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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Sur le site du RN il n'y a pas grand chose. Tout au plus l'affichage de masses budgetaires conformes a la LPM. On verra peut-être une remise en cause du SCAF et du MGCS, de l'eurodrone au contenu européen incertain. Bref sur le plan mili je ne suis pas sûr qu'ils auront le temps de tout changer en deux ans. Sur le plan industriel ils vont devoir prendre le train en marche. Sur le plan des cooperations par contre ... ils vont devoir marquer le coup avec les allemands ... Au moins les alkemands n'auront plus la primeur dans l'instabilité de ces programmes. Je pense qu'on peut ouvrir les paries. Stabilité, renégociation ou sortie ?
  2. C'est vrai que le terme n'est pas adéquat. Mais le principe est de retirer tout allié potentiel à l'Occident.
  3. Je pense que pour éviter d'être repérer à la flamme très lumineuse de sortie de bouche les deux sont utilisé préférentiellement de jour. Il y a bien sûr des video de nuit qui montre que çà n'est pas une règle absolue. Les deux ensembles sont de toute façon des cibles prioritaires comme peut l'être le PZ2000. Je pense aussi que les russes utilisent leurs drones de reconnaissance à une distance limite de la zone de front. Si un de ces drones a été récupéré par les Ukrainiens alors ils savent quelle résolution angulaire ils ont. Un fois que tu connais cette résolution angulaire, la zone et l'altitude de vol des drones de reconnaissance tu connais aussi ta "safe zone" en fonction de ta taille, c'est-à-dire de l'angle solide que tu montre. Il suffit que les Ukrainiens utilisent les même abaque de "safe zone" pour le 6x6 et pour le 8x8 pour que les safe zone soit moins sûrs qu'annoncé. Je rappel que le 8x8 est à peu prêt 20% plus long que le 8x8. A résolution angulaire égale le 8x8 a sa safe zone qui est donc 20 % plus loin que celle du 6 x 6. C'est significatif si par exemple ta safe zone est de 30 km (j'en sais rien en fait) pour le 6x6 elle sera a 36 km pour le 8x8 soit 6 km plus en profondeur. Tous tes calculs de prises de risques sont à l'avenant. C'est pour çà que je dis que les deux ne peuvent pas avoir les mêmes doctrines d'emploi. Clairement dans un type de guerre ou les capteurs matriciels sont partout ce type de calcul est primordial. Pour moi pour l'instant avantage à la compacité sur le blindage pour la survivabilité tant que les drones de reconnaissances opèrent sans gène.
  4. L'Europe produit plus de munitions que les US. D'autre part il a largement été rappelé que l'occident dans son ensemble avait des problème de stock de munitions d'artillerie. Enfin je rappel que les US n'investisse pas dans leur artillerie canon mais dans d'autres capacités. Tout çà fait que la question des munitions d'artillerie pour l'Europe n'aura de solution qu'en Europe.
  5. Ils continuent aussi à aligner les alliés comme un collier de perles. Histoire de bien isoler l'occident.
  6. Les compacités différentes font que les doctrines d'utilisation doivent être adaptées. Plus tu est compact moins bien tu es vu et plus tu peux t'approcher ... ou plus tu peux te tenir à l'écart sans t'éloigner de trop. La compacité joue aussi sur la taille des camouflages et des caches que tu peux utiliser. Bref ils ne peuvent pas calquer la tactique du 6x6 sur celle du 8x8 sinon ils vont payer le prix fort.
  7. La compacité de l'un lui permet d'être détectable plus tard que l'autre.
  8. ET oui mais on ne fabrique pas une marine en un mois..
  9. herciv

    Le F-35

    On est dans le timing normal. Ne jamais annoncer moins de 5 ans.
  10. herciv

    [Rafale]

    Oui çà s'appelle la dynamique de ton capteur. Quand la dynamique est bonne il permet de distinguer des objets sombres malgré un soleil très présent juste à côté. Il n'y a pas de saturation ni même de halo. 14 bit c'est un problème d'échantillonnage de cette dynamique. C'est largement suffisant pour l'oeil mais pour faire de l'analyse d'image manquant de contraste, comme la nuit, çà peut être insuffisant.
