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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. L'OUN s'est développé comme un mouvement s'opposant à la Pologne. Stepan Bandera est entré dans l'histoire par l'assassinat de Bronisław Pieracki, le ministre de l'intérieur polonais. L'OUN n'était quasiment pas présente en Ukraine soviétique (avant septembre 1939), dont elle ne comprenait pas la population, qui avait participé aux révolution de 1905 puis 1917 et n'aspirait certainement pas à un retour à la société féodale d'avant ces révolutions, et donc l'OUN, qui plus est catholique (le père de Bandera est un prêtre catholique) (on peut faire un parallèle avec l'alliance du catholicisme et du fascisme dans l'espagne franquiste), n'avait pas de message audible pour la population russo- puis soviéto-ukrainienne. L'OUN est un phénomène anti-polonais, et accessoirement antijuif, qui n'a rien à voir ou quasiment, avec la partie russe, puis soviétique de l'Ukraine. C'est un développement maladif, une excroissance cancéreuse, d'une émancipation politique ukrainienne qui a commencé à se développer dans le cadre en fait de l'empire autrichien, autour ou dans le prolongement peut-être, je m'avance un peu, du "printemps des peuples" de 1848. Les russo- et soviéto-ukrainiens ne partagent pas cette histoire et cette culture politique centre-européenne.
  2. Professeur à l'université d'Alberta, responsable du Canadian Institute for Ukrainian Studies, à l'université d'Alberta, connu pour avoir invité Viatrovych en 2010, dans un pays, le Canada, où l'on a fait acclamer il y a quelques semaines, lors de la visite de Zelensky, un ancien nazi à la chambre des communes.
  3. par Bandera et ses amis qui étaient des fascistes, des antisémites, des terroristes.
  4. Les couleurs rouge et noir sont celles de l'OUN-B, la faction de Stepan Bandera qui a revendiqué la direction de l'OUN à la mort de Yevhen Konovalets en 1938. L'OUN et l'OUN-B revendiquaient leur proximité avec le fascisme et le nazisme. Il n'existe pas à ma connaissance d'autre utilisation de ces couleurs en Ukraine, ancestrales ou autres. Il n'y a pas d'ambiguïté possible.
  5. C'est pas ce qu'on a fait au Kosovo ? C'est pas ce qu'on a fait en Libye ?
  6. https://www.eurotopics.net/fr/310403/l-ukraine-pourrait-rejoindre-l-ue-malgre-la-guerre (8 novembre 2023) Pour tagesschau.de, les immenses superficies agricoles dont dispose l'Ukraine pourraient entraîner d'âpres rivalités dans la répartition des fonds d'aide de la PAC : https://www.tagesschau.de/kommentar/eu-ukraine-beitrittsverhandlungen-100.html Une promesse trop grande La Commission européenne souhaiterait entamer immédiatement des négociations d'adhésion avec l'Ukraine. Mais ce faisant, elle néglige de nombreux problèmes : la guerre, le principe de l'unanimité de l'UE - et surtout les subventions agricoles. On pourrait donc aussi dire que la Commission agit ici de manière très audacieuse. Trop audacieuse. Elle fait en effet une très grande promesse à un très grand pays d'Europe de l'Est - la promesse de faire bientôt partie de l'Union européenne. Un pays qui se trouve au milieu d'une guerre destructrice et coûteuse et dont on disait encore récemment que les structures étatiques étaient pour le moins problématiques, notamment en ce qui concerne la corruption et le manque de transparence, même si certaines choses se sont manifestement améliorées. Un pays qui a d'ailleurs un président qui considère que les élections sont actuellement inopportunes en raison de la guerre. L'Ukraine et la guerre - personne ne sait combien de temps cette guerre va encore durer, combien de personnes vont encore y perdre la vie, la santé, leur maison, tout ce qu'elle va encore détruire. Et personne ne sait non plus ce que coûtera la reconstruction, sans parler de ce à quoi ressemblera géographiquement l'Ukraine à la fin de la guerre : Sera-t-elle aussi grande qu'aujourd'hui ou peut-être plus petite, nettement plus petite ? Ce que l'on sait en revanche, c'est que l'Ukraine d'aujourd'hui est avant tout un pays marqué par l'agriculture. Près d'un dixième de son produit intérieur brut vient de là. Dans la plupart des pays de l'UE, ce chiffre est nettement inférieur à trois pour cent. La surface agricole de l'Ukraine représente à elle seule l'équivalent d'un tiers de la surface agricole de l'ensemble de l'UE - autrement dit, elle est énorme ! En tant que membre de l'UE, l'Ukraine absorberait pour ainsi dire toutes les subventions agricoles de Bruxelles sans qu'il ne reste quoi que ce soit de notable pour les 27 autres - du moins si l'on ne réorganise pas fondamentalement le financement et la redistribution des fonds au sein de l'Union européenne. Or, c'est précisément ce qu'il faudrait faire pour éviter qu'il n'y ait probablement plus que des contributeurs nets dans une telle UE et un seul bénéficiaire net : l'Ukraine. Un défi énorme pour une Europe où les chefs d'Etat et de gouvernement se disputent déjà comme des chiffonniers à propos des finances. Et il n'est pas encore question de reconstruction du pays. La Commission ne mentionne pas ces risques lorsqu'elle recommande aujourd'hui d'entamer des négociations d'adhésion avec le pays en guerre. Bien sûr, cela ne ferait pas bonne impression. Car on peut supposer que l'objectif de la Commission n'est pas tant d'élaborer un scénario d'avenir un tant soit peu réaliste, mais plutôt d'envoyer un message clair - à Kiev et à Moscou en même temps : l'UE ne laissera pas tomber l'Ukraine, bien au contraire. Aussi juste que cela puisse paraître, il est tout de même négligent de passer sous silence les difficultés évidentes. Car on risque ainsi de susciter des attentes irréalisables qui devront un jour être amèrement déçues. Cela pourrait rapidement transformer l'euphorie européenne ukrainienne en son contraire et déstabiliser sérieusement l'Union européenne. Ce serait un réveil brutal des rêves d'une Europe nouvelle, grande et enfin pacifique. Pour l'Ukraine surtout, mais aussi pour l'UE.
