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Messages posté(e)s par Bat

  1. Comme quelqu'un finira fatalement par le voir et le poster, je prends les devants de sorte à donner tout de suite les éléments visant à (essayer d') éviter de repartir pour des pages et des pages sur de la spéculation en roue libre:

    Citation

    Et si la Belgique s'équipait d'une flottille de Rafale M plutôt que de F35A supplémentaires?

    Texte (je ne sais pas copier-coller l'intro): https://www.meta-defense.fr/2020/01/31/et-si-la-belgique-sequipait-dune-flottille-de-rafale-m-plutot-que-de-f35a-supplementaires/

    Si je peux souscrire à certains aspects de l'analyse (à plus forte raison que, comme je l'avais dit à l'époque, j'étais à titre personnel partisan du choix du Rafale pour remplacer les F-16), je suis particulièrement frappé de l'incapacité totale de son analyse à prendre en compte le contexte et le fonctionnement politique belges qui rendent à eux seuls vaine sa proposition (bons argument techniques ou non). Il oublie les éléments les plus importants, qui ne sont pas l'efficacité opérationnelle ou une supposée conviction à faire des Flamands et des Wallons, mais la décision par recherche du consensus au sein des partis de la majorité. Aucune décision (quelle qu'elle soit) ne peut être prise et ne sera prise sans cette donnée fondamentale et sans l'intégration de celle-ci dans une dynamique et des procédures qui font sens dans le cadre politique belge (ce qui fut déjà une des nombreuses erreurs de la France dans la proposition du Rafale, qui a semblé considéré qu'il suffisait d'avoir l'oreille du premier ministre pour que celuyi-ci impose un choix, alors même que le processus de décision belge est l'exact inverse).

    Donc en d'autres termes, il est inutile de s'écharper sur cette proposition, ou alors peut-être dans la section Uchronie du forum, qui relève d'autant plus de la science-fiction qu'elle repose, comme je l'ai montré dans les jours précédents, sur une surinterprétation problématique tendant à transformer en "projet" (mais en réalité inexistants) des éléments vrais mais disparates.

    Il y a 5 heures, herciv a dit :

    Et ça uniquement si les mises-à-jours sont prêtes en temps et en heure. Sans oublier que dans le block 4 .... il y a plusieurs mises-à-jours dont la TR3 qui est cruciale mais je ne suis pas sûr qu'elle sera prête pour les LRIP13 et 14.

    Sans vouloir vexer personne, je rappelle qu'il y a des fils sur le Rafale sur ce forum, et qu'il est par conséquent inutile de gloser là-dessus dans le fil de la Composante Air qui n'en a pas et ne projette pas d'en acquérir.

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  2. il y a 11 minutes, Wallaby a dit :

    Et tu y crois ? Apparemment « l'info » - je mets beaucoup de guillemets - n'a pas été vérifiée par des journalistes ayant la capacité la capacité de recouper les informations, de passer des coups de téléphone aux différents responsables pour les faire réagir, etc...

    C'est du matériau pour de la presse caniveau de type tabloïd, mais pas pour de la presse sérieuse.

    C'est une émission d'edutainment pas d'investigation, donc il faut la prendre pour ce qu'elle est. On n'a pas ici un reportage, mais une compilation commentée de ce qui circule en ligne. Cela me semble intéressant néanmoins, comme je le disais, pour l'ambiance: finalement, que ce soit vrai ou non, ce sont des images qui sont diffusées sur le web en Chine par des Chinois, et qui contribuent (aussi) à forger la représentation que les citoyens chinois ont (à tort ou à raison) de ce qui se passe.

  3. il y a 21 minutes, Wallaby a dit :

    C'est de la grosse propagande absolument honteuse. Dans une ville comme Wuhan, où il y a 11 millions d'habitants, soit la population de la Belgique, tous les jours, en temps normal, il y a des gens qui font des malaises dans la rue. Donc ces vidéos ne veulent absolument rien dire.