  11. Les chiffres de ventes du CAESAR pendant eurosatory : https://x.com/OpexNews/status/1803677197024051299
  12. La DGA soutient le KATANA. Si quelqu'un peut me dire ce sue serait la portée maximale pour le couple CAESAR/KATANA. Est-ce comparable à l'EXCALIBUR ? Le ministère des Armées a notifié un marché pour accompagner le développement de l’obus guidé Katana PAR LAURENT LAGNEAU · 20 JUIN 2024 https://www.opex360.com/2024/06/20/le-ministere-des-armees-a-notifie-un-marche-pour-accompagner-le-developpement-de-lobus-guide-katana/ Plus une pièce d’artillerie est précise, moins elle consomme d’obus pour neutraliser une position ennemie. Cela présente au moins trois autres avantages : on évite une usure prématurée du canon, l’empreinte logistique est plus légère et on limite le risque de dommages collatéraux, en particulier quand il s’agit de porter le feu en zone urbaine. Pour améliorer la précision des tirs, deux voies sont possibles. La première est d’accroître les capacités d’acquisition des cibles, via l’intégration d’algorithme d’intelligence artificielle, comme le prévoit le concept de « vision par ordinateur », qui permet à une machine d’identifier et de « comprendre » des images issues d’un flux vidéo obtenu, par exemple, par un drone. La seconde est de miser sur des munitions guidées, comme l’obus de 155 mm « Katana », dont le développement a été lancé par KNDS France [ex-Nexter] il y a six ans. « Le guidage vers la cible doit être assuré grâce à une hybridation entre un récepteur de signaux GNSS [géolocalisation par satellite, ndlr] et une unité de mesures inertielles ainsi qu’à écartomètre semi-actif laser optionnel pour obtenir une précision métrique », avait expliqué KNDS France lors de la présentation de ce projet de nouvelle munition. La mise au point de l’obus Katana a exigé des essais en soufflerie, pour évaluer sa fonction de guidage et son comportement balistique selon diverses configuration. Puis des campagnes de « tirs pilotés » ont été effectuées afin de vérifer sa « manœuvrabilité » et le fonctionnement de ses gouvernes de contrôle [CAS – Canard Actuation System]. Initialement, KNDS France espérait mettre cette nouvelle munition guidée sur le marché en 2023. Mais cet objectif n’a pas pu être tenu. La pandémie de covid-19 a compliqué la tâche, de même que les difficultés d’approvisionnement pour certains composants électroniques. Une autre raison tient sans doute à la nécessité de renforcer la résistance de cette munition au brouillage électronique, suscptible de perturber la réception des signaux GNSS. En tout cas, c’est ce que suggère l’industriel, dans un communiqué publié ce 20 juin pour annoncer qu’il venait d’être notifié d’un « marché » par la Direction générale de l’armement [DGA] pour « soutenir le développement de l’obus guidé de haute précision Katana ». En effet, à cette occasion, KNDS France a indiqué que la « conception modulaire du Katana lui confère une capacité à évoluer en intégrant de nouvelles technologiques dès leur mise sur le marché », notamment pour une utilisation dans des environnement où les signaux GNSS sont brouillés. Cette capacité à résister au brouillage électronique a commencé à être évaluée cette année, avec le soutien de la DGA, a précisé l’industriel. Celui-ci a également ajouté que l’obus Karana avait démontré une « précision de quelques mètres », grâce, justement à un « un système de géolocalisation par satellite couplé à une centrale inertielle ». Enfin, le Katana est armé par une « fusée dite ‘multimodes' », ce qui permet de « moduler les effets terminaux en fonction de l’objectif [à traiter] et de son niveau de protection ». Et cela grâce à l’intégration d’une « électronique de haute performance conçue pour résister à des contraintes extrêmes en termes d’accélération et de chocs ». Aussi, cet obus peut dès à présent être « tiré à pleine charge », ce qui lui « permet d’atteindre la portée maximale d’un canon de 155 mm de 52 calibres comme celui du Camion équipé d’un système d’artillerie [CAESAr] », fait valoir KNDS France. Par ailleurs, un autre point mis en avant par l’industriel est que la « modularité » du Katana « favorise également l’intégration de composants locaux, à l’occasion de transfert de production », ce qui facilitera son exportation. Il devrait être commercialisé en 2026.