  7. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-mercredi-08-novembre-2023-2566628 Plus aucun véhicule électrique Tesla n'est chargé ou déchargé dans les ports de Malmö, Södertälje, Göteborg et Trelleborg. Les dockers ont rejoint le mouvement social, mardi, indique le journal suédois Aftonbladet, par solidarité avec près de 600 mécaniciens qui refusent de réparer les voitures électriques dans une vingtaine d'ateliers à travers la Suède, à l'appel du syndicat IF Metal. Tesla essaie de contourner le blocus syndical entré en vigueur mardi, "en faisant escale dans d'autres ports, en utilisant d'autres types de bateaux, que ceux qui transportent, habituellement, les voitures". C'est pour cela que le syndicat des transports suédois menace désormais d'étendre la grève contre Tesla à tous les ports de Suède dès le 17 novembre prochain, voire aux ports de Norvège et du Danemark voisins.
  8. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/cultures-monde/ukrainiens-en-pologne-l-affirmation-d-une-identite-1685300 (8 novembre 2023) Émission sur l'immigration ukrainienne en Pologne, accrue depuis la guerre, mais il y avait déjà environ un million d'Ukrainiens en Pologne avant la guerre. 21:13 Ce sentiment d'étrangeté, il a surtout été exprimé pour ceux qui sont arrivés après février 2022, des gens qui parlaient un ukrainien qui était peu familier aux oreilles des Polonais, un ukrainien qui pouvait être du sourjyk [1], ce dialecte qui existe en Ukraine, très mâtiné de russe, ou bien qui parlaient russe, et puis l'étrangeté, elle venait aussi énormément du fait que ces personnes étaient jugées pour le moins indifférentes à la question religieuse. 23:51 Le gouvernement polonais a créé les conditions pour en permettant aux personnes qui arrivaient - mais c'était aussi un cadre européen, je le rappelle - de recevoir un numéro d'identité nationale - symboliquement c'était important de savoir qu'ils ont le même numéro que les Polonais - [permettant] de recevoir les allocations familiales et donc le droit aux soins - système de soins assez élaboré qui date de l'époque communiste - gratuit, et le droit à l'éducation. Dont tout le monde n'a pas forcément profité : certaines familles préféraient que leurs enfants suivent les cours en ligne de leur école ukrainienne. Le gouvernement n'a pas dérangé les associations comme il l'a fait à la frontière polono-biélorusse lorsqu'il a trouvé qu'il ne pouvait pas prendre en compte les demandes des 3000 ou 6000 personnes qui essayaient de traverser la frontière polono-biélorusse. 39:29 Ta Ukrainka - cette Ukrainienne - pseudo de la chanteuse Anastasia Ivahenko [2] qui a quitté son pays pour la Pologne il y a 6 ans, et dans cette chanson, « le rêve polonais », en 2021, elle chantait ses déconvenues : « partie à l'ouest pour une poignée de dollars, on m'a dit que j'y trouverais un peuple libre, j'y ai cru aveuglément, mais crois-moi, ce n'est pas un pays pour les étrangers », dit-elle. [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Sourjyk [2] https://www.courrierinternational.com/article/musique-cette-ukrainienne-qui-fait-danser-la-pologne “J’imaginais la Pologne comme un pays tolérant, oui, comme aux États-Unis, où on peut se promener dans les rues avec les cheveux teints en vert sans s’attirer de remarques”, raconte-t-elle au quotidien libéral Gazeta Wyborcza, qui lui consacre un portrait. Une fois arrivée, elle doit vite déchanter. Contrainte de travailler au noir dans une chaîne de supermarchés, elle connaît l’exploitation économique. Elle subit le rejet de ceux qui, déduisant son origine de son accent chantant, lui enjoignent de rentrer dans son pays. “C’était devenu quotidien, se souvient-elle. Plus d’une fois, j’ai voulu tout laisser tomber. Je sentais que rien de bon ne m’attendait en Pologne.”
