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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Il n'y a pas eu de conflit armé (gros problème) à Berlin. Juste un blocus (petit problème).
  2. https://www.newstatesman.com/world/europe/2022/02/ordinary-russians-cannot-imagine-war-with-their-brothers-in-ukraine (2 février 2022) Il y a quelques années, j'ai passé un été à Voronej. Peut-être plus que toute autre ville russe, Voronej porte les stigmates de la guerre qui fait rage au sud. Les voitures portant les plaques des républiques populaires de Donetsk et de Louhansk, les États pro-russes non reconnus qui ont vu le jour avec l'aide de Moscou, sont omniprésentes à Voronej. Des milliers de réfugiés du Donbas ont élu domicile dans la ville, fuyant soit l'armée ukrainienne dans les premiers temps, soit les bandits qui sont devenus présidents et premiers ministres dans les républiques populaires. Cet été-là, je me suis lié d'amitié avec l'un des réfugiés. Sasha, qui a maintenant vingt-huit ans et vient d'obtenir la citoyenneté russe, avait grandi dans une sombre ville industrielle de la région de Luhansk. Lors de la révolution de Maïdan en 2014, Viktor Ianoukovitch, le président pro-russe originaire du Donbas, a été chassé du pouvoir et le nouveau gouvernement s'est attelé à la tâche de l'adhésion à l'UE et à l'OTAN. Sasha, comme tous ceux qu'il connaît, a choisi la Russie. Son premier vote a été en faveur de l'indépendance de la République populaire de Louhansk, lors d'un référendum condamné par la quasi-totalité des gouvernements de la planète. Au milieu de toutes les discussions sur la guerre cet hiver [2021-2022], j'ai repris contact avec Sasha. Je voulais savoir ce qu'il pensait de la nouvelle guerre qui menaçait de ravager à nouveau sa ville natale. Il s'est avéré que Sasha a changé. La vie dans la Russie provinciale, où la corruption est omniprésente et où l'administration est tour à tour abusive et indifférente, s'est avérée très semblable à celle de l'Ukraine. De l'admiration pour Vladimir Poutine, il était passé à l'opposition radicale. Il avait voulu participer aux marches pro-Navalny de l'hiver dernier, mais s'était abstenu, craignant que sa nouvelle citoyenneté russe ne lui soit retirée. Le point de vue de Sasha sur l'Ukraine avait lui aussi changé. Il me l'a exposée un soir du mois dernier dans une longue missive envoyée par le service de messagerie cryptée Telegram, très populaire parmi les Russes qui ont des idées d'opposition. Il était certain que le Donbas ne pourrait jamais redevenir l'Ukraine. Il s'est passé trop de choses pour cela. Mais cela ne veut pas dire qu'un certain type de voisinage n'est pas possible, pense-t-il. "En tant que pays, l'Ukraine est un frère, un ami, un voisin", écrit Sasha. "Aucune dispute ne peut effacer ces faits.
  3. Je suis d'accord. Par exemple Yalta. Il y a eu des petits problèmes à Berlin, mais grosso-modo, Staline a respecté Yalta.
  4. https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/02/le-peuple-russe-vit-peut-etre-le-meilleur-moment-de-sa-vie_6203497_3232.html « Le peuple russe vit peut-être le meilleur moment de sa vie » Sergueï Tchernychev Historien russe L’historien russe Sergueï Tchernychev considère, dans une tribune au « Monde », que, dans leur grande majorité, ses compatriotes n’ont rien perdu du fait de la guerre en Ukraine car, n’ayant jamais rien eu, ils n’avaient « rien de spécial à perdre ». Cela me rappelle ce texte de Felix Light, reporter au Moscow Times :
  5. L'URSS puis la Russie ont toujours respecté scrupuleusement les contrats pétroliers et gaziers. Les seuls problèmes qu'il y a eu c'est quand les Ukrainiens ont siphonné le gaz en 2005-2009. Si l'Ukraine n'existait pas, l'Europe continuerait de bénéficier d'un approvisionnement régulier et bon marché en gaz, et une énergie bon marché, c'est la clé d'une économie compétitive.
  6. Il y a une quasi-unanimité qui célèbre le rapprochement avec la Chine. De mon point de vue, cela ne rend que plus flagrante la bêtise de pousser aujourd'hui la Russie dans les bras de la Chine au lieu de faire l'inverse, qui serait se rapprocher de la Russie pour faire contrepoids à la Chine.
