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ChatGPT est écolo-gauchiste
J'ai dialogué avec ChatGPT à propos des énergies nucléaires et renouvelable. Je l'ai fait en anglais, mais je vous donne la traduction.
Donnez-moi un argumentaire en faveur de l'énergie nucléaire
L'énergie nucléaire est un sujet très controversé, mais il existe plusieurs arguments convaincants en sa faveur en tant que source d'énergie. Voici quelques-unes des principales raisons pour lesquelles l'énergie nucléaire est considérée comme une option viable :
- Haute densité énergétique : Les centrales nucléaires produisent une grande quantité d'énergie à partir d'une petite quantité de combustible. Cela signifie qu'une seule centrale nucléaire peut fournir la même quantité d'énergie que plusieurs centrales au charbon ou au gaz naturel.
- Faibles émissions de gaz à effet de serre : Contrairement aux combustibles fossiles, l'énergie nucléaire n'émet pas de gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone, qui contribuent au changement climatique. Cela fait de l'énergie nucléaire un outil potentiellement important dans la lutte contre le changement climatique.
- Fiabilité : Les centrales nucléaires sont très fiables et peuvent fonctionner à pleine capacité pendant de longues périodes, fournissant ainsi une source d'énergie stable.
- Disponibilité du combustible : Le combustible nucléaire, sous forme d'uranium enrichi, est largement disponible et peut être stocké pendant de longues périodes. Cela permet d'assurer un approvisionnement en énergie stable et à long terme.
- Compétitivité des coûts : Si les coûts initiaux de construction d'une centrale nucléaire sont élevés, les coûts d'exploitation sont relativement faibles. Cela signifie que l'énergie nucléaire peut être compétitive par rapport aux autres sources d'énergie, en particulier dans les régions où la demande d'énergie est élevée et le coût du capital faible.
Bien entendu, l'énergie nucléaire présente également des inconvénients potentiels, notamment le risque d'accidents nucléaires, la difficulté d'éliminer les déchets nucléaires et le risque de prolifération des armes nucléaires. Toutefois, ces risques peuvent être gérés et atténués grâce à des règles de sécurité appropriées et à une gestion responsable du cycle du combustible nucléaire.
Mais n'est-il pas souhaitable de favoriser les énergies renouvelables ?
Oui, les énergies renouvelables telles que le solaire, l'éolien et l'hydroélectricité sont hautement souhaitables et offrent de nombreux avantages par rapport aux combustibles fossiles traditionnels et à l'énergie nucléaire. Les énergies renouvelables présentent plusieurs avantages clés, notamment :
- La durabilité : Les énergies renouvelables sont durables car elles utilisent des ressources qui se renouvellent naturellement, comme la lumière du soleil, le vent et l'eau. Cela signifie qu'elles peuvent fournir de l'énergie indéfiniment, contrairement aux combustibles fossiles, qui sont limités et finissent par s'épuiser.
- Réduction des émissions de gaz à effet de serre : Les énergies renouvelables n'émettent pas de gaz à effet de serre, contrairement aux combustibles fossiles, qui contribuent largement au changement climatique. Cela fait des énergies renouvelables un élément crucial des efforts visant à lutter contre le réchauffement de la planète et à réduire les impacts négatifs de l'activité humaine sur l'environnement.
- Décentralisation : Les énergies renouvelables peuvent être produites à proximité de l'endroit où elles sont nécessaires, ce qui réduit le besoin de transport et de distribution d'énergie sur de longues distances. Cela peut améliorer la sécurité énergétique et réduire les coûts associés au transport et à la distribution de l'énergie.
- Compétitivité des coûts : Les coûts des technologies des énergies renouvelables ont diminué rapidement au cours des dernières années et, dans de nombreux cas, ils sont déjà compétitifs par rapport aux combustibles fossiles traditionnels et à l'énergie nucléaire. Cela signifie que les énergies renouvelables peuvent constituer une source d'énergie abordable et accessible pour un nombre croissant de personnes.
Cela dit, les énergies renouvelables ne sont pas une solution miracle à tous nos problèmes énergétiques. Elles peuvent être intermittentes, ce qui signifie que leur disponibilité peut varier en fonction des conditions météorologiques et d'autres facteurs, et qu'elles peuvent nécessiter des systèmes de stockage ou de secours supplémentaires pour garantir un approvisionnement stable en énergie. Toutefois, en investissant dans les énergies renouvelables et en améliorant leurs systèmes de stockage et de distribution, nous pouvons nous orienter vers un avenir énergétique plus durable et plus respectueux de l'environnement.
Je pense que les énergies renouvelables produisent plus de dioxyde de carbone que l'énergie nucléaire.
Il n'est pas exact de dire que les énergies renouvelables produisent plus de dioxyde de carbone que l'énergie nucléaire. Les énergies renouvelables, comme l'éolien et le solaire, n'émettent pas de dioxyde de carbone ni d'autres gaz à effet de serre, contrairement aux combustibles fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz naturel. L'énergie nucléaire n'émet pas non plus de gaz à effet de serre pendant son fonctionnement, mais elle a une empreinte carbone liée à la production de combustible, à la construction et au déclassement des centrales nucléaires, ainsi qu'à la gestion des déchets nucléaires.
Toutefois, l'empreinte carbone des énergies renouvelables est relativement faible par rapport à celle des combustibles fossiles, et elle peut être encore réduite par l'utilisation de sources d'énergie renouvelables pour la production des matériaux utilisés dans les systèmes d'énergie renouvelable, tels que les éoliennes et les panneaux solaires. En outre, l'empreinte carbone des technologies d'énergie renouvelable diminue à mesure que les processus de production deviennent plus efficaces et que l'utilisation de sources d'énergie renouvelables pour la production d'électricité se généralise.
Il est également important de noter que si les énergies renouvelables n'émettent pas de gaz à effet de serre pendant leur fonctionnement, la production d'éoliennes, de panneaux solaires et d'autres technologies d'énergie renouvelable nécessite l'utilisation d'énergie et de matières premières, ce qui peut entraîner des émissions de gaz à effet de serre. Toutefois, les émissions associées à la production de technologies d'énergie renouvelable sont généralement beaucoup plus faibles que celles associées à la production de combustibles fossiles, et elles sont compensées tout au long de la durée de vie de la technologie, à mesure qu'elle produit de l'énergie propre.
