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Picdelamirand-oil

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Messages posté(e)s par Picdelamirand-oil

  1. Le 18/10/2023 à 12:30, Patrick a dit :

    54 saouds + 30 égyptiens + 80 émirati + 42 indonésiens + 26 indiens + les commandes françaises... Même à 3 avions par mois ça fait 7 ans de prod. Il va falloir pousser les murs. Ou ouvrir de nouvelles capacités en France. Ou que les indiens se décident pour leur achat en masse afin qu'on ait une chaîne de plus en Inde, sauf que c'est très lent et qu'on perd du temps.

    Regarde plutôt vers l'avenir : tu as l'AS qui veut 54 Rafale, bon pourquoi pas, et on apprend en même temps que l'Egypte qui a été financé par l'Arabie Saoudite aimerait bien compléter sa flotte de Rafale pour atteindre 100, ce qu'un membre du Forum, Egyptien, nous avait déjà dit, ça veut dire que ces besoins globaux atteignent 100 Rafale, c'est bizarre mais justement Trappier espérait que la demande de l'AS serait supérieure à 100... Est ce que la négociation ne serait pas sur une base de 100 afin de permettre l'assemblage en AS? Et est ce qu'en combinant les deux besoins et donc en atteignant le volume requis pour une ligne d'assemblage à l'export cela ne facilite pas le passage à l'acte, surtout que l'Egypte aura du mal à refuser ce montage si les prêts dont elle a besoin sont accordé par l'AS.

  2. La brouille israélo-colombienne remet-elle le CAESAR français en lice à Bogotá ?

     

     

    [...]

    Un possible retour du canon CAESAR en Colombie

    Elle peut, en revanche, paver la voie pour un retour rapide de la BITD française dans le pays, et notamment du CAESAR de Nexter. En effet, si le cadre très particulier des négociations de fin d'année dernière, ne permit pas aux industriels français de se positionner efficacement, la remise à plat en cours, permet aux négociateurs français de reprendre rapidement les discussions avec leurs homologues colombiens.

    En outre, la réalité industrielle autour du CAESAR a considérablement évolué depuis décembre 2022. Ainsi, Nexter est aujourd'hui en capacité de produire 6 systèmes par mois, contre 4 auparavant, et surtout a réduit les délais de livraison de 30 à 15 mois.

    En outre, l'élimination de l'option israélienne, que l'on sait particulièrement agressive du point de vue commercial et du prix, remet au premier plan les performances et le rapport qualité prix du CAESAR, sans réel concurrent aujourd'hui pour un besoin comme celui des armées colombiennes.

    Vers l'accélération du remplacement des Kfir colombiens ?

    Si la brouille israelo-colombienne remet en selle le CAESAR dans le pays, elle pourrait aussi sensiblement accélérer l'acquisition de chasseurs Rafale par Bogotá, avec un besoin compatible avec les contraintes de production et de négociation de Dassault Aviation et de la Team Rafale.

    En effet, en l'absence du soutien de l'industrie israélienne de défense, les KFIR colombiens qui assurent la défense aérienne du pays, risquent forts de rapidement voir leur disponibilité s'effondrer, alors qu'elle était déjà peu satisfaisante, et très onéreuse, de l'avis même de l'armée de l'air.

    Face à ce besoin, il est donc probable que Bogotá tente de remplacer rapidement cette flotte, en particulier en se tournant vers un partenaire susceptible de répondre rapidement à ses besoins immédiats.

    Aujourd'hui, deux offres sont considérées comme en tête de cette compétition. D'une part, le F-16 américain, poussé par Washington qui tente de reprendre la main en Amérique du Sud, y compris en ayant récemment ajouté la Colombie à la liste de ses alliés majeurs non membre de l'OTAN.

    Face à lui, le Rafale a la préférence des forces aériennes colombiennes, qui ont jugé l'avion français comme le plus à même de répondre à ses besoins dans les années à venir.

    La décision se fera, dès lors, probablement sur la flexibilité en termes de livraison, dont pourront faire preuve l'un ou l'autre des écosystèmes, y compris, par exemple, en acceptant de livrer des appareils d'occasion, comme ce fut le cas en Grèce dans une situation relativement proche.

    On le voit, la dispute diplomatique opposant Bogotá et Jérusalem, si elle ouvre des portes aux négociateurs français déjà présents dans le pays, n'assure en rien leur succès. En revanche, il est très probable qu'une nouvelle fenêtre de négociation s'ouvre désormais dans le pays, avec des contraintes importantes, mais différentes de celles qui virent l'échec de Nexter, et le décrochage de Dassault.

