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L'Inde
dans Asie / Océanie
il y a 48 minutes, Patrick a dit :Et si Trappier passait en cadence 4 en France sans attendre les indiens?
C'est sans doute ce qu'il est en train de faire mais comme il faut du temps il ne le dit pas.
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L'Inde
dans Asie / Océanie
il y a 3 minutes, Ronfly a dit :On est effectivement sur un plan qui se déroule sans accrocs...
Il faut le chausse pied pour rentrer l'Indonésie...
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L'Inde
dans Asie / Océanie
il y a 3 minutes, Ronfly a dit :En janvier 2023, Dassault aviation avait ~10 milliards d'€ de cash disponible.
La construction des derniers Rafale Egyptiens a déjà commencé et Dassault a du lancer aussi la construction des Rafale Français de 2026, il peut lancer sans risques les 4 Rafale B des Indiens, la configuration finale (Inde ou France) devant être connue 18 mois avant la livraison, mais il devrait attendre au moins la signature et même l'acompte Indien pour lancer les Rafale M qui ont une structure renforcée. Il peut éventuellement lancer aussi dès maintenant quelques Rafale français de 2027 pour pouvoir en produire plus en 2027 pour l'Inde.
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L'Inde
dans Asie / Océanie
il y a 2 minutes, R force a dit :22 avions par an ? Mazette, ils ont le pognon d'un coup.
Tu produis les avions en un an et demi et tu les livres en 2 ans comme ça tu fais de la place pour les avions Indiens. Dassault n'a aucun problème de trésorerie.
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L'Inde
dans Asie / Océanie
il y a une heure, mgtstrategy a dit :Hmmmm wishfull thinking? Ca serait etonnant à mon de passer à une prod de 3 ou 4.
Mais qu'a t on à livrer à court terme? Les Français à cadence 1 et les Egyptiens sans doute à cadence 2 il y a donc de la place en 2026 pour les Indiens à cadence 2, les EAU c'est à partir de fin 2026 début 2027...
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L'Inde
dans Asie / Océanie
Le 27/10/2023 à 19:32, kor4116 a dit :L'Inde envoie une demande à la France pour l'achat de 26 avions de combat Rafale-M pour la marine
Le gouvernement indien a demandé 5,5 milliards d'euros pour acheter 26 Rafale.
Le prix n'est pas fixé, les négociations n'ont pas eu lieu et le prix comprendra pas mal de choses:
CitationLe ministère a déclaré que la DAC a accordé une acceptation de nécessité (AoN) pour l'achat de 26 avions de combat Rafale-Marine ainsi que les équipements auxiliaires associés, les armes, le simulateur, les pièces détachées, la documentation, la formation des équipages et le soutien logistique pour la marine indienne auprès du gouvernement français par le biais d'un accord intergouvernemental (IGA).
Le prix et les autres conditions d'achat seront négociés avec le gouvernement français après avoir pris en compte tous les aspects pertinents, y compris le prix d'achat comparatif d'avions similaires par d'autres pays.
En outre, l'intégration d'équipements conçus en Inde et la mise en place d'un centre de maintenance, de réparation et d'exploitation (MRO) pour divers systèmes seront incorporés dans les documents contractuels lors de négociations en bonne et due forme.
Le ministère indien de la défense a adressé une lettre de demande détaillée à la Direction générale de l'armement française pour le contrat proposé.
Le contrat comprendra 22 jets monoplaces et quatre avions d'entraînement biplaces, ainsi que des armes, un simulateur, des pièces détachées, la formation des équipages et un soutien logistique, ont indiqué des sources.
Selon les experts en matière de défense, la France devrait présenter son offre, son prix et d'autres détails d'ici quelques mois.
Une fois le contrat signé après les négociations sur les coûts et l'approbation finale du comité de sécurité du cabinet, les livraisons commenceront dans trois ans.
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il y a 33 minutes, Eau tarie a dit :
Très interessant.
Et l'Irlande impressionne !!!
Très intéressant parce que ça permet de voir les manipulations pour amplifier l'impression que donne le graphique:
- l'axe des dollars ne commence pas à zéro mais à 20 000 ce qui fait qu'on a l'impression que le niveau de vie US est trois fois celui de la France...
- la croissance prévisionnelle du PIB Allemand est supérieure à celle de la France alors que l'Allemagne sera en récession en 2023 et que la France est le pays d'Europe qui s'en sort le mieux de ce point de vue.
