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Messages posté(e)s par Gallium nitride

  1. il y a 35 minutes, Pierre_F a dit :

    Si bien sûr mais il nous manque la position des autres ...  À se justifier sur notre position seul, c’est passer pour les emmerdeurs.

    Pour avoir une opinion, il faut la position officielle de chaque partie sur les blocages techniques du projet. Airbus, Indra, MTU, Thales, Safran doivent se mouiller aussi.

    ex si MTU dit je fais le compresseur et Safran la turbine, qu’en pense les autres 

    Pour ma part, je préfère écouter ceux qui savent de quoi ils parlent. Si on laisse la politique guider ce programme, on obtiendra un F-35 bis, c'est à peu près certain.

    Le débat des compétences n'a clairement pas lieu d'être puisqu'il suffit de constater l'existant et comparer les trajectoires et l'acquis après les différents projets d'avions de chasse en Europe ces 40 dernières années. Et ceci dans tous les domaines, cellule, motorisation, électronique embarquée.

    Remettre en question l'avance prise par les entreprises françaises dans ces trois domaines, c'est soit être mal informé, soit avoir un biais affectif.

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  2. à l’instant, Pierre_F a dit :

    Effectivement, c’est sûr que l’on a les avis dans ce forum de positions souverainistes françaises et une conférence de presse de DA, voir les positions de notre Sénat.

    On le répète mais ce programme manque de communications des acteurs.

    Le post précédent d’un forum Allemand est moins « violent ». Il montre que les positions sont dans une phase discussion plus rationnelles.

    Il serait temps d’avoir les postitions « officielles » des gouvernements et de chacun des acteurs des trois pays sur les points de discussions et les attentes de chacun. 

    Il y a peut être un chemin pour le SCAF mais je trouve que nous manquons d’information et il y a des bruits parasites dans la presse qui peuvent changer la perception. La presse ne représente pas l’opinion publique, ni les positions des acteurs industriels, ni les objectifs des gouvernements. Donc nous spéculons.

    Si il y a un chef de projet, il doit communiquer les points à trancher.

    La position de Dassault Aviation n'est pas officielle?

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  3. il y a 32 minutes, Pakal a dit :

    post d'un forum Allemand (traduit avec Google trad avec quelques ajustements de ma part) qui illustre bien le point de blocage:

    Peu importe que toutes les personnes impliquées puissent concevoir et construire chaque partie du FCAS de manière indépendante. Au contraire: L'accord est le suivant: nous concevrons et construirons le FCAS ensemble. Il en découle également que nous supportons conjointement les dépens. Avant cette déclaration de base, il est ensuite divisé qui couvre quels sous-domaines. Le cœur du FCAS est le NGF. Ici aussi, il faut déterminer qui assume quel rôle. Et puis ça a achoppé sur le réacteur. Ici aussi: qui développe et qui construit quoi? Le Safran M88 n'est pas simplement installé. Le nouveau moteur plus puissant est développé à partir de ce réacteur. Et c'est là que MTU veut développer et construire l'étage de compresseur. Cela nécessite, entre autres, de nouveaux matériaux et de nouveaux procédés de fabrication. Cela peut déboucher sur de nouveaux droits de brevet et des connaissances en matière de fabrication. Et puis l'un des points de discorde se pose: à qui appartiennent ces nouveaux droits? Tous ceux qui sont impliqués, car il a été convenu que le développement, la construction et le financement se feront ensemble? Ou simplement celui qui a créé l'innovation? Mais tout le monde doit payer. C'est l'arc de suspense actuel. Dassault se voit comme l'acteur qui contrôle tous les processus et en déduit que Dassault construit le NGF et détient seul tous les droits. Les autres participants sont ensuite autorisés à construire (également) l'avion fini. Mais vous devez également financer les coûts de construction. Ce qui n'intéresse pas les autres participants. Dans ce cas, Dassault devrait alors développer, construire et financer le NGF tout seul. Les autres parties impliquées décident alors librement si elles achètent ce NGF ou plutôt celui de Tempest ou les combattants de 6ème génération des USA ou l'un d'entre eux ou pas du tout. Dassault n'est pas satisfait de toutes les alternatives présentées. Pour l'Allemagne, seule la solution commune est envisageable. Il sera intéressant de voir si et, dans l'affirmative, comment ils parviendront à un accord.