  9. https://www.t-online.de/nachrichten/ausland/internationale-politik/id_100276484/eu-beitritt-der-ukraine-durch-ursula-von-der-leyen-schlag-ins-gesicht-.html (8 novembre 2023) La politique symbolique est une bonne chose, mais une adhésion rapide de l'Ukraine à l'UE serait une gifle pour les pays des Balkans. Ils s'efforcent depuis des décennies d'adhérer à l'Union européenne. L'Albanie a signé l'accord de stabilisation et d'association, la première étape vers l'adhésion à l'UE, en 2006 déjà. Le Monténégro a signé ce document en 2010 et la Bosnie-Herzégovine en 2008. Leurs efforts devraient maintenant être relégués au second plan pour que l'Ukraine puisse devenir membre ? Ce serait très injuste. Même le chancelier Scholz est de cet avis : "Pour moi, il est très clair que 20 ans après la promesse d'adhésion de ces pays, il faut que cela se fasse bientôt", a-t-il déclaré récemment à Tirana, la capitale albanaise. Outre le traitement injuste des pays des Balkans, l'Ukraine ne se prête pas du tout à une adhésion à l'UE d'un point de vue économique. Avant la guerre déjà, le pays était l'un des plus pauvres d'Europe. L'intégration de l'Ukraine, meurtrie et brisée par la guerre, engloutirait les fonds de l'UE dans des proportions telles que d'autres projets devraient être mis de côté pendant des années. Ce serait également injuste. L'Ukraine, comme tous les autres pays candidats, doit régler ses problèmes : la corruption, les droits des minorités et le blanchiment d'argent. Sans parler de la contrebande d'armes. Tant que cela n'aura pas été fait, nous ne pourrons pas parler d'une adhésion rapide de l'Ukraine à l'UE - indépendamment du fait que le pays doive actuellement se défendre contre une guerre d'agression. https://www.tagesschau.de/ausland/europa/eu-kommission-ukraine-beitritt-100.html (8 novembre 2023) Le gouvernement allemand veut examiner la recommandation de la Commission européenne avant de prendre une décision. La porte-parole adjointe du gouvernement, Christiane Hoffmann, a déclaré que la recommandation serait "examinée en profondeur". Le gouvernement allemand a toutefois souligné à plusieurs reprises qu'il voyait l'Ukraine en perspective (perspektivisch) comme un membre de l'UE.
  10. https://www.bfmtv.com/politique/elysee/emmanuel-macron-appelle-pour-la-premiere-a-un-cessez-le-feu-entre-israel-et-le-hamas_AV-202311090424.html Emmanuel Macron appelle pour la première fois à "un cessez-le-feu" entre Israël et le Hamas https://www.theguardian.com/world/2023/nov/09/emmanuel-macron-rejects-israeli-plan-for-safe-zones-in-southern-gaza Le président français, Emmanuel Macron, a rejeté les plans israéliens visant à repousser les civils dans des zones sûres au sud de Gaza et a déclaré que le monde devait poursuivre un cessez-le-feu humanitaire comme seul moyen de sauver des vies dans le territoire. M. Macron a qualifié la proposition de zones de sécurité dans le sud de la bande de Gaza de très mauvaise idée qui ne garantirait pas la sécurité parce qu'il n'existe pas d'accord politique à ce sujet. La conférence a toutefois permis de recueillir des avis favorables à la mise en place d'un corridor humanitaire maritime entre Chypre et le sud de la bande de Gaza. Israël a rejeté l'invitation de M. Macron à la conférence de Paris, mais le premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh, y a assisté. M. Shtayyeh a demandé si le fait de tuer six enfants par heure constituait un bain de sang suffisant, déclarant que "cette guerre n'était pas dirigée contre le Hamas, mais contre l'ensemble du peuple palestinien" : "Cette guerre n'était pas dirigée contre le Hamas, mais contre l'ensemble du peuple palestinien", et il a exhorté la communauté internationale à ne pas approuver le plan israélien visant à repousser la population de Gaza vers le sud. M. Macron a indiqué qu'il s'entretiendrait avec des responsables israéliens à la fin de la conférence. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a déclaré qu'elle soutenait l'appel du président chypriote, Nikos Christodoulides, en faveur d'un corridor humanitaire maritime à sens unique. M. Christodoulides a déclaré que le corridor, basé dans le port de Larnaca, à 230 miles (370 km) de Gaza, pourrait stocker 200 000 tonnes d'aide à expédier vers la côte sud-ouest du territoire, accompagné de frégates, la zone de déchargement étant déclarée zone contrôlée désignée par les Nations unies. Il a déclaré que son plan "pour une route durable et fiable gagnait du terrain et bénéficiait d'un soutien politique". Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a déclaré que son pays était disposé à fournir des moyens navals pour le corridor, à condition que la proposition soit sûre et que la zone de débarquement dispose des infrastructures nécessaires. Mme Von der Leyen n'a pas répondu aux appels lancés par les représentants des Nations unies à la conférence pour qu'Israël ouvre son point de passage fermé d'Erez.
