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Picdelamirand-oil

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Messages posté(e)s par Picdelamirand-oil

  1. Au moins, avec le hors sujet sur les cours de français, je suivait.... oukilé mon aspirine ?

    Bon alors je n'explique pas comment ces techniques pourraient permettre de faire du Radar multistatique embarqué, et les relations de tout cela avec TRAGEDAC?

  2. La première application qui vient à l'esprit concernant l'utilisation des corrélateurs dont j'ai parlé dans le post précédent est celle qui concerne les RWR. Comme on ne sait rien de la menace on doit surveiller toutes les fréquences et tous les retards dans la limite du temps de propagation de la lumière entre le doublet d'antenne que l'on utilise. Le plan fréquence/temps est découpé en case élémentaires dans lesquelles la corrélation va être testée.

     

    Plus la découpe est fine et plus la détection sera sensible: en effet la superposition n'est jamais parfaite car le temps est discrétisé et la fréquence subit un effet doppler différent pour chaque antenne. Plus la découpe est fine plus la superposition sera de qualité, plus la corrélation rendra un signal fort.

     

    Si on avait qu'un seul corrélateur (ou un calculateur général), il faudrait faire le calcul successivement pour tous les temps et toutes les fréquences, ce qui pourrait prendre plus de temps que l'acquisition et on serait donc obligé de grossir la maille et donc réduire la sensibilité. On voit donc l'intérêt d'avoir un chips avec 16000 corrélateurs. Rien n'interdit d'ailleurs d'en utiliser plusieurs.

     

    Pour atteindre une bonne précision dans la mesure de la direction, il y a deux techniques: on peut augmenter la distance entre les antennes, mais on doit alors augmenter la taille de l'élément du plan temps/fréquence à mesurer. On peut aussi faire une mesure de la phase du signal, qui donnera un retard précis et donc une direction précise.

     

    Mais il n'y a pas que les RWR. Les radars aussi peuvent utiliser cette technique. En effet un radar sait très bien quelle impulsion il a envoyé, et donc il est bien placé pour tester le retour en utilisant la technique précédemment décrite. Comme ce qu'il cherche est précis il pourra consacrer beaucoup de temps (faire un découpage fin) à la détection.

     

    Par exemple si le radar a utilisé une impulsion longue pour répartir l'énergie dans le temps et augmenter sa discrétion, la detection du retour avec des corrélateurs revient à comprimer l'impulsion comme si elle était courte et avec la même énergie.

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  3. Naturellement il y aurait des pistes pour remplacer la plupart de nos énergies fossiles - et au final toutes - par des énergies plus durables. Le problème... c’est le temps disponible. En allant un peu vite, il y a quatre solutions pour avoir suffisamment d’énergie pour se passer des fossiles :

    - Fusion nucléaire - loin d’être au point
    - Centrales solaires orbitales géantes - le transport spatial de masse nécessaire est loin d’être au point
    - Solaire ultra-efficace au sol combiné à du stockage d’énergie bon marché et à haut rendement - loin d’être au point
    - Nucléaire de quatrième génération à base fertile, U238 ou Th232 plutôt que U235 comme actuellement - peut-être le plus accessible, mais quand même pas encore au point
    Dans tous les cas il faudrait repenser totalement notre mobilité - trains, cars électriques avec batteries haute capacité à mettre au point - et notre urbanisme - beaucoup plus ramassé pour permettre de se passer du transport individuel. Non seulement le repenser... mais ensuite le construire !

     

    La quatrième solution ne poserait pas de problèmes techniques si on décidait de la développer de façon intensive. On serait peut être un peu pris par le temps mais c'est pas sur. Si déjà on remplaçait la production électrique au charbon par ce type de centrale, on aurait une belle amélioration, après il faudrait multiplier les usages de l'électricité. Le problème principal est l'accéptabilité sociale de la solution.

  4. En traitement du signal, la corrélation croisée est une mesure de la similitude des deux formes d'onde en fonction d'un décalage dans le temps appliqué à l'une d'entre elles. Pour les fonctions continues f et g, la corrélation croisée est définie comme:

     

    3065b8e6462c3ac314880a44bb8c9b7c.png

     

    où f * désigne le complexe conjugué de f et où t est le temps.