    DA a été désigné maitre d'oeuvre dès le départ par les décideurs français ET allemands pour le NGF parce qu'Airbus n'a aucune expérience dans le développement d'un avion de chasse. l'EF n'a pas été conçu par Airbus. En ce qui concerne la propriété intellectuelle, DA n'a jamais refusé de partager ses connaissances mais il n'est simplement pas question que celles-ci puissent être exploitées par un état et/ou une entreprise pendant et/ou après le développement du NGF. Etre propriétaire, c'est avoir le droit d'exploitation, donc personne d'autre que DA ne peut être propriétaire des technologies DA.
    Ce à quoi nous assistons en ce moment, c'est la tentative de captation du projet NGF par l'équipe Panavia/Eurofighter. C'est en quelque sorte le déni des compétences françaises.

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  4. Il y a 8 heures, Pierre_F a dit :

    qui ont débuté en 2001 aux US et qui ont maintenant 20 ans

     

    Il y a 8 heures, Pierre_F a dit :

    quelques années de retard sur les apprentissages de machines learning qui ont besoins de plusieurs années pour apprendre correctement et atteindre un bon niveau de confiance opérationnelle pour un pilote.

    Le piège de l'approche produit. Si l'ennemi attaque avec une tactique et des matériels récents ou jamais dévoilés et qu'on a confié notre défense à du "machine learning" qui n'a jamais pu "learner", on fait quoi?

    Il faut avoir une approche outil.

     

    à l’instant, Pierre_F a dit :

    Donc le couple DA-Airbus rééquilibre les choses, non ? Et cela montre bien que DA est incontournable. 

    Pour l'ensemble du programme SCAF, on a cette répartition:

    DE : Airbus, Hensoldt, MTU

    ES : Airbus, Indra, ITP

    FR : DA, Safran, Thales

    Il faut raisonner sur l'ensemble du programme, pas uniquement le NGF.

  5. Pour ceux qui parcourent les médias outre Rhin et sont sensibles à leurs arguments, il est nécessaire de rappeler deux points:

    1 - Nos amis Allemands considèrent Airbus comme étant plus français qu'allemand compte tenu des parts respectives des états dans la société. La réalité industrielle est toute autre: La partie défense d'Airbus est largement établie en Allemagne et en Espagne, il n'y a pas grand chose en France. Confier le tiers du futur programme à Dassault Aviation, Safran et Thalès, c'est donner le tiers du boulot à la France, pas plus.

    2 - L'Eurofighter est dans le catalogue Airbus DS part le biais des fusions & acquisitions mais il n'est pas le fruit d'un programme Airbus.

  6. Il y a 14 heures, OhneFear a dit :

    Je pense au contraire que ce devrait être un sujet important du SCAF.

    Quelle autre piste pour une technologie de rupture sinon ?

    Tout le reste : l'aérodynamique, les moteurs, les commandes de vol etc est certes fondamental mais peut-on attendre autre chose que de l'amélioration continue sur des technologies maîtrisée ?