  13. Je sais bien mais on peut remarquer que la voix des raisonnables est enfin audible.
  14. L'OTAN c'est un très gros pays et une myriade de pays secondaires plus ou moins actifs politiquement ou militairement. Les BRICS c'est deux géants qui se sont déjà tapés dessus à plusieurs reprises, des pays un peu plus petit que les US comme le Brésil mais plus gros que tout les pays européens. Deux points très importants dans les BRICS : ce n'est pas une alliance militaire et poitn beaucoup plus important les BRICS maitrise la très grande majorité des ressources minières et énergétiques mondiales surtout depuis l'élargissement récent.
  15. Mon avis est très synthétique. Je regarde personnellement cet ensemble avec envi. La France a tenté d'y être observateur. Mais j'ai aussi des interrogations quand on voit Chine et Inde dans le même ensemble.
  16. On voyait venir quelque chose de ce genre. Ca a une certaine logique. Les Brics sont une sorte de cour des miracles qui existent plus contre l'occident que pour une but bien clair. Il va être intéressant de suivre ce qu'ils vont devenir si la Chine se lance dans une guerre pour Taïwan.
  17. Exactement ce qu'on dit depuis octobre. Je suis heureux que la raison revienne dans les esprits de certains hauts responsables israéliens et que la guerre contre le hamas apparaisse comme une voie sans issue.
  18. Longue interview du CEMAT sur l'évolution de la guerre avec le RETEX ukrainien. Les petits drones sont en passe d'être moins efficaces. Mais ils restent pour aujourd'hui responsable de 80% des pertes sur le champ de bataille. https://www.defensenews.com/global/europe/2024/06/19/small-drones-will-soon-lose-combat-advantage-french-army-chief-says/ Les petits drones perdront bientôt l’avantage au combat, selon le chef de l’armée française Par Rudy Ruitenberg 19 juin 2024, 18:09 Le chef d’état-major de l’armée française, le général Pierre Schill, inspecte un système anti-drone Rapid Eagle au salon de la défense Eurosatory à Paris, le 19 juin 2024 (RUDY RUITENBERG/DEFENSE NEWS) L’avantage dont bénéficient désormais les petits drones aériens sur les champs de bataille, y compris en Ukraine, n’est qu’un « moment dans l’histoire », a déclaré le chef d’état-major de l’armée française, le général Pierre Schill, lors du salon de la défense Eurosatory à Paris. Alors que les systèmes anti-drones sont à la traîne et « laissent le ciel ouvert à des choses bricolées mais extrêmement fragiles », des contre-mesures sont en cours de développement, a déclaré Schill aux journalistes lors d’une visite du stand de l’armée française au salon du 19 juin. Aujourd’hui déjà, 75 % des drones sur le champ de bataille en Ukraine sont perdus à cause de la guerre électronique, a déclaré le général. « La vie d’impunité de petits drones très simples sur le champ de bataille est un instantané dans le temps », a déclaré Schill. "En ce moment, il est exploité, c’est clair, et nous devons nous protéger. Aujourd’hui, l’épée, au sens du drone aérien, est puissante, plus puissante que le bouclier. Le bouclier va grandir." L’édition de cette année d’Eurosatory présentait des dizaines de systèmes anti-drones, notamment des fusils de chasse, des canons et des missiles, tandis que des entreprises telles que Safran, Thales et Hensoldt présentaient des solutions soft-kill pour éliminer les drones par des moyens électroniques. Schill a déclaré que les véhicules du programme de combat collaboratif français Scorpion seront tous des systèmes anti-drones dans deux ans, reliant leur capacité de détection à des tourelles pouvant tirer un missile ou une grenade à explosion aérienne de 40 