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Janmary

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Tout ce qui a été posté par Janmary

  1. En sus des posts précédents auxquelles je souscris, noue pouvons faire valoir la thèse du Maréchal Lyautey « qui était de montrer sa force pour ne pas à s’en servir ! ». Mais cette maxime s’adresse dans le cadre plus spécifique d’une armée dans un autre pays. Le second adage était de Clemenceau je crois, ou « la guerre (donc l’armée) est la suite de la politique ». Le troisième adage – je dérive un peu – qui est du général J.F.C Fuller, qui définit « qu’un conflit n’à pas pour but de gagner la guerre en elle même, mais doit servir à gagner la Paix ». Ce fut oublié en 1918 et même en 1945. Information sur J.F.C Fuller = http://en.wikipedia.org/wiki/J._F._C._Fuller Et plus logiquement, pour être prêt à faire la guerre, c’est en temps de paix que l’on s’y prépare, militairement, économiquement et politiquement. Pour l'humour = Le BAC est également le Brevet des Anciens Combattants ! Tu as tes chances gibbs ! =)
  2. Janmary

    Fonctionnement IFF

    Un petit complément historique au post de l’ami ARPA qui est complet sur la question. Le RADAR, dont l’acronyme et le palindrome d’origine américaine, signifie Radio Detection And Ranging Equipment. Les Britanniques utilisaient le terme RDF ou Radio Detection and Finding qui est issue du terme Britannique lors de travaux sur ce système et la création de la première chaine de détection sur le territoire de la Grande-Bretagne avant la seconde guerre mondiale ou Chain Home RDF qui leur fit probablement gagner la bataille dite d’Angleterre par la suite. Les Français, antérieurement, utilisaient le terme Radio location avec le signe DEM ou Détection ElectroMagnétique. La définition du RADAR est le procédé ou appareil de détection qui fonctionne en émettant un faisceau d’ondes électromagnétiques très courtes et en recevant son écho. En Grande-Bretagne, la plupart des travaux sur ces techniques, fut l’œuvre de Robert Watson-Watt, y compris l’IFF (Identification Friend or Foe – ami ou ennemi - littéralement ami ou démon). Des 1938, s’est posé la question en Grande-Bretagne pour la RAF (Royal Air Force) de la reconnaissance et l’identification des avions amis. A tel point, que les hauts responsables Britanniques ne voulurent pas entendre parler de ce procédé de détection s’il ne permettait pas de reconnaitre les avions « amis ». La solution consista à monter un émetteur-récepteur sur la plupart des mobiles avions ou bateaux. Lors de la réception de l’impulsion du RADAR (appelé RDF en Grande-Bretagne) reçue par le récepteur de bord de l’avion ou du bateau, l’émetteur associé à ce récepteur renvoyait le même signal sur la même longueur d’onde que celle reçue mais plus puissant en niveau que l’écho reçu. Sur l’écran du tube cathodique du RADAR (RDF) à terre, les avions ou bateaux se matérialisaient par des « spots » (ou point lumineux) mais beaucoup plus brillants pour les spots reçus des avions et bateaux ayant renvoyés l’écho par l’émetteur-récepteur de bord permettant ainsi la reconnaissance « des amis ». Dire que ce système fonctionnait de façon parfaite est loin d’être le cas, mais il a permis de satisfaire les opérateurs des chaines RADAR de Grande-Bretagne pour identifier quantités d’amis et d’avions de reconnaissances ennemies et ce fut des plus utile pendant la bataille dite d’Angleterre. Ce fut le premier procédé d’IFF ! Source = Le temps des aigles Par Len Deighton Préface par Pierre Clostermann Chez Flammarion1983 Toute l’histoire technique des avions et des dispositifs de détection Britannique et Allemands pendant la bataille d‘Angleterre. Le RADAR 1904-2004 Histoire d’un siècle d’innovations techniques et opérationnelles. Par Yves Blanchard Chez Thales Ellipses L’histoire complète du RADAR par un scientifique de haut niveau ayant travaillé dans ce domaine.
  3. Pour en revenir au sujet, il est exact qu’entre 1983 et 1985, cinq avions furent loués (notez l’euphémisme) par la France à l’Irak, lors du conflit avec l’Iran qui fut une guerre dévastatrice au demeurant (comme furent prêtés les VAUTOUR Français à Israël en 1956 lors de l’affaire du Canal de Suez). (Voir post suivant.) Mes excuses Arnaud D ! Pourquoi ais-je écris Vautour ? Je pensais à un autre thême en écrivant ! L’Irak qui avait acquit de missiles EXOCET mais ne disposait pas des avions MIRAGE F1 capable encore de les tirer, se ravisa et se retourna sur les SUPER-ETANDARD. A priori, il semblerait que deux de ces appareils ont été perdus lors des opérations aériennes. Avant et pendant cette époque, j’habitais dans une résidence à Brétigny ou les propriétaires étaient pilotes, mécaniciens, etc. au Centre d’Essais en Vol (de Brétigny) Le sujet de moquerie numéro 1 était la maitrise par les pilotes Irakiens des sièges éjectables de leurs appareils lors de leurs formations. Il y eu de fortes tensions diplomatiques sur ce sujet. Par la suite, c’est alors que je travaillais dans le groupe Litton Précision Product Inc. prés de Versailles, lors de l’opération « Tempête du désert » relatif au conflit Irak-Koweït, que nous fumes engagés en première ligne technologiques dans ce conflit sur le plan de la « Vision nocturne » (de notre usine AIRTRON). La France engagea la division « Daguet » avec un support logistique américain. Double grosse surprise, > D’une part, les tableaux de bord de nos hélicoptères engagés dans l’opération n’étaient pas prévus pour être piloté avec des jumelles de vision nocturne. Il fallut y remédier en urgence et les services techniques de l’aviation venaient nous voir pour la transformation des planches de bord. Nous avons livrés en urgence les kits de transformation pour les transplanter sur les hélicoptères déjà « opérationnels ». > D’autre part, nos avions JAGUAR n’étaient pas pourvus de GPS pour assurer la navigation hors contrôle RADAR et la visualisation de nuit des pilotes était inopérante. Ce fut un tollé et ce sont les épouses et les membres des bases aériennes qui firent l’achat de GPS pour être montés sur les avions. L’agitation fut si forte que la revue Science-et-Vie, fort bien informée à l’occasion, publia un article bien documenté dans son numéro 882 de mars 1991 « Pourquoi les Jaguars Français ne voient pas la nuit ». Le remous remonta jusqu’au ministre des armées de l’époque qui diligenta une enquête....qui aboutie avec fortes sanctions. Bien des informations nous furent connus à l’époque sur l’historique avec l’Irak, dont qu’au départ de la location des SUPER-ETANDARDS par l’Irak, ce furent des pilotes de l’aéronavale qui les pilotèrent. Mais pas plus d’informations et je pense, du reste, qu’il ne serait pas sain de tenter de retrouver les pilotes pour de nombreuses raisons par ailleurs. C’est tout de ce que je puis témoigner. Quelques informations relatives au Super-Etendard = http://fr.wikipedia.org/wiki/Dassault_Super-%C3%89tendard .
