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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Il y a aussi la lassitude des pouvoirs exceptionnels conférés au président par la loi martiale : https://www.eurotopics.net/fr/311790/ukraine-des-lezardes-dans-la-cohesion-nationale Avec la guerre, le gouvernement a créé une administration militaire des municipalité (RDA), parallèle à celle existante, et l'a placée sous son contrôle. C'est de là qu'est parti le ballet de soupçons et d'accusations entre le centre et la périphérie. (La Stampa sur le clash avec Klitschko)
  2. https://www.theguardian.com/environment/2023/dec/06/earth-on-verge-of-five-catastrophic-tipping-points-scientists-warn Cinq seuils naturels importants risquent déjà d'être franchis, selon le rapport Global Tipping Points, et trois autres pourraient être atteints dans les années 2030 si la planète se réchauffe de 1,5 °C (2,7 °F) au-dessus des températures préindustrielles. Les points de basculement à risque comprennent l'effondrement des grandes nappes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique occidental, le dégel généralisé du pergélisol, la mort des récifs coralliens dans les eaux chaudes et l'effondrement d'un courant océanique dans l'Atlantique Nord. Sur le dernier point, je suis un peu surpris, car je pensais que ça dépendait surtout de la rotation de la terre, de la force de Coriolis et ce genre de choses, et qu'il n'y avait pas de souci à se faire tant que la terre tournera sur elle-même. Les scientifiques avertissent qu'il existe de grandes incertitudes quant au moment où ces systèmes se déplaceront, mais le rapport indique que trois autres pourraient bientôt s'ajouter à la liste. Il s'agit des mangroves et des prairies marines, qui devraient disparaître dans certaines régions si les températures augmentent de 1,5 à 2 °C, et des forêts boréales, qui pourraient basculer dès 1,4 °C de réchauffement ou jusqu'à 5 °C. Le rapport sur les points de bascule examine également ce qu’il appelle des « points de bascule positifs », tels que la chute des prix des énergies renouvelables et la croissance des ventes de véhicules électriques. Il en ressort que de tels changements ne se produisent pas d’eux-mêmes, mais doivent être rendus possibles par la stimulation de l’innovation, l’élaboration des marchés, la réglementation des affaires, ainsi que l’éducation et la mobilisation du public. L’année dernière, une étude de Manjana Milkoreit, co-autrice du rapport, a mis en garde contre une utilisation abusive de l’étiquette de points de basculement sociaux en promettant des solutions qui n’existaient pas à grande échelle ou ne pouvaient pas être contrôlées.
  3. https://www.eurotopics.net/fr/311792/estonie-debat-sur-les-allocations-familiales (5 décembre 2023) En Estonie, le gouvernement libéral a évoqué son intention de réduire les allocations parentales, généreuses dans le pays. Actuellement, un des parents touche l'équivalent de son salaire en allocations jusqu'à ce que l'enfant ait un an et demi. Ce barème avait été adopté en 2003 pour relancer la natalité, en berne dans les années post-soviétiques. Aujourd'hui, avec un taux de fécondité de 1,6 enfant par femme, le pays est revenu dans la moyenne européenne. La presse du pays est divisée.
  4. https://www.theguardian.com/commentisfree/2023/dec/03/observer-view-bbc-newsnight-bad-omen-for-public-service-journalism Suite à une énième coupe budgétaire, la BBC supprime la partie journalisme d'investigation du journal de la nuit de BBC 2 [1]. Ces dernières années, Newsnight a mené de nombreuses enquêtes à fort impact que le service central d'information de la BBC n'aurait probablement pas pu aborder, comme la mauvaise gestion de l'organisation caritative Kids Company, les brimades de l'ancien président de la Chambre des communes John Bercow et les normes déplorables de la clinique d'identité sexuelle pour enfants Tavistock : des histoires qui ont été largement reprises par d'autres médias et par le reste de la BBC. En fin de compte, la commande centralisée d'informations risque d'entraîner une descente vers le journalisme du plus petit dénominateur commun, où les enquêtes difficiles n'obtiennent pas le soutien de rédacteurs en chef distants et peu enclins à prendre des risques. Elle rend la BBC plus sujette à la pensée de groupe et à la capture institutionnelle par des visions du monde non représentatives, compromettant ainsi son impartialité, laquelle est renforcée par des centres de commande multiples et concurrents, informés par des personnes aux perspectives diverses. La nature relativement marginale des économies - les investissements étant dirigés ailleurs - suggère qu'il ne s'agit pas seulement d'une réduction des coûts, mais d'un programme de centralisation plus large. Toutefois, en réduisant la capacité de la BBC à enquêter dans l'intérêt du public, ses dirigeants ne feront que rendre la société plus vulnérable aux attaques de ses détracteurs. [1] Newsnight https://www.bbc.co.uk/programmes/b006mk25
