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  1. De nouveaux problèmes pour Boeing ? Une inspection des sièges de pilotes de centaines de Boeing 787 a été ordonnée Les sièges des pilotes de centaines de Boeing 787 vont devoir être inspectés, après un incident en mars sur un vol de la compagnie chilienne Latam au cours duquel l'avion avait soudainement perdu de l'altitude, blessant une cinquantaine de passagers, a annoncé lundi le régulateur américain. L'incident était survenu après une série de dysfonctionnements sur des appareils Boeing, qui ont soulevé des doutes sur les contrôles qualité de l'avionneur américain. Les passagers dont la ceinture de sécurité n'était pas bouclée avaient été propulsés au plafond après une soudaine perte d'altitude de l'avion. Le Boeing 787 Dreamliner, opéré par la compagnie chilienne Latam, reliait Sydney, en Australie, à Auckland, en Nouvelle-Zélande. Le régulateur américain de l'aviation civile (FAA) a demandé ces inspections après un rapport ayant fait état d'un "mouvement vers l'avant non maîtrisé du siège du capitaine qui a entraîné une descente rapide", selon un communiqué. Quelque 158 appareils enregistrés aux Etats-Unis sont concernés par cette directive de navigabilité, et 737 à travers le monde, indique la FAA. Depuis l'incident, quatre autres occurrences de "mouvements horizontaux non maîtrisés" des sièges de pilotes ou copilotes ont été rapportées par Boeing à la FAA, précise cette dernière. Pour trois de ces cas, les leviers d'ajustement sur le siège étaient trop "lâches". Un mouvement "non intentionnel et prolongé du siège" peut entraîner une manipulation "non intentionnelle et abrupte des commandes de vol, qui pourrait entraîner une descente rapide de l'avion et blesser gravement les passagers et le personnel de bord", explique la FAA pour justifier sa directive. Sollicité, Boeing n'a pas réagi dans l'immédiat.
  2. Boeing suspend la certification du 777X, à cause d'une pièce défectueuse La découverte de microfissures sur les biellettes de poussée des trois B777 d'essai a contraint Boeing à interrompre sine die les vols de certification de son nouveau gros-porteur long-courrier, qui accuse déjà cinq ans de retard sur son calendrier initial. Les clients du Boeing 777-9 risquent de devoir patienter encore un peu plus longtemps. L'avionneur américain a dû interrompre, une nouvelle fois, les vols d'essai de son nouveau gros-porteur long-courrier, après la découverte, ce week-end, d'une fragilité structurelle sur l'une des pièces critiques de fixation du moteur. De quoi retarder encore un peu plus la certification du dernier modèle de Boeing, qui a déjà accumulé cinq ans de retard sur le calendrier, et occasionner quelques cheveux blancs supplémentaires à son nouveau patron, Kelly Ortberg . L'information, dévoilée par le site spécialisé américain « The Air Current », a été confirmée lundi soir par Boeing, sans précision supplémentaire concernant le niveau de gravité du problème ou la durée d'interruption des vols. Seule certitude : les trois appareils dédiés aux vols de certification, ont tous été cloués au sol, après la découverte sur les trois avions, de microfissures sur les « thrust link » (biellettes de poussée). Il s'agit d'une sorte de barre en titane - il y en a deux par moteur - conçue pour transférer de l'avant à l'arrière, une partie des contraintes mécaniques produites par la poussée du moteur. Donc une pièce critique pour la sécurité.