    Oui, c'est un sujet important mais pas, ou très peu, dans le cadre du NGF. Pour rappel, la science n'est pas imaginaire, c'est du concret, sur la base d' hypothèses, certes, mais il n'y a aucune part de rêve, contrairement à la science-fiction. C'est du calcul, de l'expérimentation, de la mise en pratique. Quand l'intelligence est dite artificielle, c'est parce qu'elle imite l'intelligence naturelle de l'humain mais puisqu'elle a été conçue par l'humain, ce qualificatif d'artificiel est usurpé. On devrait plutôt parler de système auto-évolutif. Aujourd'hui l'IA est essentiellement basée sur des algorithmes qui sont des suites d'instructions prédéfinies menant à des calculs dont le résultat modifie, sous des conditions également prédéfinies, les instructions initiales. Dans certains cas, pour réduire les temps de calcul, on ajoute une part de probabilité. Cette probabilité est aussi conçue par l'homme, elle n'a rien d'artificiel et elle induit une part de risque, donc on évite de l'utiliser dans les domaines où le risque est exclu.

    Les technologies de rupture sont aussi dans les matériaux, les méthodes de fabrication, et encore et toujours dans les méthodes de conception.

    De plus, le pilote dans l'avion, il espère bien voler dans un objet dont la technologie est parfaitement maitrisée.

  7. il y a 3 minutes, FATac a dit :

    Sur le classement relatif à la transparence et la lutte contre la corruption, je me suis toujours demandé ce qu'il montrait réellement :

    • La capacité à s'intégrer dans des compétitions ouvertes et transparentes, sans tentative de biais ni de pression ?
    • L'absence de collusion identifiée ?
    • L'incapacité à détecter les collusions ?
    • La capacité à dissimuler les collusions ?
    • L'incapacité à satisfaire la curiosité des "enquêteurs" ?
    • L'écart entre cette curiosité et le "besoin d'en connaître" ?

    En fait, si sur le principe d'une recherche de transparence et d'égalité des chances entre tous les acteurs, sur la seule base de leurs capacités propres, je ne peux être que totalement d'accord ... en revanche, sur la méthode et la métrique, je reste profondément dubitatif tant je me demande si ce qui est mesuré est effectivement la transparence, la capacité de l'observateur à la mesurer ou la capacité du "sujet" à tromper la mesure.

    Ca mélange tellement d'aspects culturels, en plus, que ça devient difficile de considérer une telle étude comme objective.

    Le doute, c'est le maître mot et la seule méthode de ce genre d'étude qui ne se base sur rien de concret sinon des impressions éparses. Je vais donc employer la même méthode et selon mes nombreuses intérrogations personnelles, ce classement est du pipeau.

    Sinon il suffit de monter une association, de la nommer Vérité International, d' intéroger des miliers d'enfants du monde entier et on finira par établir avec certitude que le père noêl existe.

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  8. Il y a 5 heures, mehari a dit :

    Le problème est que tu prends un concept pour dire qu'une technologie ne change pas. Un PC fonctionne de la même manière depuis la création du machin: CPU, mémoire, stockage, GPU, I/O. Mais chacun de ces composants a évolué bien au delà de ce que le premier était ce qui fait qu'ils ne sont plus rétrocompatibles.

    Pour reprendre l'exemple de la roue, elle a connu beaucoup d'évolutions. Elle commence pleine avant d'être à rayon ou jantes. Les matériaux changent. Le pneu est inventé. Elle est d'abord solidaire de l'essieu puis roule indépendamment de celui-ci, etc. Et la forme change aussi. Aujourd'hui, on a les roues Mécanum, holonomes, assemblées pour former des chenilles, etc.

     

    Si ce que tu disais se tenait, on n'aurait jamais cessé de faire évoluer le R.530...

    Le problème? Quel problème?

    La roue est une technologie qui n'a pas changé de forme depuis 5000 ans. Point. Revient en arrière et regarde à quoi je répondais.

    L'âge et la forme ne sont pas des indices d'efficacité ni même de modernité d'ailleurs. Pour reprendre ton exemple, le format ATX qui régit la forme et l'emplacement des composants d'un PC a bientôt 30 ans.

