigration, aucun plan pour la population, aucun plan pour le logement, aucun plan pour s'assurer que le secteur répond aux pénuries de compétences. Pour un secteur aussi grand et aussi important, ce n'est tout simplement pas suffisant" [dit la ministre de l'intérieur Clare O'Neil]. L'une des principales préoccupations du gouvernement est que le nombre total d'étudiants étrangers en Australie a augmenté de 15 % pour atteindre 671 000 au cours de l'année qui s'est achevée fin mars, l'écrasante majorité d'entre eux vivant à Sydney, Melbourne et Brisbane. Parmi eux, 128 000 étudiants chinois, 117 000 étudiants indiens et 59 000 étudiants népalais. Le projet de cadre du gouvernement souligne la nécessité de diversifier la population étudiante en trouvant d'autres sources de pays, en mentionnant l'Amérique du Sud et l'Indo-Pacifique. [Le vice-chancelier de l'université La Trobe], M. Farrell, a déclaré que le système actuel permettait d'attirer plus facilement les étudiants chinois dans les cours de commerce, car leurs visas étaient approuvés à un taux plus élevé et plus rapidement que les candidats d'autres pays susceptibles de suivre des cours de soins de santé.
  14. Les naissances sont en berne aux Etats-Unis : https://edition.cnn.com/2024/04/24/health/us-birth-rate-decline-2023-cdc/index.html Après une chute brutale au cours de la première année de la pandémie de Covid-19, le taux de fécondité a fluctué. Mais la baisse de 3 % entre 2022 et 2023 a ramené le taux de fécondité juste en dessous du niveau le plus bas enregistré en 2020. https://www.macrotrends.net/global-metrics/countries/USA/united-states/fertility-rate Le taux de fécondité actuel des États-Unis en 2024 est de 1,786 naissance par femme, soit une augmentation de 0,11% par rapport à 2023. Le taux de fécondité des États-Unis en 2023 était de 1,784 naissance par femme, soit une augmentation de 0,11% par rapport à 2022. Le taux de fécondité des États-Unis en 2022 était de 1,782 naissance par femme, soit une augmentation de 0,06% par rapport à 2021. Le taux de fécondité des États-Unis en 2021 était de 1,781 naissance par femme, soit une augmentation de 0,11% par rapport à 2020. Quant à l'immigration, il faut tenir compte du fait que la population de l'Amérique latine va se mettre à décliner dans les prochaines décennies. À partir de 2045 pour le Brésil [1], de 2053 pour le Mexique [2]. [1] https://worldpopulationreview.com/countries/brazil-population [2] https://mexiconewsdaily.com/news/mexicos-population-predicted-peak-2053/
  15. Ce n'est pas la Chine qui est en cause dans la baisse des cours du nickel, mais l'Indonésie : https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/18/il-faut-sauver-la-filiere-caledonienne-du-nickel_6234038_3232.html Les raisons de cet effondrement se trouvent dans une augmentation majeure de l’offre sur les marchés mondiaux, en particulier en provenance d’Indonésie, alors que la demande ne suit pas. En seulement quelques années, l’Indonésie en est devenue le premier producteur mondial, surpassant tous ses concurrents. La production n’y était que de 200 000 tonnes en 2016, avant d’atteindre 600 000 tonnes en 2018, ce qu’aucun autre pays n’avait fait par le passé, ni n’a réussi depuis. Par la suite, la production indonésienne a triplé (1 800 000 tonnes), au point de représenter 50 % du marché mondial en 2023. Les énormes surplus dégagés par l’archipel indonésien ont engendré une augmentation substantielle de l’offre mondiale, qui a conduit à la baisse drastique des cours. Ces prix très bas sont susceptibles de mettre hors-jeu un certain nombre de producteurs occidentaux (Nouvelle-Calédonie, mais aussi Australie, voire Canada), lesquels sont confrontés à des coûts de production plus élevés (salaires, électricité, contraintes environnementales). Avec le rôle de l'entreprise brésilienne Vale, avec participation majoritaire du gouvernement indonésien, et minoritaire du japonais Sumitomo : https://thediplomat.com/2024/03/why-the-indonesian-state-took-majority-ownership-of-pt-vale-indonesia/ (5 mars 2024) Le gouvernement indonésien est récemment devenu l'actionnaire majoritaire de PT Vale Indonesia, une société minière qui opère depuis des décennies sur l'île de Sulawesi, riche en nickel. Le gouvernement, par l'intermédiaire du holding public MIND ID, détenait déjà 20 % de PT Vale Indonesia et, en février, il a conclu un accord pour acquérir une participation supplémentaire de 14 % pour environ 275 millions de dollars. Avec cette opération, MIND ID porte sa participation totale dans l'entreprise d'extraction de nickel à 34 %. La société minière brésilienne Vale et la société japonaise Sumitomo Metal Mining détiennent respectivement 33,9 % et 11,5 % du capital. de l'entreprise nationalisée Antam : https://en.wikipedia.org/wiki/Antam La société produit principalement de l'or et du nickel, et est le plus grand producteur de nickel en Indonésie. Et du français Eramet, partenaire minoritaire du chinois Tsingshan : https://www.eramet.com/fr/groupe-eramet/nos-implantations/eramet-en-indonesie/ Eramet est présent en Indonésie depuis plus de 17 ans par le biais de sa participation dans le projet de PT Weda Bay Nickel, sur l’île d’Halmahera, pour produire du nickel et des ferroalliages de nickel. La mine de Weda Bay Nickel (WBN) est opérée depuis 2019 par la société PT WBN dans laquelle Eramet est présent à hauteur de 38,7% au côté de Tsingshan actionnaire majoritaire (51,3%) et le gouvernement Indonésien (10%). Eramet apporte son expertise dans les opérations minières tandis que Tsingshan exploite l’usine, ainsi que les infrastructures nécessaires à la production.
  16. https://www.vie-publique.fr/files/rapport/pdf/134000711.pdf (11 octobre 2013) Jean Courtial - Ferdinand Mélin-Soucramanien, Réflexion sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie : rapport au Premier ministre p.4 Des quatre hypothèses d’évolution institutionnelle, deux développent des perspectives d’accès à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, ou pour le dire autrement, d’indépendance. La première correspond à l’accès pur et simple à la souveraineté, sans établissement d’un lien privilégié avec la France. La seconde correspond à un accès à la pleine souveraineté assorti du maintien d’un lien privilégié entre une Nouvelle-Calédonie devenu souveraine et la France. Les deux autres sont des statuts d’autonomie dans la République : un statut d’autonomie étendue, c’est-à-dire une Nouvelle-Calédonie encore plus autonome qu’elle ne l’est aujourd’hui et un statut d’autonomie qui se bornerait à pérenniser le statut provisoire actuel. p.36 Sans s’engager trop loin dans ce débat, pour l’heure hypothétique, on peut se borner à soulever quelques questions sur les conditions du transfert à la Nouvelle-Calédonie, par exemple, des règles relatives à l’administration des provinces, des communes et de leurs établissements publics et au contrôle de légalité de ces mêmes provinces, communes et établissements publics. Un tel transfert supposerait que soit résolue, en amont ou en parallèle, la question de la citoyenneté, puisque comme nous le soulignerons en évoquant l’hypothèse suivante, celle de l’autonomie pérennisée, l’atteinte au principe d’égalité devant la loi et au principe d’universalisme du suffrage qui a été réalisée par l’Accord de Nouméa n’a pu l’être à l’époque que parce qu’elle revêtait un caractère transitoire. Il n’est pas envisageable qu’une telle atteinte au cœur du pacte républicain de la France puisse être acceptée par les pouvoirs publics constitutionnels et, encore moins, inscrite durablement dans la Constitution. Dans le même ordre d’idées, même si juridiquement l’obstacle est sans doute moins élevé, le transfert de la compétence en matière d’enseignement supérieur ne serait sans doute pas chose aisée dans la mesure où, rappelons-le, en droit français, l’État conserve le