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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.lefigaro.fr/conjoncture/londres-rompt-ses-negociations-commerciales-avec-ottawa-20240126 En échange d’importations sans quota de cheddar ou de stilton britannique, les Canadiens espéraient pouvoir exporter au Royaume-Uni du bœuf élevé aux hormones. L’interruption des pourparlers est «un soulagement pour les fermiers» anglais, s’est félicitée la présidente du syndicat National Farmers Union, Minette Batters.
  2. https://theintercept.com/2024/01/25/burkina-faso-civilian-drone-strikes-hrw/ Des frappes de drones au Burkina Faso ont tué des dizaines de civils Human Rights Watch a interrogé des témoins de l'attaque, qui s'est produite le jour du marché hebdomadaire près de la limite nord du village de Bouro. Les survivants ont déclaré que des membres du JNIM, qui contrôle Bouro et la région environnante, étaient arrivés sur le marché bondé juste avant l'attaque. "Le marché était rempli de civils lorsque le drone a frappé", a déclaré un homme de 25 ans à HRW, précisant que les gens venaient de "toute la région" pour acheter et vendre des animaux. HRW a obtenu une liste de 28 personnes tuées dans l'attaque, compilée par des survivants et confirmée par deux autorités locales, mais des témoins ont déclaré que le nombre de morts était bien plus élevé. "Il y avait des centaines de personnes sur le marché au moment de l'attaque", a déclaré un homme de 45 ans. "Nous avons compté 70 morts, mais nous n'en avons identifié que 28. Les autres corps étaient méconnaissables". L'ambassade du Burkina Faso à Washington n'a pas répondu aux demandes répétées de The Intercept de s'entretenir avec l'attaché de défense ou d'autres responsables. L'armée burkinabè a mené ces frappes à l'aide de drones Bayraktar TB2 de fabrication turque, qu'elle a acquis en 2022. La Turquie n'est pas la seule à soutenir l'armée burkinabè. Les États-Unis aident le Burkina Faso à lutter contre le terrorisme depuis les années 2000, en lui fournissant des fonds, des armes, des équipements et des conseillers américains, ainsi qu'en déployant des commandos pour des missions de combat discrètes. Toutefois, depuis lors, la violence des militants islamistes est montée en flèche. Pour l'ensemble de l'Afrique, le département d'État n'a dénombré que 23 victimes d'attentats terroristes en 2002 et 2003. Le Burkina Faso, à lui seul, a enregistré 6 130 décès dus à des attaques terroristes entre juillet 2022 et juillet 2023, selon le Centre d'études stratégiques pour l'Afrique du ministère de la défense, une institution de recherche du Pentagone. À la suite de coups d'État militaires, la loi américaine interdit généralement aux pays de recevoir une aide militaire, mais les États-Unis ont continué à fournir une formation aux forces burkinabè, selon le général Michael Langley, le chef du Commandement pour l'Afrique, ou AFRICOM. L'année dernière, par exemple, les forces burkinabè ont participé à Flintlock 2023, un exercice annuel parrainé par le Commandement des opérations spéciales des États-Unis en Afrique. (Plusieurs participants à Flintlock ont renversé le gouvernement, y compris le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a mené l'un des coups d'État de 2022). L'aide américaine s'est poursuivie en dépit d'une documentation abondante sur les atrocités commises par le gouvernement burkinabé et de la "loi Leahy", qui interdit aux États-Unis de financer des forces de sécurité étrangères impliquées dans des violations flagrantes des droits de l'homme. Un peu plus d'un mois avant que [Michael Langley, chef de l'AFRICOM] ne parle aux membres de la commission des forces armées de la Chambre des représentants de la poursuite du soutien américain au Burkina Faso, des soldats burkinabè, accompagnés de miliciens, ont arrêté 16 hommes dans le village d'Ekeou, dont au moins neuf ont été retrouvés exécutés, selon Human Rights Watch. En avril 2023, moins d'un mois après l'aveu de Langley, les militaires burkinabè ont massacré au moins 156 civils, dont 45 enfants, dans le village de Karma. Et des milices soutenues par l'État auraient tué au moins 70 civils dans le village de Zaongo en novembre dernier.
  3. Le CEMA Suédois a peut-être intérêt à faire diversion : - D'autre part c'est pas nouveau que les Suédois sont invités à faire des stocks de nourriture :
  4. https://www.nytimes.com/2024/01/26/opinion/polycrisis-doom-extinction-humanity.html Le drame "R.U.R." [1], écrit en 1920 par le dramaturge tchèque Karel Capek, imagine un avenir dans lequel des robots artificiellement intelligents anéantissent l'humanité. Dans une scène qui effraierait les prophètes de malheur de la Silicon Valley, un personnage de la pièce observe : "Ils ont cessé d'être des machines. Ils sont déjà conscients de leur supériorité, et ils nous détestent comme ils détestent tout ce qui est humain." [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/R._U._R.
  5. https://medicalxpress.com/news/2024-01-schools-surveillance-tech-students-vaping.html (26 janvier 2024) Les écoles utilisent la technologie de surveillance pour attraper les élèves qui vapotent Les écoles du pays ont investi des millions de dollars dans la technologie de surveillance, y compris les fonds fédéraux d'aide d'urgence COVID-19 destinés à aider les écoles à faire face à la pandémie et à aider les élèves à reprendre leurs études. Le matériel de marketing indique que les capteurs, qui coûtent plus de 1 000 dollars chacun, peuvent aider à lutter contre le virus en contrôlant la qualité de l'air. Les e-cigarettes ont envahi les collèges et les lycées. Ces dispositifs peuvent diffuser de la vapeur contenant des concentrations plus élevées de nicotine que les cigarettes de tabac. Des millions de mineurs s'adonnent au vapotage malgré les efforts déployés pour limiter les ventes aux jeunes en portant l'âge légal à 21 ans et en interdisant les produits aromatisés préférés des adolescents. Certains districts associent les capteurs à des caméras de surveillance. Lorsqu'elles sont activées par un capteur de vapotage, ces caméras peuvent filmer tous les élèves qui sortent des toilettes.