  5. https://www.eurotopics.net/fr/311790/ukraine-des-lezardes-dans-la-cohesion-nationale La Stampa (Italie, 5 décembre 2023) tacle le président ukrainien et plaide pour la voie du compromis : « Avec son fanatisme obstiné, dogmatique et excessif, Zelensky est prisonnier du mythe de la victoire totale. Selon lui, la guerre ne pourra prendre fin que si Poutine capitule. En faisant miroiter de prodigieuses contre-offensives et en dépeignant une Russie à l'agonie, il nous a convaincus qu'il n'y avait pas d'autre issue à la guerre. .... Personne n'a assez de courage politique pour lui rétorquer qu'une victoire absolue est impossible et pourrait se solder par une défaite et une boucherie sans pareille. ... De plus, Zelensky se met à voir des complots partout et à soupçonner des trahisons. Dans le même temps, il a pris conscience que la loi martiale était un excellent moyen d'éliminer les voix critiques. » Dans Ukraïnska Pravda (Ukraine, 3 décembre 2023), le journaliste Pavlo Kazarine fait part de ses inquiétudes quant au climat politique en Ukraine : « On a parfois le sentiment que le pays vit une campagne électorale officieuse. Des décisions impopulaires votées par le Parlement attendent toujours la signature du président. Des représentants du parti au pouvoir reprochent publiquement au commandant en chef des armées [Valeri Zaloujny] d'avoir des ambitions politiques. L'opposition accuse le gouvernement de refuser à ses députés des déplacement diplomatiques. Tout cela laisse conclure que les politiques ukrainiens continuent de vivre dans l'attente d'élections - bien que le président ait promis qu'il n'y en aurait pas pendant la guerre. La situation est extrêmement troublante. » Le portail 444.hu (Hongrie, 1er décembre 2023) conjecture sur les raisons qu'a pu avoir l'ex-président ukrainien Petro Porochenko, arrêté par des douaniers à la frontière, d'avoir cherché à quitter le pays : «Nous ignorons encore pour l'heure pourquoi Petro Porochenko voulait rencontrer Viktor Orbán. ... On se demande si ce nouveau chapitre dans la guerre entre Zelensky et Porochenko a une véritable importance pour l'avenir de l'Ukraine. Mais il est probable que ce déplacement contrecarré ne soit pas sans lien avec les ambitions du premier homme de l'Etat, et la menace croissante dont il pense être la cible. ... Mais quoi que Porochenko ait tenté de faire, ce n'est pas en sa personne que les Ukrainiens, fatigués par les aléas de la guerre, placeraient leurs espoirs.» Maxim Youssine, commentateur sur Radio Kommersant FM (Russie, 28 novembre 20223), relate les propos d'un ancien ami de Kyiv sur la situation en Ukraine : «'La politique revient lentement dans nos vies', a-t-il dit. 'Quand la guerre a éclaté, il n'y avait pratiquement plus de vie politique. Tout le monde a fait bloc autour du président. On avait peur de le critiquer, on ne voulait pas le fragiliser. Il était perçu comme l'incarnation du combat de la nation. Aujourd'hui, il n'y a plus cette cohésion autour de sa personne. L'opposition s'est enhardie, les gens commencent à dire haut en fort leurs doutes. Même au sein de l'équipe présidentielle, la solidarité se lézarde.' ... L'opposition, jusqu'ici caractérisée par la loyauté et la retenue, a repris du poil de la bête. Particulièrement les partisans de l'ex-président Petro Porochenko.» La disposition au compromis signalée par le porte-parole de Poutine, Dmitri Peskov, est trompeuse, estime l'ex-député et blogueur Boryslav Beressa, sur Gordonua.com (Ukraine, 5 décembre 2023) : «La Russie ne cesse de proposer des négociations. Mais des négociations selon ses conditions, lesquelles s'avèrent tout à fait inacceptables pour l'Ukraine, en plus d'être inapplicables. Elles signifieraient la fin de l'Ukraine, sa transformation en une sorte de Biélorussie sous le contrôle de Moscou. C'est pourquoi de telles annonces doivent être prises pour ce qu'elles sont : du vent. Elles ne signifie rien. ... La Russie peut promettre et signer tout ce qu'elle veut, elle bafouera ses promesses à la première occasion.» http://french.xinhuanet.com/20231206/8968a5dd52e54dad8d6d8028356814ec/c.html (5 décembre 2023) La Russie reste prête à tenir des pourparlers avec l'Ukraine, ont rapporté mardi les médias russes, citant le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. "Le président a dit à plusieurs reprises que la chose la plus importante pour nous serait d'atteindre nos objectifs (en ce qui concerne la crise ukrainienne), a dit M. Peskov cité par RTVI. "Nous préférerions y parvenir principalement par des moyens politiques et diplomatiques", a-t-il ajouté, confirmant que Moscou reste prête à organiser des discussions avec Kiev. Parallèlement, M. Peskov a dit que l'Ukraine avait précédemment interrompu le dialogue entre les deux pays, et que l'Ukraine avait "reconnu" que le Royaume-Uni lui avait donné l'ordre de le faire. Interrogé sur la possibilité de reprendre les négociations dans un pays occidental comme la Hongrie, M. Peskov a répondu qu'il s'agissait plutôt d'une possibilité théorique.
