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  1. EY, Wavestone, Sia Partners : les consultants derrière le projet de Jean-Marc Jancovici

    Les représentants de huit cabinets de conseil transcrivent le programme de l'ingénieur Jean-Marc Jancovici pour décarboner la société. Ils participent actuellement à une dizaine de groupes de travail. Les géants de l'audit EY, Wavestone et Sia Partners côtoient des sociétés spécialisées dans la transition écologique.

  2. Le point de vue d'un forumer Indien:

    Presque tout le monde en dehors de l'Occident a besoin d'une victoire décisive ou totale de la Russie.

    Les relations russo-ukrainiennes se sont détériorées au point que les Russes n'ont d'autre choix que de diviser l'Ukraine en plusieurs pays ou d'annexer définitivement son territoire. Les Russes ont choisi cette dernière solution, qui constitue la meilleure garantie d'une sécurité assurée. Si les Ukrainiens sont autorisés à gagner, nous assisterons à une répétition de la guerre dans quelques années, et la prochaine fois, ce sera bien pire, cela pourrait vraiment déclencher la troisième guerre mondiale.

    Et si la Russie perd, elle perdra beaucoup d'influence en Asie centrale, ce qui signifie que la Chine gagnera en puissance, et les Russes finiront également par contribuer encore plus à la déstabilisation du Moyen-Orient et de l'Afrique, deux mauvais résultats pour l'Inde. Le monde sera également divisé en deux blocs.

    Si la Russie l'emporte, elle consolidera son pouvoir au détriment des États-Unis et de la Chine, ce qui avantagera l'ensemble des pays du Sud, qui n'auront plus à choisir leur camp. À l'heure actuelle, le monde est divisé en trois blocs : l'Occident (essentiellement les États-Unis), la Chine et la Russie/l'Inde. Le bloc Russie/Inde est actuellement neutre, ce qui aide les pays du Sud à rester neutres, sinon les États-Unis et la Chine les forceront à choisir un camp. La France et l'Allemagne ne souhaitent pas non plus une telle issue, mais elles ont mal calculé leur sortie de l'équation. L'Inde est encore à deux décennies de tenir le bloc neutre à elle seule.

    Une perte russe contribuerait également à attirer le Sud Est Asiatique (SEA) dans l'orbite chinoise. Les sanctions actuelles pèsent déjà lourdement sur les relations entre l'Asie du Sud-Est et la Russie. Le SEA est également très important pour l'avenir de l'Inde, nous avons besoin qu'il penche davantage vers l'Inde que vers la Chine ou l'Occident. Si l'Asie du Sud-Est s'oriente davantage vers les États-Unis, nous sommes foutus. Les Américains transformeront la mer du Sud-Est en une autre Ukraine.

    La présence de la Russie a permis à la région de jouer un rôle d'équilibriste, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. Par exemple, la Malaisie, l'Indonésie et le Viêt Nam prévoyaient d'acheter des jets russes et d'autres équipements militaires. Désormais, ils doivent trouver un équilibre avec la France et l'Inde. Mais la France est sous influence américaine et l'Inde n'a pas tout ce dont le SEA a besoin, si bien que le SEA penche rapidement vers l'Ouest, aidée en cela par le fait que l'Inde reste en dehors du RCEP.

    Quoi qu'il en soit, armer l'une ou l'autre partie va à l'encontre de la position neutre de l'Inde. De plus, nous ne voulons pas énerver les Russes, qui restent notre principal fournisseur, même sans tenir compte de ce qui précède. En fait, il y a des partisans au sein du gouvernement pour faire le contraire.

    Donc tout le monde en dehors de l'OTAN a besoin d'une victoire russe. Je dirais même que la France et l'Allemagne seraient d'accord.

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  3. Vers une coordination plus étroite entre l’Atlantique 2 Standard 6 et le Rafale M pour la lutte anti-navire

    Révélation

    De nos jours, acquérir la supériorité opérationnelle face à un adversaire passe désormais par le combat collaboratif, rendu possible par les récents progrès technologiques, que ce soit dans le numérique, les communications ou bien encore l’intelligence artificielle. Et cela suppose d’élaborer de nouveaux concepts tactiques, comme le fait actuellement la Marine nationale.

    Par exemple, la Veille coopérative navale [VCN] consiste à établir une situation tactique grâce aux informations collectées par différents capteurs installés à bord de plusieurs navires d’une flottille, ce qui permet ensuite de « traiter » une menace en choisissant l’unité la mieux placée pour le faire. C’est ce qu’a récemment fait la frégate multimissions [FREMM] Bretagne, qui a détruit une cible représentative d’un missile antinavire en tirant un Aster 30 en fonction des données envoyées par le radar S1850M de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul.

    En 2020, lors de la mission Foch, un sous-marin nucléaire d’attaque [SNA], envoyé au devant du porte-avions Charles de Gaulle, avait désigné une menace « fictive » à des Rafale M, via l’avion de guet aérien E2C Hawkeye et la liaison de données tactiques L-11.

    Mais le combat collaboratif peut également multiplier les effets contre un adversaire. Tel a été l’objet de l’exercice OCEANIS, qui a mobilisé des avions de patrouille maritime Atlantique 2 Standard 6 mis en oeuvre par les flottilles 21F et 23F ainsi que des Rafale M de la flottille 11F.

    Au cours de cet exercice, un Atlantique 2 de la 21F et un Rafale M ont effectué un « tir coordonné de deux missiles antinavires AM39 Exocet sur une cible représentant un navire de combat ennemi », a indiqué la Marine nationale, ce 14 juin. Par la suite, deux avions de patrouille maritime ont largué deux torpilles MU90 pour neutraliser un « sous-marin hostile » qui menaçait de s’en prendre à une « frégate amie ».

