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    Des F-16 belges interceptent des avions russes à la limite de l'espace de l'Otan

    Des avions de combat F-16 belges actuellement déployés en Lituanie ont intercepté mardi "avec succès" des appareils russes au-dessus de la mer Baltique à la limite de l'espace de l'Otan, a annoncé la composante Air sur Twitter.

    Quatre de ces chasseurs, servis pas une cinquantaine de personnes, sont chargés depuis le 3 septembre de protéger l'espace aérien des pays baltes, membres de l'Otan et de l'Union européenne mais dépourvus d'avions de combat. Ils opèrent au départ de la base de Siauliai (nord de la Lituanie), aux côtés de F-16 danois, alors que des Gripen tchèques assurent la même mission, en cours depuis 2004 et baptisée "Baltic Air Policing (BAP), au départ d'Amari, en Estonie. (...)

    Suite: https://www.lalibre.be/international/europe/des-f-16-belges-interceptent-des-avions-russes-a-la-limite-de-l-espace-de-l-otan-5db872029978e218e385bd13

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  2. Il y a 21 heures, Lordtemplar a dit :

    Ils sont vraiment a la masse ces independantistes.  C'est vrai que la demago ca marche sur twitter etc... mais dans la realite une Catalogne independante c'est n'importe quoi.  Ils n'ont pas de vision mondiale ni l'infrastructure d'une nation (energie, transport, monnaie, armee, diplomates etc...).  Evidement des solutions existent, mais ca coute de l'argent.  Mais ca risque de leur couter beaucoup plus cher que les impots a Madrid, et la je ne suis pas certain que le Catalan lambda sera content de payer plus en impots.   Mais le plus gros probleme est insurmontable -> ils ne seraient pas membre de l' UE car l'Espagne utiliserait son veto et tout les autres batons dans les roues, donc un pays marginalise par ses voisins (27 ou 28 pays). 

    Les fervents indépendantistes catalans que je connais (plutôt tendance CUP) me répondent toujours la même chose sur cette question: «On s'en fout, le plus important est de ne plus être sous la coupe espagnole (sic), et après on avisera, ça sera notre affaire.» J'ai déjà longuement parlé avec eux, et il est absolument impossible de leur faire entendre que c'est une vision totalement irréaliste: un état indépendant et fonctionnel se prépare nécessairement en amont, dans la discussion avec les autres parties, pour assurer une continuité. Je leur demande généralement: comment va-t-on définir qui est citoyen de l'état catalan? comment allez-vous faire avec la dette? comment allez-vous assurer la continuité des retraites (c'est un très bon dossier pour questionner les limites du procès indépendantiste, avec ses complications multiples et hyper-importantes pour les gens, entre ceux qui ne prendraient pas la nationalité catalane tout en restante n catalogne, ceux qui deviendraient catalans mais résideraient en Espagne, ceux qui deviendraient catalans et qui resteraient en Catalogne, ceux qui ont fait des carrières à la fois en Espagne et en Catalogne, etc.). Mais ça n'imprime pas: «On fera notre système». Après 10 ou 15 ans, je n'en doute pas, mais il y a une incapacité complète à envisager l'inévitable transition (a plus forte raison quand on veut le faire par une déclaration unilatérale). Ce qui me paraît inquiétant, c'est que cette position de Catalans (indépendantistes) "lambda" me semble, au moins en partie, partagées par une partie des politiques pro-sécession.

    Sinon, quelques nouvelles du "Président en exil", qui alimente aussi son petit feuilleton en Belgique:

    Citation

    L’audience de Carles Puigdemont est reportée au 16 décembre

    L’audience a été reportée pour permettre à l’avocat de Carles Puigdemont de rédiger et déposer des conclusions.

    L’ancien ministre-président du gouvernement catalan, Carles Puigdemont, est arrivé avec son avocat mardi vers 8h30 au palais de justice de Bruxelles. Il était supposé comparaître devant la chambre du conseil qui devait statuer sur l’exécution ou non du mandat d’arrêt européen délivré à son encontre pour tentative de sédition. L’audience a été reportée pour permettre à l’avocat de Carles Puigdemont de rédiger et déposer des conclusions.