  6. https://www.theguardian.com/world/2024/jan/18/us-supply-weapons-israel-alleged-abuses-human-rights Les fonctionnaires du département d'État ont en effet pu contourner la loi américaine censée empêcher la complicité des États-Unis dans les violations des droits de l'homme commises par des unités militaires étrangères - la loi Leahy, datant des années 1990 et nommée d'après Patrick Leahy, sénateur du Vermont aujourd'hui à la retraite - parce que, selon d'anciens fonctionnaires, des politiques internes extraordinaires ont été mises en place au sein du département d'État, qui font preuve d'une extrême déférence à l'égard du gouvernement israélien. Aucune disposition spéciale de ce type n'existe pour les autres alliés des États-Unis. L'absence d'application de la loi Leahy en Israël semble particulièrement troublante pour son homonyme. Dans une déclaration au Guardian, l'ancien sénateur du Vermont a expliqué que l'objectif de la loi Leahy était de protéger les États-Unis de toute culpabilité pour les violations flagrantes des droits de l'homme commises par les forces de sécurité étrangères bénéficiant de l'aide américaine et de décourager les violations futures. "Mais la loi n'a pas été appliquée de manière cohérente, et ce que nous avons vu en Cisjordanie et à Gaza en est un exemple frappant. Pendant de nombreuses années, j'ai exhorté les administrations américaines successives à appliquer la loi dans ces régions, mais cela n'a pas été fait", a déclaré M. Leahy. Pour les défenseurs de la loi Leahy, comme M. Rieser, l'absence de responsabilité dans l'assassinat de Shireen Abu Akleh, l'éminente journaliste d'Al Jazeera, est particulièrement choquante et a fait l'objet de critiques de la part de démocrates de haut rang au Capitole. "Si les États-Unis avaient été disposés à appliquer la loi Leahy en Israël, les forces de défense israéliennes auraient sans doute été plus enclines à demander des comptes à leurs soldats, ce qui aurait contribué à prévenir les meurtres de civils comme Shireen Abu Akleh et bien d'autres, et ce que nous voyons aujourd'hui", a déclaré M. Rieser. Mme Abu Akleh a été tuée par une balle qui l'a touchée à l'arrière de la tête alors qu'elle couvrait une opération israélienne dans la ville de Jénine, en Cisjordanie. Une enquête de CNN a révélé qu'il n'y avait pas de combat actif ou de militants palestiniens à proximité d'Abu Akleh dans les instants qui ont précédé sa mort, et des images obtenues par la chaîne ont corroboré des témoignages suggérant que les forces israéliennes avaient pris la journaliste pour cible. Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont présenté leurs excuses pour ce meurtre l'année dernière, mais le bureau de l'avocat général militaire en Israël a déclaré dans un communiqué qu'il n'avait pas l'intention d'engager des poursuites pénales ou des poursuites contre les soldats impliqués. Lorsque la loi Leahy a été adoptée pour la première fois en 1997, elle a été conçue en pensant à l'Amérique centrale et à la Colombie. Les États-Unis fournissaient des centaines de millions de dollars d'aide militaire pour lutter contre les narcotrafiquants et les insurgés, mais les groupes de défense des droits de l'homme faisaient état de graves violations des droits de l'homme commises par les unités militaires et policières colombiennes. Dans une lettre de mai 2018 adressée par Leahy au secrétaire d'État de l'époque, Mike Pompeo, qui servait dans l'administration Trump, Leahy a demandé un examen de la loi Leahy sur la mort par balle d'une centaine de manifestants palestiniens de Gaza qui avaient été tués depuis mars de la même année. "Si des informations crédibles existent pour déclencher la loi Leahy concernant toute unité israélienne et que le gouvernement d'Israël ne prend pas de mesures efficaces pour traduire les individus responsables en justice, cette unité n'est plus éligible à l'aide américaine", a écrit Leahy.
  7. Pourquoi "revirement à 180°" ? N'est-il pas passé d'une situation où la Slovaquie offrait gratuitement des armes à l'Ukraine en puisant dans les stocks de l'armée slovaque, à une situation où elle vend des armes à l'Ukraine ? D'une situation où c'est les Slovaques qui paient à une situation où c'est les Ukrainiens qui paient ces armes ? https://spravy.pravda.sk/domace/clanok/687769-vojenska-pomoc-ukrajine-koniec-robert-kalinak-robert-fico-nova-vlada-zastavila/ (8 novembre 2023) Le gouvernement ne veut même plus envoyer une balle en Ukraine. Fico : les livraisons d'armes et de munitions provenant des entrepôts de l'État sont terminées Plus rien ne sera exporté des entrepôts de l'armée slovaque vers l'Ukraine. Mercredi, le gouvernement de Robert Fico a mis fin au 14e paquet d'aide militaire à l'Ukraine voisine. Le Premier ministre a annoncé le résultat de la réunion du gouvernement sur un banc dans le parc derrière le bureau du gouvernement, en compagnie du ministre de la défense Robert Kaliňák. "C'est avec une grande joie que je déclare que l'ensemble du gouvernement, c'est-à-dire tous les partis qui y sont représentés, a décidé à l'unanimité de refuser d'envoyer ces armes et munitions à l'Ukraine", a annoncé le chef du Smer, qui avait soutenu l'aide militaire à l'Ukraine lors du sommet de Bruxelles à la fin du mois d'octobre. Avec la décision de mercredi, le gouvernement a clairement indiqué qu'il donnerait la priorité à l'aide humanitaire et civile et que "tout envoi d'armes et de munitions provenant d'entrepôts publics de l'armée à l'Ukraine est terminé". Aucun commentaire n'a été fait dans la vidéo sur la question de savoir si la Slovaquie poursuivra la vente d'équipement en cours.
