Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

funcky billy II

Members
  • Compteur de contenus

    469
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par funcky billy II

  1. Je suis tombé sur deux thread sur twitter que j'ai trouvés intéressants mais dont je n'ai aucun moyen d'évaluer la pertinence/véracité. J'en poste les grandes lignes ici à titre informatif et pour les confronter à votre sagacité (c'est ici et là). L'auteur du deuxième thread est député européen estonien et est l'ancien CEMA de ce pays. L'auteur du premier est un auteur pour l'international review spécialiste de l'armée russe, suivi sur twitter par Michel Goya et Arnaud Danjean (si tant est que ça veuille dire quelque chose). Ils ont en commun une analyse assez apocalyptique sur l'état de l'armée russe préalable à l'invasion. Pour résumer: Mépris total pour les Ukrainiens (à la limite du racisme) qui a conduit à une sous-estimation grossière de la résistance qu'allait offrir ce pays. la structure des GTIA russes est déséquilibrée (pas assez de trans, de rens, mauvaise intégration avec le soutien aérien...) et complique la tâche des commandants russes L'armée est en proie à une corruption endémique que chaque échelon a tout intérêt à cacher à l'échelon supérieur. Ce qui fait qu'au sommet, le Kremlin a une vision complètement faussée de l'état réel de son armée. Les effectifs sont gonflés artificiellement et, plutôt que de l'avouer, les officiers ont préféré combler les trous avec des conscrits dans les troupes de l'avant. Les brigades servent normalement plus de réservoir de troupes que de formation de combat et les troupes sont déployées en petits paquets plutôt que dans une grande structure cohérente ce qui facilite la tâche des défenseurs. Gros problèmes de logistiques (dus encore une fois à la corruption et à la sous-estimation de la résistance ukrainienne). Les Russes ont été capables de déployer de grosses quantités de troupes à la frontière mais le soutien qui leur a été prodigué à été minimal dès avant l'invasion. Cette rareté des ressources a forcé les Russes à planifier une avancée extrêmement rapide pour ne pas que cela devienne un problème. Les formations de tête qui avançaient ont contourné les résistances (sans les réduire) en empruntant des routes secondaires quand les carrefours importants étaient bouchés. Ce qui a totalement déstructuré les formations russes en une multitudes de petites colonnes disséminées dans l'arrière pays et incapables de se coordonner ou d'obtenir un soutien aérien par manque de transmissions. Le résultat, c'est que la logistique russe, déjà pas très étoffée, a complètement paumé les unités qu'elle était censée soutenir et que les fournitures n'arrivent plus. L'assault aérien sur l'aéroport de Kiev, c'est une tentative de faire un tapis comme au poker. L'espoir était de prendre les Ukrainiens de vitesse au premier jour de la guerre et de décapiter les centres de pouvoir kievois. L'état réel de l'armée russe est ignoré à l'étranger car les commentateurs se focalisent sur les communications officielles et ne prêtent pas assez attention aux témoignages en bas de l'échelle qui, eux ne laissent aucun doute à ce sujet. EDIT: En creusant un peu la question, j'ai vu que certains émettent de gros doutes sur la véracité de ce qui suit (source). Comme quoi tu peux être député européen, ancien CEMA et te laisser berner comme un bleu à raconter n'importe quoi sur les réseaux sociaux. Je laisse la suite pour mémoire et la clarté des échanges suivants mais manifestement il convient de prendre ce qui suit avec d'énormes pincettes. Et le fil a été retweeté 30k fois... Le deuxième fil se concentre plus sur des aspects économiques: Poutine s'attendait à une guerre courte (3/4 jours et est furieux de la manière dont les choses se déroulent. Il s'attendait à une panique généralisée dans le pays et ce n'est pas le cas. Les munitions disponibles correspondent à peu près ce temps-là et le complexe militaro-industriel russe va être bien en peine de remplacer celles utilisées (autres que cartouches de fusils et obus d'artillerie) L'armée russe à 10 jours pour remporter la victoire sinon elle tombera à cours de resources (ie autre que de l'armement de petit calibre) et d'argent (la guerre coûte 20 milliards de $ par jour *). Pas de campagne de bombardements de terreur à attendre mais des "erreurs" de tirs sur des bâtiments civils pour impressionner la population ukrainienne. Voila, je ne sais pas quoi en faire. Est-ce que c'est du "wishful thinking" ou ça correspond à une forme de réalité ? *cf. les posts suivants