    Cette dernière séquence n’est pas anodine : lors de ses derniers déploiements, le porte-avions Charles de Gaulle a été systématiquement accompagné par un Atlantique 2… Ce qui a permis de compenser l’absence – temporaire – d’un SNA au sein de son escorte.

    « Cet entraînement au combat multi-luttes démontre la capacité d’emploi de l’armement de l’Atlantique 2 au standard 6 et ses excellentes capacités de coordination, tant avec les unités navales qu’avec l’aviation de chasse », a souligné la Marine nationale.

    Et celle-ci d’ajouter : « Grâce, notamment, à l’analyse des tirs réels de munitions, son retour d’expérience sera porteur de nombreux enseignements : l’emploi de l’Atlantique 2 en luttes antinavire et anti sous-marine, sa coordination au combat avec le Rafale M et son intégration au sein d’une force aéromaritime. L’exercice vient ainsi enrichir la préparation au combat de haute intensité de l’Aéronautique navale ».

    Pour rappel, déclaré opérationnel en 2022, l’Atlantique 2 porté au standard 6 est doté de nouveaux équipements [calculateur tactique, capteurs, consoles de visualisation des opérateurs, systèmes de renseignement optronique et acoustique, ndlr] ainsi que d’une capacité de détection avec le radar à antenne active Searchmaster de Thales. Il est aussi équipé d’une nouvelle version du logiciel de mission LOTI [Logiciel Opérationnel de Traitement de l’Information], d’un sous-système de traitement acoustique numérique de dernière génération [STAN] et de l‘interrogateur IFF TSA2542.

     

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  4. Il y a 4 heures, Patrick a dit :

    C'est quoi le truc en dessous de la traînée de condensation de l'aile tribord?

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  5. Strategy & Policy: Is the F-35 Program Too Big to Manage?

     

    Stratégie et politique : Le programme F-35 est-il trop important pour être géré ? 
    Par John A. Tirpak 14 juin 2023

    Le programme F-35 est le plus grand programme militaire de l'histoire, géré par un Joint Program Office (JPO) tentaculaire et dont le coût du cycle de vie s'élève à quelque 1 700 milliards de dollars sur 50 ans. 

    Le Government Accountability Office (GAO) estime qu'il est temps de diviser ce mastodonte en morceaux plus faciles à gérer. Dans un nouveau rapport, le GAO invite le Congrès et le Pentagone à séparer, dans un premier temps, l'avion de combat de la mise à niveau de son moteur, ce qui permettrait de suivre et de mesurer plus facilement les performances de ces deux éléments distincts en termes de coûts et de délais. 

    Le rapport du GAO de mai, intitulé "F-35 Joint Strike Fighter : More Actions Needed to Explain Cost Growth and Support Engine Modernization Decision" (F-35 Joint Strike Fighter : des actions supplémentaires sont nécessaires pour expliquer la croissance des coûts et soutenir la décision de modernisation des moteurs), indique que le F-35 est tellement vaste que même les gros problèmes semblent relativement mineurs par rapport au coût et à l'échelle globaux. Par conséquent, de nombreux problèmes ne reçoivent pas l'attention qu'ils méritent.

    Les coûts du F-35 ont augmenté de 13,4 milliards de dollars depuis 2019, une somme équivalente au coût de plus de 160 jets ; mais par rapport au coût du cycle de vie de 1 700 milliards de dollars, il s'agit d'une goutte d'eau dans l'océan : moins de trois quarts de 1 %. Répartis sur l'ensemble des activités de développement, de test, de production, de logistique, de soutien et de mise à niveau du programme, il est difficile de savoir où se situent les augmentations de coûts et comment les gérer, a déclaré le GAO.

    "Si le programme ne suit pas formellement le coût estimé de chaque capacité par rapport au coût réel de son développement et ne partage pas ces informations, il est difficile de demander des comptes à l'entrepreneur principal Lockheed Martin", a déclaré le GAO.

    Le GAO a déjà recommandé de scinder le programme F-35. Il a précédemment proposé de séparer la mise à niveau du bloc 4 du F-35 en un programme distinct afin de mieux gérer les coûts et le calendrier et de lancer des alertes lorsque cela s'avère nécessaire. Le Pentagone ayant refusé, le GAO demande maintenant au Congrès d'intervenir et d'insister.

    "Les mécanismes de reporting des coûts du programme n'expliquent pas complètement les raisons de la croissance des coûts", a indiqué le GAO. "Par exemple, les rapports du ministère de la Défense au Congrès sur la croissance des coûts du bloc 4 ne font pas la distinction entre les coûts plus élevés que prévu pour les capacités du bloc 4 déjà planifiées et la croissance due à l'ajout de nouvelles capacités. Par conséquent, le Congrès ne dispose pas d'une image complète de l'escalade des coûts de modernisation du F-35".

    Selon le GAO, si le bloc 4 et la mise à niveau du moteur F135 étaient séparés du programme global du F-35, chacun d'entre eux constituerait un programme majeur d'acquisition pour la défense (Major Defense Acquisition Program) à part entière. Chacun serait également soumis à la loi d'acquisition Nunn-McCurdy, qui oblige le Pentagone à informer le Congrès lorsque les coûts augmentent de 15 % - ce qui est "significatif" - ou de 25 % - ce qui est "critique" - ou lorsque les coûts totaux dépassent de 50 % les coûts initialement prévus pour le programme. 