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  3. Si les livraisons du cinquième lot commence en 2027 cela veut dire que l'on aura plus d'avion en 2030, peut être les 160 initialement prévus pour l'armée de l'air et de l'espace, et à mon avis cela veut dire aussi que la probabilité est grande que l'on aura une autre ligne d'assemblage à cet horizon, Inde ou Arabie Saoudite?

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  4. Il y a 6 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    Suite de http://www.air-defense.net/forum/topic/20630-rafale/?do=findComment&comment=1672347

    Un financement supplémentaire sera alloué à la préparation d'un futur véhicule aérien de combat non piloté (UCAV) pour soutenir le Rafale F5, à hauteur de 128,09 millions d'euros entre 2024 et 2026.

    Un amendement à la loi de programmation militaire française précise que le Rafale F5 pourrait inclure "le développement d'un drone de soutien au Rafale, basé sur le démonstrateur [UCAV] Neuron".

    Le gouvernement français a lancé le programme Neuron en 2003 avec Dassault Aviation comme maître d'œuvre en collaboration avec Airbus Espagne (anciennement EADS-CASA), Hellenic Aerospace Industries, Leonardo (anciennement Alenia Aermacchi), RUAG et Saab. 

    D'ici à la fin 2023, la France devrait commander 42 Rafale ; des négociations sont toujours en cours avec Dassault Aviation pour ce cinquième lot. Les livraisons devaient initialement commencer en 2029, mais des discussions sont en cours pour les livrer à partir de 2027.

    Treize avions ont été livrés en 2023, 13 autres doivent arriver en 2024, 12 en 2025 et un en 2026. La loi de programmation militaire française prévoit une flotte de 178 Rafale - 137 pour l'armée de l'air et 41 pour la marine - d'ici à 2030 et de 225 d'ici à 2035.

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  5. il y a 29 minutes, herciv a dit :

    Bon c'était prévisible puisque le pentagone et la Belgique ne veulent que le TR3.

    https://www.flightglobal.com/fixed-wing/f-35-delivery-projections-drop-below-100-for-2023-amid-tr-3-delays/155425.article

    Attention LM continu à fabriquer les F-35 a une cadence de 150/an. Mais le reliquat est stocké tant que le TR3 n'est pas validé. Mais L3Harris a des soucis (régression, intégration ?) avec ses livraisons.

    Il me semblait pourtant que LM avait prévu d'en livré plus. 

    Oui mais là ils sont juste en train de se battre avec les problèmes de L3-Harris, le constructeur du TR3, après ça il faudra qu'ils finalisent le portage de 3F sur TR3... A  mon avis ça mène plus loin que Juin 2024. C'est très difficile de refaire tomber en marche un logiciel pourris.

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  6. Il y a 1 heure, Deltafan a dit :

    Très intéressant, surtout pour l'aspect résistance à la furtivité. Mais l'article date de 2006. Ca a percé d'une façon ou d'une autre dans la mise en oeuvre pratique ?

    Attend qu'on ait des radar multistatiques et on fera ça après. Il faut des radar à très longue portée pour que l'avion passe entre les deux sans se douter qu'il est analysé, je  vois ça au sol entre des radar SCCOA à plusieurs centaines de km pour créer des sortes de clôture d'une zone où tout ce qui rentre a été détecté et analysé.

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  7. il y a 18 minutes, FATac a dit :

     

    De ce qu'on m'avait dit, le NOSA s'occupe de la préparation du tir ou des munitions (il les "chauffe" et prépare la solution de tir), et le pilote est responsable du tir lui-même ou de la délivrance (c'est lui qui a le bouton).

    Ca correspond aussi à ce qu'on m'avait dit de la séparation de la gestion temporelle entre place avant (court terme) et place arrière (long terme).

    Oui je suis d'accord, mais pour faire la désignation d'objectif il faut choisir parmi tous les objets au sol celui qui est le bon, et désigner le symbole qui le représente (en particulier si c'est un mobile), le casque peut aider pour faire la superposition, après le pilote vérifie qu'il est d'accord avec le résultat de ce travail et décide de tirer ...ou pas.