Dans l'ensemble, les énergies renouvelables sont une composante essentielle des efforts visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à lutter contre le changement climatique, et elles jouent un rôle important dans la transition vers un avenir énergétique plus durable et plus respectueux de l'environnement.
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il y a 39 minutes, herciv a dit :
Sur 2021/2022 les australiens ont fait 8700 heures avec 48 F-35. Si le besoin belge est toujours autour de 8500 heures alors les 12 f-35 de plus sont nécessaires et insuffisants.
Si tu prend 12 avions de plus, il te faudra un nombre de pilote compris entre 67 et 85, mais plus proche de 67 que de 85, et donc tu devra faire plus que 8500 heures de vol
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il y a 5 minutes, funcky billy II a dit :
Pourquoi d'ailleurs, les Ukrainiens ont-ils besoin des américains pour générer des coordonnés ?
Les Ukrainiens utilisent peut être un géoïde Russe alors que les Himar sont guidés sur un WGS 84.
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L'Inde
dans Asie / Océanie
il y a une heure, bubzy a dit :Est ce que le Tejas était prévu pour être un avion d'entraînement ? Il a été conçu selon un cahier des charges qui date des années 80 pour remplacer la floppée de Bisons.
Oui mais il y a un mec de l'IAF qui a dit qu'il n'était bon qu'à faire de l'entraînement.
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Eurofighter
dans Europe
il y a 2 minutes, FATac a dit :Dire que j'avais juste fait ça pour épargner la migraine à certains...
@prof.566 et @Picdelamirand-oil, je ne vous remercie pas !!
Oui mais on n'a pas parlé des DROP et puis c'est incomplet l'article est de 2014...
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Eurofighter
dans Europe
il y a 24 minutes, prof.566 a dit :Je vous avait pourtant expliqué sur portail aviation...
Si on veut s'amuser
Block = unité de base de production
SRP = standard capacitaire
PSC = standard précis de chaque avion
PSP = standard logiciel.Block 1 = SRP1 = PSC1= PSP1
Block 2 = SRP2 = PSC2 = PSP2
Block 2B = SRP3 = PSC2 = PSP2
Block 5 = SRP4 = PSC3 = PSP3
Block 8-20 (avant P1E)= SRP5 = PSC3 = PSP3
Block 8-25 (après P1Ea) = SRP10 = PSC10 = PSP4
Block 8-30N (après P1Eb) = SRP12 = PSC12 = PSP4
Block 8-30N (après P2E) = SRP14 = PSC20 = PSP5
Block 8-30N (après P3E) = SRP16 = PSC30 (à priori) = PSP6https://www.portail-aviation.com/blog/2014/10/27/le-programme-eurofighter-ou-la/
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Prises de commandes : 2022, l'année de tous les records pour MBDA
Le missilier européen MBDA est bien placé pour bénéficier de l'augmentation des dépenses de défense dans un certain nombre de pays européens, qui réévaluent à la hausse leurs besoins en missiles, et profiter à l'export d'opportunités commerciales. En 2022, il a battu son record de commandes.
RévélationLe patron de MBDA Eric Béranger peut être un patron heureux. Il bénéficie à la fois de l'alignement des astres sur les ventes du Rafale à l'exportation (92 Rafale commandés à l'export en 2022) mais aussi du long travail de son prédécesseur Antoine Bouvier, qui a su renouveler la gamme produits du missilier européen et avait également lancé une politique de partenariats internationaux. Eric Béranger poursuit depuis son arrivée en juin 2019 avec habileté cette politique et en récolte logiquement les fruits en y apportant sa marque. Enfin, le contexte international est favorable à la reconstitution des stocks de missiles même si très peu de commandes signées en 2022 ont été la conséquence du conflit russo-ukrainien comme les contrats d'armement des avions et des navires de combat.
Résultat, le PDG de MBDA doit prochainement annoncer des prises de commandes record à hauteur de 8,8 milliards d'euros en 2022 (contre 5,1 milliards d'euros en 2021), dont 6 milliards environ à l'export, selon nos informations. Le record de commandes de 2015 est donc largement pulvérisé (5,2 milliards). Dans ce bilan exceptionnel, ne figure pas la récente commande géante de missiles Aster signée par la la France et l'Italie (2 milliards d'euros) qui a opportunément glissé en 2023.
En 2022, le missilier peut se réjouir d'avoir accroché de nouveaux pays dans son portefeuille clients (Luxembourg, Bulgarie, Croatie...) et de réaliser une belle année dans le domaine naval grâce au VL Mica, qui devient au fil des ans un best-seller à l'export (terrestre et naval). Et la France va enfin commander cette année le VL Mica développé par MBDA sur fonds propres dans les années 2000, pour remplacer les Crotale (Thales) de l'armée de l'air. Deux missiles qui avaient été en concurrence frontale durant de nombreuses années, notamment à l'export, avec son lot d'histoires croustillantes entre les deux groupes.
Contrats Rafale et frégates FDI
Le contrat Rafale aux Émirats Arabes Unis (EAU) aide beaucoup dans ce record. Un tiers des commandes à l'export. Le montant des deux contrats signé en décembre 2021 par Cheikh Mohammed Bin Zayed Al-Nahyan, alors ministre de la Défense et l'homme fort des EAU est vertigineux : 16 milliards d'euros, dont 2 milliards pour les armements fournis par MBDA (missiles air-air Mica NG et missiles de croisière Black Shaheen, variante émirienne du Scalp français) pour équiper les 80 Rafale F4 commandés. Ces contrats ont été mis en vigueur l'année dernière. Bingo...