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il y a une heure, LetMePickThat a dit :
Pourriez-vous me donner un exemple de SFDR français s'il vous plait ? Plutôt que de faire dans l'ad personam, il peut être judicieux de sourcer ses dires.
Eh bien c'est toi qui nous le donne
CitationEn 1982 a lieu un essai de synthèse du SIMS (Statoréacteur intégré modulable solide) avec la SNPE, avec simulation de trajectoires « bas-haut-bas ».
https://www.eurosae.com/wp-content/uploads/2017/09/Centres_et_moyens_d_essais_tome_2.pdf
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Eolien : Siemens Energy dévisse en Bourse après l'annonce d'un plan de sauvetage
L'Etat et les banques devraient dégainer un plan de garantie de 15 milliards pour compenser les pertes du champion allemand des éoliennes. Le cours chute de 30 %.
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L'Allemagne prête à s'affranchir des règles européennes pour défendre son industrie
RévélationLe ministre de l'Economie, Robert Habeck, a présenté une stratégie pour préserver le tissu industriel allemand, quitte à revoir des règles de concurrence ou budgétaires « d'une autre époque » selon lui.
Le document va intéresser Paris, Bruxelles et… Berlin. La stratégie industrielle présentée mardi par le ministre allemand de l'Economie Robert Habeck se veut une synthèse des mesures prises par le gouvernement pour protéger le tissu industriel du pays face à la hausse des prix de l'énergie et aux risques géopolitiques.
Répondant aux risques de délocalisation des industries à forte consommation d'énergie, comme la chimie ou le ciment, ou à la perte de compétitivité des sous-traitants automobiles, le ministre est prêt à remettre en cause des « règles écrites pour une autre époque », en commençant par le frein allemand au déficit de l'Etat, ou les règles européennes de concurrence.
« Il s'agit d'une invitation au débat » et non d'un document figé, s'est empressé de préciser le ministre lors d'une conférence surprise devant la presse. Accusé depuis des semaines par les industriels d'avoir une politique brouillonne, Robert Habeck tente de clarifier les lignes dans un document d'une soixantaine de pages qui sera débattu lors d'une rencontre avec les industriels le 31 octobre.
Sécuriser les chaînes de valeur
La démarche a été immédiatement saluée par le « plein soutien » du président de la fédération industrielle allemande, Siegfried Russwurm. Il met notamment le doigt sur l'un des points essentiels dans le débat en Allemagne : la « sécurisation des chaînes de création de valeur ».
La question tourne depuis que le leader mondial de la chimie, BASF, a choisi de délocaliser notamment la production d'ammoniac , un composant nécessaire dans un grand nombre de processus industriels. Cette sécurité est également essentielle pour les PME qui servent aussi bien l'industrie mécanique que chimique, ce fameux Mittelstand qui représente 90 % de la production manufacturière en Allemagne, rappelle le document.
Subventionner l'électricité
Les points de friction ne manquent pourtant pas, à commencer par les subventions au prix de l'électricité pour l'industrie défendues par Robert Habeck pour une « période transitoire » et combattues bec et ongles par son homologue des Finances, Christian Linder. Ce dernier devrait donner dès la semaine prochaine son avis sur la question, en présentant les perspectives fiscales du gouvernement pour 2024.
Le ministre de l'Economie se prépare aussi à un débat énergique avec ses propres troupes au sein des Verts allemands, en reprenant par exemple l'idée du stockage souterrain du CO2 pour faciliter la transition énergétique d'industries comme le ciment. Les sociaux-démocrates, à la tête du gouvernement et au ministère du Travail, devront aussi examiner ses propositions pour compenser le manque de main-d'oeuvre qualifiée en Allemagne par un maintien au travail « volontaire » des retraités.
Faciliter les fusions
La grande nouveauté, selon Daniela Schwarzer, membre de la fondation Bertelsmann et grande experte des questions franco-allemandes et européennes, sera toutefois ailleurs et pourrait rapprocher Berlin de Paris. « La stratégie prend fermement position pour accélérer l'Union européenne des capitaux afin de renforcer le financement privé de la transition ». Le document plaide aussi pour une révision des règles européennes sur les fusions d'entreprises, qui, « on s'en souvient, avaient été très contestées au moment de l'échec de la fusion entre Siemens et Alstom ».
Expliquant en synthèse que les intérêts de l'industrie allemande sont ceux de l'Europe, la stratégie de Robert Habeck se propose surtout de redonner aux Etats européens la possibilité de jouer solo, « tant que les conditions financières et décisionnelles ne sont pas réunies ». Autrement dit d'ouvrir les vannes des subventions pour financer la « politique industrielle par leurs propres moyens ».
