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Messages posté(e)s par Picdelamirand-oil
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L'Inde
dans Asie / Océanie
il y a une heure, bubzy a dit :Est ce que le Tejas était prévu pour être un avion d'entraînement ? Il a été conçu selon un cahier des charges qui date des années 80 pour remplacer la floppée de Bisons.
Oui mais il y a un mec de l'IAF qui a dit qu'il n'était bon qu'à faire de l'entraînement.
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Eurofighter
dans Europe
il y a 2 minutes, FATac a dit :Dire que j'avais juste fait ça pour épargner la migraine à certains...
@prof.566 et @Picdelamirand-oil, je ne vous remercie pas !!
Oui mais on n'a pas parlé des DROP et puis c'est incomplet l'article est de 2014...
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Eurofighter
dans Europe
il y a 24 minutes, prof.566 a dit :Je vous avait pourtant expliqué sur portail aviation...
Si on veut s'amuser
Block = unité de base de production
SRP = standard capacitaire
PSC = standard précis de chaque avion
PSP = standard logiciel.Block 1 = SRP1 = PSC1= PSP1
Block 2 = SRP2 = PSC2 = PSP2
Block 2B = SRP3 = PSC2 = PSP2
Block 5 = SRP4 = PSC3 = PSP3
Block 8-20 (avant P1E)= SRP5 = PSC3 = PSP3
Block 8-25 (après P1Ea) = SRP10 = PSC10 = PSP4
Block 8-30N (après P1Eb) = SRP12 = PSC12 = PSP4
Block 8-30N (après P2E) = SRP14 = PSC20 = PSP5
Block 8-30N (après P3E) = SRP16 = PSC30 (à priori) = PSP6https://www.portail-aviation.com/blog/2014/10/27/le-programme-eurofighter-ou-la/
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Prises de commandes : 2022, l'année de tous les records pour MBDA
Le missilier européen MBDA est bien placé pour bénéficier de l'augmentation des dépenses de défense dans un certain nombre de pays européens, qui réévaluent à la hausse leurs besoins en missiles, et profiter à l'export d'opportunités commerciales. En 2022, il a battu son record de commandes.
RévélationLe patron de MBDA Eric Béranger peut être un patron heureux. Il bénéficie à la fois de l'alignement des astres sur les ventes du Rafale à l'exportation (92 Rafale commandés à l'export en 2022) mais aussi du long travail de son prédécesseur Antoine Bouvier, qui a su renouveler la gamme produits du missilier européen et avait également lancé une politique de partenariats internationaux. Eric Béranger poursuit depuis son arrivée en juin 2019 avec habileté cette politique et en récolte logiquement les fruits en y apportant sa marque. Enfin, le contexte international est favorable à la reconstitution des stocks de missiles même si très peu de commandes signées en 2022 ont été la conséquence du conflit russo-ukrainien comme les contrats d'armement des avions et des navires de combat.
Résultat, le PDG de MBDA doit prochainement annoncer des prises de commandes record à hauteur de 8,8 milliards d'euros en 2022 (contre 5,1 milliards d'euros en 2021), dont 6 milliards environ à l'export, selon nos informations. Le record de commandes de 2015 est donc largement pulvérisé (5,2 milliards). Dans ce bilan exceptionnel, ne figure pas la récente commande géante de missiles Aster signée par la la France et l'Italie (2 milliards d'euros) qui a opportunément glissé en 2023.
En 2022, le missilier peut se réjouir d'avoir accroché de nouveaux pays dans son portefeuille clients (Luxembourg, Bulgarie, Croatie...) et de réaliser une belle année dans le domaine naval grâce au VL Mica, qui devient au fil des ans un best-seller à l'export (terrestre et naval). Et la France va enfin commander cette année le VL Mica développé par MBDA sur fonds propres dans les années 2000, pour remplacer les Crotale (Thales) de l'armée de l'air. Deux missiles qui avaient été en concurrence frontale durant de nombreuses années, notamment à l'export, avec son lot d'histoires croustillantes entre les deux groupes.
Contrats Rafale et frégates FDI
Le contrat Rafale aux Émirats Arabes Unis (EAU) aide beaucoup dans ce record. Un tiers des commandes à l'export. Le montant des deux contrats signé en décembre 2021 par Cheikh Mohammed Bin Zayed Al-Nahyan, alors ministre de la Défense et l'homme fort des EAU est vertigineux : 16 milliards d'euros, dont 2 milliards pour les armements fournis par MBDA (missiles air-air Mica NG et missiles de croisière Black Shaheen, variante émirienne du Scalp français) pour équiper les 80 Rafale F4 commandés. Ces contrats ont été mis en vigueur l'année dernière. Bingo...
En Grèce, MBDA a signé en mars deux contrats, l'un pour armer les frégates FDI (600 millions environ), l'autre pour les six Rafale supplémentaires commandés par Athènes. Soit un montant estimé autour de 900 millions d'euros environ. Sur la partie armement des frégates, le missilier fournira à la marine grecque 32 missiles de défense aérienne Aster 30 B1 et huit missiles anti-navires Exocet MM40 Block 3C. Sur les Rafale, MBDA fournira le même armement que celui obtenu dans le contrat signé en janvier 2021 : missile air-air Meteor, missile de croisière SCALP, missile air-air multi-missions MICA, missile anti-navire AM39 Exocet.
MBDA pourrait avoir signé un autre contrat important en 2022 au Koweït en obtenant une commande évaluée entre 700 et 800 millions de dollars pour armer le Typhoon du consortium Eurofighter (BAE Systems, Airbus et Leonardo). Dans le même temps, le Département d'État américain a approuvé l'année dernière la vente d'armes pour les Typhoon pour un montant de 397 millions de dollars (60 missiles à moyenne portée AIM-120 C-7/8, 250 bombes MK-84, 501 bombes MK-83).