  8. Responsable Equipe Contrat INDE H/F

    Informations générales

    Au sein de la Direction Générale Internationale située à Saint-Cloud, vous serez en charge de :

    - Coordonner au quotidien l'exécution du contrat Rafale :

    • Fin des développements pods,

    • Fin des livraisons,

    • Soutien des 36 avions / 2 bases avec extension PBL et renouvellement futur

    - Coordonner au quotidien l'exécution des contrats de soutien M2000 :

    • Activités d'après-vente auprès de l'IAF pour soutenir la flotte des Mirage 2000,

    • Activités d'après-vente auprès de HAL pour soutenir la flotte des Mirage 2000.

    - Préparer l'execution de nouveaux contrats Rafale (Indian Navy,) :

    Contrôler que les exigences et les obligations des contrats et comm aussi bien celles de la société que celles du client, sont correctement prises en compte.

    - S'assurer des bonnes relations avec les équipes du client pour les 2 flottes.

    - Gérer les relations avec les sociétés cotraitantes pour le Rafale, dans le cadre de l'ACAV et coordonner les actions par Dassault/SAE/TDMS pour le Mirage 2000

    Coordonner avec le Client et les sociétés cotraitantes les évènements majeurs Rafale (acceptance avions, PRMs …).

    Vous encadrez une équipe.

    Ces activités nécessitent des missions en Inde.

    De formation BAC+5, vous justifiez d'une expérience de plus de 10 ans dans le domaine similaire. Vous avez des Connaissances techniques en aéronautique. Des connaissance du Rafale, Mirage2000 ainsi que les produits et services du soutien. Une bonne pratique de la gestion de configuration. Connaissance des méthodes de négociation et vous avez la Capacité à négocier en interne et en externe

    Vous possédez une bonne communication écrite et orale tant en français qu'en anglais. Vous êtes réactif et disponible. Etablissement soumis à enquête administrative.

    https://carriere.dassault-aviation.com/offre-de-emploi/imprimer-fiche-emploi-responsable-equipe-contrat-inde-h-f_11311.aspx

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  9. France : un modèle de relations stratégique à... l'est d'Aden  ?

    OPINION. La France est simultanément exposée à une guerre sur le continent européen et à des évolutions nombreuses en Afrique. Depuis quelques jours, notre pays s'est engagé dans les difficiles négociations au Proche-Orient. Dans ce contexte Il est important de discerner les lignes spécifiques de notre stratégie internationale. Peut-on identifier un « carré d'as », c'est-à-dire des constantes clés, dans notre modèle de partenariats avec l'Inde et les Émirats Arabes Unis ? Par Gérard Vespierre  président de Strategic Conseils.

    17 Oct 2023, 12:18

    Les évènements en Afrique interrogent les capacités de vision stratégique de la France. Mais ces difficultés ne doivent pas masquer le développement de la présence française dans le monde. Il nous faut regarder ailleurs. La zone économique exclusive (ZEE) mondiale française se situe sur tous les océans et mers. La stratégie de nouveaux partenariats doit donc être inspirée par ce grand large, à l'est d'Aden...

    La France a construit deux nouveaux partenariats stratégiques exceptionnels avec l'Inde et les Émirats Arabes Unis. Se dégage-t-il un modèle français de coopération stratégique à travers ces deux pays, éloignés, et de modèles culturels différents ?

    Le partenariat stratégique indien

    Il fête cette année son 25e anniversaire. La présence du Premier ministre indien Narendra Modi, à Paris le 14 juillet 2023, fut donc hautement symbolique. Elle exprime aussi  la coopération militaire franco-indienne.

    L'acquisition de 26 Rafale reflète la continuité de notre collaboration dans le domaine aérien militaire, initiée avec le Jaguar et le Mirage. Ce partenariat militaire couvre également le domaine naval, avec la vente de 9 sous-marins.

    Une collaboration spatiale s'est également mise en place, depuis de nombreuses années, entre le Centre national d'études spatiales (CNES) et l'agence indienne (ISRO). Cette année voit le lancement d'un nouveau programme de satellite de détection des ressources en eau, et une constellation de 10 à 12 satellites de surveillance du trafic maritime mondial. Le CNES apporte aussi son soutien technique au programme national indien de vols habités. Le dialogue spatial est donc global. La coopération stratégique est également exemplaire dans d'autres domaines.

    De l'industrie à la culture

    La stratégie militaire du « Made in India » a initié de nombreuses coopérations, à l'image du rapprochement dans la technologie des moteurs, entre « SAFRAN Helicopter Engines » et le groupe HAL. Un bureau dédié à ces coopérations a été créé à l'ambassade de Paris.