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- C’est un message populaire.
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Il y a 20 heures, Claudio Lopez a dit :Donc je pense que Trappier a obtenu des garanties que l'intérêt saoudien n'est pas du vent
Dans les négociations, les saoudiens fonctionnent généralement d'une manière proche des émiratis : ceux ci mettent en place une équipe de négociation exclusive sur une durée donnée. Si un accord est trouvé, c'est gagné. Sinon, l'équipe accorde l'exclusivité au concurrent.
Ici, la garantie vient sans doute du fait que les commerciaux d'Eurofighter viennent de perdre leur créneau.
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il y a 49 minutes, capmat a dit :
Oui, oui...c'est intéressant.....ma remarque est issue d'une observation sous un autre angle....qui rejoint d'ailleurs la logistique.
Depuis quelques années, je m'étonne de la quasi absence de compagnie maritime des USA dans le transport de conteneurs....les USA ont inventé "le container"....alors que quatre compagnies Européennes détiennent plus de 54% du marché mondial du "container".
Dans ces quatre compagnies, MSC, Maersk, CMA CGM et Hapag Lloyd, Maersk a été N°1 mondial jusqu'en 2021 avant de se faire doubler par MSC.
Mais il n'y a pas que le transport de "containers", il y a aussi qui détient les terminaux portuaires spécialisés dans le "container" et dans l'addition des deux aspects, Maersk reste clairement le N°1 mondial.
En reprenant mes calculs, j'ai récemment constaté que le Danemark est celui qui contrôle le détroit de Gibraltar concernant les échanges commerciaux.....mais aussi probablement c'est aussi celui qui domine sur le Canal de Suez et c'est aussi celui qui dispose du plus grand nombre de terminaux
portuaires aux USA, au Mexique....etc..............alors.......alors.....que conclure ?
C'est ce qui m'amène a supposer, avec un risque d'erreur modéré, que USA et Danemark ......c'est Kif kif
C'est une autre façon pour les US d'acheter le Groenland.
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il y a 10 minutes, R force a dit :
Oui mais ce n'est pas le cas présentement. Il y a l'EF2000 sur la table, avec un contrat je pense bouclé depuis belles lurettes et sur lequel ne manque que la signature de l'oncle Olaf.
Un contrat de ce genre, c'est en général valable un an.
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La situation en Arabie Saoudite présente toutefois un aspect positif dans la mesure où Mohammed ben Salmane, prince héritier, souhaite disposer d'une alternative aux avions américains, afin d'avoir des appareils qui ne dépendent pas des réglementations américaines ou allemandes en matière de vente d'armes.
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- C’est un message populaire.
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Il y a 8 heures, cicsers a dit :Les Allemands vont aider Dassault à vendre du Rafale avant de lui interdire de vendre du NGF. C’est beau.
Berlin ‘sells’ over 50 French Dassault Rafale jets to Riyadh
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il y a 58 minutes, Benji10 a dit :
Coup de tonnerre dans le ciel du Moyen-Orient.
RévélationLe Rafale, fleuron de l'aéronautique militaire française, intéresse l'Arabie saoudite, qui pourtant se fournit traditionnellement aux États-Unis (F-15 de Boeing) et auprès de la Grande-Bretagne (Tornado puis Eurofighter, deux avions de combat conçus dans le cadre d'une coopération européenne avec l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne). Selon des sources concordantes, Riyad a officiellement demandé à Dassault Aviation de lui envoyer une proposition chiffrée pour l'acquisition de 54 Rafale. L'avionneur a jusqu'au 10 novembre pour répondre, confirme-t-on à La Tribune Dimanche.
Sébastien Lecornu confirme
Une information confirmée ce lundi par le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu.
« Oui, des discussions existent mais comme à chaque fois dans ce genre de discussions et de relations commerciales entre une entreprise de la base industrielle et technologique de défense française et un Etat souverain étranger, le ministre n'a pas vocation à commenter dans la presse ce qui peut être discuté ici ou là », a déclaré Sébastien Lecornu lors d'une conférence de presse.