Par ailleurs, le missilier a signé de nombreux autres contrats mais de moindre envergure. C'est le cas pour les nouvelles corvettes Gowind de la marine des Émirats Arabes Unis (EAU) qui seront équipées du VL Mica NG de MBDA à la place de l'ESSM de Raytheon prévu initialement. Les corvettes Falaj 2 sont également équipées par le VL Mica de MBDA. Ce missile antiaérien de courte portée a également séduit l'Ukraine (corvettes ADA), la Bulgarie (OPV fabriqués par l'allemand Lürssen) et les Philippines (deux corvettes fabriquées par le coréen Hyundai Heavy Industries). Dans le domaine naval, MBDA avec sa filiale britannique MBDA UK a également rencontré en 2022 des succès avec le missile surface-air CAMM au Pakistan sur les quatre corvettes de classe MILGEM de conception turque et en Pologne sur les trois frégates « Made in British » basé sur la nouvelle frégate Type 31.
Enfin, le Luxembourg a passé commande à l'été 2022 de 90 missiles moyenne portée MMP dits « Akeron MP » devenant un nouveau pays ajouté à la liste des pays européens travaillant avec MBDA. Le gouvernement croate a pour sa part annoncé l'achat de systèmes de missiles de défense aérienne Mistral 3 pour un montant de 72 millions d'euros. Quant à la Pologne, elle a accéléré sa campagne de défense aérienne basée au sol, en attribuant la première phase à MBDA (CAMM) pour un programme de défense aérienne.
Plusieurs commandes domestiques dimensionnantes
C'était l'année du missile CAMM en Italie. Le ministère de la Défense italien a signé fin novembre une commande CAMM-ER pour l'armée de terre et de l'armée de l'air italiennes. D'autres options devraient être signées en 2023 pour compléter les besoins en missiles. Par ailleurs, MBDA et Airbus Helicopters ont été co-contractés pour l'intégration du missile Mistral 3 sur l'hélicoptère d'attaque franco-espagnol Tigre MkIII et du missile MHT (devenu l'Akeron-LP) sur le Tigre français MkIII. Les contrats ont été signés début mars par l'OCCAR (Organisation conjointe de coopération en matière d'armement), au nom de la DGA (Direction générale de l'armement) et de la DGAM (Dirección General de Armamento y Material.
La France a également commandé 200 missiles moyenne portée MMP en 2022, dits « Akeron MP », pour un montant de plus de 40 millions (1.750 missiles commandés). La DGA doit également notifier cette année une nouvelle commande de 200 missiles Akeron MP à MBDA pour atteindre la cible finale de 1.950 MMP dans le cadre de la mise en cohérence de la LPM 2019-2025. Par ailleurs, la Commission européenne a sélectionné en juillet dernier MBDA en tant que coordonnateur pour le projet MARSEUS. Un projet améliore les capacités de tir de combat terrestre au-delà de la ligne de vue (27 millions d'euros).
Et 2023 ?
Après avoir réalisé une très belle année 2022 dans les pays domestiques (France, Italie et Grande-Bretagne) et à l'exportation, MBDA a également très bien débuté l'année 2023 avec la signature de la commande géante (2 milliards d'euros) de la France et de l'Italie portant sur l'acquisition des missiles de la famille Aster. Paris et Rome devraient également concrétiser en 2023 la rénovation des frégates du programme franco-italien Horizon. Ce qui sera bénéfique sur le plan commercial à MBDA. A l'export, l'Indonésie devrait commander des missiles pour armer les six premiers Rafale, puis les 36 autres. D'autres contrats pourraient se finaliser cette année (Inde, Serbie...) MBDA a déjà remporté en Arabie Saoudite un contrat de 118,7 millions de dollars en lien avec les missiles CAMM pour les navires MMSC (Multi-Mission Surface Combatants).
D'une manière générale, MBDA est bien placé pour bénéficier de l'augmentation des dépenses de défense dans un certain nombre de pays européens, qui réévaluent à la hausse leurs besoins en missiles, et profiter à l'export d'opportunités commerciales. Le missilier dispose d'un solide carnet de commandes mai également de prospects en croissance vont tion positive qui vont soutenir les ventes des années à venir. D'autant que les programmes en développement (MICA NG, Spear, SAMP/T NG...) continuent à améliorer les capacités à long terme de l'entreprise dans les domaines aérien, terrestre et maritime. Pour Eric Béranger, le défi majeur sera de livrer toutes les commandes dans un contexte très compliqué sur le plan des ressources humaines (recrutements), de la chaîne de sous-traitance et des approvisionnements. Un défi qui pourrait être explosif...
Michel Cabirol
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Il y a 1 heure, mgtstrategy a dit :
il devient quoi? tjs banni?
http://www.air-defense.net/forum/topic/21-linde/?do=findComment&comment=1296400
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SUITE
Au milieu de ces préoccupations, la Chine pourrait chercher à jouer un rôle plus actif et central dans la promotion de la dénucléarisation de la péninsule coréenne (Mission permanente de la RPC auprès de l'ONU, 8 juin 2022). En effet, à l'heure actuelle, seules la Chine et la Russie sont suffisamment proches de la Corée du Nord pour avoir une influence sur Pyongyang concernant l'énigme nucléaire. Les nouveaux dirigeants de la Corée du Sud sont à couteaux tirés avec Pyongyang, contrairement au précédent gouvernement Moon, qui entretenait des relations plus cordiales avec Kim Jong Un.
La Chine a donc à la fois la motivation et la capacité de jouer un rôle de premier plan pour inciter la Corée du Nord à changer de cap. En outre, la Chine a tout intérêt à veiller à ce que les sanctions imposées à la Corée du Nord par le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) soient lentement levées afin que l'économie nord-coréenne n'implose pas davantage, ce qui aurait des répercussions sur la Chine (Xinhua, 12 mai 2022).
