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Picdelamirand-oil

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Messages posté(e)s par Picdelamirand-oil

  1. Le 01/09/2023 à 15:37, FAFA a dit :

     Correction Le 10/11/2020, FAFA a dit:

    http://www.air-defense.net/forum/topic/20511-fcas-scaf-et-connexes-ngws-drone-fcas-dp-etc/?do=findComment&comment=1356484

    Les avions tels que le SCAF et le Tempest qui auront tous deux des impératifs importants en matière de furtivité suscitent en moi quelques interrogations pour lesquelles je serais très intéressé d’avoir vos avis respectifs.  

     

    Je me demande si concevoir un appareil unique destiné à équiper aussi bien l’armée de l’air que la marine est la solution optimale. D’accord, avec le Rafale cette façon de faire a été une réussite, Dassault ayant réussi le tour de force de faire un avion compact et relativement léger (plus petit qu’un F-18C), extrêmement polyvalent et très performant mais en sera-t-il de même pour le SCAF ?

    Le F-35 deviendra peut-être un cas d’école. Destiné à remplacer les F-16, A-10, AV-8B et F-18C/D/E/F, le F-35 dispose de certains atouts, mais de là à dire qu’il peut remplacer tous les avions cités en gardant des capacités équivalentes, il y a un tout un monde ! Afin de pallier aux déficiences de leurs nouveaux joujoux, les US augmentent la durée de vie de leurs anciens avions, les modernises et en achètent des versions améliorées. C’est très révélateur !

    Prenons le cas encore plus ancien du F-22. Il devait devenir la crème de la crème du combat aérien (je pense qu’il l’est) et il devait remplacer les vieux F-15C. Le prix du Raptor et peut-être une maintenance nécessitant une logistique monstrueuse ont eu raison de cette ambition. 10 ans après l’arrêt de la production du Raptor les F-15C volent toujours et l’USAF en redemande des versions améliorées !

    Et si le résultat du SCAF en tant qu’unique remplaçant du Rafale était trop grand (pour la marine) ou trop coûteux (comme le Mirage 4000 l’a été). S’il était trop complexe (impossible de le déployer en Afrique sans d’énormes moyens logistiques). Si pour faire face aux problèmes de coûts, de déploiements, d’emport de charges ou de caractéristiques furtives, les compromis adoptés faisaient que les performances désirées ne seraient pas au rendez-vous. Je sais, avec des « si » ont fait n’importe quoi, mais mettre tous ses œufs dans le même panier n’est-ce pas jouer à un jeu dangereux ? Imaginé que cet avion soit un fiasco et que la France et l’Allemagne ne dispose que de cet appareil ! La crédibilité de la défense Européenne en prendrait un sacré coup.

    Plutôt que de se faire concurrence pour un marché potentiel qui n’est pas énorme, Le SCAF et le Tempest ne devraient-ils pas devenir complémentaire ? le SCAF (avec comme maître d’œuvre la France et l’Allemagne) ne devrait-il pas devenir un avion optimisé pour la supériorité aérienne avec dès le début du programme une intégration de capacités d’attaque au sol.

    De son côté le Tempest (avec aux commande les Anglais et la Suède ou l’Espagne) deviendrait un avion plus petit, un peu plus rustique, facilement déployable sur différents théâtres d’opération, capable de décoller à partir de pistes sommairement aménagées (routes). Il emporterait moins d’armement que le SCAF, aurait moins d’autonomie mais il serait moins coûteux et aurait l’avantage de faire le nombre en cas de besoin tout en ayant la capacité d’être disséminé sur de nombreux sites. Bilan des courses, la France achèterait 100 SCAF et 130 Tempest, Les Britanniques 100 SCAF et 130 Tempest, l’Allemagne 100 SCAF et 130 Tempest. Même principe d’acquisition pour d’autres pays Européens ou de l’OTAN.

    Plutôt que de se lancer dans une concurrence stérile, les pays européens disposeraient ainsi d’avions faisant preuve de complémentarité. Disposer de deux types d’avions ne seraient pas un problème car pour la maintenance, les pièces de rechange seraient mutualisées.

    Je sais, en parlant de collaboration avec les Allemands et les Britanniques j’ai dit pleins de gros mots (excuses-moi Patrick) et mes exemples sont un peu farfelus, mais sur le fond, qu’en pensez-vous ?

