Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Picdelamirand-oil

Members
  • Compteur de contenus

    14 455
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    288

Messages posté(e)s par Picdelamirand-oil

  1. Il y a 4 heures, Falconer a dit :

    On commence à voir des tendances intéressante quand on regarde les pertes en char russes en fonction des modèles dans le temps:


    Le T-90 n'est qu'un T-72B dont la coque a été légèrement modifiée par rapport au T-72A original et qui était équipé d'une tourelle T-80U, remplacée plus tard par une tourelle soudée sur le T-90A.

    Les Russes peuvent utiliser les mêmes procédés que ceux utilisés par les Soviétiques pour produire le char. Ainsi, à notre connaissance, l'UVZ a toujours eu la capacité de fabriquer 500 chars par an à l'aide d'outils de production stockés.

    Russia’s UVZ halts all secondary output, begins tank mass production

    Par ailleurs, sur les quelque 2 500 chars en service en Inde, l'Inde en a produit moins de 600 et est en train d'en produire 464 de plus. Le reste a été produit par la Russie. Elle avait donc déjà la capacité de produire 150 à 200 chars par an en temps de paix. Et la production civile d'UVZ représente les deux tiers de son activité. Si la totalité de cette part est maintenant consacrée à la production militaire, cela fait 500 chars par an, même sans utiliser les processus de production soviétiques.

    Donc, ancien procédé + nouveau procédé + élimination de la production civile + équipe supplémentaire + plus de travailleurs = augmentation du taux de production.

    • Merci (+1) 2
    • Upvote (+1) 2
  2. il y a 10 minutes, Obelix38 a dit :

    Les "anciens" me corrigeront si je m’égare, mais ce sont les "dividendes de la paix" qui ont ralenti le développement du Rafale, avec des effets néfastes comme bénéfiques :

    • Le Rafale entièrement opérationnel, et donc exportable facilement, n'est arrivé que tardivement, avec la version F3 / F3R . . .
    • Par contre, il n'y a eu que très peu de Rafale construits avec une avionique et un système d'arme "à l'ancienne" (les 10 Rafale M). Si le programme avait tenu son "planning de guerre froide", 'il y en aurait eu beaucoup plus de produits "à l'ancienne", et pas sûr qu'on aurait eu le budget (~20M€ par appareil) pour tous les porter à un standard moderne => Flotte hétérogène.

    Bref, on ne va pas refaire le match tous les 4 matins (on est pas au Bundestag ici ! :tongue: ), le programme Rafale est ce qu'il est, mais je trouve qu'il a été mené au mieux étant donné l'environnement géopolitique et économique de ces dernières décennies . . . surtout lorsqu'on le compare à ce qui s'est fait ailleurs . . .

    La trajectoire surtout est remarquable parce que l'armée de l'air et la Marine ont toujours eu l'outil nécessaire et suffisant pour remplir leurs missions. Un exemple: on déplore l'arrivée tardive du viseur de casque, mais quand donc l'armée a t elle eu besoin d'un viseur de casque? Il arrive maintenant, ça veut peut être dire que bientôt on va en avoir besoin....

    • J'aime (+1) 3

  3. Loi de programmation militaire : le Sénat gonfle encore l’enveloppe

    Les sénateurs ont adopté, jeudi 29 juin, le projet de loi, en augmentant notamment le nombre de blindés, de patrouilleurs et d’avions A400M prévus pour les armées, et en revisitant sérieusement la copie sur ses aspects cyber et renseignement.

    Après trois jours de débats mouvementés, le Sénat a largement adopté, jeudi 29 juin, en première lecture, le projet de loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2024-2030. Une approbation à 314 voix pour et 17 contre – venues des rangs communistes – qui a validé, selon le gouvernement, une nouvelle augmentation de plusieurs milliards d’euros de l’enveloppe budgétaire initiale de 413 milliards – déjà qualifiée « d’historique » – ainsi que plusieurs amendements sensibles liés au cyber et au renseignement, contre l’avis du gouvernement

    Alors que la LPM était sortie de l’Assemblée nationale, début juin, dans un état presque conforme aux espérances de l’exécutif, le passage par le Sénat, où le parti Les Républicains (LR) est majoritaire, s’est révélé beaucoup plus chahuté. Notamment sous l’impulsion de Christian Cambon, sénateur LR du Val-de-Marne et président depuis 2017 de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, très bon connaisseur de ces sujets, et qui est apparu très offensif à l’approche de la fin de son mandat, en septembre.

