Wallaby

https://www.rfi.fr/fr/amériques/20231027-ouragan-otis-au-mexique-les-autorités-auraient-elles-pu-éviter-la-catastrophe-à-acapulco Les systèmes d’alerte ont détecté l’intensité de cet ouragan de manière très tardive et quand il était déjà presque trop tard pour réagir. Otis s’est intensifié très rapidement et a pris tout le monde de court, à commencer par le Centre national des ouragans, qui se trouve aux États-Unis et qui représente l’autorité mondiale en la matière. Il prévoyait encore quelques heures plus tôt une tempête tropicale, et pas un ouragan de catégorie 5. Pour sauver des vies, il aurait fallu procéder à une évacuation massive, mais quand Otis a révélé sa vraie nature, comme ouragan de catégorie 5, la soirée était déjà bien avancée. Idéalement, il aurait fallu alerter la population de manière instantanée, mais il n’y a pas de système d’alerte qui soit aussi performant.

https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/le-changement-climatique-constitue-une-menace-existentielle-pour-la-vie-sur-terre-avertit-un-groupe-d-eminents-scientifiques_6142371.html (24 octobre 2023) L'étude, publiée dans la revue BioScience, a examiné 35 "signes vitaux" planétaires, dont la pollution par le CO2, la consommation d'énergie et de viande par habitant, la déforestation par le feu ou les jours de chaleur extrême. Or 20 de ces indicateurs ont atteint un niveau record en 2023, conclut cette coalition scientifique internationale. "En vérité, nous sommes choqués par la férocité des phénomènes météorologiques extrêmes en 2023. Nous sommes entrés dans un territoire inconnu qui nous effraie", écrivent-ils. Alors que 2023 est en voie de devenir l'année la plus chaude jamais enregistrée, des régions entières ont subi des vagues de chaleur meurtrières, des tempêtes, des inondations, enchaînant parfois une catastrophe après l'autre. Côté océans, les températures "sont complètement hors normes" depuis des mois, sans que les scientifiques parviennent encore à l'expliquer pleinement.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/03/15/projet-petrolier-willow-en-alaska-le-revirement-de-joe-biden-sous-pression-juridique-et-politique_6165490_3244.html « Plus de forages pétroliers sur les terres fédérales. Point. Point. Point. C’est un désastre de faire cela dans l’Arctique, un grand désastre » : ainsi s’exprimait Joe Biden, évoquant la fonte des glaciers et le destin des caribous, en février 2020. L’actuel président battait alors campagne dans le New Hampshire pour l’investiture démocrate à la présidentielle. Mais le président n’est pas le candidat, et l’administration Biden a approuvé, lundi 13 mars, en catimini, le lancement d’un gigantesque projet pétrolier au nord du cercle polaire, dans la National Petroleum Reserve, porté par le géant texan ConocoPhillips.

Ce qu'il dit sur le fait qu'ils ont cherché à négocier, mais que les Israéliens ont offert des concessions insuffisante parait assez logique et cohérent avec un recours à la violence pour faire comprendre aux Israéliens qu'ils doivent être plus généreux dans les négociations. Autres extraits : https://www.newyorker.com/news/news-desk/what-was-hamas-thinking En 2017, Abu Marzouk a contribué à promouvoir un document politique du Hamas qui évitait l'antisémitisme agressif de la charte originale de l'organisation, qui appelait à l'anéantissement de l'État juif. Le Hamas a récemment empêché d'autres militants ou civils de Gaza de tenter d'attaquer les forces israéliennes de l'autre côté de la frontière, concluant ainsi un accord de sécurité discret avec Israël, même s'il a dénoncé l'Autorité palestinienne pour sa collaboration plus ouverte. Lors des récentes escalades de violence impliquant la faction palestinienne extrémiste du Jihad islamique, les combattants du Hamas se sont ostensiblement tenus à l'écart alors que les forces israéliennes éliminaient les commandants militaires de leur allié objectif. Entre-temps, par le biais d'intermédiaires, le Hamas a conclu des accords avec Israël qui ont rapporté des centaines de millions de dollars en subventions qataries pour les familles pauvres, fourni plus d'électricité aux résidents, élargi les droits de pêche au large de la côte de Gaza et augmenté le nombre de permis de travail en Israël pour les résidents de Gaza. Pas plus tard qu'en 2020, le Hamas s'est engagé à participer aux élections nationales palestiniennes ; ce plan a échoué non pas à cause du Hamas, mais à cause de l'Autorité palestinienne soutenue par l'Occident, dont les dirigeants ont dénoncé le refus d'Israël d'autoriser la tenue d'élections à Jérusalem-Est.