  7. https://www.vox.com/politics/2023/11/30/16454260/henry-kissinger-obituary-cold-war-100 (30 novembre 2023) Henry Kissinger a soutenu le génocide pakistanais au Bangladesh Henry Kissinger a soutenu l'invasion sanglante du Timor oriental par l'Indonésie Henry Kissinger a soutenu les bombardements brutaux au Cambodge Henry Kissinger a saboté les pourparlers de paix avec le Viêt Nam Henry Kissinger a soutenu les coups d'État militaires contre les dirigeants démocratiques du Chili et de l'Argentine. Il n'est pas certain que Kissinger ou Nixon auraient pu obtenir de la Chine qu'elle accepte l'indépendance de Taïwan, mais en tout état de cause, ils n'ont pas essayé.
  8. https://kyivindependent.com/odesa-oblast-air-defense-officer-suspected-of-selling-units-fuel/ (1er décembre 2023) Un commandant de section des forces de défense aérienne de l'Oblast d'Odesa est soupçonné d'avoir vendu illégalement le carburant diesel de son unité, a déclaré le Bureau d'enquête de l'État le 1er décembre. Dans une autre affaire, des responsables militaires de l'oblast de Kiev ont été inculpés le 27 novembre pour avoir vendu illégalement à leur profit des fournitures alimentaires destinées à une unité militaire. En collusion avec des entrepreneurs privés, les fonctionnaires auraient volé au moins 30 % des fournitures alimentaires militaires stockées dans un entrepôt, qui ont ensuite été vendues dans des magasins, des restaurants et des marchés, a déclaré le bureau.
  9. https://www.wired.com/story/cruise-robotaxi-self-driving-permit-revoked-california/ (24 octobre 2023) Cruise, la société de General Motors, perd sa licence de conduite autonome à San Francisco après qu'un robot-taxi a traîné une personne. Le département californien des véhicules motorisés affirme que les taxis autonomes de la société ne sont pas sûrs et que Cruise a présenté de manière erronée les informations relatives à la sécurité de sa technologie de conduite autonome. La Californie a suspendu les véhicules sans conducteur exploités par Cruise, filiale de General Motors, dans la ville de San Francisco, deux mois seulement après que l'État a commencé à autoriser les robotaxis à prendre en charge des passagers payants 24 heures sur 24. Cette suspension fait suite à un incident horrible survenu le 2 octobre, au cours duquel un véhicule conduit par un humain a heurté une piétonne et l'a projetée sur la trajectoire d'une voiture Cruise. La voiture Cruise sans conducteur l'a percutée, s'est arrêtée, puis a tenté de se garer, la traînant sur une distance d'environ 20 pieds. Le département des véhicules motorisés de Californie déclare dans un communiqué qu'il a déterminé que les véhicules Cruise ne sont pas sûrs pour une utilisation publique et que l'entreprise a "présenté de manière erronée" des informations sur la sécurité de sa technologie de véhicules autonomes. Dans un document sur la suspension, l'agence déclare que Cruise a initialement fourni des images montrant uniquement la collision entre son véhicule et la femme. Elle affirme que Cruise n'a pas divulgué d'informations sur la "manœuvre de rabattement" ultérieure de sa voiture qui a entraîné la femme après l'impact initial, et que le DMV n'a obtenu les images complètes que neuf jours après l'accident. https://www.lefigaro.fr/societes/general-motors-arrete-les-frais-dans-la-conduite-autonome-20231129 General Motors arrête les frais dans la conduite autonome
  10. https://www.irishtimes.com/world/us/2023/12/01/henry-kissingers-mixed-legacy-in-washington-reflected-in-bidens-brief-response-to-his-death/ Ben Rhodes, proche conseiller de M. Obama et responsable de la sécurité nationale dans son administration, a écrit dans le New York Times que M. Kissinger était un "hypocrite". Il s'agit là d'un autre exemple frappant du fait qu'une jeune génération de responsables démocrates de la sécurité nationale est moins charmée par l'ancien secrétaire d'État. Kissinger "illustre le fossé entre l'histoire que raconte l'Amérique, la superpuissance, et la façon dont nous pouvons agir dans le monde", a écrit M. Rhodes. https://www.lavie.fr/actualite/geopolitique/dans-les-archives-de-la-vie-henry-kissinger-le-rouletabille-de-la-politique-internationale-91796.php Kissinger portraituré en 1973, au lendemain de son obtention du prix Nobel de la paix.