    Principal changement à l’issue de ces débats : la révision à la hausse de plusieurs cibles d’acquisition d’équipements qui avaient été rognées dans la copie de départ du gouvernement, notamment en raison du poids de l’inflation, suscitant doutes et frustration au sein des armées. Les sénateurs ont ainsi augmenté le nombre de blindés de type Griffon (+ 153 unités), de Jaguar (+ 17) et de Serval (+ 325). Ils ont également rehaussé le nombre de patrouilleurs hauturiers (+ 10) ou encore d’avions de transport A400M (+ 2).

    Bataille de chiffres

    Ces hausses n’ont toutefois pas réjoui, officiellement, le ministère des armées, qui y a vu des coûts induits non financés. « Vous rajoutez trois milliards d’euros », a souligné le ministre des armées.

    • J'aime (+1) 1
    • Merci (+1) 1
    • Upvote (+1) 1
  4. Le retour en grace du nucleaire

    Emmanuel Macron en a fait un cheval de bataille de son second quinquennat : relancer le programme nucléaire. L'occasion pour tout un secteur de se (re) mettre en ordre de marche, en France comme en Europe. Emplois, investissements verts, mini-réacteurs… les enjeux de ce retour en grâce de l'atome sont nombreux.

    C'est LE grand chantier du second quinquennat d'Emmanuel Macron : la relance du nucléaire. Le président de la République en avait fait l'un de ses arguments de campagne, avant sa réélection en mai 2022. Quelques mois plus tôt, à l'occasion d'un déplacement à Belfort, sur le site de fabrication des turbines Arabelle, Emmanuel Macon avait annoncé un programme nucléaire d'ampleur.

    La seule manière, selon le chef de l'Etat, de répondre à la fois à la hausse massive de la consommation d'électricité (liée à l'électrification des usages), à la neutralité carbone à horizon 2050, et au maintien d'une électricité à des prix compétitifs afin de ne pas pénaliser les entreprises françaises . Emmanuel Macron n'a d'ailleurs pas hésité à qualifier le nucléaire de « technologie d'avenir ».

    · Les ambitions du gouvernement
    Dans son discours de Belfort, en février 2022, Emmanuel Macron affiche les ambitions de la France en matière de nucléaire :

    - la construction de 14 nouveaux réacteurs : soit six EPR2 (la nouvelle génération de réacteur à eau pressurisée) « dès à présent » et potentiellement huit nouveaux exemplaires « dans les années à venir ».

    - la prolongation de « la durée de vie de tous les réacteurs nucléaires qui peuvent l'être » à soixante ans et au-delà.

    Ce programme d'envergure, accompagné d'un développement massif des énergies renouvelables, doit permettre de faire baisser de 55 % les émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 en France et atteindre la neutralité carbone en 2050. Le président de la République opte ainsi pour l'un des scénarios de mise en chantier les plus ambitieux étudiés par le gestionnaire de réseau électrique RTE dans son rapport « Futurs énergétiques 2050 ».

    Le chantier, lui, est évalué à « 60 milliards d'euros, sur quinze ans » et devrait mobiliser « des dizaines de milliers de personnes », selon un conseiller de l'Elysée.

    Le 29 juin, le conseil d'administration d'EDF a validé le dossier de demande d'autorisation de création des nouveaux réacteurs EPR voulus par Emmanuel Macron en Normandie. Le dossier doit ensuite démarrer une phase d'instruction de plus de trois ans auprès du gendarme du nucléaire.

    · La loi d'accélération du nouveau nucléaire
    Pour mener à bien son ambitieux programme, le gouvernement a présenté un projet de loi dit d'« accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires ». Le calendrier est serré : le gouvernement entend commencer les travaux du premier EPR2 nouvelle génération avant la fin du deuxième quinquennat d'Emmanuel Macron, en 2027, pour une mise en service à l'horizon 2035-2036.

    Ce texte est la première brique du vaste dispositif qui doit permettre à EDF d'engager, dès juin 2024, le chantier de construction de deux premiers réacteurs « EPR 2 », de deuxième génération. Ils doivent voir le jour à Penly, en Normandie.

