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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.aerotime.aero/articles/france-still-not-willing-to-deliver-mirage-2000d-to-ukraine (18 février 2024) La France continue de refuser de fournir des avions de combat à l'Ukraine dans un avenir proche. Selon Le Monde, la France affirme que l'Ukraine n'a pas la capacité d'exploiter plusieurs nouveaux modèles d'avions de combat et qu'elle devrait privilégier une approche unifiée et rationalisée centrée sur le F-16 plutôt que de disperser les ressources entre plusieurs types d'avions.
  2. Bien sûr qu'ils existaient, mais le chaos en Allemagne après 1918 leur a servi de caisse de résonance qu'ils n'auraient pas eu dans un pays plus apaisé. Et le simple fait de conserver une Autriche-Hongrie debout aurait mis plusieurs bémols à toute perspective pangermaniste.
  3. Scholz a raison de s'opposer aux livraisons de Taurus, car si la ville de Moscou était touchée, si le Kremlin était pulvérisé, la guerre prendrait une toute autre dimension : https://responsiblestatecraft.org/macron-nato-ukraine/ (28 février 2024) Tout d'abord, si les Russes font une percée et progressent rapidement, les missiles à longue portée ne les arrêteront pas et l'OTAN sera toujours contrainte d'envoyer ses propres troupes. Si, en revanche, les Ukrainiens parviennent à résister pendant des mois, il semble certain - au vu de leurs résultats jusqu'à présent - qu'ils utiliseront ces armes (et les avions de guerre F-16 fournis par l'OTAN) pour frapper profondément le territoire russe, y compris probablement Moscou elle-même. Bien entendu, les Ukrainiens ont parfaitement le droit légal et moral de le faire, compte tenu des frappes de missiles russes sur les villes ukrainiennes depuis deux ans, et il existe un sentiment, tant en Ukraine que dans certaines institutions occidentales, que le peuple russe devrait goûter à sa propre médecine. Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, et d'autres responsables occidentaux ont d'ailleurs publiquement encouragé les Ukrainiens à agir de la sorte. Toutefois, la légalité et la moralité ne sont pas synonymes de bon sens et de sagesse. En termes d'effet économique pratique, de telles frappes ukrainiennes ne seraient que des coups d'épingle, compte tenu de la taille et des ressources considérables de la Russie. En termes d'effet moral et politique, la campagne russe contre les villes ukrainiennes nous a appris - et nous le savons depuis la campagne de bombardement allemande contre la Grande-Bretagne en 1940-41 et la campagne américaine contre le Nord-Vietnam - que des attaques plus lourdes ont pour effet d'exaspérer les populations de l'autre côté et de renforcer leur volonté de se battre. En attendant, dévaster l'économie russe nécessiterait des bombardements de l'ampleur des campagnes menées contre l'Allemagne et le Japon en 1943-1945, ce qui est totalement hors de portée de l'OTAN, à moins que nous ne nous détruisions nous-mêmes simultanément en lançant une guerre nucléaire. Le danger est toutefois que si les Ukrainiens parviennent à atteindre une cible très en vue (comme le Kremlin) ou à tuer un grand nombre de civils russes en une seule frappe, le gouvernement russe pourrait se sentir poussé à une escalade assez radicale en réponse. D'ores et déjà, de nombreux partisans de la ligne dure se demandent publiquement combien de temps Poutine tolérera que l'OTAN arme massivement l'Ukraine sans riposter directement contre les pays de l'OTAN. L'Occident pourrait alors se retrouver dans le pire des mondes : des affrontements directs avec la Russie (et une probable crise économique mondiale) qui ne sauveraient pas l'Ukraine de la défaite. Dans ces circonstances, la pression pour l'envoi de troupes terrestres de l'OTAN reviendrait.