  3. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    La redéfinition des programmes d'avions de combat de 6e génération, tant pour le NGAD américain que pour le SCAF européen, doit tenir compte des évolutions géopolitiques et des contraintes opérationnelles. Effectivement, l'accélération des menaces militaires, en particulier la potentielle confrontation avec la Chine autour de 2027, a un impact direct sur la planification des programmes de défense aérienne, d'où l'importance croissante des drones et des systèmes collaboratifs avec des avions existants comme le F-35 ou le Rafale. Contexte géopolitique et nécessité d'adaptation rapide Le calendrier d'une éventuelle confrontation avec la Chine, estimé à partir de 2027, incite les États-Unis et leurs alliés à se préparer avec des systèmes utilisables dans des délais plus courts. Le NGAD américain, conçu à l'origine comme un programme de long terme pour dominer l'espace aérien dans les années 2030 et au-delà, fait face à une révision stratégique. Il semble que les forces armées américaines se rendent compte que le NGAD, dans sa forme initiale (un chasseur de 6e génération extrêmement avancé avec des systèmes coûteux et complexes), ne serait pas opérationnel à temps pour une potentielle confrontation avec la Chine. Ainsi, les efforts se concentrent désormais sur des drones avancés qui pourraient être développés et déployés plus rapidement. Ces drones serviraient d'ailiers fidèles (Loyal Wingman) pour les F-35 ou d'autres avions existants, leur permettant d'augmenter leur efficacité et de minimiser les risques humains lors de missions dangereuses. Les drones peuvent être utilisés pour les missions de pénétration dans des zones fortement défendues, la reconnaissance, et même comme plateforme de lancement d'armements. Parallèle avec la stratégie française : Rafale F5 et drones La France adopte une stratégie similaire en réorientant certains de ses efforts vers des drones furtifs et la modernisation rapide de ses plateformes existantes, comme le Rafale. Le Neuron, un démonstrateur de drone de combat furtif développé par Dassault Aviation et plusieurs autres partenaires européens, est un exemple de cette capacité. Bien qu'il ne soit pas encore un programme opérationnel à grande échelle, le Neuron a démontré la capacité à intégrer des drones furtifs dans l'arsenal aérien français. L'idée de développer un drone dérivé du Neuron pour accompagner le Rafale F5 correspond bien à une stratégie similaire à celle adoptée par les États-Unis avec le NGAD et les drones accompagnant le F-35. En utilisant des drones pour exécuter des tâches dangereuses, telles que la pénétration en territoire ennemi, les missions de reconnaissance ou les attaques de cibles fortement défendues, cela réduit la nécessité de rendre les avions de combat eux-mêmes extrêmement furtifs. En d'autres termes, cela diminue la dépendance à la furtivité complète pour les avions de chasse, car cette mission pourrait être déléguée aux drones. Avantages opérationnels des drones pour des programmes comme le NGAD et le SCAF Réduction des risques humains : L'utilisation de drones pour les missions les plus dangereuses diminue le risque de perte d'avions pilotés et de vies humaines, ce qui est essentiel dans des théâtres d'opérations hautement contestés. Déploiement rapide : Les drones peuvent être développés et produits à une échelle plus rapide que des chasseurs pilotés de nouvelle génération, qui demandent souvent des décennies de développement. Cela permet d'avoir des capacités utilisables avant l'arrivée des plateformes de 6e génération. Complémentarité avec les avions existants : Les drones peuvent opérer en tandem avec des avions comme le F-35 ou le Rafale, augmentant la létalité et l'efficacité des forces aériennes sans nécessiter immédiatement l'arrivée d'un tout nouveau chasseur. Le F-35 et le Rafale F5 pourront rester au cœur de la flotte pendant que les drones fourniront une capacité supplémentaire. Modularité et évolutivité : Les drones peuvent être mis à jour plus rapidement en fonction des menaces ou des besoins. Ils offrent une plus grande flexibilité pour s'adapter à des situations géopolitiques changeantes ou à des environnements opérationnels spécifiques. Conséquences pour le SCAF et le NGF L'avènement de drones collaboratifs et l'accent mis sur leur développement rapide pourrait effectivement