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Janmary

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Tout ce qui a été posté par Janmary

  1. Ne serait-ce pas la prière du "para" ? http://www.musicanet.org/robokopp/french/mondieum.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Zirnheld http://www.dioceseauxarmees.catholique.fr/prieres/56-priere-du-para.html Je m'adresse à vous , mon Dieu, Car vous donnez ce qu'on ne peut obtenir que de soi. Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste, Donnez-moi qu'on ne vous demande jamais. Je ne vous demande pas le repos, Ni le succès, ni même la santé. Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement, Que vous ne devez plus en avoir! Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste, Donnez-moi ce que l'on vous refuse. Je veux l'insécurité et l'inquiétude. Je veux la tourmente et la bagarre. Et que vous me les donniez, mon Dieu, Définitivement. Que je sois sûr de les avoir toujours Car je n'aurai pas toujours le courage De vous les demander. Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas. Mais donnez-moi aussi le courage, Et la force et la foi. Car vous êtes seul à donner Ce qu'on ne peut obtenir que de soi. Refrain: Mon Dieu, mon Dieu, donne moi, la tourmente Donne-moi, la souffrance Donne-moi, I'ardeur au combat Mon Dieu, mon Dieu Donne-moi, la tourmente Donne-moi, la souffrance |: Et puis la gloire au combat. Ce dont les autres ne veulent pas Ce que l'on te refuse Donne-moi tout cela, oui tout cela Je ne veux ni repos, ni même la santé Tout ça, mon Dieu, t'est assez demandé |: Mais donne-moi Mais donne-moi la Foi |: Donne-moi force et courage Mais donne-moi la Foi, Pour que je sois sûr de moi. Refrain:
  2. Aujourd'hui, c'est le 6 juin, anniversaire souvenir du débarquement de Normandie...qui fut réussi...bien heureusement. Car où en serions nous aujourd'hui ? =) Alors bon anniversaire - réussi - a toi aussi, Gibbs le Cajun. :D A te voir longtemps sur le forum. ;) :oops:
  3. Janmary

    Bonjours, je suis Desty-N

    Bonjour Bienvenue sur le forum Bonne chance pour vos projets. Au plaisir de vous lire Janmary
  4. Ils furent employées par l'Armée Française également en Indochine, de 1946 à 1954, avec le surnom d'Alligator et d'un petit modèle plus petit (dont le nom US m'échappe) surnommés crabe. Ils excellaient dans les rizières et donnaient un sens "à la guerre de mouvement" dans le cadre de ce pays ou rizières et forêts tropicales se partagent le plus souvent la géographie avec des cuvettes et des montagnes.
  5. Un additif sur ce propos. Un Sherman n'avait pas la même résistance qu'un T 34 et pourtant les alliés avaient moins de perte ,donc qu'un travail au niveau tactique était plus évoluer . Le Sherman à été conçu pour des fabrications en grande série et en grande quantité (le plan des 60.000 unités par an du Président Roosevelt). > Il était mal blindé, > Il était trop haut, > Son canon avait une vitesse initiale trop faible et il fallut le Sherman destroyer avec le canon Britannique de 76,2 mm pour faire face aux panzers allemands, > Enfin, les équipages Canadiens refusaient de voir en lui un "vrai" char et les équipages le traitait de briquet du fait qu'un obus (88 mm Allemand, voir 75 mm) le faisait explosait et il brulait souvent comme une torche. C'est le sort des équipages de chars que de mourir bien souvent brulés à défaut de mourir dans l'explosion de sa soute à munition avec une pénétration d'un obus ou d'une roquette. Source = La guerre racontée par les équipages de chars de combats (Canadien) et mon passage au 501° RCC (Régiment de Chars de Combat). Sur ce point - c'est hors sujet - les équipages (Patton M 47) que nous étions savaient déjà à quoi s'en tenir sur la vulnérabilité des chars face aux missiles filoguidés SS 11 Français - après des manœuvres en Allemagne - tirés par des hélicoptères "Alouette II". Nous n'avions plus aucune illusion sur notre sort en cas de conflit - en 1962 lors de la crise de Berlin - dans laquelle note régiment et nous même étions engagés. Cracou souligne bien l'appui feu donné aux blindés alliés (Sherman entre autre) par l'artillerie et l'aviation omniprésente (chasseurs-bombardiers "Typhon" Britannique et "Thunderbolt" américain, sans compter les bombardements sur "zone" exécutés par bombardiers lourds quadrimoteurs pour percer les lignes Allemandes) sur le champs de bataille. Les chiffres donnés par Ioki sont des plus intéressants.