  6. Oui mais est-ce qu'il n'y a pas une part de vérité dans l'affirmation "Aujourd'hui, ils tuent le format 5+2" ?
  7. https://afriquexxi.info/En-Afrique-du-Sud-les-tiraillements-de-la-communaute-juive (4 décembre 2023) En Afrique du Sud, les tiraillements de la communauté juive Lundi 20 novembre 2023, alors que Pretoria appelait la Cour pénale internationale (CPI) à arrêter le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, l’État hébreu rappelait à Tel-Aviv son ambassadeur en poste en Afrique du Sud, Eli Belotserkovsky. Le lendemain, le Parlement sud-africain votait à une écrasante majorité en faveur de la fermeture de l’ambassade israélienne à Pretoria. Des positions dénoncées par la South African Zionist Federation (SAZF), la plus ancienne et importante organisation juive du pays. Mais cette réaction n’a pas plu à tout le monde : des juifs s’en sont publiquement désolidarisés et ont lancé un appel historique à cesser de les associer à la défense inconditionnelle d’Israël. [Ce] qui ne doit pas occulter le rôle majeur joué par des militants juifs au sein de l’ANC. Et ce jusque dans les rangs de sa branche militaire, Umkhonto we Sizwe (« le fer de lance de la nation », en zoulou), que dirigeait Joe Slovo, un descendant d’immigrés juifs lituaniens. Arrêté en 1962, Slovo quitte alors l’Afrique du Sud et supervise les activités militaires de l’ANC pendant ses vingt-sept années d’exil. En 1985, il est le premier Blanc à faire partie de la direction nationale du parti, poste qu’il cumule avec celui de chef d’état-major d’Umkhonto we Sizwe, puis celui de secrétaire général du Parti communiste sud-africain. Selon Adam Mendelsohn, professeur à l’Université de Cape Town, spécialiste des minorités religieuses en Afrique du Sud et directeur du Kaplan Centre for Jewish Studies, « l’implication des juifs dans les mouvements anti-apartheid est en grande partie un héritage de la politique radicale que les juifs ont apportée avec eux d’Europe de l’Est ». « Les juifs avaient l’esprit plus ouvert que le reste des Blancs sur les questions raciales et politiques, peut-être parce que, dans l’histoire, ils avaient eux-mêmes été victimes de préjugés », écrivait Nelson Mandela dans son autobiographie. La lutte des juifs contre l’apartheid s’est menée au-delà des cadres de l’ANC, à l’image d’Helen Suzman, figure majeure de l’opposition progressiste de 1953 à 1989. Fille d’émigrés juifs lituaniens ayant fui l’antisémitisme, Suzman a combattu avec fermeté l’engrenage raciste des lois ségrégationnistes et est demeurée la seule députée d’opposition pendant treize ans au sein du Parlement sud-africain (de 1961 à 1974). Durant cette période, c’est paradoxalement l’apartheid qui favorise l’ancrage du sionisme chez les juifs sud-africains. Cet engagement n’entre alors pas forcément en contradiction avec la lutte contre le régime raciste de Pretoria. Le 15 novembre 2023, dans une lettre ouverte publiée dans le journal sud-africain The Daily Maverick, plus de 700 juifs sud-africains, dont des personnalités publiques comme l’artiste William Kentridge ou Jonathan Berger, avocat au barreau de Johannesburg, se sont dressés contre les discours visant à essentialiser les opinions de la communauté : « Nous rejetons les tentatives d’amalgame entre les parties à ce conflit et des groupes religieux ou ethniques entiers, tout comme nous rejetons l’idée que la critique de l’État d’Israël constitue nécessairement de l’antisémitisme ». Parmi les juifs critiques d’Israël figure notamment Ronnie Kasrils, l’ancien ministre des Services de renseignements (2004-2008). Figure de la lutte anti-apartheid, Ronnie Kasrils dénonce régulièrement l’occupation israélienne dans les médias.
