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Picdelamirand-oil

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Messages posté(e)s par Picdelamirand-oil

  1. C'est sur qu'une LAM bi-directionnelle semble ouvrir quand même pas mal de possibilité, ça doit être sympa à avoir. J'espère qu'elle est proposée pour l'export et qu'elle sera intégrée dans les prochains standards.

    Pourquoi le Rafale n'a pas adopté une solution similaire à celle du mirage 2000 pour guider ses missiles ? C'est un peu bête en effet qu'il doive réacquérir le missile dans son cône radar pour lui envoyer des infos.

    Oui mais son cone radar peut être dépointé de 60° quand même.

    Je pense que si on a une nouvelle liaison type "MADL" comme résultat de Tragedac, cette liaison sera  étudiée de façon à pouvoir servir pour les missiles.

  2. Sur le Rafale la LAM est bien assurer par le radar, le souci c'est que la France n'a pas voulu financer la LAM bidirectionnelle et a préférer conserver la solution déjà en service pour le Mica plutot que de la faire évoluer. Donc on aura bien sur Meteor la même LAM que sur le Mica du Rafale c'est a dire les infos envoyé par le "modem" du radar de manière directionnelle vers le missile, a supposé bien sur que le Radar suive le missile pour savoir ou lui envoyer les infos, autrement il faut diffuser les infos dans un plus vaste domaine donc plus vraiment de manière directionnelle.

    Je ne sais pas si la liaison bidirectionnelle permet de savoir passivement ou est le missile, celui ci envoyant naturellement sa position vers l’arrière a l'avion tireur, sans que le tireur est besoin de suivre le missile au radar.

    Une poursuite passive permettant bien sur une liaison montante quasi passive, puisque n'émettant seulement un petit flux de donnée très directionnel et seulement de temps en temps.

    Si tu as une liaison bidirectionnelle tu peux demander au missile de donner sa position, idem pour l'avion vis à vis du missile.

  3. Ces informations seront quand même de moins bonne qualité. Le relèvement par exemple est moins précis en passif qu'en actif.

    Avec l'interférométrie il n'est pas sur que le relèvement soit moins précis comparé au radar. Officiellement la précision est meilleure que 1° mais la technique d'interférométrie est connue pour être capable d'une précision dans la gamme de 0.1° - 1° et comme SPECTRA n'a pas la réputation d'être mauvais, j'aurais tendance à penser qu'on ne nous dit pas tout.

    Pour la mesure de distance, une autre façon de considérer ce que fait le filtre de Kalman c'est de dire que la vitesse radiale mesure la vitesse d'accroissement ou de diminution de la distance, comme la distance est connue lors de la mesure précédente, on peut calculer la nouvelle distance en rajoutant l'extrapolation obtenue avec la vitesse radiale et cette mesure n'est pas moins précise que la mesure de distance faite par un radar (le doppler est une mesure précise). Il faut tenir compte des évolutions de son propre avion car en général on est pas dans un repère galiléen, mais les théories d'automatique indiquent où on doit introduire les entrées de la centrale à inertie pour que le filtre de Kalman calcule bien.

  4. L'information maintenue sera quand même de moins bonne qualité car le système passif se basera surtout sur une pseudo-distance estimé avec la puissance du signal.

    Et surtout, le recalage de coordonnée du missile à mi-parcours se fait via le radar donc il faudra bien faire face à nouveau à la cible pour le réaliser ...

    Non, il n'y a pas besoin de pseudo distance: la conaissance de la vitesse radiale et du relèvement, complété par le modèle de l'avion (le même pour tous les avions c'est juste pour empêcher ce qui est impossible) permet d'avoir une bonne estimée de la vitesse, avec laquelle la cible est extrapolée. Enfin c'est la traduction en terme intuitif de ce que fait le filtre de Kalman, mais ce qu'il fait est plus élaboré que ça.

  5. Tu te rends compte que tu es en train de dire qu'on peut faire avec la fusion de données ce qui demande un support orientable en plus de l'antenne AESA sur un Typhoon ? :blink:

    :biggrin:

    Il faut quand même bien comprendre que tu as besoin du radar pour initialiser la piste, si tu fais du tout passif l'initialisation du filtre va prendre beaucoup de temps, mais quand ta as une bonne pistes (une position route vitesse) tu peux la maintenir avec l'ESM. (Il ne faut pas que la cible coupe son Radar)

    Mais si il coupe son Radar, d'un seul coup tu es furtif!