    Je pensais plutôt aux gens dont les appartements sont scellés par les autorités (avec les gens dedans), les chants patriotiques le soir, ou encore l'invention de loisirs d'intérieur: l'ambiance d'une ville dans une situation d'exception, bien plus qu'une quelconque information sur l'ampleur ou la gravité de l'épidémie. Cela fait aussi partie de la question: il y a des gens qui ont des craintes, des croyances, des loisirs, qui font face à des rumeurs, qui sont confrontés à des agissements des autorités, etc. Il ne s'agit pas, dans mon chef, de dire que c'est le bordel intégral, loin de là,mais force est de constater qu'il y a quand même une situation de crise avec tout ce que ça implique (de drôle ou moins drôle) sur la vie quotidienne de ces millions d'habitants. (Je ne dis pas qu'on ferait nnécessairement mieux, mais ce qui est fait à Wuhan est, pour nos sociétés occidentales libérales, a minima étonnant.)

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  4. Des nouvelles de la guerre civile entre indépendantistes catalans, épisode 17896bis (notez bien les noms d'oiseaux, ça a l'air super-ambiance dans le camp séparatiste):
     

    Citation

    Catalogne: élections anticipées après le divorce entre séparatistes

    Le président indépendantiste de la Catalogne a annoncé mercredi la convocation prochaine d'élections régionales anticipées en raison d'une crise ouverte au sein du mouvement séparatiste, qui va compliquer la stratégie de détente initiée par Pedro Sanchez.

    "Cette législature n'a plus d'avenir (...). Les deux alliés au sein du gouvernement envisagent la voie vers l'indépendance d'une façon qui a entraîné une détérioration de la confiance mutuelle", a déclaré Quim Torra lors d'une allocution depuis le siège du gouvernement catalan à Barcelone.

    Ce scrutin ne sera toutefois pas immédiat, le successeur et homme de confiance de Carles Puigdemont ayant indiqué que le budget de la région devra être approuvé avant qu'il n'"annonce la date" des élections. L'approbation du budget doit prendre environ deux mois. La Catalogne n'a plus adopté de budget depuis 2017.

    La convocation de ces élections signe le divorce entre Ensemble pour la Catalogne (JxC), parti de MM. Torra et Puigdemont, et Gauche Républicaine de Catalogne (ERC), qui gouvernent ensemble la région depuis 2016 mais se font concurrence parallèlement pour dominer le mouvement séparatiste.

    Le point de non-retour a été atteint lundi lorsqu'ERC a lâché Quim Torra et JxC qui lui demandaient de désobéir à l'ordre de la commission électorale de priver le président catalan de son siège de député régional après sa condamnation en décembre à 18 mois d'inéligibilité.

    M. Torra a été condamné pour avoir refusé de retirer des symboles séparatistes du siège du gouvernement régional durant une campagne électorale comme le lui ordonnait la commission.

    "Aucun gouvernement ne peut fonctionner sans unité (...) et sans loyauté entre ses membres", a lancé M. Torra.

    "Confrontation à mort"

    Les divergences entre ces deux formations n'ont cessé de s'accroître depuis la tentative de sécession de la Catalogne en 2017 pour laquelle le chef d'ERC Oriol Junqueras a passé deux ans en détention préventive avant d'être condamné en octobre à 13 ans de prison. M. Puigdemont, lui, avait fui en Belgique pour échapper aux poursuites de la justice espagnole.

    Depuis sa cellule, M. Junqueras a fait prendre un virage plus modéré à ERC au point que la formation a appuyé début janvier la reconduction au pouvoir à Madrid du socialiste Pedro Sanchez, contrairement à JxC qui prône une stratégie de confrontation avec le gouvernement central.

    En échange, M. Sanchez, qui doit se rendre à Barcelone le 6 février pour rencontrer M. Torra, a accepté la tenue d'une négociation entre les gouvernements central et catalan destinée à trouver une solution au "conflit politique" dans la région. Mais JxC voyait cette détente d'un mauvais oeil.