    À moins que le secrétaire à la défense ne certifie l'importance vitale de ces dépassements, les programmes connaissant un tel niveau de croissance des coûts sont automatiquement interrompus.

    La nature critique du F-35 garantit que personne ne fera pression pour l'annuler. Mais comme le bloc 4 et la mise à niveau du moteur sont cachés dans le programme global, le GAO a déclaré qu'il est extrêmement difficile de comprendre comment ces deux efforts progressent.  


    Dans un second rapport, également publié en mai, le GAO s'intéresse à l'empreinte mondiale et tentaculaire du F-35, qui compte aujourd'hui 11 utilisateurs internationaux et six autres pays qui attendent d'être livrés. En se concentrant sur les pièces détachées de l'avion de combat, le GAO indique que le réseau mondial de dépôts, de bases opérationnelles et d'usines du F-35 a perdu la trace d'environ un million de pièces détachées, d'une valeur de quelque 85 millions de dollars. Lockheed Martin gère l'inventaire des pièces, de sorte que le Pentagone ne dispose pas de son propre système de suivi des pièces, a noté le GAO, ce qui indique que "la quantité et la valeur totales de ces pièces de rechange pourraient être nettement plus élevées". 

    Pour sa défense, le Bureau du programme conjoint du F-35 a déclaré que 99 % des pièces sont comptabilisées et que seul 1 % ne l'est pas, ce qui est bien mieux que son objectif, qui est de 5 %. Le JPO a déclaré qu'il s'efforçait de s'améliorer.

    La rupture est difficile à faire
    Les précédents directeurs de programme du F-35 ont rejeté l'idée de séparer les mises à niveau du moteur et du bloc 4, affirmant que cela ne ferait que compliquer la coordination et la gestion globale des nombreuses parties mobiles du développement, de la production et de la maintenance de l'avion de combat, en particulier parce que ces mises à niveau sont étroitement intégrées à tous les autres aspects de l'avion.

    Des membres du Congrès ont également exhorté le Pentagone à démanteler le Joint Program Office et à laisser les différents services gérer leurs propres trains logistiques, compte tenu des différentes variantes - le F-35A de l'armée de l'air, le F-35B à décollage court et atterrissage vertical du corps des marines et le F-35C de la marine, capable d'évoluer sur un porte-avions. 

    Les services disposent déjà de leurs propres bureaux chargés d'intégrer les F-35 au reste de leurs flottes de chasseurs. 

    Le sous-secrétaire à la défense chargé de l'acquisition et du maintien en puissance, William LaPlante, a toutefois rejeté cette idée lors d'une conférence du Potomac Officers Club à l'automne dernier. Démanteler le JPO et confier le développement des nouvelles capacités du F-35 aux différents services serait "assez stupide", a-t-il déclaré.

    Bien que le F-35 ait été lancé en 2001 et qu'il ait déjà achevé une phase de cinq ans portant sur les exigences, l'expérimentation et le prototypage, le programme est encore, en fait, nouveau et "toujours en cours de développement", a fait remarquer M. LaPlante. La mise à niveau du bloc 4 est nécessaire pour permettre au F-35 de conserver une longueur d'avance sur les menaces actuelles et futures.

    "On ne démantèle pas un bureau de programme qui fait du développement", a-t-il déclaré. "Nous avons besoin du JPO pour terminer le développement. 

    Selon M. LaPlante, le développement prendra probablement encore cinq ans, et ce n'est qu'à ce moment-là que le ministère de la défense envisagera de démanteler le JPO. 

    Le caractère international du programme doit être une considération primordiale, a déclaré M. LaPlante. Les partenaires étrangers font "partie de la gouvernance" du F-35 et ne sont pas de simples clients. Ils "considèrent le JEA comme un courtier honnête ... qui tente d'équilibrer les intérêts des partenaires, et peut-être même ceux de nos services dans ce pays". Les partenaires font confiance au JEA et s'opposeraient fermement à ce qu'il soit mis à mal, a-t-il ajouté. 

    M. LaPlante a également affirmé que le F-35, malgré ses objectifs ambitieux et ses revers, a été "l'un des programmes les plus réussis ... dans l'histoire du ministère de la défense". Il a toutefois reconnu que les services devraient à terme "s'approprier le maintien en condition opérationnelle... C'est là que j'ai le plus d'intérêt pour le F-35. C'est dans cette direction que je vois les choses évoluer.

    Une mise à niveau ambitieuse
    Le bloc 4 est une énorme mise à niveau, comprenant un nouveau radar AN/APG-85 plus sensible, de nouvelles antennes, un nouveau système de guerre électronique, un système de ciblage électro-optique amélioré, des communications et une navigation améliorées, des améliorations du poste de pilotage, de nouvelles armes et des capacités classifiées non nommées. 

    Prévu pour coûter 10,6 milliards de dollars en 2018 et être achevé en 2025, le bloc 4 a vu ses coûts augmenter et son calendrier s'étirer. En 2020, il devait coûter 14,4 milliards de dollars et être achevé en 2028 ; un an plus tard, il devait coûter 15,1 milliards de dollars et être achevé en 2029. La dernière projection, en septembre 2022, était de 16,5 milliards de dollars pour 2030. 

    Le GAO a déclaré qu'il n'était pas en mesure de déterminer clairement dans quelle mesure ces augmentations de coûts étaient dues à l'inflation, à l'ajout de capacités ou même à une mauvaise gestion. 

    Ces dernières années, l'armée de l'air s'est abstenue d'acheter davantage de F-35 afin de s'assurer que plus d'appareils seraient dotés des capacités Block 4 installées à l'usine. 