    Dans le domaine informatique, de nombreuses entreprises françaises ont investi en Inde. Les deux pays s'appuient sur une feuille de route commune dans la cybersécurité et le numérique depuis 2019. La création du Centre indo-français de promotion de la recherche avancée (CEFIPRA) illustre l'importance stratégique accordée au secteur scientifique indien, dans les énergies renouvelables, l'intelligence artificielle et la santé.

    Dans le domaine nucléaire, EDF formera des ingénieurs indiens dans la technologie EPR, et les deux pays veulent établir un partenariat sur les petits réacteurs modulaires (SMR).

    Du côté éducatif et culturel, la France a réaffirmé son ambition d'accueillir 20.000 étudiants indiens d'ici 2025. Dans le secondaire et post bac, plus d'une vingtaine de partenariats entre établissements scolaires respectifs sont en vigueur.

    Les 25 ans du partenariat stratégique franco-indien ont été célébrés par le Festival Namasté France, à Paris. Les deux pays ont signé une lettre d'intention portant sur le projet du musée national de l'Inde, la France partageant son expérience des grands projets culturels.

    Quatre piliers stratégiques se dégagent, militaire, spatial, industriel, et culturel

    Le partenariat stratégique émirati

    Mohamed ben Zayed, nouvellement élu, en 2022, à la tête des Émirats Arabes Unis, a choisi Paris pour son premier déplacement à l'étranger, montrant l'importance accordée au partenariat avec la France.

    Son père admirait le Général de Gaulle. Cette relation, invisible, mais très forte a conduit, en 1995, à la signature d'un accord stratégique entre les deux pays, et la mise en place, en mai 2009, d'unités militaires françaises sur le site d'Al Dhafra, seule base ouverte par la France, en 50 ans, en dehors du territoire métropolitain.

    Le premier contrat de fournitures militaires s'est matérialisé par l'acquisition de Mirage 5, puis l'acquisition de Mirage 2000 en 1998. L'achat de 80 Rafale, en 2021, se place dans ce long continuum. Ces décisions ont été accompagnées par l'acquisition de 390 chars Leclerc dans le terrestre, et de 2 corvettes Gowind pour le naval.

    Cette coopération militaire s'est étendue, en 2013, à l'espace avec la fourniture de deux satellites d'observation. L'élargissement à l'espace civil s'est concrétisé en 2015, avec la signature d'un accord entre l'agence spatiale émirienne et le Centre national d'études spatiales (CNES).

    Partenariat énergétique et culturel

    La France et les Émirats ont structuré une réelle coopération dans le domaine énergétique. EDF contribue à la centrale hydraulique d'Hatta d'une capacité de 250 mégawatts.

    La France participe au programme hydrogène émirien, via la l'accord d'alliance stratégique entre le groupe Engie et le ministère de l'Energie, en vue de d'un « hub hydrogène » d'une capacité de 2 GW, en 2030.

    En 2021, EDF Renouvelables a remporté, avec un consortium, le contrat de la plus grande centrale solaire du monde, implantée à 35km d'Abu Dhabi.

    L'ouverture culturelle des Émirats vers le monde s'est spectaculairement exprimée par l'ouverture du Louvre d'Abu Dhabi « musée universel », selon les mots du président français. Les Émirats assurent ce relais dans la péninsule Arabique et au-delà. A nouveau, un « carré d'as » apparaît, militaire, spatial, industriel, et culturel.

    Cette structure stratégique commune entre la France et ses deux partenaires exemplaires constitue une organisation diversifiée, donc solide, assurant une pérennité de coopération et de confiance.

    Quel pourrait être un échelon relationnel supplémentaire ? Il convient d'envisager une option souple, de niveau stratégique. Les rapports entre la France et ses deux partenaires exemplaires franchiraient un échelon supérieur avec des rencontres régulières, de type 2+2, entre ministres de la Défense et ministres des Affaires étrangères, réunions symboliques et stratégiques.

    Il est nécessaire en stratégie, de toujours esquisser le futur, surtout avec ses partenaires exemplaires.

     _____

    (*) Chercheur associé à la FEMO Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient, fondateur du média web Le Monde Décrypté   www.le-monde-decrypte.com

    Gérard Vespierre

     

     

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  10. il y a une heure, Patriotic a dit :

    Par rapport à ca, je me demande si le DDM-NG est capable de fournir des pistes de tir (meme aproximative) afin de faire un tir en secteur arrière de facon complement passive. 