    Avec un gouvernement catalan proche de la dissolution et aussi divisé, cette négociation est de toute façon "terminée", selon Oriol Bartomeus de l'Université autonome de Barcelone. "Il n'y aura pas de réunion avant qu'un nouveau gouvernement catalan ne soit formé", souligne-t-il.

    Et selon ce politologue, le prochain scrutin catalan va donner lieu à une "confrontation à mort" entre JxC et ERC durant laquelle les troupes de Carles Puigdemont se présenteront comme "les vrais indépendantistes". Une lutte qui va avoir "des répercussions sur la politique nationale espagnole".

    Car, sous la pression de JxC et des séparatistes radicaux de la CUP, ERC pourrait avoir plus de difficultés "à agir de façon modérée à la chambre des députés espagnols", où M. Sanchez a besoin de la formation catalane pour avoir une majorité et faire approuver son budget.

    La volonté de Pedro Sanchez de dialoguer avec les séparatistes suscite en Espagne les foudres de la droite et de l'extrême droite qui taxent le socialiste de "traître" et le somment de ne pas rencontrer M. Torra.

    Source: AFP via https://www.rtbf.be/info/monde/detail_catalogne-elections-anticipees-apres-le-divorce-entre-separatistes?id=10419766

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  5. Il y a 14 heures, ARPA a dit :

    Sur le fond, je trouve ça énorme de modifier les besoins de plus de 41% quelques mois à peine après la clôture de l'appel d'offre.

    Personne n'a rien modifié. Ces 14 F-35 ne sont pas une demande du gouvernement ou même de l'armée, mais de l'OTAN (en regard des engagement de la Belgique). Le général Compernol et les représentants des syndicats militaires dissertent, dans l'article, sur ce qu'impliquerait financièrement de rencontrer cette demande. En clair, on en est à la pure spéculation, c'est pourquoi je disais qu'il ne fallait pas s'agiter. Aucun politique n'a jamais dit que ces avions étaient nécessaires, et n'a encore moins mis la question sur la table. (Par contre, il m'est avis que si Compernol et/ou les syndicats mettent la question sur le tapis dans une interview, c'est pour faire pression d'une manière ou d'une autre sur les politiques en négociations, sans doute pour essayer de garantir des crédits ou en obtenir plus.)

    Il y a 13 heures, Teenytoon a dit :

    Ce qui n'est toujours pas le cas depuis le temps ? :blink:

    Allons allons, ça ne fait qu'un an et un mois! :wink:

    Le gouvernement est démissionnaire et en affaires courantes depuis que la N-VA a claqué la porte en décembre 2018, et les tractations en vue de constituer une coalition ont débuté après les élections législatives du 26 mai 2019. Donc ces négociations ne sont en cours "que" depuis 8 mois, avec une pause durant l'été. C'est long, mais pas (encore) démentiel en regard du temps politique belge. Le problème, c'est qu'on n'a pas vraiment de perspectives pour que ça se débloque, les votes ayant été assez différents au nord et au sud (en gros, la Flandre a voté droite nationaliste et extrême-droite, la Wallonie écologiste et gauche/extrême-gauche), que personne n'a de quoi constituer une majorité et qu'il faudra nécessairement mettre ensemble des partis aux programmes plus ou moins incompatibles. Les deux scénarios les plus probables sont soit une forme de reconduction de la coalition sortante de droite/centre-droit (avec la N-VA, avec peut-être un parti francophone de plus en appui); soit une coalition gauche-écologiste-centre-centre droit (sans la N-VA, mais nécessitant alors quasi tous les autres, extrêmes exceptés). Dans un cas comme dans l'autre, la base d'un accord de gouvernement pose problème tant il y a des divergences (économiques et sociales d'une part, communautaires d'autre part avec la N-VA) entre les partenaires potentiels.