    Cet ensemble est basé sur une mise à jour informatique qui multiplie par 25 la puissance de traitement. Baptisée Tech Refresh 3 et actuellement en phase d'essai en vol, elle permettra au F-35 de capturer, de corréler et de partager les données des capteurs et de s'engager dans la guerre du spectre.

    Le nouveau moteur n'est pas moins crucial. Il doit notamment produire plus d'énergie pour refroidir les processeurs avancés. L'armée de l'air souhaite également que le moteur offre une plus grande poussée et des performances accrues en combat aérien.

    Plutôt que d'opter pour un tout nouveau moteur de General Electric ou de Pratt & Whitney, développé dans le cadre du programme AETP (Adaptive Engine Transition Program), l'armée de l'air a choisi le F135 Engine Core Upgrade (ECU) proposé par Pratt & Whitney. Le secrétaire de l'armée de l'air, Frank Kendall, souhaitait le nouveau moteur, mais a finalement opté pour l'ECU, moins coûteux, qui devrait répondre aux besoins du Block 4.

    Le moteur sera accompagné d'une mise à niveau du système de gestion thermique et de puissance (PTMS). Le GAO a déclaré que le Pentagone devait "agir rapidement et fournir une capacité de refroidissement supplémentaire pour permettre les capacités prévues d'ici 2029 et au-delà". Mais le GAO a critiqué le JPO pour n'avoir pas élaboré l'analyse de rentabilité nécessaire à la prise de ces décisions.

    "Sans ce type d'informations sur les risques techniques, la maturité des technologies et les coûts, les services militaires risquent de recevoir moins de capacités que prévu tout en prenant plus de temps et de ressources que les services militaires ne peuvent se le permettre", a déclaré le GAO. Il a suggéré que le travail sur les moteurs AETP se poursuive afin de garantir les options futures. C'est ce que fait l'armée de l'air dans le cadre de son programme NGAP (Next-Generation Advanced Propulsion), axé sur son avion de combat de sixième génération.

    Le Pentagone et les services sont "mieux servis en permettant à ces efforts de maturation de continuer à réduire les risques", a déclaré le GAO. Le JPO devrait mieux définir ses besoins afin d'éviter de "répéter l'inadéquation entre les capacités du moteur et de la gestion thermique et les besoins futurs de modernisation, comme cela s'est produit avec le Block 4". Le ministère de la Défense devrait établir une nouvelle base de référence pour les performances des moteurs, a déclaré le GAO, sans laquelle "il sera difficile pour le Congrès de demander des comptes au ministère de la Défense". 

    Jennifer Latka, directrice des activités F135 chez Pratt & Whitney, a déclaré que son entreprise souhaitait également que le gouvernement se mette d'accord sur une solution pour la gestion thermique. Le moteur F135 existant peut fournir la puissance et le refroidissement nécessaires pour le bloc 4, a-t-elle déclaré, mais sans les améliorations, il s'usera plus rapidement, ce qui mettra à rude épreuve la chaîne d'approvisionnement du F-35 pour maintenir un nombre suffisant de moteurs dans le pipeline. 

    Le GAO a noté qu'au début de cette année, le F-35 présentait encore 821 lacunes, dont cinq sont considérées comme critiques. Ces lacunes de catégorie 1 pourraient "mettre en péril la sûreté, la sécurité ou une autre exigence". Les autres sont des lacunes de catégorie 2 qui pourraient "entraver ou limiter" la réussite de la mission. 

    Selon le rapport, toutes les déficiences de catégorie 2 ne seront pas résolues. Le JEA, "en consultation avec les combattants et les contractants", a décidé "qu'elles n'avaient pas besoin d'être résolues".

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  6. Il y a 2 heures, herciv a dit :

    BOn c'est partout :

    A mon sens l'USAF et la navy voulait ralentir le rythme des livraisons l'année dernière. Mais le congrès ne les a pas entendu. Cette décision de suspendre les livraisons en attendant la mise au point de l'intégration TR3/block4 va faire les affaires de la navy et de l'USAF. L'objectif non dit est bien d'avoir le moins de livraisons possible jusqu'à l'arrive du moteur rénové soit 2030 au mieux.

    Si ils les stockent en attendant que le logiciel marche, ils seront de toute façon livrés avec un moteur non upgradé, donc la Navy et l'USAF n'ont aucun bénéfice...

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  7. il y a 1 minute, herciv a dit :

    C'est vrai mais d'un autre côté je ne sais pas si c'est récent mais le JPO refacture la R&D à tous les clients même uniquement FMS donc le coût GAO est un risque patent mais de plus en plus probable pour tout le monde.

    10% en un an quand même ...

    ça se voulait de l'humour :bloblaugh:

    Sinon c'est 10% en 2 ans 9/2020 et 5/2022: la date de reporting n'est pas la même que la date de l'estimation.

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  8. il y a 10 minutes, herciv a dit :

    LE GAO a des estimation bien plus dure que les miennes :

     

     

     

    Oui mais c'est de la triche, le GAO ils prennent en compte tous les coûts !

    Je remarque sur le planning que full rate production est en 9/23 alors que End initial operational test est en 12/23, or normalement on autorise full rate production que si les operational tests sont satisfaisant ce qu'on ne peut savoir avant de les avoir terminé...:laugh:

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  9. La contre-offensive ukrainienne se précise

    Les combats se faisaient plus intenses dans les régions de Donetsk et de Zaporijjia, jeudi, trois jours après le lancement de la première phase de ce qui se confirme être la contre-offensive ukrainienne contre les forces russes.

