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Picdelamirand-oil

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Messages posté(e)s par Picdelamirand-oil

  1. A propos des commandes de vol optique : ça c'est parce que j'ai laissé tomber mon site, mais l'histoire laisse plus d'un véritable connaisseur sceptiques.

     

    Lorsque j'ai écrit ça dans mon article, quelqu'un m'avait donné des documents qui me paraissaient convaincants, mais d'autres lectures m'ont laissé penser que ces sources avaient commis un amalgames.

     

    En clair : on ne m'a jamais confirmé cette info, plutôt carrément infirmé.

    Moi je pense que c'est crédible: c'est la façon la plus simple de se protéger de l'EMC, et je ne vois pas de difficultés particulières, la rapidité des coupleurs étaient peut être un peu limite dans le temps mais les progrès ont été rapides. Peut être les F1 etaient-ils encore en cuivre, ce qui expliquerait que le chantier soit conséquent pour les passer au standard F3.

  2. Le Rafale un avion entièrement numérique. C'est peut-être ça la 5ème génération.

    Si nous avions eut la technologie adéquate, je suis sure que Dassault aurait remplacé le système hydraulique par des moteurs électrique  pas à pas pour les commandes de vol.

    Le Rafale un avion entièrement numérique. C'est peut-être ça la 5ème génération.

    Si nous avions eut la technologie adéquate, je suis sure que Dassault aurait remplacé le système hydraulique par des moteurs électrique  pas à pas pour les commandes de vol.

     

    Pour en venir aux commandes : les gouvernes de l'avion sont actionnées par un double circuit hydraulique sous 350 bars (5000 psi). Les actionneurs sont eux-même commandés par des commandes de vol en fibre optique, "fly-by-light", par opposition au traditionnel "fly-by-wire" (sous entendant le cablâge électrique), le tout étant entièrement numérisé. Le Rafale est le premier avion de chasse au monde à utiliser les commandes de vol optiques (CDVO), insensible au nucléaire. Le CAG (Contrôle Actif Généralisé) agît sur trois chaines numériques, plus une chaine analogique de secours, activable automatiquement ou sur demande (insensible contre les brouillages éventuels, mais moins performante). Notons d'ailleurs que ces quatre chaines sont totalement indépendantes, bloquant ainsi toute anomalie logicielle aux répercutions catastrophiques. Le système permet, entre autre, de gérer la stabilité longitudinale modérément négative de l'avion, d'introduire un "auto-trim", d'adapter la sensibilité des commandes en fonction de la phase de vol, grâce à son intégration (voir plus loin) d'utiliser un pilote automatique très sophistiqué, et en cas de dégâts sur les gouvernes, de se reconfigurer automatiquement afin de préserver autant que possible les qualités de vol de l'avion. Autrement dit, le CAG est un atout majeur pour l'avion, délestant le pilote de charges excessivement compliquées, et le laissant se concentrer sur la situation tactique plutôt que sur le vol.

    http://tmor.rafale.free.fr/trois.html

     

     

    capture-2.jpg

  3. Cela semble évident ! :)

    Mais néanmoins, Bercy leur a quand même dit qu'ils devaient trouver 50 % de la somme eux-mêmes.

     

    Mais si ce contrat "aidée" permet d'enclencher un effet boule de neige sur les autres (ou un effet domino) :), alors c'est un coup de maître ! :)

     

    C'est aussi un coup de maitre parce qu'ils ont été suffisemment vite pour surprendre les Américains qui n'ont rien pu faire cette fois ci.

  4. Certain ont dit que le Rafale était trop complexe, qu'il correspondait aux besoins de la France mais pas aux besoins de l'export. Eh bien avec la complexité de ce qui se profile (F-35, Pak FA etc..) le niveau de complexité du Rafale devient jouable à l'export... et le sera de plus en plus. Peut-être qu'on le gardera pour l'export en même temps qu'on aura une version MLU pour nous.

  5. il y a quelque chose d'intéressant sur cet article, je ne peux pas voir ?