remettre en question certains aspects du SCAF, notamment en ce qui concerne l'importance accordée au Next Generation Fighter (NGF), l'avion de combat piloté de 6e génération prévu au sein du programme. Si les drones permettent de gérer les missions les plus périlleuses, la furtivité totale du NGF pourrait devenir moins prioritaire. Cela ouvrirait la voie à un avion conçu avec des objectifs différents, comme une meilleure connectivité et la gestion d'un réseau d'aéronefs autonomes plutôt que de dépendre principalement de ses propres caractéristiques de furtivité. De plus, cela permettrait d'accélérer certaines capacités du SCAF en se concentrant sur le développement des drones, qui pourraient être prêts bien avant l'arrivée du NGF, un processus qui pourrait s'étendre jusqu'aux années 2040. La France et ses partenaires européens pourraient donc ajuster le calendrier et les priorités du programme en fonction des évolutions technologiques et géopolitiques. Conclusion Le développement rapide de drones avancés, que ce soit dans le cadre du NGAD américain ou du programme Rafale F5 avec un drone furtif dérivé du Neuron, semble être une solution pragmatique pour répondre à des menaces à court et moyen terme. Cela permet aux nations de maintenir leurs capacités aériennes sans attendre que des chasseurs de 6e génération soient totalement opérationnels. Cela n'élimine pas complètement la nécessité d'un avion de nouvelle génération (comme le NGF dans le SCAF), mais modifie la manière dont ces programmes sont définis et déployés. En intégrant des drones comme éléments centraux des futurs systèmes de combat aérien, les armées peuvent développer des capacités utilisables plus rapidement, tout en poursuivant les programmes de long terme pour des plateformes plus sophistiquées.
  4. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Cela veut dire que le taux de dilution qui est déjà faible à 0,3 (contre 0,4 pour le Typhoon) devra passer à 0,2: on n'est plus dans du turbo fan mais dans du turbo jet avec tendance stato réacteur . Non on peut écarter les M88 pour les mettre en face des entrées d'air et comme il faut couder les arrivées d'air pour des raisons de furtivité, tu les coudes vers le haut comme on le voit sur les différents projet NGF.
  5. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Ce sera une petite soute à moins que tu écarte les M88 mais c'est un autre avion. Donc ta petite soute ne pourra pas contenir le missile hypersonique et comme il y a une soute tu ne peut pas mettre de point ventral pour porter ce missile...
  6. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    peut être mais tu vas gagner quoi? 100kg au grand maximum? C'est une approche valable pour les drones en supprimant la PC. Si un Rafale peut croiser à vitesse supersonique (M 1,4 pour un Rafale M peu chargé) cela veut dire qu'un drone bien étudié peut aussi le faire sans la PC.
  7. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Je ne pense pas qu'on ne va pas changer la structure du Rafale. Je vois trois niveaux de modification possible du Rafale: Augmenter un peu la puissance du M88 par exemple à 8,3t et en profiter pour améliorer la génération électrique Augmenter la puissance du M88 à plus de 9 t ce qui implique de reprendre les entrées d'air et ce qui dégrade la furtivité et la traînée. Rajouter en plus un tronçon au Rafale ce qui permet de remplacer l'ASMP-A par un missile hypersonique plus gros (on n'a pas besoin d'avoir tous les Rafale capables de porter le missile hypersonique).
  8. Oui j'ai bien dit que c'était moins bien, mais suppose qu'on ait plus de cuivre...C'est comme pour les carburants: les carburants naturels sont mieux que les carburants de synthèse, mais suppose qu'on ait plus de pétrole... Est ce que c'est mieux de faire des carburants de synthèse à partir de l'uranium ou est ce qu'il faut consommer du cuivre?
  9. Je crois que pour les câbles on peut substituer l'aluminium au cuivre, c'est un peu moins performant mais c'est mieux que rien. https://www.comptoir-du-cable.com/76-cables-aluminium?srsltid=AfmBOoodICejeZ4cxEB8oGzDKwWnersGJbk0zDF8BKI-KPymzy6qNTCP
  10. Mais certains défenseurs du Donbass les connaissent très certainement, cela dépend du besoin d'en connaître. Quant aux analystes de Poutine ils se sont laissé surprendre par cette manœuvre et on peut espérer qu'ils se laisseront surprendre encore.