    Par Yves Bourdillon Publié le 8 juin 2023 à 19:50 Mis à jour le 9 juin 2023 à 10:17

    Révélation

    Cela a vraiment démarré. L'intensité des combats, jeudi, dans les régions de Donetsk, dans l'est du pays, et de Zaporijjia, un peu plus au sud, avec des opérations combinées infanterie-blindés-artillerie, révèle une montée en puissance de la contre-offensive ukrainienne amorcée lundi.

    Début d e contre-offensive qu'ont confirmé auprès de médias américains et des Echos des sources militaires ukrainiennes ayant requis l'anonymat. Qui soulignent toutefois qu'il ne s'agit pas d'une vague d'assaut massive, comme l'a été le début de l'invasion russe le 24 février 2022, mais d'un ensemble d'attaques d'ampleur inégale en divers endroits. Le but étant de créer des brèches dans le dispositif défensif et de maintenir les Russes dans l'incertitude sur l'endroit où porterait prochainement l'effort principal.

    Des progressions et des revers

    Kiev a d'ailleurs prévenu qu'il ne donnerait pas d'indication précise sur les opérations en cours de nature à renseigner Moscou sur ses plans et n'annoncerait même pas officiellement le début de la contre-offensive. La vice-ministre ukrainienne de la Défense, Hanna Maliar, a toutefois confirmé une poussée au sud de Bakhmout, conquise par les mercenaires russes il y a dix jours après dix mois de combats acharnés. Il s'agit vraisemblablement d'essayer d'encercler la ville. Moscou estimait lundi que huit bataillons, d'environ mille soldats chacun, sont impliqués dans les assauts.

    L'armée ukrainienne serait aussi à l'offensive près de la ville de Velika Novosylka, ainsi que, de source russe, celle d'Orikhiv. Des blogueurs militaires russes s'inquiétaient aussi de la poussée ukrainienne sur l'axe Tokmak-Melitopol, cette dernière constituant la capitale sous occupation de la région de Zaporrijjia. Cette région est stratégique, car si l'armée ukrainienne parvenait à y avancer profondément jusqu'au rivage de la mer d'Azov, cela permettrait d'empêcher l'approvisionnement de la partie de la région de Kherson, au sud, tenue par la Russie, voire la péninsule de Crimée.

    L'Ukraine aurait progressé de 1 à 5 km suivant les endroits mais a vu, selon des sources indépendantes, une de ses attaques repoussée au prix de pertes non négligeable suite à une opération de déminage ratée. L'aviation russe serait entrée en action. De source russe, un char Leopard 2A fourni par l'Allemagne aurait été détruit. Des pertes non négligeables étaient de toute façon prévisible au vu de la puissance des unités déployées de part et d'autre. Moscou aurait mené des contre-attaques limitées dans la région de Lougansk, au nord du front.

     

  10. Le Ministère des Armées veut co-developper le Rafale F5 avec le « Club Rafale » pour 2030

     

    Citation

    Interrogé à ce sujet par les membres de la commission du Sénat pour les forces armées et affaires internationales, le Ministre des Armées Sebastien Lecornu, a présenté hier un calendrier, mais également une approche programmatique, autrement plus ambitieux. Ainsi, selon le Ministre, ce ne sont pas une partie, mais tous les travaux de R&D pour donner naissance au Rafale F5 et au drone de combat dérivé du Neuron, qui seront réalisés sur la future LPM 2024-2030, ce qui suppose, comme il l'a explicitement confirmé, que les deux appareils entreront en service en 2030, ou tout au moins au tout début de la LPM à suivre.

     

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  11. il y a 6 minutes, g4lly a dit :

    Le Rafale pourrait atterrir sur les Vikrant à 22t ?!!! C'est tres étrange normalement il est limité à 15t à l’atterrissage sur porte avion.

    il vide presque tout le carburant d'abord et les configurations à 22 t comporte toujours au moins deux bidons.

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  12. il y a une heure, Salverius a dit :

    Sincèrement, même moi j'ai des doutes. Et j'ai portant envie d'y croire.:blush:

    Je rappelle que PANG représente le prix de 3 porte-avions classe Vikrant.

    Toutefois, je vois bien que la Chine, qui dispose d'un budget indécent pour sa Marine, fait tout pour avoir du CATOBAR. Il doit bien y avoir un intérêt, même au delà de l'utilisation d'avions de guet aérien.

    Là, tu sembles presque dire que les catapultes du CdG (certes plus courtes que celles des PA US) pourraient être remplacées par un vulgaire tremplin sans perte réelle d'efficacité. 

    D'abord la Chine n'a pas de Rafale et le SH montre que l'augmentation de la poussée ne suffit pas pour des performances sur STOBAR, il faut aussi de la portance.

    Ensuite les STOBAR c'est moins bien que les CATOBAR quand tu considère les mouvements sur le pont.

  13. Il y a 8 heures, Salverius a dit :

    L'article date des essais de l'année dernière. Pas vraiment de nouveautés, mais l'article est désormais en accès libre dans son intégralité.

    A la lecture, l'article ne donne pas de précisions supplémentaires par rapport aux retours de fanboy que nous avons eu lors de la publication des photos des essais.

    De toute façon, si l'Inde confirme son intérêt pour le Rafale M, c'est qu'ils pensent pouvoir mettre en œuvre depuis leurs porte-avions STOBAR :

    • une configuration de supériorité aérienne (2 Mica IR + 2 Mica EM + 2 Meteor + 1 RPL 1250 ?)
    • une configuration d'Attaque Anti-navire ( 2 Mica IR + 4 Mica EM + AM-39 Exocet?)