    A titre d'exemple, si on considère deux fonctions réelles et ne différant que par un décalage inconnu en x. On peut utiliser la corrélation croisée pour trouver de combien on doit décaler les x pour les superposer. La formule consiste à calculer pour chaque point x l'intégrale du produit des deux fonctions. Lorsque les fonctions se superposent, la valeur du produit est maximisée. En effet si les valeurs extrêmes sont superposées elles contribuent fortement  à l'intégrale que cette valeur soit positive ou négative parce que le produit de deux nombres négatifs est positif.

    Si les fonctions ont des valeurs complexes, en prenant le conjugué on garantit que les extrêmes avec des composantes imaginaires contribueront positivement à l'intégrale.

    Le produit de convolution de deux fonctions réelles ou complexes f et g, est une autre fonction, qui se note généralement «945624babab691d999ca815ff8be85ec.png » et qui est définie par :

    fc96aa2dffc3af22dfd74570d4b55e8f.png

     

    On a  

     

    e4b104e080ea0ded3f514ab0502c919b.png 

     

    Cette égalité est utilisée en traitement de signal pour réduire les temps de traitement. En effet la transformée de Fourier d'un produit de convolution s'obtient par multiplication des transformées de Fourier des fonctions et donc si f et g sont de carré intégrable alors:

     

    749a1677dd114c2b8d46d6c4a3c777b7.png

     

    L'intérêt principal du calcul du produit de convolution par transformées de Fourier est que ces opérations sont moins coûteuses en temps pour un ordinateur que le calcul direct de l'intégrale. Cette dernière formule permettra de calculer efficacement la corrélation croisée de deux signaux ou l'auto corrélation d'un même signal reçu à des instants différents.

     

    Ce calcul spécialisé a d'abord été réalisé par des calculateurs généraux, mais on peut maintenant faire des composants massivement parallèles dédiés à cette seule fonction. Pour une utilisation dans des récepteurs GPS global locate a réalisé un composant de 16000 corrélateurs:

     

    Global Locate is producing a chip that has in excess of 16000 correlators. The packaged chip is 8mm×8mm.

     

     

    http://d1.ourdev.cn/bbs_upload782111/files_35/ourdev_607138GSZQOV.pdf

     

    Je compte montrer quelques applications possible de cette approche et de cette technologie.

     

     

     

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  5. C'est pas comme ça que je l'ai compris.

    L'IFM est une autre technique de détection des signaux qui est moins "précise" mais plus réactive. On analyse pas les signaux de manière fine mais on se contente de faire des corrélations entre signaux décalés dans le temps pour trouver les "trains" de pulses émis par un radar. Il n'y a pas de raison d'utiliser des antennes séparées, ce traitement peut se faire en parallèle avec une analyse plus "en profondeur" via des FFT.

     

     

    Cf mon post ci-dessus sur le contenu du doc Thales.

    Ils parlent d'une fusion entre le capteur interférométrique dont tu parles et du capteur basé sur une antenne active.

    Ils y disent que le premier capteur fait une détection dès le premier pulse mais de façon moins précise.

    Ils disent que le deuxième capteur sert donc individuellement de manière plus précise ou à raffiner l'information du précédent.

    C'est donc une manière intelligente de tirer le meilleur des 2 mondes.

    Je vais essayer de donner mon interprétation:

    La mesure d'une phase est une mesure de distance, 2pi correspondent à la longueur d'onde soit de l'ordre de 3 cm en bande X. Le problème c'est que c'est une mesure de distance précise modulo la longueur d'onde.

     

    La direction d'un émetteur peut être calculée en mesurant le retard entre l'arrivé du signal sur deux antennes dont on connait l'éloignement. En effet le lieu des points qui engendrent un même retard est une hyperbole dont les foyers sont les deux antennes. On assimile alors les hyperboles à leurs assymptotes car l'émetteur est éloigné en général.

     

    Pour mesurer un retard on peut faire comme le dit Blue Apple des corrélations entre les signaux reçus par une antenne et ceux reçus par l'autre: on décale dans le temps les signaux d'une antenne par rapport à l'autre jusqu'à ce qu'on ait la corrélation. Le temps qui a permis cette corrélation est le décalage de l'arrivé du signal sur les deux antennes.

     

    On a donc notre hyperbole, c'est à dire 4 directions, mais si on fait le même traitement avec un autre doublet d'antennes on aura 4 autres directions et si on a bien conçu la géométrie des deux doublets  seule une direction sera commune aux deux doublets. On a donc la direction de l'émetteur.

