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Tout ce qui a été posté par fraisedesbois

  1. (asialyst, 10déc.) Indonésie : économie en pleine croissance, incertitudes politiques Au moment où la croissance chinoise s’enlise, l’attention se porte sur le reste de l’Asie pour mieux situer les relais de croissance du continent. L’Indonésie de Joko Widodo a su capter la lumière médiatique avec le sommet du G20 en novembre dernier. L’archipel est désormais plus visible sur la carte des investisseurs internationaux car il démontre aujourd’hui une stabilité et un potentiel qui tranchent avec les incertitudes de la situation en Chine. Pour autant, la route du rattrapage est encore longue pour l’économie indonésienne, et les risques d’une crispation populiste sont réels à l’occasion des prochaines élections présidentielles en 2024. « Bhinneka Tunggal Ika », ou « l’unité dans la diversité » est la devise de l’État indonésien. Cet archipel de 13 500 îles, 276 millions d’habitants et plus de 1100 groupes ethniques est le troisième géant d’Asie, un géant qui a jusqu’à présent vécu dans l’ombre des deux autres (Chine et Inde). Mais son importance stratégique s’accroît pour des raisons à la fois économiques et géopolitiques (...). https://asialyst.com/fr/2022/12/10/indonesie-economie-croissance-bientot-superieure-chine-archipel/
  2. (revueconflits, 28nov.) Australie-Pacifique : le poulet sans tête de la stratégie française Un an après le référendum en Nouvelle-Calédonie, le Pacifique et l’espace océanien sont toujours des impensés de la stratégie française. Aucune vision, aucune analyse pour penser une projection française dans cette zone pourtant essentielle. La Revue stratégique de défense et de sécurité nationale de 2017 nous avait annoncé, non sans quelque triomphalisme, que la France « développ[ait] avec l’Australie un partenariat structurant et de longue durée », tandis qu’« avec l’Inde, la France a[vait] noué un partenariat stratégique majeur » (§§211-212). Cela nous donnait, un an plus tard, l’axe Paris-New Delhi-Canberra du Président de la République, « axe indopacifique nouveau » censé « se prolonge[r] de Papeete à Nouméa » (discours de Garden Island et Nouméa, mai 2018). Une matrice effondrée Quatre ans plus tard, la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale n’a guère eu d’autre choix que de constater que cette « matrice de notre stratégie indopacifique » s’était « effondré[e] » (rapport d’information no5041 sur « l’espace indopacifique : enjeux et stratégie pour la France », février 2022, pp. 69, 90). En réalité, elle n’avait jamais existé que dans l’esprit de M. Macron, dont la « pensée complexe » avait relié d’un trait la France aux deux plus grands clients de son industrie d’armement dans les océans Indien et Pacifique. Clients d’alors puisque, comme chacun sait, l’Australie a rompu en septembre 2021 le « contrat du siècle » avec Naval Group pour forger une alliance militaire (de plus) avec les États-Unis et le Royaume-Uni. MM. Macron et Le Drian, Mme Parly, se sont alors rendu compte, penauds, que l’Australie n’était pas notre alliée, le nouveau best friend forever (BFF) qu’on s’était imaginé à Paris. J’aurais pu le leur dire – comme je peux aussi leur dire, avant qu’elle ne dénonce son contrat à elle, que l’Inde n’est pas non plus notre « BFF ». Pas plus d’ailleurs que l’Indonésie, dont la France semble avoir soudainement découvert l’existence : lui ayant vendu des Rafale, elle voudrait en faire sa nouvelle Australie (rapport précité, pp. 10, 100). Il suffisait de connaître un peu l’Australie pour savoir que les Australiens n’étaient ni nos amis ni nos alliés ; comme il suffisait d’ailleurs de lire la presse australienne pour savoir que le contrat des sous-marins, dont la conclusion avait dû beaucoup aux aléas électoraux antipodéens (et qui ne correspondait pas aux besoins de défense de Canberra), allait être remis en cause tôt ou tard. Mais y a-t-il quelqu’un à Paris qui lise même la presse australienne ? Naufrage de la pensée stratégique Ce à quoi nous assistons, en Australie et dans le Pacifique, c’est au naufrage de la pensée stratégique de la France. Notre pays confond amitié et vente d’armes, alliances (véritables) et « partenariats stratégiques » ne valant guère que le papier sur lequel ils sont écrits. Il ne connaît rien, ou presque, à une région où lui-même n’est d’ailleurs ni connu ni plus guère respecté. Les récents référendums en Nouvelle-Calédonie (2018, 2020, 2021) ont démontré que ni nos gouvernants ni nos concitoyens ne s’intéressaient à ces morceaux de la France vivant à l’heure Pacifique, pas plus qu’ils ne les comprenaient ou, plus fondamentalement, ne les aimaient. Nos diplomates tournent à une vitesse affolante, comme si les régions du monde étaient interchangeables et que les connaître, les comprendre – établir ces réseaux, ces rapports humains sans lesquels il est impossible de construire quoi que ce soit de durable – était sans importance. Les compétences linguistiques de nos élites, civiles ou militaires, nous ridiculisent et nous empêchent d’agir. À l’École spéciale militaire, où je m’occupe régulièrement d’officiers-élèves partant en semestre international, j’ai essayé d’en envoyer – enfin ! – un ou deux en Indonésie, pays du monde sans doute le plus sous-étudié au regard de son importance stratégique (principale puissance d’une Asie du Sud-Est qui compte aujourd’hui 600 millions d’habitants à la confluence de l’Inde et de la Chine) : même cela, apparemment, est trop compliqué pour une armée qui, dans le même temps, nous explique sans ciller qu’elle ambitionne de former ses officiers, no less, à « affronter demain ce qui n’a jamais été ». Ces mêmes élites, militaires ou civiles, viendront ensuite se lamenter que notre pays soit déclassé sur la scène internationale. Comment pourrait-il en être autrement quand il navigue ainsi à vue (qu’il court, dirait-on en anglais, comme un poulet sans tête) ? Dans le Pacifique, où nous avons failli perdre l’une de nos plus belles provinces dans une indifférence quasi-absolue, où nous avons été « poignardés dans le dos » par notre best friend forever australien, où en juillet 2021 la Marine nationale n’avait plus un seul bâtiment disponible à Nouméa, nous récoltons les fruits de nos propres fautes. Sous-investissement dans la sécurité Nous n’avons pas été capables d’investir dans notre propre sécurité, que nous avons cru pouvoir délocaliser à Washington, à Bruxelles ou dans des partenariats diluant toute responsabilité. Notre tant vantée « remontée en puissance » s’est pour l’instant traduite, dans la région australo-pacifique, par l’arrivée d’ici quelques mois d’un patrouilleur d’outre-mer à Nouméa (pour donner un ordre de grandeur, le temps que soit construit l’Auguste Bénébig, la Chine avait mis à l’eau l’équivalent du tonnage entier de la Marine française). Nous n’avons pas su essayer de connaître, de comprendre, d’aimer ces pays. Tant que nous resterons enfermés dans notre ignorance, teintée d’arrogance, rien ne sera possible : nous continuerons notre lent déclassement, le saupoudrant à intervalles périodiques de mots qui sonnent bien et de vœux pieux. (Loin de battre sa coulpe, M. Macron a ainsi osé affirmer, six mois après l’humiliation planétaire infligée par M. Morrison, que « nos partenariats avec les pays de la zone [avaient] atteint un niveau de coopération inédit » (ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, La stratégie de la France dans l’Indopacifique, m.