  2. J'ai pris la peine de consulter les liens fournis par Rob1 et je vous conseille, si vous avez le temps, de faire de même. Le deuxième notamment est très intéressant. J'ai essayé d'en faire un résumé à peu près clair. J'espère que ce n'est pas trop fouilli. Je précise que sa rédaction, contrairement à sa publication, est manifestement antérieure à l'invasion. Les objectifs du Kremlin L’invasion de l’Ukraine par les Russes poursuit deux buts: 1°) Démontrer aux pays non-alignés avec lesquels Moscou a l’intention de renforcer ses liens (financier ou militaires) que les garanties occidentales n’ont aucune valeur. Biden a promis son soutien aux Ukrainiens et s’ils les laisse tomber comme les Égyptiens (ou à tout le moins Hosni Moubarak) et les Afghans, cela contrastera de manière très défavorable avec le soutien inflexible que Moscou procure à Bachar El-Assad. Les Russes, eux, ne laissent pas tomber leurs alliés à la moindre difficulté. 2°) Se donner de l’air dans ce que la Russie considère être sa zone d’influence. L’Otan sera forcée de mettre un frein à ses projets d’expansion pour se consacrer à la défense de ses membres. Elle sera de plus divisée entre les partisans de la stabilité et du pragmatisme diplomatique (ie. la France et la RFA) et ceux qui sont beaucoup plus effrayés par les Russes (ie. le RU, les pays Baltes…). Donc une alliance sous pression et forcée de se concentrer sur le maintien de sa cohésion interne. L’idée, c’est d’en profiter pour adopter une approche plus coercitive sur les marges de l’ex-URSS, nommément la Géorgie et la Moldavie. De plus, cela démontrerait à Pékin que Moscou est un allié de poids pour empêcher que toutes les alliances occidentales ou des partenariats entre des pays occidentaux (au sens y compris Australie) et des pays asiatiques reportent toute leur attention et leurs efforts sur la Chine. À cela s’ajoute une motivation idéologique: Le contrôle de l’Ukraine revient de droit à Moscou. Idem pour la Biélorussie. Les pressions économiques et politiques L’action contre l’Ukraine est coordonnée au plus haut niveau par un proche de Poutine répondant au doux nom de Dimitri Kozak. Les premières réunions ont commencé il y a plus d’un an selon les renseignements ukrainiens. Les premières troupes ont commencé à arriver sur la frontière dès le printemps 2021, dans un premier temps pour observer les réactions occidentales. L’armée à commencer à masser ses unités près de l’Ukraine à partir de septembre avec des effectifs suffisants pour lancer une invasion. Cela a déclenché une activité diplomatique intense avec l’Ouest. D’autres mesures ont été prises pour déstabiliser le pays. Les fournisseurs russes et étrangers de charbon ont manifestement reçu des pressions pour réduire leurs fournitures à l’Ukraine. Les agents d’influence russe essayant dans le même temps de faire porter le chapeau au gouvernement et à son incompétence supposée et à organiser des protestations de la société civiles contre le hausse du coût de la vie. D’autres leviers (approvisionnement en carburant ou en électricité par exemple) ont été activés suite à une étude sociologique intense de la population ukrainienne pour déterminer les pressions les plus à même de déstabiliser le pays. L’idée était de créer une crise politique pour amener au pouvoir des hommes politiques plus sensibles aux intérêts de la Russie. La menace militaire russe avait aussi des implication économiques en Ukraine: tu n’investis pas dans un pays avec une armée prête à envahir massée à ses frontières et les assureurs ont commencé à refuser de prendre en charge les vols qui passaient dans l’espace aérien ukrainien. De plus, il était attendu que les occidentaux, prêts à tout pour la désescalade, allaient faire pression sur Kiev pour accepter les propositions que Moscou ne manquerait pas de faire, fut-ce au prix de la souveraineté ukrainienne. À ce stade, deux possibilités: 1°) Kiev tient bon. 2°) Suite à toutes les pressions russes, ils cèdent, aux exigences russes à savoir qu’ils acceptent une fédéralisation de l’Ukraine ce qui, eu égard au contrôle de facto qu’exerce Moscou sur les républiques séparatistes, revient à conférer de facto un droit de veto au Kremlin sur la politique ukrainienne. Moscou conserve aussi la possibilité de reconnaître unilatéralement les républiques séparatistes, ce qui pourrait inciter Kiev à riposter militairement et ainsi à fournir un prétexte pour l’invasion. Des comparaisons sont possibles entre la situation en Ukraine et celle au Belarus ou au Kazakhstan: ces états commencent par accorder des concession limitées qui permettent certaines interférences politiques et militaires. Et, à ce moment-là, Moscou a mis le pied dans la porte et étend son influence jusqu’à la subversion complète du pays. Le rôle des services secrets et des forces spéciales Le neuvième directorat de la cinquième direction du FSB (spécialisée