https://www.bbc.co.uk/news/uk-politics-67213191 (25 octobre 2023) Le chef du parti travailliste, Sir Keir Starmer, a rencontré des députés musulmans dans un contexte de tensions liées à la position du parti sur la guerre entre Israël et Gaza. Cette rencontre intervient alors que plus de 150 conseillers travaillistes musulmans lui ont écrit pour demander à la direction du parti d'appeler à un cessez-le-feu immédiat dans la région. Sir Keir a été critiqué après avoir déclaré qu'Israël avait le "droit" de couper l'eau et l'énergie à Gaza. Il a par la suite précisé qu'il voulait simplement dire que le pays avait le droit de se défendre. Au moins 19 conseillers travaillistes ont déjà quitté le parti en raison de la position de Sir Keir sur la guerre, notamment à Cambridge, Nottinghamshire et Gloucester, tandis que certains députés ont également critiqué la position adoptée par les dirigeants. À Oxford, le parti travailliste a perdu sa majorité au conseil municipal après la démission de huit conseillers.

https://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/bruxelles-von-der-leyen-interpellee-pour-l-usage-du-francais-16-09-2019-2335972_1897.php Dans un rapport parlementaire de l'Assemblée nationale de février 2016 (signé par les députés Caresche et Lequillier), le phénomène de la disparition du français avait été souligné et chiffré. On y relevait que les documents de la Commission [Européenne] rédigés en français avaient fléchi de 40 % en 1997 à 5 % en 2014.