Le rôle de la Chine dans la crise nucléaire nord-coréenne est devenu plus important depuis que Pyongyang a mis fin au moratoire auto-imposé sur les essais d'armes nucléaires et de missiles à longue portée qu'il avait observé depuis fin 2017 et a repris les essais de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) (Yonhap News Agency, 18 novembre 2022). Le rôle de la Chine dans la question nucléaire a également pris de l'importance, car des doutes sont émis sur les intentions de Pékin de garantir une Corée du Nord exempte d'armes nucléaires, ce qui entraînerait la création d'une zone exempte d'armes nucléaires (ZEAN) dans la péninsule coréenne. Certains observateurs pensent que la Corée du Nord procédera à un septième essai d'armes nucléaires cette année, ce qui serait son premier depuis 2017 (CTBO, 3 septembre 2017).
Pour la Chine, le premier essai nucléaire nord-coréen depuis plus d'une demi-décennie pourrait signifier que les États-Unis s'efforcent de renforcer la dissuasion nucléaire étendue pour protéger leurs alliés, le Japon et la Corée du Sud (Huanqiu, 22 novembre 2022). En décembre 2022, Anthony Carullo, directeur des plans et de la politique du commandement stratégique américain, a réaffirmé l'engagement des États-Unis envers la Corée du Sud en ce qui concerne sa dissuasion étendue qui comprend des capacités conventionnelles et nucléaires (VOV World, 6 décembre 2022).
Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a également réaffirmé cet engagement en déclarant que " nous travaillons au sein de nos alliances, avec la République de Corée et le Japon, pour développer un mélange efficace de mesures tangibles à cette fin et des mesures pratiques spécifiques à prendre pour renforcer l'engagement de dissuasion étendue " (The Korea Times, 1er décembre 2022). Cela implique un environnement nucléaire renforcé dans le voisinage immédiat de la Chine, avec lequel Pékin devra composer.
Ces développements ne sont pas des signes positifs pour la sécurité de Taïwan, d'autant plus que l'île est confrontée à des litiges territoriaux en mer de Chine orientale et en mer de Chine méridionale. Alors que le conflit des îles Senkaku/Diaoyu reste un problème en mer de Chine orientale, Taïwan revendique la souveraineté sur toutes les îles de la mer de Chine méridionale. Ces dernières années, Taïwan a renforcé ses capacités militaires, y compris ses missiles de croisière, et a organisé des exercices d'artillerie réels. Par conséquent, tout développement militaire dans la région aura un effet domino sur Taïwan (India Today, 9 août 2022).
Conclusion
Tous ces développements augmentent les pressions non seulement militaires mais aussi diplomatiques sur la Chine. Par conséquent, la Chine devrait jouer un rôle plus positif dans le processus de dénucléarisation de la Corée du Nord en agissant en tant que médiateur.
Voici quelques-unes des mesures qui pourraient être adoptées :
- Sensibiliser le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un aux avantages de la levée des sanctions.
- Faire valoir à la Corée du Nord les avantages technologiques d'être membre du Traité de non-prolifération (TNP).
- Persuader Pyongyang de revenir au moratoire qu'il s'est imposé sur les essais nucléaires et de missiles ; convaincre également la Corée du Sud de ne pas s'engager dans des exercices militaires susceptibles de provoquer des tensions. Ce processus à double sens peut inspirer confiance aux deux homologues coréens.
Ces mesures pourraient être discutées et analysées par la Chine, qui pourrait esquisser l'impact qu'elles auraient sur la Corée du Nord et la péninsule coréenne à long terme. L'intersection de la concurrence stratégique entre la Chine, les États-Unis et leurs alliés et les capacités nucléaires croissantes de la Corée du Nord souligne que la poursuite par Pyongyang de ses ambitions nucléaires a des implications en matière de sécurité qui se répercutent non seulement sur la péninsule coréenne, mais aussi au niveau mondial.
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North Korea Is Becoming A Big Problem For China’s Geopolitical Ambitions
La Corée du Nord devient un gros problème pour les ambitions géopolitiques de la Chine
Par The Jamestown Foundation - fév 04, 2023, 2:00 PM CST
- Les récents développements concernant la Corée du Nord posent à la Chine des défis de sécurité à la fois traditionnels et non traditionnels.
- Pékin a à la fois la motivation et la capacité de jouer un rôle de premier plan pour inciter la Corée du Nord à changer de cap.
- La Chine devrait jouer un rôle plus positif dans le processus de dénucléarisation de la Corée du Nord en agissant en tant que médiateur.
Les menaces existentielles que représentent les missiles et les armes nucléaires nord-coréens ont un impact négatif sur l'environnement sécuritaire de la région Asie-Pacifique pour les États-Unis, la Corée du Sud, le Japon et l'Australie. En réponse, ces pays ont pris des contre-mesures pour se défendre contre le danger croissant que représente la Corée du Nord. Par conséquent, les capacités nucléaires et de missiles de la Corée du Nord aggravent indirectement le "dilemme de la sécurité" de la Chine en incitant les États-Unis et leurs alliés à consacrer davantage de ressources au maintien d'une forte présence sécuritaire en Asie du Nord-Est. Cette situation est illustrée par les critiques constantes de Pékin à l'encontre de Séoul pour avoir autorisé le déploiement du système américain de défense antimissile balistique THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) en Corée du Sud depuis 2017. Bien que la Corée du Sud ait cherché à rassurer la Chine en affirmant que le système vise à contrecarrer la menace de la Corée du Nord, Pékin a maintenu que la présence du THAAD américain en Corée "porte clairement atteinte aux intérêts stratégiques de sécurité de la Chine" (ministère des Affaires étrangères de la RPC [FMPRC], 10 août 2022).