    Un missile ne doit etre plus chaud qu'un avion meme sans post-combustion donc serais t'il capable de donner une piste (meme à seulement 1°) si l'avion est proche? 

    Comme il est sensé etre compatible avec un systeme DIRCM, je pense que oui mais on as jamais trop eu d'info dessus; peut etre que le sujet est trop sensible.

    Avec un MICA IR capable de faire des 180° en seulement 3sec, ca permetrais de faire une bulle de protection "autonome" autour de l'avion porteur.

    Pire avec un MICA IR NG qui doit avoir grace à la double impulsion, une bien plus grande portée en secteur arrière si le missile fait un 180. 

    Sur une des videos montrant un rafale B avec viseur de casque, on pouvais voir que le NOSA étais bien équippé d'un viseur de casque 

    Le NOSA s'occupe du Air Sol pendant que le pilote s'occupe du Air Air et le viseur de casque est utile pour les deux.

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  11. Il y a 2 heures, LePetitCharles a dit :

    L'article confirme(rait) surtout que les Rafale ont été livré d'origine avec des AESA

    Donc sans surprise l'AAE s'est vraiment fait dépouiller sur les deals grec et croate.

    Mais les remplaçants viendront avec des AESA.... Tu remplace un "vieux" avec 5250 h de potentiel contre un neuf avec 9000 h de potentiel et capable de passer à F5, ça vaut le coup d'attendre un peu, surtout qu'entre temps tu perçois 13 Rafale neuf par an et que ta flotte est capable de générer toutes les heures dont tu as besoin pour tenir ton contrat opérationnel et l'entraînement des pilotes. En plus Parly avait affecté le produit de la vente des avions à la Croatie à l'achat d'équipements récents supplémentaires permettant par exemple de passer les AESA de 20% à 50% de la flotte.

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  12. The crash of an F-35 is not a laughing matter

    Le crash d'un F-35 n'est pas un sujet de plaisanterie
    PAR TOM BOSWELL 17 OCTOBRE 2023

    Une débâcle en Caroline du Sud souligne la folie d'amener les jets à Madison.

    Les médias nationaux ont été inondés de reportages et de commentaires depuis qu'un avion de chasse F-35 Lightning II s'est écrasé en Caroline du Sud le 17 septembre. Le pilote des Marines s'est éjecté de l'appareil, qui a poursuivi seul sa mission d'entraînement sur une distance de 60 miles. Selon le Project on Government Oversight (POGO), le F-35 version Marine "dernier cri" coûte 135,8 millions de dollars.

    Lorsque l'armée a eu recours à Facebook pour demander au public de l'aider à retrouver l'avion, elle a suscité de nombreuses plaisanteries, notamment après qu'une députée républicaine locale a demandé : "Comment diable avez-vous perdu votre avion ? "Comment diable peut-on perdre un F-35 ? L'avion a finalement été découvert dans une zone rurale d'une région métropolitaine qui compte plus d'un demi-million d'habitants.

    Une source d'information a qualifié cette affaire de "tragicomédie", mais elle aurait pu être plus tragique que comique, et pourrait être rejouée dans la région de Madison.  

    En janvier 2020, la Safe Skies Clean Water Coalition a accueilli Pierre Sprey à Madison. Sprey, aujourd'hui décédé, était un analyste de la défense qui a participé à la conception de l'avion de chasse F-16 et de l'avion d'attaque au sol A-10, qui étaient auparavant installés sur la base de la Garde nationale aérienne de Truax Field. Il était également un fervent critique du F-35.

    M. Sprey s'est adressé à une foule nombreuse à la First Unitarian Society et a mis en garde les personnes présentes contre les dangers inhérents au stationnement du F-35 dans une ville comme Madison. Il a expliqué que le F-35 n'est pas un avion en aluminium comme ses prédécesseurs de la base aérienne de Truax. Il est fait de matériaux composites, notamment de fibres de carbone et d'une forme avancée d'époxy. 

    "La structure de l'avion brûle en plus du carburant et lorsque le plastique brûle, il est incroyablement toxique", a déclaré Sprey. "Il est corrosif pour les poumons. Il libère toutes sortes de substances cancérigènes... si l'on ajoute à cela la furtivité. "Je ne saurais vous dire le nombre de cas de personnes empoisonnées par des produits chimiques furtifs, même lorsqu'elles n'ont pas été brûlées. Et lorsque l'avion brûle, les résultats sont bien sûr bien pires. 