     

     

  9. il y a 43 minutes, Vince88370 a dit :

    des années 80

    L'âge n'est pas un argument recevable. La roue a 5000 ans, on n'a pas encore trouvé mieux. Et il y a beaucoup d'exemples de technologies dites actuelles qui sont en fait très anciennes et à peine retouchées depuis des siècles comme les lunettes, la chimie de base, etc... La technologie n'est pas une mode.

    Ce qu'on recherche c'est l'efficacité, pas la nouveauté.

  10. En d'autres termes, il faut oublier la dimension européenne du projet et revenir à des considérations purement opérationnelles. Les avions US, quoiqu'il arrive,  continueront à se vendre en Europe, que ce soit le F-35 ou son successeur et nous devons l'accepter. L'Europe de la défense est une chimère, l'OTAN est et restera l'unique ossature de défense européenne, l'autonomie stratégique est inatteignable. Arrêtons de nous faire plaisir avec des lubies que personne d'autre ne soutient réellement.

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  11. Il y a une troisième voie possible qui consisterait à conserver le cadre et le financement prévu pour le système de systémes, c'est à dire le Cloud de Combat, les effecteurs déportés, les senseurs, la simulation, la formation, etc.., et laisser le choix à chaque nation pour le vecteur principal. C'est d'autant plus envisageable que compte tenu de la necessité de l'interopérabilité OTAN, d'autres appareils devront s'intégrer au système SCAF, on le sait déjà. DA peut donc proposer sa solution en dehors du cadre SCAF mais compatible SCAF. Les autres adhèrent ou se fournissent ailleurs. De mon point de vue, ce serait le meilleur compromis.

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  12. il y a 3 minutes, Fritkot a dit :

    Dans le dernier compte rendu officiel de l'Assemblée National (octobre 2018) la disponibilité technique du Rafale est de 56%. Mirage 2000DA est à 45%. Le Mirage 2000D à 34%

    https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/comptes-rendus/cion_def/l15cion_def1819013_compte-rendu

     

    Oui, la disponibilité technique, c'est à dire en prenant en compte, comme l'a expliqué Pic plus haut, de la gestion du parc et sa rotation dans les escadres.

    Mais ce n'est pas la peine de vous écharper avec des chiffres. Dans les faits, environ 600 F-35 sont construits et très peu participent réellement aux opérations. C'est là qu'il faut creuser.

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  13. Il y a 7 heures, LePetitCharles a dit :

    Je ne sais pas pour les autres mais moi je me retiens de te harceler de questions depuis ton post. Alors comme personne ne le fait, j'y retourne :

    Donc ... Puisque la tranche 4 a été la première tranche pourvue d'AESA, on peut imaginer que les radars surnuméraires évoqués étaient également des AESA. Pour quel usage ? Pour constituer le volant de spare que j'ai évoqué ou pour remplacer des PESA ou pour autres choses (remplacer des RBE2 ayant rencontré des problèmes majeurs, etc.) ?

    Ensuite le "Swap pour l'Egypte a chamboulé un peu les plans initiaux". Qu'est ce que tu entends par là ? Que l'Egypte a récupéré les AESA surnuméraires ?

    Enfin, tu dis que "les derniers servis profiterons de toutes les évolutions". Alors là pour moi ça c'est une nouvelle très significative : Dans ma compréhension des choses les évolutions n'étaient que logiciels. Donc les mises à jours étaient acquises pour les différents utilisateurs. Mais ce que je comprends de ta phrase (peut être à tort - spéciale dédicace), c'est que les derniers servis profiterons de toutes les évolutions hardwares. Ai-je juste ?

     

    Désolé, je n'en sais pas plus.

     

    Il y a 3 heures, Nenel a dit :

    J'aimerais porter à l'intention de certains,  sur le fait que vaut mieux des AESA que des PESA parce que c'est mieux, que l'on n'a pas laisser choir les radars PESA.  Ceux-ci ont eu et ont toujours des améliorations.  

    Oui, en fait beaucoup d'améliorations profitent aux deux puisque c'est la même base.

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