https://www.politico.eu/article/eu-governments-fume-at-queen-ursula-von-der-leyen/ Nathalie Loiseau, députée européenne et membre éminent du groupe Renew Europe du président français Emmanuel Macron, s'est fait l'écho de ces critiques dans un post sur X. " Je ne comprends pas ce que la présidente de la Commission a à voir avec la politique étrangère, qui n'est pas son mandat ", a-t-elle déclaré. "Elle se comporte de plus en plus comme une reine", a déclaré un diplomate de l'UE à qui l'on a accordé l'anonymat pour lui permettre de parler franchement. https://responsiblestatecraft.org/europe-israel-gaza/ Sous le choc de l'attaque du Hamas, le Hongrois Oliver Varhelyi, commissaire européen chargé des relations régionales étroites - ce qui inclut Israël et l'autonomie palestinienne - a annoncé le gel du financement du développement de l'UE pour la Palestine, à hauteur de 300 millions d'euros par an. M. Varhelyi, allié du premier ministre hongrois Victor Orban, qui entretient des relations étroites avec son homologue israélien Benjamin Netanyahu, a apparemment agi sans le consentement des autres organes de l'UE, voire de la Commission elle-même. Mme Von der Leyen s'est rapidement rendue en Israël en signe de soutien. Un certain nombre d'États membres de l'UE - l'Irlande, l'Espagne, la Belgique, le Luxembourg, la Slovénie et le Danemark - n'ont pas apprécié ce qu'ils considèrent comme une usurpation par Von der Leyen des prérogatives de la politique étrangère de l'UE, qui sont réservées au Conseil. Dans un geste très inhabituel, le chef de la politique étrangère de l'UE, M. Borrell, l'a réprimandée, affirmant qu'elle ne s'exprimait pas au nom de l'UE. La tentative de M. Varhelyi de geler l'aide aux Palestiniens a été rejetée, l'UE s'engageant plutôt à procéder à un examen pour s'assurer que l'aide ne finance pas le terrorisme par inadvertance. Dans une démarche ressemblant à l'activation du "canal de dissidence" au sein du département d'État américain, 842 fonctionnaires européens ont publié une lettre ouverte dans laquelle ils critiquent vivement l'orientation pro-israélienne perçue de Mme Von der Leyen. Les fonctionnaires, qui ont condamné dans les termes les plus forts le terrorisme du Hamas, ont déclaré qu'ils "reconnaissent difficilement les valeurs de l'UE dans l'apparente indifférence manifestée ces derniers jours par notre institution (Commission) à l'égard du massacre en cours de civils dans la bande de Gaza". Ils ont également déploré ce qu'ils ont appelé "le double langage patent qui considère le blocus de l'eau et du carburant imposé par la Russie au peuple ukrainien comme un acte de terreur alors que l'acte identique commis par Israël contre le peuple gazaoui est complètement ignoré". Nathalie Tocci, directrice de l'Institut italien des affaires étrangères et l'un des plus grands penseurs européens en matière de politique étrangère, a reproché à Mme Von der Leyen de ne pas voir que le fait de ne pas mentionner l'impératif du respect par Israël du droit humanitaire international "porte gravement atteinte à la crédibilité de l'Europe, à commencer par notre soutien à l'Ukraine". Le fait que même les dirigeants de l'UE qui tentent de trouver un équilibre entre le soutien au droit d'Israël à se défendre et les aspirations palestiniennes à la création d'un État, comme le président français Emmanuel Macron, lancent imprudemment des idées qui ne pourraient que conduire à une conflagration régionale plus large qu'ils prétendent vouloir éviter, n'arrange certainement pas les choses. Lors de sa visite en Israël le 24 octobre, Macron a suggéré que la coalition internationale contre ISIS pourrait également se mobiliser contre le Hamas.

https://www.rtl.fr/actu/international/invite-rtl-coalition-internationale-contre-le-hamas-un-premier-faux-pas-a-rattraper-pour-macron-selon-un-specialiste-7900313184 (25 octobre 2023) Si Hugo Micheron voit dans ces déclarations une "impulsion à ce niveau-là problématique" alors que la situation est "déflagratoire", le spécialiste perçoit du "positif" dans la visite d'Emmanuel Macron au Proche-Orient. "La France est capable aussi bien, et contrairement aux partenaires européens, de parler aux Israéliens que d'entamer ce tour auprès des autorités palestiniennes", souligne-t-il. Le président de la République est en effet le seul à avoir rencontré Mahmoud Abbas, dirigeant palestinien qui conserve "un leadership au moins symbolique", reconnaît Hugo Micheron.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/25/israel-gaza-les-risques-incalculables-de-l-offensive-terrestre_6196388_3232.html Les experts américains sont particulièrement inquiets de l’absence de stratégie du gouvernement israélien pour le « jour d’après ». En supposant que l’opération atteigne son but, que faire de Gaza ensuite ? Qui gérera le territoire et sa population meurtrie ? Que signifie exactement « éliminer le Hamas » ? Comment éviter que le mouvement, implanté dans la population palestinienne depuis près de quarante ans, renaisse de ses cendres ? De toute évidence, le gouvernement israélien n’a pas la réponse à ces questions.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/25/israel-gaza-les-risques-incalculables-de-l-offensive-terrestre_6196388_3232.html Le 7 octobre, il [Biden] a demandé au gouvernement israélien de ne pas répéter les erreurs commises par les Etats-Unis, « consumés par la rage » après les attaques du 11-Septembre. On peut y voir une forme de mea culpa, puisque Biden, contrairement à Obama ou Bernie Sanders, avait voté pour la guerre d'Irak.