    Bernard Doroszczuk Président de l'ASN
    « Ce texte permet, à compter de la première autorisation environnementale, de mener en parallèle l'instruction de l'autorisation de création et les activités relatives à la construction, à l'aménagement et aux travaux préparatoires », explique alors la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Autrement dit, à Penly, EDF n'aura pas à attendre la validation de son dossier par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) attendu d'ici à 2026 pour commencer les travaux non nucléaires.

    De son côté, l'ASN se dit prête à revoir ses méthodes pour prolonger la durée de vie des réacteurs. L'Autorité de sûreté veut changer d'approche pour donner de la visibilité sur la durée de vie réelle des centrales nucléaires française, a expliqué aux « Echos » son président, Bernard Doroszczuk.

    L'Elysée suit au plus près cette relance du nucléaire. Emmanuel Macron convoque régulièrement un « conseil de politique nucléaire », chargé de veiller à tenir le cap et la cadence de la relance accélérée de la filière, ainsi que la prolongation de la durée de vie des centrales existantes à soixante ans.

    Le gouvernement accélère également ses travaux de revue du design et des coûts de ces nouveaux réacteurs. Le PDG d'EDF, Luc Rémont, met lui en garde sur la tentation de maintenir des prix de l'électricité artificiellement bas en faisant porter l'effort à EDF.

    Début mai 2023, députés et sénateurs parviennent à un accord en commission mixte paritaire sur le projet de loi d'accélération du nucléaire. Comme prévu, les parlementaires n'ont pas réintroduit la réforme controversée de la sûreté nucléaire voulue par le gouvernement. Les sénateurs ont cependant levé l'objectif de réduction du nucléaire à 50 % dans le mix électrique à 2035.

    · Quatre questions soulevées par la relance du nucléaire
    Le retour en grâce de l'atome ne va pas sans quelques interrogations. En voici quatre.

    - EPR : des chantiers maudits ?

    Le réacteur nucléaire EPR, au coeur de la relance de la filière souhaité par Emmanuel Macron, est plus souvent associé à un fiasco (retards à répétition, gouffre financier…) qu'à un succès industriel. L'exemple type étant le chantier dantesque du réacteur de Flamanville. Après dix ans de retard et une facture multipliée par 6 à 19,1 milliards d'euros, il n'est toujours pas en service.

    Sur les cinq autres EPR vendus par EDF dans le monde - deux en Chine, deux au Royaume-Uni et un en Finlande - seuls les réacteurs chinois tournent à pleine puissance depuis juin 2021. Non sans un incident à peine un mois et demi après leur entrée en service forçant l'opérateur à en arrêter un des deux. L'EPR finlandais a également démarré après 10 ans de retard mais n'a pas encore atteint sa puissance maximale.

    Défaut de conception, manque d'expertise et de mains-d'oeuvre… la déroute du savoir faire français en matière de nucléaire sur les vingt dernières années est incontestable. Une commission d'enquête du Parlement s'est même penchée sur les raisons d'un tel fiasco. Auditionnés tour à tour, les anciens présidents, Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont renvoyé la responsabilité.

    - Dispose-t-on encore des compétences nécessaires ?

    La filière, qui représente aujourd'hui 220.000 emplois directs et indirects, a fait ses calculs . Il faudra mobiliser au total 30.000 personnes pour les 3 premières paires d'EPR : ingénieurs, techniciens qualifiés et ouvriers. Mais il faudra poursuivre en parallèle les autres chantiers : la maintenance des réacteurs, le grand carénage des centrales dont la durée de vie doit être prolongée, etc.

    Un défi colossal pour le secteur dont les compétences se sont évaporées avec la fin du précédent grand programme nucléaire, au début des années 2000. Les PME et ETI devront fournir l'essentiel de l'effort de recrutement. Avec d'ores et déjà un premier faux départ : EDF, dont les finances sont au plus mal, a gelé ses embauches en avril dernier. En 2023, l'électricien et principal donneur d'ordre du nucléaire ne devrait recruter que 3.000 salariés.

    La relance du nucléaire promet de créer jusqu'à 100.000 emplois en dix ans en France

    Le 30 juin, Luc Rémont, désigné PDG d'EDF a levéle voile sur son projet de vaste réorganisation interne des métiers du nucléaire. Une nouvelle organisation capable à ses yeux d'« industrialiser la performance », de « définir clairement les responsabilités » pour atteindre la « bonne cadence industrielle ».