mm. Les drones à vue à la première personne effectuent actuellement environ 80 % des destructions sur la ligne de front en Ukraine, alors qu’il y a huit mois, ces systèmes n’étaient pas présents, selon Schill. Le général a déclaré que cette situation n’existerait plus dans 10 ans, et la question pourrait être posée de savoir si cela pourrait déjà se terminer dans un ou deux ans. Schill a cité l’exemple du drone Bayraktar, « le roi de la guerre » au début du conflit en Ukraine mais qui n’est plus utilisé car il est trop facile à brouiller. Le général a déclaré qu’il ne considérait pas que la guerre en Ukraine remettait en question le choix français d’une armée de manœuvre construite autour d’un blindage moyen, en mettant l’accent sur la vitesse et la mobilité. Les véhicules que l’armée introduit dans le cadre du programme Scorpion - le Griffon, le Serval et le Jaguar - peuvent être équipés d’une protection active ou passive, même si l’accent mis sur la protection contre les mines signifie qu’ils sont « assez massifs ». Griffons, Servals L’armée française reçoit environ 120 Griffons et 120 Serval chaque année dans le cadre de Scorpion, ainsi que plus de 20 Jaguars. Les véhicules sont équipés de systèmes d’information « extrêmement puissants », et un véhicule tel que le Griffon peut contenir plus de lignes de code qu’un avion de chasse Rafale, selon Schill. Les véhicules développés avant le programme Scorpion, comme le char de combat principal Leclerc, sont en cours de reconfiguration pour faire partie du système de combat collaboratif, qui permet par exemple à une cible détectée par un véhicule d’être attaquée par un autre. Scorpion était « extrêmement ambitieux », fonctionne et a répondu aux attentes, selon Schill. « Tout ce que nous avions prévu est parfaitement en place, mais ce n’est qu’une question de rentabilité sur certaines capacités », a déclaré le général. Il y a cinq ans, le développement rapide des microprocesseurs n’était pas envisagé, ce qui signifie que les données recueillies peuvent désormais être analysées à l’intérieur du véhicule plutôt qu’à l’extérieur. En combinaison avec l’intelligence artificielle embarquée, cela permettra des capacités telles que la détection immédiate des menaces, y compris des drones. Lorsque l’on cherche à tirer des leçons de l’Ukraine, il faut faire la distinction entre ce qui est situationnel et lié au type de terrain et de batailles menées, et ce qui est structurel, a déclaré le général. La guerre en Europe de l’Est ne signifie pas que les problèmes des 30 dernières années autour de la gestion des risques et des crises disparaîtront. « Nous devons rester une armée polyvalente. » Le choix français a été de ne pas séparer l’armée en parties distinctes adaptées à différents théâtres, par exemple une armée d’intervention agile et mobile et une armée blindée mécanisée prête à mener une guerre comme celle de l’Ukraine aujourd’hui, avec « peut-être des véhicules plus robustes et abaissés, mais qui, lorsqu’ils heurtent une mine, tuent les équipages ». Schill a déclaré qu’il voulait préserver « l’aspect guerrier » de l’armée française, dans laquelle chaque soldat est conscient qu’il peut être déployé en opération, plutôt qu’un soldat d’une armée de défense territoriale « qui ne fera jamais rien ». Le rythme du développement des drones militaires signifie que l’armée ne peut pas s’engager dans de grands programmes d’achat, car une capacité acquise peut devenir obsolète en cinq mois, selon le général. Schill a déclaré que les drones d’aujourd’hui volent mieux qu’il y a deux ou trois ans, avec plus de puissance de calcul à bord capable de naviguer