  11. https://www.irishtimes.com/opinion/2023/11/07/fintan-otoole-ireland-is-taking-a-risk-with-its-stance-on-gaza-but-someone-has-to/ Lorsque la politique étrangère irlandaise est décente, elle tourne autour d'une idée simple : la cohérence. Cela signifie qu'il faut essayer, dans un monde où il y a deux poids et deux mesures, d'insister sur une norme unique. Cela peut sembler futile lorsque, après l'assaut meurtrier du Hamas contre les Israéliens, la Russie, tout en tuant quotidiennement des civils ukrainiens sans scrupule ni conscience, a présenté une résolution à l'ONU qui "condamne fermement toutes les violences et hostilités contre les civils". La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré il y a un an que "les attaques ciblées contre des infrastructures civiles dans le but évident de priver des hommes, des femmes et des enfants d'eau, d'électricité et de chauffage à l'approche de l'hiver sont des actes de pure terreur et nous devons les qualifier comme tels". Il ne fait aucun doute pour elle que de telles attaques constituent des crimes de guerre. Mais seulement parce qu'elle parlait des attaques de la Russie contre l'Ukraine. Lorsqu'Israël a annoncé qu'il faisait la même chose à la population de Gaza, elle a pleinement soutenu ces "actes de pure terreur". Et nul ne peut douter que si Gaza faisait partie de l'Ukraine et qu'Israël était la Russie, les États-Unis seraient au premier rang de l'indignation internationale. La seule cohérence que nous obtenons est la morne persistance d'une incohérence éhontée. Nous savons que l'Irlande ne peut tout simplement pas avoir une politique étrangère indépendante si elle se contente de faire écho à ce que les États-Unis ou l'UE souhaitent dire sur telle ou telle violation des droits de l'homme. Nous finirions comme des chiens qui hochent la tête dans la vitre arrière d'une Chevvy.
  12. https://en.wikipedia.org/wiki/Peter_Hitchens Après avoir été sélectionné en 2007 et 2009, Hitchens a remporté le prix Orwell de journalisme politique en 2010. Peter Kellner, l'un des juges du prix Orwell, a décrit l'écriture de Hitchens comme étant "aussi ferme, polie et potentiellement mortelle qu'une botte de garde".
  13. 29 novembre 2023. Jeremy Grantham, sur les effets combinés de la baisse de population (consécutive à la perte de fertilité due à la pollution chimique) et de la charge de l'investissement nécessaire pour rendre l'économie "verte" : 02:01:27 Si ça nous prend longtemps, et c'est probablement le cas, si nous arrivons un jour au maximum de 550, et que la population en terme de population active a déjà été réduite de moitié, ils ont une charge double. Et tandis qu'ils paient pour cela [le verdissement de l'économie ? la capture du CO2 ?] pendant cent ans, cela diminue à nouveau de moitié. Finalement ils ont multiplié la charge par quatre. Quoi qu'il en soit c'est une sacrée charge. Donc il y a une intersection malchanceuse entre une population en déclin - qui est une bonne chose pour la plupart des critères - et le coût de la décarbonisation, et de l'extraction du carbone en excès, qui sera assumé par de moins en moins de gens.