    Alors j'en pense que tes inquiétudes pour le SCAF s'appliquent très bien au F-35, même si les US s'escriment à cacher que c'est bien ce qui est en train de se passer.

  2. il y a 18 minutes, herciv a dit :

    Il faudrait avoir le nombre de pilote pour estimer une réponse. On peut tout aussi bien penser qu'un pilote vole sur 1,5 f-35 et conserve de cette manière une qualification correcte.

    C'est vrai qu'avec la disponibilité du F-35 tu n'as pas besoin d'avoir autant de pilotes que d'avions :laugh:

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  3. il y a 1 minute, Patrick a dit :

    En gros tu as enrobé le point-clé de ton offre avec une grosse dose de ce qui s'apparente à de la langue de bois, mais ça t'a permis à la fois de prouver facilement que tu avais compris le besoin exprimé parce que tu avais une bonne vision panoramique du sujet, et également que ta solution répondait point pour point au besoin très spécifique exprimé par le client?

    C'est d'autant plus drôle qu'à te lire l'expliquer comme ça et vu le succès de la manœuvre, j'ai vaguement le sentiment que c'est au demeurant exactement ce qu'attendait le CEA:laugh:

    Encore une approche de Bandit. :bloblaugh:

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  4. Il y a 8 heures, Ronfly a dit :

    Rafales on the upswing? French fighter eyes additional Mideast sales

    Les Rafales ont le vent en poupe ? L'avion de combat français vise de nouvelles ventes au Moyen-Orient

    MILAN - La domination des États-Unis sur l'industrie des avions de combat pourrait faire l'objet d'une concurrence accrue, les Français espérant renforcer leur part du gâteau. Avec le veto allemand qui bloque les livraisons d'Eurofighter à l'Arabie saoudite et l'opposition persistante d'Israël à toute vente de F-35 au Qatar, c'est peut-être l'occasion pour la société française Dassault de promouvoir davantage son avion de combat dans la région.

    En juillet, le ministre français des forces armées, Sébastien Lecornu, s'est rendu au Qatar où il a rencontré l'émir dans l'espoir de renforcer leur partenariat stratégique par le biais d'une coopération opérationnelle et industrielle.

    À la suite de ce voyage, des informations ont émergé selon lesquelles le Qatar pourrait opter pour l'achat de 24 Rafale supplémentaires auprès de Dassault, ce qui porterait la flotte du pays à 60 appareils, après l'acquisition d'un premier lot de 24 Rafale en 2015 et de 12 autres en 2017. Bien que le ministère de la Défense du Qatar n'ait pas annoncé sa décision, des analystes ont déclaré à Defense News qu'une telle vente semblait probable.

    "Qu'ils reviennent à la table pour une nouvelle commande est relativement peu surprenant étant donné qu'ils ont déjà le Rafale ainsi qu'un autre type conçu et construit par la France - le Mirage 2000-5 - dans leur inventaire d'avions de combat", a déclaré Dan Darling, le directeur des marchés militaires et de défense chez Forecast International.

    Le Qatar voudrait une flotte de 60 Rafales pour deux raisons, a expliqué M. Darling : pour renforcer ses capacités de dissuasion et à des fins politiques. Il y a un élément politique lié aux achats importants de matériel de défense, a-t-il dit, où le Qatar "achète" de l'influence auprès du pays exportateur et vice-versa.

    Richard Aboulafia, directeur général d'Aerodynamic Advisory, qui suit les programmes aéronautiques depuis plus de 30 ans, reconnaît que les avantages diplomatiques sont essentiels.

    "Ils [le gouvernement qatari] considèrent les avions de combat comme une occasion d'acquérir une relation stratégique, et compte tenu de leur histoire récente avec les voisins du Golfe, ces avions sont extrêmement importants pour le Qatar", a-t-il déclaré, faisant référence à une récente crise diplomatique qui a vu plusieurs pays accuser Doha de financer des groupes terroristes. "Il ne s'agit pas des Rafales.

    Les experts divergent toutefois sur l'identité du prochain client du Rafale dans le Grand Moyen-Orient. Pour M. Aboulafia, l'Arabie saoudite semble être le candidat logique, même si les États-Unis acceptent de vendre des F-35 au royaume.