sur le terrain ou de changer de fréquence pour échapper au brouillage. Les drones ne peuvent pas être comparés aux obus de 155 mm, qui peuvent être stockés et resteront pertinents dans 10 ans, et l’armée doit trouver « le bon système dans ce monde en évolution rapide des nouvelles technologies », a déclaré Schill. L’enjeu est de créer un modèle industriel capable de produire en masse si nécessaire, et suffisamment standardisé. L’achat futur d’équipements électroniques tels que des drones, mais aussi de petites radios et des téléphones intelligents, pourrait se faire par lots pour permettre l’évolution de la technologie, par exemple en renouvelant l’équipement au niveau de la brigade plutôt que des programmes pluriannuels pour équiper l’ensemble de l’armée d’une nouvelle pièce d’équipement, a déclaré Schill. « Tout simplement pas possible » Le général a également commenté le futur système de combat terrestre principal franco-allemand, qui sera composé de plusieurs véhicules, certains habités et d’autres automatisés, combinant des armes anti-drones, des capacités anti-aériennes de défense rapprochée, des missiles et un canon. Mettre tout cela sur un seul réservoir créerait un véhicule pesant 80 tonnes métriques, ce qui « n’est tout simplement pas possible ». Schill a déclaré qu’il ne savait pas si le bon canon principal pour le futur système de char serait de 120 mm, 130 mm ou 140 mm, affirmant que cela dépendrait de questions telles que les exigences de furtivité et de mobilité, ainsi que de ce que l’alésage du canon ajouterait en termes de pénétration. KNDS, qui est impliqué dans le programme MGCS, a présenté un canon qui peut changer de canon pour tirer des obus de 120 mm ou de 140 mm. Le char français Leclerc ne bénéficiera probablement pas d’une deuxième mise à niveau au-delà de la version XLR actuelle en cours de déploiement, selon le général. Il a déclaré que l’accord franco-allemand portait sur le système de prochaine génération en 2040, faisant de la question Leclerc une question secondaire. Il sera dans l’intérêt de la France de s’appuyer sur les ajouts de capacités effectués par les Émirats arabes unis, un autre utilisateur de Leclerc, d’ici 2040 afin de financer des innovations intermédiaires, a déclaré Schill. L’introduction du MGCS ne signifiera pas immédiatement la fin du Leclerc, que le général prévoit d’être en service dans l’armée française jusqu’en 2045.
  19. herciv

    Le F-35

    AU début je me suis dit cet article va illustrer ce que représente le transfert de SPARE à un pays en guerre dans le cas du F-35. Mais en fait c'est plus profond. Il y a d'autres question. https://www.aa.com.tr/en/europe/denmark-transferred-f-35-spare-parts-to-israel-in-march/3253703 - Le risque juridique que fait peser une chaine éclatée partout dans le monde sur la supply chain du F-35 en particulier - la zone grise concernant la livraison d'arme à un pays en guerre en violation des règlements appliqués par le pays livreur mais pas par le pays factureur. Encore un cas d'extraterritorialité très limite sur la souveraineté des états er sur la séparation des pouvoirs en démocratie.
  20. Donc si on fait le point au revoir le canon de 155 ERCA, au revoir le programme d'helo de combat FARA, au revoir le FA/XX, presque au revoir le NGAD. Tous pour des problèmes de budget rendant l'étude de solutions de remplacement inateignable (pour l'ERCA) ou le risque de développement insurmontable.... Et pendant ce temps là le F-35 va chercher les 2000 milliard de dollars selon le proverbe un tien vaut mieux que deux tu l'auras. Sinon il y a encore ceux qui croit que le dollar va sauver les US.