monopole de la collation et de la délivrance des diplômes et grades universitaires. Comment articuler cette compétence exclusive avec un transfert éventuel à la Nouvelle-Calédonie ? Aujourd’hui, sur le plan juridique, la question reste ouverte, comme elle le reste aussi d’ailleurs s’agissant de la capacité d’un territoire ayant une aussi faible démographie que la Nouvelle-Calédonie à exercer seul une telle compétence. p.37 D’abord, dans la « liste » des compétences régaliennes qu’énumère l’Accord de Nouméa manque la première, et principale, de toutes : celle dont dispose tout État souverain de se doter de sa propre Constitution. On sait que, depuis la fin du xviiie siècle avec l’adoption des constitutions américaine et française, l’adoption d’une Constitution, généralement après que se soit réunie une Assemblée nationale constituante, représente l’acte de naissance d’une nouvelle Nation. Ensuite, comme nous l’avions relevé lors du comité de pilotage d’avril 2013 consacré à cette question, la notion a beaucoup évolué récemment. D’abord, sous l’influence de la construction européenne, on s’est aperçu qu’on ne pouvait plus apprécier la souveraineté d’un État comme on l’a fait depuis le xvie siècle à travers le contenu de la souveraineté, les « marques de souveraineté » ou les compétences régaliennes, mais plutôt à travers l’essence même de la souveraineté. Ainsi, la République française a pu valablement transférer certaines de ses compétences dites régaliennes, comme la monnaie par exemple, sans pour autant perdre sa qualité d’État souverain. p.38 On peut noter que la Nouvelle-Calédonie exerce déjà dans certains domaines une part de compétences classiquement considérées comme régaliennes. C’est le cas notamment, comme nous l’avons relevé lors du comité de pilotage consacré à ces questions en février 2012, des compétences en matière de relations extérieures. Même si cette compétence est exercée pour l’essentiel par voie de délégation des autorités nationales, il n’en reste pas moins qu’on se situe ici dans un domaine où par excellence l’État central, quelle que soit sa structure unitaire ou fédérale, conserve généralement un monopole. À titre d’exemple, les États-Unis ou l’Australie, bien qu’organisés sous la forme d’un État fédéral, ne reconnaissent quasiment aucune compétence à leurs États fédérés en matière de relations extérieures, bien moins en tout cas que la France, État réputé jacobin, en accorde à la Nouvelle-Calédonie. En toute hypothèse, si la Nouvelle-Calédonie s’engageait dans cette voie, il faudrait nécessairement réviser la Constitution française. Sans s’attacher plus que nécessaire aux catégories juridiques, cela transformerait la France en un État fédéral ou quasi fédéral, ce qu’elle est peut-être déjà d’ailleurs, même si elle l’ignore ou feint de l’ignorer. On pointe ici du doigt une des difficultés du système constitutionnel français. Notre Constitution rigide est certes protectrice, mais elle peut aussi parfois représenter un carcan. Pour illustrer l’hypothèse inverse, le Royaume-Uni, doté d’une Constitution souple, pour l’essentiel non-écrite et coutumière, s’est transformé insensiblement en un véritable État fédéral, au début des années 2000, par l’adoption des lois de dévolution. C’est ainsi que sont rattachés au Royaume-Uni des territoires ou pays dotés de statuts d’autonomie étendue qui pourraient servir de sources d’inspiration pour la Nouvelle-Calédonie – l’île de Man, Jersey, Guernesey, les Bermudes – à cela près que le cadre constitutionnel britannique est plus accueillant à de tels statuts que celui de la République française. p.39 L’exemple bien connu dans le Pacifique du statut des îles Cook est lui aussi révélateur de cette souplesse du droit anglo-saxon qui permet d’aménager des statuts extrêmement particuliers. Les îles Cook, on le sait, bénéficient dans leurs relations avec la Nouvelle-Zélande d’un statut d’autonomie très étendu, situé à la