Un succès de Dassault Aviation en Arabie saoudite serait retentissant pour le Rafale : l'avion de combat tricolore réussirait là un coup colossal au nez et à la barbe de son rival européen, le Typhoon du consortium Eurofighter (composé du britannique BAE Systems, d'Airbus et de l'italien Leonardo), considéré comme la deuxième source d'approvisionnement de la Force aérienne royale saoudienne (Royal Saudi Air Force), après le F-15 américain. Ce sont les Britanniques qui ont imposé depuis 1985 le Tornado (contrats Al-Yamamah 1 et 2) puis le Typhoon (contrat Al-Salam en 2007) en Arabie saoudite, en dépit de plusieurs tentatives françaises vaines de séduire Riyad. Cette commande pour Dassault Aviation, si d'aventure elle se concrétisait, compléterait les ventes du Rafale dans la région du Proche-Orient et du Moyen-Orient : Égypte en 2015 puis 2021 (54 appareils), Qatar en 2015 puis 2017 (36), puis aux Émirats arabes unis (80 commandés en décembre 2021).
La crainte de servir de lièvre
Ce coup de tonnerre est-il réellement un changement de paradigme dans la politique d'acquisition du royaume en matière d'aviation de combat ? Car, au-delà du vieux rêve de la France depuis plus de soixante ans d'équiper la Royal Saudi Air Force, c'est la question que Paris et notamment Dassault Aviation se posent : la crainte est de voir le Rafale jouer le simple rôle du lièvre au profit du Typhoon, voire du F-15. Pourquoi ? Depuis dix ans environ, une deuxième commande de Typhoon de la part de Riyad (48 avions) est attendue par Londres, qui a obtenu l'accord des Saoudiens en 2018. Mais l'Allemagne a régulièrement bloqué cette vente, en raison de la guerre au Yémen (2015) puis de l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi (2018). Ce qui a provoqué la colère de Londres, un très fort agacement de Riyad et des tensions entre les trois pays.
Cet agacement s'est traduit au fil du temps par un intérêt (feint ou réel ?) des Saoudiens pour le Rafale, qui vole toutefois sous leurs yeux dans le ciel du Qatar. En outre, les Américains laisseront-ils Dassault Aviation entrer sur ce marché ? Pas sûr. Ils proposent le F-15SA et pourraient sans état d'âme faire pression sur le prince héritier, Mohammed Ben Salmane, qui regarde quant à lui de plus en plus à l'est. Enfin, irrités par les œillades saoudiennes en faveur du Rafale, les Allemands seraient prêts à assouplir leur position sur le Typhoon si Riyad intervenait en faveur des otages allemands détenus par le Hamas à Gaza. D'autant que Berlin a bien accueilli la réconciliation entre l'Arabie saoudite et l'Iran, qui a déjà des répercussions sur le conflit au Yémen. La France jouera donc le jeu mais le contexte invite à la prudence...
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Il y a 2 heures, cicsers a dit :
Moi quand je lis Cabirol j’ai l’impression d’avoir une synthèse des 4 dernières pages de ce fil.
Il y a peut être des procédés de bandit derrière tout ça?
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La DGA réceptionne le Rafale C150
Direction : DGA / Publié le : 05 octobre 2023
La Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le 21 septembre, le Rafale monoplace C150 sur le site de Dassault Aviation à Mérignac. L’appareil a été convoyé au centre d’expertise aérienne militaire sur la base aérienne 118 de Mont-de Marsan le 28 septembre pour être porté au standard F4.1. Il participera ensuite à une campagne d’expérimentation.
Des évolutions majeures dans le combat aérien collaboratif
Ce nouveau standard F4.1 apporte des évolutions capacitaires majeures dans le domaine du combat aérien collaboratif. Parmi elles, on peut citer : l’intégration du viseur de casque* SCORPION, des améliorations de la conduite de tir pour l’utilisation du missile Air – Air Meteor, l’évolution des algorithmes de détection passive des menaces, ainsi que des capacités accrues d’échanges de données.
Le standard F4.1 permet également de bénéficier de l’intégration de l’armement AASM 1 000 kg à guidage GPS / laser, d’une plus grande protection face aux menaces cyber, de nouvelles fonctions pour les capteurs Talios, OSF et RBE2, et de premières évolutions dans le domaine de la connectivité.
L’ensemble des Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace et de la Marine nationale seront progressivement rétrofités à ce nouveau standard.
Il s’agit du 5e exemplaire d’un lot de 40 avions prévus d’être livrés d’ici fin 2025, dont treize à l’armée de l’Air et de l’Espace en 2023.
* Un viseur de casque affiche, sur la visière de protection oculaire intégrée au casque du pilote, des informations utiles au pilotage, à la navigation ou à la réalisation de la mission. Il lui permet de surveiller son environnement en même temps que des informations fournies par ses instruments de bord, et d’orienter sa tête vers la cible qu'il veut désigner à ses armements
Il en reste 8 à livrer en 2023, 2 en Octobre et 3 en Novembre et décembre?