  11. BHL qui cosigne des tribunes dans le Figaro avec... Boris Johnson. Donc c'est de la bonne boussole : https://www.lefigaro.fr/vox/monde/boris-johnson-et-bernard-henri-levy-c-est-le-meme-combat-qui-se-livre-en-israel-et-en-ukraine-20231020
  12. https://chasfreeman.net/a-world-divided/ (26 octobre 2023) Les interdictions d'exportation imposées par les États-Unis ont créé un précédent pour l'imposition par d'autres pays, dont la Chine, de contrôles à l'exportation inspirés par la sécurité nationale sur des produits de base essentiels et des intrants industriels. Les conséquences émergentes de cette situation sont l'escalade des guerres commerciales internationales, l'augmentation de l'incertitude des investisseurs, la baisse de la confiance économique, la réduction des investissements directs étrangers et le ralentissement de la croissance du commerce et de l'économie mondiale. La politisation du commerce incite les entreprises chinoises et leurs investisseurs étrangers - comme les Européens, les Japonais et les Américains avant eux - à exporter des activités manufacturières à forte intensité de main-d'œuvre vers des pays moins développés d'Asie du Sud et du Sud-Est, d'Afrique et d'Amérique latine. Cela accélère l'industrialisation de ces pays et stimule leur participation à l'économie mondiale. Elle accroît également l'influence chinoise dans des pays comme le Bangladesh, le Brésil, l'Éthiopie, l'Indonésie, la Malaisie, le Mexique, les Philippines, la Thaïlande et le Viêt Nam, ainsi que dans certaines parties de l'Europe de l'Est. Les capitaux générés par les taux d'épargne extraordinairement élevés de la Chine et les bénéfices des exportations de pétrole et de gaz des pays arabes du Golfe éclipsent les prêts accordés par les institutions héritées de Bretton Woods et les économies du G-7. À mesure que les richesses des Chinois, des Arabes et d'autres peuples non occidentaux augmentent, leur influence sur ceux qui cherchent à leur emprunter de l'argent s'accroît. Les sanctions occidentales imposées dans le cadre de la guerre par procuration entre les États-Unis et la Russie en Ukraine accélèrent la perte d'influence mondiale du "G-7" et l'émergence d'une majorité mondiale non occidentale, qui se montre parfois hésitante. Le fait que les États-Unis abusent de leur souveraineté sur le dollar pour imposer des sanctions à d'autres pays incite ces derniers, et pas seulement la Chine, à développer des solutions de rechange à la dépendance au dollar pour le règlement de leurs échanges commerciaux. Aux États-Unis comme en Chine (et dans une certaine mesure dans d'autres pays), une combinaison de pressions sociales encouragées par les politiques et de xénophobie accrue de la part des agences de sécurité intérieure a de plus en plus limité la liberté de pensée et d'expression, réprimé la dissidence et empêché toute contestation réfléchie des politiques gouvernementales discutables ou contre-productives. Il y a quarante ans, lorsque la Chine a entamé sa réforme et son ouverture au monde, son exposition à l'Amérique et à l'Europe fut essentielle pour surmonter son retard scientifique et technologique. La Chine y est parvenue. Aujourd'hui, elle exporte et importe de la propriété intellectuelle. Plus d'un quart des scientifiques, technologues, ingénieurs et mathématiciens du monde sont chinois, et cette proportion ne cesse de croître. Refuser à la Chine les capitaux des entreprises américaines n'empêchera pas les Chinois de développer de nouvelles technologies, y compris des technologies utiles sur le plan militaire. Tout ce que cela fera, c'est priver les investisseurs américains des bénéfices de l'industrie chinoise et de l'inspiration des innovations chinoises au fur et à mesure qu'elles se produisent. Par conséquent, les Américains ne participeront pas à la croissance chinoise et les innovations chinoises ne seront pas partagées avec les États-Unis. Qui en pâtit le plus ? Une étude récente du Wall Street Journal a révélé qu'entre 2017 et 2021, les collaborations entre les États-Unis et la Chine représentaient 27 % de la recherche de haute qualité menée par les scientifiques américains dans le domaine des nanosciences, mais seulement 13 % de la recherche menée par les scientifiques chinois. L'écart dans la recherche sur les télécommunications est encore plus prononcé, les collaborations représentant 10 % de la production chinoise, mais plus de 33 % de la production américaine. La Chine a dépassé les États-Unis pour ce qui est de la production des articles de recherche innovants les plus cités. Le rythme des progrès scientifiques dans les deux pays souffrira du divorce en cours, mais le plus grand perdant semble être les États-Unis. Il est clair que c'est une erreur de tout voir à travers le prisme de la sécurité nationale militarisée, comme le font actuellement les États-Unis. Pour maintenir sa primauté, Washington offre aujourd'hui la sécurité à d'autres pays pour un prix politique, tandis que la Chine offre le commerce et l'investissement sans coût politique. Confrontés à un choix entre l'acceptation de changements dictés par les États-Unis dans leurs systèmes politico-économiques nationaux ou la poursuite de la prospérité nationale en ouvrant leurs économies aux investissements chinois, tous les pays, à l'exception de quelques-uns, sont susceptibles de choisir prudemment la Chine plutôt que les États-Unis. À titre d'expérience de pensée, posez-vous la question suivante : l'influence mondiale de la Chine était-elle plus grande lorsque Pékin cherchait à exporter des changements de régime révolutionnaires qu'elle ne l'est aujourd'hui, lorsque la Chine se concentre sur l'exportation et l'importation de biens et de services non accompagnés d'exigences idéologiques ? La réponse est évidente. Le célèbre diplomate français Talleyrand a fait remarquer que "si tout le monde comprenait toujours, il n'y aurait pas d'histoire". On me dit qu'un passage de Laozi suggère ce que devrait être la réponse à l'échec d'une politique né d'un malentendu. Laozi aurait dit : Une grande nation est comme un grand homme : Lorsqu'il commet une erreur, il s'en rend compte. Lorsqu'il s'en rend compte, il l'admet. Après l'avoir admise, il la corrige. Il considère ceux qui lui signalent ses fautes comme ses maîtres les plus bienveillants. Il considère son ennemi comme l'ombre qu'il projette lui-même. Ce n'est pas un mauvais conseil. Quelles sont les chances que les États-Unis et la Chine l'acceptent ?