    "Ils [les Saoudiens] s'approvisionnent déjà en F-15 auprès des États-Unis et veulent bien sûr des F-35. Mais comme ils sont désireux de poursuivre leur décision de double approvisionnement, ils voudront acheter un autre avion auprès d'un autre fournisseur. La tranche 2 de l'Eurofighter est en suspens. Il n'y a vraiment personne d'autre que la France", a-t-il déclaré.

    Au début de l'été, l'Allemagne a assoupli les restrictions imposées à l'Arabie saoudite en matière d'armement, mais elle a continué à bloquer les livraisons de l'Eurofighter au royaume. L'avion bimoteur est fabriqué par un consortium composé de la société française Airbus, de la société britannique BAE Systems et de la société italienne Leonardo.

    La décision de l'Allemagne semble avoir irrité le Royaume-Uni, étant donné qu'il y a quatre ans, le ministre britannique des affaires étrangères avait demandé à l'Allemagne de lever ses restrictions sur les transferts d'armes parce qu'elles risquaient de nuire à l'industrie de la défense britannique. BAE Systems est l'un des principaux employeurs du secteur privé en Arabie saoudite, où il emploie 5 300 Saoudiens, soit 57 % de sa main-d'œuvre totale.

    Bien que le veto allemand sur l'Eurofighter puisse profiter à Dassault en l'absence d'autre concurrence, M. Darling a déclaré que l'Arabie saoudite n'avait peut-être pas d'intérêt direct pour l'avion français, car elle a récemment acheté plus de 80 chasseurs F-15 de fabrication américaine, des versions modernisées, et a exprimé son intérêt pour l'achat du F-35 et pour l'adhésion au Global Combat Air Program (GCAP). Ce dernier est un effort trilatéral impliquant le Royaume-Uni, le Japon et l'Italie pour développer un chasseur de sixième génération.

    Par ailleurs, l'Arabie saoudite et l'Iran tentent d'améliorer leurs relations diplomatiques, le ministre des affaires étrangères de l'Iran s'étant rendu dans le royaume le 17 août. Gaspard Schnitzler, chercheur à l'Institut français des affaires internationales et stratégiques, estime toutefois qu'il est peu probable que cela empêche la France de vendre le Rafale à l'Arabie saoudite.

    Il est possible que des pressions de l'opinion publique ou des risques monétaires potentiels interfèrent avec une telle vente, "mais nous devons garder à l'esprit que depuis des années, le Golfe est l'une des principales zones d'exportation pour les armes françaises", a-t-il ajouté.

    Une opportunité d'exportation plus probable pour le Rafale, outre le Qatar, serait une commande complémentaire de l'Égypte à la lumière de l'effondrement de l'accord avec la Russie pour les avions Su-35 qui a échoué en raison des sanctions américaines, a déclaré M. Darling. Le Caire a passé une dernière commande de 30 Rafale supplémentaires en 2021, ce qui portera le nombre de ses appareils à 54.

    Toutefois, même si le Rafale semble bien placé, une commande supplémentaire du Qatar ou de ses voisins n'est pas nécessairement le signe d'une baisse de la demande pour l'avion de combat de cinquième génération. Aboulafia et Darling s'accordent à dire que l'intérêt pour le F-35 au Moyen-Orient reste fort.

    Plusieurs États arabes achèteraient en effet le F-35 si Israël ne s'y opposait pas fermement. Par exemple, en 2020, le Qatar aurait fait une demande officielle pour le jet de Lockheed Martin, qui a été suivie de près par Israël déclarant qu'il s'opposerait à toute vente de F-35 par les États-Unis au pays du Golfe. Aucun accord concret ne s'est encore concrétisé.

    "La principale question est de savoir si les États-Unis seraient prêts à vendre le F-35 à Doha. Ils se sont montrés méfiants à l'égard des ventes de F-35 aux États arabes, principalement en raison de leur engagement à garantir l'avantage militaire qualitatif d'Israël sur ses voisins et rivaux dans la région", a déclaré M. Darling.

    La même approche s'applique à l'intérêt de l'Arabie saoudite pour le F-35.