  4. Tu verras dans l'article si tu as le temps de le lire que "Hitler" y est traité non comme une personne précise, mais comme un phénomène qui émerge d'une Allemagne défaite et de l'hyperinflation. Pour Lénine, le raisonnement est le suivant : https://nationalinterest.org/blog/reboot/was-americas-entry-world-war-i-bad-idea-165271?page=0%2C1 L'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale a eu une autre conséquence terrible : le coup d'État bolchevique de novembre 1917 en Russie. Le pays se détériorait depuis l'entrée en guerre du tsar Nicolas II en 1914. La guerre a fait des millions de victimes russes, a épuisé les finances du pays, a généré une inflation dévastatrice, a provoqué des pénuries généralisées et a discrédité le gouvernement et l'armée. La France et la Grande-Bretagne devaient savoir qu'elles jouaient avec le feu lorsqu'elles faisaient pression sur les Russes pour qu'ils restent dans la guerre afin que les forces allemandes continuent d'être immobilisées sur le front de l'Est. La dernière chose que la France et la Grande-Bretagne voulaient, c'était que la Russie fasse une paix séparée avec l'Allemagne et permette ainsi aux Allemands de transférer leurs forces sur le front occidental. La pression exercée par les Alliés garantit que la détérioration de la Russie se poursuivra, voire s'accélérera. Après la révolution spontanée et l'abdication du tsar en mars 1917, Wilson a autorisé David Francis, son ambassadeur en Russie, à offrir au gouvernement provisoire 325 millions de dollars de crédits - l'équivalent d'environ 3,9 milliards de dollars aujourd'hui - si la Russie restait dans la guerre. Le gouvernement provisoire, ruiné, accepte les conditions de Wilson : "Pas de combat, pas de prêt". Wilson était inconscient du fait que les Russes ordinaires n'avaient rien à gagner de ce qui se passait sur le front occidental, qui était sa seule préoccupation. Les bolcheviks exploitent la détérioration des conditions provoquée ou aggravée par la guerre. Ils sont les seuls sur la scène politique russe à prôner le retrait. Le slogan de Lénine est "La paix, la terre et le pain". Pendant un certain temps, malgré tous les problèmes de la Russie, les bolcheviks n'ont pas réussi à faire beaucoup de progrès. Lors des élections à l'Assemblée constituante, ils n'obtiennent jamais plus d'un quart des voix. Lénine échoue à trois reprises à prendre le pouvoir au cours de l'été 1917. Ce n'est qu'à l'automne 1917, lorsque l'armée russe s'est effondrée, que les bolcheviks ont pu prendre le pouvoir. Le diplomate et historien George F. Kennan a observé que "l'on peut se demander si le gouvernement des États-Unis, en compagnie d'autres alliés occidentaux, n'a pas en fait accéléré et facilité l'échec du gouvernement provisoire en insistant pour que la Russie poursuive l'effort de guerre, et en faisant de cette exigence le critère de son soutien. En demandant aux dirigeants du gouvernement provisoire à la fois de consolider leur pouvoir politique et de relancer et poursuivre la participation à la guerre, les Alliés demandaient l'impossible". Que se serait-il passé en Russie si les États-Unis étaient restés en dehors de la Première Guerre mondiale ? Il est presque certain que la Russie aurait quitté la guerre plus tôt, avec une armée russe encore intacte et capable de défendre le gouvernement provisoire contre un coup d'État bolchevique.