dans les pays de l’ex-URSS) est en charge de l’Ukraine. Normalement, le FSB assigne entre dix et vingt officiers par pays. Pour l’Ukraine, on est sur 200. Deux objectifs pour ce directorat: — Avoir une compréhension fine des sentiments de la population (plus vis-à-vis des dirigeants ukrainiens que vis-à-vis de la Russie) et établir des listes de personnes sensible à l’influence russe pour constituer des gouvernement d’occupation à l’ échelle locale ou nationale en cas d’invasion ou à l’inverse, de personnalités hostiles susceptible d’appeler à la résistance qu'il conviendra de circonvenir. Au cours d’une cyber-attaque en janvier 2022, les Russes ont réussi à hacker les données d’assurances-auto ukrainiennes, ce qui leur a fourni les adresses, immatriculations automobiles et informations personnelles d’une grande partie de la population ukrainienne. À cela s’ajoute une forte pénétration russe dans les cercles militaires et de sécurité du pouvoir ukrainien, parfois à des niveaux très élevés. — Monter des opérations de désinformation et de déstabilisation. Le GRU disposerait de deux compagnies de forces spéciales clandestines à Kiev. Typiquement, en cas de manifestation, ils peuvent servir d’agents provocateurs (grimés en manifestants ou en membres de forces de sécurité); une tactique qui a manifestement été employée avec succès récemment au Kazakhstan ou des manifestations contre le coût de la vie ont dégénéré. Les services russes ont également recruté des Ukrainiens qui n’hésitent pas à tenter d’assigner des responsables ukrainiens des services de sécurité (assasinat d’un haut responsable du SBU à Marioupol en 2017 ou attaque d’un officier du renseignement militaire à Kiev cette année) Les Ukrainiens pensent que ces officiers infiltrés dans le pays vont s’attaquer aux membres du gouvernement ainsi qu’aux infrastructures critique du pays (télécommunications, électricité…) en cas d’invasion. Les armées conventionnelles Avant l’invasion, on était à peu près à parité en termes d’effectifs réellement combattant (~ 150 000) et une centaine d’avions ukrainiens contre 300 russes) Pour les rédacteurs, le succès russe est intimement lié à la réussite de toutes les mesures de déstabilisation évoquées plus haut. Je résume grossièrement mais, soit ces mesures sont efficaces et la résistance ukrainienne s’effondre comme un chateau de carte, soit la pays conserve sa cohésion et sa volonté de combattre, ce qui ne signifierait pas un échec mais compliquerait les choses à tout point de vue pour la Russie (coût en termes d’image de combats urbains meurtriers pour la population, territoire instable qui devient très compliqué à controller…). C’est a priori la raison qui rendait les Ukrainiens sceptiques quand les occidentaux les avertissaient d’une attaque russe. Manifestement, pour eux, les pré-requis en termes de déstabilisation du pays n’étaient pas réunis. Fin Le point intéressant, c’est que, pour les Ukrainien, les mesures pour contrer les menées russes leur créaient d’autre problèmes qui auraient pu, d’une autre manière, amener eux-aussi un succès russe. Les Russes ont mis au point des chemins parallèles pour arriver à la victoire plus qu’un plan unique. Par exemple, si les Ukrainiens avaient mobilisé leurs réservistes pour dissuader les Russes d’envahir, l’économie aurait été très négativement impactée, ce qui aurait affaibli le gouvernement. Si les Ukrainiens, avaient tenté d’éliminer de manière massive les réseaux infiltrés russes, cela aurait été présenté comme des purges politiques, ce qui aurait, encore une fois, affaibli la cohésion du pays et les aurait forcé à dévoiler les sources et les méthodes qui leur ont permis de mettre à jour ces réseaux. L’invasion était néanmoins vue comme l’ultima ratio par les russes, si les autres manoeuvres étaient destinées à échouer. Perso, ce que je trouve rassurant, c'est que ça tort un peu le cou aux hypothèses type "Mad Vlad". Ils réfléchissent quand même à ce qu'ils font. Bon, ils se plantent mais au moins, ils réfléchissent.
  3. D'après Focus, le chef du BND (les services secrets allemands) était en Ukraine pendant l'attaque russe. Il s'y était rendu jeudi pour discuter de la situation avec ses homologues ukrainiens et n'avait absolument pas anticipé l'attaque. Il n'a pas réussi à rejoindre l'opération d'évacuation des membres de l'ambassade à temps et il a dû être extrait du pays aujourd'hui par une unité spéciale du BND. S'il fallait une preuve que nos voisins d'outre-Rhin sont un tantinet largués...