  4. @ funcky billy II Perso, je ne me permettrais pas de remettre en cause ton background qui est tout-à-fait impressionnant et respectable. Et le fait de défendre une thèse n'a rien de péjoratif en soi. Je me demandais juste si ton argumentation se fondait principalement sur les facteurs que tu décris où si tu l'articulait avec d'autres données (les facteurs que j'ai décrits). Et je trouve que Jeansairien soulève malgré tout des points intéressants dans la limite de ma compréhension de la chose: -le dollar est de facto la monnaie de référence de l'après-guerre - (c'est ma deuxième question de tout-à-l'heure) L'€ n'existe pas en 90. Bref je ne remets rien ni personne en cause (je n'ai aucune légitimité pour le faire), je me pose juste des questions et cherche à en savoir plus ^-^ Pas de soucis, uncky billy II. Je répondais de façon brève du fait de soucis oculaire en ces temps troubles ^-^ Amicalement à vous.
  5. Bonjour @ Jeansaisrien La conspiration mondiale ourdie et menée de main de maître par les Etats Unis, c'est prêter peut être beaucoup plus d'efficacité et de machiavélisme à certains dirigeants qu'ils n'en ont eu ... @ funcky billy II Deux petites questions: Tu ne souscris donc pas à la thèse qui présenterait les dirigeants US (de 2003) comme un groupe d'idéalistes Neocon qui voulaient établir la démocratie au Moyen-Orient, se remplir les poches du fait de leur accointance avec le complexe militaro-industriel ou pétrolier et éventuellement établir un état vassal fournisseur de pétrole dans cette charmante contrée ? Pour le coup de Saddam qui veut vendre son pétrole en Euros à la place du dollar. En 2003 Ok mais en 90? > Je ne prête rien à personne jeansaisrien et je m’en garderais bien en particulier avec nos amis américains. > Je ne souscris à aucunes thèses en particulier funcky billy II. Je m’explique. J’ai travaillé comme ingénieur (et cadre dit supérieur) 12 années dans le groupe de la défense américain Litton (voir mon CV dans la présentation). http://www.air-defense.net/forum/topic/18527-salut-%C3%A0-toutes-et-tous/ Je suis allé tous les ans, une fois ou plusieurs fois dans l’année, plus ou moins longtemps, aux Etats-Unis (essentiellement Chicago et Tempe dans l’Arizona), ainsi que dans les pays Européens (Allemagne le plus souvent) pour des meetings (rencontres commerciales) et des trainings (formations) régulier. J’ai noté des cahiers entiers (j’ai toujours pratiqué ainsi lors de mes déplacements) de conversations avec mes directeurs ou cadres américains de mes usines ou centre de développement technique et scientifique sur des sujets très variés avec quand même le Vietnam qui prédomine. Ce post est le fruit de mes notes personnelles que j’appelle « Diverses sources des médias américains » et le résultat des deux sources indiquées qui représente bien la pensée de nos amis d’Outre-Atlantique et dont les sources elles mêmes proviennent des Etats-Unis, des enquêtes relative à la CIA de la presse américaine spécialisée militaire et d'ex agent de la CIA . J’ai donc transcris de façon sommaire ces informations. Rappel 1° - CIA Guerres secrètes Par William Karel ArteVideo 2° - L’Iran et l’Occident 30 ans de malentendu, de trahison et d’orgueil Par Norma Percy et Brian Lapping BBC et FR3 3° - Diverses sources des médias américains Il faut savoir qu’il y a deux choses sur lesquelles on ne plaisante pas aux USA, Etat Fédéral. C’est le context de l’industrie pétrolière - politique d’une part ou la majorité des responsables du département d’Etat américain envisage une « retraite » et une nouvelle vie professionnelle dans les pays du golf pétrolier et d’autre part le contexte militaro - industriel - politique. Les Etats des USA se battent littéralement – avec les élections des sénateurs au Congrès à la clef – pour avoir ou développer ou conserver les entités industrielles de la défense (usines, constructions, centre s de recherches et de développements). Ne voyez donc pas dans cet écrit, des thèses émises par mes soins ou le soutien de thèses existantes. J’ai écris sur mon forum, de nombreux posts et sujets issues de ces notes. Mon but est de vous les faire partager sans arrière pensée ainsi que mon expérience. J’ai eu la chance ( ?) de parcourir à titre professionnel, de nombreux pays et d’essayer de comprendre le pourquoi des choses. Je vous livre le fruit – sinon de mes cogitations – du moins ce que j’ai transcris de nombreux contacts (du Pacifique pour les expérimentations nucléaires) à mes déplacements nombreux aux USA et en Europe dans le cadre de mon travail. Cordialement à vous. Janmary
  6. Début du Hors Sujet Une tentative de réponse avec un bref rappel des événements de la politique pétrolière Américaine. Pendant et après 1945, les américains se jettent à corps perdue dans des contrats pétroliers pour leurs compagnies pétrolières assortis de contrats de défenses mutuelles avec les pays producteurs et exportateurs de cette énergie, en particulier l’Arabie Saoudite et l’Irak. L’Iran – qui à été utilisé comme passage pour alimenter en armes l’Union Soviétique par les américains durant la seconde guerre mondiale sans parler du pétrole Iranien - avec Mossadegh devenu premier ministre du pays refuse et nationalise les industries pétrolières Iranienne. Les Britanniques avec British Petroleum, en « charge » de l’Iran passe la main aux américains qui – c’est le début – fomente par le biais de la CIA, un coup d’Etat et installe le Shah. .Même punition ultérieurement avec l’Irak et Saddam Hussein qui sera l’homme de main des américains…pour un temps. L’opposition Iranienne – folle de rage contre le Shah et les américains – se radicalise et se rassemble dans l’extrémisme religieux avec la révolution Islamique. Le soir du 11 février 1979, l'Ayatollah Khomeini est au pouvoir et Mehdi Bazargan est son premier ministre. Cette date marque alors la fin de l’Empire d’Iran, et la chute du gouvernement de Shapour Bakhtiar, contraint à la fuite. La haine est telle que le régime décide de s’en prendre à l’ambassade américaine à Téhéran pour que ceux-ci rende gorge des montants perçus par la vente de LEUR pétrole à eux, Iranien. Mollesse américaine dans la réponse et négociations pour les otages américains lors de l’élection de la présidentielle Américaine (1981) ou le Président Carter se fait couper l’herbe sous le pied par le nouveau Président Ronald W.Reagan qui fait promesse à l’Iran de renouveler des contrats d’armements contre les otages. Tentative d’aide de la part des Iraniens pour assister les Américains dans les deux conflits Irakien sur les objectifs à traiter !! Refus net des Présidents Bush (père, puis fils) ! Réédition lors de l‘Afghanistan. Pas de commentaire du Président George W Bush qui considère l’Iran comme l’axe du mal. La CIA accepte sous le manteau et quantités d’objectifs sont fournis par les Iraniens. Le Président Obama est élu. (2009). Diplomatiquement, il tend la main aux Iraniens. Surprise de ces derniers qui vivait dans l’anti-américanisme. Il s’avère la nécessité que l’Iran soit un partenaire privilégié pour l’Amérique (et l’Europe) = A – Situation