  6. @ Gibbs le Cajun Pour le Priest il était étudié pour faire de l'artillerie . En effet, dans la conception des Panzerdivision Allemandes crées sur les instructions du général Gudérian et reprise en partie par les forces blindées américaine, le priest avait pour but = >L'appui feu pour les chars de combat, > L'ouverture de brèches dans le dispositif ennemi en coordination avec les chars de combat,, > Le combat anti-fortifications et anti-bunkers ou des zones de résistance, > L'appui feu et les barrages d'artillerie, > Par la suite, les automoteurs équipés de 155 mm furent intégrés aux unités blindées par l'artillerie à longue portée. La puissance d'un canon / obusier ou d'un mortier se juge d’après le cube du calibre de l'arme considérée. Ainsi, le canon de 105 mm, avait pour indice de puissance = 105 X 105 X 105 (1.157.625) > Pour rappel, le mortier de 120 mm Français d'aujourd'hui est égale à 120 X 120 X 120 (= à 1.728.000) puissance supérieure aux 4 canons de 75 mm tirés par des chevaux en 1914-1918 = 75 X 75 X 75 X 4 (1.687.500), d’où l'intérêt du calibre démontré durant la première guerre mondiale (155 mm inexistant pratiquement au début de cette guerre ci, contrairement aux 75 mm en relatif abondance dans l'Armée Française) avec l'organisation des tranchées en profondeurs. Ces automoteurs avec leurs pendants montés sur Half-Track ont démontrés les besoins d'une telle arme. En ce qui concerne le "105mm Howitzer Motor Carriage M7", il avait deux inconvénients. > D'une part, d'être non fermé et de ce fait, dans le combat mettant en cause l'infanterie ennemie, d'être à la merci d'éventuelles lancées de grenade, > et d'autre part, il n'était pas équivalent en matière de combat anti-chars aux redoutables 88 mm Allemands (malgré la différence de calibre) qui avait une vitesse initiale de l'obus bien supérieure, gage d'une longue portée et de perforations de blindages plus important.(935 m/s pour les 75 mm Allemands). C'était juste un petit complément aux posts affichés. http://fr.wikipedia.org/wiki/Canon_de_88_mm http://fr.wikipedia.org/wiki/Obusier_de_105_mm_M2,_M2A1,_M101_et_M101_A1
  7. Merci aux administrateurs et modérateurs pour leurs travails et plus particulièrement à toi, seb.24.
  8. Un souvenir de l'armée au 501° R.C.C (Régiment de Chars de Combat) alors stationné à Rambouillet (78) de 1961 à 1963. L'espacement entre les chenilles des Half-track étaient bien moindre que celui des chars Patton M47 (45 tonnes, un canon de 90 mm). J'étais sur le Half-track radio de l'escadron (le 2°) et je me souviens d'être limite en position de renversement latéral du véhicule sur les chemins défoncés. C'était pareil en Algérie, sauf qu'il n'y avait pas de chars Patton et que le temps était plus sec en général (région de Tiaret, dont la ville a été débaptisée depuis). L'entretien des moteurs chars Patton n'étaient pas triste non plus. Un moteur d'avion de 800 chevaux lancé par le "petit Jo" avait un démarrage parfois très récalcitrants et le nombre de chars en panne parfois important. Je pense à la crise de Berlin en 1962 avec les Présidents Kennedy et Khrouchtchev, lorsque une brigade motorisée et blindée US à traversée l'Allemagne sur l'autoroute avec un matériel assez considérable de chars Patton M48 et M60 - en passant à Kaiserlautern où nous avions été détaché - pour monter sur Berlin. Nous avions suivi. Au vue du nombre de pannes de chars, nous ne sommes jamais engagés sur l'autoroute en zone Est vers Berlin. C'est de l'Histoire désormais. Par contre, nous avions des hélicoptères Alouette avec des SS10 filoguidés anti-chars qui ne donnait plus du tout envie de rester dans les chars de combat après une "démonstration" sur des vieux chars Les SS10 furent utilisés en Algérie pour exploser dans les grottes après avoir passés les obstacles devant lesdites grottes. C'était juste une évocation.