  4. Reuters rapporte les propos d'un haut responsable du ministère de la défense américain: L'avance russe sur Kiev se déroule de manière plus lente qu'attendue par les Russes. L'avance vers Kharkov se heurte à une forte résistance. Des assauts amphibies sont en cours à l'ouest de Mariopol Les Russes n'ont pas encore la supériorité aérienne au-dessus de l'Ukraine malgré le lancement de 200 missiles (de croisière et balistiques). Pour le moment, les Russes n'auraient engagé qu'un tiers de leurs forces D'autres détails de Vox of America. L'attaque russe a perdu son "momentum" La partie ouest du pays est pour le moment épargnée par les combats Les troupes russes débouchant de Crimée se séparent en deux: une partie avance vers les nord-est, l'autre vers le nord-ouest. Le but de Poutine est de mettre fin à la souveraineté de l'Ukraine en renversant son gouvernement et en le remplaçant par un qui lui soit inféodé La direction de guerre ukrainienne dispose encore de ses capacités de "Command and control" Très forte motivation des troupes ukrainiennes sur le terrain Les frappes russes ont touché des civils mais les USA n'ont pas de preuve que cela soit délibéré Les Russes ont encore dans ce que l'on pourrait qualifier de phase initiale de leur attaque et disposent encore de moyens substantiels (notamment en termes de guerre électronique ou cyber mais aussi de troupes "classiques") qu'ils n'ont pas encore engagés .
  5. "Les USA défendront chaque centimètre carré du territoire de l'OTAN avec toute la force de la puissance américaine." Ce sont ses mots. Ce n'est pas ambigu. Pour le choix du terme "territoire de l'Otan" plutôt que pays membre, la distinction m'apparaît pour le moins spécieuse. Elle a interpellé des gens sur Twitter, (pour d'autre raisons, à savoir que cela semblait induire une forme de domination impériale des États-Unis sur les pays membres de l'alliance) mais c'est a priori (je ne retrouve plus la source, je te prie de m'en excuser) un terme usuel qui n'implique pas un sous-entendu précis.
  6. Il a dit explicitement que les USA défendraient le territoire de l'OTAN. Pour moi c'est malgré tout aller vite en besogne que de présumer l'inverse en calquant sa réaction face à l'attaque d'un pays non-membre de l'alliance à une situation où l'attaque concernerait un pays membre. Et dire qu'une présence de soldats Us en Ukraine, à un moment où les Russes tirent sur (presque) tout ce qui bouge, pourrait dégénérer en guerre nucléaire, c'est juste factuel.
  7. Les Suédois ont effectivement écarté la possibilité de demander l'adhésion mais les Finlandais ne l'excluent pas à terme de ce que j'ai cru voir (genre là)
  8. Le revêtement furtif du F-35 est censé avoir tiré les leçon des difficultés d'entretien de celui du F-22 (qui est effectivement cauchemardesque et constitue un obstacle majeur à une bonne disponibilité de l'avion). Le revêtement est différent dans sa composition et son application et est censé mieux réagir aux altérations, dues au climat par exemple, et ne pas perdre en furtivité. Les cycles de maintenances sont normalement beaucoup plus espacés et les exigences en termes d'environnement pour le stockages sont beaucoup moins drastiques. Tout ça fonctionne sans doute moins bien dans la réalité que dans la com Lockheed-Martin (en regardant vite fait, ils ont eu des problèmes lors des vols supersoniques prolongés par exemple) mais tout ça pour dire que ce n'est peut-être pas pertinent de s'appuyer sur les difficultés que connaissent F-22 et/ou B-2 pour tirer des conclusions sur le F-35 (dans la mesure où, encore une fois, la technologie a évolué).
  9. En fait, il dit qu'il y a eu une conférence de presse ou le ministre de la défense indonésien a déclaré que le Rafale a été choisi au détriment du F-15. Déjà, bravo aux média indonésiens pour leur refus du buzz parce que personne n'en parle de cette conf de presse. Elle est tellement secrète qu'on n'en trouve pas trace sur le web (sauf lui qui est au courant grâce à des sources tellement secrètes qu'il ne peut pas les citer...) C'est absurde... Le seul truc que j'ai trouvé en googlant c'est ça en date du 21: https://www.pikiran-rakyat.com/nasional/pr-013528828/prabowo-subianto-sampaikan-perkembangan-pengadaan-pesawat-tempur-dassault-rafale-dan-f-15ex Et ça dit juste, une fois traduit : Perso, c'est toujours la même situation qu'en juin 2021. Et le F-15 est toujours là. Après, ce qui a l'air d'être potentiellement magnifique c'est quand notre ami d'Avions Légendaires nous dit: alors qu'en googlant, le premier article qui en parle c'est ça et il nous dit: Paye ton contre-sens... En termes de qualité de la trad, ça me rappelle mes versions latines de 5ème... C'est une accusation gratuite, mais on l'impression qu'il google des trucs au pif, qu'il les traduit à la shlag et qu'il les poste pour faire du clic sans rien vérifier... Il se moque du monde donc je pense qu'on a le droit d'être un peu énervé...
  10. funcky billy II