    - Que disent les opposants au nucléaire ?

    L'atome n'est plus aussi clivant qu'il n'a été. L'idée qu'il faut un « mix énergétique » équilibré entre énergies renouvelables et nucléaire s'est installée dans l'opinion publique, selon un sondage d'Elabe pour « Les Echos ». Difficile, dans ces conditions, pour les opposants historiques au nucléaire de se positionner.

    A l'image d'Europe-Europe Ecologie-Les Verts (EELV) : « Notre mouvement vient des luttes antinucléaires qui préexistaient à la création des Verts, et c'est dans ces collectifs qu'a germé l'idée d'en faire un parti politique, c'est notre ADN », affirme Marine Tondelier. Mais la secrétaire nationale d'EELV n'a pu que le reconnaître : « Le sujet est plus compliqué aujourd'hui dans l'opinion publique, c'est une certitude. »

    Le nucléaire reste toutefois « un sujet extrêmement clivant » pour Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP). L'autorité indépendante, chargée d'interroger les Français sur l'opportunité de relancer ou non la construction de réacteurs en France au cours d'un débat public, a d'ailleurs dénoncé une politique du fait accompli de la part du gouvernement.

    - Quid des déchets ?

    Si le nucléaire n'émet quasiment pas de CO2, par rapport aux énergies fossiles, il produit des déchets radioactifs dont la durée de vie est estimée à plusieurs centaines d'années. Ce programme de relance du nucléaire va mécaniquement accroître le nombre de déchets. La filière va devoir s'organiser pour les traiter.

    Plusieurs projets ont été lancés. Le premier à La Hague (Manche) avec la construction d'une nouvelle piscine de refroidissement des déchets. Les quatre bassins déjà installés, où refroidissent déjà 10.000 tonnes de combustibles usés sortant des centrales nucléaires, sont presque saturés. Le projet, évalué à 1,25 milliard d'euros suscite de plus en plus de contestations. La Commission nationale du débat public (CNDP) demande à EDF plusieurs précisions (dimensions du projet, évaluation environnementale, conditions d'accès…).

    La défiance forcit contre le projet de piscine nucléaire de la Hague d'EDF

    Le second est le projet Cigeo de centre d'enfouissement des déchets nucléaires à Bure (Meuse). Déclarée « d'utilité publique » en juillet 2022, l'agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a officiellement déposé au ministère de la Transition énergétique la demande d'autorisation de création du site en janvier 2023.

    Situé à 500 mètres sous terre, ce projet à 25 milliards d'euros devra permettre d'y stocker des déchets radioactifs à partir de 2035-2040 - et ce pour de très nombreuses années. L'ASN doit désormais se prononcer d'ici à 2027 pour autoriser ou non sa création.

    Le coût de Cigeo a été estimé à environ 25 milliards d'euros en 2016 par Ségolène Royal lorsqu'elle était ministre de l'Environnement.
    Le coût de Cigeo a été estimé à environ 25 milliards d'euros en 2016 par Ségolène Royal lorsqu'elle était ministre de l'Environnement.(Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs)

    Plusieurs associations environnementales, et locales, dénoncent le chantier de Cigeo. l'Autorité environnementale, elle, a notamment demandé à l'Andra de « réévaluer » la perméabilité de la nappe phréatique jouxtant les couches d'argile dans lesquelles seront stockés les déchets radioactifs. Mais aussi de « démontrer » la non-sismicité du site.

    · En Europe aussi, l'atome fait son grand retour
    La guerre en Ukraine et ses conséquences notamment sur l'approvisionnement en gaz ont relancé, partout en Europe, l'intérêt pour l'atome. A l'initiative de la France, quatorze pays européens ont même créé une « alliance du nucléaire » afin de faire entendre la voix de ceux favorables à l'atome au sein des 27 et de peser sur les décisions européennes en matière de politique énergétique.

    Sur le plan industriel, les Pays-Bas, ou encore la Suède, ont successivement annoncé de nouveaux projets de construction de centrales nucléaires. Pour ces deux pays, ces annonces marquent un profond revirement de leur politique énergétique. La Hongrie a également ouvert la porte aux industriels français du nucléaire, tandis que le Royaume-Uni a confirmé son intention d'investir aux côtés d'EDF dans un projet de centrale à Sizewell (Suffolk). Enfin, l'électricien français est en lice pour la construction d'un nouveau réacteur en République tchèque.