     

    Rafale : suspense maximal sur le contrat indien

     

    http://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/0204163802856-suspense-maximal-sur-le-contrat-indien-1093876.php

    Moi aussi parfois je ne peux plus lire un article des Echos parce que j'ai dépassé mon quota gratuit: dans ce cas je copie le titre, je le colle dans une recherche google, je trouve mon article dans les premiers liens proposés, je clique dessus et...ça marche.

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  6. Disons que l'Egypte c'est un peu le contrat "bouée de sauvetage" pour la France, ça permet de maintenir encore quelques temps la chaîne de montage a son rythme de 11 appareils par ans et ça redonne un peu d'air a la branche militaire de Dassault. Après au delà du cote symbolique (première commande), ça reste une commande relativement petite. L'Inde ce serait un peu une consécration vu la lenteur de l’administration Indienne, la complexité des demandes indiennes, la très très forte concurrence, et le nombre d'avion a construire.

    L'inde ce serait que 18 avions construits en France contre 24 pour l'Egypte. Du point de vue de la pérennité de la chaîne d'assemblage des Rafales, le contrat Egyptien est important. Pour le chiffre d'affaire , l'Inde est mieux, mais est-ce que l'objectif de Dassault est le chiffre d'affaire?

  7. Personnellement j'attends avec beaucoup d'impatience les tests grandeurs réelle du Storm Shadow et du Taurus, ces armements sont pour l'instant l'apanage des Tornado qui logiquement vont (très) bientôt lâcher la rampe.

     

    Pour le moment le Typhoon offre une réponse partielle sur les AGL/INS mais quand il va s'agir de tirer du MDC en condition opérationnelle, les différences risquent de s'afficher de manière encore plus flagrante.

    Et en plus je pense qu"ils ne publieront pas le domaine de vol où c'est possible.

    C'est sévère, mais juste (ou le contraire).

    On pourrait dire aussi du standard F1 au F2, c'est un peu moins sévère.

  8. Si j'étais un commercial d'eurofighter et que je voulais me démarquer du Rafale il y a 5 points que je pourrais mettre en avant :

     

    • AESA sur repositionneur en développement
    • Brimstone dans le pipe
    • LAM bidirectionnelle avec le meteor
    • HMD ops
    • IRST intégré dispo en standard

    La réponse de l'offre Rafale sur ses 5 points reste très floue/lointaine à ce jour.

    Le seul point valide est le dernier (l'avant dernier on sait y répondre), car pour les autres on peut aussi leur dire oui mais quand?

  9. D'un autre coté, ils rattrapent leur retard lentement mais surement.

    Il serait bon que de notre coté on relise la fable du lièvre et de la tortue...

    Non ils évoluent lentement mais ils ne rattrapent pas leur retard. Pendant qu'is essayent de rattraper leur retard on fait F3R avec le Meteor. En théorie ils devaient avoir le Météor avant nous et je suis sûr qu'on l'aura bien avant eux, pour le Radar AESA aussi ils devaient l'avoir avant nous...

  10. Si j'étais un Typhoon Boy ou un Sukhoi Boy, j'aurai presque envie de lancer un contrat sur ce Aja Shukla .

    Ou alors, j'aimerais l'inculper à la Haye pour le crime de propagation de faux espoirs ! >:D  :'(

     

     

    Si j'avais du temps à perdre et un esprit sadique, j'irai accentuer ça chez Startreak en me faisant passer pour un Typhoon boy ayant ses contacts chez Dassault en disant que malgré le succès Egyptien, il y a une grande amertume et de colère chez Dassault vis à vis de l'inde...

     

    Que le dialogue est rompu malgré ce que raconte le président et le divorce est consommé entre les deux parties etc... >:D  >:D >:D  

    bla bla bla bref que les Rafales en Inde c'est terminé... >:D  >:D >:D  

    C'est ce que j'ai fait sur India defense Forum, ça m'a permis de savoir ce qu'ils pensaient vraiment, puis j'ai dit que c'était une blague!

  11. Oui oui pas de soucis ;)

    La fusion des infos L16 doit se faire selon des algo affreusement compliqués ^^

     

    Lorsqu'il n'y a pas de C2, wikipédia dit :

    • Fighter-to-Fighter : communication intra patrouille (groupe de participation 19).