    Eurofighter

    Pour le mk2 en tout cas, il s'agit d'un mix GaAs / GaN
  11. funcky billy II

    Eurofighter

    Dernier Typhoon livré aux Anglais en septembre 2019... Je suis pas expert mais je vais essayer quand même . J'espère que mes souvenirs ne sont pas trop imprécis. En gros, tu as trois radar, dont deux qui appartiennent à la même famille le mk0 et le mk1 Le mk0 c'est la version export (pour le Koweit par exemple) et le mk1 c'est la version (plus performante) qu'auront l'Espagne et l'Allemagne. C'est le radar que l'on appelait autrefois le Captor-E. En gros, ce sont Hensoldt pour l'Allemagne et Indra pour l'Espagne qui développent ce radar, depuis peu avec l'aide de Leonardo Italie (mais, eux, pas pour l'Italie). En fait, à l'époque du Captor-E, tu avais un consortium qu'on appelait Euroradar qui rassemblait donc Hensoldt et Indra plus les deux branches de Leonardo (italie et GB). Tout le monde se retrousse les manches, sauf qu'au bout d'un moment, l'Italie se rend compte qu'elle est pas super chaude pour acheter des AESA hors de prix et que les Anglais trouvent que le radar n'est pas assez bon donc tu n'as que Hensoldt et Indra qui restent. À la base, ils devaient juste pouvoir s'appuyer sur le travail déjà fourni par Leonardo Italie mais ils les ont carrément ramené dans le jeu ce qui fait que Leonardo Italie (qui a racheté 25% d'Hensoldt récemment) est à nouveau partie prenante dans le mk1 -mk0. Donc voilà, radar 1, Hensoldt, Indra, Leonardo Italie, livraison prévue en 2025 pour l'Espagne et l'Allemagne. Le mk-2 c'est totalement autre chose. En gros, à un moment les Anglais se disent que le Captor-E, c'est bien sympa mais qu'ils sont capables de faire mieux. Du coup, Leonardo UK repart du radar du Gripen E qu'ils re-developpent un petit coup pour qu'il ait des capacités supérieures au mk-1. Sauf que finalement, l'Italie se dit qu'elle est quand même pas mal saucée par cette histoire d'AESA et elle met Leonardo Italie sur le coup aussi, les Anglais les accueillant à bras ouverts. Ils avaient proposé à la Finlande de les rejoindre mais comme ils ont choisit le F-35, cela n'aura évidemment pas lieu. Donc voilà, radar 2, Leonardo Uk, Leonardo Italie, livraison prévue en 2028 pour le Royaume-Uni (et éventuellement l'Italie ??) Je ne vois pas ce qu'il y a de compliqué...
  12. funcky billy II

    Eurofighter

    Au début, j'ai cru à un honteux trollage mais en fait ils en parlent dans le bas du fil twitter qui rapporte l'info et tu n'es pas loin: apparemment maintenant la date de retrait c'est 2035 En gros, a priori ça correspond à la date d'entrée en service du Tempest. Mais tout ça est très théorique (il aura du retard) et eux pensent que c'est une manière déguisée pour la RAF de pouvoir dire vers 2028 que tout ça n'a pas tellement de sens et que, tout bien réfléchi, ils vont reprendre du F-35 et bazarder leurs Typhoon plutôt que des le moderniser juste pour 5 ans. Et il ajoute ensuite que, dans la RAF, le Typhoon ne fait pas l'unanimité et que d'aucuns seraient très content de le mettre à la retraite pour avoir plus de F-35.
  13. funcky billy II

    Eurofighter

    J'ai retrouvé ça comme source au cas-où et je suis sûr de l'avoir lu ailleurs également. En plus, tu as des points d'attache externes, des nouveaux orifices de vide-vite et un renforcement de certains cadres du fuselage pour supporter la masse supplémentaire des réservoirs dorsaux.
  14. funcky billy II

    Eurofighter

    Si je ne dis pas de bêtise, HARM ils ne l'ont pas et son intégration n'est pas évoquée à court terme (les Anglais, comme nous, comptent sur les Américains, et les Italiens et Allemands ont encore des Tornado ECR), le Taurus a fait un vol d'essai en 2014 et depuis c'est silence radio (Le Storm Shadow est intégré en revanche) Sur la question de l'autonomie, je ne sais pas s'ils ont lâché l'affaire mais clairement ça y ressemble. Contrairement à ce que entend parfois, l'avion évolue. Lentement, difficilement, mais il y a des choses qui bougent. Sauf pour l'autonomie. Ils s'étaient engagé à fond sur les CFT (Les T3 ont les tuyauteries en internes spécifiques) qui devaient voler en 2014 selon Airbus mais n'ont jamais quitté le sol après des essais problématiques en soufflerie. Depuis ils nous parlent de solutions plus (les plus gros réservoirs) ou moins réalistes (gagner de la place en interne où "humidifier" les points d'épaules) qui sont de toute manière renvoyées aux calendes grecques. Sans vouloir sous-estimer la difficulté de l'exercice, je pense que si quelqu'un parmi les nations cadre considérait que c'était quelque chose de vraiment important, ça aurait déjà été fait (ou au moins planifié)...
  15. funcky billy II