     

    Mais elle n'est pas précise. Pour la rendre plus précise on mesure la phase du signal à l'arrivé sur les deux antennes. On a vu que c'etait une mesure de distance modulo la longueur d'onde, le retard est aussi une mesure de distance en multipliant par la vitesse de la lumière. L'ensemble des deux mesures donne une mesure de distance précise qui pourra être convertie en mesure de retard précis.

     

    Si le retard est mesuré précisément et que la distance entre les deux antennes est aussi connues précisément, on pourra en déduire une direction précise de l'émetteur. Les antennes ont des positions connues par construction, mais elles ne doivent pas "bouger" l'une par rapport à l'autre, c'est pourquoi l'interférométrie n'est pas recommendée si les antennes sont en bout d'aile. Il faut les placer sur une partie rigide de l'avion si on ne veut pas perdre l'avantage de la précision du retard mesuré.

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  6. Même la partie active en fait.

    L'intérêt des brouilleurs avec des émetteurs AESA est la petite taille de leurs lobes qui sont donc très directionelle.

    Donc tu peux brouiller sélectivement une cible sans que des systèmes ESM de la zone te repère.

    Comme la cible ne peut pas écouter avec son ESM pendant qu'elle émet car sinon elle se détecte elle même, elle a du mal à détecter la source du brouillage.

    Si on suppose que tu brouille son radar, ta cible doit tout de même écouter le retour, donc le blanking laisse passer ton brouillage en même temps. Maintenant si ton brouillage est particulièrement intelligent et à faible puissance ça peut passer.

  7. @Picdelamariland-oil :

    Et ce "Direct tasking" propose la même qualité d'image que le satellite en lui même ? et les mêmes options ?

    C'est bizzare quand même , il a un caractère militaire, et il coûte plutôt cher , si c'est pour pouvoir retrouver tout sur le net , c'est que le Maroc et les UAE se sont fait pigeonnés en beauté :D Rassures moi mon ami

     

    Sinon la mosquée H2 de face - 2 Panther

     

     

    Le seul probleme c'est que le jour où tu en as besoin les crénaux que tu vises ne sont pas libre, tous le monde veut le même renseignement que toi.

  8. C'est bien ce que je pensait , il fait le tour du globe en un jour et peut prendre plusieurs zones différentes en photos . Donc il s’arrête jamais de tourner c'est sa ?

    Et stp , est ce que ce type de satellites a une certaines durée de vie ?  Si oui , combien d'année . Merci 

    Non il fait le tour du globe en 90 minutes, donc il fait 16 tours en une journée mais à chaque tour il se décale à l'ouest. En fait il passe à une certaine latitude toujours à la même heure ce qui fait que l'éclairage est optimum pour prendre des photos.

  9. Merci picdelamariland-oil , c'est très clair . Donc il a seulement des capacités optiques c'est bien sa , il n'a pas de capacités par exemple capter des ondes de radars ou de radio au sol, les décrypter  ce genre de choses .  

    Par contre vous avez dit que il peut voir que une fois par jour un lieu X , mais il peut prendre plusieurs clichés de ce lieu c'est sa ? parce un reportage de France 2 sur les satellites Pléiades disait que il pouvaient shooter jusqu'a 450 clichés par jour . 

     

    Ce qui est bien avec ce satellite c'est que il peut servir aussi bien pour du militaire que pour du civil , c'est a dire par exemple surveiller la pêche côtière au large du Maroc , les champs agricole , les mines de phosphates , bref plein de choses .  

    Oui, pour les ondes electro-magnetique ce serait Elisa. Mais sait-on vraiment ce qui a été vendu?

    Le satellite est sur une orbite polaire, il ne passe  qu'une fois par jour au dessus d'un point, mais en un jour il a survolé toute la terre. De plus il peut prendre des photos en "biais", à la latitude du Maroc le décalage entre deux orbites devrait être de l'ordre de 1500 km (2500 à l'équateur). Comme le satellite est à 800 km d'altitude il peut prendre des photos pendant l'orbite précédant le survol, pendant le survol et pendant l'orbite suivant le survol. A chaque orbite il peut bien entendu prendre plusieurs photos.