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  6. Il y a 4 heures, MeisterDorf a dit :

    14 F-35 de plus pour la Composante Air? 

    Désolé je n'ai pas accès à l'article complet. @Bat peut-être? :happy:

    https://plus.lesoir.be/275739/article/2020-01-27/defense-larmee-aurait-lintention-dacheter-14-f-35-supplementaires

    Comme c'est un article assez long, je n'ose pas le mettre en accès public (question de droits), mais voici un extrait en lien avec le thème de ce fil (car il y est question aussi de taille de la composante terre, etc.):

    Citation

    Les demandes de l’Otan risquent bien aussi de créer de nouvelles vives discussions ce 29 janvier lorsque les syndicats militaires vont être invités à s’exprimer devant la commission Défense de la Chambre. Yves Huwart, président de la CGPM, devrait mettre en avant les besoins visant à améliorer l’attractivité du statut militaire. La combinaison née des contraintes liées au personnel, des investissements déjà décidés, des demandes d’investissements supplémentaires de l’Otan et des demandes opérationnelles des Nations Unies place nos politiciens devant un énorme défi. « Nous avons décidé d’acheter 34 F-35 pour remplacer nos 54 F-16 », rappelle le syndicat. « Or, la demande de l’Otan est que nous possédions 45 avions plus trois de réserve. Les Nations Unies veulent aussi que l’on dispose d’une brigade terrestre de 3.500 hommes supplémentaires avec des blindés, de l’artillerie, du génie et du médical. »

    Une telle décision, si elle intervient, ne se fera pas sans conséquences, selon Yves Huwart. « Nous craignons la prise de décisions politiques dures. Va-t-on réduire le nombre de chasseurs de mines que l’on a commandés et passer de 6 à 4 ? Cela diminuera notre niveau d’ambition pour la Marine. Gardera-t-on une Marine complète ou va-t-on se spécialiser ? Peut-on réduire le nombre de Griffon (368) et de Jaguar (78) que l’on a commandés à la France là où l’Otan demande plus ? Mais ça coûtera des indemnités de rupture et des pénalités pour les contrats revus à la baisse. » Des sanctions qui impacteront négativement le recrutement.

    Deux commentaires à chaud:

    • Inutile de s'agiter outre mesure: de telles décisions nécessitent un gouvernement fédéral de plein exercice, qui de surcroît devra avoir inscrit ça dans son programme de gouvernement. En d'autres termes, on en est loin: le début de négociation de formation n'est pas encore à l'ordre du jour.
    • Sur le fond et à long terme, je vois mal un gouvernement mettre des milliards en plus pour acheter 14 F-35 supplémentaires alors qu'une part non négligeable de l'opinion était déjà contre le remplacement des F-16. Par contre, sabrer dans les autres investissements juste pour faire des économies ne m'étonnerait pas. Tout dépendra, à mon avis, de la coalition qui sortira des interminables négociations fédérales. Si on a un gouvernement avec le CD&V et la N-VA et pas de parti de gauche francophone, la question de l'augmentation de la flotte de F-35 sera peut-être mise sur la table. Si c'est une coalition avec plusieurs partis francophones et dans une optique "olivier" (une gauche plurielle élargie au centre, pour nos amis français), la seule chose qui sera discutée sera, à mon avis, ce qu'on abandonne ou postpose dans le temps dans les investissements décidés par le gouvernement précédent.
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  7. Il y a 4 heures, Akhilleus a dit :

    Je ne comprend pas (et je ne suis pas le seul) le refus de l'OMS de déclarer une alerte mondiale sous pretexte que ce va impacter le flux des marchandises. La propagation a l'air assez soutenue et on n'est pas face à un bête rhinovirus....On a fait plus pour H1N1 qui était infiniment moins contagieux d'après les données disponibles.