    Chaque patrouille possède son propre net, en particulier, pour effectuer une fusion des plots de détection radar avant de la transmettre (sur le groupe de participation CONTROL) à l'unité contrôlante qui créera et diffusera sur le groupe de participation SURVEILLANCE, la piste correspondante.

    Quand je parlais d'une patrouille isolée je voulais dire hors de portée d'une unité contrôlante! Par exemple en radada à 800km du porte avion et de son E2C.

  12. Merci, mais je connaissais l'article Wikipédia, je n'ai vu nul part que des nonC2 ré émettaient ce qu'ils avaient déjà reçu. Il est justement écrit les nonC2 servent de "radar déporté" (pas de notion de ré envoi de données fusionnées avec un acteur tiers)

    Bon, admettons ton principe, on voit bien que tant qu'on fusionne des informations locales il n'y a pas trop de problèmes, mais que si on fusionne des informations venant de la L16 on commence à avoir des problèmes. C'est ce que j'avais essayé d'exprimer en disant :

    Le principal problème que je vois c'est la fusion des pistes locales avec les pistes L16, les règles de gestion de la fusion peuvent être en contradiction avec les règles de gestion de la L16.

     

    Je n'envisageais pas de rentrer dans des détails, je ne savais même pas que le Rafale était un non C2! Comment fait une patrouille de Rafale isolée pour communiquer entre eux?

  13. Ca serait quoi alors le fonctionnement ?

     

    La Liaison 16 considère deux types de plates-formes :

    • les plates-formes C2 qui participent à l'élaboration d'une image tactique commune (E-3, E-2C, porte-avions, etc.)
    • les plates-formes Non-C2 qui participent au réseau uniquement en tant que "senseur" et "arme" du C2 sous le contrôle duquel ils réalisent leur mission. (Le Dassault Rafale est une plate-forme Non-C2).

    Cette considération sur les types de plates-formes mettant en œuvre les Liaisons de Données Tactiques de la série J, ici la Liaison 16, est essentielle à la compréhension du CONOPS qui dirige la mise en œuvre opérationnelles des Forces par le média de la Liaison 16. Dans la littérature spécialisée française, il était possible de lire autrefois qu'un pilote de Dassault Rafale considérait un AWACS comme un radar déporté; le Concept d'opération de la Liaison 16 implique exactement le contraire (i.e le Dassault Rafale est le radar déporté de l'AWACS). L'acceptation de ce principe de base (La plate-forme C2 dirige les plates-formes Non-C2 et élabore l'image tactique qui alimente l'ensemble des plates-formes) a permis l'intégration de l'Armée française au sein des Forces de l'OTAN.

    Les plates-formes C2 Rôle des plates-formes C2 dans l'élaboration de l'image tactique de la force

    Sur le groupe de participation SURVEILLANCE, les plates-formes C2 créent et identifient les pistes issues de leurs senseurs locaux (radars, sonars etc.) ou déportés ("Target Sorting" reçus des plates-formes Non-C2 qu'elles contrôlent).

    Il est essentiel pour le bon fonctionnement du réseau logique de série-J et particulièrement pour le réseau liaison 16, que l'élaboration de la piste soit effectuée par le système de direction de combat et non par les senseurs (radars ou plates-formes Non-C2) ; en effet, seul le système de direction de combat peut :

    • vérifier (l'absence de ces deux vérifications avant la création d'une nouvelle piste locale, engendrerait une double désignation dont la répétition entraînerait une exclusion du réseau par le JICO) :
      • si les données des différents senseurs (radars ou plates-formes Non-C2) fusionnent entre elles,
      • si une nouvelle détection corrèle avec une piste d'origine externe déjà en cours de diffusion sur le réseau ;
    • échanger les messages de gestion des conflits (Environnement/catégorie, Identité, IFF).