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il y a 18 minutes, Titus K a dit :
2035 au lieu de 2032 pour le F5 ?
Je croyais qu’on avait fait un F4 moins ambitieux pour se focaliser sur F5, mais bon 2035 c’est dans plus de 10 ans quand même, le neuron est prévu à partir de quand ?
peut être qu’une grosse commande export nous permettrait d’accélérer un peu le calendrierL'article est du 2 juin 2023, avant que l'on décide d'accélérer F5.
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Rafale : les quatre vérités du PDG de Dassault Aviation Eric Trappier 02 Juin 2023, 6:00
En dépit de l'étalement du programme Rafale prévu dans la future loi de programmation militaire, le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier estime que l'avionneur est capable d'accélérer la cadence de livraison pour la porter à quatre par mois. Il attend également une commande de 42 Rafale d'ici à la fin de l'année.
RévélationD'ici à 2030, 58 nouveaux Rafale (45 sur le périmètre de la future LPM) seront livrés à l'armée de l'air. (Crédits : Reuters)
En dépit d'une loi de programmation militaire (LPM) en forte hausse à 413 milliards d'euros (contre 295 milliards pour la précédente), le ministère des Armées a été contraint d'étaler certains programmes, notamment le Rafale fabriqué par Dassault Aviation. Ainsi, la cible de Rafale de l'armée de l'air prévue par le ministère à l'horizon 2030 passe de 185 à 137 appareils. D'ici à 2030, 58 nouveaux Rafale (45 sur le périmètre de la future LPM) seront livrés à l'armée de l'air. Et en même temps, 17 Rafale seront prélevés sur le parc de l'armée de l'air pour les besoins export au profit de la Grèce et de la Croatie.
L'étalement des livraisons des Rafale aux pilotes de l'armée de l'air s'explique en partie par le coût budgétaire supporté par la France pour compenser les prélèvements de 24 appareils au bénéfice de la Grèce (12 Rafale) et de la Croatie (12). Lors d'une audition devant la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier a d'ailleurs confirmé que « l'État ne souhaite pas accélérer (la livraison de Rafale, ndlr) pour des raisons budgétaires dans le domaine des avions de combat ». Pour autant, il a tenu à rappeler que Dassault Aviation avait les capacités de livrer les Rafale « plus tôt ». « S'il fallait passer en cadence de 4 avions (par mois, ndlr), nous serions en mesure de le faire », a-t-il assuré aux sénateurs.
« Dans notre usine à Lille qui s'occupe des pièces primaires, il suffit d'accélérer un peu les machines, mettre un peu plus de personnel, faire travailler un peu plus de sous-traitants et nous pouvons augmenter assez facilement les cadences. Le plus compliqué est l'assemblage final, car il faut des surfaces qu'il faut prévoir à l'avance. Mais rien n'est impossible. Nous avons de l'espace à Mérignac et nous savons y augmenter fortement les cadences également », a précisé Eric Trappier.
Économie de guerre : le Rafale « pas concerné »
Dassault Aviation se sent capable d'augmenter la production à condition également « de disposer d'un délai ». Notamment pour mettre la chaîne de sous-traitance en capacité de produire un tel effort, le Rafale donnant de la charge à plus de 400 entreprises tricolores réparties sur tout le territoire français. « Nos sous-traitants souffrent beaucoup, a fait observer Eric Trappier. Il y a des montées en charge dans tous les secteurs de l'industrie. Les petites et moyennes entreprises (PME) ont du mal à recruter. Ces entreprises sont confrontées à un certain nombre de difficultés, dont l'augmentation du prix de l'énergie. Néanmoins, à condition de le prévoir à l'avance, nous serions capables de monter en charge ».
Interrogé sur le concept d'économie de guerre, le PDG de Dassault a estimé qu'il ne s'appliquait pas à son entreprise. « Je le dis très honnêtement, si je dois accélérer je sais accélérer ». Pour preuve, Dassault Aviation est aujourd'hui passé à une cadence de livraison à trois Rafale par mois. « Nous avons augmenté la capacité des chaînes de fabrication du Rafale, en passant de moins d'un appareil à trois appareils par mois, a-t-il rappelé. Nous aurions préféré qu'un lissage ait lieu lorsque la charge de travail était très basse, il y a deux ou trois ans. Aujourd'hui la charge augmente, d'une part grâce à l'export, et d'autre part, grâce aux commandes françaises à hauteur d'un appareil par mois ».