    Eurofighter

    On est bien d'accord que le consortium Eurofighter ne fait pas toujours preuve d'une obsession maladive pour le réalisme lors qu'ils font des propales D'ailleurs, on sait pourquoi ça n'a jamais débouché sur quelque chose concret, le kit AMk ? Ils ont fait 56 vols d'essai pour prouver l'efficacité du concept, ils en ont parlé partout et puis pof... On passe au rêve humide suivant... En googlant vite fait, j'ai juste trouvé une vieille discussion sur KeyPub où Scorpion disait que ça impliquait de repositionner le capotage du canon (au moins...) (C'est lui qui a posté la photo) Et une interview d'un pilote d'essai anglais sur HushKit (qui prouve, soi dit en passant, que les technique de langue de bois employées en ex-URSS ont toujours cours en 2020) qui avançait un surcoût d'1 million d'$ par avion pour le kit (un chiffre qui, faute de précision supplémentaire ne veut finalement pas dire grand chose...). Du coup, c'est une fois de plus une histoire de gros sous parce qu'il fallait refaire tous les essais en vol de largage d'armement ? Ça n'est pas si utile que ça ? Ça implique de rejouer avec les CDVE qu'on a déjà eu tant de mal à faire fonctionner correctement ? Si vous avez de quoi éclairer ma lanterne...
  16. funcky billy II

    Eurofighter

    En fait, si je suis à jour, ils envisagent toujours deux options pour augmenter l'autonomie à l'heure actuelle: De plus gros réservoirs externes (comme tu le mentionnes) Un réaménagement interne d'envergure de l'appareil pour dégager plus d'espace pour les réservoirs de carburant. Après, ces deux développements font partie du programme Long Term Enhancement (un genre de MLU) pour assurer le futur de l'avion. Programme qui à l'heure actuelle se hâte avec lenteur vers une ligne d'arrivée encore inconnue...
  17. funcky billy II

    Eurofighter

    On en avait parlé il y a quelque temps mais a priori ce n'est aujourd'hui plus une option valable. Ils ont fait des tests en soufflerie et les CFT sont une source d'instabilité par trop marquée quand l'avion est en vol. Du coup, ils ont abandonné l'idée (La photo est donc probablement une maquette). Je me permets de te renvoyer à mon post sur le sujet pour les sources et tout...
  18. funcky billy II

    Le F-35

    D'après le Sun, nos amis anglais ont finalement mis la main sur le F-35 perdu en mer après l'oubli de la protection anti-pluie. Une opération rendue difficile par le mauvais temps, la profondeur des fonds marins qui était équivalente à 1 mile, et le fait que l'appareil a a priori parcouru une certaine distance sous l'eau après l'amerrissage. Le marin qui a fait fuiter la vidéo aux média a quant à lui été arrêté. PS: ils précisent dans l'article que le pilote s'est éjecté au moment du décollage, son parachute s'est accroché à l'avant du vaisseau et qu'ensuite, il a dégrafé son harnais pour être récupéré dans l'eau par un hélicoptère Merlin
  19. funcky billy II

    Eurofighter

    Quelques précisions apportées sur le retrait des Typhoon Tranche 1 britanniques en 2025 suite à une question d'un parlementaire britannique. Pour rappel, il reste 30 T1 en parc dans la RAF (dont 20 en ligne) sur les 53 initiaux, et, selon les prévisions du gouvernement, quand ils seront retirés du service, ils auront en moyenne effectué 2545 heures de vol ce qui correspond à 40% seulement du nombre d'heures de vol prévu par le constructeur... Les derniers appareils livrés, notamment, auront volé bien moins que la moyenne en question, ce qui, au prix du bestiau, pose question quant au bien fondé financier de certaines décisions prises outre-Manche. (Vous noterez ma maîtrise de la litote ) Source Janes
  20. funcky billy II

    Eurofighter

    Je suis entièrement d'accord avec ça. Le truc, c'est que, pour le coup, au sujet des améliorations dont on parle, je n'ai quand même pas l'impression qu'il s'agisse de quelque chose de très ambitieux. Ils veulent "juste" pouvoir tirer des Meteor depuis un avion AESA, améliorer la L16, tirer des Brismtones dans des conditions moins restrictives, avoir un système d'auto-protection et une radio qui fonctionnent (a priori, jusque ici ça n'était pas forcément le cas), et, parce que c'est à la mode, on rajoute un grand écran. C'est quand même pas Byzance ou une MLU. Je veux dire que ça ne se fait pas à deux dans un garage mais qu'on est bien loin des rêves humides passés ou présents (TVR, CFT, LERX, Typhoon qui apponte sur PA, Typhoon ECR de la mort qui tue...) qui n'ont existé que sur papier glacé ou lors d'essais en vol. De la même façon, le programme anglais des phase Enhancement était finalement somme toute relativement modeste (beaucoup des capacités déployées étaient opérationnelles sur Rafales depuis des années) et s'est déroulé sans à-coup notable j'ai l'impression. Après, pour rester sur le sujet qui nous occupe aujourd'hui, ma compréhension du sujet est malgré tout limitée, mais j'ai l'impression qu'il s'agit finalement plus de développements que réellement d'un engagement des membres du consortium à modifier leur flottes en profondeur. C'est plus une base commune pour l'avenir que véritablement une standardisation de l'existant ou d'objectifs chiffrés type "On portera tant d'appareil à un nouveau standard à telle échéance". Encore une fois, c'est relativement modeste. D'autant qu'il ne s'agit que de la phase initiale du contrat. Ils doivent se revoir en 2022 pour signer la deuxième phase. Et là, s'ils veulent vraiment faire n'importe quoi, ils peuvent . Et pour l'avenir, ils ont tout un tas de projets très ambitieux qui n'existent que sur Photoshop et j'ai toute confiance en eux pour ne pas les réaliser. Mais derrière ça, il y a quand même des choses moins affriolantes qui se passent quand même, aussi modestes soient-elles (et elles le sont, n'en doutons pas). @Patrick Mon argument n'était de fait pas d'une pertinence incroyable. Mais du, coup, je m'excuse bien bas mais je crois que je ne comprends pas la question à laquelle je tentais de répondre
  21. funcky billy II