géopolitique et géostratégique fondamental dans le cadre du Moyen Orient. B - Frontière commune avec l’Afghanistan C - Lutte Iranienne anti drogue Afghane (beaucoup de casse de l’Armée Iranienne) D – Aptitude des Iraniens à mené «une « sécurisation » (sans préciser de quoi il s’agit exactement) de la frontière contre les Talibans. E – Modification de l’attitude Syrienne et du Hezbollah sous l’influence Iranienne, etc.etc. Sources = 1° - CIA Guerres secrètes Par William Karel ArteVideo 2° - L’Iran et l’Occident 30 ans de malentendu, de trahison et d’orgueil Par Norma Percy et Brian Lapping BBC et FR3 3° - Diverses sources des médias américains Or un système se met en branle, à savoir = LE SYSTEME PETROLE ET DOLLARS OU L’AMERIQUE EN GUERRE Le système Pétro -dollar ou PETRODOLLARWARFARE n’a d’autre but que la protection et le maintien du plus grand système des temps modernes. Depuis les années 1970, les Etats-Unis d’Amérique imprimaient et dépensaient beaucoup plus de billets que l’OR qu’ils pouvaient produire ou acquérir afin de gager cette monnaie. Quelques années plus tard, la France avait exigé le remboursement en OR de son stock accumulé de dollars. Les USA ont catégoriquement refusé vu qu’ils n’avaient plus assez d’or pour couvrir la masse des billets verts imprimés et dépensés à travers le monde. C’est pour cette raison que les USA ont conclus un accord avec les Emirats. L’OPEP (Organisation des pays producteurs de pétrole) s’engageait à écouler EXCLUSIVEMENT sa production en dollars US. A partir de ce moment, toutes nations effectuant des achats de pétrole devaient avoir des dollars US pour honorer les livraisons. Ces pays devaient donc obligatoirement payer contre des services ou des biens leurs dollars que les USA n’avaient qu’à imprimer en papier. Les américains maintenaient ainsi artificiellement la valeur commerciale de leurs dollars et se fournissaient ainsi quasi gratuitement en pétrole par le jeu de la planche à billets. Pourtant ce système s’est retrouvé exposé quand Saddam Hussein à commencé à vendre directement le pétrole de l’Irak en EURO annulant l’accord USA/OPEP. Inadmissible pour les Américains pour qui Saddam devait être empêché de nuire. Il fallait trouver une solution. Mais laquelle ? Les Etats-Unis on trouvé un prétexte pour justifier la guerre d’Irak (1990 -1991) avec la guerre du Koweït qui arrivait à point nommé, puis celle 2001 après les attentats du 11 septembre, permettant d’éradiquer ce problème et de trouver ainsi une seconde source d’approvisionnements en Pétrole du fait que l’Arabie Saoudite était plus que suspecte dans les attentats du 11 septembre et que les Américains craignaient un blocage des approvisionnements de la part de cette même Arabie Saoudite. Ce fut le retour de la vente de leur pétrole en dollars : la crise monétaire était provisionnement réglée. Hugo Chavez, président du Venezuela., jamais en reste, commença lui aussi à vendre son pétrole contre d’autres monnaies ce qui expliquerait les tentatives d’attentats contre sa personne et de renversement de son régime. Le chef d’état Iranien Mahmoud Ahmedinedjad. (2005 à 2013), spectateur de cette situation, décida de faire plus fort encore en vendant son pétrole contre TOUTES DEVISES EXCEPTE LE DOLLAR AMERICAIN !! Nous connaissons la suite ou les suites. Vous pouvez donner votre avis et critiquer bien sur. Janmary Fin du Hors Sujet
  7. Janmary

    Akutan Zero

    Informations sur le zéro Son nom de famille était Mitsubishi A6 M5 « type 0 ». Comme le système Japonais était des plus difficiles à comprendre, le Technical Air Intelligence Unit (T.A.I.U), dirigé par le colonel Mac Coy fut chargé de l’étude des matériels aéronautique et se décida à donner (début 1942) des noms à chaque appareil Japonais, 75 en un mois, dont zeke pour le « zéro » Mais le surnom de « zéro » était déjà répandu et resta d’appellation courante. Devant ce nouveau chasseur inconnu des américains et qui fit des ravages, les techniques de combat contre ce petit bolide agile, tardèrent Le colonel Hayward du centre d’essais en vol de Wright Field en donne une réponse = « Le zéro» ? C’est un avion de tourisme léger équipé d’un moteur de 1300 chevaux ». Il pesait à vide 1780 kg (le Spitfire IX de mêmes dimensions avait un moteur presque identique, pesait 2995 kg). Les deux avions avaient comme armement principal deux canons de 20 mm. Le moteur en étoile de 14 cylindres Nakajima Sakaé (un dérivé de notre Gnome et Rhône K14) passa de 1940 à 1943 de 1020 CV à 1315 CV. Il possédait un compresseur à deux étages, un carburateur inversé et une hélice tripale Mitsubishi-Hamilton de 3 m10 de diamètre. Il atteignait 6000metres d’altitude et 544 km/h (résultat des essais à Wright Field avec un appareil capturé en plus ou moins bon état. Comme chasseur embarqué de l’aéronavale, il subissait toutes les servitudes comme la crosse d’appontage, les caissons étanches dans les ailes pour la flottabilité. Il avait 11 m d’envergure, 9,03 de longueur, une surface portante de 22 mètres carrés, soit une charge allaire de 100 kg/mètre carré. Alors que le « Tempest » britannique supportait 269 kg/mètre carré. Il avait un réservoir d’essence interne de 780 litres et une possibilité d’emport par réservoir largable de 470 litres lui donnant une autonomie de 1500 kilomètres. Les instruments généralement américain étaient construit sous licence, La jauge à essence était peu sur et le circuit hydraulique fuyait de façon chronique. Le zéro était un avion offensif et de ce fait, ne possédait pas de réservoir « self-sealing », ni blindage, pour le pilote. Il poussa encaisser jusqu’à 12 G mais sous l’impact des balles, il se déchirait comme du papier de soie. Le véritable secret du « zéro » résidait dans son système de construction. Au lieu d’être conçu en élément séparés, ailes, fuselage, empennages, bâti moteur, etc.assemblés ensuite, la structure de l’appareil était « intégrale », c'est-à-dire en deux pièces. La première partie composée du bâti moteur, de la carlingue et le poste de pilotage ne formait qu’in bloc rigide avec les ailes à double longerons. A cet ensemble, se juxtaposait un autre bloc contenant la partie postérieure du fuselage et des empennages, les deux parties réunies par une couronne de 80 boulons. Il parait que c’est un sens d’après les ingénieurs aéronautique, néanmoins 7000 « zéro » furent construits en 3 ans dans la seule usine de Nagoya. La technique de combat contre ce type d’appareil était de ne pas combattre sur le plan horizontal mais vertical ou les avions américains, plus lourd piquait plus vite. L’avion US de la marine ou des Tigres Volants du général Claire Lee Chennault pouvait alors redresser et si le « zéro » suivait, il pliait ses ailes, fut l’une des tactiques employés. L’interception haute attitude était une autre tactique employé par les Tigres Volants car connaissant l’approches des bombardiers et chasseurs Japonais par le réseau des guetteurs qui tenant lieu de RADAR. Extrait de Pierre Clostermann (Feux du ciel, notes sur le zéro) Extrait du général Claire Lee Chennault ( Chennault and the Flying Tigers).