  21. herciv

    US Air Force

    Incroyable retrour à la réalité. Voilà les contrainte budgétaires finissent par avoir raison de programmes importants. L'USAF tâche maintenant de faire les bons choix avec les "CCA". Mais elle a déjà prévenu qu'un CCA ne devait pas être une plateforme qui dire plus de 10 ans. Ils veulent être capable d'abandonner des programmes qui vont dans le mur. https://www.airandspaceforces.com/allvin-hedges-ngad-fighter-future/ Allvin se penche sur l’avenir du chasseur de domination aérienne de nouvelle génération 13 juin 2024 | Par John A. Tirpak Le chasseur de domination aérienne de nouvelle génération de l’armée de l’air fait face à un avenir incertain dans le budget de l’exercice 2026, a suggéré le chef d’état-major, le général David W. Allvin, le 13 juin lors d’un événement AFA Warfighters in Action. Allvin a également déclaré que l’armée de l’air ne prévoyait pas de garder les avions de combat collaboratifs individuels en service très longtemps, préférant passer rapidement aux futures itérations des drones autonomes. En réponse à une question du magazine Air & Space Forces, Allvin a déclaré que la mise en œuvre de la NGAD n’est qu’un des nombreux choix que l’USAF devra faire dans les années à venir, car elle équilibre une foule de priorités de modernisation avec des budgets limités. Il n’a pas décrit le NGAD comme un incontournable, comme le service l’a fait auparavant. Alors que le Congrès débat toujours du financement de la défense pour l’exercice 2025, le Pentagone a déjà commencé à travailler sur le budget 2026. L’armée de l’air en particulier doit réfléchir à la manière de financer la flambée des coûts du nouvel ICBM Sentinel, la poursuite des travaux sur le bombardier B-21, l’achat de F-35, etc., tout en faisant face aux plafonds budgétaires du Congrès, à l’inflation et à d’autres contraintes sur les ressources. Compte tenu de tout cela, on a demandé à Allvin si le NGAD est toujours abordable ou si le programme devra être remanié tous les deux ans pour faire face à la menace. « Nous allons devoir faire ces choix, prendre ces décisions dans tout le paysage », a-t-il déclaré. "Cela va probablement se jouer dans les deux prochaines années ou d’ici ce cycle 26 [mémorandum d’objectif du programme]. Ce sont donc des choses au travail." Le secrétaire de l’armée de l’air, Frank Kendall, a déclaré il y a un an que le service attribuerait le contrat NGAD en 2024, avec une seule société choisie pour développer le jet. Après que Northrop Grumman ait déclaré qu’il ne soumissionnerait pas sur le programme, la concurrence est probable entre Boeing et Lockheed Martin. NGAD peut être vulnérable parce que si l’armée de l’air a des entrepreneurs prêts à développer ou à construire ses autres priorités absolues – le B-21, l’avion de combat collaboratif, le F-35, le KC-46, etc. – il n’y a pas d’entrepreneur ou de groupe pour le nouveau chasseur très coûteux. Avec des budgets serrés dans tous les domaines, les services ont dû faire des choix difficiles. La marine a déjà décidé dans sa demande de budget pour l’exercice 2025 de reporter indéfiniment sa version du NGAD, qu’elle appelle le F/A-XX. Le NGAD de l’armée de l’air devrait remplacer le F-22 vers 2030, avec la capacité d’atteindre la supériorité aérienne contre l’aggravation des menaces aériennes étrangères et des systèmes de défense aérienne ennemis. Kendall a déclaré que l’élément de chasse piloté de NGAD pourrait coûter « des centaines de millions » de dollars par cellule et que l’armée de l’air en achèterait probablement environ 200. NGAD est généralement décrit comme une « famille de systèmes », y compris les aéronefs habités ; escortes autonomes et sans équipage ; et d’autres capacités désagrégées. Les avions de combat collaboratifs sont considérés comme faisant partie de cette famille de systèmes et sont en fait financés dans le même élément de programme que le NGAD. CCA Alors qu’Allvin wane s’engageant pas sur l’avenir du NGAD, il a présenté une vision plus complète des avions de combat collaboratifs et a clairement indiqué que les drones autonomes ne serviraient pas pendant de longues périodes et nécessiteraient un soutien similaire à celui des avions habités. Au lieu de cela, il a laissé entendre que les CCA auront une durée de