à.j. février 2022, p. 4).) Travaillons, évidemment, avec tous les autres pays du Pacifique – y compris l’Australie, qui n’est certes pas une alliée ou une amie, mais demeure, bien sûr, un pays important de la région. Vendons, pourquoi pas, des armes à ceux qui souhaiteraient nous en acheter, y compris Canberra le cas échéant. Mais si nous voulons cesser de décliner, si nous voulons avoir une véritable stratégie australo-pacifique, il nous faudra remettre une tête sur le coq gaulois. Il nous faudra comprendre à nouveau (re-saisir) qui nous sommes – ce que cela veut dire d’être français à 17.000km de Paris ; quel lien réel nous avons avec l’Australie (qui, en France, connaît Saint-Aloüarn, Baudin ou l’histoire des blackbirders ?). Et de là, comprendre où nous voulons aller. Que veut la France dans le Pacifique : quelle est notre ambition en tant que communauté politique ; comment faire rayonner le fait français dans cette partie du monde ? Absence de moyens militaires Comment espérer répondre à ces questions si on ne se les pose même pas ? Tant que nos « stratégies » ministérielles consisteront à enchaîner des lieux communs n’ayant rien de français (ni d’ailleurs d’australo- ou indopacifique) – « s’impliquer » dans « le règlement des crises » et « les organisations régionales », « lutter » contre « le changement climatique » et « le terrorisme », sans oublier bien sûr de « renforcer [l]a diplomatie publique à l’égard des jeunes » (toujours, il va sans dire, dans « le dialogue » et en impliquant « nos partenaires européens » : ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Stratégie française en Asie-Océanie à l’horizon 2030 : vers un espace asiatique indopacifique inclusif, 2019, pp. 1-7) – le déclassement continuera. Inéluctablement. Nous n’avons aujourd’hui quasiment plus de moyens militaires ; nous n’avons pas d’alliés dans la région ; nous ne savons pas même ce que nous voulons. Nous naviguons à vue, de crise en crise, sortant de chacune un peu plus affaiblis encore. Le point de départ d’une stratégie véritable pour la « France Pacifique » serait de se rendre compte que nous sommes seuls à défendre nos intérêts ; pour cela, qu’il nous faut non seulement les moyens de défendre ces intérêts, mais, avant tout, l’intelligence de comprendre ce qu’ils sont : par-delà les poncifs sur papier glacé, qui ne vont plus pouvoir faire illusion bien longtemps. /fin
  3. fraisedesbois

    L'Inde

    [sur un blog défense indien, 11déc.] La France va offrir un ALCM hypersonique à l'Inde et aux autres opérateurs de Rafale. La France [MBDA] travaille sur un missile de croisière hypersonique à lanceur aérien (ALCM) qui sera équipé sur son Rafale standard F5 et qui lui donnera la capacité de remplir la mission de suppression et de destruction des défenses ennemies (SEAD). La France a proposé le Rafale standard F4 à l'Inde dans le cadre de l'appel d'offres MRFA de l'armée de l'air indienne, qui aura la capacité d'emporter de nouveaux armements tels que le Meteor-NG (Beyond Visual Range Air to Air Missile - BVRAAM), la variante Mica-NG et la variante 1000 kg du Hammer, mais il emportera également le missile de croisière hypersonique lancé par voie aérienne, car ce missile sera rétrocompatible avec les Rafael F3R et F4 standard, qui ont de fortes chances d'être acquis dans le cadre de l'appel d'offres MRFA. /deepl
  4. De plus, pour l’évaluation à Goa/Hansa, Boeing avait envoyé deux… monoplaces!
  5. Scorpene malaisiens (defensestudies ((MYMilitaryTimes), 06dec.) 30 nouveaux sous-mariniers de la RMN sont diplômés KOTA KINABALU - Le quartier général du commandement des sous-marins a organisé la cérémonie de demande d'insigne d'expertise sous-marine 2022, à laquelle a assisté le chef de la marine, l'amiral Tan Sri Mohd Reza bin Mohd Sany, au quartier général du commandement des sous-marins, à Kota Kinabalu. La cérémonie de demande d'insigne d'expertise sous-marine a permis à 30 étudiants du cours de qualification sous-marine de niveau 1, dont 11 officiers et 19 autres gradés de divers corps de métier, de recevoir leur insigne d'expertise et de recevoir le titre de sous-marinier de la RMN. Ces personnes sont passées par plusieurs phases de formation et ont réussi tous les aspects testés. Depuis 2011, le centre de formation des sous-marins (PLKS) est l'unité responsable de la production de nouveaux sous-mariniers RMN afin de garantir que les deux sous-marins RMN sont dotés d'équipages compétents et formés. À ce jour, un total de 148 membres du personnel de la RMN ont terminé avec succès le cours au PLKS et sont devenus des sous-mariniers de la RMN. En outre, divers cours de qualification et d'expertise visant à améliorer les capacités et les compétences des sous-mariniers de la RMN sont également systématiquement mis en œuvre. Sous-marin supplémentaires Le chef de la marine a souligné que le défi que représente l'exploitation de moyens obsolètes et les contraintes budgétaires de la défense affecte en effet l'état de préparation et les capacités de la RMN et met indirectement en danger la sécurité des citoyens de la RMN dans l'exercice des missions qui leur sont confiées. En l'absence de dispositions appropriées, cela peut affecter la capacité à maintenir un haut niveau de préparation et à agir contre toute menace, notamment en matière de sécurité nationale. Par conséquent, la RMN espère que le nouveau gouvernement sera en mesure d'ajuster le budget de la sécurité de 1% à 1,5% afin que la capacité de défense puisse être adaptée au scénario actuel du paysage sécuritaire. En outre, le gouvernement devrait poursuivre l'ajout d'actifs sur la base du plan 15-5 prévu par la RMN, notamment l'acquisition de deux nouveaux sous-marins ainsi que la poursuite du projet de navire de combat littoral (LCS) et du projet de navire de mission littoral (LMS) de deuxième série. Il a également exprimé sa fierté et rappelé que le niveau de préparation des sous-marins et la compétence de chaque sous-marinier de la RMN sont maintenus au plus haut niveau à tout moment. Il souhaite que la force sous-marine de la RMN continue à s'efforcer de maîtriser le domaine de la guerre sous-marine et les connaissances liées aux sous-marins. L'utilisation du Conseil de l'insigne d'expertise des sous-marins a prouvé la capacité de la RMN à utiliser des systèmes de haute technologie et peut économiser les coûts de formation en réduisant la dépendance de la formation à l'étranger. /deepl
  6. fraisedesbois

    Le(s) PA de la Royale

    Ça ma rappelle le TARPON de l’opé Thalathine au large de la Somalie, en 2008, le sauvetage du Ponant, puis la capture (à terre) des pirates… https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/operation-thalathine-a-l-assaut-des-pirates-du-ponant-4104872