    "L'Arabie saoudite aimerait bien avoir des F-35, mais à moins que l'administration Biden ne les propose dans le cadre d'un accord impliquant la normalisation des relations avec Israël, cela n'arrivera pas avant quelques années au moins", a déclaré M. Aboulafia. "Aucune de ces difficultés ne se pose en Europe, de sorte que les pays européens peuvent commander des F-35 sans se soucier de la désapprobation.

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  5. il y a 6 minutes, Julien a dit :

    Oui si tu veux avoir une vision grosso merdo entre Espace et Défense en France, tu prend les effectifs de Toulouse et tu ranges ca dans Espace, puis Elancourt et tu ranges ca dans défense, même s'il y a une vingtaine de sites au total en France.

    Or je crois, mais faudrait la vérification de qqun d'interne, que Toulouse c'est environ 5000 et donc Elancourt <2000.

    Donc oui c'est le spatial qui est très important en France pour Airbus Defense & Space

    Sinon dans la défense en France, Airbus fait des communications sécurisés (radio et sat), du drône, du cyber, des solutions de surveillance de sites critiques... C'est plutôt des activités assez secondaires par rapport à l'aviation de combat en Allemagne (même si en déclin), les A400M et autres MRTT en Espagne...

    Il y a un site aux Mureaux aussi, assez important, pour l'espace.

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  6. F-35 Block 4 Costs Keep Going Up. The GAO Says It’s Hard to Know Exactly Why

     

    Les coûts du F-35 Block 4 ne cessent d'augmenter. Le GAO déclare qu'il est difficile de savoir exactement pourquoi.
    1 juin 2023 | Par John A. Tirpak

     

    Le coût de développement de la mise à niveau du bloc 4 de l'avion de combat F-35 a augmenté de plus de 16,5 milliards de dollars par rapport aux estimations initiales, a déclaré le Government Accountability Office dans un nouveau rapport. Mais en raison de la structure du programme, il est difficile de savoir si cette augmentation est due à une mauvaise gestion, à un élargissement du champ d'application ou à une combinaison de facteurs.

    Le bloc 4 est une mise à niveau ambitieuse, planifiée de longue date et très attendue du F-35, dont la conception de base a été établie au début des années 2000. Il comprend le nouveau radar AN/APG-85, des systèmes de guerre électronique, d'autres capteurs tels qu'un système de ciblage électro-optique amélioré, des améliorations en matière de communication et de navigation, de nouvelles armes, de nouvelles antennes et un grand nombre de capacités classifiées.

    Mais les coûts n'ont cessé d'augmenter ces dernières années. À partir de 2018, le programme devrait coûter 10,6 milliards de dollars en dollars de l'année. Le GAO a enregistré une augmentation de 300 millions de dollars en 2019, puis un bond de 3,5 milliards de dollars en 2020. En juin 2021, l'estimation avait encore augmenté de 700 millions de dollars et, deux mois plus tard, elle avait encore bondi pour atteindre 16,5 milliards de dollars. Les chiffres n'ont pas été ajustés en fonction de l'inflation.

    L'évaluation la plus récente du GAO, demandée par le Congrès et publiée le 30 mai, est basée sur l'estimation d'août 2021 - des données qui datent maintenant de près de deux ans. Les coûts ont probablement augmenté depuis.

    "Les mécanismes de reporting des coûts du programme n'expliquent pas complètement les raisons de la croissance des coûts", indique le rapport du GAO. "Par exemple, les rapports du ministère de la Défense au Congrès sur la croissance des coûts du bloc 4 ne font pas la distinction entre les coûts plus élevés que prévu pour les capacités du bloc 4 déjà planifiées et la croissance due à l'ajout de nouvelles capacités. Par conséquent, le Congrès ne dispose pas d'une image complète de l'escalade des coûts de modernisation du F-35".

    Le maintien du bloc 4 dans le programme de base du F-35 masque les augmentations de coûts en les réduisant à un pourcentage plus faible de l'ensemble du programme, note le GAO, ce qui les rend moins susceptibles de déclencher des "violations Nunn-McCurdy" - en vertu de la loi Nunn-McCurdy de 1982, si un programme présente des augmentations de coûts supérieures à certains points de référence, il fait l'objet d'un examen plus approfondi ou peut être automatiquement annulé.