    Bref, des configurations qui tournent autour des 17-18 Tonnes, peut être un peu plus.

    Des configurations "courte sur pattes" par rapport à celles de la Marine, mais qui n'ont pas à rougir si on les compare avec les performances des Harrier II.

    Mais non, il peut décoller à 22 t, toute les configurations opérationnelles de la marine Française sont possibles, c'est ça la surprise qui a mis le F-18 SH en échec, parce que lui a du grossir pour faire pareil, avec un F 414 à 116 KN mais du coup il était trop lourd pour revenir sur le Vikran avec ses charges, surtout qu'il semble avoir un problème de vide vite.

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  14. il y a 7 minutes, Benji10 a dit :

    Oui, c'est simple:

    6 occaz puis 6 neufs puis 6 occaz puis 6 neufs.

    ça évite de sortir les occaz trop vite, en 2023 on doit recevoir 13 Rafale neuf, ça compensera les occaz qu'on a sorti.

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  15. il y a une heure, Ronfly a dit :

    En gros ils transforment des contrats à prix fixe avec des avenants qui permettent de faire passer les quelques surcoûts, soit +428%!!! un détail. C'est une vraie fuite en avant ce programme. Bientôt les 500 Mds en r&d+modifs+acquisition pour les US. Impressionnant.

    Non ils rajoutent 5 ans au contrat initial, mais ces 5 nouvelles années concernent beaucoup plus d'avions.

  16. Citation

    Le problème est double : premièrement, le F-35 est un nouveau type d'avion, donc certaines pièces devront être remplacées plus tôt que prévu:laugh: deuxièmement, le maintien de la capacité furtive est plus un art qu'un processus de maintenance régulier:wub:

    "La théorie est que les pièces qui doivent être remplacées régulièrement devraient être derrière des panneaux à charnières qui se scellent, de sorte qu'en tant que mainteneur, vous n'avez pas à effectuer de travaux de restauration sur eux », explique Wright. « Cependant, nous en sommes encore aux premiers stades ; tous les composants n'ont pas été minutieusement testés :bloblaugh: pour leur durabilité, de sorte que certaines pièces échouent plus souvent qu'on ne le pensait à l'origine :ohmy:, et ces pièces sont intégrées plus profondément dans l'avion car elles devaient durer toute la durée de vie de l'avion. Nous aurons probablement besoin de quelques années de plus pour maîtriser tout cela :chirolp_iei:. C'est un problème que vous avez lorsque vous achetez un programme. Nous devons donc former notre personnel de maintenance sur la manière d'accéder aux parties de l'avion qui ne sont pas censées être ouvertes.

     

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  17. il y a 12 minutes, Kamelot a dit :

    Le docteur Susan Calvin va avoir un impatient en consultation... :laugh:

    https://www.opex360.com/2023/06/02/un-drone-controle-par-une-intelligence-artificielle-se-serait-retourne-contre-son-operateur-lors-dune-simulation/

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Susan_Calvin

    La réalité est rattrapée par les romans de Isaac Asimov... :bloblaugh:

    Les "3 lois de la robotique" ont-elles été bien inscrites dans cette IA ?

    La "4ème loi" a été mal interprétée, semble-t-il ? :tongue:

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Isaac_Asimov

    Si tu implémente les lois d'Asimov dans une machine de guerre elle ne pourra pas tuer des humains ou risquer de les tuer, ce qui limitera beaucoup son efficacité. Les robots pourront se battre entre eux....

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  18. il y a 54 minutes, glitter a dit :

    Je ne retrouve plus le sujet "Comment lutter sur les forums" mais je crois me rappeler qu'il avait été fusionné ici non ?

    En tout cas, je voulais juste dire que je vois pas mal de vidéos Youtube parlant de la fourniture d'avions de chasse à l'Ukraine fait par des anglo-saxons, et j'ai vu 2 commentaires de pilotes de l'USAF qui disent que le Rafale serait un excellent choix (polyvalent et facile d'utilisation), ça fait tout de suite plaisir.

    Propose le F-35 qu'on rigole avec leur réponse.

  19. Commentaires de l'Agence et notre évaluation

    Nous avons transmis une version préliminaire du présent rapport à la DOD pour examen et commentaires. La Défense a formulé des observations écrites, que nous reproduisons à l'annexe VIII. Le ministère de la défense a approuvé trois recommandations, en a approuvé trois en partie et n'a pas approuvé une recommandation, que nous examinons ci-après. La DOD a également formulé des commentaires techniques, que nous avons intégrés le cas échéant.

    Le DOD a souscrit à notre première recommandation et a déclaré que le bureau du programme F-35 évaluera différentes méthodes de regroupement des capacités afin d'étayer le rapport annuel sur les différences de coûts entre les estimations initiales et les coûts réels.

    Le DOD a souscrit à notre deuxième recommandation et a décrit les mesures qu'elle prévoit de prendre pour évaluer les niveaux de préparation technologique pour les technologies essentielles au cours des différentes phases de l'acquisition de la modernisation du moteur et de la gestion thermique.

    Le DOD a partiellement souscrit à notre troisième recommandation en indiquant qu'elle soutient la maturation des TRL dans toute la mesure du possible. Il a en outre indiqué que, dans les cas où certains composants ont un niveau de préparation technologique inférieur à un TRL 7, le programme utilisera un processus de gestion des risques pour s'assurer que les technologies continuent à mûrir tout au long du développement. Nous apprécions l'attention que le programme entend porter à la maturation technologique et à la gestion des risques. Toutefois, nous maintenons que la maturation des technologies à un TRL 7 ou plus avant le développement du produit réduirait le potentiel de risques en matière de coûts, de calendrier et de production, tels que ceux rencontrés avec le programme de développement initial qui a commencé le développement avec des technologies immatures.