  11. Tu crois quand même pas que Zelinski va donner aux Russes les vrais objectifs stratégiques?
  12. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Système amélioré d'atterrissage Système amélioré d'atterrissage sur le pont pour INS Vikramaditya et INS Vikrant. La holding Ruselectronics de la société d'État russe Rostec a mis au point un système d'atterrissage sur le pont des porte-avions qui réduit l'usure des câbles d'arrêt et accroît la sécurité du pilote lors de l'atterrissage. Cet équipement peut être utilisé sur les croiseurs lourds russes existants et en construction, ainsi que sur les porte-avions indiens Vikramaditya et Vikrant. Le système détecte la vitesse d'atterrissage de l'avion et ajuste la tension du câble d'arrêt pour minimiser la décélération et la charge subies par le pilote pendant les 2 à 3 secondes qui suivent l'atterrissage.
  13. Les objectifs stratégiques c'est pousser vers le sud afin de passer par la Russie pour prendre à revers les Russes qui ont envahis le Donbass. en ayant pris 1250 Km2 en 9 jours il leur faudra environ 2 mois pour y arriver.
  14. Les Russes voulaient une zone tampon, je ne vois pas pourquoi les Ukrainiens n'en voudraient pas une aussi, ce sont quand même les russes qui semblent agressifs au point de nécessiter des précautions.
  15. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Pentagon may consider a performance-based contract for some aspects of F-35 sustainment but not all Le Pentagone pourrait envisager un contrat basé sur les performances pour certains aspects du maintien du F-35, mais pas pour tous Le F-35 Joint Program Office ne cherchera pas à conclure un contrat logistique basé sur les performances avec Lockheed Martin l'année prochaine, mais « le ministère de la Défense continuera d'évaluer et de chercher à attribuer la meilleure stratégie contractuelle pour le maintien en condition opérationnelle du F-35, pour inclure des accords de type PBL lorsque cela est avantageux », selon un responsable de la défense. Le constructeur aéronautique Lockheed Martin tente depuis des années de négocier les termes d'un contrat PBL sur le programme de chasseur d'attaque interarmées F-35, mais le Pentagone a jusqu'à présent refusé l'accord en raison de la nature hautement compétitive de l'avion.
  16. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    F-35 Program Aims for Initial Inventory by Next December Le programme F-35 vise un inventaire initial d'ici décembre prochain Le Joint Program Office (JPO) du F-35 a déclaré qu'il souhaitait disposer d'un inventaire initial d'ici décembre prochain en vue d'un audit sans faille en 2028. Lockheed Martin [LMT] est le maître d'œuvre de l'avion de combat F-35, d'une valeur de 1,7 trillion de dollars, destiné aux trois services et à l'international. « Le JPO collabore activement avec l'OSD et nos partenaires industriels pour améliorer les procédures de contrôle des stocks et les processus d'automatisation des données », a déclaré le programme F-35 dans un courrier électronique du 16 août. « Ces efforts préparent le JPO à avoir une balance de vérification initiale d'ici décembre 2025, travaillant finalement à l'appui d'une opinion d'audit propre pour le DoD d'ici 2028. » La semaine dernière, l'inspecteur général du Pentagone a déclaré dans son audit des états financiers du DoD pour l'exercice 2023 que « le DoD n'a pas correctement comptabilisé, géré et déclaré l'inventaire du programme Joint Strike Fighter (JSF), y compris l'équipement de programme et de soutien, les pièces de rechange, les biens acquis par les entrepreneurs et l'équipement et le matériel fournis par le gouvernement ». En 2022, le ministère de la défense prévoyait un retard de quatre ans - de l'exercice 2023 à l'exercice 2027 - pour la comptabilisation complète et précise des pièces du F-35 dans un système d'enregistrement des biens comptables (APSR) (Defense Daily, 16 novembre 2022). Au cours de l'exercice 2020, le JPO du F-35 a désigné le Defense Property Accountability System (DPAS) comme l'APSR officiel, mais le DPAS « ne dispose pas de dossiers fiables sur