En Grèce, MBDA a signé en mars deux contrats, l'un pour armer les frégates FDI (600 millions environ), l'autre pour les six Rafale supplémentaires commandés par Athènes. Soit un montant estimé autour de 900 millions d'euros environ. Sur la partie armement des frégates, le missilier fournira à la marine grecque 32 missiles de défense aérienne Aster 30 B1 et huit missiles anti-navires Exocet MM40 Block 3C. Sur les Rafale, MBDA fournira le même armement que celui obtenu dans le contrat signé en janvier 2021 : missile air-air Meteor, missile de croisière SCALP, missile air-air multi-missions MICA, missile anti-navire AM39 Exocet.
MBDA pourrait avoir signé un autre contrat important en 2022 au Koweït en obtenant une commande évaluée entre 700 et 800 millions de dollars pour armer le Typhoon du consortium Eurofighter (BAE Systems, Airbus et Leonardo). Dans le même temps, le Département d'État américain a approuvé l'année dernière la vente d'armes pour les Typhoon pour un montant de 397 millions de dollars (60 missiles à moyenne portée AIM-120 C-7/8, 250 bombes MK-84, 501 bombes MK-83).
Par ailleurs, le missilier a signé de nombreux autres contrats mais de moindre envergure. C'est le cas pour les nouvelles corvettes Gowind de la marine des Émirats Arabes Unis (EAU) qui seront équipées du VL Mica NG de MBDA à la place de l'ESSM de Raytheon prévu initialement. Les corvettes Falaj 2 sont également équipées par le VL Mica de MBDA. Ce missile antiaérien de courte portée a également séduit l'Ukraine (corvettes ADA), la Bulgarie (OPV fabriqués par l'allemand Lürssen) et les Philippines (deux corvettes fabriquées par le coréen Hyundai Heavy Industries). Dans le domaine naval, MBDA avec sa filiale britannique MBDA UK a également rencontré en 2022 des succès avec le missile surface-air CAMM au Pakistan sur les quatre corvettes de classe MILGEM de conception turque et en Pologne sur les trois frégates « Made in British » basé sur la nouvelle frégate Type 31.
Enfin, le Luxembourg a passé commande à l'été 2022 de 90 missiles moyenne portée MMP dits « Akeron MP » devenant un nouveau pays ajouté à la liste des pays européens travaillant avec MBDA. Le gouvernement croate a pour sa part annoncé l'achat de systèmes de missiles de défense aérienne Mistral 3 pour un montant de 72 millions d'euros. Quant à la Pologne, elle a accéléré sa campagne de défense aérienne basée au sol, en attribuant la première phase à MBDA (CAMM) pour un programme de défense aérienne.
Plusieurs commandes domestiques dimensionnantes
C'était l'année du missile CAMM en Italie. Le ministère de la Défense italien a signé fin novembre une commande CAMM-ER pour l'armée de terre et de l'armée de l'air italiennes. D'autres options devraient être signées en 2023 pour compléter les besoins en missiles. Par ailleurs, MBDA et Airbus Helicopters ont été co-contractés pour l'intégration du missile Mistral 3 sur l'hélicoptère d'attaque franco-espagnol Tigre MkIII et du missile MHT (devenu l'Akeron-LP) sur le Tigre français MkIII. Les contrats ont été signés début mars par l'OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d'armement), au nom de la DGA (Direction générale de l'armement) et de la DGAM (Dirección General de Armamento y Material.
La France a également commandé 200 missiles moyenne portée MMP en 2022, dits « Akeron MP », pour un montant de plus de 40 millions (1.750 missiles commandés). La DGA doit également notifier cette année une nouvelle commande de 200 missiles Akeron MP à MBDA pour atteindre la cible finale de 1.950 MMP dans le cadre de la mise en cohérence de la LPM 2019-2025. Par ailleurs, la Commission européenne a sélectionné en juillet dernier MBDA en tant que coordonnateur pour le projet MARSEUS. Un projet améliore les capacités de tir de combat terrestre au-delà de la ligne de vue (27 millions d'euros).
Et 2023 ?
Après avoir réalisé une très belle année 2022 dans les pays domestiques (France, Italie et Grande-Bretagne) et à l'exportation, MBDA a également très bien débuté l'année 2023 avec la signature de la commande géante (2 milliards d'euros) de la France et de l'Italie portant sur l'acquisition des missiles de la famille Aster. Paris et Rome devraient également concrétiser en 2023 la rénovation des frégates du programme franco-italien Horizon. Ce qui sera bénéfique sur le plan commercial à MBDA. A l'export, l'Indonésie devrait commander des missiles pour armer les six premiers Rafale, puis les 36 autres. D'autres contrats pourraient se finaliser cette année (Inde, Serbie...) MBDA a déjà remporté en Arabie Saoudite un contrat de 118,7 millions de dollars en lien avec les missiles CAMM pour les navires MMSC (Multi-Mission Surface Combatants).
D'une manière générale, MBDA est bien placé pour bénéficier de l'augmentation des dépenses de défense dans un certain nombre de pays européens, qui réévaluent à la hausse leurs besoins en missiles, et profiter à l'export d'opportunités commerciales. Le missilier dispose d'un solide carnet de commandes mai également de prospects en croissance vont tion positive qui vont soutenir les ventes des années à venir. D'autant que les programmes en développement (MICA NG, Spear, SAMP/T NG...) continuent à améliorer les capacités à long terme de l'entreprise dans les domaines aérien, terrestre et maritime. Pour Eric Béranger, le défi majeur sera de livrer toutes les commandes dans un contexte très compliqué sur le plan des ressources humaines (recrutements), de la chaîne de sous-traitance et des approvisionnements. Un défi qui pourrait être explosif...
Michel Cabirol
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Il y a 1 heure, mgtstrategy a dit :
il devient quoi? tjs banni?
http://www.air-defense.net/forum/topic/21-linde/?do=findComment&comment=1296400
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SUITE
Au milieu de ces préoccupations, la Chine pourrait chercher à jouer un rôle plus actif et central dans la promotion de la dénucléarisation de la péninsule coréenne (Mission permanente de la RPC auprès de l'ONU, 8 juin 2022). En effet, à l'heure actuelle, seules la Chine et la Russie sont suffisamment proches de la Corée du Nord pour avoir une influence sur Pyongyang concernant l'énigme nucléaire. Les nouveaux dirigeants de la Corée du Sud sont à couteaux tirés avec Pyongyang, contrairement au précédent gouvernement Moon, qui entretenait des relations plus cordiales avec Kim Jong Un.