    L'agence d'audit a déclaré qu'une meilleure visibilité sur la destination de l'argent pourrait être obtenue en faisant du bloc 4 son propre programme d'acquisition majeur, ce que le GAO a recommandé précédemment mais que le Pentagone a refusé de faire.

    Les précédents directeurs du programme F-35 se sont opposés à la séparation du bloc 4 ou des améliorations prévues de la propulsion du F-35 du programme principal, affirmant que de telles mesures créeraient des obstacles à la coordination et au partage d'informations au sein du programme et réduiraient leur capacité à le gérer de manière globale. Il serait également plus difficile pour les partenaires et les alliés de participer à ces aspects du programme.

    Le Bureau du programme conjoint du F-35 "décrit le bloc 4 comme un ensemble évolutif et toujours croissant de nouvelles capacités dont le coût global augmente", indique le rapport du GAO. Mais en l'absence d'informations sur la part des coûts supplémentaires imputables aux nouvelles capacités, "les rapports sur les coûts du programme ne sont pas suffisants pour permettre un contrôle utile", souligne le GAO.

    En outre, "si le programme ne suit pas formellement le coût estimé de chaque capacité par rapport au coût réel de son développement et ne partage pas ces informations", il est plus difficile de demander des comptes au programme et à l'entrepreneur Lockheed Martin, a déclaré l'agence d'audit.

    Cette question est à l'origine de l'une des recommandations du GAO : le sous-secrétaire à la défense chargé des acquisitions et de la maintenance devrait veiller à ce que le bureau du programme F-35 rende compte au Congrès de la différence entre les estimations initiales et les coûts réels pour un groupe défini de capacités.

    Le Pentagone a souscrit à cette recommandation. Dans une déclaration, le bureau du programme conjoint du F-35 a indiqué qu'il se réjouissait de travailler avec le Congrès et les dirigeants du Pentagone sur les recommandations du GAO. Il n'a pas réfuté l'évaluation du programme par le GAO.

    La pièce maîtresse du bloc 4 sera son système de guerre électronique, a déclaré le chef sortant de l'Air Combat Command, le général Mark D. Kelly, lors du symposium sur la guerre de l'AFA en mars.

    "La plupart des missions du F-35 reposent sur les capacités de guerre électronique du bloc 4", a-t-il déclaré aux journalistes.

    Toutefois, le bloc 4 dépend du succès de la mise à niveau Tech Refresh 3, actuellement en phase d'essai en vol, qui multiplie par 25 la puissance de traitement de l'avion. Cette activité de traitement supplémentaire est l'une des raisons pour lesquelles le F-35 aura besoin d'une puissance de refroidissement beaucoup plus importante avec l'arrivée du bloc 4, que le GAO a examiné séparément dans son rapport.

    Déficiences

    Outre les coûts du bloc 4 et la puissance de refroidissement, le rapport du GAO indique également qu'en janvier 2023, le F-35 présentera 821 lacunes.

    Cinq d'entre elles sont classées dans la "catégorie 1", c'est-à-dire "critiques et susceptibles de compromettre la sûreté, la sécurité ou une autre exigence". Les autres sont de catégorie 2, c'est-à-dire "susceptibles d'entraver ou de limiter l'accomplissement de la mission".

    Le rapport ne précise pas quelles sont les lacunes de la catégorie 1, mais indique que des essais en vol sont nécessaires pour les combler. Le bureau du programme a déclaré qu'il remédierait à trois des problèmes de catégorie 1 en 2023. Les deux autres nécessitent une documentation supplémentaire et l'un d'entre eux nécessitera également un financement supplémentaire.

    Le bureau du programme "ne prévoit pas de résoudre tous les problèmes de catégorie 2 parce que le bureau du programme, en consultation avec les combattants et les entrepreneurs, a déterminé qu'ils n'avaient pas besoin d'être résolus", a rapporté le GAO.

    L'un des risques techniques les plus récents identifiés pour le chasseur est la "vibration du tube de carburant", découverte à la suite du crash d'un F-35B en décembre 2022. Le tube s'est rompu "en raison d'un dysfonctionnement de la soupape d'étranglement du carburant principal". Une tentative d'atténuation du problème du tube - que Pratt & Whitney a décrit comme un problème de "résonance harmonique" - n'a pas fonctionné, selon le GAO, et le Naval Air Systems Command cherche toujours la cause première de l'accident de décembre.

