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Picdelamirand-oil

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Messages posté(e)s par Picdelamirand-oil

  1. il y a 19 minutes, Patrick a dit :

    Merci. Donc ce ne sera vraiment plus le même jet.

    J'ai quand même peur d'un syndrome Gripen NG, où on changerait tout dedans mais pas assez à l'extérieur.

    Si on a une nouvelle architecture radar et GE, une nouvelle architecture réseau et système, plein de nouvelles fonctions embarquées... Pourquoi s'arrêter en si bon chemin et ne pas donner carrément une nouvelle cellule à l'avion? Même seulement via le remplacement de certaines parties extérieures à la structure? Ça ne serait ni le plus dur ni le plus cher. Surtout avec un NeuroN-like probablement très furtif (Trappier avait décrit le NeuroN comme "ultra furtif") dans les tuyaux à côté, un NeuroN-like qui bénéficierait d'une discrétion accrue de son avion chef d'orchestre. Et puis on aurait qu'à dire que c'est "pour patienter en attendant le SCAF". :tongue::biggrin:

    Moi je pense que la furtivité électronique a plus d'avenir que la furtivité passive. Par exemple tu ne peux pas contrer les radar multi statique en furtivité passive, mais tu peux le faire avec un réseau en furtivité électronique.

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  2. il y a 5 minutes, Patrick a dit :

    Avec une antenne comptant environs 1.5 fois plus de modules quand même. D'ailleurs as-tu des pronostics quant au diagramme d'antenne du RBE2 XG? Si les TRM sont moins longs, et donc moins contraints par le rétrécissement du cône de nez? Je me souviens que tu avais donné le chiffre de 160 modules périphériques supplémentaires il y a des années grâce au passage d'une longueur de 30cm à 5cm.

    Oui mais je raisonnais à architecture semblable : on remplaçait l'antenne AESA par une AESA GaN et basta !

    Cela aurait donné 42% d'augmentation de portée. Là on parle d'une autre architecture, d'une augmentation de portée comprise entre 70% et 100% et de tout un tas de fonctions nouvelles avec une collaboration poussée entre SPECTRA et RBE2 XG pour créer une bulle de protection qui englobe non seulement les avions de la patrouille mais tous les ailiers, même ceux qui ont pénétré dans les zones contestés. Alors peut être que les 25 cm auront une autre utilité. En plus le recul de l'antenne implique une ouverture plus grande pour le signal radar c'est à dire une modification du cône de l'avion.

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  3. il y a 5 minutes, Hirondelle a dit :

    Pas impossible d’autant que j’attends de voir avant de changer mon préjugé qui est que c’est pour l’instant de la SF.

    Mais à la lumière de tes remarques je complèterais donc : chasser LES reines et s’efforcer de mettre le seum dans le réseau électromagnétique.

    YOLO :biggrin:

    Cette guerrélec du futur proche aura t elle nécessairement une composante aéroportée, ou peut-on imaginer que les S600 et autre Mambas auront x10 ou 20 de capacités de génération électrique pour de très gros brouilleurs      très directifs? Ou depuis l’espace?

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    A ma connaissance le missile-brouilleur n’existe pas. Me trompe-je?

    Le but d'avoir du non habité c'est de mettre l'habité hors de portée. Sinon les Anglais ont déjà des missiles brouilleurs, enfin qu'ils disent, mais ils ont l'intention.

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  4. il y a 1 minute, Boule75 a dit :

    J'ignore si le terme de "super-calculateur" est utilisé ici de manière métaphorique. S'il ne l'est pas, s'il faut vraiment une grosse puissance de calcul pour traiter ces multiples formes d'ondes et codes :

    1. un super-calculateur ne tient pas dans un avion. Dans un - gros - porte-avion à la rigueur et il va falloir des K-15 dédiés, mais pas dans un avion.
      Du coup :
    2. soit on embarque des processeurs, (des ASICS) hyper-optimisés et spécialisés sur un seul type d’algorithme, et on a peut-être une chance de pouvoir en caser assez dans le devis d'espace / poids / électricité / refroidissement disponible, au risque que ça ne suffise pas, où qu'on ait un mal de chien à faire évoluer le dispositif s'il le faut,
    3. soit on raccorde l'avion (les mobiles en fait) à un réseau assez rapide pour transmettre le flux de données utiles à un (ou plusieurs) super-calculaur(s). Sur les mobiles : rôle de filtre probablement, pour limiter la quantité de données à transmettre et traiter.

    Où l'on retombe sur le cloud*, le SCAF...

     

    * ubimatique", ça vous plaît ?

    Je ne me rappelle pas où je l'ai mis, mais j'avais fait part d'une indiscrétion qui racontait qu'avec le GaN le processing pouvait être intégrée à l'antenne, donc tu as un calculateur massivement parallèle avec un processeur par élément T/R, le refroidissement se fait en même temps pour le T/R et le processeur. Je pense que c'est ça la piste.