  14. https://www.lemonde.fr/idees/article/2017/07/03/diplomatie-le-neoconservatisme-est-une-doctrine-exclusivement-americaine_5154917_3232.html Dans l’entretien qu’il a accordé le 21 juin [2017] à plusieurs quotidiens européens, Emmanuel Macron a lancé un pavé dans la marre diplomatique : « Avec moi, ce sera la fin d’une forme de néoconservatisme importée en France depuis dix ans. »
  15. Peter Hitchens : https://hitchensblog.mailonsunday.co.uk/2023/08/washington-putsch-bad-kiev-putsch-good-the-mad-logic-of-animal-farm-takes-over-the-world-.html (6 août 2023) Alors pourquoi les principales nations occidentales ont-elles accepté sans protester le renversement violent et anarchique du président ukrainien élu, Viktor Yanukovych, en février 2014 ? Cet événement honteux, réalisé par une foule hurlante, était dirigé par des personnes qui feraient passer les partisans de M. Trump pour Greenpeace et qui menaçaient ouvertement de recourir à la violence s'ils n'obtenaient pas ce qu'ils voulaient. Yanukovych n'est pas très sympathique non plus. Peu d'hommes politiques ukrainiens le sont. Mais l'équité de sa victoire aux élections de 2010 est acceptée à contrecœur, même par ses opposants. Qui plus est, au moment de son renversement, il avait clairement proposé des élections anticipées pour tester son mandat. Cette offre a été approuvée et présentée à l'opposition ukrainienne par un groupe de ministres des affaires étrangères de l'UE qui avaient participé à son élaboration et l'auraient garantie [1]. Les manifestants pensaient-ils que leur faction perdrait ces élections anticipées ? Qui peut le dire ? Mais il ne fait aucun doute que le Parlement de Kiev a voté illégalement pour le destituer. Il n'avait manifestement pas les voix nécessaires pour le faire en vertu de la constitution. Il n'a pas non plus suivi les procédures prévues par cette même constitution. Les partisans de la destitution ont tenté d'excuser cet acte manifestement illégal en invoquant (entre autres) le fait que M. Ianoukovitch avait fui le pays. Mais des recherches récentes ont fait voler en éclats cette affirmation. Au moment du putsch de Kiev, la Maison Blanche de Barack Obama n'a pas condamné la destitution violente d'un autre président élu, ni le mépris flagrant du Parlement ukrainien pour sa propre constitution. Au lieu de cela, elle a publié une déclaration louant le "travail constructif" réalisé par le parlement ukrainien. L'ambassadeur des États-Unis à Kiev a tweeté joyeusement que c'était "un jour pour les livres d'histoire", ce qui ne semble pas très désapprobateur. Notre propre ministre des affaires étrangères, William Hague, a induit le Parlement en erreur en déclarant à tort que Yanukovych avait été destitué "par les très larges majorités requises par la constitution", et en ajoutant, de manière tout à fait injustifiée : "Il est erroné de remettre en question la légitimité des nouvelles autorités". Il n'y a pas encore de signe que la commission des privilèges de la Chambre des Communes se soit saisie de cette question. Lord Hague (tel qu'il est aujourd'hui) a rompu tout contact avec moi après que j'ai attiré son attention sur son erreur. La terrible éruption de violence à grande échelle en Ukraine, le danger croissant d'une guerre européenne à long terme, la saisie illégale de la Crimée par la Russie, la division du pays et le terrible bilan des morts et des destructions ont tous commencé avec le putsch contre Yanukovych. Il s'agit de l'un des événements les plus importants de l'histoire européenne depuis l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand en 1914. Il est temps que nous soyons honnêtes à ce sujet et qu'il reçoive l'attention qu'il mérite. [1] https://en.wikipedia.org/wiki/Agreement_on_settlement_of_political_crisis_in_Ukraine
  16. https://kyivindependent.com/populism-in-ukraines-neighborhood-not-as-gloomy-as-you-think/ (14 novembre 2023) Un sondage réalisé par le groupe de réflexion Globsec montre que 69 % des Slovaques craignent que les livraisons d'armes à l'Ukraine ne provoquent une escalade avec Moscou, ce qui est le taux le plus élevé de la région. C'est également dans ce pays que l'on trouve le pourcentage le plus élevé de personnes accusant l'Occident (34 %) ou l'Ukraine (17 %) d'être à l'origine de la guerre. Bien qu'il se soit précédemment engagé à ne pas envoyer une seule cartouche à l'Ukraine une fois élu, il a récemment précisé que cela ne concernait que les anciens stocks de l'ère soviétique - qui sont déjà à sec - et non les ventes commerciales. Le ministre de la défense nommé par le Smer, Robert Kalinak, détient lui-même des actions dans l'industrie de la défense. En ce qui concerne les 100 000 réfugiés ukrainiens vivant en Slovaquie, peu de choses devraient changer, M. Fico lui-même ayant promis que l'aide humanitaire serait maintenue.
  17. Peter Hitchens : https://hitchensblog.mailonsunday.co.uk/2023/11/the-warmongers-are-losing-heart-in-ukraine-plushow-did-suella-braverman-fail-to-spot-that-the-police.html (12 novembre 2023) Le conflit en Ukraine a toujours été inutile. Il n'a fait que nuire à l'Ukraine et aux Ukrainiens. L'Ukraine a été utilisée comme un bélier dans la querelle de quelqu'un d'autre. Tout cela a été préparé dans la même cuisine de Washington DC où a été préparée l'invasion encore plus folle de l'Irak. Et j'ai essayé de vous dire que la politique consistant à rendre la Russie folle par l'expansion de l'OTAN nous rendrait moins sûrs, et non plus.