  10. Bonsoir, je suis entrain d'écrire une série de 3 articles pour Ottawa citizen, et je fatigue (vraie vie ailleurs) pour la conclusion. Donc si les admins sont d'accord, je lance un coucours max soft trolling du F35 (pour le Canada)  30 lignes et en anglais.... Nous ne sommes certes pas vendredi soir, mais si c'était un effet de votre bon coeur...

    Je te propose un texte où j'ai repris la proposition de Patrick (comme conclusion de la conclusion), c'est un peu long mais il y aura certainement des parties à supprimer car déjà décrites dans le corps de ton article. Enfin c'est une synthèse des arguments que l'on peut trouver dans le "Flying white elephant".

     

    The F-35 embodies a series of classic Pentagon procurement mistakes.

     

    There was no competitive “fly before you buy”. That is, there was no production-representative, combat-capable prototype, and certainly no realistic estimate of cost and its effect on force before the decision to go into production. Instead, we got demonstrator and we failed to explore the F-35’s main features such as the engines and combat-critical avionics, and to test the vaunted “stealth” in-flight against actual enemy radars.

    Instead, the DoD sidelined the two demonstrator and then pursued an unbelievably long and costly development program of what constituted a whole new, untested aircraft. Foolishly, though predictably, the DoD committed to production long before flight testing was anywhere near complete.

    Solving all the problems added huge costs, delays, and performance compromises.

     

    The Pentagon accepted a cost estimate for the 30 aircraft to be bought in 2010. Originally projected to cost USD 10.4 billion, they will cost USD 11.2 billion, or on average an appalling USD 373 million each.

    That unit cost will decline somewhat as the buy increases, but how much? It is likely that it will end up at about USD 200 million. Current cost re-estimates already predict USD 7 billion more in cost growth between 2011 and 2015 for problems already identified.

    The program plans to verify only 17 per cent of the aircraft’s characteristics with flight testing, according to the Government Accountability Office and Pentagon insiders. The rest will be verified by computer simulations, test beds, and desk studies.

    Pentagon statements confirm awareness of some F-35 problems, but the proposed actions are only cosmetic. More to the point, there is no change in the current plan – inane as it is – to procure more than 500 aircraft before completion of the flight test program, the one that tests only 17 per cent of the F-35’s performance characteristics.

     

    Are cost overruns, performance issues and long development periods a necessary element of modern fighter development, or is there something wrong with the development and acquisitions process?  The complexity is compounded by the fact that this is a combat aircraft, so it will need both high reliability and relatively quick, simple maintenance to avoid becoming a liability in war.

     

    Are politics at play? It’s hard not to see a political-economic factor in the mediocrity: the program’s defenders regularly tout the number of people it employs as an argument against cuts, and components of the aircraft are manufactured in forty-eight states and around the world.

     

    What if the F-35 turns into a true logistics and maintenance nightmare, or if its stealth approach only provides a marginal increase in survivability, it could be less effective than current set of aircraft. Modern air defenses can be defeated by stealth, but they might also be defeated with massive swarms of cheap drones or with advanced electronic-warfare capabilities.

     

    Failing to reach its objectives in terms of cost effectiveness, unable to perform as intended and offering very little compensation to our defense industry, the F-35 could ultimately present a danger for Canada. Lightly armed, limited in range, slow and outmaneuvered by any of its potential opponents, it's also designed to operate in a network RCAF won't be able to fully deploy with just 65 planes.

     

    This isn't the fighter jet our pilots need on a mission to intercept enemy aircrafts in the far north. Neither it's the tool they could rely on for patrolling nor did assisting lose civilian flights.

     

    The choice is now ours: deciding on our own what we need and desire to ensure security and dominance in our skies, or surround to the shiny lies of an untrustworthy company pushing a failed defense product through more deception.

  11. @ FARSOLDIER (dont j'adore le pseudo je sais pas pourquoi) : Je disais que ce n'était pas surprenant qu'un contrat ai été signé pour des VL Mica et des Aster puisqu'ils sont censés être utilisés par la Marine. En revanche, pour le satellite, cela peut être plus ou moins surprenant, quoique avec le recul, ça ne l'est pas forcément selon l'optique dans laquelle ils ont été achetés. Et je m'en remets moi aussi à picdelamariland-oil pour nous expliquer ce que l'on peut faire avec. 

     

     

    @judi : J'ai pas compris le rapport entre l'A15 / VL Mica , et le satellite ? 