    Le DOD a souscrit à notre quatrième recommandation et a déclaré que les estimations des coûts du cycle de vie ont été incluses dans son évaluation des options de moteur et de gestion thermique. Le DOD a également indiqué que ces estimations de coûts évolueront au fur et à mesure que le développement commencera.

    Le DOD a partiellement souscrit à notre cinquième recommandation, à savoir que le programme F-35 obtienne une estimation indépendante des coûts pour toutes les options de modernisation du moteur et de la gestion thermique, y compris les coûts d'intégration et de toute mise à niveau nécessaire de l'appareil, afin d'éclairer les décisions des services militaires en matière de modernisation. Le DOD a déclaré qu'en réponse aux instructions du Congrès, le directeur de l'évaluation des coûts et des programmes a procédé à une estimation indépendante des coûts et à une évaluation comparative de toutes les solutions de propulsion qui ont fait l'objet de l'analyse de rentabilisation du Bureau du programme conjoint du F-35. Le DOD a déclaré que cet effort ne comprenait pas d'évaluation des options de modernisation de la gestion thermique.

    Bien que nous reconnaissions que les analystes de l'évaluation des coûts et du programme sont en train de finaliser une estimation indépendante des coûts axée sur les coûts du moteur, le moteur seul ne constitue pas l'ensemble des solutions de propulsion évaluées dans le cadre de l'évaluation du programme. En outre, bien que nous soyons conscients de la nécessité de tenir compte des orientations du Congrès, le ministère de la défense n'est pas empêché d'évaluer tous les aspects de la modernisation du moteur et de la gestion thermique. Comme indiqué dans le présent rapport, toutes les options potentielles pour répondre aux besoins actuels et futurs du F-35 en matière de puissance et de refroidissement ne se limitent pas au moteur. Par exemple, le programme doit encore moderniser le PTMS ainsi que d'autres composants de gestion thermique du carburant, entre autres, pour soutenir les capacités futures. Bien que les services aient pris certaines décisions concernant le moteur et la gestion thermique, une compréhension globale de tous les coûts, en particulier des coûts d'intégration, reste essentielle alors que les services continuent d'évaluer les options du système de gestion thermique. Pour ces raisons, nous continuons à penser que notre recommandation est valable.

    Le ministère de la Défense n'a pas approuvé notre sixième recommandation, selon laquelle le sous-secrétaire à la Défense chargé des acquisitions et du soutien devrait veiller à ce que les services militaires fixent les exigences en matière de modernisation des moteurs et de la gestion thermique, puis demander au bureau du programme de réévaluer son analyse comparative. Le ministère de la défense a indiqué que la définition des besoins des services militaires ne relevait pas de la compétence du sous-secrétaire à la défense chargé des acquisitions et du soutien logistique et que les besoins étaient élaborés, approuvés, coordonnés et validés dans le cadre d'un processus de gouvernance spécifique au ministère de la défense. Le DOD a expliqué qu'au fur et à mesure de la mise à jour des exigences approuvées, le programme F-35 réévaluera son analyse en conséquence.

    Nous reconnaissons, comme indiqué dans le présent rapport, qu'il incombe aux services militaires de définir leurs besoins. Nous reconnaissons également que le programme F-35 est placé sous la supervision du bureau du sous-secrétaire à la défense chargé des acquisitions et du soutien. Comme indiqué dans le présent rapport, les responsables du programme ont déclaré qu'ils ne pouvaient pas déterminer entièrement la quantité d'énergie et de refroidissement que l'avion devra supporter tant que les services militaires n'auront pas défini leurs besoins. Jusqu'à ce qu'ils le fassent, le programme est limité dans la détermination de la puissance et du refroidissement supplémentaires nécessaires pour soutenir les capacités prévues jusqu'en 2035. En outre, on ne sait pas jusqu'à quand la gestion thermique et les mises à niveau des moteurs seront en mesure de soutenir le F-35, que le programme prévoit d'exploiter jusque dans les années 2070. Nous soulignons dans le présent rapport que des exigences clairement définies par les services militaires permettraient au programme de réduire les risques de mauvais résultats, tels que l'impossibilité de répondre aux besoins futurs en matière de puissance et de refroidissement, ainsi que l'augmentation des coûts et du calendrier. Pour ces raisons, nous avons révisé notre recommandation pour affirmer que le bureau du sous-secrétaire à la défense pour l'acquisition et le soutien, en tant qu'autorité de surveillance du programme, demande au bureau du programme F-35 de réévaluer son analyse comparative une fois que les services militaires auront défini leurs besoins en matière de puissance et de refroidissement, et avant de poursuivre le développement de l'effort de modernisation du moteur et de la gestion thermique, le cas échéant.

    Le DOD a partiellement souscrit à notre septième recommandation selon laquelle la modernisation du moteur et de la gestion thermique du F-35 devrait être gérée comme un programme distinct, avec ses propres coûts, son propre calendrier et sa propre base de référence de performance. La DOD a indiqué qu'elle évaluait actuellement ses options pour la gestion de la modernisation du moteur et de la gestion thermique du F-35 et qu'elle envisageait de gérer ces activités comme un sous-programme distinct. Le DOD a également expliqué qu'elle prévoyait de fournir des informations sur les données relatives aux coûts, au calendrier et aux performances pour cet effort, quelle que soit la manière dont il est géré.