La Chine a donc à la fois la motivation et la capacité de jouer un rôle de premier plan pour inciter la Corée du Nord à changer de cap. En outre, la Chine a tout intérêt à veiller à ce que les sanctions imposées à la Corée du Nord par le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) soient lentement levées afin que l'économie nord-coréenne n'implose pas davantage, ce qui aurait des répercussions sur la Chine (Xinhua, 12 mai 2022).
Le rôle de la Chine dans la crise nucléaire nord-coréenne est devenu plus important depuis que Pyongyang a mis fin au moratoire auto-imposé sur les essais d'armes nucléaires et de missiles à longue portée qu'il avait observé depuis fin 2017 et a repris les essais de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) (Yonhap News Agency, 18 novembre 2022). Le rôle de la Chine dans la question nucléaire a également pris de l'importance, car des doutes sont émis sur les intentions de Pékin de garantir une Corée du Nord exempte d'armes nucléaires, ce qui entraînerait la création d'une zone exempte d'armes nucléaires (ZEAN) dans la péninsule coréenne. Certains observateurs pensent que la Corée du Nord procédera à un septième essai d'armes nucléaires cette année, ce qui serait son premier depuis 2017 (CTBO, 3 septembre 2017).
Pour la Chine, le premier essai nucléaire nord-coréen depuis plus d'une demi-décennie pourrait signifier que les États-Unis s'efforcent de renforcer la dissuasion nucléaire étendue pour protéger leurs alliés, le Japon et la Corée du Sud (Huanqiu, 22 novembre 2022). En décembre 2022, Anthony Carullo, directeur des plans et de la politique du commandement stratégique américain, a réaffirmé l'engagement des États-Unis envers la Corée du Sud en ce qui concerne sa dissuasion étendue qui comprend des capacités conventionnelles et nucléaires (VOV World, 6 décembre 2022).
Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a également réaffirmé cet engagement en déclarant que " nous travaillons au sein de nos alliances, avec la République de Corée et le Japon, pour développer un mélange efficace de mesures tangibles à cette fin et des mesures pratiques spécifiques à prendre pour renforcer l'engagement de dissuasion étendue " (The Korea Times, 1er décembre 2022). Cela implique un environnement nucléaire renforcé dans le voisinage immédiat de la Chine, avec lequel Pékin devra composer.
Ces développements ne sont pas des signes positifs pour la sécurité de Taïwan, d'autant plus que l'île est confrontée à des litiges territoriaux en mer de Chine orientale et en mer de Chine méridionale. Alors que le conflit des îles Senkaku/Diaoyu reste un problème en mer de Chine orientale, Taïwan revendique la souveraineté sur toutes les îles de la mer de Chine méridionale. Ces dernières années, Taïwan a renforcé ses capacités militaires, y compris ses missiles de croisière, et a organisé des exercices d'artillerie réels. Par conséquent, tout développement militaire dans la région aura un effet domino sur Taïwan (India Today, 9 août 2022).
Conclusion
Tous ces développements augmentent les pressions non seulement militaires mais aussi diplomatiques sur la Chine. Par conséquent, la Chine devrait jouer un rôle plus positif dans le processus de dénucléarisation de la Corée du Nord en agissant en tant que médiateur.
Voici quelques-unes des mesures qui pourraient être adoptées :
- Sensibiliser le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un aux avantages de la levée des sanctions.
- Faire valoir à la Corée du Nord les avantages technologiques d'être membre du Traité de non-prolifération (TNP).
- Persuader Pyongyang de revenir au moratoire qu'il s'est imposé sur les essais nucléaires et de missiles ; convaincre également la Corée du Sud de ne pas s'engager dans des exercices militaires susceptibles de provoquer des tensions. Ce processus à double sens peut inspirer confiance aux deux homologues coréens.
Ces mesures pourraient être discutées et analysées par la Chine, qui pourrait esquisser l'impact qu'elles auraient sur la Corée du Nord et la péninsule coréenne à long terme. L'intersection de la concurrence stratégique entre la Chine, les États-Unis et leurs alliés et les capacités nucléaires croissantes de la Corée du Nord souligne que la poursuite par Pyongyang de ses ambitions nucléaires a des implications en matière de sécurité qui se répercutent non seulement sur la péninsule coréenne, mais aussi au niveau mondial.
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North Korea Is Becoming A Big Problem For China’s Geopolitical Ambitions
La Corée du Nord devient un gros problème pour les ambitions géopolitiques de la Chine
Par The Jamestown Foundation - fév 04, 2023, 2:00 PM CST
- Les récents développements concernant la Corée du Nord posent à la Chine des défis de sécurité à la fois traditionnels et non traditionnels.
- Pékin a à la fois la motivation et la capacité de jouer un rôle de premier plan pour inciter la Corée du Nord à changer de cap.
- La Chine devrait jouer un rôle plus positif dans le processus de dénucléarisation de la Corée du Nord en agissant en tant que médiateur.
Les menaces existentielles que représentent les missiles et les armes nucléaires nord-coréens ont un impact négatif sur l'environnement sécuritaire de la région Asie-Pacifique pour les États-Unis, la Corée du Sud, le Japon et l'Australie. En réponse, ces pays ont pris des contre-mesures pour se défendre contre le danger croissant que représente la Corée du Nord. Par conséquent, les capacités nucléaires et de missiles de la Corée du Nord aggravent indirectement le "dilemme de la sécurité" de la Chine en incitant les États-Unis et leurs alliés à consacrer davantage de ressources au maintien d'une forte présence sécuritaire en Asie du Nord-Est. Cette situation est illustrée par les critiques constantes de Pékin à l'encontre de Séoul pour avoir autorisé le déploiement du système américain de défense antimissile balistique THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) en Corée du Sud depuis 2017. Bien que la Corée du Sud ait cherché à rassurer la Chine en affirmant que le système vise à contrecarrer la menace de la Corée du Nord, Pékin a maintenu que la présence du THAAD américain en Corée "porte clairement atteinte aux intérêts stratégiques de sécurité de la Chine" (ministère des Affaires étrangères de la RPC [FMPRC], 10 août 2022).