    "Le crash d'un F-35 dans une zone urbaine densément peuplée comme Madison serait une catastrophe bien plus grave qu'une attaque chimique terroriste", a déclaré M. Sprey. "Si vous pensez à quelques terroristes de l'ISIS qui viendraient ici avec une bouteille de chlore et la relâcheraient quelque part ... ce serait insignifiant comparé à ce que l'incendie d'un F-35 peut faire ... des milliers de personnes peuvent être exposées à des fumées très, très nocives, corrosives pour les poumons, lourdes et cancérigènes.

    "Les gens ne savent même pas comment éteindre le feu", a-t-il ajouté. "Si une telle catastrophe se produisait, les services d'incendie locaux n'auraient aucune idée de ce qu'il faudrait faire. Tout d'abord, ils ne savent même pas ce qu'il faut faire pour éteindre un feu d'avion en plastique ordinaire, et encore moins un feu furtif. Et encore moins comment s'occuper des victimes. Ce serait une véritable catastrophe".

    Lorsque le F-35 s'est écrasé en Caroline du Sud, la législatrice républicaine citée plus haut, Nancy Mace, a posé la question suivante : "Comment se fait-il qu'il n'y ait pas de dispositif de repérage ? "Comment se fait-il qu'il n'y ait pas de dispositif de repérage et que nous demandions au public, quoi, de trouver un avion à réaction et de le livrer ?" Un analyste de CNN a suggéré de poser une question plus importante : "Comment diable peut-on dépenser autant d'argent pour un avion qui ne fonctionne pas comme il est censé le faire ?"

    Pierre Sprey a peut-être répondu à cette question il y a quelques années en affirmant que "la véritable mission du F-35 est d'envoyer de l'argent aux entrepreneurs".

    Le F-35 est le programme d'armement le plus coûteux de l'histoire de l'humanité. Lorsqu'elle répond à ses électeurs qui mettent en doute son soutien indéfectible au programme, la sénatrice Tammy Baldwin le justifie comme un projet de développement économique local. Sachant que chaque F-35A d'un éventuel escadron de 20 coûte 110,3 millions de dollars et 44 000 dollars par heure de vol (quand il peut voler), et que le cycle de vie total du projet est susceptible de coûter plus de 1 700 milliards de dollars, une autre question me vient à l'esprit : qui, selon Baldwin, paie pour ce projet, si ce n'est chaque contribuable ? Le fiasco de Foxconn fait pâle figure en comparaison.

    Dan Grazier, un ancien Marine qui a combattu en Irak et en Afghanistan, est probablement le plus grand expert du projet F-35 et travaille actuellement pour le Centre d'information sur la défense à POGO. Lorsque l'avion s'est écrasé en Caroline du Sud, Grazier a déclaré à CNN : "Tous les F-35 construits jusqu'à présent ne sont rien d'autre que des avions de combat : "Chaque F-35 construit jusqu'à présent n'est rien d'autre qu'un prototype très coûteux. Ils devront tous subir un processus de rétrogradation coûteux à l'avenir".

    C'est sur cela que Mme Baldwin a misé sa carrière politique : un prototype très coûteux.

    Lorsque Grazier a témoigné devant le Sénat de l'État du Vermont en 2019, avant que les F-35 ne soient stationnés près de Burlington, il a déclaré : "Je sais que des responsables ont affirmé que le fait d'amener le F-35 dans le Vermont est important pour l'emploi et l'économie. Tout d'abord, si c'est le meilleur argument que l'on puisse avancer à propos d'un système d'armement, alors vous pouvez être sûr que le programme n'a que peu de valeur militaire. Il existe de bien meilleurs moyens de stimuler l'économie que d'acheter et d'entretenir des armes.