  9. Opération Eisenhammer Eisenhammer – marteau d’acier – était le nom de code du plan Allemand visant à anéantir les centrales hydroélectriques des Soviétiques. La Luftwaffe ne contribuerait pas mieux à la victoire à l’Est en dirigeant ses bombardiers contre les bases de la puissance offensive russe...plutôt que de les utiliser comme force d’artillerie et de largage de bombes contre l’infanterie ? Général Karl Koller 1943. I° - L’armée rouge ou Soviétique était une masse d’homme avec toutes les usines de guerres repliés dans l’Oural – fait extraordinaire et qui fut un tour de forces que de transférer toutes ces usines devant l’avance nazie – et de pratiquer la politique de la terre brulée...que les Allemands pratiquaient aussi ! Jamais les nazis n’avaient envisagés – uniquement à la fin de la guerre et bien trop tard et c’est le but de ce post – de détruire les centrales électriques de la Volga qui alimentaient ces usines repliés sur l’Oural. Pourtant, le communisme – d’après Staline – c’était l’électrification et le Soviet (le pouvoir, l’autorité totale et absolu, la collectivisation avec les kolkhozes) qui était à la base du communisme et de l’Union Soviétique. Note = Le terme soviet (du russe « cове́т », conseil) désigna tout d'abord un conseil d’ouvriers, de paysans et de soldats acquis aux idées progressistes dans l’Empire Russe reprenant le pouvoir dans une organisation locale (une usine, une ville, une province…) à partir de 1905. L'origine de cette pratique remonte au « vétché », un terme qui est synonyme de soviet dans l'ancien russe, et qui « correspondait à une sorte de diète, organe principal de la puissance politique de la cité » (Wikipédia). II° - La construction d’un large réseau de centrales hydroélectriques sur la puissante Volga et ses affluents fut au cœur de ce programme d’électrification commencé dès 1930. Les trois quarts de l’énergie nécessaire au fonctionnement des industries vitales de la défense provenaient ainsi d’un nombre réduit de centrales. Alors pourquoi ne pas les mettre hors d’usage et assister au blocage de l’industrie soviétique ? C’était là de la stratégie à laquelle les nazis n’avaient jamais adhérés du fait que leur concept Hitlérien était basé sur la guerre dite de la « blitzkrieg » ou guerre éclair et de mouvements. C’est la question que se posa Heinrich Steinmann, haut fonctionnaire au ministère de l’air. > Il démontra que quelques attaques aériennes bien ciblées pourraient mettre rapidement l’Union Soviétique à terre. > Il serait très difficiles aux Soviétiques de rétablir la production d’électricité étant donnée leurs incapacités de construire eux même les turbines. Ils avaient été obligés d’importer celle qu’ils utilisaient en les achetant sur le marché mondial et en racheter d’autres en temps de pénurie économique et de guerre. III° - Nous pouvons faire la relation avec les Britanniques, puis les Américains qui créèrent une aviation stratégiques avec des bombardiers lourds...pour bombarder les villes, pensant démoraliser les civils et mettre fin à la guerre. Cette stupidité était contraire aux enseignements des bombardements allemand en Grande-Bretagne d’une part, et d’autre part, le réel bombardement stratégique ne fut entrepris que sur les derniers mois de la guerre contre les nazis, avec l’attaque des puits de pétrole en Roumanie et les usines de fabrications synthétiques d’essence en Allemagne, et les bombardements ferroviaires des triages, dispatching, poste et transformateurs électriques, attaques à la bombe incendiaire et soufflante des installations et mitraillages des convoi par des chasseurs-bombardiers. L’opération « Clairon » ou attaque massive de 10.000 appareils de la RAF (Royal Air Force) et US sur ces installations ferroviaires en Allemagne même, immobilisa pendant des mois le transport Allemand, et les troupes alliées qui entraient dans le pays constataient que les rames chargées de matériels étaient bloquées sur place. Les autorités US du « Pentagon » dans un célèbre rapport après les hostilités reconnurent que les bombardements des villes allemandes fut le plus grand échec de la guerre (avec ceux du Japon, hormis les deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki) et nous pouvons rajouter le Vietnam. Note = Barnes Wallis, ingénieur de grande classe, de la société aéronautique Vickers avait mis au point une bombe de 10 tonnes dite « sismique » capable de bouleverser une gare de triage – et d’autres objectifs - du fait de la vitesse d’impact qui permettant de faire exploser la charge de 7 tonnes à grande profondeur. Elle fut employée à la fin de la guerre > Il avait conçu également une bombe