Actuellement, Dassault Aviation est en train de livrer à la France la tranche dite 4T2 (28 appareils), qui a été « longtemps bloquée », a rappelé Eric Trappier. Ainsi, l'armée de l'air a reçu un nouveau Rafale en décembre 2022 après une interruption des livraisons confirmée par l'actuelle LPM à partir de la fin 2018. « Je tiens à rappeler que ce décalage n'est pas une conséquence de l'export mais le résultat d'une décision exclusivement budgétaire. Ce retard de livraison, décidé par le gouvernement et accepté par le Parlement », a rappelé Eric Trappier. Outre la tranche 4T2, Dassault Aviation doit également livrer douze Rafale pour remplacer ceux qui avaient été prélevés pour le compte de la Grèce. Soit 40 appareils en tout. La reprise des livraisons du Rafale va notamment compenser le retrait des Mirage 2000-5 attendu en 2028.
Dans ce cadre, Dassault Aviation va livrer après avoir remis en 2022 un Rafale à l'armée de l'air, 13 appareils en 2023, 13 en 2024, 12 en 2025 et 1 en 2026. « Ce qui viendra clôturer notre carnet de commande actuel pour la France », a souligné le patron de l'avionneur, qui doit également livrer des Rafale aux Émirats Arabes Unis à partir de 2027 (jusqu'en 2030), à l'Égypte, à la Grèce et à l'Indonésie. En 2023, Dassault Aviation a prévu de livrer 15 Rafale (contre 14 en 2022 et 25 en 2021).
Vers un report du standard 5
Dassault Aviation attend une nouvelle commande de 42 avions de la part du ministère des Armées. Elle doit « intervenir en 2023 », a assuré Eric Trappier. Soit 30 Rafale prévus de très longue date (tranche 5) plus les 12 avions pour compenser les appareils d'occasion vendus à la Croatie. « Les échéances de livraison de ces 42 avions sont en cours de discussion. Les appareils arriveront pour l'essentiel à partir de 2029 mais quelques unités pourraient être livrées un peu plus tôt, en 2027 et 2028 », a précisé le patron de Dassault Aviation.
En parallèle de la production, l'avionneur travaille en coopération avec l'Etat, sur les développements du Rafale dans ses prochains standards F4 (combat collaboratif) puis F5 pour l'armée de l'air et la marine. Après avoir été livré début mars, le Rafale F4.1 est en cours d'expérimentation au Centre d'expertise aérienne militaire (CEAM) sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Le standard 5, qui sera la continuation du standard F4, sera défini pendant la LPM et il sera notamment « compatible avec la composante nucléaire aéroportée qui sera renouvelée », a expliqué Eric Trappier.
Un standard qui devrait être décalé dans le temps. « Dassault Aviation avait en tête un standard F5 à l'horizon 2032. La tendance va vers un léger décalage à 2035 », a estimé Eric Trappier. Le standard F5 poursuivra le développement des capacités en matière de combat collaboratif. Pourtant, a-t-il rappelé, « plus on est connecté et plus on est vulnérable. Or, il va falloir être plus connecté et moins vulnérable. C'est ça le grand enjeu des standards à venir ».
« Le calculateur (du Rafale, ndlr) qui est très proche de la mission sera toujours totalement indépendant, c'est le cœur du cœur. Il y aura aussi un certain nombre de calculateurs périphériques qui permettent au pilote d'avoir un peu plus d'informations, mais qui ne se connectent pas vers le cœur du cœur pour éviter les attaques cyber. Sachant que dans le domaine cyber, tout ceux qui affirment qu'il n'y aura pas de problème et qu'ils savent faire à 100 % sont des menteurs. C'est l'épée et le bouclier en période de guerre. Jamais le bouclier n'est sûr à 100 %. L'épée a toujours un avantage. Les attaquants cyber auront toujours un avantage. Donc il faut prévoir le fait qu'ils puissent entrer dans le système, mais faire en sorte qu'ils ne touchent pas le cœur ».