  8. Ce n'était pas un secret. Dans les discussions post-Maïdan où les experts américains débattaient de l'opportunité pour l'administration Obama de vendre des armes à l'Ukraine, j'ai toujours entendu dire que la Russie avait une "escalation dominance". Et si j'ai bonne mémoire, l'administration Obama avait été convaincue par ce type d'arguments et n'avait pas fourni à l'Ukraine autre chose que des bricoles peu létales. C'est l'administration Trump, sauf erreur de ma part, qui s'est lancée dans cette escalade où la fameuse "escalation dominance" appartient pourtant à la Russie. https://foreignpolicy.com/2023/07/11/obama-russia-ukraine-war-putin-2014-crimea-georgia-biden/ S'adressant à Jeffrey Goldberg de The Atlantic après l'annexion de la Crimée par la Russie et l'agression dans le Donbass, M. Obama a souligné les limites de son engagement envers l'Ukraine. Comme l'écrit Goldberg : "La théorie d'Obama est simple : L'Ukraine est au cœur des intérêts russes, mais pas des intérêts américains, de sorte que la Russie sera toujours en mesure d'y maintenir sa domination de l'escalade (escalation dominance)". M. Goldberg cite ensuite les propos d'Obama : "Le fait est que l'Ukraine, qui n'est pas un pays membre de l'OTAN, sera vulnérable à la domination militaire de la Russie, quoi que nous fassions".
  9. La formule pèche par infantilisation des Africains. Ils ont pourtant une "agency" comme on dit en anglais (autonomie de décision qui les rends auteurs de leur propre histoire, sans être des marionnettes russes) : ils sont assez grands pour nous faire partir tous seuls. Comme je ne cesse de dire, les Russes ne sont arrivés qu'après le divorce franco-africain consommé : https://www.lejdd.fr/International/choguel-kokalla-maiga-le-premier-ministre-malien-est-le-meilleur-avocat-des-putschistes-4092096 C'était fin septembre à la tribune de l'ONU. Choguel Kokalla Maïga accusait la France, qui venait d'annoncer une réduction [qui n'était pas annoncée comme une "réduction", mais comme "la fin"] de la force Barkhane, de lâcher le Mali "en plein vol".
  10. https://www.independent.co.uk/news/world/europe/ukraine-war-russia-zelensky-klitschko-b2458171.html (5 décembre 2023) Zelensky se transforme en autocrate, déclare le maire de Kiev, M. Klitschko "À un moment donné, nous ne serons plus différents de la Russie, où tout dépend des caprices d'un seul homme", affirme l'ancien champion de boxe poids lourd.
  11. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ilan_Pappé#Affaire_Katz Ilan Pappé a publiquement soutenu une thèse de maîtrise par un étudiant de l'Université de Haïfa, Teddy Katz, qui affirmait qu'Israël avait commis un massacre dans le village palestinien de Tantura pendant la guerre en 1948. En décembre 2000, Katz a été poursuivi pour diffamation par des vétérans de la brigade Alexandroni et est condamné par la justice pour avoir dénaturé les témoignages et modifié les déclarations des témoins. Il signe qu'il se retire de l'accusation de massacre et publier des excuses. Ilan Pappé continue de soutenir la thèse malgré la condamnation. Un film publié récemment en Israël confirme les accusations de Katz et les vétérans reconnaissent eux-mêmes qu'ils ont menti en 2000 [1]. [1] https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/israel-1948-le-massacre-de-tantoura-a-bien-eu-lieu,5338 (2 février 2022) Sylvain Cypel, Israël, 1948. Le massacre de Tantoura a bien eu lieu En 2005, j’avais commencé mon livre Les Emmurés (La Découverte, 2006) par le récit de cette affaire, qui m’était apparue symptomatique du rapport officiel israélien au passé du pays, un rapport régi dès le départ par le déni des faits et des réalités. J’avais longuement rencontré Katz et Pappé. Katz, qui se disait toujours fervent sioniste, mais attaché à la vérité historique, était un homme brisé. Pappé, lui, était désabusé, tant la société israélienne lui semblait incapable de sortir du déni et du mensonge. Bientôt, il quittera Israël pour continuer son métier d’historien dans une université britannique. Plus de vingt ans ont passé depuis. Et voilà qu’en Israël un documentaire, simplement titré Tantura et réalisé par le cinéaste Alon Schwartz aidé de l’historien Adam Raz, diffuse les témoignages de plusieurs soldats de la brigade Alexandroni. Tous âgés aujourd’hui de plus de 90 ans, ils déclarent publiquement que Katz avait raison : un massacre a bien été commis par leur bataillon à Tantura le 23 mai 1948. Tantura, on l’imagine, a été rasé très vite par Israël, comme l’ont été plusieurs centaines d’autres villages palestiniens. Sur ses terres ont été érigés le kibboutz Nahsholim et une plage très prisée des baigneurs israéliens, nommée Dor Beach. Ce documentaire, présenté fin janvier [2022] aux États-Unis au festival de Sundance créé par Robert Redford, où il a été plébiscité, met un point final aux polémiques et aux pathétiques dénégations des historiens israéliens officiels. https://www.lemonde.fr/international/article/2023/05/14/en-israel-le-retour-des-fantomes-de-la-nakba_6173344_3210.html (14 mai 2023) « La question n’est pas : est-ce que 60, 100 ou 200 personnes ont été tuées à Tantura. Ce qui est important, c’est qu’il y a eu un massacre et qu’il a été effacé », souligne le réalisateur.