cylindrique tournante sur elle-même contre l’attaque de six barrages Allemands de la Ruhr en 1943 par les avions Lancaster du 617 Squadron. Ce furent « Les briseurs de barrage ». L’idée de l’attaque de barrages était d’un Français, Mr Camille Rougeron, dans un ouvrage aéronautique, voir ci-dessous. > Le projet Allemand, lui, ne dépassa pas l’étude. IV° - L’option envisagé par Heinrich Steinmann consistait en une série de raids coordonnées par des bombardiers « Mistrel » à long rayon d’action. Le « Mistrel » était un bombardier Junkers Ju-88 transportant sur sa carlingue un Messerschmitt - chargé de d’explosifs et muni d’un pilote automatique - qui devait être largué sur l’objectif. Le Ju-88 – déjà en production – était conçu pour transporter des bombes de 1810 kg. Mais quand l’opération fut pratiquement prête et du fait de retard dû à des problèmes techniques, l’Armée Rouge était déjà aux portes de l’Allemagne. Quelques « Mistrel » survivant d’un bombardement allié, furent utilisés contre les les ponts établis par l’Armée Soviétique sur l’Oder. V° - Camille Rougeron, ingénieur en chef du génie maritime, qui travailla sur nos plus beaux bâtiments de note flotte d’avant la seconde guerre mondiale tel le cuirassé « Dunkerque » et des croiseurs légers, directeur du service techniques du ministère de l’Air , fut un stratège et un innovateur de la pensée militaire et fut à l’origine de nombreuses innovations techniques qui furent réaliser bien plus tard comme beaucoup d’innovateur dans leurs pays, tels = > la « bombe fusée » (la roquette) , « la bombe-torpille à propulsion par fusée avec une fin de trajectoire sous-marine, les bombes planantes, l’avion chasseur-bombardier emportant les bombes en surcharge et redevenant chasseur contre la formule du bombardier lourds initié par le général Italien Douhet, canons montés sur avions (avec peu de recul par vitesse modérée de départ de l’obus), mortiers à semi-propulsion (qui donna le mortier de 120 mm de l’armée Française), et canons (qui donna le canon de 155 mm à propulsion additionnelle de l’obus de 155 mm tel le CAESAR), des formules de navires de guerre très compartimentées avec des « bourrages » de protection et un blindage unique autour du groupe propulseur et des soutes à munitions tel le Clemenceau et le Foch pour ce dernier point), et de nombreuses études sur de très nombreux sujets (conflits, stratégies, aéronautiques, sous-marins, artillerie), etc. etc. file:///F:/Mes%20documents/Camille%20Rougeron/La%20pens%C3%A9e%20militaire%20de%20Camille%20Rougeron%C2%A0%20%20innovations%20et%20marginalit%C3%A9%20-%20Cairn.info.htm Il décrivit toutes ces innovations dans la presse spécialisée et dans des ouvrages tels, « Les enseignements de la guerre d’Espagne », « L’aviation de bombardement » (en deux volumes), « Les enseignements de la guerre de Corée », « La prochaine guerre », sans parler des ouvrages sur l’énergétique nucléaire, etc. En ce qui concerne notre sujet, Camille Rougeron décrivit dans l’Aviation de bombardement de 1936, un chapitre sur « le bombardement et les inondations » (la destruction d’une digue à la bombe, la destruction d’un barrage à la bombe, la résistance des grands barrages, les effets de la rupture des barrages, etc.), chapitre VI du livre VI du volume 2. Ces ouvrages ont été réédités chez Lavauzelle depuis 2003 dans les collections « Reprints ». La somme d’enseignements sur de multiples sujets et points techniques est des plus importantes et je conseille les passionnés d’acquérir ces ouvrages. Janmary
  10. Merci g4lly. Totalement inconnu pour moi. Pour information, les forces Américaines avaient montées un rack de 60 "rockets" de calibre 4.5 pouces (114 mm) sur un char Sherman appelé "Galliope". http://fr.wikipedia.org/wiki/T34_Calliope
  11. Pour information Tonton Flingueur, et vous l'avez compris, j'ai relaté les opinions donnés par les invités de l'émission. @ Tonton Flingueur Justement c'est de la politique et ns ne sommes pas du tout face a l'Allemagne Nazi. Il y a ici une lutte d’intérêts féroce entre puissances régionale et certains intérêts de nos alliés sont plus que partagés avec les nôtres, en aucun cas la chute de Bashar et même la prise de Damas par Al Nosra ou l'EI ne contrecarre ces intérêts. Il faut bien comprendre ici que pr les pays du Golf il vaut mieux voir AQ/EI a Damas que les alaouites. Quand a ca en tête on comprends déjà un peu plus le manque d'entrains de certains, et certains choix qui peuvent paraître de 1ere abords contre nature. Je souscris. Rien ne nous oblige à jouer un rôle dans ce guêpier, avec pour solde de tout compte, une nouvelle mésaventure et le terme est faible !