  5. https://encyclopedia.1914-1918-online.net/article/peace_initiatives L'approche de l'Allemagne à l'égard des négociations de paix prend un nouveau tournant à la fin de l'année 1916. Le 12 décembre, déclarant que les puissances centrales "ont donné la preuve de leur force indestructible en remportant des succès considérables à la guerre", l'Allemagne et ses alliés appellent publiquement à des négociations de paix avec leurs ennemis, sans poser de conditions ou d'exigences spécifiques[3]. En apparence, cette note de paix semble fondée sur la confiance de l'Allemagne dans sa position militaire. En réalité, les calculs qui la sous-tendent sont plus complexes. Bethmann Hollweg, le principal promoteur de l'initiative au sein du gouvernement allemand, estime que le temps ne joue pas en faveur de l'Allemagne dans la guerre. À l'intérieur du pays, le principal parti politique allemand, les sociaux-démocrates (SPD), s'est divisé sur la question du soutien aux crédits de guerre à la fin de l'année 1914, et sa faction majoritaire, tout en continuant à soutenir l'effort de guerre, exige de plus en plus de garanties que l'Allemagne veut la paix et ne se bat que pour se défendre, et non pour conquérir. Le principal allié de l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, semble également faible et démoralisé et, tandis que les armées allemandes occupent des territoires ennemis à l'est et à l'ouest, le Reich est confronté à une coalition alliée disposant de ressources supérieures et à un blocus naval qui étrangle lentement l'économie allemande. Désireux de sortir de l'impasse militaire, les chefs militaires et navals allemands sont impatients d'entamer une guerre sous-marine sans restriction, une démarche dont Bethmann Hollweg craint qu'elle n'entraîne les États-Unis et peut-être d'autres pays neutres dans la guerre, du côté des Alliés. L'initiative de paix de Bethmann Hollweg vise à alléger toutes ces pressions intérieures et internationales sur le Reich. Si les Alliés acceptent l'offre de paix de l'Allemagne, la guerre sous-marine sans restriction pourra être évitée et les négociations seront basées sur le statu quo existant, qui favorise fortement l'Allemagne. En cas de refus, ce qui est probable, ce sont les Alliés qui sont responsables de la prolongation de la guerre, et non l'Allemagne. Cela permettrait de rallier les Allemands de gauche à l'effort de guerre et de renforcer la détermination de l'Autriche-Hongrie à se battre. En soulignant les désirs de paix de l'Allemagne et l'intransigeance des Alliés, le rejet par les Alliés de l'offre de paix de l'Allemagne pourrait également augmenter les chances des nations neutres, y compris les États-Unis, de tolérer le déclenchement par l'Allemagne de ses sous-marins. Enfin, Bethmann Hollweg s'attendait à ce qu'un refus des Alliés de négocier stimule le sentiment anti-guerre en France et en Russie, ce qui pourrait favoriser un nouvel effort pour convaincre l'un de ces pays, ou les deux, de signer une paix séparée avec le Reich. https://fr.wikipedia.org/wiki/Theobald_von_Bethmann_Hollweg Lors du conseil des ministres du 20 octobre, il fait la proposition d'une paix négociée pour les forces centrales, en appelant au soutien des États-Unis et de Burián. Il souhaite rétablir autant que possible la situation d'avant-guerre. L'amiral Henning von Holtzendorff écrit à ce propos à l'amiral von Müller : « Son cœur et son cerveau ne cultivent rien d'autre que du souci, et de la nostalgie pour la paix ». Le 9 novembre 1916 Bethmann Hollweg tient un discours très attendu devant le Reichstag. Après avoir assuré de nouveau au ministre des affaires étrangères britanniques que l'annexion de la Belgique n'était pas dans les intentions allemandes, il déclare que : « L'Allemagne se tient prêt à prendre part à un sommet de nations, et même à en prendre la tête, où les faucons seraient laissés à la porte ». Ces paroles progressistes vont dans le sens de celle du président Wilson afin de trouver une sortie négociée au conflit mondial. Cependant le président américain traîne à concrétiser ses propositions, voyant ce sommet comme un fardeau pour l'élection présidentielle américaine qui se profile. En outre, les partisans de Bethmann en Allemagne se soucient de la montée de Lloyd George en Grande-Bretagne. Ce dernier déclare en septembre vouloir vaincre l'Allemagne par « Knock-Out ». En décembre 1916, il devient premier ministre du royaume. Mi-novembre 1916, Betmann Hollweg demande à son ambassadeur aux États-Unis, le comte von Bernstorff, où en sont les perspectives d'une conférence de paix. L'indécision de la Maison-Blanche pousse Bethmann Hollweg à faire lui-même une proposition de paix. La situation militaire redevenant favorable à l'Empire allemand avec la victoire sur la Roumanie, le chancelier propose le 12 décembre au parlement de l'Entente une paix de compromis. Il dispose du plein soutien de l'empereur. Les puissances de l'Entente n'approuvent toutefois pas l'initiative. [En juin 1917] les espoirs d'une paix négociée sont relancés, le pape Benoît XV se proposant comme médiateur. Le chancelier impérial et l'empereur acceptent la proposition et se montrent prêt à renoncer à la Belgique et à l'Alsace-Lorraine. Le nonce de Munich Mgr Pacelli [futur pape Pie XII], dit plus tard que sans le départ de Bethmann Hollweg les négociations auraient eu de bonnes chances d'aboutir.