  12. https://www.zeit.de/gesellschaft/schule/2023-12/pisa-studie-ergebnisse-schule-bildung-deutschland (5 décembre 2023) Les élèves allemands n'ont jamais été aussi mal classés dans l'étude Pisa De nombreux jeunes de 15 ans n'atteignent même pas les compétences de base en mathématiques, en lecture ou en sciences naturelles, révèle l'étude comparative. Les différences sociales se creusent Le recul des compétences par rapport à 2018 équivaut au progrès d'apprentissage typique d'une année scolaire entière.
  13. https://www.nytimes.com/2023/12/04/opinion/israel-protests-free-speech.html Si vous voulez comprendre le fossé générationnel déchirant sur Israël parmi de nombreux juifs américains de gauche, le documentaire "Israelism" [1], sorti cette année, est un bon point de départ. Il est en grande partie centré sur l'évolution politique de Simone Zimmerman, qui a été élevée comme une sioniste convaincue, a commencé à remettre en question ses convictions alors même qu'elle défendait Israël à l'université de Californie, à Berkeley, et a été transformée par sa rencontre avec la dure réalité de l'occupation palestinienne. Mme Zimmerman a ensuite cofondé IfNotNow, un groupe juif anti-occupation qui a été à l'avant-garde de nombreuses manifestations contre la guerre d'Israël à Gaza. Mais en novembre, lorsque des étudiants juifs progressistes de l'université de Pennsylvanie ont tenté de projeter le film, l'université leur en a refusé l'autorisation, invoquant la crainte d'une "réaction négative potentielle sur le campus". Les étudiants ont tout de même projeté le film et risquent à présent de faire l'objet de mesures disciplinaires. Au début du mois, le Hunter College de New York a également annulé la projection d'"Israelism", sa présidente par intérim, Ann Kirschner, invoquant "le danger d'une rhétorique antisémite et clivante". Devant l'indignation du personnel et des étudiants, l'événement a été reprogrammé pour cette semaine. L'université de New York et celle de Berkeley sont poursuivies en justice par des personnes qui affirment qu'elles ont permis à l'antisémitisme de se développer. Les grands donateurs de plusieurs écoles suppriment leur financement. Les partisans d'Israël promeuvent souvent une définition de l'antisémitisme publiée par l'Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste en 2016, qui définit le rejet ou la diabolisation de l'État juif comme une forme de sectarisme antijuif. L'administration Trump a publié un décret l'adoptant aux fins de l'application de la loi fédérale sur les droits civiques. Cette semaine, la Chambre votera une résolution reprenant la définition et proclamant que "l'antisionisme est de l'antisémitisme". J'ai demandé à M. Chemerinsky, éminent spécialiste de la liberté d'expression, ce que signifierait pour les écoles l'application d'une interdiction de l'antisémitisme telle que définie par l'alliance. "Je ne vois pas comment cela pourrait se faire dans une université publique sans violer le premier amendement", a-t-il répondu. [1] bande annonce :
  14. https://www.cairn.info/revue-herodote-2008-1-page-73.htm Vincent Dautancourt, Les minorités russes en Estonie : unité et diversification, Hérodote 2008/1 (n° 128), pages 73 à 85
  15. C'est une région qui est presque entièrement russophone. C'est comme reprocher aux Bruxellois de "ne pas faire beaucoup d'efforts pour s'intégrer" parce qu'ils parlent français au lieu de flamand. https://www.cairn.info/revue-herodote-2008-1-page-73.htm (2008) À l’inverse, la présence des russophones en milieu estonophone génère une tout autre évolution avec une certaine volonté d’apprendre l’estonien, afin de préserver sa place dans la société estonienne. La fermeture des écoles dont le russe est la langue d’enseignement, par manque d’élèves, montre bien cette préoccupation des russophones qui, avant la préservation