    Suite: https://plus.lesoir.be/256934/article/2019-10-29/laudience-de-carles-puigdemont-est-reportee-au-16-decembre

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  3. Est-ce que quelqu'un aurait vu un résumé en Français du jugement des leaders indépendantistes? Car je constate que dans mes connaissances française, c'est la vision des indépendantiste qui passe pour la vérité. Manon Aubry vient de dire exactement la même chose sur France Inter en affirmant que 13 ans de prison "juste pour avoir appelé le peuple à se prononcer" était délirant. Oui, 13 ans de prison pour avoir demandé au peuple d'avoir un avis, c'est délirant... sauf qu'aucun n'a été condamné pour ça! Et la plupart de mes connaissances semblent sincèrement convaincues que c'est le seul motif de poursuite.

  4. Citation

    Carte blanche: l’Espagne, comme toute démocratie, doit avoir le droit de se défendre

    Par Juan Claudio de Ramón, essayiste espagnol, diplômé en Droit et en Philosophie

    Le nationalisme catalan a injustement terni l’image et la réputation de l’Espagne. Qui reste une démocratie ouverte et inclusive, obligée de se défendre contre les outrances et les mensonges des leaders indépendantistes.

    L’une des expériences les plus amères pour un citoyen espagnol ces dernières années a été de voir comment la réputation démocratique de l’Espagne était remise en question lors de la crise provoquée par le nationalisme catalan en octobre 2017. Une crise qui est, par ailleurs, la plus inutile d’Occident, et dont les seules responsables sont certaines élites indépendantistes frivoles et vaniteuses qui ont fait semblant de croire, comme il est malheureusement courant dans ces temps de dialectique populiste, que sa volonté était Loi. Elles ont cru qu’elles pouvaient agir non seulement en dehors de l’ensemble de la citoyenneté espagnole, mais aussi en ignorant la moitié des citoyens catalans qui ne partagent pas leur projet de se séparer de l’Espagne. (...)

    Suite: https://plus.lesoir.be/254148/article/2019-10-16/carte-blanche-lespagne-comme-toute-democratie-doit-avoir-le-droit-de-se-defendre?_ga=2.27359164.1091280736.1571299411-1530659713.1551258124

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    Carles Puigdemont a passé une nuit en cellule

    L’ancien président indépendantiste catalan a été entendu par un juge belge jeudi. « A sa propre initiative », précise son entourage. Il s’est opposé à son extradition et est ressorti libre vendredi matin. (...)

    Suite: https://plus.lesoir.be/254536/article/2019-10-18/carles-puigdemont-passe-une-nuit-en-cellule

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  6. Mini-revue de presse espagnole en Français sur la baston de la nuit:

    Révélation

    «Le feu et la rage»: la presse espagnole raconte une nuit de violences en Catalogne

    Les médias ibériques dressent le compte-rendu des heurts survenus dans la nuit de mardi à mercredi et font le point sur la situation au niveau politique.

    La Catalogne s’est embrasée. Cinquante-et-une personnes ont été arrêtées en Catalogne après les violences dans la nuit de mardi à mercredi lors des manifestations contre la condamnation de dirigeants indépendantistes, a annoncé mercredi le gouvernement espagnol. Selon des chiffres du ministère de l’Intérieur, 29 personnes ont été arrêtées dans la province de Barcelone, 14 dans celle de Tarragone et 8 dans celle de Lérida.

    Les partisans des leaders indépendantistes condamnés lundi à de lourdes peines de prison « ont conduit hier soir à une bataille acharnée à Barcelone qui a été reproduite dans toute la Catalogne », explique La Vanguardia. Le quotidien généraliste considéré catalaniste et de centre droit a donné le titre suivant à son édition papier : « Batalla campal en Barcelona » (bataille rangée à Barcelone).

    Des slogans hostiles aux journalistes

    « Quim Torra (le président de la généralité de Catalogne ndlr) joue avec le feu », dénonce le quotidien conservateur ABC. Chaque fois qu’il encourage les mobilisations citoyennes contre la sentence de la Cour suprême – ‘pacifique’, assure-t-il – la violence des sécessionnistes radicaux, qui sont enhardis, augmente. Et un jour, un malheur peut survenir qui enflammera définitivement l’étincelle de la violence ». Le journal fondé à Madrid relate par ailleurs des slogans hostiles à la presse et aux journalistes, accusés de manipuler l’opinion.