  6. À propos d'Allemagne de l'Est, je rappelle ceci : https://nationalinterest.org/blog/reboot/was-americas-entry-world-war-i-bad-idea-165271?page=0%2C1 (21 juillet 2020) Article qui revient sur la première guerre mondiale, arguant qu'elle a - comme dirait Kretschmer - posé les bases de la seconde guerre mondiale, et que les États-Unis auraient mieux fait de ne pas intervenir, laissant gagner l'Allemagne. Ce faisant, il n'y aurait eu ni Lénine ni Hitler. Un argument qui pourrait être modulé sous la forme : les États-Unis auraient pu pousser à une paix de compromis.
  7. https://www.msn.com/en-us/money/markets/analysis-europe-has-uphill-battle-to-catch-up-with-u-s-on-growth/ar-BB1iXQhm (26 février 2024) En attendant, le coût de l'électricité est trois fois supérieur à celui des États-Unis et restera élevé jusqu'à ce que l'UE puisse produire sa propre électricité, au cours de la prochaine décennie. Les entreprises font pression pour obtenir des subventions énergétiques et des règles environnementales plus souples. "Dans le cadre de la transition vers les énergies renouvelables, nous sommes confrontés à un prix de l'électricité qui nous empêche d'être compétitifs au niveau mondial", a déclaré Gunnar Groebler, PDG du sidérurgiste Salzgitter. La compagnie pétrolière Exxon a même brandi le spectre de la "désindustrialisation" si l'UE ne changeait pas de cap. Peu de grandes entreprises quittent l'Europe pour l'instant, mais certaines, comme l'équipementier automobile français Forvia, suppriment des emplois dans la région. D'autres, comme l'entreprise de gaz industriels Air Liquide, développent leurs activités aux États-Unis.
  8. https://cepa.org/article/transnistria-the-motherland-doesnt-want-you-right-now/ (26 février 2024) Malgré les liens étroits entre la Transnistrie et la Russie, l'identité ukrainienne est au cœur de l'idée que la Transnistrie se fait d'elle-même. Si elle devenait un État, la Transnistrie serait le seul pays au monde, après l'Ukraine, à reconnaître l'ukrainien comme langue officielle. Taras Chevtchenko, le héros national ukrainien, a donné son nom à l'artère principale de la capitale, Tiraspol, et son profil figure sur le billet de 50 roubles. Son buste se trouve à l'extérieur de l'école de langue ukrainienne, à l'emplacement privilégié entre le Soviet d'État et le palais présidentiel. Les Russes étaient légèrement plus nombreux que les Ukrainiens et les Moldaves lors du dernier recensement en 2015, mais l'absorption de 10 000 réfugiés ukrainiens et l'émigration de Russes ethniques (ironiquement parce qu'ils détiennent un passeport russe et que les perspectives sont meilleures là-bas) pourraient bien avoir fait basculer l'équilibre démographique.
  9. https://tomdispatch.com/war-is-bad-for-you-and-the-economy/ (25 février 2024) Plus de 140 millions d'entre nous appartiennent aujourd'hui à la catégorie des pauvres ou des personnes à faible revenu, dont un enfant sur six. Plus de 44 millions d'entre nous souffrent de la faim au cours d'une année donnée. On estime que 183 000 Américains sont morts de causes liées à la pauvreté en 2019, soit plus que les homicides, la violence armée, le diabète ou l'obésité. Pendant ce temps, de plus en plus d'Américains vivent dans la rue ou dans des refuges, le nombre de sans-abri atteignant le chiffre record de 650 000 en 2022. Si les tendances actuelles se poursuivent, l'économie militaire continuera à se développer au détriment de tant d'autres choses dont nous avons besoin en tant que société, exacerbant les inégalités, étouffant l'innovation et perpétuant une politique de guerre sans fin. Nous ne pouvons pas laisser l'illusion - et c'est une illusion ! - d'une prospérité alimentée par l'armée nous permette de négliger les besoins de dizaines de millions de personnes ou d'entraver notre capacité à imaginer le genre de monde que nous voulons construire pour les générations futures.