  8. https://www.theguardian.com/world/2024/jan/25/denmark-admits-role-nato-airstrikes-libya-killed-civilians-2011 Le Danemark admet son rôle dans des frappes aériennes de l'OTAN en Libye qui ont tué 14 civils en 2011 Des documents publiés au titre de la liberté d'information montrent que l'armée de l'air danoise avait conclu en privé, dès 2012, que deux attaques de F-16 étaient liées aux rapports sur les victimes civiles compilés par les Nations unies, les médias et les groupes de défense des droits de l'homme. D'autres frappes aériennes de l'OTAN, n'impliquant pas le Danemark, ont été liées à des décès de civils, notamment un bombardement à Majer le 8 août 2011, où une enquête de l'ONU a conclu qu'un premier bombardement avait tué 16 civils - et qu'après l'arrivée des sauveteurs, une nouvelle attaque avait tué 18 autres personnes. Jusqu'à présent, aucun pays n'a accepté d'établir un lien entre son armée de l'air et un bombardement particulier, protégeant ainsi ses activités sous l'égide de l'OTAN. Par conséquent, les familles des victimes n'ont pas eu la possibilité de demander réparation devant les tribunaux de ces pays. Un homme, Khaled al-Hamedi, dont la femme et les deux enfants ont été tués lors de la frappe à Surman, a tenté de porter plainte contre l'OTAN, mais sa démarche a échoué lorsque la cour d'appel belge a conclu en 2017 que l'alliance militaire bénéficiait d'une immunité de poursuites. La frappe visait un grand complexe familial appartenant au père de Hamedi, une figure importante du régime de Kadhafi ayant des liens avec la famille du dirigeant libyen. Le jeune Hamedi a décrit le site comme étant résidentiel, alors que l'OTAN a déclaré qu'il s'agissait d'un nœud de commandement et de contrôle. Après avoir reçu les documents, il a déclaré qu'il discuterait avec son avocat de la possibilité de déposer une plainte contre l'armée danoise. Les bombardements aériens sont au cœur de la guerre moderne, utilisés à plusieurs reprises par l'Occident contre l'État islamique en Syrie et en Irak, par la Russie en Syrie et en Ukraine et, de manière plus intensive, par Israël à Gaza. Cependant, les armées, y compris celles de l'Ouest, ont souvent été réticentes à admettre que des civils avaient été tués ou blessés. Le Royaume-Uni affirme qu'un seul civil a été tué au cours d'une campagne de neuf ans de bombardements de cibles de l'EI en Irak et en Syrie, au cours de laquelle 4 324 missiles ou autres armes ont été lancés, un bilan presque parfait que les experts ont remis en question.
  9. Depuis que j'ai lu Georges Clemenceau, plus rien ne m'étonne :
  10. https://newrepublic.com/article/178462/texas-border-fight-biden-constitution (26 janvier 2024) La déclaration d'Abbott semble innover sur le plan constitutionnel. Il ne semble pas y avoir eu dans l'histoire des États-Unis de cas où un État et le gouvernement fédéral aient été en désaccord sur une "invasion". (Les fonctionnaires de l'État et du gouvernement fédéral se sont notoirement opposés sur la question de la "violence domestique" pendant la guerre de Sécession). Et si Abbott tente de défier directement la loi fédérale ou les décisions de justice, cela pourrait déclencher une crise constitutionnelle semblable aux batailles de nullité du XIXe siècle [ https://en.wikipedia.org/wiki/Nullification_crisis ] et aux combats pour la déségrégation du XXe siècle. Mais il y a également des raisons de penser que cette démarche est davantage de nature théâtrale. D'une part, Abbott a déjà agi de la sorte l'année dernière. Sa déclaration le reconnaît d'une manière discrète : "Pour ces raisons, j'ai déjà déclaré une invasion en vertu de l'article I, section 10, clause 3, afin d'invoquer l'autorité constitutionnelle du Texas pour se défendre et se protéger. La partie "déjà déclarée" a eu lieu en novembre 2022. Depuis lors, le Texas s'est engagé dans des efforts sans précédent pour "sécuriser" la frontière en l'absence présumée d'efforts de la part du gouvernement fédéral. Malgré la rhétorique d'Abbott, rien n'a réellement changé cette semaine d'un point de vue juridique ou constitutionnel. On ne peut pas non plus dire qu'Abbott défie la Cour suprême dans cette affaire, du moins pas encore. L'ancien représentant du Texas Beto O'Rourke a affirmé mercredi soir que M. Abbott "utilisait la Garde nationale du Texas pour défier une décision de la Cour suprême" et a suggéré que M. Biden fédéralise la Garde nationale de l'État pour y remédier. Mais Abbott ne fait rien de tel. Le litige opposant le ministère de la sécurité intérieure au Texas portait sur une injonction désormais levée à l'encontre du gouvernement fédéral, et non du Texas. Abbott ne défie pas actuellement la Cour suprême (ni aucun autre tribunal, d'ailleurs) parce qu'il n'y a pas d'ordonnances ou d'injonctions importantes contre le Texas qu'il pourrait défier.