    C'est une vision un peu caricaturale ou orientée, qui à mon avis surinterprète la position de l'OMS. Celle-ci ne dit pas qu'elle refuse de déclarer une alerte mondiale sous prétexte que ça impacterait le flux de marchandises mais que:

    • La Chine a donné des garanties à l'OMS qui, en l'état, laissent penser que les mesures qu'elle prend pourraient s'avérer suffisantes (donc on ne déclenche pas encore cette alerte car les autorités chinoises ont assuré que leurs mesures étaient suffisantes et efficaces... ce sera réévalué)
    • Des mesures de précaution supplémentaires à celles déjà mises en place sur les déplacements et marchandises à l'étranger ne semblaient pas l'instant nécessaires: à nouveau, l'OMS ne dit pas ici qu'elle cherche à préserver le commerce, mais qu'elle n'a pas d'éléments pour penser, en l'état, que ce qui est mis en place aujourd'hui serait insuffisant.
  8. il y a 10 minutes, ARPA a dit :

    Je lis que l'école franco belge a formé 380 pilotes dont 165 belges (donc 215 français ? )

    Qu'est-ce qui explique qu'il y ait autant de pilotes belges ? Ou si peu de français ?

    Il y a une différence de cursus (tout les pilotes belges sont concernés y compris les NOSA et ceux du transport mais uniquement les pilotes de chasse français) ou certains pilotes français sont formés ailleurs (comme ceux de l'aéronavale)

    C'est effectivement 165 pilotes belges en 215 français : https://defencebelgium.com/2018/10/15/lecole-franco-belge-de-pilotes-de-chasse-a-ferme-ses-portes/

    Pour le nombre, si on rapporte ça aux 15 ans de fonctionnement de l'école, ça ne fait que 11 pilotes par an, en moyenne. Ça reste sans doute élevé pour une Composante Air qui n'aligne que 54 avions de combat, mais c'est pas non plus démentiel.

    Je ne pense pas qu'on y forme des pilotes de transport puisque c'est une école normalement dédiée à la formation des pilotes de chasse, mais dans l'article dont j'ai mis le lien 3 lignes plus haut, on parle aussi de remise d'ailes à des pilotes d'hélicoptères. (J'avoue que je ne saisis plus bien, du coup, mais ça pourrait expliquer une partie du nombre.)

  9. Le 28/04/2017 à 21:25, Ciders a dit :

    Pas vraiment une bataille, plutôt une exécution. Et encore, Reagan a été gentil à la fin.

    Le 28/04/2017 à 22:16, Gibbs le Cajun a dit :

    D'ailleurs ne sous estimons pas la capacité d'une petite force contre une grosse , un général de l'USMC lors d'un exercice avaient démontré qu'ils pouvaient battre une force de américaine avec peu de moyens .

    Sans compter que l'Iran avait des moyens, mais les deux camps ont peut-être été assez sages pour ne pas les engager pleinement, au-delà de la zone étroite de confrontation. Je pense me rappeler qu'il y a eu des confrontations évidées entre chasseurs américains et iraniens, les Iraniens faisant demi-tour quand ils ont été éclairés par des radars de F-14 (qu'ils connaissaient bien, pour cause!), et les Américains en ne les poursuivant pas. (Par contre, cela a laissé le champ libre aux A-6 pour couler de petites unités navales iraniennes, avec le lourd bilan côté iranien, rappelé par @Jacques.)

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  10. Il y a 2 heures, Henri K. a dit :

    Je vis à HK actuellement, je ne vois pas en quoi les gens sont "limités" en liberté. Un ami est venu me rendre visite récemment et il est surpris de ne pas voir les drapeaux chinois dans la ville.

    A un moment il faut arrêter de faire du lavage de cerveau systématique.

    Est-ce à dire que le refoulement de Kenneth Roth est un événement imaginaire constitutif d'un lavage de cerveau? :wink:

    L'argument n'est pas pertinent: il y a des limitations des libertés, ciblées mais parfaitement documentées, imposées par le régime chinois à Hong Kong. Qu'elles ne s'appliquent pas à toi ou tes amis ne signifie pas qu'elles n'existent pas ou qu'elles ne posent pas de problème.

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  11. Détails:

    Citation

    Tous les Alpha-Jet belges sont rentrés au pays pour être mis en vente

    Les derniers avions d'entraînement Alpha-Jet de la composante Air sont rentrés au bercail après un séjour de près d'une quinzaine d'années à Cazaux (sud-ouest de la France) où ils ont servi au sein d'une école de pilotage franco-belge pour pilotes de chasse désormais défunte, a-t-on appris mardi de source militaire.