Ukraine : « Dassault n'en tire aucun profit »
Les industriels de l'armement français tirent-ils profit de la guerre en Ukraine ? « En ce qui me concerne, Dassault n'en tire aucun profit, a souligné le patron de l'avionneur. Seuls les États-Unis d'Amérique le font. Toutes les annonces, tous les contrats relatifs aux avions de combat en témoignent : la Slovaquie a exprimé très récemment la volonté d'acheter des F-35, tout comme la Suisse, la Finlande. Je ne crois pas que la Pologne ait appelé à acheter des avions européens ; même des avions coréens sont évoqués. Donc ces propos que l'on entend à la radio ou à la télé sont faux. En réalité, ils viennent surtout de certaines organisations non-gouvernementales (ONG) ». Eric Trappier a rappelé que les grands contrats signés au Moyen Orient (Egypte, Qatar, Émirats Arabes Unis), en Europe (Grèce, Croatie) et en Asie (Inde, Indonésie) l'ont été avant la guerre en Ukraine.
Pour autant, Dassault Aviation demeure très actif sur le domaine de l'export même si Eric Trappier n'est pas un grand bavard sur les prospects de l'avionneur dont le fer de lance est désormais le Rafale F4, déjà acheté par les Emirats Arabes Unis. Il a néanmoins cité l'Indonésie, qui a mis en vigueur un contrat de six Rafale sur les 42 commandés en février 2022. Un nouveau contrat pour la livraison de 18 appareils a été signé en février dernier, selon nos informations. La mise en vigueur (acompte après la signature d'un accord sur le financement) est attendue dans les prochaines semaines. Puis, Dassault Aviation fera le forcing pour la mise en vigueur des 18 Rafale restants avant la fin de cette année. « Nous avons démarré avec une commande de 6 Rafale, qui passera à 42 dans les mois qui viennent. C'est le grand travail de l'année 2023 », a-t-il confié aux sénateurs
Il a également évoqué l'Inde. « Nous attendons également des annonces de nos amis indiens. Avec l'Inde il convient d'être patient », a-t-il expliqué. Le Premier ministre indien Narendra Modi, qui devrait être présent en France au moment du 14 juillet, devrait annoncer la volonté de l'Inde d'acheter 26 Rafale marine à la France à l'image de ce qu'il avait fait en avril 2015 lors de sa visite à Paris avec l'acquisition de 36 Rafale prêts à voler. Puis, un contrat pourrait être signé en septembre pour une mise en vigueur fin 2023, voire début 2024. Enfin, il a cité la Colombie en expliquant qu'il avait lu dans le Wall Street Journal que « cela commençait à agacer les Américains que Dassault vende des avions un peu partout. Moi, cela ne m'agace pas, il leur revient d'être meilleurs que nous. L'Amérique du Sud et la Colombie sont des zones auxquelles ils tiennent beaucoup ».
« D'autres prospections sont en cours dans d'autres pays. Je ne vais pas vous parler de pays en particulier mais je peux vous dire qu'il y a un intérêt renforcé pour nos avions car leur utilisation par l'Inde et nos armées démontre bien les capacités du Rafale. Le succès appelle le succès. Quand en plus cet avion est vendu par un pays comme la France, cela a un sens, à travers des partenariats stratégiques notamment. (...) Le monde n'est pas bipolaire, cela nous donne des perspectives d'exportation ».
Où l'on reparle du Neuron
Dassault Aviation travaille sur un projet qui porterait sur un drone de combat, en l'occurrence le Neuron, qui accompagnerait et opérerait en liaison avec le Rafale. « Notre idée est de poursuivre dans ce domaine des drones de combat. À ce stade, je ne sais rien vous dire de plus parce que c'est l'État qui a la main sur ce sujet. Nous sommes encore dans des phases d'études et rien n'est contractualisé, loin s'en faut », a expliqué Eric Trappier à la Commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat. Dans le cadre du programme européen SCAF (France, Allemagne et Espagne), il est prévu de développer drones accompagnateurs (remote carrrier), dont la maîtrise d'œuvre a été confiée à Airbus.
Le programme Neuron, qui a été développé dans le cadre d'une coopération européenne (France, Italie, Suède, Espagne, Grèce et Suisse), a été lancé en 2003 mais le contrat principal a été notifié à Dassault Aviation en tant que maître d'œuvre en 2006. Le premier vol du démonstrateur technologique a eu lieu à Istres le 1er décembre 2012, le 100e le 26 février 2015. Le tir d'un armement depuis la soute interne a eu lieu le 2 septembre 2015. « De mémoire, je crois que c'est la seule coopération dont on peut dire qu'elle ait fonctionné, au sens à la fois du calendrier et du budget », a rappelé Eric Trappier.
Michel Cabirol
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L'Arabie saoudite prête à commander 54 Rafale à Dassault Aviation
RévélationLe royaume envisage l’acquisition de 54 Rafale. Dassault Aviation doit adresser une proposition chiffrée avant le 10 novembre.
