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Messages posté(e)s par herciv

  1. il y a 10 minutes, Alexis a dit :

    Je ne sais pas si Trump sera élu à nouveau, et s'il l'est je ne sais pas dans quelle mesure il appliquera ces idées qui paraît-il "lui ont plu". Mais il faut reconnaître que Maitra a une vision cohérente dans la ligne réaliste de la politique étrangère :

    - Les Etats-Unis conservent l'accès aux bases aériennes en Europe qui leur sont si utiles notamment pour projeter des forces au Moyen-Orient. Ils interdiront quoi qu'il en soit l'émergence d'une hégémonie englobant le continent européen - comme c'est indispensable au maintien de leur rang de N°1 mondial. Ils assureront la défense maritime de l'Europe - qui découle naturellement de leur objectif par ailleurs de conserver la maîtrise des mers. Ils maintiennent leur discours comme quoi ils envisageraient une frappe nucléaire en cas de frappe nucléaire contre un pays européen. D'une manière générale, ils continuent à se tenir prêts à "faire la guerre pour protéger les intérêts américains"

    - Les Européens s'occupent de tout ce qui est terrestre et de la défense concrète des pays d'Europe centrale et du Nord face à la Russie. Si Moscou attaque les pays Baltes, c'est leur boulot à eux de réagir. Qu'ils défendent leurs frontières. Qu'ils défendent leurs intérêts, qu'ils ne s'occupent pas des paroles ni de la "confiance". En effet, "l'OTAN n'est pas un club social"

    - Cette proposition de réforme de l'OTAN est à prendre ou à laisser. Sinon, "des forces beaucoup plus radicales entreront en jeu"

    C'est intéressant et çà confirme que les européens n'ont pas d'aide à attendre des US si la russie passe la frontière polonaise ou balte.

    On est bien dans le démerdez-vous même pour la facade maritime puisqu'en fait leur voies de navigation sont aussi les nôtres. 

    Pour les 2000 Leo Scholz a probablement pris la position fœtal c'est sûr.

    Effectivement il y a de la cohérence dans la proposition.

     

     

  2. il y a 1 minute, g4lly a dit :

    C’était un forme de caricature ... mais si tu lis un peu les écris conservateur US ... notamment en lien avec le rapprochement russe ... ils sont très inquiet de l’Allemagne.

    L'idée derriere c'est que l'Europe, se recompose par défaut autout de l'Allemagne, et que les pays satellite servent de bras armés à une Allemagne qui refuse la guerre par elle même.

    En gros l’Allemagne organiserait et financerait un empire centrale étendu qui prendrait le lead en Europe ... et ceci par nécessité, et en équilibre avec la Russie, pour pas dire complicité.

    Oui ce qui veut dire que le petit jeu de guerre d'influence franco germanique n'est pas prêt de s'arrêter.

  3. il y a 24 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

    Tiens c'est étonnant, les allemands qui découvrent ce qu'est la dissuasion et à quoi ça sert ... Il est temps.

    TIens toi aussi tu as vu.

    Le mot est utilisé. La puissance industrielle est en plus comme je l'espérais utilisé comme une donnée dissuasive. C'est à mon sens une bonne stratégie comte tenu de notre population. Le grain de sable ce sont les matières premières et surtout leurs logistiques.

    Reste que si on pousse le raisonnement ils vont devoir discuter avec la France histoire que si l'Ukraine s'effondre il y ait un plan dispo rapidement.

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  4. Article de Lagneau parlant justement de ce dont on vient d'évoquer.

    Via Opex360 : https://www.opex360.com/2024/02/19/berlin-pourrait-consacrer-bien-plus-de-2-de-son-pib-a-ses-depenses-miliaires-pour-dissuader-la-russie/

    En effet, en 2024, la Bundeswehr disposera d’une enveloppe de 71,8 milliards d’euros [soit 2,1% du PIB]. À son budget ordinaire [porté à 52 milliards grâce à une hausse de 1,7 milliard] s’ajoutent 19,8 milliards provenant du fonds spécial.

    Cependant, il n’est pas certain que cet effort soit encore suffisant. Depuis maintenant des semaines, le ministre de la Défense, Boris Pistorius [SPD], martèle sur toutes les ondes que l’Allemagne doit se préparer à une éventuelle guerre en Europe, estimant possible une confrontation avec la Russie d’ici cinq ans.