  8. Bonjour Skw A ma connaissance, Elliott Roosevelt à accompagné le Président des Etats-Unis, Franklin Roosevelt à la conférence de Casablanca de 1943 et la Conférence du Caire-Téhéran de 1944. Le livre d’Elliot Roosevelt que vous citez Skw – et que je ne connaissais pas sous ce titre de « Has he saw it » – mais sous le titre de « My father Told Me » (Mon père m’à dit), [Pourquoi ce titre ?], présenté ainsi à la presse américaine après guerre en 1945 [Dans la revue VOIR édité en Français] et préfacé par sa mère Eleanor Roosevelt qui à défendu et son fils et ce livre. Car cet ouvrage fut l’objet d’une dure critique par les médias Américains, du fait de l’angélisme de l’auteur concernant l’Union Soviétique. Merci pour le fichier en pdf de l’ouvrage que vous citez. Cordialement à vous.
  9. Rob 1 .....En regardant rapidement le HS Aéro-journal n°9 : En effet Rob1, ce numéro Hors Série N°9 - comme d'autres - consacré aux Jets de la seconde guerre mondiale est excellent. Je vois que nous avons des lectures similaire. Un point à préciser, l'un des rédacteurs eu à subir des plaintes, en particulier de Pierre Clostermann, car ce journaliste avait revu et corrigé à la baisse les victoires aériennes accréditées au premier chasseur de France (dixit le général de Gaulle). Il dut faire un rectificatif dans le journal après jugement judiciaire. @ Janmary L’utilisation des fusées air-air par le général Gollob sur le Me 262 lors d’un raid de bombardiers américain (heureusement utilisé qu’une seule fois),.... Il s'agit de la première utilisation de R4M sur un box de B-17 Forteresse volante. Je suppose - n'ayant pas la date - qu'il s'agit de votre premier point, le 18 mars 1945. Le dernier combat d'Adolf Galland eut lieu le 26 avril 1945 ou il abattit 2 Marauders. D’après son livre « Les premiers et les derniers », page 487. Edition Yves Michelet 1985 Cordialement à vous.
  10. Bonjour gibbs. Bonjour à tous. En effet, ce commando Britannique m’avait assez impressionné à l’époque avec son béret vert et ses décorations. > La discussion avait porté sur l’entrainement quasiment démentiel – comme pour les parachutistes – au même titre que les commandos marines Français actuellement qui se sont inspirés du « modèle » Britannique. > L’autre partie de l’entretien avait porté sur la guerre en général et le débarquement. L’humour était au rendez-vous et l’aide de mon épouse qui avait passée deux années en école en Grande-Bretagne (pour un Power et un Proficiency) avait été utile. § D’après ses dires (je résume d’après mes souvenirs et des notes que j'avais prise), l’Allemagne nazie et son chef, Hitler, avait été inconscient de s’attaquer à la Grande-Bretagne, car elle ne ne pouvait pas gagner la guerre. § D’abord, parce que c’était la première puissance navale. § Que notre pays possédait des colonies composées de grandes puissances, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Canada, et Inde de surcroit. § Que les Britanniques avaient acquises ces possessions par le combat et que l’Empire représentait une force combative des plus importantes et efficace. § Ensuite que la RAF était la meilleure arme aérienne au monde, la preuve en est par la bataille d’Angleterre gagnée et par les bombardements continuels sur l’Allemagne qui n’à rien pu stoppée. Bref dans ce combat, les nazis avaient été complètement fous de se lancer dans cette guerre et sans aucun réalisme bien que les forces Allemandes furent des combattants de très haut niveau technique et d’une grande combativité. Les combats avaient été d’une grande férocité sur tous les fronts, en Libye, en Italie et en Normandie. Partout les forces de l’Empire avaient emportés la décision au final. Ce qui m’avait impressionné, c’est le calme et aucune arrogance avec cet esprit d’avoir (sinon joué) du moins combattu « collectif » en particulier quand il évoquait la brigade de Lord Lovat et ses compagnons d’armes. L’impression générale était « Vous voyez, nous l’avons fait » ! CQFD (Ce Qu’il Fallait Démontrer). C’est vrai que Sir Winston Churchill aurait pu prendre les offres de Paix de Hitler – au moins pour un temps pour souffler – et c’est à l’honneur de la Grande-Bretagne que d’avoir refusée et d’accepter de prendre des coups et de se comporter comme un Bulldog ! Chapeau les commandos et les Britanniques en général, militaires et civils confondus.
  11. Nous ne pouvons que souscrire à votre post, syntaxerror9. Tous les 10 ans environ, nous avons ces manifestations remarquables pour la mémoire et le contact avec un morceau de notre histoire. La dernière fois ou je suis allé comme tel était pour le cinquantenaire (1994). Je m’étais entretenu avec un « béret vert » des commandos Britannique de Lord Lovat et cet homme était d’une attitude qui forçait le respect. J’avais appris beaucoup de choses sur l’entrainement et les missions de ce commando. Ce qui passionnant et ce que j’ai pu faire en allant chaque année aux manifestations ou en dehors des commémorations, c’est d’apprendre l’histoire du débarquement à mes enfants en allant sur place. Bien assisté par un auteur d’ouvrages sur la Normandie et du débarquement et ami qui travaillait aux éditions Heimdal, nous avons pu suivre au fur des années, l’étude du champ de bataille....et de la Normandie. Nous avons pu ainsi visiter, munis de torche, et après déclaration à la gendarmerie pour sécurité, les fortifications du mont Canisy. Après passage des Alliés, les stocks d’armes et de munitions furent tout simplement murés par les autorités locales. Il ne faut pas être claustrophobe pour se mouvoir dans les longs couloirs et salles diverses et faire confiance au guide de circonstance, qui était réjouit de notre implication. Nous avons également retrouvés des cartouches au pied d’un arbre sur lequel était installé une petite plate-forme pour un tireur Allemand, le tout en bordure d’un champs. Nous avons tout laissé en état. Aujourd’hui, un certain de choses ont évolués avec de nouveaux musées, une nouvelle aile pour le musée de Caen, bref tout une remise à niveau historique pour le 70° anniversaire qui ne pourra plus être ce qui l’à été avec la venue des vétérans. Je n’ai pas pu assister cette année mais je pense aller quand même revisiter les principaux musées en septembre.
  12. Pour information = Les publications de Pierre Clostermann > Feux du ciel, Ré-éditions chez Ananke/Lefrancq 2001 Cet ouvrage traite de plusieurs théâtres d’opération avec un type d’avion caractéristique et un pilote par théâtre d’opération. > Le grand cirque 2000 : mémoires d'un pilote de chasse FFL dans la RAF, Flammarion 2001 Cet ouvrage est la réédition de 1948 avec en sus l’essentiel de l’ouvrage de Appui-feu sur l'oued Hallaïl (Algérie), avec des notes récentes sur plusieurs pilotes internationaux ayant combattus en 1939-1945 amis et ex-ennemis. > Une sacrée guerre Flammarion1990 Cet ouvrage relate les anecdotes sur la guerre dont l’auteur à été partie prenante. > L’histoire vécue Flammarion 1998 Cet ouvrage relate les rencontres direct ou indirect de l’auteur avec Guevara, Churchill, de Gaulle, Mitterrand, Salazar, Rommel, Allende. > Une vie pas comme les autres, Mémoires Flammarion 2005 Ce livre retrace la vie de l’auteur hors guerre. .Il est de plus l'auteur de nombreuses préfaces : Pilote de Stukas, les Éperviers de la mer, Roland Garros, Le Temps des Partisans, Le Temps des Aigles, La Dernière Tempête, Dictionnaire universel de l'aviation, Paul Lengellé : "l'un des peintres les plus marquants de l'histoire de l'aviation", Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918, Briseurs de Barrages, Chemins D'Ecume, La Pêche en Bord de Mer, La pêche à la traîne, etc.