Coup de tonnerre dans le ciel du Moyen-Orient. Le Rafale, fleuron de l'aéronautique militaire française, intéresse l'Arabie saoudite, qui pourtant se fournit traditionnellement aux États-Unis (F-15 de Boeing) et auprès de la Grande-Bretagne (Tornado puis Eurofighter, deux avions de combat conçus dans le cadre d'une coopération européenne avec l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne). Selon des sources concordantes, Riyad a officiellement demandé à Dassault Aviation de lui envoyer une proposition chiffrée pour l'acquisition de 54 Rafale. L'avionneur a jusqu'au 10 novembre pour répondre, confirme-t-on à La Tribune Dimanche.
Un succès de Dassault Aviation en Arabie saoudite serait retentissant pour le Rafale : l'avion de combat tricolore réussirait là un coup colossal au nez et à la barbe de son rival européen, le Typhoon du consortium Eurofighter (composé du britannique BAE Systems, d'Airbus et de l'italien Leonardo), considéré comme le deuxième choix de la Force aérienne royale saoudienne (Royal Saudi Air Force), après le F-15 américain. Ce sont les Britanniques qui ont imposé depuis 1985 le Tornado (contrats Al-Yamamah 1 et 2) puis le Typhoon (contrat Al-Salam en 2007) en Arabie saoudite, en dépit de plusieurs tentatives françaises vaines de séduire Riyad. Cette commande pour Dassault Aviation, si d'aventure elle se concrétisait, compléterait les ventes du Rafale dans la région du Proche-Orient et du Moyen-Orient : Égypte en 2015 puis 2021 (54 appareils), Qatar en 2015 et 2017 (36), puis aux Émirats arabes unis (80 commandés en décembre 2021).
Le rôle du lièvre ?
Ce coup de tonnerre est-il réellement un changement de paradigme dans la politique d'acquisition du royaume en matière d'aviation de combat ? Car, au-delà du vieux rêve de la France depuis plus de soixante ans d'équiper la Royal Saudi Air Force, c'est la question que Paris et notamment Dassault Aviation se posent : la crainte est de voir le Rafale jouer le simple rôle du lièvre au profit du Typhoon, voire du F-15. Pourquoi ? Depuis dix ans environ, une deuxième commande de Typhoon de la part de Riyad (48 avions) est attendue par Londres, qui a obtenu l'accord des Saoudiens en 2018. Mais l'Allemagne a régulièrement bloqué cette vente, en raison de la guerre au Yémen (2015) puis de l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi (2018). Ce qui a provoqué la colère de Londres, un très fort agacement de Riyad et des tensions entre les trois pays.
Cet agacement s'est traduit au fil du temps par un intérêt (feint ou réel ?) des Saoudiens pour le Rafale, qui vole toutefois sous leurs yeux dans le ciel du Qatar. Les Américains laisseront-ils Dassault Aviation entrer sur ce marché ? Pas sûr. Ils proposent le F-15SA et pourraient sans état d'âme faire pression sur le prince héritier, Mohammed Ben Salmane, qui regarde de plus en plus à l'est. Enfin, irrités par les œillades saoudiennes en faveur du Rafale, les Allemands seraient prêts à assouplir leur position sur le Typhoon si Riyad intervenait en faveur des otages allemands détenus par le Hamas à Gaza. D'autant que Berlin a bien accueilli la réconciliation entre l'Arabie saoudite et l'Iran, qui a déjà des répercussions sur le conflit au Yémen. La France jouera le jeu mais le contexte invite à la prudence...
54 Rafale ont été acquis par l'Égypte (en 2015 puis en 2021), soit la flotte la plus importante au Proche-Orient et au Moyen-Orient. Le Qatar a acheté 36 appareils en 2015 et 2017 et les Émirats arabes unis ont commandé 80 Rafale en 2021.
Michel Cabirol
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Mais Marcel il avait dit que le Rafale serait mondial, là il est en train de le devenir...
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L'Inde
dans Asie / Océanie
Posté(e) · Modifié par Picdelamirand-oil
Je rappelle que dans un interview au Télégramme, en juillet dernier, le nouveau Directeur de Thales Etrelles a annoncé lancer une montée en cadence à 4,5 / mois. Mais la discussion a montré que cela ne suffisait pas pour alimenter une production d'avions neufs de 4 par mois du fait des achats d'équipements supplémentaires engagés par ailleurs.