Bien que la Chine ait été accusée de ne pas déployer suffisamment d'efforts dans le processus de dénucléarisation, réussir à éliminer les armes nucléaires de la péninsule coréenne servirait les intérêts de sécurité de la Chine de plusieurs façons, notamment en supprimant une justification puissante pour les États-Unis et les voisins de la Chine de consacrer des ressources à la sécurité régionale. En partie à cause des capacités croissantes de la Corée du Nord en matière de missiles, la Corée du Sud, le Japon et l'Australie ont tous récemment renforcé leurs programmes respectifs de développement de missiles. En 2021, les États-Unis ont également levé les restrictions qu'ils avaient imposées à la Corée du Sud pour limiter la portée et la charge utile de ses missiles balistiques. Selon l'ancien président sud-coréen Moon Jae, cela a supprimé les " entraves à la sécurité " - permettant à la Corée du Sud de retrouver son autonomie en matière de missiles (Korea Herald, 22 mai 2021).
Nouvelles approches au Japon et en Corée du Sud
En 2022, avec la nouvelle direction du président Yoon Suk Yeol, Séoul a soutenu les mesures visant à étendre et à " normaliser " les opérations du THAAD en Corée du Sud, en apportant des améliorations techniques et en autorisant l'utilisation d'un terrain supplémentaire de huit acres pour abriter le système (South China Morning Post, 12 août 2022). La RPC a critiqué cette décision parce qu'elle contrevenait aux "trois non", qui étaient devenus un principe de fonctionnement des relations Chine-Corée du Sud mis en avant par le précédent président Moon Jae-in : pas de nouveaux déploiements du THAAD, pas d'adhésion aux réseaux de défense antimissile dirigés par les États-Unis et pas de participation à une alliance militaire trilatérale avec les États-Unis et le Japon (Korea Herald, 28 juillet 2022). L'administration Moon avait précédemment utilisé les Trois Non pour rassurer la Chine, ce qui a contribué à stabiliser les relations fin 2017, après une frasque diplomatique déclenchée par les représailles économiques de la Chine contre la Corée du Sud suite au déploiement initial du THAAD américain plus tôt cette année-là pour contrer la menace de la Corée du Nord (China Brief, 31 mars 2017).
Non seulement la Corée du Sud a changé son approche de la sécurité ces derniers temps, mais le Japon a également décidé d'augmenter sa puissance militaire. En novembre 2022, le Parti libéral-démocrate au pouvoir, ainsi que son partenaire de coalition junior, Komeito, sont parvenus à un consensus selon lequel le Japon devrait chercher à acquérir des capacités de contre-attaque afin de faire face à la dégradation rapide de l'environnement sécuritaire régional (Kyodo News, 2 décembre 2022). Si la modernisation militaire de la Chine a joué un rôle clé dans cette détérioration de l'environnement sécuritaire régional, il en va de même pour le développement et les activités nucléaires de la Corée du Nord. En fait, il existe une réelle possibilité que Tokyo achète même des missiles de croisière Tomahawk fabriqués par Raytheon (The Defense Post, 30 novembre 2022). L'Australie, elle aussi, a cherché à se concentrer sur le développement de ses capacités en matière de missiles de croisière (Australian Defense Magazine, 29 septembre 2022).
La Chine changerait-elle de cap ?
Les récents développements concernant la Corée du Nord posent à la Chine des défis de sécurité à la fois traditionnels et non traditionnels. Si la récalcitrance de la Corée du Nord laisse à la Chine des voisins qui renforcent leurs armées, la crise nucléaire nord-coréenne persistante présente également d'autres défis. Le problème le plus pressant est qu'à mesure que l'économie de la Corée du Nord se débat sous le poids des sanctions internationales, imposées pour ses activités de développement de missiles nucléaires et balistiques, un nombre croissant de personnes chercheront à fuir vers le nord, en Chine, à la recherche d'une vie meilleure.
Encore une fois, faire face à une Corée du Nord nucléaire qui a des tendances agressives et imprévisibles est une préoccupation pour la Chine en tant que son plus grand partenaire commercial et son principal soutien économique.
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Mohammed Shia al-Sudani accueilli à l'Elysée par Emmanuel Macron, le 26 janvier 2023. © Christophe Archambault/Pool
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La DGSE s'installe dans l'Indo-Pacifique sous l'œil de la Chine... et de ses alliés
L'ancien directeur du renseignement de la DGSE s'installe à Singapour pour accompagner la tentative de montée en puissance du service français de renseignement dans la région. Pékin n'est pas le seul à observer de près cette dynamique : les alliés européens et américains de Paris s'y intéressent tout autant.
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Toutes ces magouilles sur le classement des anomalies ne peut être mises à jour que par les essais opérationnels qui ne sont pas sous la responsabilité du JPO mais du DOT&E : au cours de ces essais ils risquent de trouver des nouvelles anomalies de catégorie 1 et constater ensuite qu'elles sont connues mais classées en catégorie 2. Ce qui a déjà du arriver car le nombre d'anomalies critiques ne baisse pas autant qu'il le devrait. Et les essais avec le JSE sont les plus complexes et donc les plus propices à révéler des anomalies.
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il y a 42 minutes, Obelix38 a dit :
C'était pas un peu plus subtil que ça, ces histoires de
poussière sous le tapiscatégories ?C'était pas du style : il y avait les défauts de catégorie 1 et ceux, moins graves, de catégorie 2 . . . Et un jour, ils ont décidé de scinder la catégorie 1 en 2 sous-catégories : 1A ("potentially life-threatening") et 1B ("critical impact on mission readiness") ?
FAQ: Your guide to understanding how the military rates F-35 technical shortfalls
Le passage de la catégorie 1 à la catégorie 2 s'est réalisé bien avant la subdivision de la catégorie 1 en deux.