  12. Juste un point sans déroger a vos interventions des plus intéressantes. Cette semaine, l’émission de « C dans l’Air » d’Yves Calvi, sur la cinq, fut consacré au conflit au Moyen-Orient avec DAESH et l’Irak et la Syrie. Des personnalités tel Pierre Servent, colonel et professeur à l’école de guerre, qui à servi lors de conflits asymétriques et a écrit plusieurs ouvrages sur les guerres, l’Histoire de la France et ses armées, etc. étaient présent. > DAESH à subi de nombreux bombardements systématiques et continuels qui à amoindri son potentiel. Pour faire face, il utilise deux méthodes. § La première est la dilution de ses unités et l’attaque concentrée en un point du dispositif Irakien ou Syrien après regroupement de ses forces. § Le second est la conviction de mourir et de faire mourir l’ennemi. Pour cela, DAESH utilise la peur viscéral engendrée par les décapitations, les viols des femmes, les enlèvements d’enfants et de jeunes filles donnés aux djihadistes, etc. et l’attaque du type « kamikaze » (prononcez ka-mi-ka-zé signifiant « vent divin » qui dispersa la flotte Mongole qui se dirigeait vers le Japon) en un point précis du dispositif ennemi.. Le résultat est effrayant dans la mesure où les djihadistes en nombre très inférieur aux Irakiens (rapport de 1 à 7), ont vu fuir ces derniers équipés de blindés. C’est LA peur, une peur viscéral qui en est la cause. L’assaut pour créer des brèches dans le dispositif consistent à se faire sauter avec le véhicule pour frayer un passage en force aux autres unités. Heureusement que l’Armée Américaine équipe et entraine cette armée – comme elle le fit avec l’Armée Sud-Vietnamienne avec les mêmes succès semblent-il – car que se passerait-il alors ? > L’autre point, c’est le survol à haute altitude et le tir de missiles bien plus cher que l’objectif visé, au point que l’armée Américaine cesse de tirer sur des unités éparpillés au titre des coûts engendrés. J’avais, du reste, écrit à ce sujet = « Daesh ? Les avions à hélices avec roquettes, napalm, bombes à billes et à fragmentations ont montrés leurs efficacité lors de la guerre du Pacifique, en Corée, au Vietnam, en Algérie, par des missions d’appui-feux au « corps à corps » etc. C'est une guerre de seigneur et de riches que nous menons avec des Rafales – et autres Jets performants de la coalition –volant à haute altitude et tirant des missiles valant 10 à 100 fois l’objectif visés, 4X4, ou autres ! » > Un autre point – politique celui là – consiste à mépriser le Président Syrien et de ne lui concéder aucune aide avec pour seuls résultat de favoriser DAESH sur le terrain. Dans une guerre ou nous sommes partie prenante, il faut choisir son camps. Les Alliés, Britanniques et Américains, durant la seconde guerre mondiale, malgré leurs répulsions du communisme ont jugés et décidés de combattre le nazisme en première priorité, donc d’assister l’Union Soviétique par tout les moyens. C’est de la politique. > Une solution proposée par Pierre Servent – tenant compte du fait que le Président Obama ne veut pas engager une intervention avec des forces Américaines de façon importantes sur le terrain comme cela fut fait par deux fois contre l’Irak, serait d’utiliser les « Forces Spéciales ». Forte d’environ 60.000 hommes appartient aux différentes armes tel l’l’US Air Force, la Navy, le corps des Marines, etc. elles pourraient se déployer en Irak ET en Syrie avec des résultats de guerre d’embuscades (comme le firent les SAS – Section Air Service -Britanniques dans le désert Libyen durant la seconde guerre mondiale) , assistés par un dispositif technologique impressionnant (avions RADAR de surveillance - par effet Doppler-Fizeau - du terrain , héliportage, visions nocturne, etc.). En un mot, il est temps de cesser pleurer et de nous faire pleurer avec des larmes de crocodiles sur les avancées de DAESH. Vouloir évincer le Président Syrien – pour le moment – c’est favoriser DAESH et d’avoir choisi notre camp. Janmary
  13. @ g4lly De la même manière l'artillerie navale a bombardé jusqu’à très tard la cote de manière a persuader les irakiens qu'elle préparait un débarquement de vives forces. Y compris avec le célèbre cuirassé "Missouri" (sur lequel la capitulation Japonaise fut signé) qui bombarda avec ses canons de 406 tirant des obus d'une tonne, comme il l'avait fait durant la guerre de Corée. La concentration de l'artillerie sur un objectif ou un tir de barrage est commun pour dissimuler l'attaque principale réelle. En Algérie, j'ai vu cette façon d'opérer (une fois) pour faire déplacer une katiba (compagnie) rebelle pour les faire tomber en embuscade plus loin sur un chemin de repli avec chars EBR (Engin blindés de reconnaissance), armé d'un canon de 75 mm, de quatre roues et de de quatre roues "dentées" pour se mouvoir en tout terrain (initialement un anti-chars) avec des unités de la coloniale..