    Eurofighter

    En gros, de ce que j'ai compris parce que c'est pas simple , tu as le consortium Euroradar qui développait le captor E. Il était composé de Leonardo (la branche anglaise ex-GEC-Marconi et la branche italienne "historique"), Hensoldt pour l'Allemagne et Indra pour l'Espagne. Ensuite, les Anglais décident que ce radar n'est pas assez bien pour eux et repartent sur un radar spécifique développé par Leonardo UK dérivé de celui du Gripen E. Les Italiens ont d'autre chats à fouetter, du coup les radars 0 et 1 (soit la variante export et celle pour les armées de l'air espagnoles et allemandes) vont être développés par Hensoldt et Indra sur une base commune sachant que Leonardo est censé leur filer des billes pour qu'ils puissent avancer sur le développement. Donc en fait tu as un radar germano-espagnol mais avec des racines anglaises et italiennes malgré tout. Pour le coup, tu as quand même des possibilités. Typiquement, le premier truc qui me vient en tête, ce sont les PDL. Les Anglais et les Allemands ont du Litening, pour des raisons évidentes, leurs clients arabes n'en voulaient pas et du coup les Saoudiens ont du Damocles et le Koweit aura du Sniper (alors qu'il partent avec pour base un standard anglais PE3b). Pour l'écran, si j'ai bien suivi, l'Allemagne prendra celui de BAE (anglais donc). Pas d'autre développement prévu de leur côté. En fait le montant de 300 millions d'€ c'est l'enveloppe globale. Sur ce total, BAE a signé pour 135 millions de £. Donc ils ont l'air de s'être déjà réparti la charge de travail. Tu as quand même des consortium qui s'occupent d'un domaine en particulier. Si je ne dis pas de bêtise, EuroDass développe le système de protection pour tous les Eurofighter (même si les standards ne sont pas communs). Au moins pour cette phase-là, les grandes lignes ont l'air d'être claires.
  22. funcky billy II

    Eurofighter

    A priori on part moins sur une notion de "tout le monde a le même" que sur quelque chose comme "c'est un chouïa moins le bordel". D'après leur site officiel: Ils cherchent plus à avoir une base un minimum commune sur laquelle construire quelque chose derrière j'ai l'impression. Pour ce qui est des radars on peut considérer qu'il y a en fait deux familles: le radar anglais et les autres (le radar export et le radar germano/espagnol sont quand même très proches). Même si effectivement, ça ne va pas dans le sens de la standardisation. En revanche les T1 qui partent à la casse, pour le coup si, ça fait moins de standards .` Mais on est d'accord que chaque flotte nationale aura encore ses spécificités bien à elle . Globalement, les modifications dont on parle (y compris l'écran) correspondent à une partie de celles qui étaient annoncées par les Allemands dans le programme Quadriga. La phase initiale du contrat de 300 millions est validée. Ils vont se revoir en 2022 pour lancer la deuxième phase. Ça a quand même l'air de rouler et tout le monde a l'air plus ou moins d'accord. En revanche pour ce qui est des phases suivantes (pour les Anglais P4E et LTE, ECR pour les Allemands ??), on est d'accord que pour l'instant, il n'y pas grand chose d'officialisé si ce n'est un contrat de réduction des risques qui est déjà arrivé à son terme. Et c'est peut-être plus là ou se situe le danger à terme. Bien vu. Si je n'étais pas en vacances, je dirais que j'en ai besoin
  23. funcky billy II