frontière ultime entre l’autonomie et la pleine souveraineté, sans pour autant franchir cette dernière ligne. Il conviendrait aussi de se pencher sur l’équilibre institutionnel interne de la Nouvelle-Calédonie, son « fédéralisme interne ». À supposer un accroissement substantiel des pouvoirs du Congrès et du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, l’équilibre des pouvoirs entre les institutions de la Nouvelle-Calédonie et celles des provinces voulu par les signataires de l’Accord serait modifié au profit des premières. En outre, dans un statut d’autonomie étendue, on attendrait du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie aux compétences et aux responsabilités accrues, une efficacité, notamment une célérité dans la prise de décision, qui ne s’accommoderait pas forcément très bien du système actuel de gouvernement de consensus dont les membres n’ont pas le statut ni les prérogatives de ministres. p.40 Même s’il est peu clair sur ce point, la fin de validité de l’Accord de Nouméa paraît fixée à mai 2019, c’est-à-dire à l’expiration du quatrième mandat du Congrès élu en mai 2014 pour cinq ans. On y reviendra plus loin, mais la possibilité de répétition des référendums peut théoriquement conduire jusqu’en 2022, sans d’ailleurs que la validité juridique de l’Accord puisse être assurée durant cette « période grise » courant de mai 2019 à 2022. p.45 Les dispositions de l’Accord de Nouméa désormais constitutionnalisées recèlent donc en elles-mêmes la certitude de leur propre fin. La principale difficulté vient du fait que l’Accord de Nouméa demeure assez évasif, et pour cause, sur la date précise à laquelle ces dérogations devront cesser.
  17. https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/18/jean-pisani-ferry-le-danger-est-celui-d-une-divergence-croissante-entre-les-etats-unis-et-l-europe-sur-la-question-chinoise_6233923_3232.html Le 14 mai, le président américain, Joe Biden, a annoncé un quadruplement des droits de douane sur les véhicules électriques importés de Chine, qui vont ainsi passer de 25 % à 100 %, en même temps qu’une augmentation substantielle des tarifs sur les batteries, les panneaux solaires et une série d’autres produits chinois. Attendue, bien que contraire aux règles de l’Organisation mondiale du commerce, cette décision s’analyse au premier chef comme une gesticulation symbolique, destinée [en vue de la présidentielle de novembre] à couper l’herbe sous le pied de Donald Trump en le privant d’un argument de campagne dans les circonscriptions ouvrières des Etats-clés. Les Etats-Unis n’importent en effet quasiment pas de véhicules électriques chinois. Plus largement, l’ensemble des produits touchés par la mesure annoncée par Joe Biden ne comptent que pour 18 milliards de dollars (16,60 milliards d’euros), soit moins de 5 % des importations en provenance de Chine. L’inflexion est que, jusqu’ici, le rôle dévolu à la politique commerciale dans la stratégie de l’administration Biden n’était pas d’abord de sauvegarder l’emploi ou de promouvoir un développement industriel, mais de préserver la sécurité économique.
  18. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/05/18/on-assiste-a-une-convergence-des-regimes-autoritaires-et-democratiques-dans-une-zone-grise_6233977_3210.html En partant de l’exemple de Singapour, la chercheuse Eugénie Mérieau explique, dans un entretien au « Monde », que le modèle démocratique illibéral de la cité-Etat asiatique fait des émules. Plutôt qu’une étape précédant la démocratie libérale, celui-ci pourrait en être un avenir possible. Elle est l’autrice de La Dictature, une antithèse de la démocratie ? 20 idées reçues sur les régimes autoritaires, réédité en février. Ce n’est pas forcément la fin de l’ère des Lee. Rien ne s’oppose à ce que Li Hongyi, l’aîné des fils de l’ex-premier ministre Lee Hsien Loong, qu’il a eu avec son épouse actuelle, et le plus populaire, devienne le prochain leader.
