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Messages posté(e)s par herciv

  1. il y a 28 minutes, CortoMaltese a dit :

    Ce sont peut être les chiffres des pertes, mais certainement pas les chiffres des tués. On en est à 24 mois de guerre, ce ça ferait 300 000 tués pour l'Ukraine. Si on prend un ratio disons de 2 pertes définitives pour un in tué, tu aurais 600 000 ukrainiens hors de combat définitivement, soit 3x (!!!) l'orbat Ukrainien au 24 février. Le chiffre est tout aussi irréaliste pour les russes. 

    Je parle de perte. 

  2. Et si on revenait à des évocations un peu plus urgentes que le nuke.

    Genre on laisse tomber les ukrainiens ou on les accompagne pour maintenir les russes loin de chez nous ?

    Comment on s'arme ? Le nerf de la guerre comme on le voit en Ukraine c'est la capacité à alimenter le front. Il faut urger le passage dans une économie beaucoup plus productrice de matériel de guerre et en particulier de munitions. Il faut sécuriser notre approvisionnements en pétrole.

    C'est dommage d'avoir laissé pensé que les Ukrainiens pouvaient l'emporter grâce à une offensive totalement inutile. On a perdu au moins un an à croire en une chimère. 

    Pourtant avant le nuke c'est bien cette industrie qui sera dissuasive.

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  3. Il y a 2 heures, Manuel77 a dit :

    Donc personnellement, j'ai envisagé d'émigrer en Nouvelle Aquitaine avec mes économies, tant que la frontière est encore ouverte.
    Le département de la Creuse, serait-il à recommander ? Ce qui m'importe, c'est de pouvoir vivre à un prix raisonnable, à la campagne, dans une belle nature où l'on peut se promener. La culture et le shopping m'importent peu, la proximité de la mer n'est pas nécessaire. La Creuse a aussi un beau blason, j'aime les iris. Le seul inconvénient de la Creuse semble être qu'il n'y a pas assez de forêts, mais peut-être que je me trompe. 

    Juste un département un peu plus à l'est tu auras beaucoup de forêt et de très beau et très anciens volcans.

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  4. Il y a 10 heures, CortoMaltese a dit :

    L'article le plus intéressant que j'ai lu à ce jour sur les pertes ukrainiennes, et c'est un média français, en l'occurrence la Croix. Je vous passe les détails mais des groupes d'Ukrainiens comptent les morts dans leur oblasts via les avis de décès et les publications sur les réseaux sociaux. D'après l'article, et sous réserve que le décompte soit fiable (les volontaires affirment que globalement les morts ne sont pas cachées et qu'il n'existe pas de pression particulière du gouvernement pour faire disparaître/retarder les avis de décès), on aurait donc, à date d'il y a quelques semaines

    Oblast de Poltava (pop 2021 : 1 371 000) : 1783 tués soit 1,3 mort pour 1000 habitants 

    Oblast de Vinnytisa (pop 2021 : 1 529 000) : 2225 tués soit 1,4 morts pour 1000 habitants 

    Il existe peut être des disparités plus marquées dans certains oblasts, mais en retenant un chiffre de 1,5 mort / 1000 hab et en l'appliquant à la population ukrainienne d'avant guerre, on aurait un chiffre de 61 000 morts, à quoi il faut évidemment ajouter les disparus, (peut être 20 000 ?). L'ordre de grandeur me semble crédible. 

     

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    La Croix

    En Ukraine, le difficile décompte des morts

    Fabrice Deprez

    Le chiffre officiel des pertes militaires ukrainiennes reste, après presque deux ans de guerre, un secret d’État.

    Un silence de plus en plus difficile à tenir, alors que la guerre touche tout le pays.