  6. Tu te rends compte que tu es en train de dire qu'on peut faire avec la fusion de données ce qui demande un support orientable en plus de l'antenne AESA sur un Typhoon ? :blink:

     

     

    :biggrin:

     

    Tu ne le savais pas?

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  7.  

    La ou ca va peut etre tourner au drame, c'est si dans le cadre de l'appel d'offre et des tests, le Rafale > F18...

    A noter que les commentaires canadiens sont plutot pro foufoune que rafale. Meconnaissance de l'avion?

    Ils sont pro foufoune à cause des armements que les Canadiens ont en stock,  ils peuvent se monter sur le Typhoon.

  8. Un exemple de l'intérêt de cette méthode c'est le radar et l'ESM: En général pendant un combat le pilote cherche à ne pas rentrer dans le NEZ (Non Escape Zone) de l'autre ou a en sortir le plus vite possible. Pour cela très souvent il fait une évasive après avoir tiré son missile. Le problème c'est qu'avec un missile à longue portée il faut un recalage des coordonnées de la cible à mis parcours pour augmenter la probabilité de succés. Il faut donc continuer à entretenir le cible ce qui limite l'ampleur de l'évasive. Avec la fusion des données la piste sera précise grace au radar pendant l'approche c'est à dire jusqu'au tir des missiles, pendant que la cible est précise on peut grace à l'ESM mesurer les caractéristiques du radar adverse, les corriger du doppler et avoir les fréquences propres du signal.

    Si maintenant l'avion fait une évasive importante après avoir tiré, la mesure du relèvement et celle du doppler vont lui permettre de continuer le pistage avec une assez bonne qualité en effet le doppler donne la vitesse radiale qui est une information assez riche pour un filtre de Kalman car sa variation indique que la cible a fait une évolution. Quand on a déjà une position route vitesse, la mesure (relèvement, vitesse radiale) que permet l'ESM est presque aussi riche que la mesure (relèvement, distance) que permet le radar.

    • Upvote (+1) 4
  9. Oui et pour la localisation et la cinématique, il faut dans ce cas pouvoir faire du pistage multicapteurs : Optique, ESM, Radar et en cas de sous marins, Acoustique et Mad, tout ça dans le même filtre pour avoir la meilleure estimée. Cette meilleure estimée sera différente de la meilleure des pistes qui ont concourues à son élaboration.

  10. C'est si sensible que ca ????? !!!!!!

    Le Mad c'est pas un système de détection, c'est un système de localisation précise. Quand tu l'utilise pour des sous marin, tu n'as une chance raisonnable d'avoir un contact Mad que si tu a détecté le sous marin avec un autre moyen acoustique le plus souvent mais aussi détection de périscope ou de schnorkel au radar, dans ces derniers cas le temps que l'avion arrive le sous marin le plus souvent a plongé (il a aussi des ESM). Donc tu cherche dans une zone relativement petite.

    Pour les chars dans le sable c'est pareil: d'abord ils sont souvent à fleur de sable, ensuite il faut avoir des informations sur la zone où ils risquent de se trouver de façon à pouvoir chercher sur une petite zone.

    Dans le cadre de la lutte ASM, l'emploi du MAD est lié à une détection initiale (détection radar d'un périscope/Schnorkel, remontée d'un contact grâce à une bouée active) dans le but de confirmer la position du soum.

    ça marche aussi avec des bouées passives.

    Je n'ai pas de données précises, mais il me semble qu'une détection MAD est liée à une altitude de vol assez basse (200-300m max). Je doutes fort qu'ils s'amusent à patrouiller tout le Sahel ainsi (vulnérabilité LATTA+SATCP, autonomie réduite).

    C'est encore plus bas que ça.

  11. Juste un petit détail mais il me semble bien que pour les ATL 1, cela s'écrit Atlantic. D'après mes souvenirs, cela avait été décidé ainsi pour affirmer le coté international de ces appareils, vendus dans plusieurs pays. Pour les ATL2, Dassault les a bien appelés Atlantique par contre.

    Qu'un spécialiste n'hésite pas à me corriger si je faisais erreur. Mais j'en suis quasi certain :)

    Oui tu as raison pour l'orthographe, mais ce n'est pas Dassault qui a choisit le nom Atlantique mais Mitterand. L'Atlantique 2 s'est d'abord appelé Atlantic Nouvelle Génération (ANG) mais on a pensé que le temps passant le terme "nouvelle génération" deviendrait ridicule et donc on a lancé une démarche pour changer le nom.