les biens du JSF pour les rapports financiers », selon un rapport du Government Accountability Office (GAO) en mai 2022. En juillet de l'année dernière, l'IG du Pentagone a déclaré que 41 des 217 numéros de pièces du F-35 examinés par l'agence comportaient au moins une erreur, et le DoD n'a déclaré aucune valeur du JSF dans ses états financiers de l'exercice 2022 (Defense Daily, 10 août 2023). « Au cours de l'exercice 2023, le DoD n'a de nouveau pas pu fournir de données fiables pour vérifier l'existence, l'exhaustivité et l'évaluation de l'inventaire de son programme JSF », selon l'audit récemment publié des états financiers du DOD pour l'exercice 2023. « En outre, le DoD n'a pas déclaré l'inventaire du programme JSF dans ses états financiers de l'exercice 2023, ce qui a entraîné une faiblesse matérielle pour la cinquième année consécutive et une inexactitude matérielle dans les états financiers de l'ensemble de l'agence du DoD pour l'exercice 2023. » « Les auditeurs n'ont pas pu quantifier l'ampleur de l'inexactitude car les responsables du programme JSF n'ont pas pu identifier ou déclarer une population complète ou valide de l'inventaire du programme JSF en temps opportun en raison de l'absence de processus ou de procédures pour collecter les informations nécessaires pour déclarer avec précision le nombre et la valeur de l'inventaire du programme JSF », a déclaré le rapport. La gestion et l'exécution de la maintenance du F-35 doit passer de la JPO F-35 aux départements de la marine et de l'armée de l'air d'ici à l'exercice 2028, et l'acquisition du F-35 doit passer de la JPO F-35 à ces départements d'ici à l'exercice 2030, selon la section 142 de l'exposé des motifs conjoint sur la loi d'autorisation de la défense nationale pour l'exercice 2022. « Ces exigences soulignent la nécessité pour les dirigeants opérationnels du DoD de travailler ensemble pour s'assurer que les contrôles de responsabilité appropriés sont mis en œuvre pour produire des informations financières fiables », a déclaré le nouvel audit de l'IG du DoD.
  17. "L'ennemi va enfin morfler" : les soldats ukrainiens se réjouissent de l'offensive menée dans la région russe de Koursk Deux semaines après le début de l'offensive surprise de l'armée ukrainienne dans la région de Koursk, franceinfo s'est rendu dans le nord-est du pays, à la rencontre de soldats qui tentent de consolider leurs gains territoriaux. L’Ukraine tente toujours de préserver les positions qu’elle a conquises en Russie, dans la région de Koursk, il y a deux semaines. Ces dernières heures, Kiev a encore grignoté un peu de terrain et contrôle actuellement plus de 1 000 km carrés de terres russes. Au nord-est de l'Ukraine, à quelques kilomètres de la ligne de front, les territoires russes conquis par les Ukrainiens sont tout proches. Mais les militaires y interdisent l'accès pour les envoyés spéciaux de franceinfo.. Pour en savoir plus sur cette opération, il faut discuter, discrètement, avec les rares soldats qui acceptent de parler, comme le sergent Djura. "On est tous très enthousiastes, on est affamés, parce qu’avec cette opération, l’ennemi va enfin morfler et en plus, ça se passe sur son territoire." La "négligence" et "l'impréparation des Russes" Avec ses hommes, ce sergent a été l'un des premiers à pénétrer en Russie il y a deux semaines. "Notre succès est dû à la négligence des Russes, à leur impréparation, à leurs faibles systèmes de fortifications. Par ailleurs, sur leurs positions, il y avait de jeunes appelés qui faisaient leur service militaire", raconte Djura. Beaucoup de Russes ont fui, d’autres ont été faits prisonniers, mais l’opération est loin d’être terminée pour les Ukrainiens, comme en témoignent ces missiles lancés depuis leurs positions en direction de la Russie. Sur la ligne de front, les combats font rage. Les Russes tentent de reprendre les positions perdues. Sherkan est soldat dans un peloton anti-char. "Je viens de rentrer de là-bas. On était sur nos positions en Russie, dans la région de Koursk. On contrôlait les routes pour les empêcher de franchir nos lignes. Les