    Source: https://plus.lesoir.be/254052/article/2019-10-16/le-feu-et-la-rage-la-presse-espagnole-raconte-une-nuit-de-violences-en-catalogne

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  7. il y a 1 minute, Fusilier a dit :

    Sans doute qu'il faut faire de la politique, encore faut-il être deux pour ce faire...  

    Je suis d'accord, et c'est un peu le problème dans l'affaire catalane, avec une partie des partis catalans qui ont fait sécession de la réalité comme je l'avais écrit il y a plusieurs mois. Mais ce que je voulais dire était que tant que le procès n'était pas clôturé, il n'était pas possible d'en faire tant les indépendantistes voulaient que tout contribue à faire pression sur/saboter la justice. Maintenant, la balle est dans leur camp: est-ce qu'ils vont revenir à un combat politique avec les armes de la politique (quitte à constater qu'ils ne peuvent pas constituer les majorités et alliances —en Catalogne comme en Espagne— nécessaires à la réalisation de leurs desseins, mais c'est ça le jeu politique et certains semblent l'avoir oublié en pensant personnifier "le peuple" à eux seuls, justifiant tous les débordements comme on a pu le voir notamment dans ce procès), ou est-ce qu'ils vont choisir s'enfoncer dans une radicalisation victimisante et coupée des réalités sociales, politiques et institutionnelles?

  8. J'ai lu (ici) que le texte du verdict faisait 500 pages (!) et était don étayé de manière très détaillée, notamment sur les différents actes justifiant la condamnation et les responsabilités spécifiques des accusés dans chacun d'eux.

    Ceci étant, je ne suis pas d'accord avec les indépendantistes ou même la gauche non indépendantiste (comme p.ex Colau) quand ils disent que ce verdict "ouvre une nouvelle crise". Certes, que les condamnés et leurs proches accusent le coup, je le comprends, mais au moins ça donne les conditions pour aller plus loin, pour "revenir à la politique" pour aborder la question comme le dit Junqueras lui-même (le plus lourdement condamné). On aurait mal compris que l'exécutif interfère avec la procédure judiciaire —cela aurait même été un scandale démocratique—. Celle-ci est terminée, les responsabilités et les peines sont établies, maintenant on peut revenir à la politique et discuter, y compris d'une éventuelle amnistie comme carotte (ce qui était inenvisageable avant, et même problématique).

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    Espagne. De 9 à 13 ans de prison pour les dirigeants indépendantistes catalans

    La Cour suprême d'Espagne a rendu sa décision dans le procès sans précédent de douze dirigeants indépendantistes pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017. Des manifestations sont attendues dans la soirée et toute la semaine.

    La Cour suprême espagnole a condamné, ce lundi 14 octobre 2019, neuf des douze catalans jugés pour leur rôle dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017 à des peines allant de 9 à 13 ans de prison pour sédition et détournement de fonds publics.

    Ces peines sont nettement inférieures à celles réclamées par le parquet qui avait requis jusqu'à 25 ans de prison dans le cas de l'ancien vice-président régional Oriol Junqueras. Trois autres ont été condamnés à des amendes.

    Sédition plutôt que rébellion

    Les accusés, pour la plupart anciens membres du gouvernement régional de cette riche région autonome du nord-est de l'Espagne, ont été jugés de février à juin 2019 pour leur implication dans une des pires crises depuis la mort du dictateur Francisco Franco.

    La Cour suprême a donc retenu contre eux le chef d'accusation de sédition, passible de peines moins graves que celui de rébellion, qui est un crime contre la constitution.

    L'ancien vice-président du gouvernement régional, Oriol Junqueras, en détention provisoire comme huit autres accusés, était la principale figure du procès en l'absence du président Carles Puigdemont, qui a fui en Belgique pour éviter les poursuites.

    Il risquait jusqu'à 25 ans de prison en cas de condamnation pour rébellion comme l'avait demandé le ministère public. Mais les avocats de l'Etat - qui agissent selon les instructions du gouvernement, à la différence du parquet qui est indépendant dans ses réquisitions - avaient réclamé contre lui 12 ans de prison pour sédition et détournement de fonds publics. (...)