  13. https://fair.org/home/drug-corporations-have-really-been-in-the-drivers-seat/ (3 novembre 2023) Pfizer a donc plus que doublé le prix de son traitement Covid-19, le Paxlovid (nirmatrelvir plus ritonavir), pour le gouvernement américain, qui est passé d'environ 530 dollars par traitement à 1 390 dollars pour le prix courant. Et ce malgré le fait que Pfizer ait déjà gagné 18 milliards de dollars sur les ventes mondiales de ce médicament, et qu'ils augmentent le prix au moment où cela fait le plus mal, parce que la volonté, évidemment, de combattre et de financer la réponse à la pandémie a considérablement diminué, et que le gouvernement américain est en train de faire la transition de sa réponse au marché commercial. Les ressources publiques sont donc très limitées, aux États-Unis et dans le monde entier, pour assurer la continuité du traitement. Pour compenser la perte de volume, Pfizer a décidé d'augmenter les prix, mais cela va encore réduire la demande et rendre plus difficile l'accès au traitement Covid pour les personnes qui en ont besoin dans le monde entier. Il a également été souligné que le coût de production de ce médicament n'est que de 13 dollars, ce qui signifie que Pfizer augmente ses prix jusqu'à 100 fois le coût de production de ce médicament.
  14. https://eu.usatoday.com/story/money/personalfinance/2023/10/15/gas-prices-decline/71171398007/ Pourquoi l'essence est-elle si chère en Californie ? L'essence en Californie est généralement plus chère que dans le reste du pays pour les raisons suivantes : Des taxes locales élevées. Les taxes peuvent représenter environ 13 % du prix d'un gallon d'essence, selon l'Administration américaine d'information sur l'énergie. La réglementation californienne pour un mélange spécial plus respectueux de l'environnement qui tend à être plus cher. La dépendance à l'égard de la production locale, des importations étrangères et des raffineries voisines, dont certaines ont été fermées le mois dernier pour des raisons de maintenance. "Il n'y a pas d'oléoducs dans les environs", a déclaré M. Shupe. https://abcnews.go.com/Business/gasoline-prices-california-80-cents-month/story?id=103561636 (29 septembre 2023) "Le système de livraison de carburant en Californie se heurte constamment à ses limites", a déclaré à ABC News Timothy Fitzgerald, professeur d'économie d'entreprise à l'université Texas Tech, qui étudie l'industrie pétrolière. "Même des perturbations mineures peuvent entraîner une flambée des prix. La diminution de l'offre de pétrole brut a contribué à faire grimper les prix ces derniers mois, au moment même où la Californie a commencé à faire face à une série de problèmes dans ses raffineries, selon les analystes. Quatre des 14 raffineries de pétrole de l'État produisent à des niveaux nettement inférieurs à la normale en raison de ralentissements dus à des dommages liés aux conditions météorologiques ou à des travaux de maintenance indispensables, a déclaré Patrick de Haan, responsable de l'analyse pétrolière chez GasBuddy, à ABC News. "Certaines de ces raffineries ont connu des pannes successives", a déclaré M. de Haan. "C'est ce qui a fait basculer la situation". Selon M. Fitzgerald, l'augmentation des interruptions liées à la maintenance s'explique en partie par les efforts déployés par les raffineries pour rester à pleine capacité pendant la période estivale de forte affluence sur les routes. À la fin de cette période d'intense activité, certaines raffineries pourraient procéder à des réparations longtemps différées, a-t-il ajouté. "Les raffineries tournent à plein régime tout l'été pour produire autant de carburant que possible", a déclaré M. Fitzgerald. C'est à ce moment de l'année, à l'approche de l'automne, que les raffineries doivent se dire : "Bon sang, il faut que nous réparions ceci". Pendant les mois d'été en Californie, les raffineries de pétrole sont tenues de produire un mélange spécifique d'essence qui limite les effets négatifs sur la qualité de l'air, plus prononcés pendant la chaleur estivale. Le gouverneur de Californie, M. Gavin Newsom, a émis jeudi un décret à l'intention des autorités réglementaires de l'État, assouplissant les règles qui interdisent aux raffineries de pétrole de produire un mélange d'essence d'hiver moins cher et plus abondant jusqu'au 31 octobre. En vertu de cette dérogation, les raffineries sont immédiatement autorisées à produire le mélange d'hiver, ce qui devrait augmenter l'offre d'essence et réduire les prix, selon les analystes. "À ce stade, je suis sûr que les automobilistes sont heureux de bénéficier d'un certain répit", a déclaré M. Fitzgerald. "Mais cela ne ramènera pas les prix en Californie au niveau de la moyenne nationale.
  15. https://www.who.int/news/item/19-10-2022-who-highlights-high-cost-of-physical-inactivity-in-first-ever-global-report (19 octobre 2022) Près de 500 millions de personnes souffriront de maladies cardiaques, d'obésité, de diabète ou d'autres maladies non transmissibles imputables à l'inactivité physique entre 2020 et 2030, ce qui coûtera 27 milliards de dollars par an, si les gouvernements ne prennent pas d'urgence des mesures pour encourager l'activité physique au sein de leur population.