  18. https://english.elpais.com/international/2023-11-29/maduro-envoy-to-shanghai-venezuela-is-in-a-transition-towards-the-chinese-economic-model.html Rafael Lacava, gouverneur de l'État stratégique de Carabobo et membre de la direction nationale du Parti socialiste uni du Venezuela au pouvoir, ainsi que cadre politique personnellement proche du président Nicolás Maduro, participe à une réunion avec des fonctionnaires chinois et déclare que l'économie vénézuélienne "est en transition, avec le modèle chinois comme référence". Depuis l'époque de Chávez, la Chine a prêté au Venezuela des millions de dollars pour financer des projets de développement dans les domaines du pétrole, des infrastructures, de l'agriculture et de l'industrie, en promettant de garantir le transfert de technologies, qui, à l'irritation de Pékin, se sont évaporés dans le cadre de la corruption systémique du gouvernement vénézuélien. L'un des exemples les plus éloquents de ce gâchis est l'affaire dite du "Fonds chinois", un accord conclu par Chávez avec l'ancien président chinois Hu Jintao pour créer un compte renouvelable destiné à financer divers projets de développement et qui, à long terme, est devenu l'une des affaires de corruption les plus connues parmi les nombreuses affaires menées par le Chavismo-Madurismo. Plusieurs sources ont également révélé que plusieurs fonctionnaires chinois se sont plaints à Maduro de la gestion désordonnée et du gaspillage des ressources fournies pendant cette période. La dette du Venezuela envers Pékin - en particulier celle de la compagnie pétrolière publique PDVSA - est énorme. En raison de ces expériences, Pékin a fermé ses lignes de crédit à Caracas. Pour diverses raisons, les compagnies pétrolières chinoises présentes au Venezuela, qu'elles soient privées ou publiques, avaient réduit au minimum leurs opérations dans le pays, et celles-ci ne sont réactivées que maintenant.
  19. https://english.elpais.com/international/2023-11-29/poland-is-encouraging-truckers-and-farmers-to-block-thousands-of-ukrainian-trucks-at-the-border.html Vinar [routier ukrainien] dit comprendre l'agitation polonaise, car les travailleurs ukrainiens sont moins chers que ceux du pays voisin, mais il maintient que lui et ses compatriotes ne fonctionnent qu'en important et en exportant vers l'Ukraine. Les manifestants affirment le contraire : Les entreprises de transport ukrainiennes chargent des produits entre les pays de l'UE à des salaires trois fois inférieurs et sans respecter les normes européennes, telles que les heures de repos hebdomadaires. Dans un rapport publié le 10 novembre pour la société de conseil ukrainienne GMK, Yurii Shchuklin, homme d'affaires du secteur et membre de l'association patronale ukrainienne EBA, admet que la guerre a conduit les entreprises de transport à acquérir une flotte excessive de véhicules qui sont utilisés dans l'UE. M. Schchuklin admet que la demande polonaise de revenir au système de quotas de permis de conduire de l'UE pour les Ukrainiens est logique, mais pas selon les quotas d'avant l'invasion, comme ils le demandent, car cela signifierait l'effondrement de leur économie. Karol est un transporteur polonais qui se rend en Ukraine depuis sept ans. Il est arrivé à Medyka le 21 novembre et espérait pouvoir franchir la frontière le 26 novembre avec sa cargaison d'appareils ménagers. Le blocus l'a affecté comme les camionneurs ukrainiens, mais il sympathise avec les autres manifestants. Il ajoute que, du côté ukrainien, les douaniers donnent la priorité aux véhicules ukrainiens. "Nous ne sommes pas anti-Ukrainiens, j'ai moi-même passé deux mois à accueillir des réfugiés dans ma maison, explique Toborowicz, mais je dois défendre la survie de notre petite entreprise familiale. Le marché céréalier de sa région, explique ce jeune homme de 28 ans, a été inondé de céréales ukrainiennes et les prix sont tombés à moins de 30 % des prix d'avant-guerre. M. Toborowicz souligne qu'ils ne peuvent pas rivaliser avec l'industrie agricole ukrainienne, qui ne répond pas aux exigences de qualité de l'UE et qui est aux mains d'oligarques et de grandes entreprises : "Certains en Ukraine gagnent beaucoup d'argent grâce à l'UE".