    · Investissements verts : le nucléaire fait débat
    Pour le commissaire européen Thierry Breton, l'investissement nécessaire d'ici à 2050 pour moderniser la filière nucléaire en Europe se chiffre à 500 milliards d'euros. Compte tenu du poids du coût du capital dans le prix final de l'électricité nucléaire, on comprend vite pourquoi il était primordial pour l'ensemble de la filière que l e projet de « taxonomie » européenne intègre le nucléaire .

    C'est chose faite en février 2022. En plein essor de la finance verte, un tel outil vise à canaliser l'investissement privé vers des projets considérés comme utiles à la transition climatique. Une décision très vite contestée aussi bien par le Parlement européen, que par des ONG, dont Greenpeace et Client Earth. Ces dernières sont même allées jusqu'à porter plainte contre le texte devant la Cour de justice de l'Union européenne.

    Le nucléaire, par l'intermédiaire de la France, est également venu jouer les trouble-fêtes lors de la rédaction du Plan vert européen, une directive prévoyant le développement des énergies renouvelables. Sous l'égide de Paris, plusieurs pays dont la Hongrie, la Bulgarie, la Finlande ou encore la Pologne… se sont battus pour inclure la reconnaissance de l'hydrogène bas carbone produit avec de l'électricité d'origine nucléaire dans le texte.

    · Le nucléaire, une technologie d'avenir
    À l'occasion de la présentation de son plan France 2030, en octobre 2021, Emmanuel Macron n'avait pas hésité à qualifier le nucléaire de « technologie d'avenir ». Trois points pour comprendre de quoi sera fait le futur de l'atome.

    - L'effervescence des start-up

    Les projets de start-up dans l'atome se multiplient en France, comme en Europe. A l'instar de Newcleo, la pépite italienne du nucléaire fondée par l'entrepreneur Stefano Buono et qui entend engager un processus de licence de son réacteur au Royaume-Uni début 2024.

    Start-up du nucléaire visent un marché d'emblée très international, avec des technologies parfois très novatrices, un défi pour les régulateurs du nucléaire européens.

    - Le pari français des mini-réacteurs

     Dans le cadre de France 2030, Emmanuel Macron a annoncé une enveloppe d'un milliard d'euros pour le développement, entre autres, des Small modular reactors (SMR). Des mini-réacteurs d'une puissance de 170 MW, dix fois moins qu'un réacteur classique.

    La France s'est même choisi des champions capables de faire revenir le pays dans la course aux petits réacteurs que se mènent les grands pays de l'atome dans le monde : la Chine, les Etats-Unis ou encore la Russie. Les start-up Naarea et Newcleo vont bénéficier de près de 25 millions d'euros de subventions publiques. Tandis que le projet du consortium mené par EDF, Nuward, va bénéficier de 300 millions d'euros pour réaliser son « avant-projet détaillé ».

    - La fusion nucléaire en ligne de mire

    Jusqu'à présent, les centrales nucléaires produisent de l'électricité grâce à la chaleur dégagée par la fission d'atomes d'uranium. A l'avenir, ce procédé pourrait bien être remplacé par… la fusion nucléaire, une réaction dans laquelle deux noyaux atomiques légers s'unissent pour en former un seul plus lourd en libérant une énorme quantité d'énergie.

    Mais cette technologie reste à perfectionner car elle requiert encore trop d'énergie pour y parvenir. En décembre dernier, le laboratoire Livermore en Californie a réussi une réaction de fusion produisant plus d'énergie que celle mise en oeuvre pour la susciter. Pour les spécialistes, ce récent succès ne signifie pas pour autant que les réacteurs à fusion sont pour demain. Un autre des obstacles reste leur alimentation en tritium, matériau le plus cher au monde.

    Le projet français Iter, lui, accuse déjà cinq ans de retard. Comme pour l'EPR de Flamanville, un problème de soudures dans les pièces maîtresses de l'installation est à l'origine de ce problème de calendrier.

    • J'aime (+1) 1
    • Upvote (+1) 1
  5. Il y a 3 heures, R force a dit :

    oui, enfin en réalité l'armée de l'air fait avec ce qu'elle a.  Il n'est pas du tout évident que les moyens alloués soient en phase avec le contrat.

    225 avions, même omniroles (et ils ne le sont pas encore tous), ca fait jeune.  La France c'est pas que l'hexagone... 