  16. https://responsiblestatecraft.org/russia-ukraine-nato-expansion/ (19 septembre 2023) L'un des thèmes favoris de la propagande occidentale consiste à dire que l'agression russe du 24 février 2022 était "non provoquée" (unprovoked) [1] [2] [3] Et quiconque ne reprend pas ce thème de propagande, peut se faire accuser, au contraire de répandre la propagande russe. Mais ce qui était autrefois incontesté et largement reconnu avant l'invasion est devenu verboten depuis qu'elle a commencé en février 2022, le débat ou la dissidence sur la question de la guerre et de la politique américaine et européenne à son égard ayant été réprimés, souvent au moyen de tactiques maccarthystes vicieuses. Le sujet est devenu tabou, à moins d'être un fonctionnaire des États-Unis ou de l'OTAN. Dans une interview accordée en mars 2023 au journal allemand Die Zeit, l'experte en Russie Fiona Hill - qui a été analyste du renseignement sous les présidents George W. Bush et Barack Obama, ainsi qu'au Conseil de sécurité nationale sous la présidence de Donald Trump - a déclaré au journal qu'"il a toujours été évident que l'élargissement de l'OTAN à l'Ukraine et à la Géorgie était une provocation pour Poutine." [1] https://fair.org/home/calling-russias-attack-unprovoked-lets-us-off-the-hook/ (4 mars 2022) "Les forces de Poutine sont entrées dans la deuxième ville d'Ukraine au quatrième jour de l'invasion non provoquée", a rapporté Axios (27/22) ; "L'invasion non provoquée de l'Ukraine par la Russie est entrée dans sa deuxième semaine vendredi", a déclaré CNBC (3/4/22). Vox (3/1/22) a parlé de "la décision de Poutine de lancer une guerre non provoquée et inutile avec le deuxième plus grand pays d'Europe". Les planificateurs américains ont été (...) avertis en 2008 par l'ambassadeur des États-Unis à Moscou, William Burns (aujourd'hui directeur de la CIA sous Joe Biden). WikiLeaks a divulgué un câble de Burns intitulé "Nyet Means Nyet : Russia's NATO Enlargement Redlines", qui contenait un autre avertissement prophétique méritant d'être cité dans son intégralité (c'est nous qui soulignons) : Les aspirations de l'Ukraine et de la Géorgie à l'OTAN ne touchent pas seulement une corde sensible en Russie, elles suscitent de sérieuses inquiétudes quant aux conséquences pour la stabilité de la région. Non seulement la Russie perçoit un encerclement et des efforts visant à saper l'influence de la Russie dans la région, mais elle craint également des conséquences imprévisibles et incontrôlées qui affecteraient sérieusement les intérêts de sécurité de la Russie. Les experts nous disent que la Russie craint particulièrement que les fortes divisions en Ukraine sur l'adhésion à l'OTAN, avec une grande partie de la communauté ethnique russe opposée à l'adhésion, ne conduisent à une scission majeure, impliquant la violence ou, au pire, la guerre civile. Dans cette éventualité, la Russie devrait décider d'intervenir ou non, une décision à laquelle elle ne veut pas être confrontée. https://www.newsweek.com/joe-biden-resurfaced-clip-russia-baltic-states-1997-video-1685864 (8 mars 2022) Une vidéo de Joe Biden évoquant les dangers de l'élargissement de l'OTAN en 1997 a refait surface et est devenue virale sur les médias sociaux. Il a toutefois insisté sur le fait qu'il ne parlait pas de représailles militaires. Dans cette vidéo, Joe Biden prévient que l'adhésion des États baltes, à savoir l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie, à l'OTAN pourrait susciter l'hostilité de la Russie. [2] Conseil de l'Europe, 23 février 2023 : https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2023/09/13/russia-s-war-of-aggression-against-ukraine-eu-individual-sanctions-over-territorial-integrity-prolonged-for-a-further-six-months/ La ministre islandaise des Affaires étrangères et Présidente du Comité des Ministres, Thórdís Kolbrún Reykfjörd Gylfadóttir, le Président de l’Assemblée parlementaire, Tiny Kox, la Secrétaire Générale, Marija Pejčinović Burić, la Commissaire aux droits de l’homme, Dunja Mijatović, ainsi que le Président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux, Leendert Verbeek, ont fait la déclaration suivante : « Il y a un an, la Fédération de Russie commettait une agression militaire injustifiée et non provoquée contre l’Ukraine » [3] Conseil de l'UE, 13 septembre 2023 : https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2023/09/13/russia-s-war-of-aggression-against-ukraine-eu-individual-sanctions-over-territorial-integrity-prolonged-for-a-further-six-months/ Les sanctions continueront de s'appliquer à près de 1 800 personnes et entités, dont beaucoup sont ciblées en réponse à l'agression militaire injustifiée et non provoquée menée par la Russie contre l'Ukraine.
  17. https://www.latimes.com/california/story/2023-11-06/we-fit-in-a-lot-better-here-californians-who-flee-to-texas-find-good-company-camaraderie Dans 41 États américains, le nombre de personnes arrivant de Californie a été supérieur au nombre de personnes s'installant en Californie l'année dernière, selon les données. Plus de 100 000 Californiens se sont installés au Texas l'année dernière, contre environ 40 000 qui ont fait le chemin inverse. La Floride a attiré près de 75 000 personnes de Californie, contre 30 000 qui ont fait le chemin inverse. Washington, le Nevada et la Floride ont enregistré chacun environ 50 000 arrivées de Californiens et beaucoup moins de départs vers la Californie. Seuls 42 habitants de la Virginie occidentale ont déménagé en Californie en 2022, ce qui est de loin le total le plus bas de tous les États. Le New Jersey, l'État le plus à l'opposé de la tendance, a vu environ 6 600 personnes de plus s'installer en Californie qu'il n'en est arrivé en provenance de cet État. Les experts attribuent l'exode californien principalement au coût élevé du logement dans l'État, mais aussi à des problèmes tels que la criminalité, la politique et la circulation. Le prix moyen du gallon d'essence au Texas était de 2,91 dollars le 3 novembre, contre 5,18 dollars en Californie.