    Vingt-cinq avions de ces appareils - sur 33 livrés entre 1978 et 1980 - ont été mis en vente et une société canadienne semble intéressée par leur rachat. Quelques exemplaires ont été préservés en Belgique et en France. (...)

    Suite: https://www.rtbf.be/info/societe/detail_tous-les-alpha-jet-belges-sont-rentres-au-pays-pour-etre-mis-en-vente?id=10407728&fbclid=IwAR1t1wfegI5nyS5lcyjE8COThh6Swni3sDi25h4KPvUbsiSMIbZ7ANlbxkY

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  12. Citation

    La Cour suprême espagnole ne reconnaît pas l'indépendantiste Junqueras comme eurodéputé et refuse de le libérer

    La Cour suprême espagnole a refusé jeudi de reconnaître l'indépendantiste catalan Oriol Junqueras comme député européen en raison de sa condamnation définitive à la prison en octobre, pour son rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017.

    En conséquence, elle ne le libérera pas pour qu'il puisse prendre ses fonctions d'eurodéputé alors que la justice européenne avait donné raison à l'indépendantiste le 19 décembre en estimant qu'il était protégé par son immunité parlementaire et qu'il aurait dû être autorisé à sortir de prison pour siéger au Parlement européen.

    Source: AFP sur https://www.lalibre.be/international/europe/espagne-la-cour-supreme-ne-reconnait-pas-l-independantiste-junqueras-comme-eurodepute-et-refuse-de-le-liberer-5e172393f20d5a0c4623e267
     

  13. Citation

    Un audit de la Cour des comptes interpellant: le niveau d’ambition des F-16 ne cesse de baisser

    On le doit entre autres à la diminution du nombre d’avions. Les futurs F-35 n’y changeront rien.

    Le bulletin est mitigé. La Cour des comptes a publié fin décembre un audit sur la capacité d’engagement des appareils de la force aérienne belge. Côté pile, l’institution salue le fait que les F-16, les avions de combat de l’armée, sont utilisés de manière optimale. Une plume au chapeau de la Défense. "Jusqu’à présent, la composante Air a assumé sa capacité d’engagement chaque fois que la Défense a reçu une demande de participation à des opérations à l’étranger", écrit la Cour. Mais, côté face, elle souligne que la capacité à engager les appareils ne cesse de diminuer au fil du temps.

    En 2018, 54 F-16 étaient encore opérationnels (mais pas tous en même temps), alors que la Belgique en avait acquis… quelque 160 entre 1979 et 1991. Le niveau d’ambition des F-16 a sensiblement diminué en une décennie. En 2008, l’armée pouvait encore déployer douze appareils en permanence en opération à l’étranger et six durant un temps limité (12+6) . Elle avait en plus deux appareils dédiés en permanence à la protection de l’espace aérien belge. En 2018, elle ne pouvait plus envoyer que six chasseurs en permanence à l’étranger et quatre de manière limitée (6+4), en plus des deux chargés de la surveillance du ciel belge.

    "Ambition plus faible" pour les F-35

    Ce mouvement à la baisse va se poursuivre avec l’arrivée progressive du F-35, le successeur du 16. "Le démantèlement de la flotte des F-16 commencera en 2023 (et courra jusqu’en 2028), rappelle la Cour des comptes. Elle sera remplacée par 34 appareils F-35 avec un niveau d’ambition plus faible : six F-35 pouvant être engagés dans le cadre [d’une mission à l’étranger] et deux appareils pour la mission [de protection] de l’espace aérien du Benelux."