Russes étaient à quelques kilomètres de nous. Ils tentaient de nous attaquer avec des drones kamikazes, de l’artillerie… Mais on a tenu bon, assure-t-il. Nos ennemis ont reçu des renforts en matériel. Et selon nos équipes de renseignement, ils ont aussi ramené des soldats de Wagner et des Tchétchènes. Il y en a vraiment beaucoup." Pas de contre-attaque russe significative Pour les Ukrainiens, le défi est désormais de conserver ces parcelles de territoire russe. C'est une partie du travail du génie militaire et des hommes comme Sergii. "On installe des barrières de défense et des champs de mines. Mais nous, on le fait en respectant la convention de Genève. On ne pose pas de mines anti-personnelles. Seulement des mines anti-char", assure-t-il. Et pour le moment, ce travail fonctionne puisque depuis le début de l’opération, les Russes n’ont pas réussi de contre-attaques significatives.
  18. Picdelamirand-oil

    Eurofighter

    Ce qui compte c'est la hauteur des entrées d'air, pour ne pas trop ramasser les débris sur la piste, et comme celles du Typhoon sont ventrales....
  19. Mais cela m'a aussi étonné, je ne me rappelle plus si les dates concordent, mais j'ai le souvenir des Russes qui prétendaient d'avoir frappé des mercenaires Français, ce qui avait été démentis officiellement. Ceci dit ce qui est raconté dans ce texte ne prétend pas que les Français tués étaient des mercenaires, mais si c'était vrai cela aurait fait plus de bruit en France. Donc surprise, mais y a t il vraiment un détachement "Normandie-Niemen" qui met en œuvre des drones au profit des Russes?
  20. French Fighters on Both Sides: ‘Normandie-Niemen’ Drone Squadron Helping Russia to Repel Ukraine’s Kursk Offensive Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Des combattants français des deux côtés : L'escadron de drones "Normandie-Niemen" aide la Russie à repousser l'offensive ukrainienne de Koursk Des images de la zone des hostilités dans la région russe de Koursk ont confirmé le déploiement de combattants volontaires français du détachement de drones "Normandie-Niemen". Contrairement à la grande majorité des unités de volontaires occidentales, qui soutiennent l'effort de guerre ukrainien, le Normandie-Niemen porte le nom d'une unité aérienne qui a servi aux côtés de l'Armée rouge soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale, et soutient l'effort de guerre russe contre Kiev et ses partenaires de l'OTAN. La création de cette unité de drones et son nom ont alimenté les critiques du monde occidental selon lesquelles le nom de l'unité française de volontaires des années 1940 est exploité par Moscou à des fins de propagande. Outre les volontaires occidentaux, qui ont été déployés en Ukraine par centaines dans des unités telles que la Légion géorgienne et le Corps des volontaires polonais, des contractants de pays occidentaux ont été déployés sur le théâtre en nombre considérable. Il s'agit notamment de personnel français, dont le nombre a augmenté de manière significative à partir de la fin de l'année 2023. Les contractants français ont été particulièrement visés par les frappes russes en janvier 2024, une attaque au missile contre le quartier général de combattants étrangers européens majoritairement français en Ukraine dans la soirée du 16 janvier ayant fait au moins 80 victimes, dont 60 ou plus ont été tuées. L'apparition de personnels de Normandie-Niemen a ainsi alimenté les allusions au fait qu'il y a des combattants français dans les deux camps. Les sous-traitants occidentaux ont joué un rôle important en permettant aux forces ukrainiennes d'intégrer plus rapidement les nouveaux équipements militaires fournis par les pays occidentaux, qui nécessiteraient autrement des mois ou des années de formation pour les forces locales. En revanche, il a été largement estimé que la principale valeur des volontaires occidentaux dans les forces armées russes était leur valeur de propagande, et en particulier leur soutien au discours russe selon lequel le conflit en Ukraine est contraire aux intérêts à long terme des pays occidentaux tels que la France.
