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Messages posté(e)s par Picdelamirand-oil

  1. Le 17/11/2023 à 13:34, Sillage a dit :

    " Dans les vingt-cinq ans, nous devons doubler la production d'électricité en Suède (à 300 TWh), a expliqué la ministre de l'Énergie, Ebba Busch."

    Voilà, si on était prévoyant, cela voudrait dire que pour nous il faudrait passer à 1000 TWh.

    Il va falloir électrifier beaucoup d'usages si on veut baisser les rejets de CO2.

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  2. il y a 26 minutes, Wallaby a dit :

    Je trouve que cela illustre probablement le fait que constitutionnaliser une politique n'est pas une bonne idée. Une constitution est là pour organiser les différents pouvoirs de la façon la plus équilibrée possible. Ce n'est pas à la constitution de fixer le budget d'un pays.

    La constitution Allemande, d'après ce que j'ai compris, ne fixe pas le budget, mais les règles budgétaires.

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  3. Il y a 4 heures, Patrick a dit :

    Et pourtant, dans la PATMAR, Dassault sont très actifs et très revendicatifs...

    Et la connexion Thalès-Dassault est également bien réelle.

    Quant à Airbus, ne sont-ils pas aussi électroniciens?

    Ils se sont séparés de HENSOLDT.

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  4. il y a 44 minutes, Bechar06 a dit :

    Réflexion ( merci )  qui t'est donc personnelle ?  

    Non c'est d'origine Indienne, je pensais que ce serait clair. Maintenant que le MRCBF est réglé, je vous livre mes signaux faibles pour le MRFA.

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  5. il y a 34 minutes, MatOpex38 a dit :

    à 4:30  le suiveur se met en mode inversé, tu as déjà vu ça hors display de la part de l'AAE? 

    Ils peuvent faire ça si ça permet d'avoir des G positifs à la place des G négatifs (qui ne sont pas apprécié, en général), mais là ça ne semble pas le justifier.

  6. il y a 4 minutes, Claudio Lopez a dit :

    Ha oui effectivement, c'est eux qui ont ramené tout les gros marchés exports du Typhoon .. Mais l'inde, c'est c'était aussi les britanniques qui étaient dans les négociations.

    Pour le MMRCA c'est les Allemands qui étaient à la manœuvre, les Anglais ont ensuite essayé de rattraper le coup en faisant une proposition non sollicitée avec un rabais de 20 %. 

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  7. Production nucléaire : comment EDF tente de redresser la barre

    La relance de l’atome en France voulue par Emmanuel Macron ne passera pas que par la construction de nouvelles centrales : à court terme, un point majeur de cette stratégie consistera à doper la production des réacteurs existants, après une année 2022 catastrophique. Il n’empêche, les prévisions de production d'EDF pour 2025 restent, pour l’instant, bien inférieures aux niveaux d'avant-crise.

    Depuis des mois, le gouvernement le répète : EDF devra doper sa production d'électricité nucléaire d'ici à 2030, sans quoi les prix resteront durablement élevés en France. Mais comment procéder, alors que les nouveaux réacteurs voulus par Emmanuel Macron ne verront pas le jour avant 2035, au mieux ? D'ici là, il faudra en réalité compter sur le parc existant, en optimisant ses performances, aujourd'hui catastrophiques. Et pour cause, en 2022, celui-ci a difficilement généré 279 térawattheures (TWh), un chiffre en recul de 30% par rapport à la moyenne des vingt dernières années. Le but est désormais d'aller « chercher 100 TWh de plus », a souligné en avril le gouvernement, qui prévoit même de fixer un objectif d'efficacité dont dépendra une partie de la rémunération des dirigeants du groupe.

    De quoi donner un coup de fouet en interne. Ce mercredi 15 novembre, EDF a ainsi présenté un point d'étape sur son programme pour « améliorer la performance des arrêts de tranche », baptisé START 2025 et lancé en 2019, dont 80% des solutions sont désormais « déployées », selon l'entreprise. Alors qu'une quarantaine d'arrêts de réacteurs sont prévus chaque année (sur un total de 56), pour recharger le combustible, réaliser des contrôles ou encore changer certaines pièces, l'idée est d'améliorer la gestion de ces interruptions, parfois trop longues et mal organisées. Et ce, en modifiant le management et l'organisation des équipes dédiées, ou encore en prévoyant davantage d'entraînements et de standardisation pour certains gestes de maintenance.