    Un autre nouveau problème est la fissuration du "panneau de projection du canon", où la peau de l'avion présente des cloques et des fissures près du canon interne, ce qui est unique au modèle F-35A. Ce problème, constaté sur les avions des lots 13 à 15, a été attribué à des conditions de pression plus élevées que prévu lors de la mise à feu du canon. S'il n'est pas corrigé, le panneau pourrait se briser en vol. Le problème est traité au moyen d'inspections après le vol et de remplacements de panneaux.

    Dans ce contexte, le GAO note que le F-35 n'a toujours pas franchi l'étape de la production à plein régime, qui a été repoussée quatre fois par rapport à l'objectif initial de 2013. Le principal obstacle a été l'intégration du F-35 dans l'environnement de simulation interarmées, qui oppose diverses configurations de l'armée américaine à des adversaires anticipés. Ce point est toutefois presque sans importance, car le programme F-35 produit 125 jets par an pour les États-Unis, les pays partenaires et les pays alliés, ce qui est très proche de sa capacité maximale, selon le rapport.

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  7. Replacing F-35 PTMS May Cost $3 Billion, Honeywell Estimates

     

    Le remplacement du PTMS du F-35 pourrait coûter 3 milliards de dollars, selon Honeywell
    Par Frank Wolfe | 15 août 2023

    La question de savoir si et quand le chasseur Lockheed Martin F-35 aura besoin d'un nouveau système de gestion thermique et de puissance (PTMS) ou d'une mise à niveau a fait l'objet d'un débat au sein de l'industrie et du programme F-35.

    L'usine Honeywell de Torrance, en Californie, construit le PTMS du F-35, qui assure le démarrage du moteur principal et répond aux besoins en énergie auxiliaire et de secours, en plus de 30 kilowatts pour le refroidissement de l'avion.

    "Le PTMS est profondément intégré à la conception globale et à l'architecture des systèmes du F-35, interagissant de manière transparente avec d'autres composants et sous-systèmes critiques", selon Honeywell. "Préserver le PTMS permet d'éviter des années d'efforts considérables et très complexes de réingénierie et de nouveaux essais, et donc d'éviter les retards coûteux qui pourraient résulter de l'adoption d'un système entièrement différent".

    Collins Aerospace, filiale de RTX, a déclaré lors du salon aéronautique de Paris en juin que l'entreprise avait effectué un test en laboratoire à Windsor Locks (Connecticut) du système de puissance et de refroidissement amélioré (EPACS) que Collins Aerospace prévoit de proposer en remplacement du PTMS d'Honeywell (Defense Daily, 28 juin). Collins Aerospace a déclaré que l'EPACS fournira "plus de deux fois la capacité de refroidissement actuelle pour supporter une croissance supplémentaire au-delà du Block 4 et devrait fournir une capacité de refroidissement suffisante pour la durée de vie de l'avion".

    L'EPACS comprend un système de cycle d'air de Collins Aerospace, un générateur de puissance électrique et un contrôleur, ainsi qu'un groupe auxiliaire de puissance de Pratt & Whitney (RTX).

    En mai, un rapport du Government Accountability Office (GAO) a indiqué que le F-35 aurait besoin d'un nouveau PTMS ou d'un PTMS amélioré pour prendre en charge les armes et les capteurs futurs de l'avion (Defense Daily, 30 mai). La question semble être de savoir quand.

    L'armée de l'air américaine a décidé cette année d'annuler l'Advanced Engine Transition Program visant à développer et à mettre en service un nouveau moteur à cycle adaptatif sur le F-35, et d'aller de l'avant avec le Pratt & Whitney F135 Engine Core Upgrade (ECU).

    Jill Albertelli, présidente de la division des moteurs militaires de Pratt & Whitney, a déclaré que "l'ECU F135 associé à un PTMS amélioré peut fournir 80 kW [kilowatts] ou plus de puissance de refroidissement pour le F-35, ce qui dépassera tous les besoins en énergie et en refroidissement du F-35 pendant toute la durée du programme".