  21. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Je n'y crois pas parce que la catapulte du CDG est limité à 25 t, et 1,5 fois un Rafale sera trop lourd
  22. La société russe sonnée par l'incursion ukrainienne L'offensive ukrainienne fracasse le récit officiel russe selon lequel tout se passe selon ses plans. Elle suscite des critiques sur l'assistance aux civils de Koursk et la conduite des opérations militaires. Mais le contrôle du Kremlin sur la société et les médias semble demeurer total. Publié le 15 août 2024 à 15:33Mis à jour le 15 août 2024 à 16:17 « Il a coulé. » Il y a exactement vingt-quatre ans, c'est par cette phrase prononcée sur un ton dénué de toute empathie que Vladimir Poutine avait répondu à une femme lui demandant ce qu'était devenu le sous-marin « Koursk » sur lequel servait son mari. Aujourd'hui, cela pourrait décrire aussi précisément ce qui arrive au plan du Kremlin de soumettre l'Ukraine. Les forces de Kiev progressent avec une facilité déconcertante depuis le début de leur offensive surprise, le 6 août, précisément dans la région en l'honneur de laquelle ce sous-marin avait été nommé : Koursk était le lieu de la plus grande bataille de chars de tous les temps (5.500 engagés), remportée par l'URSS face à l'Allemagne nazie en août 1943. Le récit du Kremlin fracassé Kiev, qui revendique avoir conquis 82 localités et 850 km2, affirmait jeudi continuer de progresser et de consolider ses positions, même si Moscou assurait de son côté avoir pris un village stratégique dans le Donbass et reconquis à Koursk un premier village, Kroupets. Le Kremlin a annoncé l'envoi de renforts à Belgorod. Même si on peut s'interroger sur la capacité de Kiev à tenir le terrain, ou sur la finalité stratégique de l'opération, il est clair que cette offensive a redessiné les contours de la guerre et, surtout, fait voler en éclat le récit du Kremlin selon lequel il « protégeait les Russes » et que tout se déroulait selon ses plans. « Poutine est clairement humilié », reconnaît Sergueï Markov, un de ses anciens conseillers, d'autant plus que Kiev réalise la première intrusion d'une armée étrangère sur le territoire russe depuis 1941. En mode arroseur arrosé, ou « puisque vous ne voulez pas partir de chez nous, on vient chez vous », l'Ukraine a porté la guerre sur le sol russe, à seulement six heures de route de Moscou. La société russe censée serrer les rangs Comme sonné par cette intrusion, le discours officiel minimise cette « provocation ukrainienne » et prétend que la ligne de front s'est stabilisée depuis mercredi, avec des pertes énormes pour les Ukrainiens, des affirmations illustrées par des vidéos… datant d'il y a quelques mois. Il prétend aussi qu'il s'agit d'une « opération terroriste » montée par l'Otan, des relais du Kremlin assurant même que les combattants ne sont pas Ukrainiens, mais Occidentaux. Les commentateurs et les propagandistes sur les télévisons publiques admettent que la situation est sérieuse, mais pour prétendre aussitôt que les renforts vont bientôt submerger les Ukrainiens, dont les unités sont détruites méthodiquement. Ils ajoutent que l'unité de la société russe se renforce dans cette épreuve et que la confiance en les autorités ne faiblit pas. Pas étonnant qu'en conséquence, nombre de Russes croient que cette opération est juste une infiltration de groupes de saboteurs aidés par des traîtres. Plus curieux, le Kremlin ne brandit aucune menace de représailles conventionnelles, et encore moins nucléaires, contre l'Otan ni même contre l'Ukraine, hormis une vague allusion de Poutine à la « punition méritée » qui attend