    70% de réussite sur le premier jalon, contre 10% en 2021

    Or, les premiers résultats s'avèrent encourageants. Sur le premier jalon clé, c'est-à-dire la phase initiale de l'arrêt (lorsque le réacteur est déconnecté du réseau, la cuve ouverte et le premier élément de combustible retiré), le taux de réussite dans les délais impartis s'élève désormais à 70%, a précisé EDF mercredi. Contre un pourcentage inférieur à 10% en 2021...et 42 échecs sur 43 en 2019 !

    « Quand vous démarrez par une victoire, [...] cela change complètement l'état d'esprit ! », souligne Etienne Dutheil, directeur de la Division production nucléaire.

    Le processus a en effet été raccourci, puisqu'il a gagné 48 heures par rapport à l'an dernier sur les installations de 1.300 mégawatts (MW) (comme Cattenom ou Golfech), et une douzaine d'heures sur celles de 900 MW (comme Chinon).

    Par ailleurs, dans les centrales récemment arrêtées, EDF affiche désormais des records historiques en termes de durée des fermetures. « La visite partielle de Paluel, en Normandie [qui a consisté à recharger le combustible et réaliser des opérations de maintenance, ndlr] s'est étendue sur 100 jours [...] Nous sommes remontés jusqu'en 2011, et nous n'avons pas trouvé une seule visite partielle de moins de 100 jours pour cette centrale », s'est félicité mercredi Etienne Dutheil. Même chose à Saint-Laurent, en Centre-Val-de-Loire, où un rechargement de combustible a duré 40 jours, soit « le plus court depuis huit ans ». Au global, d'ailleurs, les prolongations d'arrêt se sont réduites d'un tiers par rapport à 2022, selon EDF.

    En-dehors de ces périodes d'arrêt, le nombre de jours non prévus d'indisponibilité a également chuté en 2022 et 2023, avec un pourcentage d'interruption « fortuite » inférieur à 3,5%. Soit davantage qu'avant 2017, mais moins que ce qui a été observé ces dernières années (jusqu'à 5% en 2020). Au global, la disponibilité s'avère d'ailleurs meilleure qu'en 2022, avec 5 à 10 gigawatts (GW) supplémentaires. Si bien qu'à l'heure actuelle, « 35 réacteurs fonctionnent, fournissant 37 GW », contre « 30 réacteurs fournissant 31 GW » à la même période l'an dernier, a souligné EDF.

    « Nous importions l'équivalent de 3 à 6 GW, aujourd'hui nous exportons de 3 à 13 GW ; la situation est complètement différente », a insisté Etienne Dutheil.

    Un contexte favorable qui permet à EDF de confirmer ses prévisions de production : 300 à 330 TWh en 2023, 315 à 345 TWh en 2024, et 335 à 365 TWh en 2025.

    Manque d'ambition ?

    Mais ces objectifs restent insuffisants, estiment certains observateurs. « On était à 380-400 TWh il y a une poignée d'années. En 2019, EDF produisait encore 380 TWh d'électricité nucléaire ! Aujourd'hui, on nous dit que l'impact du Covid est quasiment terminé, et que le problème de corrosion sous contrainte sera bientôt derrière nous », pointe un ingénieur en sûreté nucléaire ayant requis l'anonymat.

    En effet, la crise sanitaire du Covid-19 avait amené l'énergéticien à revoir en profondeur le planning de ses interruptions de tranches. « On a dû encaisser une très forte diminution de la consommation, ce qui a retardé les arrêts, puisqu'il faut consommer du combustible [avant de le recharger] », a rappelé mercredi Etienne Dutheuil. S'est ajouté un autre imprévu, qui explique l'indisponibilité historique du parc en 2022 : la corrosion sous contrainte identifiée dans plusieurs réacteurs dès fin 2021, ayant poussé EDF à contrôler l'ensemble de ses installations, et à remplacer plusieurs pièces importantes. Or, « à partir de 2025, il est certain qu'il n'y aura plus d'effets liés à cette corrosion sous contrainte », affirme-t-on chez EDF. « Dans ces conditions, pourquoi ne parle-t-on pas d'un retour à 400 TWh dès 2025 ? », s'interroge l'ingénieur susnommé.