  7. (sciences&avenir, 27nov.) REPORTAGE. La cyberguerre a déjà commencé Le bâtiment jaune pâle de 120 mètres de long, massif, domine la base militaire du quartier Stephant à Saint-Jacques-de-la-Lande, en périphérie de Rennes (Ille-et-Vilaine). Abritant salles de serveurs et plateaux techniques, il a été inauguré en octobre 2019 pour héberger le Groupement de la cyberdéfense des armées (GCA), la composante opérationnelle du Commandement de la cyberdéfense, ou Comcyber. C'est là que sont analysées et détectées les menaces visant les systèmes d'information du ministère de la Défense et des armées françaises. C'est de là que ces derniers sont protégés. De là, également, que sont surveillées des opérations d'influence, utilisant notamment les réseaux sociaux, susceptibles de mettre en danger des forces françaises sur le terrain. Et c'est en ces lieux que s'élabore la lutte informatique offensive de la France. En clair : élaboration de virus, logiciels espions, riposte à une agression numérique. Ces opérations font l'objet d'une doctrine militaire officielle depuis janvier 2019, dont les modalités restent confidentielles. Actuellement en plein bouleversement, la base a vocation à rassembler d'autres unités de cyberdéfense présentes à Paris, Rennes et Bruz (Ille-et-Vilaine), et deux nouveaux bâtiments doivent sortir de terre d'ici à 2025. Preuve s'il en est d'une dimension cruciale des conflits : aujourd'hui, les pays s'affrontent aussi dans le cyberespace, à savoir notre environnement de réseaux informatiques, de logiciels, de câbles et de matériels toujours plus connectés. Des signaux faibles indiquent qui est derrière une attaque "Le cyberespace du ministère des Armées a des réseaux dont on se sert pour travailler - comme celui d'une entreprise du CAC 40 -, des réseaux plus classifiés qui ne sont pas reliés à Internet, mais aussi des systèmes faisant fonctionner nos infrastructures (climatisation, refroidissement des datacenters) et nos matériels, résume le colonel Pierre-Arnaud Borrelly, commandant du GCA. Sur un véhicule blindé d'infanterie, on trouve les mêmes calculateurs que sur un camion civil, mais susceptibles d'être attaqués. " S'y ajoutent les systèmes d'armes, par définition extrêmement surveillés, nécessitant des moyens tels, pour les atteindre, qu'ils ne constituent paradoxalement pas des cibles privilégiées. Historiquement, c'est la vaste cyberattaque subie par l'Estonie en 2007, attribuée à la Russie, qui a déclenché une prise de conscience qu'un État pouvait recourir à des telles "armes" (voir la chronologie ci-dessous). En 2010, le virus Stuxnet, lancé contre les centrifugeuses iraniennes d'enrichissement d'uranium, a démontré l'impact matériel d'une telle opération. "L'Ukraine, en 2014, est un autre jalon, ajoute Julien Nocetti, maître de conférences à l'académie militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan (Morbihan). Pendant les périodes de guerre dans le Donbass, la Russie a visé des centrales électriques, des infrastructures portuaires, énergétiques… Avec le recul, on comprend que la Russie a testé grandeur nature ses armes numériques. " Selon un rapport de Microsoft publié en juin, la Russie a en effet multiplié les attaques contre l'Ukraine, par logiciels destructeurs ou chiffreurs de données, dans les premiers mois de son invasion de février dernier. Il reste que, mis à part le cas d'un conflit ouvert, l'ambiguïté est de mise. Les États revendiquent rarement une action dans le cyberespace, et des groupes cybercriminels employés comme mercenaires peuvent servir de paravent. "Le coût d'une attaque informatique a fortement baissé, poursuit le colonel Pierre-Arnaud Borrelly. Maintenant, sur le darkweb, on trouve des kits d'attaque tout prêts. " Des petits pays peuvent ainsi en attaquer de gros, ce qu'un arsenal conventionnel n'aurait pas permis. La nature même du monde cyber autorise à brouiller les pistes. "Les frontières n'y sont pas celles du monde physique. L'opérateur qui conduit l'attaque ne se trouve pas forcément dans le pays d'où elle vient ", note François Deruty, directeur des opérations chez l'éditeur de cybersécurité Sekoia. "Certains programmeurs savent qu'ils vont se faire analyser" Pour faire face, l'arsenal des cybercombattants du quartier Stephant s'apparente aux outils bien connus des entreprises de la cybersécurité : veille sur des vulnérabilités, rétro-ingénierie de logiciels malveillants, surveillance et défense en temps réel des réseaux par des SOC (Security operations center), utilisation de "bacs à sable" numériques pour rejouer une cyberattaque et l'analyser. "Certains programmeurs (de logiciels malveillants, ndlr) savent qu'ils vont se faire analyser, explique Fabio*, expert sous contrat au Centre d'analyse en lutte informatique défensive, une autre unité du Comcyber. Ils vont donc mettre au point des techniques d'anti-analyse, mais nous savons qui procède ainsi. Toute une série de signaux faibles permettent de dire qui est derrière. " Pour Thierry Berthier, maître de conférences en mathématiques à l'Université de Limoges et chercheur en cyberdéfense, la robotisation des matériels militaires va aussi exiger le recours à la version embarquée d'un outil de cybersécurité typique des entreprises, le Siem (système de gestion des événements et des informations de sécurité). Le principe consiste à surveiller tout ce qui se passe dans un système et à en déduire un modèle de normalité. "Le Siem va détecter toute déviation de ce modèle et enclencher une alerte qu'il faudra analyser. C'est très efficace pour bloquer des menaces qui n'ont pas encore été documentées. " Ce travail d'analyse et d'anticipation alimente des exercices d'entraînement simulant des situations réalistes d'attaque. Parfois en utilisant des virus existants prisés du cybercrime. "Nous développons aussi nos propres armes pour surprendre, car le jour où cela arrivera, nous ne serons peut-être pas frappés par quelque chose que tout le monde connaît ", prévient l'adjudant Sébastien, en charge de ces entraînements. D'autant que les "frappes" sont loin de se résumer à effacer des données ou à provoquer le blocage ou le dysfonctionnement d'équipements chez l'adversaire. Espionnage et intrusion dans des réseaux en prévision d'actions futures tiennent encore le haut du pavé. D'après Microsoft, le renseignement russe s'y est livré contre 128 organisations de 42 pays aidant de près ou de loin l'Ukraine, avec 29 % de réussite. "Le terme de cyberguerre a une connotation martiale et technique, complète Julien Nocetti. Je parle plutôt de conflictualité numérique, qui associe cyberattaques et opérations informationnelles, désormais omniprésentes et qui ont davantage d'impacts sur les décideurs et les populations. " Twitter, Facebook et YouTube utilisés pour manipuler et déstabiliser, c'est aussi ça, l'art de la cyberguerre. * Le prénom a été changé. 15 ans de cyberguerre Avril 2007 : À la suite du déplacement d'une statue célébrant les soldats soviétiques, l'Estonie subit une vague inédite d'attaques par déni de service (envoi de multiples requêtes pour saturer un serveur) sur les sites Internet du Parlement, de ministères, de banques et de médias. Accusée, la Russie a nié en être l'instigatrice. 2008-2010 : Stuxnet, un virus informatique sophistiqué, provoque la destruction de centrifugeuses d'enrichissement d'uranium à Natanz, en Iran. Il a été développé pendant trois ans par les États-Unis et Israël pour stopper le programme nucléaire iranien. Novembre 2014 : Un groupe nord-coréen pirate Sony Pictures, vole des données et menace les États-Unis d'un attentat pour empêcher la sortie du film "L'Interview qui tue !", qui tourne en dérision le leader nord-coréen Kim Jong-un. Décembre 2015 : En Ukraine, des coupures d'électricité sont provoquées par un logiciel malveillant envoyé dans les systèmes informatiques de plusieurs centrales. L'attaque est attribuée à la Russie. Juin 2017 : NotPetya, un faux rançongiciel dévastateur, se répand dans le monde entier. Pour beaucoup, il s'agit d'une opération russe contre l'Ukraine qui a dégénéré. Avril 2020 : Une cyberattaque coordonnée vise les installations hydrauliques israéliennes. Accusant l'Iran, Israël riposte par une cyberattaque créant le chaos dans le port iranien de Shahid Rajaee. Mai 2021 : Un rançongiciel paralyse le fonctionnement de l'oléoduc américain Colonial Pipeline, provoquant des pénuries de carburant. Le président Joe Biden estime que les autorités russes ont une part de responsabilité. Janvier-février 2022 : Une opération de défacement (modification de pages Web), de destruction de données et de déni de service cible les sites gouvernementaux ukrainiens. La Russie envahit l'Ukraine le 24 février.