  10. Les snipers étaient dans l'hôtel Ukraina, et l'hôtel Ukraina était dans le territoire contrôlé par les manifestants pro-UE.
  11. Ça a peut-être été le cas dans le passé. Aujourd'hui ce que semble dire cette autrice, c'est que ça a été tellement déstigmatisé, que c'est devenu quasiment la norme de se sentir victime et de se penser comme porteur de traumatisme. Ce qu'autrefois on appelait un "souci" est devenu un diagnostic d'anxiété, ce qu'on appelait une peine de coeur est devenu une "dépression", etc... tout est psychiatrisé, beaucoup plus qu'autrefois, avec pour résultat des gens qui s'enferment dans leurs problèmes au lieu de tourner la page, et finalement une population moins heureuse. 22:48 40% de la génération Z a reçu un traitement psychothérapeutique, contre 26% pour la génération X (...) 42% des membres de la génération Z ont un diagnostic de maladie mentale, alors que la moyenne nationale est de 20%.
  12. Tant que les idéologues nommeront l'expansion de l'OTAN, nommeront l'élargissement de l'Union Européenne « défense » au lieu de les nommer « fuite en avant » et « hybris », il n'y aura pas de bon diagnostic, ni de bon traitement du problème posé. https://www.bbc.com/news/uk-politics-26439955 (4 mars 2014) Sir Peter Tapsell, député conservateur de Louth et Horncastle : « Si la déjà trop élargie Union Européenne s'étend jusqu'à la Mongolie, on aura la 3e guerre mondiale ».
  13. https://www.theguardian.com/society/2024/feb/28/nearly-one-in-10-english-councils-expect-to-go-bust-in-next-year-survey-finds Près d'un conseil municipal sur dix en Angleterre a prévenu qu'il ferait faillite au cours des 12 prochains mois, tandis que les autorités prévoient des réductions généralisées, des augmentations supérieures à l'inflation des taxes municipales et des augmentations généralisées des charges imposées aux résidents, selon une enquête. Elle met en garde contre le fait que les faillites de conseils municipaux - autrefois extrêmement rares et déclenchées par des facteurs spéciaux inhabituels tels que l'échec d'investissements commerciaux - devraient désormais être considérées comme des "événements normaux" susceptibles de frapper même les autorités bien gérées. L'augmentation des besoins et des coûts des services à l'enfance a été le principal facteur d'instabilité financière dans les conseils de premier rang, tandis que l'envolée des factures des sans-abri a été le principal facteur de risque pour les conseils de district.
  14. De la nouvelle idéologie psycho-neurologisante qui s'est emparée des écoles et qui traite tous les élèves comme des patients psychiatriques : par Abigail Shrier, autrice du nouveau livre : Bad Therapy dont on peut lire un extrait ci-dessous, nous faisant découvrir le jargon, le catéchisme de cette nouvelle religion : https://www.thefp.com/p/how-bad-therapy-hijacked-american-schools (27 février 2024) Oubliez le serment d'allégeance (au drapeau des États-Unis). Les enseignants d'aujourd'hui sont plus enclins à commencer la journée d'école par une "vérification des émotions". J'ai demandé à Leif Kennair, expert de renommée mondiale dans le traitement de l'anxiété, et à Michael Linden, professeur de psychiatrie à l'hôpital universitaire de la Charité à Berlin, ce qu'ils pensaient de cette pratique. Tous deux ont déclaré que cette attention constante portée aux sentiments risquait de rendre les enfants plus perturbés. En Californie, dans l'Illinois, à Washington, au Colorado, en Floride et dans le Maryland, les mineurs de douze ou treize ans et plus ont légalement le droit d'accéder à des soins de santé mentale sans autorisation parentale. Non seulement les écoles ne sont pas tenues d'informer les parents que leurs enfants rencontrent régulièrement un conseiller scolaire, mais elles peuvent même être interdites de le faire. "Je ne vois pas de matière qui nécessite plus d'apprentissage socio-émotionnel que les mathématiques", a déclaré Ricky Robertson, consultant en éducation, à l'assemblée réunie dans la salle de conférence.