  11. https://www.theguardian.com/uk-news/2024/jan/26/eu-citizens-ulez-fines-data-breach-tfl Selon les gouvernements européens, des centaines de milliers de citoyens de l'UE ont reçu à tort des amendes pour avoir conduit dans la zone d'air pur Ulez à Londres, dans ce qui a été décrit comme "probablement l'une des plus grandes violations de données de l'histoire de l'UE". Le Guardian peut révéler que Transport for London (TfL) a été accusé par cinq pays de l'UE d'avoir obtenu illégalement les noms et adresses de leurs citoyens afin d'émettre les amendes. Plus de 320 000 amendes, dont certaines s'élèvent à des milliers d'euros, ont été envoyées depuis 2021.
  12. https://www.cgb-france.fr/tribune/sucre-regardons-le-strategique-en-europe/ (14 décembre 2023) La proximité nous oblige, mais la lucidité doit également nous guider. Aider l’Ukraine, comment hésiter ? Mais l’UE doit défendre à la fois des valeurs et ses intérêts. Ouvrir la porte à Kiev et à une future adhésion ne saurait être mené dans la précipitation et l’impréparation. Les forces agricoles de ce pays sont une découverte pour beaucoup, pas pour celles et ceux qui sont dans le secteur et doivent donc travailler avec les pouvoirs publics pour examiner où se situent les risques, en termes de distorsion, qu’elle soit de nature économique, normative et, disons-le sans détour, de gouvernance. Les tonnes de sucre ukrainiennes qui circulent dans le marché communautaire sont-elles pleinement légitimes ? Sont-ce des flux bien évalués et articulés ? Il faudra aussi, simultanément, réfléchir aux opportunités. L’Ukraine dans l’UE, c’est potentiellement augmenter la puissance agricole de l’Europe. À condition que cette dernière ose enfin penser et agir comme étant véritablement puissante, car unie sincèrement et stratège géopolitiquement. Faire entrer l’Ukraine dans l’UE sans renforcer le narratif de puissance européenne n’aurait que peu de sens avec l’Histoire. Cela veut dire que ne pas le faire peut favoriser une tension grandissante entre états membres, d’autant si l’on passe d’une séquence où, pendant plusieurs années, l’Ukraine est massivement aidée à une autre période où, soudainement, l’adhésion de ce pays deviendrait un problème, une menace. Vous soutenez, puis vous vous plaignez. Un discours audible, mais inintelligible. Rien ne dit par ailleurs que l’Ukraine agricole voudra entrer dans une UE qui tâtonne sur son ambition en la matière. Les acteurs du sucre en Europe ont assurément beaucoup de choses à se dire et à savoir retranscrire dans les prochains mois. La France doit jouer un rôle essentiel dans cette articulation stratégique, où agriculture et politique, comme toujours, devront veiller à bien se combiner. https://www.lafranceagricole.fr/copa-cogeca/article/860848/six-organisations-veulent-limiter-les-importations-agricoles-d-ukraine (12 janvier 2024) Six organisations représentant des agriculteurs et des transformateurs de l’Union européenne proposent notamment de limiter les importations agricoles d’Ukraine dans leurs secteurs respectifs. À savoir le sucre, les céréales, les oléagineux, la viande de volaille et les œufs. Elles estiment que la survie des producteurs européens en dépend. « Nous pensons que cet effort est actuellement réparti de manière inéquitable, le secteur agricole supportant un fardeau disproportionné et insoutenable. » Les six organisations s’inquiètent d’un maintien des conditions dans lesquelles les échanges de produits agricoles avec l’Ukraine ont lieu actuellement. En mai 2022, l’Union européenne a suspendu pour un an les droits de douane sur ses importations. Elle a prolongé cette mesure pour une année supplémentaire, jusqu’en juin 2024, et doit examiner sa possible reconduction dans les mois à venir. Ces dernières formulent six propositions dont elles espèrent que Commission européenne, le Conseil et le Parlement tiendront compte, [dont] la création d’un système pour s’assurer que la destination des produits agricoles ukrainiens est bien définie avant leur entrée dans l’Union européenne. https://www.terre-net.fr/importations/article/860767/l-arrivee-massive-de-sucre-ukrainien-en-ue-cristallise-les-inquietudes (11 janvier 2024) « C’est un soutien à Kiyv et une parade interne pour éviter que les consommateurs européens manquent de sucre (le déficit en sucre de l’UE s’établit entre deux et trois millions de tonnes, NDLR). Cela permet de ne pas totalement dépendre du fournisseur brésilien », notent à cet égard Sébastien Abis et Thierry Pouch dans leur récent ouvrage Géopolitique du sucre. Pour la campagne d’exportations allant d’octobre 2022 à septembre 2023, [l'Ukraine] a expédié 406 800 t de sucre blanc sur le marché européen, contre une moyenne d’environ 21 700 t sur les trois campagnes précédant la guerre, devenant le second plus gros fournisseur du marché communautaire en sucre derrière le Brésil (802 200 t de sucre brut de canne brésilien importées en UE en 2022/23). Selon les données de la Commission européenne, c’est la Roumanie qui a absorbé la plus forte part de sucre blanc ukrainien en 2022/23 : 130 200 t (contre une moyenne triennale de 11 000 t avant-guerre). Elle est suivie par la Pologne (47 200 t, contre 5 300 t en moyenne) et l’Italie (45 300 t, contre 2 200 t en 2018/19). La France a de son côté importé pour la première fois du sucre ukrainien en 2022/23 : 3 520 t, ce qui représente 8 % de ses imports totaux de sucre blanc sur cette campagne. « L’UE est en train de devenir le principal marché de destination du sucre ukrainien », écrivait en mai dernier le département américain de l’agriculture (USDA), car la