de leur identité culturelle, cherchent un emploi et un meilleur statut dans la nouvelle société estonophone. Décidés à rester en Estonie et soucieux de l’avenir de leurs enfants, ils les inscrivent logiquement de plus en plus dans des écoles estoniennes. Alors que les Soviétiques venus en RSS d’Estonie ignoraient l’estonien, leurs enfants sont désormais majoritairement bilingues. Cette évolution doit également être mise en perspective avec la maîtrise du russe par les Estoniens. Depuis l’indépendance, et pour la première fois, la maîtrise de l’estonien par les Russes dépasse la maîtrise du russe par les Estoniens. Globalement, le taux de maîtrise de l’estonien par les Russes stagnait autour de 43% pendant l’époque soviétique. Avec l’apprentissage obligatoire de l’estonien, les jeunes générations se distinguent avec des taux supérieurs à 50%, les chiffres n’étant que provisoires, ces générations n’étant pas encore arrivées à l’âge adulte. Le russe [seconde langue, chez les estonophones] disparaît rapidement, seulement 50% de la génération née dans les années 1980 maîtrisent le russe, une baisse qui se poursuit pour les générations plus jeunes, contre plus de 80% des générations arrivées à l’âge adulte pendant la période soviétique qui maîtrisent cette langue. Cette double tendance va devenir primordiale dans les futures relations entre Estoniens et Russes. Un fossé encore plus important que celui existant actuellement va apparaître à cause d’une rupture linguistique entre les générations. Les Russes non estonophones ne vont plus pouvoir se faire comprendre des jeunes générations estonophones, ce qui peut générer des tensions intergénérationnelles sans précédent, en tout cas dans les régions où le russe et l’estonien sont parlés. Donc en fait, ceux qui ne font pas beaucoup d'efforts, c'est les estonophones.
  16. Faudrait arrêter d'inverser les rôles. C'est les russophones qui sont menacés par les baltophones et non l'inverse.
  17. https://europeanconservative.com/articles/analysis/ukraine-and-the-eu-the-case-for-caution/ (29 novembre 2023) Le secrétaire américain aux transports était à Kiev le 8 novembre pour annoncer que Robert Mariner, qui a travaillé sur des projets d'ingénierie pour l'U.S. Air Force et l'U.S. Navy, allait devenir conseiller en infrastructures pour l'Ukraine. Le conseiller sera basé à Kiev et apportera un soutien technique à la mise en œuvre de projets dans le cadre des efforts de reconstruction du pays. Kiev sera un allié de Washington avant d'être un allié de Bruxelles-Strasbourg, même si elle adhère à l'UE. Dans un monde de plus en plus fragmenté, il est inquiétant qu'un Etat membre qui a tant bénéficié de l'aide européenne devienne un cheval de Troie au sein de l'UE. Ursula von der Leyen peut sourire en annonçant fièrement l'entrée de l'Ukraine dans l'Union. Cette adhésion hypothétique semble aussi inopportune que celle de la Turquie. Bien que le Royaume-Uni, partisan de la Turquie, ne soit plus présent dans les négociations d'adhésion lorsqu'elles reprendront, et bien que tout le monde sache que l'adhésion de l'Ukraine n'a aucun sens économique et socioculturel, la question reste néanmoins à l'ordre du jour du Conseil de l'UE. L'UE ne devrait pas être si pressée d'accueillir un pays corrompu qui empoisonnera les relations avec notre grand voisin de l'Est pour les décennies à venir. Dans un esprit de paix, nous devons finir par établir des relations normales avec les successeurs de Vladimir Poutine, comme nous l'avons fait avec le successeur d'Adolf Hitler. L'UE n'a aucun intérêt à s'allier avec un pays en guerre, un pays corrompu, un pays qui absorbera une grande partie des ressources financières des Etats membres de l'Union, un pays qui mettra en péril le difficile équilibre de la politique agricole et un pays qui sera un cheval de Troie pour les Etats-Unis.