Bien que la Chine ait été accusée de ne pas déployer suffisamment d'efforts dans le processus de dénucléarisation, réussir à éliminer les armes nucléaires de la péninsule coréenne servirait les intérêts de sécurité de la Chine de plusieurs façons, notamment en supprimant une justification puissante pour les États-Unis et les voisins de la Chine de consacrer des ressources à la sécurité régionale. En partie à cause des capacités croissantes de la Corée du Nord en matière de missiles, la Corée du Sud, le Japon et l'Australie ont tous récemment renforcé leurs programmes respectifs de développement de missiles. En 2021, les États-Unis ont également levé les restrictions qu'ils avaient imposées à la Corée du Sud pour limiter la portée et la charge utile de ses missiles balistiques. Selon l'ancien président sud-coréen Moon Jae, cela a supprimé les " entraves à la sécurité " - permettant à la Corée du Sud de retrouver son autonomie en matière de missiles (Korea Herald, 22 mai 2021).
Nouvelles approches au Japon et en Corée du Sud
En 2022, avec la nouvelle direction du président Yoon Suk Yeol, Séoul a soutenu les mesures visant à étendre et à " normaliser " les opérations du THAAD en Corée du Sud, en apportant des améliorations techniques et en autorisant l'utilisation d'un terrain supplémentaire de huit acres pour abriter le système (South China Morning Post, 12 août 2022). La RPC a critiqué cette décision parce qu'elle contrevenait aux "trois non", qui étaient devenus un principe de fonctionnement des relations Chine-Corée du Sud mis en avant par le précédent président Moon Jae-in : pas de nouveaux déploiements du THAAD, pas d'adhésion aux réseaux de défense antimissile dirigés par les États-Unis et pas de participation à une alliance militaire trilatérale avec les États-Unis et le Japon (Korea Herald, 28 juillet 2022). L'administration Moon avait précédemment utilisé les Trois Non pour rassurer la Chine, ce qui a contribué à stabiliser les relations fin 2017, après une frasque diplomatique déclenchée par les représailles économiques de la Chine contre la Corée du Sud suite au déploiement initial du THAAD américain plus tôt cette année-là pour contrer la menace de la Corée du Nord (China Brief, 31 mars 2017).
Non seulement la Corée du Sud a changé son approche de la sécurité ces derniers temps, mais le Japon a également décidé d'augmenter sa puissance militaire. En novembre 2022, le Parti libéral-démocrate au pouvoir, ainsi que son partenaire de coalition junior, Komeito, sont parvenus à un consensus selon lequel le Japon devrait chercher à acquérir des capacités de contre-attaque afin de faire face à la dégradation rapide de l'environnement sécuritaire régional (Kyodo News, 2 décembre 2022). Si la modernisation militaire de la Chine a joué un rôle clé dans cette détérioration de l'environnement sécuritaire régional, il en va de même pour le développement et les activités nucléaires de la Corée du Nord. En fait, il existe une réelle possibilité que Tokyo achète même des missiles de croisière Tomahawk fabriqués par Raytheon (The Defense Post, 30 novembre 2022). L'Australie, elle aussi, a cherché à se concentrer sur le développement de ses capacités en matière de missiles de croisière (Australian Defense Magazine, 29 septembre 2022).
La Chine changerait-elle de cap ?
Les récents développements concernant la Corée du Nord posent à la Chine des défis de sécurité à la fois traditionnels et non traditionnels. Si la récalcitrance de la Corée du Nord laisse à la Chine des voisins qui renforcent leurs armées, la crise nucléaire nord-coréenne persistante présente également d'autres défis. Le problème le plus pressant est qu'à mesure que l'économie de la Corée du Nord se débat sous le poids des sanctions internationales, imposées pour ses activités de développement de missiles nucléaires et balistiques, un nombre croissant de personnes chercheront à fuir vers le nord, en Chine, à la recherche d'une vie meilleure.
Encore une fois, faire face à une Corée du Nord nucléaire qui a des tendances agressives et imprévisibles est une préoccupation pour la Chine en tant que son plus grand partenaire commercial et son principal soutien économique.
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Le renseignement au cœur du nouvel accord de partenariat stratégique entre Paris et Bagdad
Mohammed Shia al-Sudani accueilli à l'Elysée par Emmanuel Macron, le 26 janvier 2023. © Christophe Archambault/Pool
Signé le 26 janvier à Paris lors de la visite du premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani, l'ambitieux partenariat franco-irakien met l'accent sur le renseignement. Et ce dans l'espoir de couvrir tout le spectre d'une coopération potentielle, du renseignement militaire au renseignement stratégique en passant par la lutte anti-terroriste.
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La DGSE s'installe dans l'Indo-Pacifique sous l'œil de la Chine... et de ses alliés
L'ancien directeur du renseignement de la DGSE s'installe à Singapour pour accompagner la tentative de montée en puissance du service français de renseignement dans la région. Pékin n'est pas le seul à observer de près cette dynamique : les alliés européens et américains de Paris s'y intéressent tout autant.
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Toutes ces magouilles sur le classement des anomalies ne peut être mises à jour que par les essais opérationnels qui ne sont pas sous la responsabilité du JPO mais du DOT&E : au cours de ces essais ils risquent de trouver des nouvelles anomalies de catégorie 1 et constater ensuite qu'elles sont connues mais classées en catégorie 2. Ce qui a déjà du arriver car le nombre d'anomalies critiques ne baisse pas autant qu'il le devrait. Et les essais avec le JSE sont les plus complexes et donc les plus propices à révéler des anomalies.