    « Sur la base des différentes analyses et quand je vois la menace potentielle que représente la Russie, cela signifie pour nous cinq à huit années de préparation. […] Cela ne veut pas dire qu’il y aura alors une guerre. Mais elle est possible. Parce que je suis militaire, je dis : dans cinq ans, nous devons être aptes à la guerre », a d’ailleurs récemment affirmé le général Carsten Breuer, le chef de la Bundeswehr, dans les pages du quotidien Die Welt, la semaine passé.

    « Outre la disponibilité personnelle et matérielle, il s’agit également du changement de mentalité nécessaire auquel nous devons nous soumettre », a-t-il continué, avant d’appeler à un « changement de mentalité, aussi bien dans la société que, et surtout, dans la Bundeswehr ». Et d’ajouter : Il s’agit « de placer le risque d’une attaque pour un adversaire à un niveau si élevé qu’il décide de ne pas la lancer. C’est cela la dissuasion ».

    Lors de la Conférence sur la sécurité de Munich, le 16 février, M. Pistorius n’a pas dit autre chose… Mais il a précisé ce qu’il entendait par « dissuasion ». Ainsi, celle-ci passe par une « industrie de défense forte » ainsi que par une « préparation opérationnelle » efficace… Le nerf de la guerre étant l’argent, cela suppose d’augmenter encore les dépenses miltaires.

    « L’Allemagne devra peut-être consacrer plus de 2 % de son produit intérieur brut à la défense pour dissuader la Russie dans les années à venir », a ainsi estimé M. Pistorius.

    Mais cette déclaration vise probablement à préparer les esprits… étant donné qu’il faudra trouver 54 milliards d’euros à l’horizon 2028 pour financer tout ce qui ne l’a pas encore été jusqu’à présent.. alors que le fonds spécial de la Bundeswehr sera épuisé.

    Étant donné que celui-ci n’est pas soumis aux règles budgétaires relatives au « frein à l’endettement », le député Roderich Kiesewetter [CDU] a récemment proposé de tripler sa dotation. Seulement, M. Pistorius ne souhaite pas une telle solution, estimant qu’il faudrait « augmenter plutôt le budget ordinaire de la Bundeswehr. »

  5. il y a 2 minutes, g4lly a dit :

    Pas moi ...

    ... sinon ça fait longtemps que je n'écoute plus les discours de propagande, c'est pas comme si on avait des politiques de talent ... je me concentre sur le concret, les actes, pas la mythologie.

    Puisses-tu avoir raison. Mais je ne me fait pas d'illusion. La propagande qu'on nous sert actuellement c'est "préparez-vous" !

  6. à l’instant, g4lly a dit :

    Si si on a le choix ... et on ne le fera pas ... parce qu'on a bien plus peur de nous même que d’être envahis par les martiens.

    Moi j'ai peur pour mes enfants, toi aussi j'imagines ainsi que tout le monde ici. Mais les états eux ne veulent plus tenir compte de ces émotions individuels. Regardes encore une fois les discours de Munich, on nous prépare à du sang et des larmes.

  7. il y a 5 minutes, g4lly a dit :

    Qui d'autre le peut ou le veut ? Personne ... problème réglé.

    Les USA peuvent et veulent, il le démontre en Israël notamment. Tu as vu Israël à cours de munition?

    C'est juste que les USA ont des priorité ...

    Encore un ou deux conflit comme celui-là histoire de rajouter du boxon dans l'équation capacitaire ... Tu vois où je veux en venir ?

    On n'a pas le choix. On doit faire sans les USA. Ils ne sont pas en mesure de nous aider pour l'instant. Les discours récents à la conférence de Munich montrent bien que ces nouvelles variables sont intégrés au niveau politique maintenant.

  8. il y a 13 minutes, g4lly a dit :

    Pourtant c'est bien les USA et quasiment eux seuls - les autres se comportent au mieux comme des suiveurs et encore - qui règlent les conflit en Europe depuis des décennies.

    Les variables de l'équation ont bougé. Depuis quelques années il faut tenir compte de la Chine dans l'équation capacitaire. Quantité certe pas négligeable jusqu'à peu, mais actuellement totalement dominante dans l'équation. 

    Je le répète les stocks US de munitions sont très bas (exemple les HIMARS ou les 155mm). Ils mettent les bouchés doubles pour les complèter en espérant que les chinois ne fassent pas les cons entre temps. Mais pour l'instant ils ne peuvent pas aider ni les ukrainiens ni nous, même si on est leurs alliés.