  14. @ funcky billy II Dans le numéro de Guerre et Histoire, dont parle Gibbs, ils expliquent le pourquoi du choix entre De Lattre et Juin. Tout vient de leur attitude face à Vichy. De Lattre est le seul général à avoir essayé de résister au moment de l'invasion de la zone libre tandis l'attitude de Juin au moment du débarquement américain de 1942 est fluctuante: il laisse les Allemands pénétrer en Tunisie avant de se rallier aux alliés. C’est en effet exact sur ce point. L’autre point, c’est que le général de Gaulle ne désirait pas un général Juin – qui avait réussi sa campagne en Italie et qui était très apprécié des Américains - devenir un éventuel danger potentiel pour lui-même au vue de son « aura ». En bref, qui lui aurait porté « ombrage » en tant que représentant de la France vis-à-vis des Alliés. Il y avait déjà eu le général Giraud qui lui avait porté lui aussi – un temps – ombrage et il n’était pas question que cela revienne avec le « cas » Juin ». De plus, le général Juin était « pied noir Algérien » et de Gaulle se souvenait que trop bien de l’accueil des Algérois au général Giraud. Ceci dit - et c’est hors sujet – les deux hommes furent très différents en stratégie et en tactique appliquée sur le terrain. Très globalement, Juin manœuvrait alors le général de Lattre de Tassigny fonçait avec les succès et les dégâts en particulier dans l’Est de la France. Il y eu également des demandes de pays tiers que le « Roi Jean » se fasse retirer son commandement des forces d’occupations en Allemagne devant ses démonstrations « monarchique » (USA et Suisse). Mais c’est une autre histoire. Janmary
  15. C'est parfaitement exact ce que vous affichez Cricrisius. Les Américains en général (militaires et les citoyens) avaient une haine totale envers le Japon, synonyme de fauteur de guerre, en particulier avec l'agression et l'ignominie de Pearl Harbor. Le Président Roosevelt avait décidé l'ambitieux projet de fabriquer la bombe atomique - projet Manhattan - pour anticiper une éventuelle fabrication par les nazis dont beaucoup de physiciens avaient participés aux études sur la radioactivité avec des Prix Nobel comme nos Curie du reste. Pour le Président Roosevelt et les militaires américains qui étaient informés de ce projet, la décision de terminer la guerre contre l'Allemagne avec Berlin pour cible était inévitable en cas de refus de capitulation sans condition. Devant l’hécatombe prévisible des forces américaines concernant la poursuite des combats dans le Pacifique et plus particulièrement d'un débarquement au Japon, la demande d'intervention des Soviétiques fut demandée par le Président Roosevelt à la conférence de Yalta à Staline. Des événements vinrent rajouter des "donne" dans ce contexte qui ne fut pas remis en cause. > L'Allemagne avait capitulé sans l'emploi de la bombe atomique pas encore opérationnel. > Le Président Roosevelt était décédé et remplacé par le Président Truman. > Les bombes allaient être opérationnelles après l'essai de "Trinity" (l'une avec uranium et l'autre avec plutonium). > L’emploi allait être "automatique" contre le Japon pour les raisons soulevés ci-dessus. > Un donne supplémentaire se fit jour, en ce sens que les Soviétiques s'imposaient à l'ouest et qu'un début de méfiance, de roueries de la part de ce qui devenait à l'évidence un ex-allié, avec ce que Churchill appela par la suite, un rideau de fer. Le Président Truman le compris très rapidement en particulier avec la demande de Staline de participer à l'occupation du Japon. Or les américains voulaient assumer cette tache seul et sans même les Britanniques. Il y à donc bien eu dans les bombardements atomiques sur le Japon, la "donne" supplémentaire, politique celle -ci, d'envoyer un message aux Soviétiques. Elle fut le fait du Président Truman au vue des problèmes et des anicroches permanentes avec les Soviétiques à l'Ouest, en Europe. Ce fut la base également - avec bien d’autres raisons - du plan "Marshall" (du nom du général) d'aide à l'Europe pour contrebattre l'influence des Soviétiques en Europe.