  15. Qu'est-ce qui t'empêche de le faire ? Serait-ce parce qu'elle ne dit pas des choses qui te plaisent ?
  16. https://www.ilfattoquotidiano.it/2024/02/27/macron-divide-nato-e-ue-sullinvio-di-truppe-in-ucraina-usa-e-stoltenberg-contrari-chigi-ipotesi-non-contemplata/7460944/ Le gouvernement de Rome est également contre : dans une note, le Palazzo Chigi explique que "la conférence organisée hier à Paris par le président Macron a été l'occasion de réaffirmer, avec la participation du vice-ministre Cirielli, le plein engagement de l'Italie à soutenir l'Ukraine dans la lutte pour la défense de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Depuis l'agression russe il y a deux ans, tous les Alliés ont fait preuve d'une totale cohésion dans le soutien à apporter à Kiev. Ce soutien n'inclut pas la présence sur le territoire ukrainien de troupes d'États européens ou de l'OTAN". Le ministre italien des affaires étrangères, Antonio Tajani, a également déclaré : "C'est l'idée de Macron", mais "lorsque nous parlons d'envoyer des troupes, nous devons être très prudents car nous ne devons pas faire croire aux gens que nous sommes en guerre avec la Russie. Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie, nous défendons l'Ukraine et je ne suis pas favorable à l'envoi de troupes italiennes pour combattre en Ukraine". Au contraire, le Royaume-Uni n'a pas l'intention d'envoyer du personnel militaire en Ukraine "à grande échelle". Une précision, celle du Premier ministre Rishi Sunak, qui s'impose étant donné que le pays a déjà "un petit nombre de personnes envoyées pour aider les forces armées ukrainiennes, y compris des instructeurs médicaux militaires".
  17. https://www.lemonde.fr/international/live/2024/02/27/en-direct-guerre-en-ukraine-le-gouvernement-estime-que-la-presence-de-troupes-occidentales-ne-ferait-pas-franchir-le-seuil-de-belligerance_6218457_3210.html « Le président Biden a été clair sur le fait que les Etats-Unis n’enverr[aie]nt pas de soldats combattre en Ukraine », a déclaré Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, ajoutant que M. Biden estimait que « la victoire » passait par une aide militaire pour l’instant bloquée par le Congrès.
  18. https://www.tagesschau.de/inland/innenpolitik/ukraine-bodentruppen-scholz-100.html (27 février 2024) Le lendemain, il ne reste presque plus rien de cette ambiguïté. Au lieu de cela, on se souvient surtout d'un président français qui a touché à un tabou. Macron a dépassé les bornes, estime la politicienne CDU Serap Güler, cela ne fait pas du bien au débat allemand. Le chef du groupe parlementaire du SPD, Rolf Mützenich, enchaîne : "L'art de l'Etat ne consiste pas à prononcer des paroles fracassantes, mais se traduit par un soutien concret". En fait, la conférence de Paris avait été annoncée comme un signe d'unité européenne - il n'en reste rien le lendemain, estime le politicien écologiste Hofreiter. Macron a détourné l'attention de l'essentiel, et tout cela "montre simplement une fois de plus que les Européens ne sont pas coordonnés et qu'ils sont faibles". L'Allemagne est montrée du doigt par la France, c'est ce que pense le politicien CSU Hahn. Kiesewetter, membre de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et responsable de la politique étrangère, va encore plus loin : à ses yeux, les relations franco-allemandes n'ont jamais été aussi mauvaises qu'aujourd'hui. Il manque un "leadership en partenariat". L'étonnement face aux déclarations de Macron traverse l'Europe, que ce soit en Hongrie, en République tchèque ou en Pologne, en Italie et en Suède ou au siège de l'OTAN. Le ministre de la Défense Boris Pistorius balaye d'un revers de main la question des soldats allemands pour l'Ukraine. "Oui, j'exclus cette possibilité, c'est la position allemande depuis le début". Et pour ne pas laisser l'ombre d'un doute, répétons-le clairement : "'Boots on the ground' n'est pas une option pour la République fédérale d'Allemagne". Pistorius remercie expressément le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, d'avoir lui aussi veillé à ce que les choses soient claires. https://euromaidanpress.com/2024/02/27/macron-doesnt-rule-out-sending-troops-to-ukraine-sweden-poland-czechia-not-considering-such-step/ "Les alliés de l'OTAN apportent un soutien sans précédent à l'Ukraine. Nous l'avons fait depuis 2014 et nous l'avons intensifié après l'invasion à grande échelle. Mais il n'est pas prévu d'envoyer des troupes de combat de l'OTAN sur le terrain en Ukraine", a déclaré M. Stoltenberg à l'agence AP. https://www.zeit.de/politik/2024-02/ukraine-krieg-nato-soldaten-entsendung-scholz Scholz et Stoltenberg ne veulent pas envoyer de soldats en Ukraine Après une déclaration du président français sur l'envoi de troupes en Ukraine, Olaf Scholz a exclu cette possibilité. Le secrétaire général de l'OTAN s'y oppose également.