guerre a bouleversé les voies d’export du pays, l’empêchant notamment d’expédier son sucre vers l’Asie. Selon l’USDA, alors que 17 % du sucre ukrainien exporté sur la campagne 2020/21 est parti vers l’UE, cette part est passée à 74 % sur 2021/22. Elle a dépassé 95 % sur 2022/23. Et encore plus en 2024/25. Car l’Ukraine se met à produire de la betterave en grande quantité pour profiter d’un marché européen du sucre porteur au niveau des prix mais déprimé sur le plan industriel », lit-on dans Géopolitique du sucre. Face à des cultures céréalières et oléagineuses de moins en moins rentables, surtout depuis que la fin du corridor sécurisé en mer Noire enchérit leurs coûts logistiques, les agriculteurs ukrainiens se tournent de plus en plus vers la betterave sucrière. Il y a quelques semaines, Nazar Mykhailovyn, président du syndicat des producteurs de sucre ukrainiens, indiquait à nos confrères de Reuters que la superficie ensemencée à l’échelle nationale avait atteint 250 000 ha en 2023 contre 186 000 ha en 2022, et pourrait encore grimper en 2024, parvenant à 300 000 ha. « Scandalisés par le double standard de la Commission », [les betteraviers européens] soulignent d’un côté l’interdiction de substances actives comme les néonicotinoïdes au sein de l’UE, et de l’autre « les importations massives de sucre provenant de betteraves ukrainiennes, pour lesquelles l’utilisation de ces substances actives est autorisée ».
  13. C'est une interprétation. Dans l'interprétation de Greg Abbott, ou plutôt ce que j'en ai lu, la décision de la Cour Suprême est parfaitement respectée, les agents fédéraux couperont les barbelés comme ils veulent, mais les agents texans passeront derrière pour refermer le trou, ce que n'interdit pas la décision de la cour suprême, qui se limite à autoriser les fédéraux à couper les barbelés quand ils l'estiment nécessaire.
  14. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/24/narendra-modi-un-allie-courtise-mais-embarrassant-pour-emmanuel-macron_6212742_3210.html Emmanuel Macron a accepté de jouer les remplaçants, car c’est Joe Biden qui était initialement l’invité d’honneur du Republic Day, mais le président américain a décliné, en décembre 2023, l’invitation de M. Modi. Un choix interprété comme un signe de réprobation après la tentative d’assassinat d’un militant séparatiste sikh sur le sol américain, que les Etats-Unis attribuent aux services secrets indiens.
  15. https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-l-avion-abattu-qui-transportait-65-prisonniers-ukrainiens-a-ete-touche-par-une-frappe-ukrainienne-selon-une-source-militaire-francaise_6324126.html L'avion abattu a été touché par une frappe ukrainienne, selon une source militaire française. L'avion abattu mercredi 24 janvier au-dessus de la ville de Belgorod, en Russie, tout proche de la frontière ukrainienne, qui transportait 65 prisonniers ukrainiens selon Moscou, a été frappé par une batterie de défense aérienne ukrainienne, a indiqué mercredi soir une source militaire française à franceinfo. Selon cette source, cet avion, l'Iiouchine 76, a été touché par cette batterie de défense aérienne "Patriot", de fabrication américaine, détenue par l'armée ukrainienne. Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité aura lieu jeudi soir à la demande de Moscou, a annoncé mercredi la présidence française du Conseil. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, en visite à New York, avait réclamé plus tôt dans la journée cette réunion pour mercredi, mais elle aura lieu "demain 25 janvier" à 23 heures (heures françaises), a précisé la présidence.
  16. https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2024-01-23/convoi-de-la-liberte/le-recours-a-la-loi-sur-les-mesures-d-urgence-injustifie-tranche-la-cour-federale.php Le recours historique à la Loi sur les mesures d’urgence pour mettre fin au « convoi de la liberté » en 2022 n’était pas justifié et contrevenait à la Charte canadienne des droits et libertés, selon un jugement rendu mardi par la Cour fédérale. Le gouvernement a déjà indiqué qu’il porterait la décision en appel. Le décret avait mené à la suspension de certaines libertés civiles, interdisant les rassemblements publics ; il donnait également des pouvoirs supplémentaires aux corps policiers et avait permis le gel des comptes bancaires des manifestants. Le magistrat estime également que le gouvernement a contrevenu à la liberté de pensée, de croyance, d’opinion et d’expression et au droit à la protection contre les saisies abusives garantis par la Charte en permettant le gel des comptes bancaires des manifestants à la grandeur du pays sans autorisation judiciaire alors qu’il aurait pu prendre des mesures moins invasives. Elles auraient pu, par exemple, « être limitées à l’Ontario qui était confronté à la situation la plus difficile ».
  17. Cette situation aurait-elle pu être anticipée par Paris? Le témoignage de l’ambassadeur de France au Niger, Sylvain Itté, permettrait sans doute d’obtenir des éléments de réponse. Seulement, son audition par les députés de la commission des Affaires étrangères, en décembre, n’a pas donné lieu à un compte-rendu. Et il n’a pas été autorisé par le Quai d’Orsay à publier le livre qu’il venait d’écrire sur la diplomatie française en Afrique… d’autant plus qu’il a été maintenu dans ses fonctions…
  18. https://theintercept.com/2024/01/19/deconstructed-israelism-jewish-documentary-film/ Interview (54 minutes) des deux co-réalisateurs et de Simone Zimmerman, le personnage principal du documentaire qui raconte sa transition de militante sioniste à militante antisioniste.