    Honeywell a indiqué qu'elle travaillait avec Lockheed Martin et le Bureau du programme conjoint F-35 pour prêter jusqu'à 17 kilowatts supplémentaires de refroidissement pour le F-35, soit un total de 47 kilowatts de refroidissement sur le Block 4 F-35.

    Du point de vue d'Honeywell, ce refroidissement supplémentaire pourrait être suffisant pour les capteurs et les armes du bloc 4 du F-35, tandis que le bloc 5, après 2030, nécessitera probablement des modifications supplémentaires, telles que des échangeurs de chaleur additifs ou d'autres échangeurs de chaleur avancés, afin de fournir au chasseur un refroidissement de 60 à 80 kilowatts. Les exigences pour les blocs 4 et 5 ne sont pas encore définitives.

    "Lorsque nous envisageons de remplacer un PTMS par un EPACS, cela représente une facture de 3 milliards de dollars, car il faut remplacer toutes les pièces de rechange, tout le parc, tous les équipements de soutien et toute la formation", a déclaré Matt Milas, président de la division défense et espace d'Honeywell, lors d'une interview virtuelle réalisée le 14 août. "Nous avons quatre dépôts actifs qui soutiennent le PTMS dans le monde entier. Nous disposons d'équipements de soutien spécialisés. Nous venons juste d'activer une nouvelle cellule de test, il y a donc toutes ces exigences et capacités de test que, si vous changez, le gouvernement et les partenaires internationaux devront payer une facture très importante pour une différence minime".

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  8. Il y a 13 heures, nikesfeld13 a dit :

    - Multiplier par 10x les centrales nucléaires est une vue de l'esprit, et ceci surtout pour la France. A la limite tu pourrais faire l'analogie avec la CHINE ramenée à la surface de la France pour avoir une idée. Comme tout est interdépendant c'est un vœu pieu, que de croire que la France va faire mieux et plus vite que tout le monde. Au mieux on ferra aussi bien surtout si on a une technologie qu'un a développé nous même.

    Multiplier par 10 c'est pour le monde, pour la France multiplier par 2 suffit, et si on veut on peut le faire, mais la volonté n'est pas là.

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  9. il y a 48 minutes, Saladin a dit :

    Les pilotes sont pas sensés faire un tour de leur avion avant de monter dedans ? Le pilote a démarrer son avion avec une entrée d'air bouchée ? Il n'a a aucun moment remarqué une puissance moins forte que d'habitude ? 

    La protection avait été aspirée et elle était très difficile à voir.

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  10. Il y a 2 heures, Jarod a dit :

    Il n’est tjr pas décidé du sors des deux avions. Dassault sait les réparer. Mais à quel coût ?

    la question est donc, l’armée juge t’elle, vu le nombre d’heure de vol des avions la réparation économiquement intéressante ou pas…

    http://www.air-defense.net/forum/topic/19649-france-armée-de-lair-et-de-lespace/?do=findComment&comment=1527144

    :biggrin:

    Il faut bien se rendre compte que 2 Rafale ce n'est pas négligeable du tout si on les utilise intensivement, ce qui serait le cas en Ukraine.

    Une petite comparaison pour fixer les Idées:

    • Il faudrait former au moins 16 techniciens de maintenance
    • Il faudrait un stock de rechange analogue à celui d'un porte avion mais pour 2 Rafale au lieu de 30 sachant que si pour une pièce on arrive à une quantité inférieure à 1 quand on divise par 15 le stock du porte avion, on arrondit à 1.
    • Il faudrait former au moins 5 pilotes
    • Il faudrait beaucoup de munitions (c'est le point le plus difficile)

    Moyennant quoi on peut générer 350 h de vol par avion sur un mois. A titre de comparaison le F-35 est limité à 160 h par an soit 13,3 h par mois ce qui fait que les deux Rafale peuvent voler sur un mois autant que 52 F-35.

    Au vu des réactions à la guerre des 6 jours pour le Mirage III, à la guerre en Lybie pour le Rafale et à la guerre des Malouines pour l'AM-39, je pense que ça ferait une publicité considérable pour le Rafale.

    Dans cette manip, les deux Rafale ne seraient que la partie émergée de l'iceberg, la plupart de l'effort ne serait pas visible, ce qui rendrait la chose encore plus impressionnante.

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