https://www.thefp.com/p/qatars-war-for-young-american-minds (25 octobre 2023) Selon une étude réalisée en 2022 par la National Association of Scholars, le Qatar est aujourd'hui le premier bailleur de fonds étranger des universités américaines. Nombre de ces écoles ont dû compromettre leurs valeurs sur leurs campus à Doha. Par exemple, en 2014, le Qatar a censuré Love Comes Later, un roman d'amour se déroulant à Londres et au Qatar, écrit par Mohanalakshmi Rajakumar, professeur d'anglais au campus de Doha de l'université Virginia Commonwealth. Le campus de Northwestern au Qatar, dont l'école de journalisme américaine est classée parmi les meilleures au monde, a signé un protocole d'accord avec Al Jazeera, la chaîne d'information financée par le Qatar qui a offert une tribune favorable au Hamas et à d'autres groupes islamistes au fil des ans, afin de contribuer à la formation de ses reporters. En 2015, Stephen Eisenman, alors président du sénat de la faculté de Northwestern, a conclu dans un rapport sur le campus de Doha de son école que les professeurs n'y jouissaient que d'une "liberté académique limitée". Selon lui, ce n'est pas tant parce que les professeurs craignent le régime de censure strict de l'État, mais parce qu'ils ne sont pas titularisés et qu'ils ne sont responsables que devant le doyen du campus de Northwestern au Qatar. Eisenman a également reconnu que "l'éthique de l'établissement d'un campus dans un pays autoritaire est obscure, en particulier lorsqu'il inhibe la liberté d'expression et compte parmi ses alliés plusieurs régimes ou groupes oppressifs". L'un des objectifs du Qatar en matière de soft power est de promouvoir l'idéologie des Frères musulmans, le mouvement islamiste qui a donné naissance au Hamas et au parti au pouvoir en Turquie. Selon une analyse réalisée en 2021 par l'Institut de Washington pour la politique du Proche-Orient, le Qatar finance l'Union internationale des savants musulmans, la branche religieuse des Frères musulmans. Jusqu'en 2021, le bénéficiaire le plus en vue de l'argent qatari à Washington était la Brookings Institution. En 2013, elle a reçu une subvention de 14,8 millions de dollars sur quatre ans pour aider à financer le Brookings Doha Center. En 2017, Brookings a reçu une autre subvention quadriennale du Qatar, mais le montant exact n'est pas connu. Le think tank ne communique pas le montant exact de la contribution de ses mécènes étrangers. En 2021, l'institut a mis fin à sa relation avec le Centre de Doha, affirmant qu'il se concentrerait à l'avenir sur "l'engagement numérique et mondial". La fermeture du Centre de Doha a coïncidé avec une enquête du FBI sur le général des Marines à la retraite John Allen, qui a été président de Brookings entre novembre 2017 et juin 2022. Allen a été évincé lorsque l'Associated Press a révélé l'enquête sur le lobbying non enregistré d'Allen pour le Qatar. Selon les documents judiciaires, M. Allen a fait pression sur la Maison Blanche pour qu'elle s'oppose au blocus diplomatique du Qatar mené par l'Arabie saoudite, que l'administration Trump a initialement soutenu. En janvier, le ministère de la justice a clos l'enquête sur M. Allen et n'a retenu aucune charge. Si la Brookings a mis fin à ses relations avec le Qatar, d'autres groupes de réflexion sont toujours dans le collimateur. Selon un rapport de 2020 du Center for International Policy, le Stimson Center a également reçu des fonds qataris.