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il y a 42 minutes, Obelix38 a dit :
C'était pas un peu plus subtil que ça, ces histoires de
poussière sous le tapiscatégories ?C'était pas du style : il y avait les défauts de catégorie 1 et ceux, moins graves, de catégorie 2 . . . Et un jour, ils ont décidé de scinder la catégorie 1 en 2 sous-catégories : 1A ("potentially life-threatening") et 1B ("critical impact on mission readiness") ?
FAQ: Your guide to understanding how the military rates F-35 technical shortfalls
Le passage de la catégorie 1 à la catégorie 2 s'est réalisé bien avant la subdivision de la catégorie 1 en deux.
J'ai expliqué à l'époque ce qui se passait:
http://www.air-defense.net/forum/topic/29-le-f-35/?do=findComment&comment=835251
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il y a 45 minutes, herciv a dit :
Encore une fois déclasser des défauts c'est pas anormal dans un programme. C''est juste leur enlever un ordre de priorité.
Oui mais normalement seuls les pilotes d'essais ont le droit de voler avec des défauts de catégorie 1, et juste pour tester les corrections, donc quand tu passe de 1 à 2 tu prends des risques.
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Parikrama c'est notre Nostradamus à nous!!
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J'ai trouvé un message de Parikrama (septembre 2017) qui aurait mérité plus d'attention de notre part:
http://www.air-defense.net/forum/topic/20595-parikrama-story/?do=findComment&comment=10860
Citation- France will soon talk with UAE for Rafales again
- French DM Florence Parly and Minister Jean-Yves Le Drian is expected to lead the talk
Et j'en avait déduit ça:
http://www.air-defense.net/forum/topic/20595-parikrama-story/?do=findComment&comment=1086920
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Il y a 3 heures, LePetitCharles a dit :Mais on peut !
D'abord un peu d'histoire: Je traduis un post ancien (sept 2014)
CitationSelon Bruno Carrara, directeur du programme Rafale chez Thales, la mise à niveau du F3-R impliquera une capacité de détection électromagnétique plus avancée, basée sur de nouvelles technologies de récepteurs numériques à large bande, améliorant ainsi l'analyse du spectre de la suite ainsi que sa capacité d'interception instantanée.
Thales mettra également à jour le sous-système de brouillage à semi-conducteurs de Spectra, qui a été l'un des premiers à utiliser des antennes à réseau phasé pilotées électroniquement. Selon M. Carrara, pour le F3R, Spectra inclura des antennes plus puissantes, tout en augmentant encore l'alimentation électrique afin de pouvoir brouiller simultanément un plus grand nombre de menaces. Comme Saab, Thales utilisera la technologie GaN en raison de sa puissance et de son efficacité.
Depuis la fin des années 1990, les concepteurs de Spectra ont laissé entendre que le système pouvait effectuer une "annulation active", c'est-à-dire recevoir un signal radar et imiter l'écho de l'avion avec un déphasage d'exactement une demi-longueur d'onde, afin que le radar ne voie rien. Carrara laisse à nouveau entendre qu'une telle capacité est utilisée : "Il existe d'autres stratégies, comme la génération de signaux qui englobent ou sont plus élevés que l'écho de l'avion, de sorte que la menace radar recevra un signal qui masquera l'écho de l'avion", explique Carrara. "Au lieu de créer un faux écho et d'attirer le radar au mauvais endroit, l'idée est de produire un signal qui masquera l'écho de l'avion, de sorte que le radar sera incapable de détecter l'avion que Spectra protège."
La réalité c'est qu'on n'a pas réalisé ce plan, l'utilisation du GaN commencera par SPECTRA car il y a moins de composants que pour le Radar, mais cette utilisation a toujours été repoussé, la raison en est le coût des composants, et même si les coûts baissent, ils restent élevés ce qui fait que l'on trouve d'autre solutions plus économiques pour réaliser les capacités que le GaN apporterait. La première fois qu'on l'a repoussé, on m'a dit que pour SPECTRA l'utilisation du GaN permettait juste de miniaturiser l'électronique ce qui libérait de la place pour rajouter de l'électronique ce qui permettait d'accélérer les traitements, mais on avait trouvé une autre méthode moins coûteuse pour accélérer les traitements, et donc les antennes SPECTRA qui devaient être GaN pour F3R ne l'ont pas été.
Ensuite un début d'explication là:
Et le problème des emports est traité là:
On parle de précision là:
Et un genre de conclusion là:
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Eurofighter
dans Europe
Le 04/02/2023 à 12:25, Pakal a dit :Les Allemands rêvent de partager les coûts de développement de leur futur Eurofighter EK
De toute façon ils prendront des Growler NGJ.
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Il y a 3 heures, CortoMaltese a dit :Kofman très pertinent comme toujours, même si je ne partage pas forcément son relatif optimisme.
Comme c'est un peu long, et pour que tout le monde en profite je l'ai traduit:
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Quelques réflexions sur le cours actuel de la guerre. Bien que l'hiver se soit avéré être une phase de transition, les deux camps se concentrant sur la reconstitution des forces et les combats de position. Les contours des mois à venir et des opérations offensives probables se précisent progressivement. Fil conducteur.
1/ Après Kharkiv et Kherson, l'armée russe était la plus vulnérable au début de l'hiver. La mobilisation a permis de stabiliser les lignes russes, de relever les niveaux d'effectifs et de constituer des réserves. Par conséquent, l'Ukraine ne bénéficie plus d'un avantage significatif en termes d'effectifs.
2/ Sous la direction de Surovikin, les RU ont adopté une stratégie largement défensive axée sur la reconstitution des forces, le retranchement et une campagne de frappes contre les infrastructures critiques de l'UA. Bakhmut n'a pas fait exception, et a été combattu en grande partie par les CMP Wagner du système pénitentiaire des RU.