  8. pas de soucis, c’est ma faute. nombreux sont tes messages qui suscitent en moi (et en beaucoup d’entre nous j’en suis sûr) de vives émotions de tristesse, de colère, d’incompréhension, d’impuissance rageuse. Ce qui fait que je me trouve incapable d’élaborer des réponses à ces messages. D’autant moins, que je n’ai pas d’idées, de « force de proposition ». C’est la m…. mode lâcheté: Heureusement que je ne suis pas en charge J’en suis réduit à réagir par des émojis. Et je suis désolé si tu as l’impression de soliloquer.
  9. désolé je ne trouve pas le sujet MGCS. Bon, on nous dit que SCAF et futur MBT franco-allemand sont "liés". Au sujet du SCAF on a eu les déclarations de cette semaine, et maintenant paf le MGCS: (latribune, 25.nov) Armement : le programme franco-allemand MGCS (char du futur) enfin relancé Un accord industriel a été trouvé entre Rheinmetall et Nexter. Ce qui relance enfin un programme jusqu'ici au point mort.
  10. (émission enregistrée avant les éléctions au Kaz. du 20/11.) l’émission survole l’histoire des relations entre l’Empire des Tsars (le récit commence finXIXe, mais ne s’attarde pas) - puis l'URSS - CEI - OTSC et les 5 d’Asie Centrale: Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbekistan, Tadjikistan et Turkmenistan. Évocation des Khanas (Emirats) de Khiva, Kokand et Boukhara, des révoltes/répressions/exodes de 1916 suite à la mobilisation pour le « front ouest », Enver Pacha et le Kirghize Frunze, récit de l’ « intégration » à l’URSS (années vingt), la 2GM, etc, jusqu’à nos jours L'invité, le cl. Samaran aborde des thématiques/problématiques telles que: le tracé (par Staline) des frontières (les foutues enclaves, on l’a vu encore récemment (mais c’est récurrent) entre Kirg. et tadj.), la dissymétrie de l’accès aux ressources: l’eau (il y a ceux de « l’amont » et ceux de « l’aval »). Pamir. Les hydrocarbures, le coton. le multiethnisme: après la 2gm, le Kaz. considéré comme la « poubelle des peuples » par l’URSS cf. les déportations de Tchétchènes, Tatars de Crimée et autres). l’économie: L’Ouzb., champion; mais région trèèès dépendante de la Russie, doit revoir ses circuits d’exportations pour ses matières premières, bref la connectivité 90’s, création de l’OTSC, l’art.IV (le pendant de l’art.V dequivousavez); explication des événements de janvier2022 au Kaz. Non intervention de l’OTSC lors des récents affrontements frontaliers-enclaves Kirghizistan-Tadjikistan. J’ai bien entendu: « l’OTSC est en état de mort cérébrale » et puis pour finir, aujourd’hui, la chine (OSC), la turquie (« États turciques »)… (j’ai aussi appris que le prénom Attila était très porté en Hongrie) sympa moi j’ai bien aimé.
  11. fraisedesbois

    L'Inde

    (businessworld.in, 25nov.) Le Chef de L'IAF appelle a une collaboration étrangère sur le programme d'avion de chasse du futur Dans une interview exclusive avec Vishal Thapar de BW Businessworld, le maréchal en chef de l'air Vivek Ram Chaudhari signale le scepticisme sur les échéances de l'AMCA et du LCA Mk-2 et cherche un "plan de développement de secours prudent". Le maréchal en chef de l'Indian Air Force (IAF), Vivek Ram Chaudhari, a appelé à des collaborations étrangères pour le développement de technologies de niche pour le programme d'avion de combat de cinquième génération AMCA, afin de se prémunir contre les retards. "Compte tenu des délais et des technologies de niche envisagées pour l'AMCA, il serait prudent de mettre en place un plan de développement/réalisation de secours pour garantir la disponibilité de systèmes et de capteurs alternatifs au cas où les plans indigènes ne parviendraient pas à maturité dans les délais prévus", a déclaré le maréchal en chef de l'air Chaudhari dans une interview exclusive à BW Businessworld. Le chef d'état-major de l'armée de l'air a fait cette déclaration en réponse à une question sur le fait de savoir si l'IAF souhaite que des collaborations étrangères soient possibles dans le cadre du programme AMCA dans des domaines autres que la technologie des moteurs à réaction. Tout en exprimant son soutien total aux programmes d'indigénisation, le maréchal en chef de l'air Chaudhari a fait part de la profonde inquiétude et du scepticisme de l'IAF quant à la capacité de l'Agence de développement aéronautique (ADA) de l'Organisation de recherche et de développement de la défense (DRDO) et du secteur public Hindustan Aeronautics Limited (HAL) à livrer à temps les programmes clés d'avions de combat indigènes. Le programme AMCA (Advanced Medium Combat Aircraft) doit franchir une étape importante, à savoir l'achèvement de la revue critique de conception (CDR) d'ici la fin de 2022. Le directeur du projet AMCA, AK Ghosh, a récemment déclaré que le premier prototype de l'avion de combat futuriste de l'Inde sortirait fin 2025 et que le premier vol aurait lieu en 2026-27. La seule collaboration étrangère significative recherchée par l'ADA concerne le développement d'un moteur de 110 kN pour propulser le chasseur futuriste. Le français Safran, le britannique Rolls Royce et l'américain General Electric sont en concurrence pour offrir une collaboration soutenue par leurs gouvernements respectifs. Mais aujourd'hui, le chef de l'IAF a conseillé la "prudence" en matière d'accords étrangers pour le développement de "systèmes et de capteurs alternatifs", au cas où l'effort national ne respecterait pas les délais. Un véhicule à usage spécial (SPV) dirigé par ADA-HAL et comprenant également des acteurs du secteur privé a été envisagé pour la fabrication de l'AMCA une fois le processus de développement terminé. Le maréchal en chef de l'air Chaudhari a également souligné que le programme AMCA est dirigé par la DRDO/ADA et que l'IAF apporte un soutien total au projet, suggérant que la responsabilité de la livraison dans les délais incombe à l'agence de développement et à ses partenaires de production. "Le programme AMCA est dirigé par la DRDO/ ADA. L'IAF dispose d'une équipe dédiée à l'ADA de Bangalore. L'équipe d'essais en vol du NFTC (National Flight Test Centre) est activement impliquée dans les activités de développement. L'IAF est pleinement engagée dans le programme AMCA, pour lequel un calendrier agressif a été fixé par la DRDO", a-t-il déclaré. L'IAF se serait engagée à acquérir un minimum de 140 chasseurs AMCA dans les variantes Mk-1 et 2. Après avoir signalé le scepticisme de l'IAF à l'égard des délais annoncés, le maréchal en chef de l'air Chaudhari a souligné qu'il ne devait y avoir aucun doute quant à l'alignement de l'armée de l'air sur l'agenda Aatmanirbharta (autonomie). "Toutefois, nous préférerions que les technologies clés soient indigènes pour éviter toute dépendance étrangère pendant le cycle de vie de la plate-forme", a-t-il déclaré à BW Businessworld. Le plan de modernisation de la flotte de chasseurs de l'IAF dépend essentiellement de la capacité de la DRDO-ADA et du complexe industriel de défense indigène à livrer l'AMCA et le Light Combat Aircraft (LCA) Mk-2 à temps. Jusqu'à présent, la promesse a été de lancer le processus de fabrication des deux chasseurs vers 2030. Le maréchal en chef de l'air Chaudhari a exprimé la même inquiétude en ce qui concerne le LCA Mk-2. "Le LCA Mk-2 était initialement prévu pour être mis en service en 2018. L'approbation du CCS (Comité du Cabinet sur la sécurité) pour la conception et le développement de l'avion a été accordée récemment. La préparation aux essais en vol est envisagée pour 2024, suivie de l'entrée en service en 2030-31. Il s'agit d'un calendrier agressif et nous espérons qu'ADA et HAL seront en mesure de le respecter ", a-t-il déclaré. Une grande inquiétude pour l'IAF est le compte à rebours du retrait progressif des