  19. https://www.middleeasteye.net/news/majority-us-democrats-believe-israel-committing-genocide-gaza-poll (8 mai 2024) Un nouveau sondage suggère que l'administration Biden est largement en désaccord avec ses électeurs sur la guerre d'Israël contre Gaza, l'enquête montrant qu'une majorité de démocrates pensent qu'Israël commet un génocide contre les Palestiniens dans l'enclave assiégée. Les États-Unis ont rejeté à plusieurs reprises la procédure engagée par l'Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice, qui accuse Israël de génocide, en la qualifiant de "sans fondement", tandis que les législateurs américains ont récemment menacé la Cour pénale internationale pour la dissuader de délivrer des mandats d'arrêt à l'encontre de dirigeants israéliens. Selon les résultats de l'enquête, 56 % des électeurs démocrates ne sont pas d'accord avec la position de l'administration américaine, tandis que 22 % seulement estiment qu'Israël ne commet pas de génocide. Les électeurs républicains sont sur la même longueur d'onde que l'administration Biden, 58 % d'entre eux n'étant pas d'accord avec l'accusation de génocide et 23 % étant d'accord. Dix-neuf pour cent déclarent ne pas savoir. Parmi "tous les électeurs probables", 39 % pensent qu'Israël commet un génocide, 38 % ne sont pas d'accord et 23 % disent qu'ils ne savent pas. https://www.axios.com/2024/05/20/icc-netanyahu-arrest-warrant-congress Le sénateur Lindsey Graham (républicain de Caroline du Sud) a déclaré dans un message sur X qu'il "travaillera fébrilement avec ses collègues des deux côtés de l'allée dans les deux chambres pour imposer des sanctions accablantes contre la CPI".
  20. https://www.census.gov/newsroom/press-releases/2023/population-projections.html (9 novembre 2023) Selon les projections, la population américaine atteindra près de 370 millions d'habitants en 2080, avant de redescendre à 366 millions d'habitants en 2100.
  21. https://www.eurozine.com/europe-turns-east/ (10 mai 2024) L'UE achète du gaz à l'Azerbaïdjan pour réduire sa dépendance à l'égard de la Russie. Parallèlement, l'Azerbaïdjan a commencé à importer du gaz de Russie dans le cadre d'un accord qui devrait permettre à Bakou de répondre à sa propre demande intérieure. Les exportations de gaz naturel de l'Azerbaïdjan vers l'Europe ont régulièrement augmenté entre 2021 et 2023, atteignant 19 milliards de mètres cubes (mmc) en 2021, 22,6 mmc en 2022 et 23,8 mmc en 2023. Cette dernière quantité a été répartie entre les marchés de l'UE, de la Géorgie, de la Turquie et de la Serbie. Toutefois, l'accord conclu par l'Azerbaïdjan pour importer du gaz de Russie afin de permettre à Bakou de répondre à sa propre demande intérieure remet en question le fait que l'UE ait réellement mis fin à sa dépendance vis-à-vis du gaz russe.