  18. https://europeanconservative.com/articles/news/fico-slovakia-must-prepare-for-post-war-normalization-with-russia/ (4 décembre 2023) La déclaration du quadruple premier ministre Robert Fico, qui s'accompagne de vives critiques de la stratégie américaine et européenne à l'égard de l'Ukraine, fait suite à des rencontres avec l'ambassadeur américain en Slovaquie, Gautam Rana, et l'ambassadeur russe en Slovaquie, Igor Bratčikov, le jeudi 30 novembre, rapporte le journal slovaque Hospodárske Noviny. La Slovaquie doit "se préparer à la période qui suivra la fin de la guerre en Ukraine et la normalisation des relations slovaco-russes", a déclaré M. Fico, dans une déclaration qui ne manquera pas d'agiter un grand nombre de ses partenaires au sein de l'OTAN et de l'Union européenne. "La République slovaque est un État membre de l'UE et de l'OTAN, ce qui influe naturellement sur nos priorités en matière de politique étrangère. D'un autre côté, cela ne peut pas nous limiter dans nos positions souveraines, qui ne sont pas toujours conformes à la politique d'une seule opinion correcte promue par l'Union européenne", a écrit M. Fico dans un message publié sur les médias sociaux. Lors de ces rencontres, le chef de l'État slovaque a exposé les priorités nationales de son gouvernement souverainiste de gauche et son point de vue sur la guerre en Ukraine, qui ressemble beaucoup à celui du Premier ministre hongrois Viktor Orbán. Faisant écho aux remarques répétées de M. Orbán, dont la dernière en date a été faite en Suisse il y a quelques jours, M. Fico a déclaré qu'il considérait lui aussi que la stratégie poursuivie par l'UE et les États-Unis en Ukraine était un échec patent. Le premier ministre slovaque a également réaffirmé que l'objectif principal de la politique étrangère qu'il entend mener et mettre en œuvre est de "protéger et promouvoir les intérêts de l'État national slovaque", ce qui, selon lui, inclut le "soutien aux initiatives de paix et non à la guerre en Ukraine". Ces commentaires interviennent quelques jours après une visite d'État en République tchèque, soutien militaire indéfectible de l'Ukraine, le 24 novembre, au cours de laquelle il a qualifié la guerre russo-ukrainienne de "conflit gelé" qui ne peut être résolu par la voie militaire.
  19. Normalement la paix aurait dû être signée en 1916. Ce n'est absolument pas normal que cette guerre ait dû durer jusqu'à 1918. C'est le résultat d'une catastrophe diplomatique qui n'aurait pas dû arriver. Car tous les éléments pour faire la paix étaient là dès 1916. La Première Guerre mondiale, c'est surtout un grand contre-exemple à ne surtout pas suivre.
  20. https://brusselssignal.eu/2023/12/slovak-truckers-to-start-ukraine-border-crossing-blockade-joining-polish-protests/ (1er décembre 2023) Se joignant aux protestations polonaises, les camionneurs slovaques vont commencer à bloquer le passage de la frontière ukrainienne.
  21. https://kyivindependent.com/bulgarian-president-vetoes-agreement-on-armored-vehicles-for-ukraine/ (4 décembre 2023) Le président bulgare Rumen Radev a déclaré le 4 décembre qu'il avait opposé son veto à l'accord conclu entre la Bulgarie et Kiev en vue de fournir à l'Ukraine 100 véhicules blindés. M. Radev s'est prononcé à plusieurs reprises contre l'assistance militaire à Kiev et a été accusé d'adopter une position pro-Moscou. Sa position l'a mis en porte-à-faux avec le gouvernement pro-ukrainien du premier ministre Nikolaï Denkov. Denkov pense que le parlement surmontera le veto de Radev.
  22. https://www.theguardian.com/environment/2023/dec/03/back-into-caves-cop28-president-dismisses-phase-out-of-fossil-fuels Le président de la Cop28 déclare que les demandes d'élimination progressive des combustibles fossiles ne reposent sur aucune base scientifique Le sultan Al Jaber, des Émirats arabes unis, déclare que l'élimination progressive du charbon, du pétrole et du gaz ramènerait le monde "dans les cavernes".