flottes de MiG, Jaguar et Mirage-2000 au milieu des années 2030 et la nécessité non seulement de remplacer les appareils retirés du service, mais aussi de se rapprocher du nombre requis. Pour un effectif approuvé de 42 escadrons de chasseurs, l'IAF compte actuellement 31 escadrons. Le défi pour l'IAF est d'assurer un effectif d'environ 35 escadrons de chasseurs d'ici 2035-36, compte tenu de l'épuisement des stocks dû aux départs à la retraite des anciens avions, dans le cadre d'un changement de politique décisif visant à s'éloigner des importations d'équipements militaires et à s'appuyer sur la conception, le développement et la fabrication locaux. Le maréchal en chef de l'air Chaudhari a souligné à plusieurs reprises que le besoin de 42 escadrons de chasseurs n'était pas négociable pour assurer la préparation à un défi militaire sur deux fronts. Les trois escadrons résiduels de MiG-21 Bison seront progressivement retirés d'ici 2025. Cela préparera le terrain pour le retrait échelonné - ou la mise à l'index - des six escadrons de Jaguar vieillissants, un processus qui devrait s'achever en 2031-32. Ensuite, les flottes de MiG-29 et de Mirage-2000 commenceront à être retirées progressivement. Le maréchal en chef de l'air Chaudhari a également énuméré les attentes de l'IAF vis-à-vis du secteur public HAL. "HAL devrait envisager de mettre en place un cadre solide pour le soutien et la maintenance de toutes ses plateformes. Cela nécessiterait un engagement accru avec les MPME et d'autres entreprises privées pour assurer une chaîne d'approvisionnement complète. Nous espérons également que les programmes LUH (Light Utility Helicopter) et IMRH (Indian Multi Role Helicopter) progresseront selon le calendrier défini", a-t-il déclaré. /deepl
  12. fraisedesbois

    Le(s) PA de la Royale

    Avec un tir de munition sur des cibles représentatives de la protection de la coque du #navire, cette campagne permet d’affiner la conception de sa structure et la mise au point de son blindage pour assurer la meilleure résistance possible.
  13. (lesechos.fr, 23nov.) L'Europe se donne les moyens de rester la troisième puissance spatiale L'Agence spatiale européenne obtient 16,9 milliards d'euros de financements, un peu moins que souhaité, mais suffisamment pour lancer ou poursuivre tous ses projets. Tous les pays augmentent leurs contributions par rapport à la dernière conférence de 2019. Ariane 6 est financée et l'exploration lunaire rentre dans la liste des projets importants de l'Agence. Le directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA) Josef Aschbacher peut se réjouir : l'appétit des 22 Etats membres de l'Agence pour le secteur spatial reste fort. Réunis à Paris depuis mardi, les ministres ont souscrit 16,9 milliards d'euros pour financer les programmes européens entre 2023 et 2025. C'est environ 1,5 milliard de moins que ce que réclamait l'ESA, mais cela représente tout de même une hausse de 17 % par rapport aux trois années passées (2020-2022) . Dans un contexte post-covid, de guerre en Ukraine, d'inquiétudes sur l'énergie et l'inflation, l'ESA parle d'un très bon résultat. Tous les pays ont augmenté la mise et tous les programmes proposés sont financés, certains à 80 %, d'autres à 120 %, mais au total, « aucun programme ne sera abandonné, tous se feront », a promis Josef Aschbacher. « L'Europe est au rendez-vous de ses ambitions spatiales », s'est réjoui le ministre français Bruno Le Maire, tandis qu'Anna Christmann, chargée du secteur spatial en Allemagne, souligne que l'Europe veut clairement rester à la pointe de la technologie. Allemagne, France et Italie mènent la danse Globalement, l'Allemagne, la France et l'Italie pèsent pour près de 10 milliards d'euros, chaque pays apportant environ 3 milliards d'euros de financements, très précisément 3,5 milliards pour Berlin, 3,2 milliards pour Paris et 3 milliards pour Rome. L'Italie fait un effort particulier avec près de 800 millions de plus qu'il y a trois ans, façon d'affirmer haut et fort sa volonté de jouer la course en tête dans le spatial. Le Royaume-Uni vient ensuite avec 1,9 milliard, suivi par la Belgique (946 millions), l'Espagne (932 millions) et la Suisse (634 millions). Le président du CNES, Philippe Baptiste salue, l'effort français, en rappelant que si l'on ajoute au budget confié à l'ESA, les financements directs au CNES et à la défense, la France reste bien la première puissance spatiale du continent. Pour le CNES, le résultat est positif, car le financement d'Ariane 6 est assuré, tandis que le projet de nouvelle constellation européenne Iris défendu par la France obtient plus de 600 millions d'euros de financements, dont 300 millions de la France. Enfin, le président note un relèvement intéressant des engagements de Paris aux programmes d'observation de la Terre. Un coup de boost à l'exploration Dans les lanceurs, la paix des braves signée par Berlin, Paris et Rome permet de poursuivre les programmes sur deux voies, avec le pilotage des lanceurs européens Ariane 6 et Vega, tout en ouvrant franchement la porte à la compétition des petits lanceurs européens. « La transition d'Ariane 5 vers Ariane 6 est financée, de même que la montée en cadence pour Vega, mais en même temps, la préférence européenne est confirmée et la porte s'ouvre pour les projets de petits lanceurs, qui pourront lancer des satellites de l'ESA et introduire une saine compétition », commente Géraldine Naja, directrice de l'ESA et pilote du programme Scale Up, qui aide les start-up. Signe de l'enthousiasme général pour les nouveaux acteurs spatiaux, Scale Up a été sursouscrit de 20 %, à 120 millions d'euros. Globalement, les pays n'ont pas eu froid aux yeux dans l'exploration, ce qui marque une confiance intéressante. « L'Europe aura son atterrisseur lunaire en 2030, avec le programme Argonaute », s'est réjoui le directeur général de l'ESA. La mission Exomars est relancée, l'Europe s'engageant à prendre le relais de la Russie, qui était son partenaire principal. Il y aura donc bien un Rover capable de creuser le sol martien sur deux mètres de profondeur en 2028. Des projets de véhicules spatiaux originaux, comme Space Rider, le projet de petit camion spatial réutilisable en orbite basse, ou Adrios, le véhicule destiné à attraper les débris en orbite pour nettoyer l'espace, sont confirmés. Satellites : de nouveaux projets prometteurs Côté télécommunications, l'ESA peut lancer Moonlight, un projet pour créer une constellation de satellites autour de la Lune afin d'assurer les transmissions des futures missions lunaires. Côté navigation, le projet pour renforcer le système Galileo par une constellation en orbite basse est sur les rails. Seule légère déception, le programme d'observation de la Terre, qui est généralement celui qui bénéficie du plus large consensus européen, n'a pas réussi à faire le plein. Peut-être par un effet de balancier, puisqu'il y a trois ans, il avait remporté un succès fou, permettant ainsi le lancement d'un nombre de satellites Copernicus très important. Quoi qu'il en soit, les constructeurs européens de satellites Airbus, Thales ou OHB n'ont pas d'inquiétudes à se faire : entre la nouvelle constellation défendue par le Commissaire Thierry Breton et le programme d'observation « Terra Eo », leurs carnets de commandes ne devraient pas se dégarnir. Il leur sera juste demandé de faire de la place aux start-up. /fin
  14. Mais desquelles penses-tu? Quels sont “les possibles géopolitiques”? Tu parles, peut-être (?), de l’établissement/développement de voies commerciales vers l’ouest, émancipées du territoire russe, pour le transit des matières premières locales, (et pour la BRI, aussi)? Mais bon là c’est de la géoéconomie.