  16. Merci Rob 1. Je vais tenter de le revoir, l'ayant raté hier soir. J'avais complétement oublié ce film Wallaby. Il faut reconnaitre que le Japonais parlé n'est pas spécialement poétique. En fait, et contrairement aux Allemands de mon groupe américain avec qui nous pouvions échanger sur ce sujet de la seconde mondiale (quand on les connaissaient depuis un certain temps dans le cadre professionnel), les Japonais - comme vous l'indiquez si bien dans les extraits de votre post - ne parlent pas et n'échangent pas. A cette réunion ou plusieurs membres du bureau représentatif de notre groupe étaient présent et ou cet homme s'est exprimé, aucun autre n’a pris la parole, mais semblaient confirmer ses dires par leur hochement de têtes. Par contre, le sujet sur les kamikazes ne fut pas évoqué, pas plus que la guerre en Chine. J'avais lancé le sujet sur la destruction des ville Japonaises en demandant comment la reconstruction du pays s'était effectuée pour devenir une puissance internationale. Parler de la puissance économique de leur pays et du mont Fuji est (était) une conversation appréciée par les Japonais. Pour en revenir aux bombes atomique, le Japon n'avait pratiquement plus de marine de commerce ni de Marine de guerre, les sous-marins américains détruisant à grande échelle toute navigation, les villes étaient bombardées, la flotte américaine croisait au large du Japon en canonnant les côtes et en exécutant des puissants raids aériens et les Soviétiques intervenaient dans le conflit en Mandchourie. Et la guerre en Europe étant terminé, il ne restait pas grand espoir pour le Japon, même si ce dernier avait mobilisé femmes et enfant équipés avec des bâtons prolongés par une arme blanche pour combattre les "diables étrangers américains" et les détruire comme l'indiquait la propagande militaire du pays. Janmary
  17. D’après Robert Guillain - j'ai évoqué brièvement le "CV" de ce journaliste dans le sujet "La guerre Japon et Chine" - journaliste de l'agence Havas, qui fut détaché 40 années en Asie et qui est resté bloqué au Japon durant toute la guerre, qui à donc connu tous les événements militaires et analyser les réactions "du petit peuple", rappelle dans son livre que ces derniers eurent le souffle coupé devant tant d'audace que leur pays attaque les américains (à Pearl-Harbor), puis les britanniques (à Hong-Kong) Particulièrement fier et également inquiet..La joie fut manifeste qu’après la prise des Philippines ou ils crurent à la Grande expansion Japonaise (la célèbre sphère de prospérité). L'épouse de ce Japonais m'avait affirmé que son mari ne parlait jamais de ces événements - particulièrement aux américains - et aux étrangers de passage. Le fait que je sois Français, pratiquant l’Aïkido et ayant demandé ou était la célèbre Académie d'Art Martial de Tokyo, passionné d'histoire, fit qu'il se laissa surement influencé. Les Français avaient la "quotte" à l'époque et les Japonais adoraient nous entendre parler du fait que nous "chantions" en parlant ! Quelques ouvrages de Robert Guillain sur le sujet = Orient Extrême Chez Le Seuil 1986 Ou l’auteur, journaliste, fit le voyage du Transsibérien en 1937, couvrit la guerre Chino-Japonaise à Shangaï en 1937-1938, se trouva bloqué au Japon pendant toute la seconde guerre mondiale, objet d’un livre remarquable (« La guerre au Japon », chez Stock 1979, et réédité sous le titre « J’ai vu bruler Tokyo », chez Arléa 1990), La Corée 1951-1953, Diên Biên Phû 1954, etc. La guerre au Japon De Pearl-Harbour à Hiroshima Chez Stock1979 Réédité sous le titre de = J'ai vu brûler Tokyo Chez Arléa 1990
  18. Je souscris absolument avec les posts de Pascal et Akhilleus. Pour avoir discuté avec des Japonais de mon groupe américain lors d'un meeting et training à Tokyo dont l'épouse de l'un d'entre eux était Française et nous servait de "guide", il y avait un certain temps que le peuple Japonais savait que cela allait mal se terminer. D’après ces Japonais, la bataille et la perte des Philippines fut un choc, suivi d'Okinawa ainsi que la perte du cuirassé yamato dit "incoulable" (quand cela a été su bien entendu). Le sort du Japon a été scellé - pour le public en général - quand un millier d'appareil de l'aéronavale américaine - croisant au large du Japon - dont une majorité de chasseurs ont survolés Tokyo et mitraillés les gens dans les rues. Panique ! Le diables étrangers ont osés faire cet affront ! Le Palais de l'Empereur n'était plus protégé ! Les bombardements par B-29 ont confirmés ce qui pensaient le "petit peuple". Les bombes atomiques ont été lancés pour "avertir" Staline qu'il n'était pas convié à venir s'incruster au Japon et accessoirement de fournir un motif aux Japonais de capituler en sauvant la face ! C'est - en substance - ce que pensaient mes collègues Japonais du peu qu'ils voulaient bien dire à ce sujet. Ils sont étrangement avares de propos sur le sujet de la seconde guerre mondiale, du moins dans les années 86 quand je suis allé dans ce pays.