  13. @ Rochambeau Et puis d'un point de vue personnel, et pour des raisons autres avancées par l'autre néo-cons, je n'aime pas Roosevelt que je considère comme le pire diplomate du XXème siècle au même titre que Chamberlain. Hors Sujet Je ne suis pas un inconditionnel du Président Roosevelt. Il faut néanmoins reconnaitre trois aspects important de son action. > Il a résolu la grande crise de 1929 avec ce qui fut appelé le « New Deal » (La nouvelle donne). > Des 1933, il a su avec Sir Winston Churchill (voir les courriers échangés), compte tenu de la politique économique de Hitler, que la guerre était inévitable entre les deux pays. Il à tout fait pour que cela se réalise sans aucune déclaration de guerre de son chef du fait de son opinion publique à qui il avait promis que les Etats-Unis resteraient hors d’un conflit. Il à donné 50 vieux destroyers à la Grande-Bretagne, occupé l’Islande, protégé les convois maritime Américains, etc. > Même constat en 1933 pour des motifs différents, que la guerre serait inévitable avec le Japon. Là aussi, il à géré l’affaire pour faire déclarer la guerre par le Japon, à l’aide d’embargo sur le pétrole, les matières premières, en demandant l’évacuation de la Chine, de l’Indochine, etc. > Donc, pour les Nations Européennes, dont la France, ce fut positif, même si dans son livre = My father Told Me (Mon père m’à dit). Elliot Roosevelt 1945 Le Président dit des choses assez dures sur la France. Je ne dirais pas les propos mais la non reconnaissance du général de Gaulle et l’occupation de la France par les troupes allies (avec monnaie d’occupation) était inscrit dans ces propos...en pire. Lire le livre de = L’Histoire vécue Pierre Clostermann Chez Flammarion 1998 > Par contre, nous pouvons lui reprocher d’avoir cru en la parole donnée par Josef Staline. La division de l’Europe en fut le résulta au même titre que la division de la Corée et de l’Indochine par Britannique et Chinois. Il poussait à la fin des Empires coloniaux et même Sir Winston Churchill dut subir le poids américain dans ce domaine. > Il n’à pas – et comme Sir Winston Churchill lui également – demandé à l’Union Soviétique de donner des gages politiques concernant la Finlande, la Roumanie et surtout la Pologne ou il ne fut même pas demandé la libération des prisonniers du fait de l’Union Soviétique qui avait agressé ce pays en partage avec l’Allemagne nazie, et qui avait assassiné les officiers Polonais à Katyn ! > Le Président Roosevelt et et le Premier Ministre Chamberlain furent des naïfs dans un certain contexte. Fin du Hors Sujet
  14. Que se serait-il passé, si...si... Si les forces Américaines avec le général Omar Bradley avait accepté la proposition Britannique pour les débarquements sur Omaha avec la 1° Division d’infanterie US (la grande rouge) et à Utah, une brigade de chars spéciaux créé par le général Britannique Percey Hobart qui seront utilisés par la 79° division blindée de la Grande-Bretagne, a savoir = > Les chars AVRE (Armoured Vehicle Royal Engineers) porte-fascines (fascines déposés dans une tranchée pour son franchissement), > Les CRABE Sherman ou chars fléaux (pourvus de chaines battant le sol pour faire exploser les mines), > Les Chars Churchill AVRE avec pont SBG (Small Box Girder) équipé d’un pont pour le franchissement des coupures sur le terrain et des larges tranchées, > Le Char Churchill Lance-flammes Crocodile, > Le char AVRE mortier ou lance –pétard dit « poubelle volante » pour la destruction des bunkers et autres ouvrages fortifiés. > Sans oublier les chars DD à double propulsion avec une jupe permettant de se mouvoir sur l’eau...calme et qui coulèrent à Omaha. 2° - Le second refus fut de ne pas accepter l’offre de la RAF (Royal Ait Force Britannique) de ne pas accepter les pathfinders (éclaireurs) qui permettaient des navigations très précises de l’ordre de quelques mètres pour certain et utilisé au dessus de l’Allemagne pour des bombardements de grande précision) au moyen de systèmes tel que = > l’OBOE, > Le GEE, > Le SHORAN (système américain), > Le DECCA ou Systems de navigations hyperbolique par mesure des phases > Et enfin l’EUREKA & REBECCA 3° - Certaines unités d’éclaireurs Américains de la 82° et 101 ° Airborne qui sautèrent avant le gros des forces aéroportées pour baliser le terrain furent équipés de l’EUREKA & REBECCA qui était une balise directionnelle et de mesure de la distance (longtemps utilisée pour la navigation aérienne en Grande-Bretagne) sous l’appellation RT-37 / ANPPN-2. Malheureusement, ces éclaireurs sautèrent assez loin des DZ (Dropping Zone) prévues a cause essentiellement de la Flack (DCA) Allemande qui engendrèrent des écarts de la part des avions DC-3, et ne purent – de nuit – arriver à temps sur les emplacements prévus pour la plupart. 4° - Nous ne pouvons pas refaire l’histoire et il ne s’agissait que de si...si... Quand au Président Roosevelt, il faut lire l’ouvrage de son fils « Mon père m’à dit » pour avoir une approche des pensées de ce grand Président (pas toujours aimable avec la France mais il faut remettre cela dans le contexte de l’époque) qui lança son pays dans ce qui devait être appelé « l’arsenal de la démocratie ». Note = Pour plus de renseignements sur les systèmes de navigations ou d’ouvrages (Roosevelt), faites le moi savoir.
  15. C'est vrai, nous avons tendance à l'oublier Wallaby. IL ne faut pas oublier que les forces Américaines étaient engagées dans un autre débarquement d'une grande ampleur à peu prés a la même date dans le pacifique, aux Philippines. Dommage gibbs. Vous n'avez pas la possibilté d'enregister ces émissions ?
  16. C’est vrai debonneguere. Hitler voulait toujours des bombardiers et non des chasseurs et c'était là son idée fixe, à savoir raser Londres. C’est sur son ordre personnel que furent monté des bombes sur cet appareil au prétexte de « charges utiles » définis pour chaque appareil. Le problème fut la consommation excessice de carburant à basse altitude, comme tous les "jets", donc autonomie réduite. Ce qui fit dire et écrire au général Galland, « autant transformer cet appareil en une vache laitière ». Par contre, l’ordre d’Hitler retarda de 6 mois l’entrée en escadre du Me 262. Heureusement, car les choses eussent été plus grave pour les alliés dans le cadre opérationnel des bombardements. Rappelons que la vitesse de cet avion était presque supérieure à 200 km/heure vis-à-vis des chasseurs alliés.