https://www.newyorker.com/news/news-desk/what-was-hamas-thinking (13 octobre 2023) Abu Marzouk [haut responsable politique du groupe militant palestinien Hamas] a insisté sur le fait que ces efforts de négociation et de coexistence étaient sincères. Il a reproché à Israël et aux puissances occidentales d'avoir fait échouer les ouvertures du Hamas. Nous avons emprunté tous les chemins pour obtenir certains de nos droits, mais pas tous. Nous avons frappé à la porte de la réconciliation et nous n'avons pas été autorisés à entrer. Nous avons frappé à la porte des élections et nous en avons été privés. Nous avons frappé à la porte d'un document politique pour le monde entier - nous avons dit : "Nous voulons la paix, mais donnez-nous certains de nos droits" - mais ils ne nous ont pas laissés entrer". Il a ajouté : "Nous avons essayé toutes les voies. Nous n'avons pas trouvé une seule voie politique pour nous sortir de ce bourbier et nous libérer de l'occupation." Certains éléments viennent étayer le récit d'Abu Marzouk. Ces dernières années, le Hamas semblait disposé à coexister avec l'État juif. Mais, comme Abou Marzouk nous l'a reconnu, le Hamas n'a jamais abandonné ses principales revendications, telles que l'indépendance totale de la Palestine et le droit de tous les réfugiés palestiniens à retourner dans leur patrie. Le groupe n'a pas non plus renoncé à ses armes. "Mais nous n'avons trompé personne", nous a-t-il dit. "Nous n'avons jamais caché ces slogans. Il y a plus de vingt-cinq ans, Mary Anne Weaver, journaliste au New Yorker, a rendu visite à Abu Marzouk au Metropolitan Correctional Center. Il lui a dit : "Si vous lisez l'histoire, vous savez que la violence ne fait qu'engendrer la violence : imposer sa volonté par les muscles, par la force, n'est pas une solution". Il a ajouté : "Il faut faire des compromis, il faut se comprendre. Si vous n'utilisez que les muscles, vous serez peut-être temporairement gagnant, mais à long terme, vous serez perdant."

https://ecfr.eu/article/bracing-for-a-broader-conflict-how-the-israel-hamas-war-could-escalate/ (20 octobre 2023) Le Hezbollah a prévenu qu'il se joindrait à la bataille si Israël lançait une opération terrestre à Gaza. S'il s'agit peut-être d'une fanfaronnade visant à dissuader une avancée militaire israélienne, le groupe n'aura peut-être pas d'autre choix que de passer à l'acte. Bien que les relations entre l'Iran et le Hamas n'aient pas toujours été étroites - ils étaient dans des camps opposés lors de la guerre civile syrienne - Téhéran joue aujourd'hui un rôle politique, financier et militaire essentiel en soutenant le Hamas. Dans le cadre de la stratégie iranienne d'"unification des fronts", qui relie les groupes de résistance soutenus par l'Iran dans toute la région, une attaque contre un groupe pourrait provoquer une réaction plus large. Il pourrait s'agir non seulement de représailles de la part du Hezbollah, mais aussi de groupes armés alliés à l'Iran en Syrie. Cette région est déjà très instable en raison des frappes aériennes israéliennes régulières contre des cibles liées à l'Iran dans ce pays ravagé par la guerre civile. Plus pertinemment, le Hezbollah et l'Iran pourraient se sentir contraints à l'escalade en réponse à la pression croissante de leur base et du public arabe en général, afin de maintenir leur image d'avant-garde de la résistance régionale à Israël. L'incursion terrestre imminente d'Israël dans la bande de Gaza, de nouvelles frappes aériennes qui portent le nombre de victimes palestiniennes au-delà du chiffre actuel de 3 500, et une crise humanitaire qui s'aggrave pourraient constituer autant de points de basculement qui conduiraient le Hezbollah à intensifier ses frappes contre Israël. Les États-Unis ont désormais positionné deux groupes de frappe navale en Méditerranée orientale, afin de dissuader le Hezbollah d'ouvrir ce nouveau front à la frontière nord d'Israël. Toute escalade sérieuse de la part du Hezbollah ne manquerait pas de déclencher une riposte militaire significative d'Israël contre le Liban - potentiellement avec le soutien militaire direct des États-Unis. Le Hezbollah, joyau de la couronne régionale de l'Iran, serait alors soumis à de fortes pressions, alors qu'il est déjà confronté à d'importants défis intérieurs en raison de la situation économique et politique désastreuse du Liban. Face à la menace qui pèse sur ces deux atouts stratégiques clés - le Hamas et le Hezbollah - l'Iran pourrait enrôler des milices armées en Irak et en Syrie pour attaquer les intérêts américains, tels que les bases militaires régionales, dans un cycle qui alimenterait une escalade incontrôlée dans tout le Moyen-Orient. Des rapports font déjà état de nouvelles attaques de drones menées par des groupes liés à l'Iran contre des bases américaines en Irak et en Syrie, et les États-Unis ont annoncé jeudi qu'ils avaient intercepté des missiles lancés par le mouvement Houthi allié à l'Iran au Yémen.