    Des visites décennales 6 fois plus exigeantes

    Il n'empêche, EDF doit faire face à un autre phénomène, qui explique probablement, en partie du moins, des fourchettes aussi basses : depuis quelques années, celui-ci doit réaliser de plus en plus de contrôles et de maintenances. Et donc, mécaniquement, prévoir des arrêts plus longs. Car pour prolonger au maximum les réacteurs, comme voulu par Emmanuel Macron, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) lui a demandé de faire en sorte que ceux-ci atteignent niveau de sûreté aussi proche que possible de ceux de troisième génération.

    « Cela demande d'ajouter et de modifier beaucoup de matériel. Pour la quatrième visite décennale [l'opération de grande ampleur réalisée tous les dix ans pour vérifier et mettre à niveau les centrales, ndlr], il y a eu 6 fois le volume d'activités que lors des précédents réexamens périodiques. On a complètement changé d'échelle », note-t-on chez EDF.

    « Avec l'accident de Fukushima et la question de la prolongation des réacteurs, on observe une envolée des ambitions de sûreté. Mais aussi des prétentions d'EDF, qui a tendance à être maximaliste. Dans ce contexte, la cinquième visite décennale sera-t-elle encore six fois plus exigeante que la quatrième, malgré l'impact sur la production ? », lance un connaisseur du secteur. D'autant que certaines opérations de maintenance comportent des moments critiques, lors desquels un important retard peut s'accumuler. A l'instar du remplacement du générateur de vapeur, qui s'était effondré sur l'un des réacteurs de Paluel, en 2016, entraînant deux ans d'arrêt supplémentaires.

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  8. La Suède semble avoir le même point de vue que nous !

    « L'Europe doit augmenter ses capacités souveraines de défense »

    Un Conseil des affaires étrangères consacré aux questions de défense s'ouvre ce mardi à Bruxelles. Dans une interview aux « Echos », Micael Johansson, PDG du groupe de défense suédois Saab, intégrateur de systèmes reconnus dans tous les domaines du combat (terre, air, mer), plaide pour un soutien fort à Kiev et pour une Europe qui s'arme davantage chez elle et moins aux Etats-Unis.

     

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  9. CCA Loyal Wingmen Drones To Cost Quarter To Third Of An F-35

    Les drones Loyal Wingmen de la CCA coûteront le quart ou le tiers d'un F-35
    Nous en apprenons peu à peu plus sur l'initiative Collaborative Combat Aircraft, notamment sur les objectifs de coût et de performance opérationnelle.
    PAR JOSEPH TREVITHICK PUBLIÉ LE 13 NOVEMBRE 2023 20:39 PM EST

    Le secrétaire de l'armée de l'air, Frank Kendall, a donné de nouveaux détails sur les plans de son service pour le programme Collaborative Combat Aircraft (avion de combat collaboratif).

    Le secrétaire de l'armée de l'air, Frank Kendall, a déclaré que son service visait à ce que ses futurs drones Collaborative Combat Aircraft (CCA), qui combattront aux côtés d'avions avec équipage, ne coûtent qu'un quart du prix actuel d'un F-35 Joint Strike Fighter. M. Kendall a donné cette information et d'autres détails sur le programme CCA lors d'un événement public organisé aujourd'hui par le groupe de réflexion Center for a New American Security (CNAS) à Washington, D.C.

    Le programme CCA est axé sur l'acquisition d'au moins un millier d'aéronefs avancés sans équipage, dotés d'un haut degré d'autonomie et conçus pour travailler en étroite collaboration avec les avions de combat avec équipage. Ce programme s'inscrit dans le cadre de l'initiative de modernisation de l'armée de l'air "Next Generation Air Dominance" (NGAD), qui comprend également le développement d'un nouvel avion de combat de sixième génération avec équipage, d'armes, de suites de guerre électronique, de capteurs, de capacités de gestion de la bataille, de moteurs et d'autres systèmes.