J'ai expliqué à l'époque ce qui se passait:
http://www.air-defense.net/forum/topic/29-le-f-35/?do=findComment&comment=835251
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il y a 45 minutes, herciv a dit :
Encore une fois déclasser des défauts c'est pas anormal dans un programme. C''est juste leur enlever un ordre de priorité.
Oui mais normalement seuls les pilotes d'essais ont le droit de voler avec des défauts de catégorie 1, et juste pour tester les corrections, donc quand tu passe de 1 à 2 tu prends des risques.
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Parikrama c'est notre Nostradamus à nous!!
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J'ai trouvé un message de Parikrama (septembre 2017) qui aurait mérité plus d'attention de notre part:
http://www.air-defense.net/forum/topic/20595-parikrama-story/?do=findComment&comment=10860
Citation- France will soon talk with UAE for Rafales again
- French DM Florence Parly and Minister Jean-Yves Le Drian is expected to lead the talk
Et j'en avait déduit ça:
http://www.air-defense.net/forum/topic/20595-parikrama-story/?do=findComment&comment=1086920
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Il y a 3 heures, LePetitCharles a dit :Mais on peut !
D'abord un peu d'histoire: Je traduis un post ancien (sept 2014)
CitationSelon Bruno Carrara, directeur du programme Rafale chez Thales, la mise à niveau du F3-R impliquera une capacité de détection électromagnétique plus avancée, basée sur de nouvelles technologies de récepteurs numériques à large bande, améliorant ainsi l'analyse du spectre de la suite ainsi que sa capacité d'interception instantanée.
Thales mettra également à jour le sous-système de brouillage à semi-conducteurs de Spectra, qui a été l'un des premiers à utiliser des antennes à réseau phasé pilotées électroniquement. Selon M. Carrara, pour le F3R, Spectra inclura des antennes plus puissantes, tout en augmentant encore l'alimentation électrique afin de pouvoir brouiller simultanément un plus grand nombre de menaces. Comme Saab, Thales utilisera la technologie GaN en raison de sa puissance et de son efficacité.
Depuis la fin des années 1990, les concepteurs de Spectra ont laissé entendre que le système pouvait effectuer une "annulation active", c'est-à-dire recevoir un signal radar et imiter l'écho de l'avion avec un déphasage d'exactement une demi-longueur d'onde, afin que le radar ne voie rien. Carrara laisse à nouveau entendre qu'une telle capacité est utilisée : "Il existe d'autres stratégies, comme la génération de signaux qui englobent ou sont plus élevés que l'écho de l'avion, de sorte que la menace radar recevra un signal qui masquera l'écho de l'avion", explique Carrara. "Au lieu de créer un faux écho et d'attirer le radar au mauvais endroit, l'idée est de produire un signal qui masquera l'écho de l'avion, de sorte que le radar sera incapable de détecter l'avion que Spectra protège."
La réalité c'est qu'on n'a pas réalisé ce plan, l'utilisation du GaN commencera par SPECTRA car il y a moins de composants que pour le Radar, mais cette utilisation a toujours été repoussé, la raison en est le coût des composants, et même si les coûts baissent, ils restent élevés ce qui fait que l'on trouve d'autre solutions plus économiques pour réaliser les capacités que le GaN apporterait. La première fois qu'on l'a repoussé, on m'a dit que pour SPECTRA l'utilisation du GaN permettait juste de miniaturiser l'électronique ce qui libérait de la place pour rajouter de l'électronique ce qui permettait d'accélérer les traitements, mais on avait trouvé une autre méthode moins coûteuse pour accélérer les traitements, et donc les antennes SPECTRA qui devaient être GaN pour F3R ne l'ont pas été.
Ensuite un début d'explication là:
Et le problème des emports est traité là:
On parle de précision là:
Et un genre de conclusion là:
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Eurofighter
dans Europe
Le 04/02/2023 à 12:25, Pakal a dit :Les Allemands rêvent de partager les coûts de développement de leur futur Eurofighter EK
De toute façon ils prendront des Growler NGJ.
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- C’est un message populaire.
- C’est un message populaire.
Il y a 3 heures, CortoMaltese a dit :Kofman très pertinent comme toujours, même si je ne partage pas forcément son relatif optimisme.
Comme c'est un peu long, et pour que tout le monde en profite je l'ai traduit:
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Quelques réflexions sur le cours actuel de la guerre. Bien que l'hiver se soit avéré être une phase de transition, les deux camps se concentrant sur la reconstitution des forces et les combats de position. Les contours des mois à venir et des opérations offensives probables se précisent progressivement. Fil conducteur.
1/ Après Kharkiv et Kherson, l'armée russe était la plus vulnérable au début de l'hiver. La mobilisation a permis de stabiliser les lignes russes, de relever les niveaux d'effectifs et de constituer des réserves. Par conséquent, l'Ukraine ne bénéficie plus d'un avantage significatif en termes d'effectifs.
2/ Sous la direction de Surovikin, les RU ont adopté une stratégie largement défensive axée sur la reconstitution des forces, le retranchement et une campagne de frappes contre les infrastructures critiques de l'UA. Bakhmut n'a pas fait exception, et a été combattu en grande partie par les CMP Wagner du système pénitentiaire des RU.
3/ Lorsque la mobilisation a été lancée, je me suis méfié de l'incertitude qu'elle introduisait et de son potentiel à prolonger la guerre de manière significative. A l'époque, un délai raisonnable pour évaluer ce que les RU pouvaient faire du personnel mobilisé était de 3-4 mois.
4/ Il est juste de dire que depuis octobre, les RU ont probablement doublé la force déployée en Ukraine, et réduit de manière significative la longueur du front défendu après avoir battu en retraite de Kherson. La densité des forces a donc augmenté par rapport au territoire occupé.
5/ Le chiffre officiel de l'UA sur les forces des RU (320 000) me semble un peu élevé, mais 250 000+ est probablement juste. Il se peut que les RU aient encore 150 000 personnes mobilisées en Russie, non déployées. Cependant, le niveau de préparation et la qualité de ces unités restent incertains.