Je n'ai pas écouté le détail, mais les mots normalement ont un sens, et une coalition veut dire participation active à la guerre. Cela impliquerait que la France membre de la soi-disant "coalition", envoie quelques missiles sur Gaza pour participer au feu d'artifice. Ma conclusion, c'est que dans la bouche de notre président, il y a une inflation verbale qui dévalue le sens des mots. Ainsi l'autre jour lorsque notre ambassadeur au Niger, était qualifié d'« otage ». Que n'a-t-il payé une rançon, comme pour Sophie Pétronin, et été l'accueillir à l'aéroport !

Le post est à sa place sur le fil, qui est un fil pour soupçonner, insinuer, propager des rumeurs.

À quoi sert une enquête ? Le simple fait que tu places cette information dans ce fil sur la guerre Russie-Ukraine indique que ta conviction est déjà faite que ce sont les Russes. Pas besoin d'enquêter.

https://www.zdf.de/nachrichten/politik/frauen-einberufung-ukraine-krieg-russland-100.html (24 octobre 2023) Moscou recruterait de manière ciblée des femmes pour ses troupes de mercenaires. Des tireuses d'élite et des opératrices de drones sont ainsi recherchées pour la guerre en Ukraine. Des tireuses d'élite et des opératrices de drones sont recrutées dans l'unité de mercenaires "Redut", qui dépend du ministère russe de la Défense, a écrit lundi le portail Internet indépendant istories. Jusqu'à présent, les femmes n'étaient employées dans l'armée russe que comme ambulancières et dans les cuisines. Les soldates se voient proposer un contrat de six mois avec un salaire mensuel équivalent à environ 2.200 euros. En cas de blessure, une prime de 30.000 euros est versée, en cas de décès, environ 50.000 euros sont versés aux survivants. Les annonces correspondantes sont apparues sur le réseau social russe "Wkontakte". Les débutantes seraient formées au maniement des armes en l'espace d'un mois.

https://www.eurotopics.net/fr/309388/proche-orient-quelle-position-pour-l-ue (22 octobre 2023) La Vanguardia (Catalogne) approuve la volonté de l'Espagne de ne pas couper les ponts avec le monde arabe : « Ce n'est pas une position facile, surtout avec la polémique - en raison des déclarations des ministres de Podemos, l'ambassade d'Israël en Espagne a accusé le gouvernement de soutenir le terrorisme du Hamas. ... D'autres pays européens tels que la France ou l'Allemagne ont montré une position bien plus positive à l'égard d'Israël, mais le cabinet de Pedro Sánchez y voit une erreur, jugeant que l'Europe ne peut s'allier à un seul camp. L'Espagne veut servir d'intermédiaire, chercher une solution pacifique du conflit et éviter une escalade qui mène à une guerre totale. ... L'Europe et l'Espagne se tromperaient si elles confondaient soutien nécessaire à Israël et exclusion des Palestiniens.» El País (Espagne) épingle Ursula von der Leyen pour son déplacement en Israël : « Il nous faut retrouver l'équilibre qu'Ursula von der Leyen a compromis.» El Mundo (Espagne) juge scandaleux que la ministre des Affaires sociales, Ione Belarra (Podemos), ait appelé à manifester pour les Palestiniens. Le philosophe Massimo Cacciari fait valoir le point de vue suivant dans La Stampa (Italie) : «Après l'attaque du Hamas et la riposte israélienne, il serait insensé de penser qu'aujourd'hui, il soit toujours possible de repousser sans arrêt la seule solution possible pour éviter une escalade incontrôlable du conflit : la création d'un véritable territoire palestinien dans les territoires déjà définis par les résolutions de l'ONU et toujours occupés par Israël, en échange d'une reconnaissance claire et définitive de l'Etat d'Israël. ... C'est ainsi - et non en apportant un soutien inconditionnel et aveugle à ses gouvernements, quels que soient leurs desseins - qu'on soutient Israël.» Lors de l'ouverture de la Foire du Livre de Francfort, après avoir condamné les attaques terroristes du Hamas, le philosophe Slavoj Žižek a plaidé la cause des Palestiniens, suscitant une polémique, emblématique, selon le journal Dvenik, du débat allemand sur la question : «La ministre allemande de la culture, Claudia Roth, a clairement indiqué [dans son allocution] le message que le salon voulait véhiculer : comme si la Foire du Livre n'était pas un forum de la démocratie, que ce n'était pas un lieu de débat sûr, mais l'arène d'une ambassadrice de la politique allemande, accablée par la culpabilité collective. Ce fut ensuite au tour de Slavoj Žižek de prendre la parole et d'expliquer aux visiteurs choqués que les Palestiniens ne sont pas le Hamas. ... Un débat ne peut avoir lieu que s'il est permis qu'un point de vue opposé puisse s'exprimer. ... Sans débat, la démocratie n'est pas opérationnelle. Nous ne pouvons que remercier Slavoj Žižek.» [Devnik, Slovénie]