  9. il y a 18 minutes, gustave a dit :

    Il n'y a jamais eu de croyance que les USA aideraient toujours les plus faibles, mais leurs alliés, ce qui est très différent. On peut ajouter que cette question a déjà donné lieu à bien des débats durant la guerre froide, notamment quant aux aspects nucléaires du conflit.

    Je reformule. Il y avait croyance que les USA avait la capacité (morale, financières, militaire, industrielle, politique) à aider leurs alliés  et donc aussi par extension tous ceux montrant des signes de bonne volonté à leurs égards. Depuis on voit bien que les USA ne sont pas prêt ni avec les plus faibles ni avec leurs alliés. Pas de chance nous ne sommes pas mieux.

    Je dis croyance parce que aucun pays n'a fait l'effort d'analyser dans le détail cette capacité à part la France.

    • Confus 1
  10. il y a 8 minutes, gustave a dit :

    Auquel cas ta dernière phrase mérite d'être retournée, en envisageant le back up nucléaire russe, qu'il serait très imprudent de considérer comme ne relevant que du bluff dans une telle hypothèse...

    Oui évidemment. D'où ma mention de coup de sifflet.

    Effectivement tu fais bien de mentionner que dans ces conditions il y aurait un gel sur une nouvelle frontière Ukrainienne. 

  11. il y a 27 minutes, Alexis a dit :

    Mettre en jeu les intérêts vitaux de la nation française pour protéger le territoire national des participants à une intervention militaire européenne par exemple dans l'ouest de l'Ukraine :blink: ? Ça n'a aucun sens, désolé

    EN fait çà n'a pas de sens si tu envisage les pays chacun dans leur coin pouvant envoyer des troupes en Ukraine. Ca en a un si tu considère que cette décision ne peut en aucun cas être isolée. Ca sera toute l'UE ou personne. Donc Poutine devra réagir en fonction de cette escalade là. SI La France ne montre pas ses muscles a ce moment précis effectivement c'est que nos intérêt vitaux sont circonscrits à ceux de notre territoire. A l'inverse si elle le fait le jeu n'est plus le même et une intervention terrestre avec en Back-up le nucléaire français serait un coup de sifflet pour demander à Poutine d'arrèter sa machine à broyer.

  12. il y a 26 minutes, Alexis a dit :

    Il y a en 2022 une décision absolument pas obligée de la part de Washington d'aider l'Ukraine à se défendre. Cette décision ne correspond à aucune promesse ni à aucune obligation par traité, elle est par nature réversible à tout moment et sur simple décision souveraine

    On est d'accord depuis le début. Seulement des décisions stratégiques ont été basé sur la base de la croyance quasi amoureuse que les US serait là pour aider les plus faibles. La fin de l'aide à l'Ukraine modifie les croyances et permet de revenir à plus de réalisme basé sur le constat simple que les USA ont des ressources certes importantes mais pas illimitées.

    il y a 26 minutes, Alexis a dit :

    Pas d'accord du tout. On fabrique des centaines de millions de smartphones par an. Ce sont des objets technologiquement très (incroyablement) élaborés.

    On fabrique des dizaines de millions de véhicules par an. Les voitures modernes elles aussi sont des objets technologiquement très élaborés.

    Pour les smartphones, très peu sont fabriqué en Europe. Plutôt en Chine.

     

    Pour les voitures, l'exemple est mieux choisi. Mais il a quelque défaut notamment que le contenu technologique est de plus en plus fabriqué au USA et en Chine et que certaines lois US prise récemment font que de nombreux constructeurs posent la question de leur délocalisation aux USA.

    Bref je comprend que tu penses qu'on peut facilement affecter l'outil industriel civil à la production de guerre. SI j'y crois aussi, il faut faire attention que les états ne feront çà que très très graduellement pour ne pas déstabiliser trop fortement l'économie.

    il y a 26 minutes, Alexis a dit :

    Ce choix est déjà fait. La question est plutôt si on les aide un peu, ou beaucoup un petit peu plus. Sachant que "beaucoup", et même "plutôt pas mal"... on ne peut pas, parce qu'on n'en a pas la capacité. Et on ne peut pas la construire en moins de 2-3 ans.

    Ce choix est fait OK. Mais le poids de la composante US a en largement dessiné les modalités. La fin de cette composante force à revoir le schéma et l'urgence. Bref on a pris deux ans de retard.

     

    il y a 26 minutes, Alexis a dit :

    Même si évidemment ce serait une bonne idée de commencer dès aujourd'hui à construire cette capacité, et d'utiliser la perspective de cette arrivée dans 2-3 ans d'une production nettement plus nombreuse comme garantie permettant de dégarnir un peu nos stocks d'armes afin d'en donner un peu plus à Kiev.