    Une plate-forme C2, est désignée par le commandant de la force (le JFC : Joint Force Commander), pour assurer la fonction de « CDA » (Change Data Order Authority). Cette plate-forme est chargée de régler les conflits qui perdureraient entre des plates-formes tierces ; elle seule, est autorisée à transmettre des "CDO" (Change Data Order). Ainsi l'unicité de l'image tactique est assurée.

    Une plate-forme C2, désignée par le commandant de la force SIA, consolide les informations de guerre électronique, reçues sous la forme de données brutes (parametric) sur le groupe de participation EW, et les transmet consolidées (product) sur le groupe de participation SURVEILLANCE.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Liaison_16

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  14. La règle est normalement que chacun reporte uniquement ce qu'il voit lui. Ce sont les centres de contrôle qui éventuellement transmettent des info issues d'autres acteurs.

    C'est pas le fonctionnement d'une liaison de données tactiques type L16

  15. Le problème de la liaison 16 c'est l'ambiguïté qu'elle introduit dans la fusion des données. Plus précisément, il est difficile de savoir si une piste L16 est une nouvelle piste ou une piste déjà connue par les capteurs du bord mais positionnée différemment. Le risque est de créer des doublons (deux pistes pour une seule cible) ou au contraire d'éliminer une cible valide.

    C'est un risque qui existe, mais je dirais c'est un risque "technique", il existait déjà avant la fusion de données, celui que j'ai rapporté est nouveau.

  16. Il semble assez trivial qui la fusion de donnée organique soit différencier des données externes? non? et qu'on ne propose que la piste organique et pas le réchauffé de la L16 des autres!

    En gros je suppose qu'il n'y a pas une mais des fusion de donnée, certain niveau dédié a l'affichage - filtré et ergonomisé - d'autre au partage - seulement les source organique -, et plus complete dédié au systeme lui meme - toutes les sources et tous les signaux meme les plus fins de maniere a anticiper des pistes intermittente ou fugace etc. -

    Là tu es en train de faire la spec du système! Je ne la connais pas, je donnais juste le principe de la difficulté. Il y a des tas de cas particuliers si par exemple tu as une très bonne précision angulaire mais une distance approximative tu vas peut être prendre la distance sur la piste liaison 16. tu as une piste qui te permet de tirer mais tu es trop loin. par chance ton copain qui est complètement silencieux a pu s'approcher, tu vas vouloir lui passer ta piste pour qu'il tire, mais d'après tes règles elle n'est pas diffusable.

  17. C'est a dire? la L16 c'est essentiellement du broadcast depuis une source de confiance, j'ai du mal a comprendre pourquoi il sera malvenu d'intégrer les infos si elle sont pertinentes a ce moment là?

    Dans un réseau L16 on met en commun les detections de tous les participant. Le principe géneral c'est que chacun donne ses détections et ses TQ (Track Quality). Le calcul de la TQ est une norme de la liaison. La piste qui est diffusée à tous le monde est celle qui a la meilleure TQ. Là on a un problème qui ressemble à de la récursivité: suppose que la piste du Rafale obtienne la meilleure TQ c'est elle qui va être diffusée, mais peut être qu'elle obtenait la meilleure TQ grace à des infos venant de la liaison, infos qu'elle va perdre! En gros la fusion consiste à garder les meilleures infos partielles alors que sur le réseau de liaison on garde la meilleure piste.

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  18. (c'est d'ailleurs un pépin sous un certain point de vue)

    On a là une réaction de pilote qui ne fait pas confiance à son système: ceci dit c'est lui qui risque sa vie, il a peut être raison, donc il faut l'écouter et bien comprendre pourquoi il ne fait pas confiance au système et modifier celui-ci jusqu'à ce qu'il ait confiance.

  19. La situation présentée au pilote ne distingue pas quelle piste vient de quel capteur (c'est d'ailleurs un pépin sous un certain point de vue). Je suppose qu'il ne reste que des pistes plus ou moins fiables ou complètes, le pilote gérant le profil de discrétion.

    Le principal problème que je vois c'est la fusion des pistes locales avec les pistes L16, les règles de gestion de la fusion peuvent être en contradiction avec les règles de gestion de la L16.

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