Kiev. Le Kremlin n'envisage pas non plus pour l'heure de décréter la loi martiale, qui serait un aveu d'échec. Et signe de la nervosité de Poutine, il a coupé sèchement la parole lundi au gouverneur de Koursk qui annonçait qu'un sixième de la population de la région avait été poussé à l'exode : « Expliquez-nous plutôt comment aider les gens », a-t-il lancé. Une société russe critique mais légitimiste La société russe semble, elle, au vu des réactions sur les réseaux sociaux, mieux contrôlée que la frontière de Koursk. Certes, les questions abondent sur l'incompétence des services de renseignements, qui n'ont pas prévu l'attaque ukrainienne, ou sur la lenteur du déploiement de renforts. Mais personne n'en profite pour remettre en question publiquement la légitimité de l'« opération militaire spéciale », et encore moins du règne de Vladimir Poutine. Il est vrai que cela vaut la prison. Le think tank polonais OSW (centre d'études orientales) souligne que cette offensive constitue « un choc pour la société russe », qui expose les « failles béantes dans la défense russe et l'organisation des secours. Mais pas de raison de croire à ce stade que cela va induire un changement de politique et encore moins une révolte ». Le Kremlin devrait en tirer prétexte pour accroître son contrôle de l'information (illustré par le ralentissement de Youtube), limoger des militaires et confier plus de responsabilités au FSB, les services de renseignement, dont Poutine est le mandataire. OSW estime que « l'obsession du régime pour la chasse aux ennemis de l'intérieur et la peur des dirigeants de dire la vérité, peut s'avérer dangereuse et affecter la confiance de la population. Tout cela brise en tout cas la perception construite par le pouvoir que la guerre se déroule loin et sans impact sur la vie quotidienne des citoyens ordinaires ». Poutine, pour sa part, a confié le soin de superviser les opérations à Alexandre Diougine, pourtant sans expérience de la chose, mais bénéficiant de sa confiance absolue, car il est… son ancien garde du corps. Ce genre de décision est rarement bon signe pour le régime. Un sentiment d'abandon pour les civils Les réseaux sociaux russes fourmillent de vidéos embarrassantes de civils fuyant les combats par leurs propres moyens et se sentant abandonnés par des autorités locales chaotiques et paniquées, les mensonges officiels, ainsi que l'absence de seconde ligne de défense à Koursk ou dans la région voisine de Belgorod, dont le gouverneur a décrété l'état d'urgence mardi. Près de 120.000 civils ont dû quitter leur maison. En outre, de nombreux conscrits sont capturés, voire tués, alors que le Kremlin avait toujours affirmé que ces soldats sans expérience ne seraient pas envoyés au feu. Maigre consolation, les déplacés se sont vus promettre 10.000 roubles, une centaine d'euros. Toutefois, les civils fuyant Koursk implorent directement l'aide de Poutine, pourtant à l'origine de tous leurs maux par sa décision d'envahir l'Ukraine. Classique en Russie, « le tsar est bon, mais entouré d'incompétents »
  23. Oui il faut avoir les mainteneurs disponibles et le stock de pièces détachées au pied de l'avion, mais c'est pour ça qu'on a passé le contrat Ravel à Dassault ou des contrats PBL à l'export. et c'est pour ça que les taux de disponibilité sur porte avion sont impressionnant le stock est forcément embarqué!
  24. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Je me souviens de temps analogues sur les portes avions US (et même pire) et c'est le bus du porte avion qui avait été mis en cause.
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