  19. En complément = "Le but d'une guerre n'est pas tant de la gagner que de gagner la Paix." "Faute de l'oublier et afin de gagner la guerre, on pose les bases pour un nouveau conflit." Général John Frederick Charles Fuller
  20. Bonjour Je souscris aux commentaires précédents ! Bienvenue sur le forum Bonne chance pour vos projets. Au plaisir de vous lire Janmary
  21. Janmary

    Teeny Toon

    Bonjour Bienvenue sur le forum Bonne chance pour vos projets. Au plaisir de vous lire Janmary
  22. Bonjour Bienvenue sur le forum Bonne chance pour vos projets. Au plaisir de vous lire Janmary
  23. Mes excuses Pascal. Post annulé Débarquons sur l’ile de Sainte-Hélène pour installer un tourisme historique et faire rougir l'Anglois.
  24. Janmary

    La Guerre Japon-Chine

    Un complément connexe. Citation Japon: mort du dernier soldat nippon à avoir poursuivi la guerre jusqu’en 1974 Par http://fr.wikipedia.org/wiki/Douglas_MacArthur http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu00271/la-reddition-du-japon.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Hirohito Officier Japonais remettant son sabre à un officier Américain en signe de reddition. Le Missouri aujourd'hui mémorial à Hawaï devant le mémorial de l' USS Arizona : Sur cette reddition, l'occupation du Japon et le jugement de l'Empereur = 1° - Crimes de guerre Japon 1945, le général MacArthur face au destin d'une nation/ Un film de Peter Webber en DVD Adapté du livre de Shiro Okamoto; une reconstitution historique. Autres films à voir = 2° - Mémoires de nos pères Un film de Clint Eastwood Débarquement américain à Iwo Jima vu du coté américain. Édition collector Double DVD avec 2 Oscar obtenus 3° - Lettres d'IwoJima Les combats d'Iwo Jima vu du coté Japonais Édition collector Double DVD avec le Golden Globe 2007 4° - L’Odyssée du Docteur Wassel Un film de Cecil B.DeMille DVD retraçant l'évacuation de l'Indonésie par les alliés devant l'avance Japonaise et l'action d'un médecin américain. Note = Ces films sont des reconstitutions historiques et sont des monuments d'histoires de guerre. Janmary
  25. Passionnant ce fil sur les graffitis sur les casques américain. Et de belles photographies. Je ne puis que comparer avec l'Algérie (1954-1962) ou je suis allé peu de temps. Les casques portés furent le casque plastique seul ou en complément avec le casque lourd sans filet comme en Indochine par exemple. Le coté lisse du casque et la hiérarchie n'aurait pas accepter des graffitis dans la plupart des unités. Reste le chapeau de brousse, le béret rouge ou bleu (parachutiste coloniaux ou métropolitain), vert (légionnaire parachutiste) ou noir (chars de combat), le "calot" ou la casquette "Bigeard" qui - en soit - ne portait pas d'inscription possible.. Il faut voir - et je souscris à ton fil "Gibbs le Cajun" - que les américains en général aime bien se distinguer à tout niveau, que ce soit dans le cadre le plus connu, le cadre universitaire ou les signes distinctifs sont présent. La cravate, le logo porté à la boutonnière, l'insigne, le tee-short, etc. L'entrainement même des Marines et de l'Armée en général, se fait suivant des critères d'être les meilleurs et de porter ces mêmes signes distinctifs d'unités pour se différencier. Le Vietnam - au vue de mes conversations personnels au sein de mon groupe américain - n’a pas été une partie de plaisir pour les forces engagées. Convaincu que l'on allait voir ce que l'on allait voir, de leur puissance de leur pays et de leur armée, de leur suprématie dans tous les domaines, ces pauvres vietcongs de paysans allaient vite se rendre compte de leurs nullités. Les choses ont vite pris un tour pas du tout prévu pour les américains qui ne savaient pas ou se situait le Vietnam (pour les "private"), ni du millénaire de combat avec la Chine et des méthodes très particulière de combats élaborées par desdits paysans et donc Vietcongs qui les ont appliqués. Un dicton disait, "L'autorité de l'Empereur (du temps des Français) s’arrêtent au mur de bambou du village"; Déjà en soit, cela voulait tout dire !. Aussi bien pour l'Autorité centrale que pour les "étrangers" venus faire la guerre (depuis les Chinois en passant par le Français puis les américains). Alors, la rage à suivi la dureté des combats, alors la haine est venue se substituer "à la pacification" au profit d'opérations "recherches et destructions " et d'autres qui ont fait un dégât terrible alimentant encore plus la férocité et les exactions à tous niveaux. Et ce sont encore là que les graffitis assez évocateurs ont fait de nouvelles apparitions sur les casques pour une façon d'exprimer les ressentis, du moral, de l'ennemi - presque - insaisissable qui causaient des pertes, etc. C'est ainsi que j'analyse ces signes - assez distinctifs - en fait. Janmary
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