  20. 28 novembre 2023. Gabor Maté. 06:43 Oui, Israël a le droit de se défendre. Tous les pays ont ce droit. Mais Israël n'a aucun droit d'imposer une occupation à des populations. Je suis né en Hongrie. En 1956, quand j'avais 13 ans et que j'étudiais pour ma Bar-mitsvah, il y a eu la grande révolution hongroise, contre l'occupation soviétique, et c'est après cette révolution que je suis devenu réfugié et que suis venu au Canada. Est-ce que la Russie avait le droit de se défendre contre les révolutionnaires hongrois ? La plupart du temps, quand nous parlons du droit d'Israel de se défendre, nous prenons des actions palestiniennes isolées, mais nous ne disons pas que cette population a aussi le droit de se défendre contre l'occupation. Je ne justifie pas les événements terribles du 7 octobre. Je dis qu'en l'absence de conscience historique, tout semble indiquer qu’Israël est en train de se défendre, mais contre qui ? Contre la population massacrée par milliers depuis 80 ans, prenant leurs terres, détruisant leurs maisons, et mettant leurs enfants en prison et les torturant. C'est l'histoire. Faute de le savoir, cela ressemble à un pauvre petit pays essayant de se défendre. Mais contre qui ? Contre des populations qu'il occupe et déplace depuis 80 ans. C'est l'histoire, telle que les historiens israéliens l'ont mise en évidence. 10:08 On n'arrête pas de parler de la charte du Hamas. Mais savez-vous que la charte du Likoud, le parti au pouvoir en Israël, exclut une entité palestinienne à l'ouest du Jourdain ? Donc débarrassons-nous des deux chartes ! 13:06 En 2005, une étude est parue dans la revue World Psychiatry sur les populations traumatisées vivant dans des conditions de guerre. Les enfants les plus traumatisés en 2005 - c'est avant que le Hamas n'accède au pouvoir en Palestine et à Gaza - les gamins les plus traumatisés étaient à Gaza. Cette population a été traumatisée sévèrement. Bien sûr qu'ils sont pleins de rage. Je ne justifie rien de ce qu'ils ont fait. Mais je dis : à quoi nous attendions nous ? Qu'attendions-nous de cette population qui a été réprimée, tourmentée et crucifiée pendant des décennies ?
  21. Plusieurs commentateurs disent que cela prouve que la structure d'ONG mise en avant par Sam Altman lui-même pour convaincre le monde qu'ils sont des gentils bisounours et non des méchants capitalistes, n'était que de la poudre aux yeux. Puisqu'il a réussi, avec le soutien de Microsoft, à mettre en échec cette ONG, qui était sensée avoir le pouvoir ultime, y compris celui de le licencier, bien sûr, ou même pourquoi pas, de saborder le navire, si on considère que ce navire est un danger pour l'humanité. https://www.nytimes.com/2023/11/22/opinion/openai-sam-altman.html Je ne sais pas si le conseil d'administration a eu raison de licencier Altman. Il n'a certainement pas présenté d'arguments publics justifiant cette décision. Mais le conseil d'administration de l'organisation à but non lucratif était au centre de la structure d'OpenAI pour une raison précise. Il était censé pouvoir appuyer sur le bouton "off". Mais il n'y a pas de bouton d'arrêt. L'entreprise à but lucratif a prouvé qu'elle pouvait se reconstituer ailleurs. https://www.theguardian.com/commentisfree/2023/nov/28/artificial-intelligence-openai-non-profit-money Sam Altman, PDG d'OpenAI, a apparemment essayé de jouer sur les deux tableaux : donner à Microsoft une partie de ce qu'il voulait sans abandonner les objectifs humanitaires et les garanties de l'organisation à but non lucratif. Cela n'a pas marché. Quid des plus de 700 employés d'OpenAI, son précieux réservoir de talents ? Même si nous supposons qu'ils sont préoccupés par la sécurité, ils possèdent des actions de l'entreprise et gagneront beaucoup d'argent si OpenAI donne la priorité à la croissance plutôt qu'à la sécurité. On estime qu'OpenAI pourrait valoir entre 80 et 90 milliards de dollars dans le cadre d'une offre publique d'achat, ce qui en ferait l'une des start-ups technologiques les plus précieuses de tous les temps. Il n'est donc pas surprenant que la quasi-totalité des employés d'OpenAI aient signé une lettre en début de semaine, indiquant au conseil d'administration qu'ils suivraient M. Altman chez Microsoft si le conseil d'administration ne le rétablissait pas dans ses fonctions de PDG. La question qui se pose pour l'avenir est de savoir si le gouvernement - également sensible à la corruption des grandes fortunes - peut mieux peser les avantages potentiels de l'IA par rapport à ses horreurs potentielles, et réglementer le monstre.