    Ce qui pourrait renforcer un peu leurs chances d'être encore un pays indépendant dans 1 ou 2 ans. De les faire passer de "très basses" à "basses"

    Pas de quoi sauter de joie dans les rues évidemment, mais à peu près le mieux que nous puissions faire. 

    Oui clairement d'accord. Mais les stocks sont déjà très très bas.

    il y a 26 minutes, Alexis a dit :

    De même les Macron, Sunak, Scholz... Et Tusk de Pologne aussi !

    La rhétorique évoluent avec les initiatives guerrières de Poutine  de moins en moins floues. Macron a clairement évoqué les agressions contre la France sur le net, dans l'espace et dans la sphère "influence". Le mot ingérence n'est plus prononcé mais bien celui d'agression, Scholz a fait de même. Je ne parle pas des pays Baltes ou de la Pologne qui eu ont un cran d'avance sur nous sur la rhétorique.

    il y a 26 minutes, Alexis a dit :

    Tant que les États-Unis ou leurs alliés ne seront pas attaqués

    Et donc comment est défini une "attaque" est le coeur du problème. "A quel point on a le dos rond ?" devrais-je dire !

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  13. il y a 4 minutes, olivier lsb a dit :

    Je reconnais que si l'Europe a particulièrement bien géré un truc, c'est son accès à l'énergie. On a pris dans la tronche s la guerre en Ukraine et les petites sauteries d'un quarteron de généraux au Sahel, et on a maintenu les approvisionnements en gaz et pétrole, et étendu nos partenariats uranium jusqu'à l'Ouzbekistan et la Mongolie. 

    Le sud global quoi, nous aussi on peut jouer sur cette carte puisqu'il n'y a plus ni bloc idéologique ni morale politique en matière de RI

    Oui on a contractualisé mais je suis un peu stressé par les conditions de transports de toutes ces ressources. Elles sont fragiles d'autant plus que la route est longue avant d'arriver en Europe.

  14. il y a 7 minutes, john74 a dit :

     Les américains sont des gens extrêmement pragmatiques. S'ils ne misent plus un cent sur l'ukr, c'est que le ROI est nul. 

    Les américains sont des gens extrêmement pragmatiques. S'ils ne misent plus un cent sur l'Ukr, c'est qu'ils n'ont plus rien dans leur jeu (je parle de stock et de capacité de production).

    Je caricature un peu. Mais ce que je veux dire c'est qu'ils sont au point ou ils doivent choisir le combat qu'ils veulent mener. Pacifique ou Atlantique. Ils n'ont pas actuellement les moyens de faire les deux. 

  15. il y a 17 minutes, snikt59 a dit :

    Toujours le même blabla à considérer qu'un seul côté dit la vérité.

    De ce que je peux suivre, je vois des ukrainiens en prendre plein la gueule, et tu me répondras qu'inversement selon tes sources c'est le contraire.

    Je suppose que la vérité est entre les deux.

    Mais peu importe , je l'ai déjà écris et ça m'a valu une paire de smiley, peu importe les pertes, la seule chose de visible c'est l'évolution du front.

    Et si demain l'Ukraine ne devait jamais récupérer ses territoires, vous pourrez jaser comme des grands-mères en long, en large et en travers, quelque soient les pertes russes, un narratif s'imposera c'est la perte des ces territoires. Point.

     

    C'est un débât vieux comme ce fil. Inutile de revenir dessus. EN fait on a des approches et des buts différentes pour comprendre les ressorts de ce conflit. 

    Moi depuis le début je me contente des carto. Quand j'ai quelqu'un de bien renseigné qui me donne un chiffre je le donne. Mais je ne me fie jamais à ce que donnne un camp ou un autre dans un média.

    Le seul chiffre que je retiens pour le moment est donc 15000 perte par mois pour les russes et 10-12000 pour les ukrainiens. J'ai déjà dit que ces chiffres proviennent de GUIDA.

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  16. Le 22/01/2024 à 18:13, ksimodo a dit :

    L'affaire LISA date un peu, c'est le judiciaire qui a été long.

     

    M'enfin sérieusement, l'acheteur propose 35 K et un chinois 90 K, il perds et se pose des questions ? Des actifs précieux se négocieraient à d'autres montants, et lui même ( Terrasse ) , qui dit avoir consacré bcp de temps et d'énergie. Ben mon garçon en donnant une obole on peut être déçu....