  19. https://theintercept.com/2024/01/24/gaza-palestinian-authority-israel/ Le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh a critiqué le plan américain, affirmant que "la plupart des discussions actuelles sur la nécessité de revitaliser l'Autorité [...] ne sont en fait qu'une couverture pour l'échec de la communauté internationale [à engager] Israël dans une solution politique". Auparavant, il avait été encore plus direct : Shtayyeh avait déclaré en novembre que les fonctionnaires de l'Autorité palestinienne ne se rendraient pas à Gaza "à bord d'un char d'assaut militaire israélienOuverture dans un nouvel onglet". Le commentaire de M. Shtayyeh était une rare reconnaissance par un haut responsable de l'AP de l'absence totale de soutien de l'autorité parmi les Palestiniens, qui considèrent largement leurs dirigeants comme un "sous-traitant" illégitime et de plus en plus autoritaire de l'occupation israélienne. En particulier, le rôle des forces de sécurité palestiniennes soutenues par les États-Unis dans la répression de la résistance palestinienne et la coordination de la sécurité de l'Autorité palestinienne avec Israël - dans le cadre d'un accord géré par les États-Unis - ont longtemps été un facteur clé de la colère des Palestiniens à l'égard de leurs représentants. Leur désillusion n'a été qu'exacerbée ces dernières années lorsque les forces de l'AP ont mené une série de répressions violentesOuverture d'un nouvel onglet, détenant, et souvent maltraitant, non seulement les personnes perçues comme une menace pour la sécurité d'Israël, mais aussi les détracteurs de l'AP elle-même, y compris des centaines de manifestants pacifiques. Les défenseurs des droits de l'homme avertissent que le soutien américain aux forces de l'Autorité palestinienne a favorisé leur culture croissante de l'impunité. "Lorsqu'ils font quoi que ce soit, ils savent que les Américains sont derrière eux et peuvent les protéger", a déclaré Shawan Jabareen, directeur de l'association palestinienne de défense des droits de l'homme Al Haq, qui a documenté des actes de torture et d'autres abus commis par les forces de sécurité palestiniennes. Le rôle de l'AP dans la préservation des intérêts d'Israël en Cisjordanie est précisément la raison pour laquelle la perspective de leur retour à Gaza a suscité beaucoup de scepticisme parmi les Palestiniens, qui craignent que cet arrangement ne fasse qu'externaliser la répression d'Israël, plutôt que de leur offrir un représentant légitime pour défendre leurs intérêts. Les jeunes recrues en formation ont parlé avec ferveur de leur engagement en faveur de la cause nationale palestinienne et ont rejeté les questions concernant la contribution de l'AP au maintien de l'occupation. À la base, ils s'entraînent tout en chantant des chansons et des slogans nationalistes. Sur leurs baraquements, des fresques murales peintes à la main célèbrent le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le défunt chef de l'OLP Yasser Arafat, mais rendent également hommage à la résistance armée et au Repaire des Lions, un groupe militant basé en Cisjordanie qui a vu le jour ces dernières années et est rapidement devenu une cible privilégiée de l'armée israélienne. La rhétorique de la base fait écho à l'époque de la seconde Intifada, au début des années 2000, lorsque des membres des forces de sécurité palestiniennes se joignaient à des groupes militants pour lutter contre l'armée israélienne. "Nous travaillons pour la stabilisation", a déclaré Giuliano Politi, membre des carabiniers italiens, une force paramilitaire, qui a enseigné aux recrues de l'AP à la base de Jéricho la protection des personnalités officielles, le tir de base et l'ordre public. "Tout est orienté dans ce sens. Une écrasante majorité des dirigeants des forces de sécurité sont affiliés au Fatah, le parti politique qui dirige la Cisjordanie depuis les accords d'Oslo. Nombre d'entre eux sont d'anciens combattants et prisonniers politiques, ce qui leur confère une aura de légitimité auprès des jeunes générations. Mais en tant qu'institution, les forces de l'AP ont troqué leur engagement à libérer les territoires de l'occupation contre le maintien de l'ordre. "Pour être juste envers les jeunes recrues, il faut dire qu'à leur arrivée, elles croient que c'est là leur objectif", a déclaré Quran, l'activiste. "Les gens arrivent en pensant qu'ils vont participer à la lutte de libération, mais celle-ci se traduit pour eux par le maintien de la paix et de l'ordre au sein de leur propre peuple". Cela est dû en partie aux pressions exercées par les gouvernements étrangers qui financent l'Autorité palestinienne, en particulier les États-Unis, qui ont investi massivement dans le secteur de la sécurité palestinienne. L'autorité est également souvent à la merci d'Israël, qui considère depuis longtemps l'AP comme une menace politique plus importante que le Hamas. L'AP est le principal moteur économique de la Palestine : elle emploie au moins 150 000 personnes et fait vivre quelque 942 000 personnes, y compris à Gaza. Mais pour payer leurs salaires, l'AP est à la merci des donateurs étrangers et d'Israël, qui contrôle les flux de fonds vers l'AP et les retient fréquemment pour faire pression sur l'autorité. "Ils sont en fait un élément crucial de la poursuite de l'occupation", a déclaré M. Quran. "Car si 150 000 jeunes Palestiniens n'étaient pas mobilisés contre leur propre peuple, au nom de la sécurité d'Israël, si ces 150 000 personnes étaient mobilisées pour d'autres activités axées sur la libération de la Palestine, le jeu serait bien différent, le type de lutte sur le terrain serait bien différent. Certains dirigeants des forces de sécurité de l'Autorité palestinienne reconnaissent la contradiction de leur rôle dans le maintien de l'ordre en Cisjordanie, mais insistent sur le fait que l'alternative serait catastrophique. "Israël détruirait à nouveau nos infrastructures, nos institutions et nos forces - il peut le faire facilement", a déclaré un haut responsable des forces de l'Autorité palestinienne à The Intercept. "Ils détruiront tout ce que nous avons construit au cours des 30 dernières années". Le responsable, qui a requis