https://www.eurotopics.net/fr/309456/aprs-les-legislatives-la-suisse-encore-plus-a-droite (23 octobre 2023) Après les législatives, la Suisse encore plus à droite En Suisse, l'Union démocratique du centre (UDC, droite populiste) renforce sa suprématie, obtenant neuf sièges supplémentaires au Conseil national. Les Verts et les Vert'libéraux ont essuyé les pertes les plus importantes - onze sièges en tout. L'UDC avait fait de la lutte contre l'immigration son principal thème de campagne. En Suisse, les grands partis dirigent le pays de concert depuis 1959. « Les résultats électoraux ont confirmé les sondages qui, après la vague verte d'il y a quatre ans, prédisaient un virage à droite, aux dépens des partis écologistes. »

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231024-kenya-un-tribunal-prolonge-la-suspension-du-déploiement-de-policiers-en-haïti Le parti kényan d’opposition, Thirdway Alliance, a saisi la justice pour s’y opposer. Il estime que ce déploiement est anticonstitutionnel. « Les ordres de la cour ne sont pas suivis. À l’heure où nous parlons, 200 policiers kényans se trouvent en Haïti en reconnaissance. Certains s’entraînent même là-bas. L’autre partie se comporte comme s’il n’y avait pas d’ordre de la cour. »

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231024-mali-le-jnim-se-rétracte-et-affirme-que-le-préfet-et-otage-drissa-sanogo-est-toujours-en-vie Le Jnim se rétracte et affirme que le préfet et otage Drissa Sanogo est toujours en vie

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231024-gabon-frédéric-bongo-demi-frère-du-président-déchu-radié-de-l-armée Les États-Unis ont annoncé ce 23 octobre 2023 qu’ils suspendent la « plus grande partie » de leur aide au Gabon, en réponse au coup d'État du 30 août qui a renversé Ali Bongo Ondimba. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231024-gabon-frédéric-bongo-demi-frère-du-président-déchu-radié-de-l-armée Frédéric Bongo, demi-frère du président déchu, radié de l’armée

Il y avait certes une rébellion, mais Kadhafi était sur le point de la tuer dans l'oeuf.

Et qui a fabriqué cette guerre civile ? c'est l'OTAN. Parce que dès l'instant où le système Kadhafi qui dominait le pays s'effondrait, la boîte de Pandore s'ouvrait.

En bon français, speaker, c'est le masculin de speakerine, donc c'est le monsieur chargé des annonces à la télévision.