  19. https://www.7sur7.be/monde/quelle-est-cette-nouvelle-base-chinoise-en-antarctique-un-parfait-endroit-pour-coordonner-des-attaques~a705e1a7/ (21 février 2024) Situé dans la mer de Ross, une zone libre de glace, il s’agit du cinquième centre de recherche chinois en Antarctique, les précédents ayant été érigés entre 1985 et 2014. Les travaux de construction de la Qinling Station, entamés en 2018, ont été retardés en raison de la pandémie de Covid-19. Mais en novembre dernier, une flotte de plus de 460 travailleurs a été dépêchée pour finaliser la construction. Pour Elizabeth Buchanan, du National Security College en Australie, l’absence de glace sur la base permet à l’équipage de s’y rendre à n’importe quel moment de l’année, conférant ainsi une position stratégique. “Elle deviendrait ainsi un parfait endroit pour coordonner des attaques et pour faciliter des opérations de guerre”, explique-t-elle. En outre, la base offre à la Chine un accès au passage de Drake, entre l’Amérique du Sud, le cap Horn et l’Antarctique. https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/china-has-fifth-station-antarctica (21 février 2024) Les conditions météorologiques et la distance font qu'il ne s'agit pas d'un endroit d'où des activités militaires pourraient être lancées de manière fiable. Les inquiétudes concernant le futur "contrôle" militaire chinois du passage de Drake - qui se trouve de l'autre côté du continent par rapport à Qinling - sont également exagérées. En cas de guerre majeure, la Chine devrait se concentrer sur le contrôle des eaux plus proches d'elle que le passage de Drake. En outre, bien que la Chine fasse pression depuis des années pour obtenir un accès naval, les nouveaux présidents argentin et chilien souhaitent les investissements chinois mais se méfient de tout engagement en matière de sécurité. L'Argentine a récemment refusé de rejoindre le groupe BRICS dirigé par la Chine et le Chili a envoyé un sous-marin pour surveiller la pêche chinoise illégale dans ses eaux. En revanche, les États-Unis organisent des exercices de guerre navale bisannuels avec le Chili et un exercice maritime annuel avec plusieurs marines régionales.
  20. https://politiqueinternationale.com/revue/n182/article/russie-comment-sortir-de-lautocratie (hiver 2024) Ekaterina Schulmann est la politologue russe la plus connue et l’une des voix de l’opposition les plus écoutées en Russie comme à l’étranger. Elle est régulièrement désignée comme « la personne la plus inspirante » et « la femme de l’année » par des revues et instituts de sondage russes. Avec l’intervention en Ukraine en février 2022, l’opposition de Schulmann qui, jusqu’ici, exprimait ses critiques du pouvoir avec retenue et recul scientifique, devient plus radicale et n’est plus tolérée. Invitée par la fondation allemande Robert Bosch, elle quitte la Russie en avril 2022. Bien que la guerre ait été une surprise non seulement pour la communauté internationale, mais aussi pour l’État russe, ce dernier a tenu bon, contrairement à ce que certains avaient prédit. Ni les institutions ni l’économie ne se sont effondrées. Le système de gestion bancaire et financière, ainsi que le système politique au sens large ont démontré une remarquable résilience. Cette résilience s’explique en partie par le fait que, à l’inverse du système soviétique, le système russe est un système hybride, qui combine les avantages d’une économie de marché et quelques traits de la méritocratie dans l’administration civile (même si le processus de sélection n’y est pas transparent). Au sein de l’administration, on observe que la loyauté n’est pas le seul critère d’accès à des positions dirigeantes ; on cherche aussi à recruter des personnes efficaces et compétentes.