  17. Merci pampa14 pour cette belle photo et le sujet passionnant relatif au Me 262. Nous pourrions écrire des livres tant le nombre d'ouvrages et d'études sur cet avion révolutionnaire à l'époque est important. Il innovait sur nombre de techniques comme la propulsion par réaction, un armement de 4 canons de 30mm, parachute du pilote contenant une bouteille d'oxygène pour les sauts à grande vitesse et à haute altitude, plan fixe réglable en vol pour changer l'assiette de l'avion aux vitesses critiques, aile en flèche, ailerons multiples relayés par servomoteurs, sièges éjectables, collimateurs gyroscopiques, radar (pou la version biplace), fusées air-air, etc. L’utilisation des fusées air-air par le général Gollob sur le Me 262 lors d’un raid de bombardiers américain (heureusement utilisé qu’une seule fois), était un saut technique audacieux au point que les Américains en étaient encore à la mitrailleuse de 50 sur les "Sabres" en Corée en 1950. Les fusées en question, la R4M (créé par une femme, docteur aéronautique) créé pour détruire un bombardier à elle seule, avait commencé à être fabriquées à 25.000 exemplaires par mois dans les ateliers de montage de RW à Lübeck lors de l’arrivée des alliés. Le Me 262 avait comme principales carctéristiques = Poids total de 8000 kg. Envergure de 12 m 50. Longueur de 10 m 60. Surface portante de 21 mètres carrées. Vitesse maximum de 900 km/h. Distance de roulement au décollage de plus de 1000 mètres. Deux réacteurs Jumo 004 de 600 kg de poussée unitaire, soit 1200 kg total. En effet jeansaisrien, je suis d'accord avec vous, le "deutsches museum" de Munich mérite même plusieurs jours de visite pour les amoureux des techniques.
  18. Emile Bertin, Français, ingénieur naval, assista les Japonais lors de la création et de la construction des croiseurs dit « protégés ». Inventeur du caisson cellulaire et ceci sur une grande longueur du bâtiment, il insista lors de son départ du Japon, pour que les Japonais – au lieu de combattre sur une ligne de front comme depuis l’époque de Lissa – attaqua avec le retour au combat en ligne de file et n’eurent au Yalu, que de se féliciter d’avoir fait choix de cette proposition d'Emile Bertin. Sur une étude de Camille Rougeron, Ingénieur en chef du Génie Maritime. Pour plus d’information = http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-%C3%89mile_Bertin http://ecole.nav.traditions.free.fr/pdf/1_bertin2012.pdf http://ecole.nav.traditions.free.fr/pdf/2_bertin2012.pdf http://ecole.nav.traditions.free.fr/pdf/3_bertin2012.pdf http://ecole.nav.traditions.free.fr/pdf/4_bertin2012.pdf http://ecole.nav.traditions.free.fr/pdf/5_bertin2012.pdf
  19. En effet collectionneur. Concernant de ce que nous parlons à l’époque, les Allemands et les Européens ignoraient le nombre de têtes nucléaires dans le cadre de l’OTAN. C’est la peur d’un emballement nucléaire en cas d’incident qui préjugeait. Sans parler évidemment d’un conflit délibéré dont personnes n’osait penser par croyance en la sagesse des Etats possesseurs de l’arme atomique. Nombreux pensait que l’envoi du premier « Spoutnik » soviétique dans l’espace et les tentatives américaines avec « Pamplemousse » qui explosait au départ de lancement, allait se substituer à un conflit nucléaire pour régler les différents Est-Ouest, par une « guerre » de l’espace. A cet égard, la crise de Cuba (ou l’affaite des missiles soviétiques à Cuba en 1962), réglé de façon diplomatique entre le Président Américain John F .Kennedy et le soviétique Nikita Khrouchtchev (par le téléphone dit « rouge » qui n’était en fait qu’un téléscripteur), alors que le monde pensait à un conflit nucléaire fut un apaisement dans le sens d’un conflit nucléaire total.
  20. Une petite tentative de réponse. J’ai fais mon service militaire de 1961à 1963, en partie en Allemagne à Kaiserlautern. Ce fut à l’époque de la crise de Berlin – et de celle de Cuba – avec le président Américain Kennedy. Je me souviens encore de la montée du Combat-Team US sur l’autoroute à destination de Berlin. Impressionnant ! A cette époque, nombreux furent les militaires convaincus d’une guerre Est-Ouest Il y avait des fusées – nom de l’époque - « Matador » - ressemblant à des avions – avec des charges conventionnelles et atomique (nom de l’époque). Le tout entièrement mobile. J’ai pu m’entretenir avec des Allemands dans le cadre du foyer Français de la ville, alors assez recherché sur le plan culturel et linguistique. Plus tard, au sein du groupe international Litton de 1983 à 1994, je suis allé régulièrement en Allemagne, en général prés de Munich pour des meetings et des trainings et ceci presque tous les mois. J’avais de très bonnes relations avec mon staff de directeurs Allemands et des responsables des usines et les sujets ne manquaient pas pendant les soirées. En fait, les problèmes Franco-allemands étaient les plus importants (réminiscence des guerres entre nos pays et plus particulièrement la seconde) d’une part et d’autre part un éventuel conflit entre l’Est et l’Ouest ou le territoire Allemand eut été le glacis des combats de l’OTAN et du Pacte de Varsovie. Pour beaucoup d’Allemand de ma connaissance, la réplique « Vous avez la bombe atomique », et plus, quand la conversation dérivait de par certain de mes collègues « Nous avons gagné la guerre, que pouvez nous proposer, vous, la France ?». Il faut savoir, que le Président de la République, le général Charles de Gaulle, en décidant la création de la force de dissuasion nucléaire avec ses trois composantes, avion Mirage IV, puis fusée du plateau d’Albion et enfin missiles embraqués à bord de sous-marins stratégiques, avait décidé de ne pas créé de missiles tactiques pour nos forces en Allemagne (ce qui fut fait plus tard avec les « Pluton ».à l’époque ou le général Massu commandait les forces Françaises en Allemagne). Le chef de l’Etat avait imposé que les divisions présentes outre Rhin, soit essentiellement des « appelés du contingent » faisant leurs services militaires. La démonstration était pour les Soviétiques « Si vous attaquait l’OTAN en Allemagne, vous vous attaquez aux forces vives de la Nation Française. Sous entendu « le feu nucléaire est possible ». Les Allemands se moquaient un peu de ces théories. Ils avaient la crainte d’un conflit nucléaire entre les deux blocs, certes, avec les bombardiers Boeing B-52 et Tupolev qui tournaient sans cesse dans le ciel, mais surtout d’un conflit classique ou les forces du Pacte de Varsovie « déboulerait » à travers le dispositif de l’OTA N. Or, comme tout était prévu - compte tenu des forces plus faible des unités de L’OTAN, et comme suite à l’intégration des l’armement nucléaire introduit aux niveaux tactiques d’exécutions - que le champ de bataille ou glacis Allemand serait « nucléarisé » de fait par ces combats. Pour les Allemands, c’était un champ de bataille « atomisé » avec des radiations entrainant une destruction pas possible de leur pays ! Indiscutablement, c’était la grande peur des Allemands. Les grandes manifestations contre la mise à disposition des missiles « Pluton » par les forces armées dans ce pays ont amenés des manifestations monstres des jeunes, des « verts », et même des personnalités politique à l’époque ! Par ailleurs, les négociations entre Américains et Soviétiques concernant Cuba était connu des Allemands « Nous retirons nos fusées de Cuba, mais vous, Américain, vous retirez les missiles « Thor » de Grèce et de Turquie » ! Ainsi fut fait. Voici ce que je puis dire à ce sujet que je connais, sans parler des entretiens politiques OTAN, Américain et Allemand quand à la présence de ses armements tactiques nucléaires sur leur territoire. A mon avis, bien des pressions ont du être faite sur les Allemands pour accepter ces données, comme une « clef de tir nucléaire » partagée avec les alliés, etc. Cordialement. Janmary
  21. Juste un complément afin de rassembler en un seul sujet, les différents documentaires, émissions, cérémonies... télévisés sur le Jour-J. Vendredi 30 mai à 20h45, France 3 diffuse son magazine sur la mer, " Thalassa "- " D-Day", ils ont inventé le débarquement ". Dimanche 1er juin, 20h05, E=M6, " les incroyables techniques du débarquement " Du 2 au 6 juin sur France 3, Midi en France à Saint-Mère-Eglise. Jeudi 5 juin à 20h55, TF1 diffuse un documentaire sur le jour-J et la libération de Paris à partir d’archives majoritairement inédites. - " Sacrifice ". Vendredi 6 juin à 6h30, France 2, Télématin spécial D-Day. > A 8h30, édition spéciale depuis Ouistreham, présentée par Stéphane Bern et Marie Drucker. > 13h Journal Télévisé d' Elise Lucet en direct des plages de Normandie. > Puis à 13h40 retransmission de la cérémonie d’hommage aux soldats du débarquement. > Sur TF1 Journal télévisé de 13h en direct de Saint-Mère-Eglise. Suivi d’une édition spéciale présentée par Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray depuis Ouistreham. Retransmission de la cérémonie d’hommages aux soldats du débarquement. > Sur France 2 à 20h45, " 6 juin 1944, à la lumière de l’aube " (documentaire). > Sur Arte à 20h50, " l’histoire du jour le plus long" (documentaire). > Sur France 2 à 22h20 " les survivants d’Omaha Beach" (document-fiction) http://www.dday-overlord.com/ Par ailleurs, Il est prévu un lâcher de700 (?) parachutiste lors de la cérémonie d'ouverture. A voir et à visiter ou revisiter au titre du devoir de mémoire, les plages, cimetières, musées et haut lieu de notre histoire qui fut commune avec les Américains, Britanniques, Canadiens, Polonais et bien d'autres pays participants. Cordialement. Janmary.