     

    Sinon question simple  : Que peut ont faire avec un satellite espion ? en l’occurrence de Thalès 

    Je me dirige vers notre expert picdelamariland-oil , car je suis vraiment inculte dans ce domaine .  

    D'apres ce que je comprend il s'agirait de satellite pleïades (je ne peux pas le confirmer). Dans ce cas ce sont des satellites d'observation optique. Cela permet de regarder chez le voisin mais pas en temps réel, une fois par jour. Donc c'est utile pour voir s'ériger une nouvelle construction,ou pour obtenir les coordonnées précises d'une installation qui peut devenir une cible, on peut aussi en prenant des vues stéréoscopiques, c'est à dire sous deux angles différents, avoir accès au relief et fabriquer du terrain numérisé qui servira ensuite à faire du suivi de terrain à très basse altitude. C'est avec ce genre d'outil qu'on surveille si un pays se prépare à faire un essai nucléaire ou pas. Enfin on peut en inventer d'autres.

  12. Peut être qu'un jour un drone pourra savoir quelle est la cible au milieu d'un affrontement bien mieux qu'un humain !

     

    Mais on sait déjà faire cela.

     

    Mais juste un exemple, si un drone devient "Fou" cela sera bien moins accepté que si un humain devient Fou. Parce que dans ce dernier cas, l'humain est responsable mais comme il est devenu fou il est irresponsable; tandis que pour le drone c'est celui qui a pris la responsabilité de l'utiliser qui reste responsable.

  13. Tu ajoutes 30 ans + 15 ans (le temps de développer les technos) et en 45 ans les choses ont et auront pas mal évolués. Surtout dans des domaines qui sont en pleine évolution comme l'IA. Ca prendra du temps mais si on veut ne pas rater un train comme on l'a fait avec les drones longue endurance il faut commencer à y travailler.

     

    Si tu regardes aujourd'hui on parle de fusion de donnée. L'informatique récupère les infos, la filtre et donne le résultat pertinent au pilote. C'est déjà présent sur le Rafale, sûrement en beaucoup plus avancé sur le F-35. De fait tu as de plus en plus d'automatisme et de systèmes d'aide à la décision.

     

    Pour le cas de ce contrat ce qui nous intéressé c'est justement de commencer à défricher les possibilités et commencer à voir ou on va aller. A 150Millions d'euros on ne parle pas encore d'un prototype. D'ici 2 ans ils peuvent très bien dire qu'on reste sur un avions piloté. Et quoi qu'il sort de ces 2 premières années un futur avions/drone de combat devra prendre en compte tous les domaines : motorisations, capteurs, système d'arme, missiles associés, technos de furtivité. C'est pas comme si on avait deux catégories totalement indépendante et inconciliable.

     

    Si au final on choisis un drone on pourra utiliser les technos du drone sur le Rafale.

    Mais il n'y a pas de problème, je suis pour le développement du Drone que l'on voudra, j'ai seulement fait un pronostique, pas technique du tout, sur le fait qu'on ne lacherait pas une machine à tuer autonome dans la nature. Je peux rajouter "même si on la développe". Un exemple qui montre l'état d'esprit de nos militaires, les Reapers qu'on achète ne seront pas armés et l'actions des drones américains est considéré par beaucoup comme contre productif.

  14. Mais tu en sais quoi sérieusement ? Tu bosses dans les bureau d'étude et dans les état major dans le futur ? Tu as des infos particulière à nous donner sur ce qui va sortir dans 2 ans et dans 15 ans ?

    On parle d'un programme qui sortira au mieux en 2025 voir 2030 et dont on ne sait strictement rien pour le moment avec des technos qui sont forcément à développer.

     

    De mon point de vue le problème n'est pas technique, si ce n'était que cela on saurait déjà le faire. J'ai pratiqué il y a 30 ans des équipes de marques, l'intelligence artificielle existait déjà, et marchait bien dans certain domaines, les militaires acceptaient que l'on fasse du diagnostique de panne, ce qui veut dire qu'il reconnaissaient la valeur de la technique, mais ils n'acceptaient pas que l'on fasse de l'évaluation de la menace qui n'était pourtant pas plus difficile et qui pouvait être sous contrôle humain. Les militaires sont beaucoup plus conservateurs que vous ne le croyez.

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