    Terrasse voulait des brevets pour 35 K €, il a tenté, il a perdu. Il paye juste sa pingrerie, appeler à la souveraineté en toutes circonstances c'est un peu fort.

    Et sinon, là ou BPI passe, les boites trépassent ( :laugh: )

    Je résume. Les seuls actifs de cette société étaient ses brevets. Est-ce que ces brevets apportaient un avantage stratégique ? 

  17. il y a 25 minutes, olivier lsb a dit :

    Dire combien nous coutera cette guerre dépend de l'inclusion ou non de ces 300 milliards dans l'équation.

    C'est une question de sémantique certe mais le coût sera le même que tu inclus ou pas les 300 milliards. 

    D'autre part on voit bien avec les ressources financières allouées aux Ukrainiens qu'il leur faut peu ou prou 100 à 120 milliard par an.

    Dernier point la ressource fondamentale n'est pas le budget mais l'énergie, les matières premières (et malheureusement les hommes mais c'est un autre point). C'est notre gros talon d'Achille et l'Afrique n'est plus notre arrière cour ... 

  18. il y a 26 minutes, john74 a dit :

    Pas faux. De toute façon, ce n'est pas un jeu à somme nulle. Plus on donne à l'UKR, plus on prolonge la guerre qui faisant évoluer l'armement rend notre stock obsolète. Ce qui nécessitera de le moderniser radicalement.  Et il faudra en sus payer pour la reconstruction. Quelle que soit l'issue de la guerre, l'UE va perdre des points de PIB. Espérons au moins que ça profitera à notre industrie de défense nationale, mais pour cela il faudrait investir dès maintenant.

    Je ne crois pas que çà soit la stratégie. Je pense que tout le monde fait les fonds de tiroir, aujourd'hui ce sont les danois. Demain çà serra l'Autriche ou les espagnols ou nous. Le but est de permettre aux Ukrainiens de tenir leur défense le temps que notre outil industriel soit prêt.

    Les annonce de Rheinmetal vont dans ce sens, les annonce de munitions Lancet validées par la DGA sont aussi un très bon signe, les annonce de productions accéléré de CAESAR d'il y a quelques semaines aussi. Breton se démène pour avoir un outil cohérent à l'échelle européenne. 

    Bref certaines choses ont déjà été anticipé. J'espère que la roadmap de ces initiatives sera cohérente avec la capacités de ukrainiens de tenir leur défense.

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  19. Il y a 10 heures, Stark_Contrast a dit :

    Je ne dis pas que les indiens ont vendu des munitions à l'Ukraine. Mais les faits sont qu'il y a des munitions indiennes en Ukraine. Elle ont peut-être été fourni par un état tier, éventuellement même les USA. Il y a des images de KRAB et de CAESAR avec ces obus. Tu les trouveras sur Internet.

    Tout çà pour dire que les US n'ont pas plus que l'Europe la capacité a soutenir ce conflit tant qu'une industrie beaucoup plus productive n'est pas en place. Evidemment il va falloir produire beaucoup donc avec un contenu technologique très simple. 

    En clair ce débât sur la stratégie que les US aurait laissé au Ukrainien le choix, est inique vis à vis des ukrainiens. De toute façon il ne pouvait pas y avoir de stratégie offensive autre que très limité. Ni les US ni l'Europe n'ont le potentiel pour alimenter une telle stratégie à l'heure actuelle. Alors oui je te concède que les Ukrainiens se sont lancé dans une offensive de leur propre responsabilité. 

    Reste le choix de la bonne méthode. Aujourd'hui soit nous européens on laisse tomber les ukrainiens soit on les aide.

    Il va quand même falloir donner nos conditions basées sur l'état de notre industrie justement. J'en reviens à ce que je disais il y a quelques semaines. On ne peut que demander à VZ de renoncer à toute volonté de contre offensive tant que l'Industrie européenne n'est pas prête. Que le front doit être organisé défensivement pour consommer le moins de munitions et le moins d'hommes possibles. Contre ce choix l'aide européenne basculera sûrement très doucement sur une aide en homme. Et oui Poutine évoque régulièrement la menace nucléaire histoire d'éviter cette aide humaine. C'est pourtant un risque qui pourrait être joué et qui forcera Poutine a réfléchir autrement si l'Europe est prête à prendre ce risque.

    Alors pour prendre ce risque un débât européen sur l'utilisation des armes nucléaires françaises doit forcément avoir lieu très vite. Tant que ce débât n'a pas abouti je ne crois pas à l'engagement de soldat européen sur le sol Ukrainien.

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