  22. Janmary

    Salut à toutes et tous

    Merci à vous Ioki Heureux d'être parmi vous sur ce site et forum. C'est commencé Ioki, et j'ai vu que vous avez écrit des posts passionnnants sur des sujets non moins passionnants. Au plaisir de continuer à vous lire.
  23. Il y a lieu de citer l’histoire officielle de la guerre du pacifique de Samuel Eliot Morison. Universitaire et marin, Rear Admiral (1887-1976), il fut l’historien officiel concernant l’histoire maritime. Il à obtenu a ce titre plusieurs distinctions, prix Pulitzer et prix Bancroft. Samuel Eliot Morison, History of United States Naval Operations in World War II. Vol. 3, The Rising Sun in the Pacific. Boston: Little, Brown, 1961; Vol. 4, Coral Sea, Midway and Submarine Actions. 1949; Vol. 5, The Struggle for Guadalcanal. 1949; Vol. 6, Breaking the Bismarcks Barrier. 1950; Vol. 7, Aleutians, Gilberts, and Marshalls. 1951; Vol. 8, New Guinea and the Marianas. 1962; Vol. 12, Leyte. 1958; vol. 13, The Liberation of the Philippines: Luzon, Mindanao, the Visayas. 1959; Vol. 14, Victory in the Pacific. 1961. L’amiral barjot à laissé ses notes, complétées et éditées par Stephane Murat (l’amiral étant décédé avant d’éditer cet ouvrage) sous forme de livre « Histoire de la guerre aéro-navale » chez Flammarion 1961. Livre peu détaillé mais vu sous l’angle historique. L’un des ouvrages – il y en à d’autres désormais - le plus complet concernant les porte-avions d’escorte Britannique et Américain est le livre « Escort carriers of world war two » de Kenneth Poolman, chez Warships fotofax, édité par « Arms and Armour Press ».
  24. Bonsoir Autant pour moi, Sillage, le Lexington et le Saratoga ont été construits effectivement sur des coques de croiseurs de bataille, pas de cuirassés. Mes excuses ! Je souscris par ailleurs à votre post sur les informations que vous donnez. J'ai voulu limité ma participation aux deux points soulevés par Rob1. Cordialement à vous.
  25. Bon sujet et bien traité par les intervenants ! Je relève les constats de Rob1. @ De Rob1 Ils mettent en œuvre deux PA, l'Akagi et le Kaga, qui sont bricolés sur des coques prévues pour des croiseurs, et la dispersion dans les modèles suivants de PA m'étonne. Je n'y connais pas grand-chose en naval, mais par rapport aux Lexington, ça a une drôle de gueule. J'ai aussi cru comprendre que les Japonais avaient fait un mauvais choix dans leur architecture. A Midway, l'Akagi a été perdu à cause d'un seul impact de bombe (plus un raté de près ; les autres PA nippons ont l'excuse de s'en être pris plein la poire). Ce commentaire et constat amène plusieurs points de réponse. I ° - Dès la conception et la construction des premiers porte-avions, d’origine Britannique tout d’abord, ils furent le fruit de la modification de croiseurs et de cuirassés existants pour l’envol d’aéronefs. D’abord en supprimant les tourelles, puis en rasant l’ilot plus tard pour l’obtention d’un pont plat § Tel les « Courageous », « Glorious » et « Furious », .construit sur des coques de croiseurs en 1917. § Tel « L’Eagle » construit sur la coque de l’Ex-« Almirante Cohrane » en 1920 et qui fut coulé au large de la Tunisie le 11 aout 1942 par 4 torpilles. § Le premier porte-avion construit comme tel fut le Britannique « Hermes » (1920-1923) coulé par les avions Japonais le 9 avril 1942 dans le golfe du Bengale et le « Hosho » Japonais a la même époque. § Au début de la guerre du Pacifique en 1941, les américains, faute de cuirassé à opposer aux Japonais et à la démonstration faite des porte-avions et de l’aviation embarquée Nipponne à Perl-Harbour, entreprirent de renoncer à la construction de 9 croiseurs lourd de la classe « Cleveland » et de les transformer en porte-avions de la classe « Indépendance ». Déplaçant 10.000 tonnes avec 4 lignes d’arbres, 100.000 chevaux, 32 nœuds, et 45 appareils, ils furent construits construit de 1942 à 1945 comprenant avec la tête de série « Indépendance », le « Princeton », le « Belleau Wood » (rétrocédé à la France après la guerre sous le nom de « Bois Belleau »), le « Cowpens », le « Monterey », le « Cabot », le « Langley », le « Bataan » et le « San Jacinto ». Le seul reproche à faire fut le nombre d’avions embarqués élevé compte tenu du déplacement de ce navire et de la coque de croiseurs. Ils donnèrent néanmoins entière satisfactions durant la guerre du Pacifique. II° - Les classes et les « types » de porte-avions Japonais, pour tous les spécialistes de l’aéronavale Américaine, Britannique et Française, amiraux ou historiens spécialisés en aéronaval et en porte-avions, la flotte Japonaise fut une flotte dite « d’échantillons » tant était diverses tous ses navires avec des conceptions également différentes. La meilleure critique et étude fut celle de Pierre Belleroche (nom d’emprunt de l’amiral Barjot qui fut un aéronaval de renom pendant et après la guerre dans notre pays). Nous allons voir la différence avec les porte-avions alliés de la seconde guerre mondiale. III° - A la conférence internationale de Washington de 1921 et de 1922, devant l’augmentation des tonnages des navires et de l’artillerie principale des navires, il fut décidé de limiter ces deux paramètres précédents ainsi que la quantité de chaque type de navire pour chaque nation maritime du fait de l’inflation démesurée des budgets des nations par le gouffre financier en ces périodes de crises. Les pays concernés étaient les USA, la Grande-Bretagne, l’Italie, et le Japon. L’Italie qui voulait la parité avec la France quitta par la suite cette conférence. Le Japon en fit autant pour ne pas avoir la parité avec la Grande-Bretagne. Donc, vers 1936, toutes les Nations reprirent leurs libertés et tout reparti de plus belle ! § Les cuirassé furent limités à 35.000 tonnes (dites Washington) et au calibre 381 mm avec possibilité du 406 mm (en nombre limités). § Les croiseurs furent limités à 10.000 tonnes et au calibre de 155 mm (croiseurs légers) avec possibilités de 203 mm (croiseurs lourds). § Le porte