    Suite: https://www.ouest-france.fr/europe/espagne/catalogne/espagne-de-9-13-ans-de-prison-pour-les-dirigeants-independantistes-catalans-6563054

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  10. Le 03/10/2019 à 01:16, rogue0 a dit :

    A confirmer
    (je n'ai pas assez de recul sur le sérieux et surtout l'objectivité du site... dont le ton fait frémir mon détecteur de complotisme) 

    Le site infoguerre dénonce les financements de  L214, l'association "antispéciste" (pas seulement dénonçant les maltraitances d'animaux, but louable, mais visant à terme à stopper l'abattage et donc la production de viande).

    Aucune idée. Désolé.

  11. Citation

    Le cri d’alarme du chef de la Défense : "Si on ne fait rien, la machine va s’arrêter"

    Selon le chef de la Défense, l’avenir de son département est en péril. Il a installé une "équipe de transition" pour s’attaquer aux principaux défis. Des pistes existent, telles que la construction de nouvelles casernes, mais les budgets devront suivre.

    Le patron de l’armée, le général Marc Compernol, ne veut pas - pas encore ? - prononcer le mot crise. "Mais il est vrai qu’il y a de grands défis pour le moment", dit-il à La Libre. Vendredi dernier, il installait une "équipe de transition", avec le général major Marc Thys à sa tête, chargée de trouver des solutions aux difficultés les plus aiguës que connaît la Défense. "Je ne suis pas Jésus, hein. Quand je vois tous les messages que je reçois, certains le croient…, s’amuse Marc Thys, que La Libre a aussi rencontré. Ce qui me réconforte, c’est que j’ai aussi beaucoup de messages de soutien. On est quatre dans l’équipe de transition, mais le travail impliquera toute la Défense. On devra tous avancer dans la même direction."

    Pour le moment, la nouvelle équipe "a un mandat d’un an, mais la période de transition en tant que telle va aller jusqu’aux alentours de 2025-2026", précise le chef de la Défense (Chod, dans le jardon militaire). Qui a fixé "quatre priorités".

    "Les salaires doivent être payés"

    "Un : la continuité ; assurer le fonctionnement normal de la Défense, sous pression en raison de la perte de personnel" - environ 40 % dans les cinq ans (10 000 militaires et civils), essentiellement par des départs à la retraite. "Il faut trouver des solutions pour que la machine puisse continuer à tourner. Le général Thys l’a écrit : les salaires doivent continuer à être payés…"

    Deuxième priorité : "le recrutement et la formation". "Cela va demander de s’organiser vers l’extérieur - par un effort de communication - et, surtout, en interne pour parvenir à absorber les recrues. 2000 à 2500 par an. Nos centres d’instruction ne le permettent plus."

    "Trois : le développement capacitaire" avec l’arrivée du nouveau matériel, dont les avions F-35, les navires, les blindés et les drones, comme mentionnés dans la vision stratégique décidée par le gouvernement Michel en 2016 (9 milliards d’euros d’investissements en tout). "Il va falloir former des gens, avoir des infrastructures adéquates et gérer le moment où le nouveau et l’ancien matériel vont se chevaucher. Tout cela se prépare."

    Révélation

     

    Faire des choix dans les opérations

    Enfin, quatrième priorité : "Rester relevant en continuant les opérations et l’entraînement. Peut-être qu’on va devoir faire des compromis, mais on ne peut pas dire tout d’un coup qu’on arrête les opérations pour se concentrer sur la formation." "Des professeurs ont plaidé pour une pause opérationnelle de deux ou trois ans. Mais le monde ne nous attend pas, complète Marc Thys. Les talibans ne vont pas prendre congé pendant deux ans… De plus, l’attractivité de la Défense, c’est justement les opérations. Moi, je suis venu à la Défense en partie pour l’aventure. Ça n’a pas changé."

    L’armée va-t-elle néanmoins devoir réduire la voilure de ses opérations à l’étranger ? "Pas forcément, répond Marc Compernol. Mais on va devoir faire des choix. C’est plus simple de déployer 600 personnes sur un seul théâtre, qu’à chaque fois 60 personnes sur dix théâtres différents. En revanche, au moment de la transition d’un type de matériel vers un autre, là, je crains qu’il y ait un impact sur les opérations."