    M. Kendall et d'autres hauts responsables de l'armée de l'air décrivent régulièrement ces avions sans équipage comme un élément essentiel de la manière dont l'armée mènera ses opérations, en particulier dans le cadre d'une lutte de haut niveau contre un adversaire tel que la Chine, et atteindra une "masse abordable" critique à l'avenir.

    "Si nous nous contentons d'acheter la plateforme NGAD, les F-35 et les B-21 comme avions de combat, l'armée de l'air n'aura pas les moyens de s'équiper. Ces systèmes coûtent tous plus de 100 millions de dollars, voire plus dans certains cas", a déclaré M. Kendall aujourd'hui. "Nous devons donc trouver une solution qui nous permette d'obtenir des prix massifs et abordables. L'ACC est donc conçue à cette fin.

    Les autres principaux enseignements concernant l'effort de CCA tirés de l'entretien de M. Kendall avec Stacie Pettyjohn, Senior Fellow et directeur du programme de défense du CNAS, et de la séance de questions-réponses qui a suivi sont les suivants :

    • Le coût approximatif prévu d'un seul CCA sera "de l'ordre d'un quart ou d'un tiers" du coût unitaire actuel d'un F-35 Joint Strike Fighter.
    • Cela dit, l'armée de l'air en est encore aux "premiers stades" de l'établissement de définitions clés concernant ce qu'elle attend de ses CCA et de la recherche d'un "juste équilibre" en termes d'exigences.
    • "Nous avons besoin d'un appareil dont les caractéristiques en termes de portée et de charge utile sont compatibles avec notre concept opérationnel. Ce concept exige que les drones puissent "voler devant ou accompagner des chasseurs avec équipage" et qu'ils aient une "portée et des capacités de charge utile" conformes à cette exigence fondamentale.
    • Chaque CCA ne disposerait pas de "l'ensemble des systèmes qui équipent un chasseur".
    • Certains transporteraient des armes, d'autres d'autres systèmes. "L'une des choses que l'on peut faire avec le concept de l'ACC est de choisir les systèmes à transporter, les ensembles de capacités, ce qui permet d'avoir une conception modulaire. Cela signifie également que l'ennemi doit considérer chaque appareil comme armé, car il peut l'être, qu'il le soit ou non.
    • L'indépendance à l'égard des pistes longues et bien préparées est également un objectif potentiel, comme nous l'avons déjà souligné, Kendall déclarant : "Pouvoir s'affranchir de l'utilisation de pistes relativement longues est une caractéristique intéressante pour nous. Cela rend l'avion beaucoup plus apte à la survie".
    • L'industrie a déjà fourni "différents concepts concurrents" sur ce à quoi pourrait ressembler un CCA.
    • L'objectif est de lancer la production d'une "première tranche" de CCA dans les cinq prochaines années. L'objectif est de "les mettre en service [les CCA] aussi rapidement que possible en quantités raisonnables".
    • "Il ne s'agit pas de matériel non durable. Ils sont conçus pour être des systèmes dont on peut accepter la perte d'une fraction sans que cela ait un impact opérationnel important. Cela signifie également qu'ils doivent pouvoir être "produits relativement rapidement".
    • "Nous n'allons pas prendre le temps qu'il faut [avec l'ACC] pour obtenir un nouveau chasseur sophistiqué avec équipage.
    • Le chiffre principal de planification pour la taille de la future flotte CCA est toujours de 1 000 drones, mais "je pense qu'il y en aura très probablement plus que cela".
    • L'une des principales raisons de la divulgation du chiffre de 1 000 drones était d'envoyer un signal clair à l'industrie, à savoir que l'armée de l'air s'investit sérieusement dans le programme CCA. "Nous voulons que vous [l'industrie] investissiez dans la technologie et réfléchissiez à la manière dont vous allez fabriquer un produit très efficace pour nous.
    • L'ACC représente également l'un des "investissements de couverture" que l'armée de l'air cherche à réaliser aujourd'hui afin de disposer d'une capacité opérationnelle suffisante pour s'imposer dans un futur conflit de haut niveau contre la Chine, et ce de manière rentable.
    • L'ACC continue de bénéficier d'autres projets adjacents, notamment des développements en matière d'autonomie à l'aide d'une force de F-16 modifiés et dotés d'un pilote optionnel, ainsi que d'autres essais utilisant des drones MQ-28 Ghost Bat de Boeing. "Nous utilisons certains des Ghost Bat, les MQ-28, en tant qu'aéronefs expérimentaux afin d'acquérir une expérience opérationnelle en les associant à des aéronefs avec équipage.
    • L'armée de l'air considère l'ACC comme un complément à l'initiative Replicator du Pentagone, annoncée au début de l'année.