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  5. il y a 25 minutes, Obelix38 a dit :

    Moi j'avais compris le terme "portée" comme étant la distance franchissable par le missile, la différence s'expliquant alors par la différence d'aérodynamique entre l'EM dont le radôme est pointu et l'IR dont l'autodirecteur est hémisphérique . . . :huh:

    Si tu es obligée d'engager la cible avec un Radar, l'attaque discrète, c'est mort.

  6. il y a 4 minutes, wagdoox a dit :

    Ben non rc 400 ! (400kg). 
    Ensuite rc 2000 airbus 

    Pour moi RC 300 360 kg objectif impératif de légèreté, on n'est pas Américain! :sleep:

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  7. il y a 39 minutes, Hirondelle a dit :

    Une question : que deviennent les Remote une fois leur avion mère abattus :

    -trés (très) cons ?

    -morts ou d’humeur suicidaire?

    -capable d’essayer de rentrer à la base?

    -de très méchante humeur, à chercher une cible le sang dans la bouche..?

    Evidemment, le jeu sera d’essayer de taper la reine, moins les valets.

    Tu n'a pas compris l'intérêt de la connectivité.

    L'idée c'est d'attaquer non pas avec des plateformes où sont concentrés des moyens mais avec un réseau de moyens qui se concentrent sur une cible. C'est beaucoup plus dur de battre un réseau parce qu'il a des redondances. Si tu as cinq radar dans ton réseau et qu'il y en a un qui est détruit, l'efficacité du réseau n'est presque pas affecté, alors que ça fait une différence de détruire une plateforme suréquipée. Donc dans un réseau bien conçu, il n'y aura pas qu'un seul Rafale et ceux qui reste pourront prendre en charge les RC et les nEUROn du réseau. En plus le but du réseau est de ne pas trop exposer les vecteurs habités, qui sont armés plutôt pour l'auto défense que pour attaquer, sauf attaque électronique de loin. 

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  8. Il y a 16 heures, Bechar06 a dit :

    LE numéro été 2023 de A&C sur le RAFALE F5  Copie sur le site ... 

     

    Chaltiel c'est celui qui a brutalement arrêté de discuter quand son interlocuteur lui a dit, mais alors vous faite de l'active cancellation? :biggrin:

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  9. il y a 14 minutes, Titus K a dit :

    Il vont continuer de fabriquer des RBE2 quand le RBE2 XG sera en production ?

    Est-ce qu'aujourd'hui Thales fait encore des Pesa neufs ?

    les PESA peuvent accepter une antenne AESA en moins de deux heures, je pense que ce ne sera pas pareil entre le RBE2 AESA et le RBE2 XG.

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  10. il y a 31 minutes, hadriel a dit :

    C'est fourni et les interview des anciens concepteurs de guerre élec sont intéressantes, par contre j'ai de gros doutes dans les spéculations sur le F5 vu que l'auteur mélange MdCN et FMC. Et je suis pas bien convaincu qu'il connaisse bien les standard F4.x

    S'il n'est pas au niveau, il y a de forte chances que les spéculations du journaliste soient le reflet de trucs qu'on lui a dit.

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  11. India develops basic technology for next generation IRST, EOTS and DAS system for AMCA.

    L'Inde développe la technologie de base des systèmes IRST, EOTS et DAS de nouvelle génération pour l'AMCA.

    L'IIT Bombay développe la technologie QDIP, qui est plus avancée que le dispositif EOTS basé sur le QWIP utilisé dans les Sukhoi Su-57 et F-35. Les photodétecteurs infrarouges à puits quantiques QWIP sont à la base de tous les capteurs optiques utilisés sur les avions de combat occidentaux. Les systèmes d'imagerie de troisième génération ont une température de fonctionnement élevée, un fonctionnement multispectral et des réseaux de grand format.

    Technologie des points quantiques QDIP : les photodétecteurs infrarouges à points quantiques (QDIP), pour faire de ces dispositifs une technologie d'imagerie de troisième génération viable, sont en passe de devenir une priorité pour la communauté IR dans le monde entier. La recherche a permis de réaliser des percées importantes. Le professeur de l'IIT-B a été le premier à démontrer les caractéristiques de pointe des QDIP à capuchon quaternaire, qui ont dépassé tous les records mondiaux précédents en termes de combinaison d'une réactivité et d'une détectivité très élevées.

    Il est également le premier à avoir démontré que l'implantation d'ions ex-situ dans les QDIP améliore considérablement leur rapport signal/bruit.

    Dans le domaine de l'ultraviolet (UV), le professeur Chakrabarti a relevé le défi de démontrer un dopage stable de type p dans le ZnO (proposé comme meilleure alternative à la technologie commerciale existante du nitrure de gallium (GaN)). Sa démonstration d'un dopage de type p très stable du ZnO et du ZnMgO via le phosphore et l'azote dopés par PIII (Plasma Immersion Ion Implantation) n'avait jamais été rapportée auparavant et peut être considérée comme une percée dans la réalisation de diodes électroluminescentes (DEL) et de lasers viables à base de ZnO. Cette recherche a en fait abouti à la démonstration d'une DEL UV homojonction, dont le rapport est en effet une rareté dans la recherche internationale sur le ZnO. Cela ouvrirait également des possibilités d'expansion future de l'optoélectronique basée sur le ZnO.