    Cela dit, le défi le plus *** la priorité des priorités, c’est la gestion du personnel. Les cadres sont en train de se vider, et l’expérience avec. Le général Compernol situe "la genèse du problème" à la fin du service militaire obligatoire, en 1995. "On est passé à une armée professionnelle, sans miliciens. Cela se justifiait à l’époque, mais l’erreur qu’on a faite, c’est qu’on n’a pas adapté la structure du personnel en place. L’État n’a pas voulu mettre des fonctionnaires statutaires à la porte." En plus, "pendant des années, pour des raisons budgétaires, on a coupé dans le recrutement. La combinaison des deux fait qu’on a aujourd’hui une pyramide des âges avec les anciens qui partent à la retraite, mais sans les cadres intermédiaires pour combler les trous."

    Deux pour cent de départs, une catastrophe

    L’attrition chez les jeunes militaires, c’est-à-dire la part d’entre eux qui quittent l’armée pendant leur formation initiale ou durant les deux ou trois premières années de leur carrière, est d’environ 40 %. Mais ce n’est pas cela le pire, juge Marc Thys. Après ce premier laps de temps, l’attrition tombe à… 2 %. "Et ces 2 %, c’est catastrophique, dit-il, parce que ces gens-là viennent justement de l’époque où il n’y avait quasiment pas de recrutement. On a peu de personnel qui a cinq à vingt ans d’expérience. On n’a pas de profondeur." Tout départ précoce implique donc une perte sèche d’expérience.

    La vision stratégique prévoit une armée de 25 000 hommes à l’horizon 2030, contre environ 29 000 aujourd’hui. Mais, vu les nombreux départs à la retraite planifiés ces prochaines années, la Défense va devoir réaliser un gros effort de recrutement. Plus de 2 000 arrivées par an pendant une décennie. "Tout cela, on le sait depuis longtemps, tonne le Chod. Mais pour pallier le problème, on aurait dû commencer le recrutement il y a dix ans. Et cela, on ne l’a pas fait. On en arrive au point où, maintenant, si on ne fait rien, la machine va s’arrêter."

    Les initiatives se multiplient

    Plusieurs initiatives ont déjà été mises en place ou vont l’être afin de rendre l’armée plus attractive. En vrac : travailler sur l’image de la Défense, rénover les infrastructures existantes, repenser la mobilité des militaires et l’évolution des carrières, etc. Le recours au privé est également utilisé de plus en plus. Une série de tâches non militaires - comme le gardiennage, le transport ou l’Horeca - sont aujourd’hui en partie externalisées (outsourcing). Cela permet aux soldats qui s’en occupaient de se réinvestir sur le cœur de leur métier.

    La Défense réfléchit également à recourir à l’insourcing, c’est-à-dire l’intégration de davantage de civils (il y en a déjà) dans les structures de l’armée dans le but, à nouveau, de suppléer les militaires sur certaines tâches. Mais tout cela, visiblement, demande des adaptations législatives. "Il va falloir nous permettre d’introduire une certaine souplesse dans la gestion du personnel, dans la façon dont on recrute les gens, dont on les forme, et dans les relations avec le monde civil", dit le patron de l’armée à l’attention des politiques.

    De même, pour améliorer la balance entre vie privée et vie professionnelle, notamment en répondant au défi de la mobilité, "je plaide pour que l’on garde ouvertes nos casernes actuelles, voire, dans l’avenir, pour qu’on en construise de nouvelles afin d’avoir une couverture régionale mieux adaptée". Dans le passé, la tendance, dictée par les contraintes budgétaires, était, au contraire, à la fermeture des quartiers.

    Le Chod parle de "casernes multifonctionnelles" qui permettraient aux militaires de passer, par exemple, d’une carrière opérationnelle à une carrière dans la gestion. Où précisément ? Difficile à dire pour le moment. En tout cas, la Défense est peu présente "dans le Hainaut et en Flandre occidentale". "Il faudra bien choisir les endroits où l’on construit." Le général songe, outre la proximité avec les potentielles recrues, à la reconversion professionnelle des militaires. "Si on construit des casernes là où il y a de l’industrie et des possibilités de travail, et qu’on donne à nos gens des compétences qui les rendent attrayants sur le marché de l’emploi, c’est bénéfique pour tout le monde : pour la Défense, pour le futur employeur et pour l’individu."