    Bien que la désignation des efforts de modernisation du moteur et de la gestion thermique en tant que sous-programme majeur réponde à l'objectif de notre recommandation, la réticence du programme F-35 à s'engager à gérer la modernisation du moteur et de la gestion thermique en tant que programme distinct ou sous-programme majeur est préoccupante. Bien que nous reconnaissions que la politique du ministère de la Défense offre une certaine souplesse pour gérer les programmes de différentes manières, la gestion des efforts de modernisation du moteur et de la gestion thermique dans le cadre du programme actuel du F-35 pourrait limiter les possibilités d'une surveillance efficace. Le ministère de la défense prévoit que les efforts de modernisation du moteur et de la gestion thermique coûteront collectivement des milliards de dollars. Nous continuons à penser qu'un effort de développement d'une telle ampleur devrait être établi en tant que programme distinct avec ses propres coûts, calendriers et performances de référence qui fournissent aux décideurs des informations clés pour évaluer les progrès. Si la modernisation du moteur et de la gestion thermique du F-35 est gérée comme un programme distinct ou un sous-programme majeur doté d'une base de référence distincte, il sera plus facile pour le Congrès et les décideurs du ministère de la Défense de suivre l'évolution des coûts et du calendrier propres au programme. En tant que programme distinct ou sous-programme majeur, la gestion des moteurs et des systèmes thermiques du F-35 serait soumise à des mécanismes de contrôle statutaires clés - y compris les seuils de croissance des coûts unitaires Nunn-McCurdy - et le ministère de la Défense serait tenu de fournir régulièrement au Congrès des rapports sur les coûts, le calendrier et les performances. En revanche, si elles sont gérées dans le cadre du programme plus vaste du F-35, les augmentations des coûts unitaires de modernisation des moteurs et de la gestion thermique seront comparées au programme de base du F-35, ce qui les rendra moins visibles. En outre, le programme plus vaste du F-35 s'approche rapidement de la phase de maintien en service et ne sera plus soumis à certaines exigences en matière de rapports d'acquisition, qui sont essentielles au contrôle du Congrès. Par conséquent, nous continuons à penser que notre recommandation est valable.

    Étant donné que le ministère de la Défense ne sait toujours pas comment il gérera les efforts de modernisation des moteurs et de la gestion thermique pour s'assurer que les décideurs obtiennent les informations essentielles à l'évaluation des progrès, nous soumettons également à l'examen du Congrès la possibilité d'ordonner au secrétaire à la Défense de veiller à ce que les efforts de modernisation des moteurs et de la gestion thermique soient lancés en tant que programme distinct, ce qui pourrait inclure la désignation de ce programme en tant que sous-programme majeur.

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  20. Question à examiner par le Congrès

    Le Congrès devrait envisager d'ordonner au Bureau du sous-secrétaire à la défense pour l'acquisition et le soutien de veiller à ce que l'effort de modernisation du moteur et de la gestion thermique du F-35 soit géré comme un programme distinct, avec ses propres coûts, son propre calendrier et sa propre base de référence de performance.

    Recommandations pour l'action exécutive

    Nous formulons les sept recommandations suivantes à l'intention du secrétaire à la défense : 

    Le sous-secrétaire à la défense chargé des acquisitions et du maintien en condition opérationnelle doit veiller à ce que le bureau du programme F-35 rende compte au Congrès des différences de coûts entre les estimations initiales et les coûts réels pour un groupe défini de capacités de modernisation au fil du temps. (Recommandation 1)

    Le sous-secrétaire à la défense chargé des acquisitions et du soutien logistique devrait veiller à ce que le programme du F-35 procède à une évaluation de l'état de préparation technologique afin d'évaluer les TRL de toutes les technologies et de tous les systèmes essentiels pour la modernisation du moteur et de la gestion thermique, afin d'éclairer les décisions des services militaires en matière de modernisation. (Recommandation 2) 

    Le sous-secrétaire à la défense chargé des acquisitions et du soutien devrait veiller à ce que le programme F-35 atteigne le niveau de maturité TRL 7 pour toutes les technologies et tous les systèmes essentiels à la modernisation du moteur et de la gestion thermique avant de commencer le développement du produit. (Recommandation 3) 

    Le sous-secrétaire à la défense chargé des acquisitions et du soutien devrait veiller à ce que le programme F-35 rende compte des coûts du cycle de vie complet pour chaque option de modernisation du moteur et de la gestion thermique, y compris les coûts d'intégration et de toute mise à niveau nécessaire de l'aéronef, afin d'éclairer les décisions des services militaires en matière de modernisation. (Recommandation 4) 

    Le sous-secrétaire à la défense chargé des acquisitions et du soutien devrait veiller à ce que le programme F-35 obtienne une estimation indépendante des coûts pour toutes les options de modernisation des moteurs et de la gestion thermique, y compris les coûts d'intégration et tous les coûts connexes nécessaires de mise à niveau des aéronefs, afin d'éclairer les décisions des services militaires en matière de modernisation. (Recommandation 5)

    Le sous-secrétaire à la défense chargé des acquisitions et du soutien devrait demander au bureau du programme F-35 de réévaluer son analyse comparative une fois que les services militaires auront défini leurs besoins en matière de puissance et de refroidissement, et avant de poursuivre le développement de l'effort de modernisation du moteur et de la gestion thermique. (Recommandation 6) 

    Le sous-secrétaire à la défense chargé des acquisitions et du soutien devrait gérer la modernisation du moteur et de la gestion thermique du F-35 comme un programme distinct, avec ses propres coûts, son propre calendrier et sa propre base de référence en matière de performances. (Recommandation 7)

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