    Et elle a toujours remplis son contrat opérationnel.

    • Upvote (+1) 3
  6. Dassault Aviation et l'armée française intègrent les drones Donecle pour le Rafale
    Jeremy Kariuki 27 juin 2023


    Dassault Aviation et la Direction de la maintenance des aéronefs (DMAé) des forces armées françaises ont convenu de mettre en œuvre le service d'inspection par drone d'intelligence artificielle (IA) AirScan de Donecle pour les avions Rafale.

    Donecle explique que le service AirScan a été rendu possible par sa collaboration avec Dassault, grâce à leur expertise technique et à leurs solutions logicielles. Au cours des cinq dernières années, Donecle et Dassault ont testé l'utilisation d'AirScan pour l'inspection des cellules du Rafale, de l'Atlantique 2 et de la famille Falcon.

    "Notre devoir en tant qu'entreprises de défense est de soutenir nos forces armées. Les accords verticaux qui sous-tendent ces contrats de cycle de vie sont fondés sur les principes d'un seul maître d'œuvre, de services complets et d'une longue durée de vie", déclare Bruno Chevalier, vice-président exécutif senior de Dassault, Military Customer Support.

    Un premier accord signé en 2020 a permis à la DMAé de développer et de tester le service dans le cadre de son programme de modernisation " Standard F4 " sous la supervision de la Direction Générale de l'Armement (DGA). Tout au long du programme, les drones ont été utilisés à titre expérimental sur plusieurs bases aériennes et navales.

    Le nouveau contrat prévoit la livraison d'une dizaine de kits de drones à différentes bases Rafale et au porte-avions Charles de Gaulle, une première mondiale pour l'inspection d'aéronefs en mer.

    "Nous devons moderniser nos ressources si nous voulons respecter cet engagement, et il est essentiel que nous apportions notre capacité d'innovation à nos forces armées", déclare M. Chevalier. "Ce premier contrat pour le service AirScan sur le Rafale ouvre la voie à la modernisation des moyens et services déployés sur les autres avions de Dassault Aviation, qu'ils soient civils ou militaires.

    • J'aime (+1) 2
    • Merci (+1) 1
    • Upvote (+1) 1
  7. De toute façon ils sont plug and play, et on est en déficit, donc on trouvera toujours une utilisation: un peu à la Marine, un peu à l'armée de l'air...

    • Upvote (+1) 1
  8. il y a une heure, Ardachès a dit :

    BIM … Dans mon groin !

     Ça m'apprendra a mieux lire le fil F-35 !

    (Bon nous sommes un peu H.S. on va se faire taper dessus)

    http://www.air-defense.net/forum/topic/10003-armée-de-lair-hellénique/?do=findComment&comment=1635352

    Citation

    L’article du 22 janvier indiquait à tort que les F-35 de l’USMC avaient été déclarés capacité opérationnelle totale (FOC). En réalité, cependant, toutes les versions du F-35 aux États-Unis n’ont atteint que la capacité opérationnelle initiale (IOC), et il n’y a aucune prédiction du moment où ils seront déclarés FOC. En outre, la production à plein régime n’a pas encore commencé, bien que plus de 900 avions aient déjà été construits, car des tests de simulation spécifiques (Joint Simulation Environment – JSE) devraient encore prouver les capacités de l’avion dans un environnement exigeant. En général, le programme F-35 montre extrêmement peu de développement, semble pratiquement « bloqué » pendant au moins un an, tandis que 831 commentaires ouverts restent (dont 5 sérieux « catégorie 1 »).

  9. il y a 7 minutes, Scarabé a dit :

     

    Bn je reponds à vous 3 en même temps 

    Tout d'abord les 10 Rafales F 1 portés aux standards F3 entre 2014 et 2018 en retournant sur la chaine Dassautl à Merignac ne pourront pas etre modernisés aux standards F4. 

    Pour moi il n'y a aucune raison pour ne pas les moderniser, en plus ils n'ont pas plus d'heure de vol que les autres puisqu'ils sont resté des années sous cocons.

    Citation

    La commande de la Tranche 5 est normalement prévu l'année prochaine ( 42 avions pour l'armée de l'air) . 