    Dans l’intervalle, la capacité d’engagement des F-16 sera de plus en plus mise sous pression. "Le nombre moyen de F-16 qui se trouvent en statut opérationnel (prêts à partir en mission, NdlR) baisse progressivement. […] L’objectif de 60 % de la flotte opérationnelle en permanence devrait correspondre à 32 appareils opérationnels sur une flotte de 54. Si l’évolution observée se poursuit, il sera difficile de continuer à respecter cet objectif." Septante-trois pour cent des F-16 (39 avions) étaient en moyenne opérationnels en 2014, pour 63 % en 2017 (33) et 59 % en 2018 (31), donc en dessous de l’objectif des 60 % (32). Et "il est de plus en plus fréquent que le nombre d’appareils opérationnels descende nettement sous la barre des 32 appareils".

    À quoi doit-on cette évolution ? En vrac, à la diminution du nombre de chasseurs ; au vieillissement de la flotte et donc à l’augmentation du nombre de pannes ; ou encore à l’utilisation intensive des avions entre 2015 et 2017 lors de l’opération contre l’État islamique en Irak et en Syrie. (...)

    Suite: https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/le-niveau-d-ambition-des-f-16-ne-cesse-de-baisser-5e14df999978e272f9ad5fd8

  14. Citation

    Un juge belge suspend la procédure de remise à l’Espagne de Carles Puigdemont

    La justice belge estime que le responsable indépendantiste catalan bénéficie d’une immunité en tant qu’eurodéputé.

    Un juge belge a décidé de suspendre la procédure qu’il avait engagée de remise à l’Espagne du responsable indépendantiste catalan Carles Puigdemont, estimant que ce dernier bénéficie d’une immunité en tant qu’eurodéputé, a annoncé M. Simon Bekaert, un avocat de l’ex-président catalan jeudi 2 janvier.

    Selon M. Bekaert, Antoni Comin, autre indépendantiste ayant fui en Belgique en 2017 après la tentative de sécession de la Catalogne, est également concerné par la décision de ce juge d’instruction bruxellois. Antoni Comin a également été élu au Parlement européen le 26 mai dernier. (...)

    Suite: https://www.lemonde.fr/international/article/2020/01/02/un-juge-belge-suspend-la-procedure-de-remise-a-l-espagne-de-carles-puigdemont_6024613_3210.html

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  15. Il y a 4 heures, Clairon a dit :

    entre-temps les flamands auront "liquidé" la Belgique, victime au sens stricte d'un "Burn-out" > Apparté, l'expression "burn-out" vient du monde spatial et désigne l'état d'un étage de propulsion de fusée lors qu'il a rempli sa mission et retombe vide vers la terre, ne servant plus à rien et n'ayant encore que l'enveloppe

    La N-VA n'utilise pas l'expression, mais a ouvertement la même stratégie: elle parle de disparition de la Belgique "par évaporation". L'idée est qu'on ne va pas avoir une sécession brutale, un bazar à la catalane, ou des négociations longues et compliquées comme pour la Tchécoslovaquie. Juste qu'on jour, on constatera que la Belgique n'existe plus, qu'elle est simplement "évaporée" par des dizaines d'années où on l'aura consciencieusement vidée de toute substance.

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  16. Pour revenir à l'armée belge (Composante Terre, du moins), ses difficultés de recrutement et les frustrations des jeunes militaires du rang:

    Citation

    Un militaire témoigne du malaise des jeunes à l’armée: "Les postes à responsabilités sont réservés aux néerlandophones"

    Si Pierre (prénom d’emprunt) a intégré l’armée depuis maintenant quatre ans et aime par-dessus tout son métier à l’hôpital militaire Reine Astrid, il a vu ses conditions de travail se dégrader. "On nous laisse pourrir là où on est et quand on demande quelque chose, que ce soit une mutation ou un congé, on nous le refuse toujours ! La raison ? Manque de personnel ou de budget. Et le pire, c’est que les gens qui partent à la retraite ou quittent la Défense ne sont pas remplacés." Dans le secteur où il travaille, c’est-à-dire dans la composante médicale à l’hôpital militaire, en moyenne dix personnes jettent l’éponge chaque semaine. "Au niveau de l’appui médical, on doit travailler avec du matériel désuet et faire avec le strict minimum. Par exemple, quand je dois donner des cours, il manque de seringues, donc je ne peux pas le mener à bien. Autour de moi, je remarque l’attrition et le découragement des hommes et l’abandon des jeunes recrues. Quand je suis arrivé ici nous étions quarante, et aujourd’hui nous sommes seulement un peu plus d’une dizaine". Autre souci majeur remarqué, la différence de traitement en fonction de la langue. "Pour les demandes de congés, de mutation ou pour les postes à responsabilités, les néerlandophones ont les préférences de l’armée, ils leur sont réservés", fustige-t-il.