  15. par la marge, certes il y a un thread Arménie, ainsi qu'un Russie et dépendances mais c'est pas mal ici aussi, pour commencer #armenieOTSCrussie Lors de la session du "CS" de l'OTSC qui s'est tenue à Erevan, le PM arménien "a refusé de signer un projet de déclaration du Conseil de sécurité collective de l'Organisation du traité de sécurité collective (OSTC) dirigée par Moscou et un projet de mesures d'assistance conjointes pour l'Arménie, car elle [Moscou] n'a pas condamné l'agression de l'Azerbaïdjan [non membre de l'OSTC] contre l'Arménie". (panorama.am, 24/11) Pashinyan refuse de signer le document de l'OTSC sur l'Arménie Nikol Pashinyan a refusé de signer un projet de déclaration du Conseil de sécurité collective de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) dirigé par Moscou et un projet de mesures d'assistance conjointes pour l'Arménie, car ils ne condamnent pas l'agression de l'Azerbaïdjan contre l'Arménie. Le Premier ministre arménien a déclaré lors du sommet du Conseil de sécurité collective de l'OTSC à Erevan mercredi que l'évaluation politique par l'OTSC des attaques de l'Azerbaïdjan contre l'Arménie est importante, a rapporté le bureau de presse du gouvernement. "L'évaluation politique des événements susmentionnés est nécessaire tout d'abord d'un point de vue moral, car elle devrait être une manifestation logique des relations entre alliés. Bien sûr, cela est également important du point de vue de la restauration de l'intégrité territoriale de notre pays, mais ce désir en soi ne signifie pas une intervention militaire. Selon l'article 3 de la Charte de l'OTSC, la priorité est donnée aux mesures politiques lorsqu'il s'agit de protéger collectivement l'intégrité territoriale des États membres", a-t-il déclaré. "C'est pour cette raison même que l'Arménie propose d'accélérer le travail politique et diplomatique nécessaire avec la partie azerbaïdjanaise, sur la base de la décision du Conseil de sécurité collective de l'OTSC, visant au retrait immédiat et inconditionnel des troupes azerbaïdjanaises du territoire souverain de la République d'Arménie sur leurs positions initiales du 11 mai 2021". "Une telle position est importante non seulement pour restaurer l'intégrité territoriale de la République d'Arménie, mais aussi pour retenir l'Azerbaïdjan de nouvelles actions agressives contre notre pays. Le risque d'une nouvelle agression azerbaïdjanaise contre l'intégrité territoriale de l'Arménie demeure, a annoncé Stanislav Vasilievich Zas, secrétaire général de l'OTSC, lors de la session extraordinaire du Conseil de sécurité collective de l'OTSC le 28 octobre dernier. Dans ces conditions, l'absence d'une évaluation politique claire de la situation et le fait de ne pas prendre la décision susmentionnée peuvent non seulement signifier le refus de l'OTSC de mettre en œuvre les obligations de l'alliance, mais aussi être interprétés par l'Azerbaïdjan comme le feu vert de l'OTSC pour une nouvelle agression contre l'Arménie. "Et cela contredit non seulement la lettre, mais aussi l'esprit et la nature des documents fondamentaux de l'OTSC. Par conséquent, sur cette base, chers collègues, en ce moment, je pense que le projet "Sur la déclaration du Conseil de sécurité collective de l'OTSC et les mesures conjointes pour fournir une assistance à la République d'Arménie" présenté pour la signature n'a pas été suffisamment finalisé, et sous cette forme, avec tout le respect dû, je ne suis pas prêt à signer ces documents", a noté Pashinyan. à la fin, un point-presse convivial et surtout, solidaire:
  16. Dans le même sens: (gerceknews, 22nov.) Les Saoudiens devraient déposer 5 milliards de dollars dans la banque centrale turque L'Arabie saoudite est sur le point de déposer 5 milliards de dollars auprès de la Turquie, a déclaré mardi Reuters, citant un porte-parole du ministère saoudien des Finances. "Nous sommes en discussion finale pour effectuer un dépôt de 5 milliards de dollars auprès de la banque centrale de Turquie", a déclaré le porte-parole. Alors que la banque centrale turque aurait refusé de commenter la question, un responsable turc au courant de la question a déclaré que les discussions étaient à la phase finale avec l'Arabie saoudite au sujet d'un accord de swap ou de dépôt. Les transactions de swap de la Banque centrale de la République de Turquie (TCMB) précédemment faites en devises locales s'élèvent à 28 milliards de dollars, selon Reuters. La banque avait signé un accord avec la Chine pour 6 milliards de dollars, avec le Qatar pour 15 milliards de dollars, avec les Émirats arabes unis pour environ 5 milliards de dollars. Les accords de swap et de dépôt sont d'une importance cruciale pour la TCMB et pour l'économie turque en général, car les réserves de devises de la banque centrale ont été épuisées dans les interventions de marché menées en réponse à une grave crise monétaire au cours des deux dernières années. Selon l'économiste turc Mahfi Egilmez, ancien sous-secrétaire adjoint du ministère du Trésor et des Finances, les réserves nettes de TCMB au 30 septembre 2022 sont de moins 59,2 milliards de dollars. Un accord de dépôt avec l'Arabie saoudite aiderait le président turc Recep Tayyip Erdogan à marcher sur un terrain moins glissant avant les prochaines élections de juin 2023.