avions, à peine né, avait eu l’honneur d’une limitation à l’égal des bâtiments de ligne (cuirassés) et des grands croiseurs. > Le porte aéronef bénéficia tout d’abord d’un tonnage d’un tonnage de 22.000 tonnes et la Grande-Bretagne construisit donc, par la suite, « l’Ark-Royal » en 1939 pour son réarmement naval. Il fut coulé en Méditerranée en le 14 novembre 1941. > Les conférences de Londres de 1930-1936 ramenèrent (sous la pression des Britanniques) à des déplacements de 23.000 tonnes et des calibres de 155 mm, celui des croiseurs légers. Le nombre d’unités furent également limités pour les porte-aéronefs, cuirassés, croiseurs lourds et sous-marins. § Par la suite, le tonnage des porte-avions à la demande des américains, fut porté à 27.000 tonnes, sauf pour le « Lexington » et le « Saratoga » américain de 33.000 tonnes déjà construit sur des coques de gros cuirassé de la classe « Lexington » et qui participèrent à la guerre du Pacifique contre les Japonais (1941-1945). Les canons ne pouvaient dépasser le calibre de 203 mm, calibre maximum des croiseurs « lourds » (155 mm pour les croiseurs légers), soit la moitié du calibre des cuirassés (406 mm). § Les Britanniques se lancèrent donc dans la fabrication de porte-avions de la classe « Ark Royal » puis « Illustrious », « Victorious », « Formidable », « Implacable » et « Indéfatigable ») de 23.000 tonnes de déplacement (28.000 tonnes à pleine charge) , entièrement et fortement blindé (pont d’envol qui faisait office de pont principal blindé de 12 à 76 mm, les flancs latéraux de hangar et cuirasse ceinture de 115 mm), avec 3 lignes d’arbres (qui causèrent des ennuis étant nouveau dans la Royal Navy), une puissance de 110.000 chevaux avec turbines à engrenages, vitesse de 30,5 nœuds. L’aviation, compte tenu de ce blindage, ne mettent en œuvre qu’une quarantaine d’appareils et très peu de chasseurs, le tout avec 16 pièces de 114-115 mm double but, marin et aérien. Les deux premiers furent engagés en Méditerrané de 1939 à 1941 subissant des pertes terribles du fait du manque de chasseurs et durent être en parie modernisée aux Etats-Unis (poursuite objectifs par radar et quantité de canons antiaériens de 20 mm et 40 mm). L’ensemble de ces porte avions se poignèrent aux porte avions américains en 1945 dans le Pacifique dans le détroit de Formose ou ils subirent des terribles attaques « kamikaze » qui ne traversèrent jamais le pont d’envol blindé. Aucun d’eux ne fut coulé pendant la guerre. § Les Etats-Unis après quelques tâtonnements (« Entreprise », « Yorktown », « Waps » et « Hornet ») se lancèrent dans un programme colossale de porte avions de 27.000 tonnes (classe Essex) dont le prototype fut « l’Essex » avec le pont principal blindé et le pont d’envol « léger » en bois et de ce fait très sensible aux attaques à la bombe et aux « kamikaze ». Avec quatre lignes d’arbres et une machinerie de 150.000 chevaux, 33 nœuds, plus de 3000 hommes d’équipage et mettent en œuvre 82 avions (27 chasseurs, 37 bombardiers et 18 torpilleurs plus les « rechanges »), ils constituèrent des « Task-Force » qui se déplaçaient avec 15 porte-avions représentant deux cents bâtiments (pétroliers, ravitailleurs, navires de soutiens, cuirassés, porte avions d’escortes). 27 furent construits dont 24 pendant la guerre. A la fin de la guerre contre le Japon, de telles flottes (la 3° avec l’Amiral Halsey et la 5° avec l’Amiral Spruance) remontèrent les îles du Pacifique jusqu’au large des côtes ennemies et lancèrent des raids de 1000 avions sur Tokyo. Dix neufs de ces porte avions furent lancés de 1942 à 1943 furent certainement les plus réussis en la matière. Aucun de la classe « Essex » ne fut coulé pendant la guerre mais certains furent terriblement endommagés par les Kamikaze en particulier à Okinawa. > Ne parlons pas des portes avions d’escortes construit à la chaine dont les seuls américains construisirent une centaine avec de multiple classes (noms et classes à votre convenance). > A la fin de la guerre, les US Navy avait lancé une nouvelle classe de 3 portes avions « Le Midway » (CVB 41) et « Franklin D .Roosevelt » (CVB 42) et « Coral Sea » (CVB 43) avec pont blindés (expérience de la guerre) de 45.000 tonnes (60.000 tonnes en charge), 4 lignes d’arbres et machinerie de 212.000 chevaux, 33 nœuds de 1943 à 1947. Le but étant d’embarquer 153 monomoteurs ou 82 bimoteurs. IV° - Nous voyons donc que les Japonais avaient tout faux quand à leurs conceptions et constructions navales, pour les porte-avions ou « flottes d’échantillons », pour leurs croiseurs (trop chargés dans les hauts qui coulaient assez rapidement après des attaques à la torpille). Pourtant, deux grands spécialistes Français, celui que devait devenir l’Amiral Barjot et Camille Rougeron, ingénieur en chef du génie maritime, s’était exprimés en 1936 devant « L’association Technique Maritime et Aéronautique » et avaient été lus en Union soviétiques et aux USA, avaient défini deux types de porte-avions, outre un PA d’escorte = § Un P.A d’escorte pour assister les convois maritimes de 8.500 tonnes, 20 nœuds et 20 avions, § Un porte-avion, sans protection, très rapide, de 12000 tonnes, de plus de 32 nœuds et 40 avions, § Un porte-avion, à l’opposé, à forte protection, à grande vitesse, de 23.000 tonnes (traité de Washington), 38 nœuds, dix pièces de 155 mm et 30 avions. Les qualités d’un navire de guerre, à savoir l’armement, la protection, et la vitesse, l’armement – à l’époque – en avions représentait à peine 500 tonnes. Donc, l’accent était mis sur la protection et la vitesse de ce type de bâtiment. Les Japonais au contraire des Britanniques et des Américains, ne tinrent aucun compte de ces propositions et firent des constructions tantôt construits sur des paquebots reconvertis, tantôt sur des coques de cuirassé et tantôt en tant que tel. Cette flotte n’était absolument pas homogène au contraire des flottes Britanniques et Américaines. Janmary.
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