vie d’environ une décennie ou moins. « Je ne veux pas d’un ensemble d’avions de combat collaboratifs qui durera 25 à 30 ans », a déclaré Allvin. "Parce qu’est-ce qui vient avec ça ? Eh bien, si cela doit durer 25 à 30 ans, il doit tout faire sauf porter le toast le matin." Cela rendrait chaque avion plus cher et réduirait le nombre de ceux qui peuvent être achetés avec les fonds disponibles, créant une « spirale » de cellules réduites et de coûts croissants, a averti Allvin. « 'Construit pour durer' est un formidable autocollant de pare-chocs du 20e siècle, et l’hypothèse était alors que tout ce que vous aviez était pertinent tant que cela durait », a-t-il déclaré. « Je ne suis plus sûr que ce soit vrai. » Après 10 ans de service, un CCA « ne sera pas aussi pertinent », a-t-il déclaré, mais « il pourrait être adaptable, et c’est pourquoi nous intégrons la modularité, cette adaptabilité ». L’armée de l’air fait "de gros paris sur ... l’équipe homme-machine. Je pense que c’est un pari sûr", a ajouté Allvin. Il a déclaré que l’intelligence artificielle et l’autonomie aideraient très probablement plutôt que de remplacer les opérateurs humains, et a donné comme exemple que les machines seront capables de détecter si un pilote de F-35 contrôlant six CCA est trop stressé ou trop fatigué pour rester efficace. Les nouvelles plates-formes devront également être multi-capacités et adaptables à mesure que les missions évoluent, a-t-il déclaré. Développer une plate-forme qui ne peut effectuer qu’une seule mission signifie que « nous échouons », a-t-il déclaré. Plus largement, Air & Space Forces Magazine a demandé à Allvin si les contraintes de ressources obligeraient l’armée de l’air à changer sa façon de combattre, en passant à une force à distance, par exemple. Allvin a déclaré que ce sont des questions auxquelles il pense « tous les soirs » et « nous devons poser ces questions fondamentales ». « À quoi ressemblera une armée de l’air efficace à l’avenir ? Et dans quelle mesure cela dépend-il de ressources extérieures ? », a-t-il demandé. "Nous pouvons contrôler une partie de cela. Les ressources sont très difficiles. Nous pouvons plaider pour plus de ressources." Allvin a déclaré qu’il lui incombait de s’assurer que « nous ne perpétuons pas une structure, perpétuons un ensemble de processus » qui maintiendront le service dans une structure obsolète d’acquisition de nouvelles capacités. Il doit être suffisamment flexible pour abandonner les programmes s’ils sont rapidement dépassés par les événements. « Nous ne pouvons pas poursuivre beaucoup d’œufs dans le même panier, puis constater que la menace a progressé », a-t-il déclaré. Il serait contre-productif que « nous n’ayons pas de moyen de sauter, que nous ne puissions pas pivoter » vers d’autres capacités, a-t-il déclaré. "Et ce sont les choses auxquelles nous devons faire attention à mesure que nous avançons. Et je pense qu’il y aura des zones de risque." Les délibérations budgétaires de l’armée de l’air cherchent à équilibrer "le risque d’aujourd’hui par rapport au risque de demain, la modernisation par rapport à la préparation d’aujourd’hui. Ce sont toutes des choses que nous essayons d’équilibrer et oui, 26, c’est très, très mince dans tous les domaines." En fin de compte, il a ajouté : tout ce qu’il peut contrôler, c’est de mettre le service "sur la voie et de faire valoir de manière légitime que l’armée de l’air optimise... pour ce qui est bon pour l’environnement aujourd’hui et à l’avenir.
  22. Ce n'est pas les drones en soit qui sont chiant mais leur taille et l'absence possible de matériaux réfléchissant les ondes radar. Ca les rends très difficiles à détecter sans une forte densification de capteurs optiques. Plus la structure de ces drones est composite ou plastique moins les capteurs radars sont utiles. En plus ils ne volent pas très haut .. D'ailleurs les houthis arrive à shooter des MQ9 visible de loin. Imagines si tu est juste capable de détecter un chasseur de 15m à 100 km, avec la même caméra sur un objet de 15cm tu ne peux pas faire mieux que le détecter à 1km ... Ca dit tout de l'importance de la petite taille dans un affrontement HI.
  23. herciv

    Le F-35

    C'est vraiment pas la fête aux US.
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