    Les commentaires de Kendall sur les coûts prévus et les objectifs de production du programme CCA, ainsi que sur la manière dont l'armée de l'air espère maximiser ses capacités dans le cadre de ces contraintes, sont remarquables. Bien que les drones CCA semblent toujours être nettement moins chers que les avions de combat de cinquième ou sixième génération, ce qui est présenté ici n'est pas nécessairement bon marché, même selon les normes budgétaires de l'armée américaine.

    Le mode de calcul des coûts unitaires des trois variantes existantes du F-35 fait depuis longtemps l'objet d'un débat. Par exemple, en janvier, Lockheed Martin a fixé le prix de la variante A utilisée par l'armée de l'air à 69,9 millions de dollars, selon Air & Space Forces Magazine, mais ce chiffre n'inclut pas le moteur Pratt & Whitney F135. Le Joint Program Office du F-35 de l'armée américaine a récemment déclaré à Defense One que le prix unitaire moyen pour les exemples des trois variantes, y compris les moteurs, dans les derniers lots de production est d'environ 82,5 millions de dollars.

    Un quart de ce prix correspondrait à un peu moins de 20,6 millions de dollars. La facture pour l'achat de 1 000 CCA à ce prix unitaire s'élèverait donc à près de 20,6 milliards de dollars. Comme l'a fait remarquer M. Kendall, cela reste beaucoup moins cher que l'achat d'un grand nombre de jets avec équipage à près de 100 millions de dollars l'unité, voire beaucoup plus. Le secrétaire de l'armée de l'air a déjà déclaré que chaque avion NGAD, dont l'armée prévoit d'acheter 200 exemplaires, coûterait "plusieurs centaines de millions de dollars".

    En ce qui concerne les exigences de l'ACC, la mention spécifique par Kendall de la volonté de s'éloigner des pistes plus grandes est intéressante, mais pas surprenante. L'armée de l'air n'a jamais caché ses préoccupations concernant la vulnérabilité croissante des grandes bases établies et la nécessité d'opérations plus distribuées, ainsi que de nouvelles capacités et tactiques de camouflage, de dissimulation et de déception, qui sont essentielles pour réduire ces risques à l'avenir. The War Zone a souligné par le passé que l'indépendance totale des pistes, ou des performances de décollage et d'atterrissage courtes et proches de celles-ci, pourrait être très précieuse pour les futures ACC dans ce contexte, et qu'elle pourrait également permettre une plus grande flexibilité opérationnelle.

    Il convient également de souligner que M. Kendall a déclaré que plusieurs MQ-28 sont utilisés pour soutenir les efforts de test de l'armée de l'air liés au programme CCA. Il est apparu en 2022 que l'armée avait acquis au moins un de ces drones, développé à l'origine pour la Royal Australian Air Force (RAAF), mais les détails concernant cet effort sont restés limités depuis lors. Une vidéo du Laboratoire de recherche de l'armée de l'air (AFRL) publiée au début de l'année, que l'on peut voir ci-dessous, mettait fortement en vedette les MQ-28, y compris des clips soigneusement édités les montrant en train de voler aux côtés des chasseurs furtifs F-22 Raptor de l'armée de l'air et d'autres aéronefs avec équipage.

    Bien qu'une grande partie de l'effort CCA, ainsi que le programme NGAD plus large, soit hautement confidentielle, les commentaires de Kendall aujourd'hui soulignent également comment de plus en plus de détails continuent à être divulgués. Cette tendance devrait se poursuivre à mesure que l'armée de l'air se rapproche du lancement de son appel d'offres officiel pour la "première tranche" de ces drones, qui devrait avoir lieu au cours de l'exercice budgétaire actuel.

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  10. Le 05/11/2023 à 20:33, mgtstrategy a dit :

    pas sur d'avoir lu / vu que le KSA voulait une ligne d'assemblage?

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