  22. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/04/17/au-burundi-100-000-deplaces-a-cause-des-pluies-et-des-inondations_6228356_3212.html Au Burundi, 100 000 déplacés à cause des pluies et des inondations Les pluies n’ont quasiment pas cessé depuis septembre, au lieu des deux saisons des pluies habituelles. Le gouvernement et la représentante de l’ONU sur place appellent à l’aide. Au total, entre septembre et le 7 avril, « 203 944 personnes ont été affectées » par des inondations, glissements de terrain, vents violents et grêle, et « le nombre de déplacés internes a augmenté de 25 % pour atteindre les 96 000 personnes », ont souligné mardi 16 avril dans un communiqué le ministre de l’intérieur, Martin Niteretse, et la coordinatrice résidente du Système des Nations unies au Burundi, Violet Kenyana Kakyomya. [Le] Burundi, [est le] pays le plus pauvre au monde en termes de PIB par habitant selon la Banque mondiale et l’un des vingt pays les plus vulnérables au changement climatique selon l’Organisation internationale pour les migrations. https://africanarguments.org/2024/05/lake-tanganyika-reaches-record-levels-submerging-parts-of-burundi-floods/ (1er mai 2024) Des milliers de personnes au Burundi ont été déplacées par les inondations causées par le débordement du lac Tanganyika, le deuxième plus grand lac d'eau douce du monde en termes de volume. La capitale Bujumbura, qui se trouve sur la rive nord-est du lac, a été gravement touchée, de même que d'autres villes côtières. Des centaines de bâtiments, dont des hôpitaux et des écoles, ont été abandonnés, des routes et des ponts ont été détruits et les habitants doivent utiliser des bateaux pour se déplacer. Les experts qui étudient le lac Tanganyika affirment qu'il a atteint une hauteur record de 777,2 m le 23 avril 2024. Il a ainsi battu son précédent record qui datait de mai 1964, lorsque le lac avait connu une crue centennale. Selon Bernard Sindayihebura, professeur à l'université du Burundi et expert en aménagement du territoire, les récentes inondations sont dues à de nombreux facteurs, dont les récentes conditions météorologiques dans la région de l'Afrique de l'Est. "Les fortes précipitations associées au phénomène El Niño provoquent de graves inondations, avec des rivières qui débordent", explique-t-il. Le phénomène El Niño se produit tous les deux ou trois ans, mais le changement climatique l'a rendu plus extrême et plus fréquent. En réponse aux menaces d'inondation, le gouvernement burundais a rehaussé le mur de protection du port, qui était presque submergé, afin de protéger le port de Bujumbura. Il a également lancé un projet de construction pour protéger l'avenue du Lac dans la capitale d'une destruction potentielle. M. Sindayihebura estime que le gouvernement doit renforcer ces mesures urgentes, en commençant par identifier d'autres infrastructures clés susceptibles d'être vulnérables. Il recommande une action immédiate pour protéger l'aéroport de Bujumbura. "Plus la politique d'action climatique est retardée, plus le coût de l'inaction est élevé", prévient-il. Jean Marie Sabushimike, géographe et expert en gestion des catastrophes, a également appelé le gouvernement à mieux appliquer le code de l'eau de 2012, qui interdit la construction à moins de 150 mètres du lac Tanganyika. Tharcisse Ndayizeye, militant écologiste, estime que c'est là que les principes de justice climatique et de responsabilités communes mais différenciées, inscrits dans l'Accord de Paris de 2015, doivent être appliqués. Le Burundi est l'un des plus faibles émetteurs de carbone au monde, mais il est confronté à certaines des pires conséquences du changement climatique. "Ceux qui contribuent à l'augmentation des gaz à effet de serre par le biais de leurs industries doivent accepter la responsabilité et fournir le soutien nécessaire pour s'adapter aux circonstances difficiles auxquelles nous sommes actuellement confrontés", déclare-t-il.