    Poltava (est de l’Ukraine)

    De notre envoyé spécial

    La photo d’Oleksandr Khlistoun est apparue le 5 février sur le site Internet de Poltavchyna, petit média régional de l’est de l’Ukraine. Portrait grisâtre d’un homme mal à l’aise dans sa polaire couleur camouflage, au regard triste cerclé de rides qui tombent comme des larmes le long de ses joues. Une photo et un nom, publié dans la 66e édition d’un article dans lequel Poltavchyna dresse, chaque semaine, la liste des soldats ukrainiens originaires de la région de Poltava tués dans la guerre contre la Russie. Chaque lundi depuis un an et demi, un même titre où ne change que le chiffre : « Durant la dernière semaine, la mort de 24 défenseurs provenant de la région de Poltava a été annoncée. » Les visages des morts de la guerre sont, en Ukraine, partout. À la télévision et sur les réseaux sociaux, où les pages Facebook des conseils municipaux sont bien souvent les premiers à annoncer au public la mort d’un enfant du pays. Sur des affiches collées aux murs ou sur des panneaux érigés dans les centres-villes.

    Les morts se comptent enfin dans les cimetières, où s’allonge une litanie de carrés militaires. Omniprésentes, les pertes humaines de la guerre sont dispersées en une interminable succession de nécrologies individuelles alors que, à quelques jours du deuxième anniversaire de l’invasion russe, le 24 février prochain, leur décompte chiffré reste un secret d’État. Seuls une poignée de médias ukrainiens réalisent, comme Poltavchyna, un travail de recensement périodique. « On n’a pas d’ennuis avec les autorités », s’empresse de préciser Viktor Tkatchenko, journaliste de Poltavchyna en charge du projet. « La mort d’une personne individuelle n’est pas un secret, seul le chiffre global l’est. » En scrutant près de 200 pages Facebook des quelque 60 communautés de communes de la région, en se plongeant dans les registres judiciaires et les annonces de décorations attribuées à titre posthume, cet ancien mathématicien de 33 ans ne fait après tout que compiler des informations déjà publiées par des sources officielles. Mais le travail n’est pas à la portée de n’importe quel média, et le sujet reste sensible et difficile à aborder. Les non-dits dominent parfois les nécrologies officielles : absence ponctuelle du nom de l’unité par crainte d’offrir des informations à l’armée russe, omission gênée de la date de mobilisation d’un soldat lorsque celle-ci est trop proche de sa mort, silence inévitable lorsqu’un soldat est porté disparu… Les médias aussi hésitent : à Vinnytsia, dans le centre du pays, la branche locale de la télévision publique Suspilne est un autre rare exemple de média réalisant ce recensement. En plus des noms et biographies, Suspilne indique chaque mois le nombre total de soldats originaires de la région tués depuis février 2022 : 2 225 au dernier décompte. Un chiffre que Viktor Tkatchenko n’inclut pas dans ses articles hebdomadaires. « Je ne sais pas exactement pourquoi… c’est peut-être de l’auto-censure », admet-il.

    Après deux ans de guerre, le silence officiel sur les pertes de l’armée ukrainienne pèse de plus en plus face à l’incertitude grandissante. Le sujet a, au mois de janvier, servi de prétexte à des passes d’armes politiciennes lorsque Iouri Loutsenko, soutien de l’ancien président Petro Porochenko et farouche opposant de Volodymyr Zelensky, a enjoint au pouvoir de rendre public le chiffre des pertes, présenté comme catastrophique. Une proposition soutenue en réponse par David Arakhamia, chef du parti présidentiel et proche de Volodymyr Zelensky, assurant que le nombre total de soldats ukrainiens tués est « bien inférieur à 100 000 ».

    À Poltava, le nez plongé dans un fichier Excel où défilent les noms de 1 783 soldats de la région tués depuis février 2022, Viktor Tkatchenko hésite : « Le problème, c’est que l’absence de données officielles laisse le champ libre à la spéculation et à la manipulation de la part de l’ennemi. » Invariablement, semaine après semaine, le décompte macabre de Poltavchyna « prend le pouls de la guerre » , note-t-il. Les pertes augmentent brusquement à plus de 100 par mois début 2023, au plus fort de la bataille de Bakhmout. Puis elles chutent de manière d’abord inexpliquée au mois de juin suivant, lorsque l’armée ukrainienne marque une pause juste avant le lancement de son offensive estivale.