    Le célèbre journaliste de défense Saurav Jha avait déjà tweeté que le DRDO avait entamé des recherches sur les capteurs d'imagerie infrarouge qui constitueraient un système d'ouverture distribué similaire à celui du F-35.

     

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  12. Le segment sol de la seconde génération du système de navigation Galileo confié à Thales Alenia Space

    Révélation

    Le contrat, signé avec l’Agence spatiale européenne, a été annoncé le 20 juillet. Il atteint un montant de 300 M€.

    Précis et incontournable

    Officiellement décidée il y a vingt ans, la constellation Galileo de l’Union européenne apparaît aujourd’hui comme le système le plus précis au monde pour le positionnement par satellite, devant ses concurrents aux Etats-Unis (GPS), en Chine (Beidou) ou en Russie (Glonass).

    Sachant que désormais tous les smartphones vendus sur le marché européen sont compatibles avec Galileo, l’estimation du nombre de personnes pouvant s’y connecter dépasse les 4,4 milliards.

    Outre ses multiples applications civiles et militaires (assistance à la conduite des trains, au guidage des véhicules et des missiles, à l’atterrissage des avions, au positionnement des troupes…), la constellation européenne contribue notamment au sauvetage de milliers de vies, constituant la pièce maîtresse du dispositif d’urgence automatique européen eCall.

    Par ailleurs, Galileo reste seul système GNSS au monde sous contrôle civil.

    26 satellites en service

    Les premiers lancements de la première génération de Galileo étaient intervenus en octobre 2011 depuis le Centre spatial guyanais, les premiers tests s’étaient déroulés avec succès en mars 2013, et les services initiaux de Galileo avaient démarré en décembre 2016.

    Depuis le premier semestre 2019, la constellation est déclarée opérationnelle.

    Le dispositif a été complété en décembre 2021 par l’envoi de deux autres satellites FOC.

    Sur les 26 satellites actuellement en service, 14 ont été lancés sur Soyouz et 12 sur Ariane 5.

    D’une génération à l’autre

    En janvier 2021, la Commission européenne avait passé commande de deux fois six satellites de seconde génération (G2G) à Airbus Defense and Space en Allemagne et Thales Alenia Space en Italie.

    Le déploiement de ces satellites était alors prévu à partir de 2024, et Arianespace a décroché les contrats de lancement des douze premiers exemplaires sur Ariane 62 (version équipée de deux propulseurs d’appoint), contrats officialisés en septembre 2017 (quatre satellites en deux missions) et mars 2020 (huit satellites en quatre missions).

    Un contrat pour le segment sol

    Pour le segment sol de la seconde génération de la constellation, l’ESA, agissant au nom de l’Agence de l’Union européenne pour le programme spatial (Euspa) et de l’Union européenne (représentée par la Commission européenne), a retenu Thales Alenia Space et ses partenaires européens.

    Il s’agit de concevoir et réaliser le segment sol de mission des satellites, ainsi qu’un support technique à l’ingénierie du système.

    Par ailleurs, Thales s’est vue notifier par l’ESA deux contrats pour la cybersécurité du programme G2G.

     

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  13. il y a 6 minutes, Claudio Lopez a dit :

    Effectivement, c'est le principe de réquisition. 

    À partir de 2025, on aura 30 Rafales de "stock" par an sur la chaîne de montage, et  tant que les Rafales seront sur le sol français, ils pourraient être réquisitionné à tout moment 

    Comme il faut 3 ans pour sortir un Rafale, tu as 99 Rafale (3*11) * 3 ans à différents niveaux de production. Si tu continue la production et que tu réquisitionnes les avions qui sortent tu va avoir 3 avions par mois ce qui est assez peu. 

    Par contre si tu réquisitionne les pièces pour en faire des pièces de rechange et les employés pour qu'ils aident les techniciens de maintenance, tu pourra faire voler tes Rafale 350 h par mois au lieu de 20 h par mois en temps de paix soit presque 18 fois plus, et là la différence est sensible.

    D'ailleurs tu peux finir la production des 6 derniers mois et utiliser le reste comme je viens de le décrire.

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  14. il y a 18 minutes, R force a dit :

    La montée à 3 avions/mois est déjà actée.

    L'assemblage est pour le moment à 2/mois.

    Je n'ai jamais entendu parler d'un accroissement au delà des 3/mois, car il faudrait dupliquer des équipements de production (la ligne et la supply chain ont été "équilibrées" à 3/mois max).

    Il y a quelques mois j'ai eu l'info que les achats de DA testaient les fournisseurs amonts pour 5 ou 5,5  avions/mois (4,5 ou 5 neufs (sais plus le chiffre exact) et 0,5 en SAV) => Une nouvelle ligne ?   Inde?  Mérignac bis?

    Tu as mal écouté Trappier.

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