    L'autre réponse de Mme Baldwin à ses électeurs est que les F-35 nous rendront plus "sûrs". Outre la possibilité très réelle d'un crash ou d'un autre "accident" là où les avions de chasse sont stationnés, M. Grazier a mis en garde les législateurs du Vermont contre les dangers associés à un avion conçu pour transporter des armes nucléaires. "Ce n'est pas parce que les F-35 du Vermont seront un jour équipés pour transporter des bombes nucléaires que ce type d'arme sera nécessairement stocké ici", a-t-il déclaré, tout en ajoutant que cela n'éliminait pas les risques. "Il est prudent de cibler les actifs nucléaires dans l'éventualité impensable d'une guerre nucléaire. Cela inclurait toutes les bases de F-35, y compris Burlington". Madison sera désormais ajoutée à la liste des cibles, puisque la ville accueille désormais huit des 20 avions prévus pour composer un escadron.

    M. Grazier a expliqué aux législateurs que la soute à bombes des F-35 a été conçue spécifiquement pour accueillir la B61 mod 12, "qui a été décrite comme l'arme nucléaire la plus dangereuse au monde". Il s'agit d'une arme à rendement variable qui peut être utilisée à une puissance maximale de 50 kilotonnes (trois fois la puissance de la bombe d'Hiroshima) ou réduite à 0,3 kilotonne. "Ce qui rend cette arme dangereuse, c'est sa faible puissance, ce que certains appellent une arme nucléaire tactique ou de champ de bataille", a-t-il expliqué.

    M. Grazier a ensuite esquissé un scénario dans lequel le président pourrait déployer des F-35 depuis la base des gardes de Burlington vers un point chaud du globe et utiliser la "petite bombe nucléaire" pour envoyer un message. "Le problème, c'est que les autres pays ne font pas la distinction entre les armes nucléaires tactiques et stratégiques. "Pour eux, une bombe nucléaire est une bombe nucléaire. S'ils sont alliés au pays visé par nos armes nucléaires tactiques, les risques d'escalade vers un échange nucléaire stratégique deviennent très importants.

    Lorsque j'ai eu Grazier au téléphone en mai 2021, ce qui m'a frappé, ce ne sont pas seulement les défauts flagrants qu'il a relevés dans le projet F-35, mais aussi son scepticisme à l'égard du concept même d'utilisation d'un avion pour le transport d'une charge nucléaire. Selon lui, en cas de confrontation nucléaire, la guerre serait terminée avant même que les avions aient quitté le sol. Un autre exemple de la fausseté de l'affirmation de Baldwin selon laquelle les F-35 assureront notre sécurité.

    Après le crash en Caroline du Sud, MSNBC a publié un éditorial cinglant sur tous les problèmes du programme F-35, qualifiant l'avion de "plus grande métaphore tangible des dépenses militaires américaines qui ait jamais existé". L'éditorial souligne que le crash de Caroline est le neuvième depuis que l'avion est entré en service et qu'il a été cloué au sol à plusieurs reprises, notamment parce qu'il était "allergique à son homonyme" (la foudre). 

    Hayes Brown, analyste à MSNBC, a conclu l'éditorial par ce commentaire : "À bien des égards, la disparition du F-35 au-dessus de la Caroline du Sud est hilarante... Mais si l'on considère ce que cela signifie sur la façon dont les personnes au pouvoir ont choisi de dépenser l'argent des contribuables, eh bien, cela me donne envie de déclencher leurs sièges éjectables".

    Ici, à Madison, nous pourrions nous demander ce que cela dit de nos dirigeants locaux et de la manière dont les personnes au pouvoir - notre sénateur et notre gouverneur - choisissent de dépenser nos richesses communes. Les raisons invoquées par Mme Baldwin pour justifier son soutien au F-35 sont, au mieux, boiteuses. Le gouverneur Tony Evers s'est montré aussi discret qu'une souris d'église sur la question, abdiquant son rôle de commandant en chef de la Garde nationale du Wisconsin.

    Dieu nous préserve d'un accident local de F-35 ou d'une confrontation nucléaire. Mais si tel était le cas, les citoyens seraient fondés à "déclencher les sièges éjectables" des dirigeants publics qui ont failli à leur devoir.

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  13. Il y a 1 heure, ywaDceBw4zY3tq a dit :

    Ils négocient et c'est en effet bien normal, je ne leur reproche pas ça. Mais dans la mesure ou c'est à ma connaissance le seul client ou il y a eu des vraies questions de transfert de certaines chaines de prod et que les négos ont pris ~10 ans, a mon humble avis ça pousse à une certaine prudence avant de considérer ça comme un plan B béton. 

    Avant que l'inde n'achète des Hawk il y a eu une compétition avec l'Alphajet, Dassault a négocié 22 ans puis a jeté l'éponge ce qui a permis à BAE de gagner.

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