    L’âge des soldats tués s’avance peu à peu dans le temps : dans la nécrologie du 5 février, Oleksandr Khlistoun fait ainsi partie de six hommes sur 22 à avoir dépassé l’âge de 50 ans. Mobilisé au mois de septembre dans son village de Sourokhabivka, le mécanicien avait murmuré à sa sœur, sa seule famille depuis la mort de leurs parents trente ans plus tôt, qu’il ne pensait pas revenir en vie.

    Les nécrologies racontent aussi une guerre qui s’immisce partout, et touche en particulier les campagnes : à deux heures de Poltava, Sourokhabivka est un tranquille village de paysans et de retraités encerclé par les méandres marécageux de la rivière Psel. Sur près de 1 000 habitants, une trentaine d’hommes a déjà été enrôlée depuis le début de l’invasion russe. « Certains ont déjà une expérience militaire, d’autres non… Oleksandr Khlistoun avait servi dans l’armée soviétique en 1986, deux ans en Allemagne », se rappelle Volodymyr Havrilenko, déjà chef du village à l’époque soviétique. La nouvelle de sa mort est tombée trois jours après, le 24 janvier. Deux agents du commissariat militaire, la même institution qui avait, cinq mois plus tôt, envoyé Oleksandr Khlistoun au front, se sont présentés devant la mairie décrépite du village. Volodymyr Havrilenko a enfilé sa casquette en simili cuir noir avant de guider les deux militaires le long de la rue principale.

    Valentyna Khlistouna a immédiatement compris, en le voyant pousser son épais portail, flanqué de deux uniformes, l’un tenant dans sa main une trousse médicale. Il a tout de même fallu prononcer les mots : « Valentyna, ton frère est mort. » Deuxième homme du village tué dans la guerre, Oleksandr Khlistoun a été enterré le mardi suivant. Sur le chemin boueux menant au cimetière, les roses jetées au passage de la procession funéraire n’avaient, deux jours avant que son nom n’apparaisse dans l’article de Poltavchyna, pas encore été flétries. À Soukhorabivka, où deux autres soldats du village sont portés disparus, et ailleurs en Ukraine, la scène se répétera à nouveau demain, et le jour d’après.

     

    Ce n'est pas du tout le chiffre qui circule à l'Otan . Lui dit 10000 / 12000 par mois en moyenne depuis le début de la guerre et 15000 pour les russes.

  5. Un article dans la Tribune le figaro et les echos sur le sujet Trump. Je ne sais pas qui est le chef d'état qui a fait fuite l'info sur Trump mais ça sent la tentative désespéré de peser sur l'élection aux USA.

    C'est pas une bonne idée. Les citoyens us ne vont pas apprécier cette tentative.

    • Confus 1
  6. Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

    Son emprise sur le parti Républicain et sur l'opinion

    Il n'a pas d'emprise particulière sur l'opinion. Il surfe sur la vague de l'opinion. C'est un populiste qui a beaucoup de talent, de sous et de réseaux. Les américains qui le suivent voient en lui quelqu'un qui les écoutes et loin du système. Il est légitime sans aucun doute. Et c'est bien le problème pour les européens qui ne voulaient pas y croire. 

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  7. il y a 39 minutes, gustave a dit :

    Beau sophisme!

    On a clairement une population beaucoup plus conséquente que celle de la Russie. C'est en soit un facteur qui va rendre la décision difficile à Poutine. La deuxième facteur qui rend la décision de Poutine difficile c'est la baisse de la population russe.

    Par contre ils ont des ressources en matières premières et en énergie collosales. C'est pas bon pour nous et c'est donc un facteur qu'on doit consolider.

    Ils ont aussi plusieurs années d'avance dans l'industrie de guerre sur nous. Là aussi il va falloir passer la surmultiplié. 

    SI ces deux derniers points sont pris au sérieux rapidement, on n'aura plus grand chose à craindre.

    Le dernier point est d'affirmer une volonté politique européenne qui montre qu'on se battra si il le faut et que la menace nucléaire lui coûtera très cher si il l'emploi.

    • Merci (+1) 1
  8. il y a 35 minutes, gustave a dit :

    Belle légende larmoyante. Les Ukrainiens comme les autres impliqués étaient tous conscients de l'incapacité ukrainienne à entretenir cette capacité nucléaire... Affirmer qu'ils s'en sont séparés à contre cœur pour la paix mondiale est un mythe.