  21. Dans les relations UE-Biélorussie, il y a surtout des problèmes d'idéologie, de marteau et de clou, de cécité stratégique... - - - - Par contre je dois avouer que j'ai fait une grosse erreur. Nous ne poussons pas la Biélorussie dans les bras de la Russie. Nous la poussons dans les quadruples bras de la Russie et de la Chine :
  22. https://www.spiegel.de/politik/deutschland/ukrainekrieg-olaf-scholz-stellt-sich-gegen-aeusserungen-von-emmanuel-macron-a-10557ca4-169b-4a34-a505-52fa965b8147 (27 février 2024) Scholz s'oppose aux déclarations de Macron sur les troupes au sol Le président français Emmanuel Macron estime que l'envoi de troupes occidentales en Ukraine est possible. Le chancelier allemand Olaf Scholz s'y oppose. Le chancelier allemand Olaf Scholz (SPD) a clairement rejeté les réflexions du président français Emmanuel Macron sur l'envoi de troupes occidentales en Ukraine. La règle qui s'appliquera à l'avenir est "qu'il n'y aura pas de troupes au sol, pas de soldats sur le sol ukrainien qui seront envoyés là-bas par des Etats européens ou des Etats de l'OTAN", a déclaré Scholz lors d'une visite à Fribourg. La veille, à la fin d'une conférence sur l'Ukraine à Paris, Macron avait déclaré que l'envoi de troupes occidentales en Ukraine ne devait pas être exclu. Scholz a en outre souligné que les soldats occidentaux ne devaient pas "participer activement à des opérations de guerre", même depuis leur pays d'origine. Le refus d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine est partagé par les alliés, a poursuivi Scholz. Il a fait référence aux délibérations de la conférence internationale sur l'Ukraine qui s'est tenue la veille à Paris : l'avis y était "très unanime" sur cette question.
  23. Nous ne lui laissons pas le choix, puisque nous passons notre temps à la sanctionner. Par notre attitude, nous poussons la Biélorussie dans les bras de Moscou. Si on ferme la frontière avec la Biélorussie, la Biélorussie n'a pas d'autre choix pour exporter ses produits que de passer par les ports russes.
  24. Congrès de Vienne et Concert des Nations : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-esprit-public/metoo-du-cinema-le-proces-d-une-epoque-ukraine-deux-ans-apres-la-paix-a-quel-prix-9674485 (25 février 2024) Bertrand Badie : 53:08 Il y a l'autre solution, que moi je crois être le début de la nouvelle histoire de la paix, c'est une grande conférence internationale sur la sécurité. Et dans une conférence sur la sécurité, personne ne perd. Parce qu'on redéfinit ensemble la sécurité, donc il n'y aura pas de vainqueur, il n'y aura pas de vaincu, il n'y aura pas de compromis territorial, il y a pensée. On n'a jamais pensé la sécurité dans le monde depuis Helsinki 1975. J'étais déjà né à l'époque mais j'étais tout jeune. Ca fait 50 ans pratiquement qu'on ne veut même pas parler de ça et au Conseil de Sécurité, il est interdit de débattre des questions de sécurité, et quand on parle de sécurité climatique au conseil de sécurité, monsieur Nebenzia, le délégué russe dit : oh, ça, c'est contre-productif, il faut surtout pas s'en occuper. C'est incroyable ! Corine Lepage : 54:15 Je vois mal que tous les intervenants n'y soient pas. On pourrait même se poser la question de la Corée du Nord. Je pense moi personnellement qu'on est en face d'une telle aggravation du dérèglement climatique, que les conséquences vont en être si fortes, et dans des délais qui sont d'ici 2030, je pense, quelque chose comme ça, qu'il va bien falloir que la communauté internationale se remette autour de la table sur ces sujets là. Et peut-être qu'à partir de ce sujet là, on pourra tirer des choses sur les conflits locaux.
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