    Le nœud de la guerre : le budget

    Reste un détail et non des moindres : le budget. En marge de la Fête nationale, Marc Compernol avait déjà dit que l’armée devra pouvoir compter sur une hausse de ses moyens de 2,4 milliards d’euros sur l’ensemble de la législature 2019-2024. "La vision stratégique prévoit que pour les investissements et le budget de base, on sera à 1,1 % du PNB en 2024, conclut-il. Mais pour nous donner la possibilité de payer nos dettes, travailler sur l’attractivité de la Défense et sur les infrastructures, on devra être à 1,28 %. J’attends avec impatience le nouveau gouvernement…"

     

    Source: https://www.lalibre.be/belgique/politique-belge/le-cri-d-alarme-du-chef-de-la-defense-si-on-ne-fait-rien-la-machine-va-s-arreter-5d8d1040d8ad5878fd673b9f

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  12. Il y a 3 heures, leclercs a dit :

    Vu hier sur LCI, les autorités américaines confirment les images radar prises par des pilotes montrant le suivi d'un "phénomène inexpliqué ...

    https://www.lci.fr/international/l-armee-americaine-authentifie-des-mysterieuses-videos-d-ovnis-2132685.html

    Ce ne sont pas des images radar, mais vidéo dans le proche infrarouge prise avec un pod atflir. Il n'y a pas de concordance piste radar/piste vidéo dans cet incident particulier. Les pilotes ont tenté des accrochages radar, en vain. La seule trace radar est un écho fixe (en fait, 2 échos fixes différents repérés à 100km de distance l'un de l'autre en quelque minutes, avec disparition de la piste entre les 2 mesures) repéré dans le secteur par un croiseur AEGIS (USS Princeton), mais ne correspondant apparemment pas au phénomène (puisqu'on est sur un écho fixe là où les pilotes rapportent un phénomène se déplaçant à grande vitesse (>Mach 3 si les différentes observations sont bien le même phénomène). L'E-2 n'a rien, les autres navires du GAN non plus. De mémoire, il me semble que le radar du Princeton (une antenne passive) était aux essais ou en calibration, ce qui fait que beaucoup de techniciens ou analystes qui se sont penchés sur les enregistrements penchent pour une malfonction du radar (car si dans ce cas on peu estimer une corrélation entre l'écho et l'observation des pilotes, les jours précédents le radar avait observé des échos similaires, sans qu'aucun équipage n'observe quoi que ce soit aux positions indiquées).

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  13. il y a 1 minute, herciv a dit :

    Non seulement 2 F-15X autorisés pour l' instant par le congrès. Ça me semble suffisant pour tester le concept non ?

    Sûrement. Mais j'ai beaucoup de mal à voir le rapport avec la Composante Air belge. Je sais bien que ce topic sert un peu de défouloir à un certain nombre de membres français désireux de dire parfois un peu n'importe quoi sur le F-35, les USA et le Rafale, mais si on pouvait de temps en temps parler un peu du sujet, ça renforcerait la crédibilité et l'intérêt du forum.

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  14. Le pilote qui était tombé sur la ligne à haute tension a été décroché, apparemment seulement légèrement blessé (source: General Vansina/La Défense). Vansina dit aussi qu'il faut attendre les résultats de l'enquête, mais que le témoignage des pilotes indiquerait un problème moteur, qui serait tombé en panne.

  15. il y a 7 minutes, g4lly a dit :

    C'est un hélico de chez Hélicoptère de France ...

    Merci! Une idée de ce qu'il pourrait faire avec ses grandes antennes latérales? (Mon ami est certainement en train de se dire que c'est un programme militaire secret, de l'épandage clandestin de substances toxiques, l'émission d'ondes inavouables ou autres, c'est parfois un peu le genre! ;-) )

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  16. Un ami m'envoie cette photo d'un hélicoptère étrange qui tourne au-dessus de son quartier aujourd'hui du côté de Lyon et me demande si je sais ce que c'est:

    12ms.png

    On dirait un Ecureuil avec des antennes latérales. Quelqu'un a déjà vu ça?