3/ Lorsque la mobilisation a été lancée, je me suis méfié de l'incertitude qu'elle introduisait et de son potentiel à prolonger la guerre de manière significative. A l'époque, un délai raisonnable pour évaluer ce que les RU pouvaient faire du personnel mobilisé était de 3-4 mois.
4/ Il est juste de dire que depuis octobre, les RU ont probablement doublé la force déployée en Ukraine, et réduit de manière significative la longueur du front défendu après avoir battu en retraite de Kherson. La densité des forces a donc augmenté par rapport au territoire occupé.
5/ Le chiffre officiel de l'UA sur les forces des RU (320 000) me semble un peu élevé, mais 250 000+ est probablement juste. Il se peut que les RU aient encore 150 000 personnes mobilisées en Russie, non déployées. Cependant, le niveau de préparation et la qualité de ces unités restent incertains.
6/ La force des lignes défensives russes dans la pratique n'a pas encore été véritablement testée. Les RU disposent d'effectifs en quantité et continuent de déstocker du matériel, mais la qualité des forces semble relativement faible. Cela limite le potentiel offensif et les options d'emploi des forces.
7/ En bref, les unités mobilisées dans leur ensemble ne semblent pas aussi pauvres que les anecdotes pourraient le laisser croire, et les RU peuvent probablement offrir une défense tenace, mais sont moins susceptibles d'être adaptées aux opérations offensives et représentent de faibles remplacements pour les réguliers perdus.
8/ Les RU dépendent toujours de l'infanterie aéroportée et navale aux points clés du front, en tant que réserve, pour les contre-attaques, et en tant que force d'assaut principale. Ces unités soutiennent le personnel mobilisé, mais semblent avoir perdu une partie de leur avantage offensif en raison des remplacements.
9/ Après Soledar, la situation autour de Bakhmut semble de plus en plus précaire pour l'UA, et je ne serais pas surpris qu'elle se retire finalement de la ville. Cependant, l'UA dispose de solides lignes défensives en dehors de Slovyansk/Kramatorsk, tandis que les RU semblent mal placées pour maintenir leur élan.
10/ Bakhmut est géographiquement important, mais a développé un degré de mentalité de coût irrécupérable pour les deux parties. Une bonne partie de la défense de l'UA semble être constituée d'unités de la TDF, de la NG et de la légion étrangère, ce qui suggère que l'UA tente de gérer l'impact de l'attrition sur la disponibilité de ses forces.
11/ Ayant perdu Izyum et Lyman, les RU n'ont pas d'axe d'attaque de soutien vers Donetsk depuis le nord, et leurs forces n'ont pas été en mesure de faire des percées dans le sud de Donetsk. Par conséquent, le gain de Bakhmut, à mon avis, offre aux RU des opportunités qu'elles ne sont pas en mesure d'exploiter.
12/ Depuis juin, je suis sceptique quant à la possibilité pour les RU de percer vers Slovyansk/Kramatorsk. Ils en sont toujours à Bakhmut 7 mois plus tard. Cela dit, l'UA a cédé une grande partie de l'initiative depuis octobre à Donetsk, et récemment à Luhansk.
J'ajouterai qu'à ce rythme, les gains russes dans le Donbas risquent d'être limités principalement à l'oblast de Louhansk, c'est-à-dire que je doute de la capacité des RU à faire pression sur Slovyansk/Kramatorsk. Si elle est suffisamment armée, l'UA devrait être en mesure de générer des forces pour sa propre offensive dans une phase ultérieure.13/ L'UA a progressé à Kreminna et Svatove, bien qu'elle subisse maintenant une contre-attaque du 76e GAAD de la VDV. Kreminna est une porte d'entrée vers Rubizhne. Pour l'UA, une percée de la ligne Svatove-Kreminna peut éventuellement conduire au centre logistique des RU de Starobilsk.
14/ Par conséquent, la bataille de Kreminna est sans doute plus importante que celle de Bakhmut. Cela dit, il y a eu une bonne dose de réorganisation et d'adaptation de la logistique des RU. Je pense que la conversation sur les problèmes logistiques des RU en général souffre de trop d'anecdotes et d'idées reçues.
15/ A mon avis, le Donbas reste l'objectif principal des opérations militaires des RU, et les offensives des RU seront probablement axées sur la saisie de ce territoire. Je suis sceptique quant aux affirmations selon lesquelles les forces russes vont tenter une offensive de plus grande envergure impliquant les villes de Kharkiv, Sumy, Kyiv, etc.
16/ Je considérerais comme probable une tentative russe de progression de Kreminna -> Lyman, ainsi que de Kupyansk, et des attaques dans le sud de Donetsk, c'est-à-dire à Vuhledar. Les combats pour Vuhledar, ainsi que les attaques ailleurs, suggèrent que cette offensive a déjà commencé en pratique.
17/ Les meilleures forces et le meilleur équipement des RU, VDV et NI, ont essayé sans succès de repousser les forces de l'UA hors de Vuhledar. La 155e n'y est pas parvenue sous la direction de Surovikin à Pavlivka en novembre, et il n'est donc pas surprenant que la prise en charge par Gerasimov n'ait rien fait pour améliorer les performances offensives des RU.
18/ En ce qui concerne la Biélorussie, un nouvel assaut sur Kiev n'a guère de sens. Une opération visant à couper les lignes d'approvisionnement à l'ouest ou à s'emparer de la centrale nucléaire de Rivne est peut-être plus réalisable, mais elle nécessiterait une force beaucoup plus importante que celle que les RU ont actuellement déployée en Biélorussie.
19/ L'ampleur de l'offensive à laquelle les RU doivent s'attendre n'est pas claire, mais je pense qu'elle pourrait s'avérer décevante et se concentrer principalement sur le Donbas. Les RU n'ont peut-être pas besoin d'une autre grande vague de mobilisation, et pourraient plutôt continuer à mobiliser tranquillement à un rythme soutenu.