6/ La force des lignes défensives russes dans la pratique n'a pas encore été véritablement testée. Les RU disposent d'effectifs en quantité et continuent de déstocker du matériel, mais la qualité des forces semble relativement faible. Cela limite le potentiel offensif et les options d'emploi des forces.
7/ En bref, les unités mobilisées dans leur ensemble ne semblent pas aussi pauvres que les anecdotes pourraient le laisser croire, et les RU peuvent probablement offrir une défense tenace, mais sont moins susceptibles d'être adaptées aux opérations offensives et représentent de faibles remplacements pour les réguliers perdus.
8/ Les RU dépendent toujours de l'infanterie aéroportée et navale aux points clés du front, en tant que réserve, pour les contre-attaques, et en tant que force d'assaut principale. Ces unités soutiennent le personnel mobilisé, mais semblent avoir perdu une partie de leur avantage offensif en raison des remplacements.
9/ Après Soledar, la situation autour de Bakhmut semble de plus en plus précaire pour l'UA, et je ne serais pas surpris qu'elle se retire finalement de la ville. Cependant, l'UA dispose de solides lignes défensives en dehors de Slovyansk/Kramatorsk, tandis que les RU semblent mal placées pour maintenir leur élan.
10/ Bakhmut est géographiquement important, mais a développé un degré de mentalité de coût irrécupérable pour les deux parties. Une bonne partie de la défense de l'UA semble être constituée d'unités de la TDF, de la NG et de la légion étrangère, ce qui suggère que l'UA tente de gérer l'impact de l'attrition sur la disponibilité de ses forces.
11/ Ayant perdu Izyum et Lyman, les RU n'ont pas d'axe d'attaque de soutien vers Donetsk depuis le nord, et leurs forces n'ont pas été en mesure de faire des percées dans le sud de Donetsk. Par conséquent, le gain de Bakhmut, à mon avis, offre aux RU des opportunités qu'elles ne sont pas en mesure d'exploiter.
12/ Depuis juin, je suis sceptique quant à la possibilité pour les RU de percer vers Slovyansk/Kramatorsk. Ils en sont toujours à Bakhmut 7 mois plus tard. Cela dit, l'UA a cédé une grande partie de l'initiative depuis octobre à Donetsk, et récemment à Luhansk.
J'ajouterai qu'à ce rythme, les gains russes dans le Donbas risquent d'être limités principalement à l'oblast de Louhansk, c'est-à-dire que je doute de la capacité des RU à faire pression sur Slovyansk/Kramatorsk. Si elle est suffisamment armée, l'UA devrait être en mesure de générer des forces pour sa propre offensive dans une phase ultérieure.13/ L'UA a progressé à Kreminna et Svatove, bien qu'elle subisse maintenant une contre-attaque du 76e GAAD de la VDV. Kreminna est une porte d'entrée vers Rubizhne. Pour l'UA, une percée de la ligne Svatove-Kreminna peut éventuellement conduire au centre logistique des RU de Starobilsk.
14/ Par conséquent, la bataille de Kreminna est sans doute plus importante que celle de Bakhmut. Cela dit, il y a eu une bonne dose de réorganisation et d'adaptation de la logistique des RU. Je pense que la conversation sur les problèmes logistiques des RU en général souffre de trop d'anecdotes et d'idées reçues.
15/ A mon avis, le Donbas reste l'objectif principal des opérations militaires des RU, et les offensives des RU seront probablement axées sur la saisie de ce territoire. Je suis sceptique quant aux affirmations selon lesquelles les forces russes vont tenter une offensive de plus grande envergure impliquant les villes de Kharkiv, Sumy, Kyiv, etc.
16/ Je considérerais comme probable une tentative russe de progression de Kreminna -> Lyman, ainsi que de Kupyansk, et des attaques dans le sud de Donetsk, c'est-à-dire à Vuhledar. Les combats pour Vuhledar, ainsi que les attaques ailleurs, suggèrent que cette offensive a déjà commencé en pratique.
17/ Les meilleures forces et le meilleur équipement des RU, VDV et NI, ont essayé sans succès de repousser les forces de l'UA hors de Vuhledar. La 155e n'y est pas parvenue sous la direction de Surovikin à Pavlivka en novembre, et il n'est donc pas surprenant que la prise en charge par Gerasimov n'ait rien fait pour améliorer les performances offensives des RU.
18/ En ce qui concerne la Biélorussie, un nouvel assaut sur Kiev n'a guère de sens. Une opération visant à couper les lignes d'approvisionnement à l'ouest ou à s'emparer de la centrale nucléaire de Rivne est peut-être plus réalisable, mais elle nécessiterait une force beaucoup plus importante que celle que les RU ont actuellement déployée en Biélorussie.
19/ L'ampleur de l'offensive à laquelle les RU doivent s'attendre n'est pas claire, mais je pense qu'elle pourrait s'avérer décevante et se concentrer principalement sur le Donbas. Les RU n'ont peut-être pas besoin d'une autre grande vague de mobilisation, et pourraient plutôt continuer à mobiliser tranquillement à un rythme soutenu.
20/ On peut soutenir que l'UA a intérêt à absorber l'attaque des RU et à épuiser leur potentiel offensif, puis à prendre l'initiative plus tard au printemps. Ayant dépensé des munitions, de meilleures troupes et de l'équipement, elle pourrait laisser la défense des RU globalement plus faible.
21/ Mais, je soupçonne Kiev de ne pas croire que le temps joue en faveur de l'Ukraine. Se méfiant du retranchement russe et cherchant à éviter la perception d'une impasse, l'UA est susceptible d'agir plus tôt que tard. Telle est la tendance jusqu'à présent.
22/ L'équipement occidental n'arrivera peut-être pas à temps pour être utile à une offensive de l'UA, mais ce qui est plus important, c'est qu'il permettra à l'UA de lancer des opérations ce printemps en sachant qu'elle dispose de remplacements assurés. Par conséquent, les pertes probables qui en découlent ne laisseront pas l'UA vulnérable plus tard dans l'année.
23/ D'une manière générale, l'UA reste avantagée jusqu'en 2023, car elle est soutenue par des pays dont le PIB et la capacité industrielle de défense sont beaucoup plus importants. Toutefois, cela dépend de la durabilité du soutien matériel extérieur et, en fin de compte, le potentiel ne permet pas de prédire les résultats.