  17. Cela dépasse la seule question de la Composante TErre, mais c'est écrit par un ancien membre de cette composante et avec un focus particulier sur les besoins de celle-ci (quitte à réclamer qu'on supprime des avions à la Composante Air ou des bateaux à la Composante Mer pour satisfaire ses demandes - l'ambiance doit être top à l'état-major!):

    Citation

    Gouvernants, on attend votre plan pour la DéfenseL’armée devra recruter 12 000 personnes d’ici 2025. Quand nos responsables politiques en auront fini avec leurs caprices, pourront-ils se consacrer à la conduite du pays et prendre les décisions nécessaires à la protection des citoyens ?

    Une opinion de Francis Briquemont, Lt-Général (hre).

    Récemment dans Le Soir puis dans un entretien à l’agence Belga, le général Marc Compernol, chef de la Défense, affirmait "qu’il faut faire entrer l’armée belge dans une nouvelle ère" , qu’acheter du matériel était une chose mais, avoir du personnel suffisant, formé, entraîné et utilisant des infrastructures adaptées, en était une autre. Pour atteindre cet objectif, si on veut rester dans le cadre fixé par la vision stratégique approuvée par le gouvernement en 2016, il lui faudrait bénéficier d’un budget supplémentaire de plus ou moins 2,4 milliards d’euros. Avec ce montant, on arriverait à consacrer plus ou moins 1,25 % du PIB (0,93 % en 2019) à notre défense. Et de lancer un appel pressant au futur gouvernement. Il devra avoir la foi du charbonnier car les programmes de nos partis politiques pour les élections de mai n’accordaient aucune importance aux problèmes de défense. Mais il n’est jamais interdit d’espérer.

    Avant d’évoquer les problèmes matériels, commençons par celui du personnel. Marc Compernol explique que, pour compenser les nombreux départs à la retraite, l’armée devra recruter environ 12 000 personnes d’ici 2025. Vaste problème car nos gouvernements successifs ont beaucoup négligé (terme faible) les missions régaliennes de l’État. Même si l’armée est réduite progressivement à 25 000 hommes plus 2 000 civils, il faut bien tenir compte qu’à la justice, à la police, chez les pompiers, etc., on dénonce avec la même vigueur le manque de personnel et les difficultés de recrutement.

    Dans le domaine du matériel, en plus des 9 milliards d’euros d’investissement déjà affectés aux équipements les plus importants - F-35, véhicules blindés, frégates, etc. - il faudrait donc encore investir pour le personnel, l’armement, certains équipements et les infrastructures. Tout cela pour faire de notre armée une structure équilibrée entre ses composantes. À propos d’équilibre, on peut quand même se poser des questions après le choix du F-35.

    Ce type de choix, je l’ai vécu dans le cadre d’une petite mais très utile expérience d’adjoint du DNA (Directeur national des armements), dans les années 80. (...)

    Suite: https://www.lalibre.be/debats/opinions/gouvernants-on-attend-votre-plan-pour-la-defense-5d6d336af20d5a3c020be70d

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  18. Le paradis des travailleurs est aussi celui des étudiants (certes, c'est pour l'heure un projet pilote, "MAIS...", comme disait l'autre):

    Citation

    Chinese university says new classroom facial recognition system will improve attendance

    Two classrooms on Nanjing campus were chosen for pilot project

    Camera automatically captures students’ faces without their cooperation

    A university in eastern China has installed a facial recognition system at its entrance and in two classrooms to monitor the attendance and behaviour of students.

    China Pharmaceutical University in Nanjing, Jiangsu province, announced on its website on Thursday that it was one of the first higher education institutions in the country to put such a system in place.

    “It can effectively solve the management difficulties and low efficiencies in a traditional attendance system, and make it easier for managers to track their students,” Xu Jianzhen, director of the university’s library and information centre, told news website Thepaper.cn (...)

    Suite: https://www.scmp.com/news/china/science/article/3025329/watch-and-learn-chinese-university-says-new-classroom-facial

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