    Au niveau des officiers, sur les 4 334 que compte l’armée, 1 714 sont francophones et 2 620 sont néerlandophones. Pour les sous-officiers, 5 089 sont francophones et 6 482 néerlandophones pour un total de 11 571. Et parmi les volontaires, la répartition est quasi égalitaire (4 919 côté francophone et 4 973 côté flamand). Selon les chiffres communiqués par la Défense, au total, sur les 25 797 militaires que compte l’armée belge, 11 722 sont donc francophones et 14 075, néerlandophones. Pour ce qui est des postes à responsabilités, l’armée compte 24 officiers généraux dont 9 francophones et 15 néerlandophones.

    De son côté, la Défense se défend de faire un quelconque favoritisme en fonction des compétences linguistiques. "Il n’existe pas de cadre linguistique légal pour les militaires. Il existe néanmoins une règle de gestion. L’objectif est de poursuivre une répartition linguistique de 40% de francophones et 60% de néerlandophones", rapporte le service de presse de la Défense.

    Source: https://www.lalibre.be/belgique/societe/un-militaire-temoigne-du-malaise-des-jeunes-a-l-armee-les-postes-a-responsabilites-sont-reserves-aux-neerlandophones-5e032db99978e272f976e51f

  17. La question n'est pas de savoir si c'est bien ou non d'avoir aujourd'hui 3 fois moins de soldats qu'à la fin des années 80, mais plutôt pourquoi avons-nous besoin de soldats? Et après, d'évaluer le nombre en regard du besoin, non du passé. La fin de la guerre froide, la fin de la conscription, la fin des Forces Belges en Allemagne, le délaissement des missions ONU (depuis la mort des 10 para-commandos au Rwanda) fait aussi que l'armée belge n'a plus vraiment besoin de ces effectifs. La seule mission qui a mis à rude épreuve ces capacités est le déploiement des militaires dans les rues suite aux attentats de 2015-2016, avec l'ambiguïté que ce n'est pas vraiment une mission militaire.

    J'entends bien que la baisse de l'effectif fait qu'on peut faire moins de trucs, et que quand les soldats sont mobilisés ils peuvent moins s'entraîner, mais il faut aussi regarder la réalité en face: tant bien même aurions-nous à nouveau 40.000 hommes qu'on ne saurait pas plus qu'en faire. Cela pourrait donner un peu de marge pour des missions comme le déploiement dans les rues, mais à part ça...

  18. à l’instant, Akhilleus a dit :

    Ouais mais non

    C'est un article interprétatif écris de manière rétrospective et comparant deux (trois) situations complétement différentes

    Le lien de causalité entre la première guerre de Tchétchénie et celle de Syrie, ca me parait fort capillotracté .....

    Je ne savais pas comment qualifier le papier, pour être honnête :wink:

    Ceci étant, sur le fond, l'analyse ne dit pas qu'il y a un lien de causalité entre les guerres de Tchétchénie et de Syrie, mais plutôt que la manière dont la Russie aborde son intervention en Syrie (sa doctrine, sa stratégie dans une certaine mesure, sa tactique) se base sur celle de Tchétchénie. Comme les interventions occidentales ou de qui que ce soit d'autre tirent en général les leçons des interventions antérieures, mais avec la particularité ici, pour l'analyste, d'essayer d'expliquer pourquoi et comment la Russie utilise le bombardement de zone façon seconde guerre mondiale aujourd'hui en Syrie (là où, pourrait-on ajouter, les Occidentaux vont tabler sur des frappes très ciblées).

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