  23. Je rappelle l'existence d'un fil spécialisé :
  24. Paul Pillar : https://responsiblestatecraft.org/israel-gaza-us-interests/ (1er décembre 2023) Le mythe qui sous-tend l'objectif israélien déclaré de "détruire le Hamas" est qu'il existerait une capacité hostile clairement définie qui puisse être détruite et dont l'élimination mettrait fin à la violence émanant de Gaza. Ce mythe ne tient pas compte du fait que même si la capacité utilisée par le Hamas à Gaza lors de son attaque du 7 octobre disparaissait, le Hamas utilise depuis longtemps d'autres capacités meurtrières, telles que des kamikazes individuels, pour frapper Israël. Il ne tient pas compte du fait que les souffrances supplémentaires qu'Israël a infligées à Gaza augmentent le nombre de recrues qui sont en colère contre Israël et qui sont prêtes à remplacer toute capacité que les forces de défense israéliennes parviennent à détruire. Plus fondamentalement, elle ne tient pas compte du fait que le Hamas n'est qu'une manifestation de la colère et du ressentiment qui prendront d'autres formes tant que l'occupation et le déni d'autodétermination – et maintenant, davantage de dévastation aux mains des forces de défense israéliennes – se poursuivront. Les dommages causés aux intérêts stratégiques américains par la poursuite de l'assaut à Gaza sont liés au fait que les États-Unis sont largement considérés, à juste titre, comme partageant la responsabilité de l'une des plus grandes catastrophes humanitaires provoquées par l'homme depuis la Seconde Guerre mondiale. Comme beaucoup d'autres aspects du conflit actuel, l'histoire n'a pas commencé le 7 octobre. La couverture diplomatique que les États-Unis accordent depuis longtemps aux politiques israéliennes de blocus et d'occupation, y compris par leur veto au Conseil de sécurité des Nations unies, fait partie de cette histoire. Il en va de même pour l'octroi à Israël d'une aide volumineuse et inconditionnelle, qui, corrigée de l'inflation, s'élève à plus de 300 milliards de dollars. Dans le contexte de la guerre actuelle, l'administration Biden demande que 14,3 milliards de dollars supplémentaires soient accordés à Israël, en plus des largesses annuelles habituelles. En cas de poursuite de la guerre, une part relativement faible de cette aide irait à ce que l'on peut légitimement appeler la défense. La majeure partie de cette aide servirait à détruire davantage la bande de Gaza. La crédibilité des États-Unis souffre de tout cela, en particulier en ce qui concerne les questions de guerre et de paix. Les invocations américaines d'un "ordre international fondé sur des règles" sont méprisées et rejetées lorsque le monde voit les États-Unis faciliter le mépris flagrant et mortel d'Israël pour les lois de la guerre et d'autres lois internationales. Le président lui-même a établi un lien entre les deux guerres, ne serait-ce que pour obtenir une aide à la fois pour Israël et pour l'Ukraine par le biais d'un Congrès divisé. Les observateurs étrangers peuvent constater que dans l'un de ces conflits, les États-Unis soutiennent la résistance à une occupation armée (par la Russie du territoire ukrainien) tandis que dans l'autre, ils soutiennent l'occupant. Le lien établi par M. Biden entre les deux guerres encourage également les comparaisons entre l'ampleur des morts et des destructions, comme le fait que le nombre de femmes et d'enfants tués en sept semaines d'attaques israéliennes sur la bande de Gaza est plus de deux fois supérieur au nombre de personnes tuées en près de deux ans d'attaques russes en Ukraine. Le rôle dominant joué par les États-Unis depuis des décennies dans le "processus de paix" au Moyen-Orient – dans lequel les États-Unis ont souvent joué le rôle d'avocat d'Israël – a été un échec (...) [contribuant] à un déclin de l'influence américaine dans la région, et probablement ailleurs, par rapport à celle de la Chine. Au Moyen-Orient, le boycott des produits et services des entreprises américaines est déjà en cours. Plus inquiétant encore, la colère suscitée par l'assaut contre Gaza stimulera le terrorisme anti-américain. L'un des thèmes les plus récurrents dans la propagande et les aveux des terroristes qui ont attaqué des intérêts américains dans le passé est qu'ils ripostaient au soutien des États-Unis à l'asservissement des Palestiniens par Israël. Comme le suggèrent les récents appels aux armes d'Al-Qaïda et de l'État islamique, l'intensification de la colère résultant de l'assaut sur Gaza pourrait stimuler un nouveau terrorisme contre non seulement Israël, mais aussi contre son protecteur américain. Les ingrédients sont réunis pour que se répète la relation perverse entre le terrorisme et la malheureuse guerre américaine en Irak. Bien que cette guerre ait été présentée de manière trompeuse comme faisant partie d'une "guerre contre le terrorisme", l'un de ses effets a été d'accroître le terrorisme, notamment en donnant naissance au groupe qui est devenu l'État islamique. Ces coûts majeurs pour les intérêts américains peuvent être réduits si les États-Unis appellent fermement et clairement à un cessez-le-feu permanent à Gaza et utilisent leur influence pour inciter Israël à aller dans cette direction. Concernant l'intérêt israélien qui devrait compter le plus – la sécurité à long terme des citoyens israéliens – l'administration peut honnêtement dire aux Israéliens qu'un arrêt rapide du massacre à Gaza et un recours à des moyens politiques pour résoudre le conflit israélo-palestinien sont bien plus susceptibles d'assurer cette sécurité que la poursuite de la vie par l'épée.
  25. https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/archeologie-tresor-100-000-pieces-imperiales-chinoises-deterre-japon-109236/ (16 novembre 2023) Dans la ville Maebashi, les archéologues ont eu la surprise de faire une découverte pour le moins impressionnante. Sur les 100 000 pièces retrouvées, un peu plus de 334 sont passées au crible des examens menés par les archéologues. Ces derniers ont déterminé que si la plus ancienne pièce date d'il y a 2 200 ans, les plus récentes ont été produites au XIIIe siècle de notre ère.
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