20/ On peut soutenir que l'UA a intérêt à absorber l'attaque des RU et à épuiser leur potentiel offensif, puis à prendre l'initiative plus tard au printemps. Ayant dépensé des munitions, de meilleures troupes et de l'équipement, elle pourrait laisser la défense des RU globalement plus faible.
21/ Mais, je soupçonne Kiev de ne pas croire que le temps joue en faveur de l'Ukraine. Se méfiant du retranchement russe et cherchant à éviter la perception d'une impasse, l'UA est susceptible d'agir plus tôt que tard. Telle est la tendance jusqu'à présent.
22/ L'équipement occidental n'arrivera peut-être pas à temps pour être utile à une offensive de l'UA, mais ce qui est plus important, c'est qu'il permettra à l'UA de lancer des opérations ce printemps en sachant qu'elle dispose de remplacements assurés. Par conséquent, les pertes probables qui en découlent ne laisseront pas l'UA vulnérable plus tard dans l'année.
23/ D'une manière générale, l'UA reste avantagée jusqu'en 2023, car elle est soutenue par des pays dont le PIB et la capacité industrielle de défense sont beaucoup plus importants. Toutefois, cela dépend de la durabilité du soutien matériel extérieur et, en fin de compte, le potentiel ne permet pas de prédire les résultats.
24/ Le défi consiste à fournir à l'Ukraine un avantage relatif suffisant pour permettre des opérations offensives dans des conditions modifiées en 2023. Il est peu probable qu'il soit résolu par une seule capacité, mais par une combinaison de moyens, d'adaptations organisationnelles et de changements dans l'emploi des forces.
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L'Inde
dans Asie / Océanie
Le 04/02/2023 à 09:06, bubzy a dit :C'est pas gentil.
Je t'avais dit que random radio était contrarien : il avait fait une description remarquablement élogieuse du Rafale, tu as voulu discuter avec lui et mettre en avant des qualités qu'il avait "oubliés" et maintenant c'est le F-35 qui a toutes les qualités.
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Nucléaire : la volte-face du gouvernement belge
L’exécutif, déjà profondément divisé sur ce sujet, pense désormais prolonger les réacteurs nucléaires qu’il comptait fermer, après une alerte sur des risques de coupures à partir de 2025.
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Guerre en Ukraine : la France va fournir 12 nouveaux canons Caesar Kiev
Ces canons viendront s’ajouter aux 18 Caesar déjà livrés par la France ainsi qu’aux 19 promis par le Danemark à Kiev mi-janvier.
J'ai mis ça là parce qu'à un moment donné il y avait une ambiguïté sur les 12 nouveaux CAESAR que certains pensaient provenir des 19 vendus au Danemark.
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Il y a les discours, puis il y a la réalité. La souveraineté de la France est confrontée à la dure loi des réglementations américaines ITAR et EAR. Les industriels français de l'armement déposent chaque année entre 800 et 1.000 dossiers pour obtenir des licences d'exportation de la part des États-Unis. Clairement, une souveraineté quelque peu dégradée...
RévélationLes industriels de la défense « sont une composante clé de notre souveraineté », avait estimé le 20 janvier Emmanuel Macron lors de ses vœux 2023 aux armées depuis la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. Ils le sont souvent mais pas complètement. Car la Cour des comptes estime dans son rapport consacré au « soutien aux exportations de matériel militaire » que « les entreprises françaises de défense les plus importantes formulent chacune chaque année environ de 800 à 1.000 demandes de licences au Directorate of defense trade controls (Direction des contrôles commerciaux de la défense) ». Le DDTC met en œuvre la réglementation américaine ITAR (International Traffic in Arms Regulations) et régule les exportations américaines des biens à double usage et des biens militaires de façon très expansive. Ainsi, un composant « itarisé » peut conduire à « itariser » tout un système d'armes, et réciproquement.
« L'intégration de composants américains dans les systèmes d'armes rend cette réglementation contraignante pour les industriels français qui, pour obtenir une licence ITAR, doivent suivre un processus long, lourd, contraignant et risqué pour le secret des affaires (présence d'inspecteurs américains pour vérifier le respect des obligations) », explique la Cour des comptes dans son rapport.
Une réglementation évolutive
Ce dossier est particulièrement ardu pour le ministère des Armées. Pour trois bonnes raisons. Les États-Unis ne jouent pas vraiment le jeu avec la France, arguant que la « DésItarisation » est une initiative qui fait perdre de l'interopérabilité aux systèmes d'armes alliés. Comme souvent Washington peut être de mauvaise foi sur ces dossiers pour utiliser l'arme ITAR sur le plan commercial à son seul profit. Une arme qui plus est légale avec sa double lame. Une fois une licence d'exportation obtenue, des restrictions d'emploi peuvent s'appliquer et être à nouveau contrôlées par le département d'État américain. Les contrôles par les inspecteurs américains sont « très intrusifs », constate la Cour des comptes.
Surtout, ce dossier se caractérise par son ampleur et sa complexité incroyables : la réglementation ITAR peut être très évolutive, selon les intérêts commerciaux et diplomatiques des États-Unis, et elle touche le domaine de l'industrie des composants où l'Europe est quasi-absente. En outre, les volumes sont beaucoup trop restreints pour un investissement rentable. Enfin, la décision de devenir « ITAR free » entraîne pour les industriels des surcoûts non négligeables, qui se répercutent naturellement sur les prix des systèmes d'armes.
« La réglementation ITAR conduit à des lenteurs (dans le meilleur des cas), à un renchérissement des coûts, au retrait de la technologie correspondante du système vendu (moyennant une dégradation de certaines performances), à des retards (en cas de recherche d'une solution alternative dite ITAR free), voire parfois à l'abandon des projets. Dans tous les cas, elle nuit à la réputation du fournisseur », constate la Cour des comptes.