l'anonymat parce qu'il n'était pas autorisé à parler aux journalistes, a ajouté que les forces palestiniennes se tenaient "sur le fil du rasoir". "Nous subissons une pression énorme de la part des Israéliens ; ils font toujours de leur mieux pour nous inciter à réagir violemment afin de pouvoir justifier leurs crimes", a-t-il déclaré. "Ils essaient en permanence de prouver que nous sommes un échec et que nous ne pouvons pas maintenir l'ordre public ni assurer la sécurité de l'endroit dont nous sommes censés être responsables, afin de justifier leurs incursions quotidiennes et les meurtres de notre peuple. Dans la pratique, cela s'est traduit par le repli des forces de l'AP face à la violence croissante des colons, et par l'invasion croissante par l'armée israélienne de parties de la Cisjordanie nominalement placées sous le contrôle sécuritaire de l'AP. Cette situation a également conduit à l'émergence de nouveaux groupes militants cherchant à combler le vide laissé par les forces de l'Autorité palestinienne. "Si aucune protection ne vous est fournie par une tierce partie, par votre propre gouvernement ou par la puissance occupante", a déclaré Jabareen, d'Al Haq, "vous tenterez de trouver vos propres moyens de vous protéger". La répression de la contestation par les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne leur a encore coûté leur légitimité aux yeux de la population palestinienne. En octobre, alors que la colère montait contre la guerre d'Israël à Gaza, les forces de sécurité palestiniennes ont tiré des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes sur des manifestants à Ramallah, en Cisjordanie. Ces mesures de répression se sont multipliées ces dernières années et ont atteint leur paroxysme après l'assassinat par les forces de sécurité palestiniennes, en 2021, de Nizar Banat, qui critiquait ouvertement les dirigeants palestiniens. "Nizar voulait la liberté pour le peuple palestinien et, selon lui, le peuple palestinien avait perdu cette liberté pour deux raisons : Mahmoud Abbas, l'AP et Israël", a déclaré Ghassan Banat, le frère de Nizar, à The Intercept dans son bureau d'Hébron, qu'il a transformé en sanctuaire rempli de photos et de citations de son défunt frère. "Il a dit que nous devions nous libérer de l'Autorité palestinienne et qu'ensuite nous devrions travailler ensemble pour nous libérer d'Israël. C'est ainsi que l'Autorité palestinienne l'a tué". "Les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne ne sont pas là pour assurer la sécurité des Palestiniens", a déclaré M. Banat. "Elles assurent la sécurité d'Israël".
  20. https://theintercept.com/2024/01/24/uaw-biden-endorsement-gaza/ Des membres de l'United Auto Workers estiment qu'il y a une dissonance entre le soutien du syndicat à M. Biden et son appel à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Johannah King-Slutzky, membre de l'UAW qui faisait partie des perturbateurs, a déclaré qu'il y avait une dissonance entre l'approbation et les principes de Fain qui ont inspiré les travailleurs. "Je pense qu'il s'agit d'une situation où nous devons les pousser à respecter leurs propres principes qui nous inspirent. Vous savez, Shawn Fain est celui qui a dit 'Vous devez mériter notre soutien'. Un président qui soutient le génocide et qui envoie activement des fonds et des armes à Israël pour tuer des enfants et des familles ne mérite pas mon soutien. L'Union internationale de l'UAW a approuvé un cessez-le-feu à Gaza en décembre, et M. Fain lui-même s'est joint à un groupe de législateurs devant le Capitole pour appeler à un cessez-le-feu à Gaza le mois dernier. M. Fain s'est exprimé à plusieurs reprises sur la cause de la paix dans la bande de Gaza, pas plus tard que mardi. "Nous n'arrêtons pas notre combat pour la justice sur le lieu de travail", a-t-il déclaréLire la suite dans un nouvel onglet lors de la conférence. "Nous n'arrêtons pas notre combat pour la justice parce que ce n'est pas le bon moment. Lorsqu'il y a une guerre, que ce soit au Viêt Nam ou à Gaza, nous appelons à la paix. Il a déclaré aux journalistes mercredi qu'il pensait que les manifestants exerçaient leurs droits démocratiques et a réaffirmé la position du syndicat en faveur du cessez-le-feu". "Plusieurs personnes avec lesquelles j'ai discuté étaient d'avis que le moment était mal choisi pour un parrainage [de candidat à la présidentielle], en particulier à la lumière du génocide qui se déroule en Palestine et du fait que Joe Biden n'est absolument pas en phase avec l'appel au cessez-le-feu lancé par notre syndicat", a déclaré Zachary Valdez, délégué syndical à la section locale 2110 de l'UAW, qui regroupe le personnel d'appui de l'université de Columbia. De nombreuses armes américaines sont fabriquées dans des usines syndiquées, dont certaines emploient des travailleurs de l'UAW. "Notre syndicat peut prendre une position forte et dire - comme l'ont fait les syndicalistes du monde entier, et comme cela s'est produit en Afrique du Sud - qu'il ne fabriquera pas d'armes qui seront envoyées en Israël", a déclaré Mary Jirmanus Saba, membre de l'UAW, dont le compagnon a perdu neuf membres de sa famille à Gaza, alors qu'ils s'abritaient dans une église. L'année dernière, M. Fain a déclaré que l'UAW ne soutiendrait pas M. Biden tant que les préoccupations concernant la transition de l'industrie automobile vers des véhicules entièrement électriques ne seraient pas prises en compte ; plus tard, M. Fain a déclaré qu'il attendait de M. Biden "des actes et non des paroles" s'il cherchait à obtenir le soutien du syndicat. En septembre, M. Biden a rejoint les travailleurs sur le piquet de grève - devenant ainsi le premier président à le faire - alors qu'ils menaient des grèves contre les trois grands constructeurs automobiles. En annonçant son soutien, M. Fain a comparé le bilan de M. Biden et de l'ancien président Donald Trump en matière de travail et a parlé de l'amabilité de M. Trump à l'égard de l'Amérique des entreprises. "Le choix est clair : Joe Biden a misé sur le travailleur américain, tandis que Donald Trump a blâmé le travailleur américain", a-t-il déclaré. "Si notre soutien doit être mérité, Joe Biden l'a mérité.