  17. (outremers360) La Région Guadeloupe dénonce une cyberattaque «de grande ampleur» La Région Guadeloupe a porté plainte suite à une «cyberattaque de grande ampleur», précisant avoir interrompu tous ses réseaux informatiques pour protéger ses données. « Par mesure de sécurité, tous les réseaux informatiques ont été interrompus afin de protéger les données et un diagnostic est en cours», a indiqué la région dans un communiqué lundi. «Un plan de continuité des services est mis en place pour assurer les missions de services publics», précise l'entité locale, qui ajoute avoir déposé plainte et envoyé une notification à la Cnil. Dans une communication interne, envoyée aux agents en fin d'après-midi et consultée par l'AFP, les autorités régionales indiquent qu'une cellule de crise a été installée et recommande aux agents de redoubler de vigilance. La région a indiqué collaborer avec l'agence de sécurité nationale des systèmes d'information, la police nationale et la gendarmerie. La Région s'ajoute à la liste des entités locales touchées ces derniers mois par des attaques informatiques, après l'hôpital de Corbeil-Essonnes en août, la ville de Caen fin septembre, le département de Seine-Maritime en octobre et celui de Seine-et-Marne en novembre. En Essonne, une rançon de 10 millions de dollars, ramenée ensuite à un ou deux millions de dollars, selon les sources, avait été demandée au centre hospitalier.
  18. Il n'est pas à une palinodie près... rapprochement Erdogan - Sissi//MBS Turquie - en route vers une "Démocratie en exercice"// "démocratie sortante"* https://intellinews.com/ash-turkey-is-heading-to-incumbent-democracy-263067/ *deepl a du mal à donner une traduction "parlante" pour: « incumbant democracy ». Pour la compréhension, j'exergue le paragraphe dans lequel l'auteur explicite son titre: "(...) La réalité, dans le modèle de Poutine, est que ce ne sont pas les pays (ou plutôt leurs populations) qui déterminent leurs modèles de démocratie, mais les élites et plus particulièrement les titulaires du pouvoir. Si vous êtes au pouvoir, vous fixez les règles du gouvernement, de la représentation et des élections. Poutine détermine, en utilisant les services de sécurité et les tribunaux, qui peut se présenter aux élections. Il fixe les règles de ces élections. La population de Russie, d'Asie centrale, d'Égypte et d'autres pays n'a pas vraiment son mot à dire - les titulaires du pouvoir imposent leur modèle, qui garantit leur maintien au pouvoir, par la force et la répression. Et maintenant, nous observons des traits similaires en Turquie. (...)" [les citations longues ne fonctionnent pas, ni les messages trop longs. Je tronçonne, et ça fusionnera] La vision que j'ai eue de l'ouverture de la Coupe du monde au Qatar ce week-end était celle du président turc, Erdogan, accueillant chaleureusement son homologue égyptien, Sissi. Les deux hommes sont depuis longtemps les ennemis jurés l'un de l'autre - Sissi a violemment chassé du pouvoir en Égypte les Frères musulmans, les islamistes compagnons d'Erdogan, et Sissi considère la version de l'islam politique d'Erdogan comme une menace pour sa propre vision de la démocratie dirigée dans son pays. Depuis que Sissi a pris des mesures contre les Frères musulmans en Égypte, la Turquie accueille leurs exilés et les médias d'État turcs critiquent depuis longtemps le régime de Sissi. Les deux hommes semblent avoir des visions très différentes de l'avenir de la démocratie dans la région et font partie de différents camps ou alliances politiques régionaux : La Turquie s'est alignée sur le Qatar, plus libéral sur le plan politique, et l'Égypte sur des monarchies absolues plus restrictives sur le plan politique, comme l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, qui ont essentiellement signé les chèques pour maintenir le régime de Sissi au pouvoir. Mais quelque chose semble avoir changé depuis un an environ, et la rencontre entre Erdogan et Sissi en est le reflet. Le changement dans la volonté d'engagement semble provenir davantage d'Ankara que du Caire. Erdogan doit faire face à des élections difficiles au cours de l'année prochaine, ainsi qu'à une situation économique difficile, notamment une balance des paiements fragile. Erdogan a besoin de dollars pour tenter de combler les énormes trous dans la balance des paiements du pays - le besoin brut de financement extérieur devrait avoisiner les 250 milliards de dollars cette année, les réserves brutes de change d'un peu plus de 110 milliards de dollars ne suffisant pas à combler ce déficit. S'il ne parvient pas à combler ce vide, la lire fondra encore plus par rapport à son niveau déjà massivement déprécié et l'inflation augmentera encore plus par rapport au niveau gonflé de plus de 85 % pour octobre. Il est certain que la combinaison d'une vente de devises et de prix encore plus élevés lui ferait perdre les élections qui doivent avoir lieu en juin 2023. Quels sont les choix d'Erdogan ? Il pourrait revenir à une sorte d'orthodoxie du marché en augmentant les taux directeurs pour réduire la demande d'importations, ce qui comblerait partiellement le déficit de financement extérieur, et tenter d'attirer des flux de portefeuille. Cette dernière solution a commencé à donner des signes de stabilisation de la lire il y a quelques années, lorsque Erdogan a engagé Naci Agbal comme gouverneur de la banque centrale. Mais lorsque Erdogan s'est rendu compte que la stabilité de la lire et la baisse de l'inflation impliquaient une baisse de la croissance, il a reculé devant le coût politique attendu et a renvoyé Agbal quelques mois seulement après son entrée en fonction. L'orthodoxie politique semble donc avoir été exclue. Erdogan doit donc trouver des dollars quelque part pour lui permettre de défendre la lire à l'approche des élections. Où peut-il les trouver ? Il pourrait se tourner vers l'Ouest. Mais les marchés exigeraient une politique orthodoxe, ce qui semble avoir été exclu (voir ci-dessus). Il pourrait se tourner vers les "alliés" occidentaux, l'UE et les États-Unis, pour obtenir des renforts financiers. Mais ils exigeraient probablement aussi une orthodoxie politique articulée autour d'un programme du FMI, ainsi qu'une réforme politique permettant des élections plus compétitives, libres et équitables. Erdogan considère probablement ces deux éléments comme une recette pour sa défaite aux élections - bien qu'après 20 ans au pouvoir, dont au moins la moitié a été marquée par une relation tortueuse avec l'Occident et des promesses non tenues des deux côtés, cela semble également peu probable. Il ne fait tout simplement pas confiance à l'Occident pour tenir ses promesses et je pense qu'en fin de compte, il pense que l'Occident veut qu'il perde les élections - l'Occident veut l'éliminer. Erdogan est donc contraint de trouver d'autres sources de financement - la Russie et le Golfe. Les données de la balance des paiements suggèrent maintenant que d'importants flux financiers sont venus de Russie cette année. Et ici, Erdogan semble avoir réussi à tirer parti des tensions et des rivalités entre la Russie et l'Occident au sujet de l'Ukraine. Poutine semble heureux de soutenir Erdogan pour les mêmes raisons qu'il soutient Orban en Hongrie - tous deux sont considérés comme faisant partie de l'équipe gênante de l'alliance occidentale. Orban et la Turquie s'éloignent tous deux du consensus euro-atlantique, ce qui contribue à diviser les institutions occidentales de l'intérieur. Cela convient parfaitement à Poutine, qui est prêt à faire des chèques à Erdogan et à Orban pour y parvenir. Et les institutions occidentales, comme l'OTAN et l'UE, ne semblent pas avoir de procédure pour discipliner les membres voyous - il n'existe aucun mécanisme pour expulser des pays de l'OTAN ou de l'UE. Ainsi, tant Orban qu'Erdogan jouent essentiellement