24/ Le défi consiste à fournir à l'Ukraine un avantage relatif suffisant pour permettre des opérations offensives dans des conditions modifiées en 2023. Il est peu probable qu'il soit résolu par une seule capacité, mais par une combinaison de moyens, d'adaptations organisationnelles et de changements dans l'emploi des forces.
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L'Inde
dans Asie / Océanie
Le 04/02/2023 à 09:06, bubzy a dit :C'est pas gentil.
Je t'avais dit que random radio était contrarien : il avait fait une description remarquablement élogieuse du Rafale, tu as voulu discuter avec lui et mettre en avant des qualités qu'il avait "oubliés" et maintenant c'est le F-35 qui a toutes les qualités.
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Nucléaire : la volte-face du gouvernement belge
L’exécutif, déjà profondément divisé sur ce sujet, pense désormais prolonger les réacteurs nucléaires qu’il comptait fermer, après une alerte sur des risques de coupures à partir de 2025.
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Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
dans Economie et défense
Posté(e)
Suite
Mais comme les énergies renouvelables sont intermittentes, nous sommes obligés de prévoir des centrales électriques utilisant des combustibles fossiles pour produire en période de pénurie de ressources renouvelables, et donc statistiquement une production centrée sur les énergies renouvelables produira plus de dioxyde de carbone qu'une production centrée sur l'énergie nucléaire.
Il est vrai que les sources d'énergie renouvelables peuvent être intermittentes, ce qui signifie que leur disponibilité peut varier en fonction du temps et d'autres facteurs. Il peut en résulter des périodes de faible production d'énergie éolienne et solaire, et dans certains cas, il peut être nécessaire de compléter la production d'énergie renouvelable par des centrales électriques à combustible fossile pendant les périodes de faible production d'énergie renouvelable.
Cependant, il est important de noter que l'intermittence des sources d'énergie renouvelables peut être gérée et traitée par l'utilisation de systèmes de stockage d'énergie, tels que les batteries ou le stockage hydroélectrique par pompage, et par l'intégration de plusieurs sources d'énergie renouvelables dans le réseau énergétique. L'énergie peut ainsi être stockée et distribuée selon les besoins, ce qui permet d'assurer un approvisionnement énergétique stable et fiable, même pendant les périodes de faible production d'énergie renouvelable.
En outre, l'intermittence des sources d'énergie renouvelables peut être réduite grâce à l'utilisation de systèmes de prévision météorologique et de gestion de l'énergie, qui peuvent aider à prévoir les changements dans la production d'énergie renouvelable et à y répondre. En investissant dans ces technologies et en améliorant l'intégration des énergies renouvelables dans le réseau énergétique, il est possible de réduire le besoin de centrales électriques alimentées par des combustibles fossiles pendant les périodes de faible production d'énergie renouvelable.
Par conséquent, s'il est vrai que la production de technologies d'énergie renouvelable peut entraîner certaines émissions, un système d'énergie renouvelable bien conçu et correctement géré peut produire moins de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre qu'un système basé principalement sur les combustibles fossiles, même en tenant compte des émissions associées au stockage et à la gestion de l'énergie. L'essentiel est de continuer à investir dans les technologies et les systèmes associés à la production d'énergie renouvelable et à les améliorer, afin de garantir qu'ils constituent une source d'énergie stable, fiable et à faible teneur en carbone pour l'avenir.
Vous continuez à faire des comparaisons avec les systèmes basés sur les combustibles fossiles alors que je ne m'intéresse qu'aux comparaisons avec la production d'énergie nucléaire.
Je m'excuse d'avoir comparé les énergies renouvelables aux combustibles fossiles dans ma réponse précédente. Pour répondre plus directement à votre question, je vais comparer spécifiquement l'énergie nucléaire aux énergies renouvelables.
S'il est vrai que l'énergie nucléaire n'émet pas de gaz à effet de serre pendant son fonctionnement, elle présente d'autres problèmes environnementaux et de sécurité, notamment le risque d'accident nucléaire et la gestion à long terme des déchets radioactifs. L'énergie nucléaire exige également un niveau élevé d'investissement et d'expertise pour construire et entretenir les centrales nucléaires, et des questions se posent quant à l'avenir de l'industrie, notamment la disponibilité du combustible et les préoccupations concernant la prolifération nucléaire.
En revanche, les énergies renouvelables, telles que l'éolien et le solaire, sont propres et sûres, sans émissions de polluants nocifs ou de gaz à effet de serre pendant leur fonctionnement. Elles ont également le potentiel d'être distribuées plus largement, fournissant un accès à l'énergie aux communautés éloignées et mal desservies. Les coûts des technologies des énergies renouvelables ont diminué rapidement, ce qui les rend de plus en plus compétitives par rapport aux sources d'énergie traditionnelles, y compris l'énergie nucléaire.
En termes de production d'énergie, il convient de noter que les technologies des énergies renouvelables sont de plus en plus efficaces et qu'elles devraient jouer un rôle de plus en plus important dans la satisfaction des besoins énergétiques mondiaux au cours des prochaines années. Si l'énergie nucléaire est une source d'énergie relativement stable et constante, elle n'est pas aussi flexible que les énergies renouvelables, qui peuvent être ajustées pour répondre à l'évolution de la demande énergétique.
Il convient également de considérer que les systèmes d'énergie renouvelable ont le potentiel de fournir un approvisionnement énergétique plus résilient, car ils sont moins vulnérables aux perturbations de l'approvisionnement et aux chocs de prix par rapport aux sources d'énergie telles que le pétrole, le gaz naturel et l'énergie nucléaire.
En conclusion, l'énergie nucléaire et les énergies renouvelables ont toutes deux leurs avantages et leurs inconvénients, et la meilleure approche consiste à trouver un mélange énergétique équilibré qui tienne compte des caractéristiques et des limites uniques de chaque source d'énergie. Cela peut contribuer à garantir un approvisionnement énergétique stable, fiable et à faible émission de carbone pour l'avenir.