  22. Omer Bartov : https://de.wikipedia.org/wiki/Omer_Bartov#Zum_Krieg_in_Israel_und_Gaza_2023 Le 10 octobre 2023, Bartov s'est exprimé dans un article pour le New York Times sur la question des accusations de génocide portées contre Israël dans le cadre de la guerre en Israël et à Gaza en 2023. Bartov a séparé le crime de guerre de l'épuration ethnique de celui du génocide. Selon le point de vue de Bartov à l'époque, les événements ne remplissaient certes pas les conditions du génocide, mais il a mis en garde contre le fait que les déclarations de politiciens et de militaires israéliens indiquant une "intention génocidaire" pourraient se transformer en actes. Bartov a ainsi établi un parallèle avec l'Holocauste, où l'objectif initial des nazis de déporter les Juifs d'Europe s'était finalement transformé en génocide. Bartov s'est référé à diverses déclarations, comme celles du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a notamment établi un lien entre la guerre à Gaza et l'appel biblique à l'extermination totale du peuple Amalécite (Deutéronome 25, 17-19). Le major-général israélien à la retraite Giora Eiland a déclaré "L'État d'Israël n'a pas d'autre choix que de faire de Gaza un lieu temporairement ou définitivement inhabitable. [...] La création d'une grave crise humanitaire à Gaza est un moyen nécessaire pour atteindre cet objectif". Le ministre israélien de la Défense Joaw Galant a déclaré : "Nous nous battons contre des animaux humains et nous agissons en conséquence". Bartov considère cette déclaration comme une indication d'une déshumanisation aux "échos génocidaires". Bartov résume : "Et donc, même si nous ne pouvons pas affirmer que l'armée vise explicitement les civils palestiniens, d'un point de vue fonctionnel et rhétorique, nous pourrions être témoins d'une opération de nettoyage ethnique qui pourrait rapidement se transformer en génocide, comme cela s'est produit plus d'une fois dans le passé. [...]. Si nous pensons vraiment que l'Holocauste nous a donné une leçon sur l'importance - ou vraiment, la nécessité - de préserver notre propre humanité et notre dignité en protégeant celle des autres, c'est le moment de nous lever et d'élever nos voix avant que les dirigeants d'Israël ne le précipitent, lui et ses voisins, dans l'abîme. Il est encore temps d'empêcher Israël de transformer ses actions en génocide. Nous ne pouvons pas attendre un instant de plus". En novembre 2023, Bartov, aux côtés d'autres historiens et des premiers signataires d'une lettre ouverte [1], a appelé à ne pas comparer l'attaque terroriste du Hamas à l'Holocauste. Cela déformerait les "causes de la violence en Israël-Palestine" et encouragerait le racisme anti-arabe. https://www.nybooks.com/online/2023/11/20/an-open-letter-on-the-misuse-of-holocaust-memory/
  23. Omer Bartov : https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/27/omer-bartov-historien-israel-ne-semble-disposer-d-aucun-plan-politique-il-ne-dispose-que-d-un-plan-militaire-tres-hasardeux_6196683_3232.html Le 4 août, plusieurs collègues et moi-même avions lancé une pétition intitulée « The Elephant in the Room » : https://sites.google.com/view/israel-elephant-in-the-room/home Nous, universitaires, membres du clergé et autres personnalités publiques d'Israël/Palestine et de l'étranger, attirons l'attention sur le lien direct entre la récente attaque d'Israël contre le système judiciaire et son occupation illégale de millions de Palestiniens dans les territoires palestiniens occupés. Les Palestiniens sont privés de la quasi-totalité des droits fondamentaux, y compris le droit de vote et de protestation. Ils sont confrontés à une violence constante : rien que cette année, les forces israéliennes ont tué plus de 190 Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza et démoli plus de 590 structures. Les groupes d'autodéfense des colons brûlent, pillent et tuent en toute impunité. Sans droits égaux pour tous, que ce soit dans un État, dans deux États ou dans un autre cadre politique, il y a toujours un risque de dictature. Il ne peut y avoir de démocratie pour les Juifs en Israël tant que les Palestiniens vivent sous un régime d'apartheid, comme