  23. https://fr.wikipedia.org/wiki/Wilusa Wilusa est une cité-État d'Asie mineure qui est vassale de l'Empire hittite. Son existence est attestée au moins depuis le XVe siècle av. J.-C. par plusieurs traités diplomatiques de l'Âge du bronze. Trois rois lui sont connus : Kukkunni, Alaksandu et Warmu. Wilusa est identifiée à la cité de Troie évoquée dans les épopées homériques de la Grèce antique. https://en.wikipedia.org/wiki/Wilusa Dans la littérature populaire, ces anecdotes [dans les sources hittites] ont été interprétées comme des preuves de l'existence d'un noyau historique dans les mythes de la guerre de Troie. Cependant, les chercheurs n'ont trouvé aucune preuve historique d'un événement particulier dans les légendes, et les documents hittites ne suggèrent pas que Wilusa-Troie ait jamais été attaquée par les Grecs-Ahhiyawa eux-mêmes. Trevor Bryce, hittitologue de renom, avertit que notre compréhension actuelle de l'histoire de Wilusa ne fournit pas de preuves de l'existence d'une véritable guerre de Troie, car "moins on a de matériel, plus il est facile de le manipuler pour l'adapter à la conclusion que l'on souhaite tirer"[13]. https://de.wikipedia.org/wiki/Wiluša#Quellenbewertung Les sources semblent se contredire en ce qui concerne la localisation de Wiluša. D'une part, la proximité éventuelle de Šeḫa et de Lazpa suggère une localisation dans le nord-ouest de l'Anatolie. Mais une localisation de Wiluša dans le nord-ouest ne signifierait pas pour autant une localisation de Wiluša dans la Troade. Une localisation de Wiluša au nord-ouest (éventuellement dans la Troade) soulève la question de savoir où situer alors Maša et Karkiša. La probabilité que le pays de Maša, qui jouxtait Wiluša, doive être localisé au sud a été considérablement renforcée par la découverte d'une inscription à Ḫattuša (château du sud). Ce texte mentionne en effet le pays de Maša en même temps que les pays de Lukka et de Wiyanawanda, connus par l'inscription de Yalburt, qui doivent être localisés dans la région lycienne. Les deux pays Karkiša et Maša sont donc aussi localisés de manière très différente sur différentes cartes (Karkiša en Carie ou en Mysie, par exemple). Etant donné que Karkiša, Maša et Lukka ne sont plus guère situées au nord aujourd'hui, une localisation de Wiluša au nord perd également de sa plausibilité. Les problèmes d'une localisation au sud résident dans la localisation des deux États vassaux Šeḫa et Mira. Si l'on veut situer Wiluša au sud, il faut partir du principe que des parties de l'ancien territoire d'Arzawakern revenaient également à Šeḫa, de sorte que celui-ci se serait étendu à peu près jusqu'au méandre. Les sources ne permettent pas de le prouver ou de le réfuter. L'extension de Šeḫa est, comme mentionné plus haut, assez peu claire.
  24. (suite) https://fr.wikipedia.org/wiki/Article_73_de_la_Constitution_de_la_Cinquième_République_française En application de l'article 72-3, cinq collectivités sont régies par l'article 73 de la Constitution3 : Guadeloupe Guyane Martinique La Réunion Mayotte https://fr.wikipedia.org/wiki/Article_74_de_la_Constitution_de_la_Cinquième_République_française En application de l'article 72-3, les collectivités suivantes sont régies par l'article 74 de la Constitution : Saint-Barthélemy Saint-Martin Saint-Pierre-et-Miquelon les îles Wallis-et-Futuna la Polynésie française La Nouvelle-Calédonie ne relève pas de cet article, mais des dispositions spéciales des articles 76 et 77. https://fr.wikipedia.org/wiki/Article_77_de_la_Constitution_de_la_Cinquième_République_française L'article 77 de la Constitution de la Cinquième République française, établi en 1998 et modifié en 2007, précise les modalités de mise en œuvre de l'accord de Nouméa du 5 mai 1998, qui organise le transfert de certaines compétences de la France vers la Nouvelle-Calédonie et prévoit la tenue de jusqu'à trois scrutins d'autodétermination. Ils se sont tenus en 2018, en 2020 et en 2021 et se sont tous les 3 conclus par une défaite des indépendantistes. Le dernier a été boycotté par les indépendantistes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_Mélin-Soucramanien Il est nommé, en mars 2022, président du conseil d'administration du nouvel Institut national du service public, qui remplace l'École nationale d'administration.
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