    Ah, Ok je me disais aussi... Ben si c'est un ATL-I, on peut dire que l'ancien il se porte bien est reste tout fringuant ! 

    Les ATL-1 Italiens ont été rénovés (par Dassault) 2 ou 3 ans avant la mise en service des ATL-2. Ils ont sans doute repris du potentiel à cette occasion.

    Ah, et puis l'ancien radar de l'ATL2 n'a sans doute rien à envier par rapport au Radar du Lynx en particulier pour la portée. Le SAR et même l'ISAR ne sont pas un problème pour ce type de Radar, c'était à l'étude au moment où j'ai quitté Dassault en 89 (26 ans déjà)

  12. Légende de la photo, si je ne me trompe:

    "The Lockheed DC-130 was a variant of the C-130 Hercules, designed for drone control. It could carry four Ryan Firebee drones underneath its wings"  ( https://en.wikipedia.org/wiki/Lockheed_DC-130 )

    Avec un aile telle que celle du C-130, on peut faire pas mal de choses... Est ce que c'est ce que voulait suggérer LBP ?

    Et il ouvre sa rampe arrière sur laquelle il y a des brins d'arrêt pour récupérer les drones quand ils ont fini leur mission?

  13. Non, mon job est mentionné dans ma signature depuis des années...

    Après devenir analyste, c'est fun, pourquoi pas.

    Henri K.

    J'ai pas trouvé ta signature! Mais c'est pas grave, l'activité que tu décris ressemble à celle d'un analyste, or il existe des méthodologies pour cela. Le principe est que chaque analyste a son plan de classement des informations de son domaine, les informations rentrantes sont éclatées en "atome d'information" et classées dans le plan de classement où normalement il n'y a qu'un seul endroit possible pour éviter les doublons et les redondances. Les analyses demandées sont faites en exploitant le plan de classement et sont éphémères sauf si elles amènes à de nouveau résultats qui seront classés à leur place dans le plan de classement. Dans le plan de classement il peut y avoir des liens vers des preuves de ce qui est avancé.

  14. Tu trouves ? Ah...

    Après, je n'ai pas le temps à perdre sur les choses qui ne m'aident pas. J'ai déjà suffisamment de trucs à regarder et à lire tous les jours, si je ne trie pas mes sources, je ne m'en sortirai pas.

    Henri K.

    T'es analyste dans une agence de renseignement?

  15. A priori la décision suit une certaine logique technologique... le nouveau bombardier serait un "super B2" ... et a priori la prestation de Northrop Grumman sur le B2 a satisfait le client, donc il est logique qu'il y ai une bonne dose de confiance dans le fait que le constructeur puisse construire dans de bonne condition un B2 "advanced".

    D'autant qu'entre temps ils ont produit le XB-47 qui semble aussi satisfaisant.

    A noter quand même que par rapport aux 400 milliards du F35 les 60 milliards du LRSB ça ressemble a un petit contrat.

    400 milliard c'est le coût d'acquisition des 3000 F-35 plus le coût du développement. Il est vraisemblable qu'on ait un coût de développement comparable mais beaucoup moins d'avions à produire. Pour le maintien des compétences c'est presque aussi bien.

  16. Américains et russes ont parfois des doctrines d'emplois très proches... Quand même je reste un fan de feu le XB-70 Valkyrie, dont le futur remplaçant hypersonique du B2 pour 2030-2035 ferait bien de s'inspirer, non ?

     

    Si les avions avaient des ancètres dynosoriens je les verrais un peu comme ça!

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  17. Enfin, de toute façon, je ne considère pas le F-35 comme un avion de 5ème génération mais de (8i + 2)ème génération : un appareil complexe, plus imaginaire que réel.

    Je te l'ai piqué sur Indian forum.

    • Upvote (+1) 1
  18. J'ai bien vu sur un autre forum un gars expliquer, arguments à l'appui, que le Gripen était un avion de septième génération, et sa logique se tenait tout aussi bien que celle des "grandes revues d'aviation".

    Sachez messieurs dames, et canards de tous poils, qu'en France la valeur n'attend pas le nombre des générations.

    C'est un moment d'anthologie ça hein?

    • Upvote (+1) 4
  19. Mais que fait donc cette tête de mort géante !?! C'est n'est pas un aéroport de l'armée française, c'est sur, le décorateur se serait fait vilipender en place publique :)

    C'est un coup de @‌pascal !

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