l'ont décrit les experts juridiques israéliens. En effet, le but ultime de la révision judiciaire est de renforcer les restrictions sur Gaza, de priver les Palestiniens de l'égalité des droits tant au-delà de la ligne verte qu'à l'intérieur de celle-ci, d'annexer davantage de terres et de nettoyer ethniquement tous les territoires sous domination israélienne de leur population palestinienne. Les problèmes n'ont pas commencé avec le gouvernement radical actuel : Le suprémacisme juif se développe depuis des années et a été consacré par la loi sur l'État-nation de 2018. Les Juifs américains sont depuis longtemps à l'avant-garde des causes de justice sociale, de l'égalité raciale au droit à l'avortement, mais ils n'ont pas accordé suffisamment d'attention à l'éléphant dans la pièce : L'occupation israélienne de longue date qui, nous le répétons, a engendré un régime d'apartheid. Au fur et à mesure qu'Israël se droitise et tombe sous le charme du programme messianique, homophobe et misogyne du gouvernement actuel, les jeunes juifs américains s'en éloignent de plus en plus. Pendant ce temps, des milliardaires juifs américains soutiennent l'extrême droite israélienne. En ce moment d'urgence, mais aussi de possibilité de changement, nous appelons les leaders du judaïsme nord-américain - dirigeants de fondations, universitaires, rabbins, éducateurs - à : Soutenir le mouvement de protestation israélien, tout en l'appelant à embrasser l'égalité pour les Juifs et les Palestiniens à l'intérieur de la Ligne verte et dans les Territoires palestiniens occupés. Soutenir les organisations de défense des droits de l'homme qui défendent les Palestiniens et fournissent des informations en temps réel sur la réalité vécue de l'occupation et de l'apartheid. S'engager à revoir les normes et les programmes éducatifs destinés aux enfants et aux jeunes juifs afin de fournir une évaluation plus honnête du passé et du présent d'Israël. Exiger des dirigeants élus des États-Unis qu'ils contribuent à mettre fin à l'occupation, qu'ils limitent l'aide militaire américaine aux territoires palestiniens occupés et qu'ils mettent fin à l'impunité d'Israël au sein des Nations unies et d'autres organisations internationales. Fini le silence. Il est temps d'agir.
  24. https://www.theguardian.com/politics/2023/nov/25/uks-flagship-post-brexit-trade-deal-worth-even-less-than-previously-thought-obr-says Dans un rapport accompagnant la déclaration d'automne de la semaine dernière, l'OBR a déclaré que l'entrée du Royaume-Uni dans l'Accord global et progressif pour le partenariat transpacifique (CPTPP) n'ajouterait que 0,04 % au PIB à "long terme", qu'il définit comme après 15 ans d'adhésion. L'OBR a déclaré que deux accords bilatéraux distincts entre le Royaume-Uni et l'Australie et la Nouvelle-Zélande, également salués comme des accords commerciaux historiques après le Brexit, "pourraient augmenter le niveau du PIB réel de 0,1 % au total d'ici 2035". Les minuscules bénéfices prévus de ces accords commerciaux contrastent avec le propre calcul de l'OBR selon lequel l'économie britannique sera 4 % plus petite que si nous étions restés dans l'UE. Les estimations précédentes du gouvernement concernant les avantages de l'entrée dans le CPTPP ont suggéré un effet économique positif compris entre 0,08 % et 1 % du PIB.
  25. https://www.theguardian.com/world/2023/nov/28/spain-ready-to-sign-post-brexit-gibraltar-deal-says-foreign-minister Dans le cadre des négociations sur le Brexit, l'Espagne, la Grande-Bretagne et l'UE ont convenu que Gibraltar continuerait à faire partie des accords de l'UE, tels que l'espace Schengen, et que l'Espagne assurerait la police du port et de l'aéroport, dans l'attente d'une solution durable. Selon le ministère espagnol des affaires étrangères, l'accord permettrait à l'Espagne d'utiliser l'accord de Schengen pour contrôler les frontières extérieures de Gibraltar. Il permettrait également à l'Espagne de protéger et d'améliorer les droits des travailleurs transfrontaliers et faciliterait la libre circulation des marchandises "sans accroître les risques pour le marché intérieur de l'UE".
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