    Eurofighter

    Les écrans c'est la partie qui se voit le plus mais il y a d'autres aspects dans ce programme de modernisation si on en croit Flight Global. Pour les Anglais, ça rentre dans le PE3c. Il prévoit: La capacité de tirer du Meteor avec les différents radars AESA et non pas seulement avec les Captor-M comme c'est le cas actuellement (à propos, l'Allemagne vient de déclarer le Meteor opérationnel). Une amélioration dans la manière dont l'avion tire des Brimstone (élargissement de l'enveloppe de vol dans laquelle il est possible de les tirer ??), des radios, et de la liaison 16. Une amélioration des capacités du DASS. Sachant que tous ces points (sauf le 1er évidemment, et ce n'est pas tout à fait clair pour les écrans) seront aussi répercutés sur la flotte "historique" équipée de radars mécaniques. Janes rajoute aussi que, même si ce n'est pas mentionné explicitement dans le contrat, le grand écran tactile viendra avec un nouveau HUD et / ou un nouveau HMD (le Striker 2 de son petit nom). En termes d'échéances, BAE estime que ce programme sera achevé en 2024. Pour le moment c'est un contrat de 300 millions d'€ mais qui ne couvre que la phase initiale du projet. Ils doivent en refaire un courant 2022 qui couvrira la suite et la fin. A priori, l'idée c'est aussi de repartir vers une notion de standardisation des flottes à l'échelle globale et de sortir un tant soit peu de la situation actuelle ou chaque pays a "son" Typhoon.
  24. funcky billy II

    Eurofighter

    Pour le Storm Shadow, le site de l'entreprise est un peu à la ramasse alors. Les Anglais on fait le premier tir au combat le 10 mars de cette année. (source) Edit: Oups, pardon quelqu'un avait déjà mentionné ce fait dans les messages qui suivaient. Pardon pour le spam.
  25. funcky billy II

    Eurofighter

    C'est devenu compliqué de suivre le programme parce que maintenant il y a beaucoup de différence entre les pays. Je suis ça de loin donc je vais peut-être pécher par imprécision (ou pire), et je m'en excuse par avance, mais en gros : À court terme Les Anglais ont lancé leur programme P3E. Ils vont intégrer le Brimstone 2, le Litening 5 et essayer d'améliorer la disponibilité de l'avion. À cela s'ajoute, l'intégration du "radar 2" qui ne reprendra pas la la base du Captor-M présent sur tous les eurofighter "de base" mais est dérivé du radar du Gripen E/F et des démonstrateurs que les britanniques ont développé ces dernières années. Il est censé être plus performant que les radar 0 ou 1 et ouvrir la voix à des possibilités d'attaque électronique via le radar. (cf. lien sur mon post précédent). Pour le moment, ils ont l'air de vouloir équiper une quarantaine de T3 avec mais les T2 sont potentiellement rétrofittables aussi. Les Italiens, je n'ai rien vu passer (ai-je loupé quelque chose ?) mais ils n'ont pas l'air de se motiver pour faire quoi que ce soit. De toute façon, ils n'utilisent pas les capacités multi-rôles de leur appareils qui ne servent que pour des missions air-air. (Et ils ont proposé certains de leur T1 à la vente, par exemple à la Bulgarie) Les Espagnols ont lancé un programme de conversion de leur Tranche 1 en un standard qui les rapproche des T2/T3 avec une vraie capacité air-sol. Ils négocient avec Airbus pour en racheter une vingtaine supplémentaire qui remplacerait les F/A-18A+ ex-US Navy achetés d'occasion et qui commencent à faire leur âge. Ils vont remplacer les radars Captor-M de leurs T3 par des "radars 1" (évolution AESA du Captor M dont il reprend une partie du hardware à la différence du radar 2). Les Allemands ont lancé le programme Quadriga qui serait équivalent à une T4 avec "radar 1", évolution avionique et intégration d'un équivalent du Brimstone. Ils rétrofiteraient un nombre indéterminé mais potentiellement plus d'une centaine de T2/T3 avec des "radar 1". Leur T1 seraient en revanche sortis de la flotte et remplacés par les T4 Quadriga (38 de commandés). Ils pourraient en commander d'autres (jusqu'a 55) pour remplacer leurs Tornado à terme (IDS voire même ECR mais là ça plus l'air d'être le département Photoshop d'Airbus qui a été mis à contribution pour le moment) mais reste à voir s'ils ne prendraient pas plutôt ou parallèlement du Super Hornet. Le Taurus est porté disparu en revanche. À long terme Ils parlent d'un P4E mais qui est toujours en cours de définition (possibilité de rôle SEAD ?? ) À plus long terme encore, ils ont un programme qu'ils appellent LTE (long term enhancement ) avec révision de l'avionique, de l'IMI, du DASS, une augmentation des performances des réacteurs et une plus grande flexibilité dans les charges emportées et leur disposition. Le Typhoon bénéficierait de certaines des technologies développées pour le Scaf, ce qui leur permettrait de coopérer. Pour l'instant, ce qui est concret dans tout ça c'est que les quatre partenaires originels ont lancé une étude de réduction des risques en 2019 avec un budget de 50 millions d'€. Elle est achevée et ils en examinent les résultats. Pour le moment, si j'ai bien suivi, on en est là. Voilà, c'est plus une synthèse globale qu'un truc exhaustif mais le programme n'est pas encore mort, loin de là.
×
×
  • Créer...