  21. L'article du New York Times est plus "radio trottoir" sur le sentiment des citoyens texans. Dans le post précédent j'ai traduit de larges extraits de l'article de Wikipédia sur les politiques du gouvernement texan, et sur les recours juridiques en cours.
  22. Tu as vu mon post 4 ou 5 messages plus haut dans le fil ?
  23. https://www.independent.co.uk/news/world/europe/russia-ukraine-war-live-putin-pows-nato-b2484511.html (25 janvier 2024) Volodymyr Zelensky a accusé Vladimir Poutine de jouer avec les émotions des prisonniers de guerre ukrainiens après qu'un avion de transport militaire russe transportant 65 soldats ukrainiens capturés a été abattu, les tuant tous. "Il est clair que les Russes jouent avec la vie des prisonniers ukrainiens, les sentiments de leurs proches et les émotions de notre société", a déclaré M. Zelensky dans son discours du soir. Le président ukrainien de l'époque de la guerre a déclaré que les faits relatifs à l'avion abattu sur le territoire russe devaient être présentés. "Tous les faits clairs doivent être établis. Dans la mesure du possible, étant donné que l'avion s'est écrasé sur le territoire russe - hors de notre contrôle. Le mot 'faits' est le mot clé maintenant", a-t-il déclaré, sans confirmer directement qui a abattu l'avion. Le service de renseignement militaire ukrainien GUR a déclaré que le pays n'avait pas été alerté sur la nécessité d'assurer la sécurité de l'espace aérien, comme lors des échanges précédents, ni sur les moyens de transport utilisés et les itinéraires empruntés. Aucune information fiable sur les occupants de l'avion abattu n'a été communiquée à l'Ukraine, ont indiqué des responsables. "Sur cette base, nous pourrions parler d'actions planifiées et délibérées de la part de la Russie pour déstabiliser la situation en Ukraine et affaiblir le soutien international à notre État", a déclaré la GUR dans un communiqué sur Telegram. - - - La Russie et l'Ukraine continueront à échanger des prisonniers de guerre malgré l'abattage d'un avion militaire russe, a déclaré l'agence de presse Interfax citant un législateur russe, Andrei Kartapolov. M. Kartapolov a déclaré que la Russie discuterait avec "même le diable" pour ramener ses soldats capturés, selon Interfax. Moscou a accusé Kiev d'avoir abattu l'avion qui, selon elle, transportait 65 prisonniers ukrainiens. L'Ukraine n'a pas directement confirmé avoir abattu l'avion et a contesté des éléments clés de la version de Moscou.
  24. Et l'eau du Tage à partager (ou non ?) avec le Portugal :
  25. https://www.eurotopics.net/fr/314130/europe-comment-expliquer-la-colre-paysanne Pour Krónika (16 janvier 2024), journal de la minorité magyare de Roumanie, les importations de céréales ukrainiennes sont à l'origine de la grogne des agriculteurs : «Les revendications des paysans allemands, roumains et polonais ont des racines communes. ... Le problème est lié au dilettantisme des politiques à Bruxelles, qui, afin d'aider l'Ukraine, exemptent de droits de douane les importations de produits agricoles ukrainiens dans l'UE, alors que ces produits ne sont même pas conformes aux normes européennes. C'est comme si une personne ne sachant pas nager tentait d'en sauver une autre en train de se noyer, et qu'elles finissaient par couler toutes les deux.» Agriculteurs et routiers roumains manifestent à leur tour en bloquant les points de passage frontaliers avec l'Ukraine ainsi que le port de Constanța, sur la mer Noire. Ils critiquent le fait que les céréales ukrainiennes continuent d'alimenter le marché roumain et demandent à percevoir les subventions non versées. Jurnalul National (Roumanie, 17 janvier 2024) décrypte la situation : «La Roumanie compte le plus grand nombre d'agriculteurs de l'UE (3,5 millions), et 90 pour cent des exploitations correspondent à des surfaces cultivées de moins de cinq hectares. ... Des écueils, tels que le sous-financement, le mauvais accès à l'eau et à la mécanisation entraînent des problèmes de concurrence, déjà exacerbés par celle de l'immense voisin ukrainien. ... Prenons l'exemple de la production de betteraves sucrières : en 2023-2024, l'Ukraine en livrera environ 650 000 tonnes à l'UE, soit 30 fois plus que ce qu'elle livrait avant 2022.»
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