  18. https://theconversation.com/madagascar-une-election-presidentielle-a-haut-risque-216327 (5 novembre 2023) C'est ce qu'on appelle un oxymore : « La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) chargée de l’organisation des élections est inféodée au pouvoir. » Le président de la Ceni n’est autre que le mari d’une ministre, pour ne parler que du sommet visible. La Haute Cour constitutionnelle abrite en son sein des hommes du président sortant. Celle-ci a notamment validé la candidature de ce dernier alors que la révélation de la nationalité française (qui lui fait perdre la nationalité malgache selon la Constitution qu’il a lui-même fait élaborer et voter en 2010) a été largement relatée dans la presse locale et internationale. De même, selon cette même Constitution, le président du Sénat remplace à la tête de l’État le président de la République, démissionnaire et parti en campagne électorale. Or au dernier moment, le premier a refusé la charge pour la confier à un gouvernement collégial chargé d’organiser les élections et dirigé par le Premier ministre d’Andry Rajoelina, Christian Ntsay. Le président du Sénat Herimanana Razafimahefa a cédé sous la pression, pour dénoncer quelques jours plus tard “une pratique mafieuse”, selon ses mots sur les antennes de France 24. Or, en décembre 2022, plus de deux tiers des députés de l’Assemblée nationale comprenant une grosse majorité de la coalition soutenant le régime ont déposé une motion de censure contre ce même gouvernement conduit par le Premier ministre Christian Ntsay. Ceux-ci se sont fait rappeler à l’ordre en quelques jours et ont finalement retiré la motion. Le président du Sénat sera destitué quelques temps plus tard par ses pairs, eux aussi inféodés au parti présidentiel, sous l’accusation de “déficience mentale”. Il sera remplacé par un militaire à la retraite, certes, mais connu pour ses méthodes brutales et sa proximité d’avec Andry Rajoelina. Or, la légitimité d’Andry Rajoelina est au plus bas dans l'opinion. Plusieurs scandales émaillent son mandat. Le dernier en date est ce que la presse locale qualifie de “Romigate”, du nom de sa directrice de cabinet, arrêtée en flagrant délit et emprisonnée au Royaume-Uni pour avoir négocié des pots de vin auprès d’une compagnie minière britannique, Gemfields, afin de lui accorder des concessions à Madagascar.
  19. source : https://theconversation.com/les-terres-australes-et-antarctiques-francaises-des-territoires-meconnus-face-a-des-defis-majeurs-216997 C’est une loi du 6 août 1955, complétée par un décret du 11 septembre 2008, qui fixe le statut, empreint d’ambiguïtés, des TAAF. La loi de 1955 les qualifie « territoire d’outre-mer » (TOM), alors que cette catégorie juridique a été supprimée par la révision constitutionnelle du 28 mars 2003 qui lui substitue la notion de « collectivité d’outre-mer » (COM). Jusqu’à présent, le législateur continue de qualifier les TAAF de « TOM » sans véritablement se justifier. La nature juridique des TAAF peut donc être questionnée : s’agit-il d’une véritable collectivité territoriale ? La réponse est délicate : en l’absence de population humaine permanente, il n’y a ni élections locales, ni conseils élus, ni démocratie locale. [et probablement, le même problème se pose pour Clipperton] Elles font également l’objet de différends territoriaux entre la France et certains de ses voisins. Il faut à cet égard réserver le cas de la terre Adélie, « secteur » de plus de 430 000 km2 situé sur la côte est du continent. Le Traité sur l’Antarctique du 1ᵉʳ décembre 1959 a en effet « gelé » les prétentions territoriales des sept États dits « possessionnés » (Argentine, Australie, Chili, France, Norvège, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni). La venue d’Emmanuel Macron en octobre 2019 sur l’Île des Glorieuses, une première pour un chef de l’État, a relancé l’opposition et crispé la position de Tananarive. Depuis lors, les négociations sont au point mort. Il en va de même pour l’autre contentieux territorial concernant l’île Tromelin, entre la France et l’île Maurice. Un accord-cadre de cogestion a pourtant été adopté le 7 juin 2010, qui organise la coopération des États sur les questions liées à la recherche, à la protection de l’environnement et à la gestion des ressources halieutiques. Il n’est cependant toujours pas entré en vigueur, faute pour le Parlement français d’en autoriser la ratification. Les raisons tiennent aux craintes, exprimées par certains parlementaires, que ne s’ouvre la boîte de Pandore d’une perte de souveraineté à l’égard de ces îles disputées.
  20. En fait l'idée n'est pas très originale, et elle a déjà été prise : https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_de_Salomon_(São_Paulo) Le Temple de Salomon est un édifice religieux à São Paulo, au Brésil. Il est le siège mondial de l'Église universelle du royaume de Dieu, une église chrétienne évangélique charismatique, dont le responsable est Edir Macedo Bezerra. Situé dans le quartier de Brás, il est le plus grand édifice religieux du pays. Le temple se veut une réplique du Temple de Jérusalem tel qu'il existait selon la bible, à l'époque du roi Salomon et qui est détruit selon celle-ci en 586 av. J.-C. par le roi de Babylone Nabuchodonosor II.