Une prise de conscience brutale
Alliés ou pas, les États-Unis ont bien sûr utilisé l'arme ITAR contre la France sur au moins trois dossiers emblématiques, dont deux ont concerné l'exportation du Rafale (Égypte et Qatar). Washington a mis son veto sur l'exportation des missiles de croisière Scalp (Égypte) et air-air Meteor (Qatar). Ces refus « ont conduit à rechercher en urgence une solution indépendante des composants américains (« ITAR free ») qui a entraîné retards et surcoûts et devrait se traduire par une indemnisation de l'entreprise en cours d'évaluation au moment de la rédaction de ce rapport », constate la Cour des comptes. En 2013, Washington avait déjà refusé une demande de réexportation de la France aux Émirats Arabes Unis de composants "made in USA" nécessaires à la fabrication de deux satellites espions français (Airbus et Thales). La visite de François Hollande aux États-Unis en février 2014 avait permis de régler positivement ce dossier.
« S'agissant des États-Unis, il apparaît judicieux de s'émanciper le plus possible de la dépendance aux composants américains en développant des solutions industrielles dites « Itar free », dès la conception des matériels, estime la Cour des comptes.
Pour pallier ces contraintes, la France cherche donc à mettre en œuvre des programmes d'équipements dits « Itar free » dès leur conception, selon l'instruction 1618 de la DGA relative aux programmes d'armement. "Nous avons besoin progressivement de nous désensibiliser par rapport à un certain nombre de composants américains, ce qui ne veut pas dire nécessairement pouvoir se désensibiliser complètement", avait expliqué en septembre 2018 l'ancienne ministre des Armées, Florence Parly.
Au-delà, « cette préoccupation doit être aussi prise en compte au niveau européen », estime la Cour des comptes. Ainsi, il a été inscrit dans le règlement du Fonds de défense européen (FED) destiné à soutenir la mise au point de solutions européennes (produits ou composants), le principe selon lequel « aux fins d'une action financièrement soutenue par le fonds, les destinataires et les sous-traitants participant à une action ne sont pas soumis au contrôle d'un pays tiers non associé ou d'une entité de pays tiers non associé ».
Itar free : un objectif inatteignable
La Cour des comptes estime qu'avec les États-Unis « la meilleure solution consiste à s'émanciper de la dépendance à leurs composants en développant des solutions industrielles dites Itar free ». C'est ce qu'essaie de faire depuis 2018 le ministère des Armées à travers une stratégie lancée par Florence Parly. Pour autant, en 2020 dans une réponse adressée alors au député LR François Cornut-Gentille dans le cadre du projet de loi de finances 2021 et rendue publique, le ministère des Armées avait estimé que « l'investissement pour disposer de l'ensemble des filières stables et pérennes pour garantir et maintenir une autonomie suffisante est inatteignable en national ».
Dans son discours de ses vœux 2023, le Délégué général pour l'armement Emmanuel Chiva a rappelé que la quatrième mission de la direction générale de l'armement (DGA) était d'« orienter et soutenir la base industrielle de défense dans une logique de souveraineté ». Ainsi, « la base industrielle et technologique de défense est le bras armé de l'autonomie stratégique et de la souveraineté de la France ». Pour le président de la République cette nouvelle « loi de programmation militaire va permettre à la France de devenir un pays plus solide encore sur la défense de sa souveraineté ». A voir.
Les risques de la coopération
« L'interdépendance industrielle globale conduit l'industrie de l'armement à dépendre partiellement des pays fournisseurs », constate la Cour des comptes. C'est notamment le cas de MBDA présent en France et en Grande-Bretagne mais aussi en Italie et... en Allemagne, qui a une politique d'exportation restrictive et a refusé de nombreuses fois d'accorder des licences d'exportation à la France et la Grande-Bretagne à destination de pays de Golfe notamment. « L'incorporation de composants étrangers aux matériels fabriqués ou la coopération interétatique dans leur conception et leur production soumet les exportations aux réglementations de ces pays, ce qui peut conduire à bloquer certaines exportations françaises », note la Cour des comptes.
« Les coopérations et les exportations sont des opportunités car elles renforcent notre modèle de souveraineté et d'autonomie industrielle sans créer de nouvelle dépendance », a toutefois assuré Emmanuel Chiva.
La réglementation ITAR est complémentée par celle concernant les biens à double usage (EAR) mise en œuvre par le department of commerce (DOC). Elle a été renforcée par l'export control reform act de 2018, notamment pour les technologies émergentes. L'EAR a également des conséquences extraterritoriales via l'octroi de licences portant sur des composants américains parfois faiblement substituables, en particulier dans les secteurs des semi-conducteurs et de l'avionique. Clairement les États-Unis est cet allié qui ne veut pas toujours que du bien à la France...
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L'Inde
dans Asie / Océanie
il y a une heure, bubzy a dit :Ce n'est pourtant pas comme ça qu'il est vendu
"As adversaries advance and legacy aircraft age, the F-35 is critical to maintaining air dominance for decades to come"
https://www.f35.com/f35/about.html
Quand je serai sur pc j'irai sur le site du programme côté officiel us pour aller lire comment ils le décrivent.
Non mais si tu te mets à croire ce qu'ils disent c'est pas la peine de discuter: le F-35 était vendu comme avion d'attaque au sol tant que le programme F-22 était en cours, et il est devenu un avion de supériorité aérienne du jour au lendemain lorsque le F-22 a été arrêté.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
dans Politique etrangère / Relations internationales
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Les Ukrainiens utilisent peut être un géoïde Russe alors que les Himar sont guidés sur un WGS 84.