    Pour moi elle est prévue cette année

     

     

    • J'aime (+1) 1
  10. il y a 6 minutes, HK a dit :

    Ces véhicules rentrent à condition d’enlever les tourelleaux et autres excroissances. Bref pas pour des missions tactiques. Et ils sont tellement lourds que pour les missions de projection l’avion ne peut pas voler loin. 

    Bref si on veut faire de l’assault avec des vehicles blindés il faut un A400M. De la projection, encore un A400M… dont les 25t de charge à 3,500nm sont parfaitement dimensionnés. Ou un gros porteur.

    Un FCTM pour le brouettage tactique ça aurait du sens (y compris véhicules légers,  forces spéciales etc). Transporter des véhicules blindés par contre est une c***nerie… le client n’a qu’à acheter des A400M.

    Et pour des blindés lourds tu prend un BPC.

  11. Electricité : les risques sur le réseau français se dissipent peu à peu

    Le gestionnaire de réseau ne montre aucune inquiétude pour cet été. Pour cet hiver, les risques ont aussi nettement diminué. Ce qui fait que la France devrait redevenir exportatrice nette sur l'ensemble de l'année.

    La disponibilité du parc nucléaire s'est améliorée, ce qui fait diminuer les craintes de RTE pour l'hiver prochain.

    Publié le 28 juin 2023 à 10:37Mis à jour le 28 juin 2023 à 15:07

    Le retour à la normale se fait progressivement. Selon RTE, les risques de tensions sur le réseau électrique français sont en train de se dissiper. Le gestionnaire de réseau se montre optimiste pour cet été, et même au-delà.

    « La production nucléaire sera nettement plus élevée que l'an passé au cours des prochains mois, les stocks hydrauliques et gaziers sont très satisfaisants pour la saison, les parcs éoliens en mer de Saint-Brieuc et Fécamp vont commencer à produire, ce qui va augmenter la disponibilité dans la seconde partie de l'année », explique Thomas Veyrenc, directeur exécutif de RTE chargé du pôle stratégie, prospective et évaluation.

    • J'aime (+1) 2
    • Merci (+1) 1
    • Upvote (+1) 1
  12. Rébellion : ce réseau clandestin d'officiers qui a prêté main-forte à Wagner

    Alerte publiée le 26/06/23 à 11 h - L'Ordre de la République, un groupe d'officiers opposés au régime de Poutine et à la guerre en Ukraine, a facilité l'exécution des actions de Wagner de Rostov à Moscou, en organisant désinformation du FSB et mutineries. Une alliance de circonstance dont Intelligence Online a pu vérifier les détails.

    • Merci (+1) 2
    • Upvote (+1) 2
  13. il y a 21 minutes, Patrick a dit :

    Jusqu'à F4.1.

    Au F4.1, non en effet. Ce serait du matériel et du logiciel informatique essentiellement, quelques changements dans le cockpit et de la formation.

    Maintenant passer de F4.1 à F4.2 puis à F5, là ça va coûter un bras et une jambe.

    http://www.air-defense.net/forum/topic/20630-rafale/?do=findComment&comment=1640158

    Citation

    Sa réponse est claire, le politique à décidé de mettre à niveau la totalité de la flotte au lieu d'une partie d'entre elle. 

     

    • J'aime (+1) 1
    • Merci (+1) 1
  14. Il y a 1 heure, Patrick a dit :

    Est-ce qu'on peut s'attendre à ce que cette request for proposal colle pile poil au cahier des charges du Rafale?
    Si ce n'est pas le cas, est-ce une chance pour voir un accord G2G pour un rab' de Rafale avant, comme en 2016 après l'échec du MMRCA du fait de l'avarice de HAL?
    Ce dans un contexte où l'on se rapproche d'une vente de Rafale M?

    A mon avis ils voudront un Rafale F4.3 en 2028, produit en Inde, avec les réseaux et les circuits de refroidissement permettant le rétrofit en F5. Ce qui implique une définition préliminaire du F5 en 2025 (1 an pour signer, 1 an pour étendre DRAL, début de l'assemblage du premier Rafale Indien : il faut alors avoir la définition F5 du câblage et du circuit de refroidissement, c'est à dire avoir définis les différents sous systèmes et leur emplacement ainsi que leur interface mais sans connaître leur performance ni qui les fabriquera (appel d'offre ultérieur)).

    • J'aime (+1) 1
    • Merci (+1) 1
    • Upvote (+1) 2
×
×
  • Créer...