  21. J'ai trouvé pas mal de réponses à mes interrogations sur... Wikipédia : - en français qui rappelle que le 3e temple n'est pas une reconstruction du 2e temple, mais la mise en oeuvre du projet architectural décrit dans... le livre d'Ezechiel. C'est plus grand, et le plan est différent du second temple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Troisième_Temple_de_Jérusalem - en anglais qui précise les positions des principales dénominations juives : pour le judaïsme conservateur, le judaïsme réformé, et le judaïsme reconstructionniste, c'est non. reste le judaïsme orthodoxe : Le judaïsme orthodoxe croit en la reconstruction d'un troisième temple et en la reprise des korban (sacrifices), bien qu'il y ait des désaccords sur la manière dont la reconstruction devrait avoir lieu. Les érudits orthodoxes et les autorités rabbiniques estiment généralement que la reconstruction doit avoir lieu à l'époque du messie juif, sous l'égide de la providence divine, bien qu'une position minoritaire, suivant l'opinion de Maïmonide, considère que les juifs doivent s'efforcer de reconstruire le temple eux-mêmes, dès lors que c'est possible. https://en.wikipedia.org/wiki/Third_Temple#Jewish_views
  22. https://thechinaproject.com/2023/10/18/a-young-deng-xiaoping-in-france/ Le séjour de Deng Xiaoping en France, d'après la biographie d'Ezra Vogel. Note : dépêchez vous de profiter du site "thechinaproject" qui va fermer, faute de financement.
  23. https://www.nytimes.com/2023/11/08/world/middleeast/hamas-israel-gaza-war.html En 2021, le Hamas a lancé une guerre pour protester contre les efforts israéliens visant à expulser les Palestiniens de leurs maisons à Jérusalem-Est et contre les raids de la police israélienne contre la mosquée Aqsa dans la vieille ville de Jérusalem. Ce fut un tournant, a déclaré au Times Osama Hamdan, un dirigeant du Hamas basé à Beyrouth, au Liban. Au lieu de tirer des roquettes sur les problèmes de Gaza, le Hamas se battait pour des questions essentielles pour tous les Palestiniens, y compris ceux qui se trouvent en dehors de l'enclave. Les événements ont également convaincu de nombreux membres du Hamas qu'Israël cherchait à pousser le conflit au-delà d'un point de non-retour qui garantirait l'impossibilité d'un État palestinien. "Les Israéliens ne se préoccupaient que d'une chose : comment se débarrasser de la cause palestinienne ? a déclaré M. Hamdan. "Ils allaient dans cette direction sans même penser aux Palestiniens. Et si les Palestiniens n'avaient pas résisté, tout cela aurait pu se produire".
  24. Pour en faire quoi ? Un musée ? Ou pour l'utiliser avec des sacrifices animaux ? Je m'étais laissé dire que le judaïsme rabbinique était une religion réformée qui avait aboli le recours à un temple, à des sacrifices et à un corps sacerdotal pour les accomplir. https://en.wikipedia.org/wiki/Solomon's_Temple Auparavant, de nombreux chercheurs considéraient comme authentique le récit biblique de la construction du Premier Temple par Salomon ; cependant, dans les années 1980, des approches sceptiques du texte biblique et des archives archéologiques ont conduit certains chercheurs à douter de l'existence d'un Temple à Jérusalem construit dès le 10e siècle avant notre ère[4]. [Certains chercheurs ont suggéré que la structure originale construite par Salomon était relativement modeste et qu'elle a été reconstruite plus tard sur une plus grande échelle[5]. Aucune preuve directe de l'existence du Temple de Salomon n'a été trouvée[6][7], bien qu'aucune fouille archéologique récente n'ait été menée sur le Mont du Temple en raison de l'extrême sensibilité religieuse et politique du site. À ce jour, il n'existe aucune preuve archéologique solide de l'existence du temple de Salomon, et le bâtiment n'est pas mentionné dans les récits extrabibliques qui ont survécu[78], à l'exception peut-être d'un seul ostracon fragmenté qui mentionne une "maison de Yahvé" sans autre précision[9]. Les artefacts dont on pensait auparavant qu'ils prouvaient l'existence du temple de Salomon - une grenade en ivoire et une tablette en pierre du neuvième siècle avant notre ère - sont aujourd'hui très contestés quant à leur authenticité. En outre, depuis les années 1980, les minimalistes bibliques ont mis en doute le lien entre le roi Salomon et le temple, le décrivant parfois comme n'étant guère plus qu'un chef local de la région des collines. Fabio Porzia et Corinne Bonnet, réfléchissant aux parallèles archéologiques entre la manière dont le temple de Salomon est décrit et les exemples comparables de temples similaires du Proche-Orient ancien, contestent et concluent qu'" un fossé [...] existe entre les récits bibliques qui placent le temple au 10e siècle et les considérations historiques qui tendent vers les 8e et 7e siècles "[85]. "Ils suggèrent que le temple de Salomon correspond davantage aux modèles architecturaux des temples des 8e-7e siècles associés à Aram ou à l'Assyrie qu'à tout ce qui est associé à l'architecture des temples du 10e siècle[85]. Ils suggèrent que le premier temple date très probablement du 8e siècle et " a été attribué rétroactivement au grand souverain du 10e siècle "[85].
  25. https://www.eurotopics.net/fr/309892/gaza-et-la-question-de-la-paix-au-proche-orient Revue de la presse européenne du 8 novembre 2023 sur le thème "Gaza et la question de la paix au Proche-Orient".
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