la Russie contre l'Occident pour obtenir des financements. [2/2] Les besoins de la Turquie en matière de balance des paiements sont pourtant énormes et Erdogan a donc dû étendre sa recherche de dollars au-delà de la Russie et de son allié de longue date, le Qatar, jusqu'au Golfe. Et c'est là que nous avons récemment assisté à des rapprochements avec des pays jusqu'alors rivaux pour le leadership dans le monde musulman - l'Arabie saoudite sous MBS et les EAU sous MBZ. Dans les deux cas, le prix à payer a été l'abandon par Erdogan de ses ambitions de leadership politique plus large par le biais de son projet d'islam politique. Il convient de noter qu'en dépit des concessions majeures faites par Erdogan à MBS lors de récentes réunions, comme la remise de l'affaire Khasoggi aux procureurs saoudiens, peu d'argent a été transféré des Saoudiens vers la Turquie. Mais la dernière concession d'Erdogan pourrait bien avoir été sa rencontre avec le président égyptien Sissi et l'aveu très public que le programme régional d'Erdogan visant à promouvoir l'islam politique est mort. L'argent saoudien devrait maintenant couler à flots. Mais à mesure que la popularité d'Erdogan a baissé dans son pays, nous avons déjà vu l'étoile de l'islam politique pâlir et Erdogan déployer un modèle démocratique mieux géré, beaucoup plus semblable à celui de la Russie de Poutine, de l'Égypte de Sissi ou même de l'Azerbaïdjan ou de l'Asie centrale. Les poutinistes ont qualifié le modèle russe de "démocratie souveraine", qui, selon eux, permet aux pays de déterminer leurs propres modèles de démocratie ou de gouvernement plutôt que de se voir imposer le modèle occidental libéral de marché (Poutine considère que les révolutions colorées font partie d'un programme occidental visant à imposer leurs normes de gouvernance aux autres). Mais pour Poutine, il est important que ce modèle ne soit pas nécessairement, et n'est pas, le modèle occidental de démocratie libérale de marché, qu'il considère comme corrompu. La réalité, dans le modèle de Poutine, est que ce ne sont pas les pays (ou plutôt leurs populations) qui déterminent leurs modèles de démocratie, mais les élites et plus particulièrement les titulaires du pouvoir. Si vous êtes au pouvoir, vous fixez les règles du gouvernement, de la représentation et des élections. Poutine détermine, en utilisant les services de sécurité et les tribunaux, qui peut se présenter aux élections. Il fixe les règles de ces élections. La population de Russie, d'Asie centrale, d'Égypte et d'autres pays n'a pas vraiment son mot à dire - les titulaires du pouvoir imposent leur modèle, qui garantit leur maintien au pouvoir, par la force et la répression. Et maintenant, nous observons des traits similaires en Turquie. Au fur et à mesure que la popularité d'Erdogan diminue et que les défis économiques s'accumulent, nous le voyons se rapprocher du modèle de gouvernement de Poutine ou même de Sissi. Erdogan a modifié la loi électorale à son avantage et à celui de l'AKP au pouvoir. Il utilise les tribunaux pour menacer les leaders de l'opposition de prison (certains sont déjà en prison) afin d'influencer le choix du candidat qui se présentera contre lui - il est clair que l'affaire contre le maire d'Istanbul Imamoglu a pour but de s'assurer que l'opposition choisisse Kilicdaroglu comme candidat commun de l'opposition, car Erdogan pense avoir les meilleures chances de battre Kilicdaroglu - considérant peut-être que l'héritage alévi de Kilicdaroglu est inéligible dans le contexte de la majorité sunnite turque. Il semble également probable que le parti de l'ethnie kurde sera interdit avant les élections - son leader est déjà en prison. Il semble donc maintenant assez évident qu'avec des rencontres comme celle entre Erdogan et Sissi et des actions restreignant les libertés de l'opposition, la Turquie s'éloigne d'un modèle proche de celui de la démocratie de marché libérale occidentale, pour se rapprocher d'un modèle plus proche de la "démocratie en place". Nous pouvons débattre de l'opportunité d'utiliser le mot "marché" car, en Turquie, les marchés des changes et des taux d'intérêt se multiplient et l'activité bancaire est fortement gérée de manière de plus en plus non orthodoxe. Ce que nous savons d'autres exemples de "démocratie en place" - que ce soit en Russie, en Égypte ou en Asie centrale (ou probablement un second mandat du régime Trump aux États-Unis) - c'est qu'il est très difficile de battre ces régimes lors d'élections où l'opposition est confrontée à des conditions très restrictives. Et l'on peut en conclure que l'opposition en Turquie a maintenant une montagne à gravir lors des élections qui auront probablement lieu en mai 2023. /deepl -------- Donc, en matière de politique étrangère, Erdogan abandonne son ambition de leadership du monde musulman. (pour se réorienter vers le monde turcique, aka Asie Centrale, voire Balkans, ce qui est beaucoup plus "naturel", en effet)
  19. Iran, République de Mahabad aka République du Kurdistan (wiki, extrait) c'est particulier. edit: à part ça, 5 7 français sont "otages d'État" en Iran... (merci Boule) https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20221112-sept-ressortissants-français-sont-actuellement-détenus-en-iran-affirme-catherine-colonna
  20. Le papier complet de V. Lamigeon//Challenges: edit: pardon je n'avais pas vu le lien donné par laurent simon, haut de page
  21. fraisedesbois

    Le(s) PA de la Royale

    [edit: sabot de la] catapulte du CdG
  22. (lefigaro, 19nov.) Paris n'écarte pas un départ de ses forces spéciales du Burkina Faso Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu n'a pas écarté un départ des forces spéciales françaises basées au Burkina Faso, où des manifestations contre la présence française ont eu lieu vendredi, au moment où la France met fin à son opération antijihadiste Barkhane au Sahel. «Il est évident que la révision de notre stratégie générale en Afrique interroge toutes les composantes de notre présence, y compris les forces spéciales», déclare Sébastien Lecornu dans un entretien au Journal du Dimanche. «Sabre (le contingent des forces spéciales françaises basé dans la région de Ouagadougou, ndlr) a eu un rôle clé ces dernières années dans la lutte contre le terrorisme au Sahel», souligne-t-il. La France, qui déploie encore quelque 3.000 militaires au Sahel, après avoir compté jusqu'à 5.500 hommes, s'est donnée six mois pour finaliser sa nouvelle stratégie en Afrique. «Nous travaillons à une organisation du format de nos bases militaires existantes. Elles devront garder certaines capacités, pour protéger nos ressortissants par exemple, mais aussi se tourner davantage vers la formation des armées locales», explique Sébastien Lecornu. «Il n'est plus question de lutter contre le terrorisme "à la place" de nos partenaires, mais de le faire avec eux, à leurs côtés», indique-t-il. Vendredi, une manifestation contre la présence de la France au Burkina Faso, miné par les violences jihadistes, a visé l'ambassade de France à Ouagadougou et la base militaire de Kamboisin, en périphérie de la capitale, où est stationné un contingent de forces spéciales de la force Sabre. Paris, qui a déjà quitté le Mali avec qui il entretient des relations exécrables, souhaite néanmoins conserver une présence militaire au Sahel, notamment au Niger. «Sa déstabilisation aurait un impact épouvantable», met en garde le ministre. «D'autres pays nous demandent également un accompagnement dans la lutte contre le terrorisme. Pour que ce travail s'installe dans la durée, la question de la formation des officiers et des sous-officiers des armées africaines va être centrale». Le président Emmanuel Macron s'est donné en novembre six mois pour finaliser la nouvelle stratégie de la France en Afrique.
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