    A mon avis c'est surtout que les russes ne les auraient pas laisser indépendant sinon.

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  9. il y a 5 minutes, olivier lsb a dit :

    Surtout qu'au final, ça s'est plutôt bien passé. Je pense que ça a plutôt à voir avec les contributions FR et/ou UE à l'aide militaire pour l'Ukraine. 

    Une réévaluation de a situation ? Macron voudrait que l'Ukraine se couche aussi ?

    Mauvaise idée çà serait un mauvais signal envoyé à Poutine. 

    Si Macron veut faire émerger l'Europe de la défense et qu'il ne met en place quelque chose maintenant çà sera un âne.

    • Confus 2
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  10. il y a 16 minutes, Delbareth a dit :

    Wallaby n'a toujours pas compris qu'il ne s'agit pas de mourir (ou pour le moment souffrir) pour les Polonais, les Baltes ou les Ukrainiens.

    Si on envoi des division çà ne sera pas pour regarder les russes dans les yeux. Si on fait çà dans un cadre très européens c'est bien pour affirmer qu'on devra compter sur les européens en tant que puissance. Probablement il y aura du sang versé.

  11. Le retour massif du F-16 :

    https://www.newsweek.com/lockheed-martin-china-sanctions-f-16v-taiwan-air-force-delays-1868054?piano_t=1

     

    Lockheed Martin s'attend à augmenter considérablement sa production du F-16 Fighting Falcon dans les années à venir, bien qu'il ait du mal à surmonter les retards de livraison pour les partenaires de sécurité américains critiques tels que Taiwan.

    La société, deux fois par le gouvernement chinois, pour avoir fourni des armes et du matériel à Taipei, vise à augmenter sa production annuelle de la dernière variante du F-16 Block 70/72, ou F-16V, à 36 unités d'ici à la fin de l'année, ont déclaré des responsables de la compagnie au magazine spécialisé Air and Space Forces. D'ici 2025, ils veulent construire 48 jets par an.

    Mais les commandes à l'usine d'entrepreneurs de la défense à Greenville, en Caroline du Sud, s'accumulent, ce qui témoigne de la popularité remarquable de l'avion de chasse, qui a célébré le mois dernier un demi-siècle depuis son premier vol en 1974.

    Le client de longue date de Taiwan se trouve dans la file d'attente aux côtés de Bahrein, de la Bulgarie, de la Grèce, de la Jordanie et de la Slovaquie, et probablement bientôt l'Ukraine. L'armée de l'air de l'île est un opérateur majeur de la cellule, mais ses pilotes et sa flotte vieillissante continuent d'être contraintes par les manœuvres d'avion de guerre chinois dans l'espace aérien environnant.

    Taipei a commandé 150 avions à réaction F-16 en 1992. Un programme de mise à niveau de 4,5 milliards de dollars a été lancé en 2016 et devait couvrir 144 avions. Lorsque le centre de gestion du cycle de vie de l'armée de l'air, dont le siège est en son quitrerait le projet lundi, le plan de modernisation des F-16V avait atteint 139 avions, une baisse due aux pertes non combattantes ces dernières années.

    Une deuxième phase du programme est en cours pour équiper les combattants taiwanais d'armes plus sophistiquées.

    En 2019, au milieu de tensions renouvelées à travers le détroit de Taiwan, le Congrès a approuvé une commande de 8 milliards de dollars pour 66 nouveaux F-16 pour Taiwan. Lorsque la commande sera exécutée, Taiwan exploitera la plus grande flotte de F-16 d'Asie à plus de 200 jets, mais le calendrier de livraison reste incertain.

    La volonté apparente de la Chine de vanter sa puissance dur dans tout le Pacifique occidental a conduit à une urgence accrue au Taipei et à Washington. Tous deux veulent que Taiwan renforce sa capacité d'autodéfense – et rapidement – afin de dissuader Pékin de tout aventurisme militaire, mais ni l'un ni l'autre ne peut échapper aux contraintes du monde réel.

    Malgré son rendement accru, Lockheed Martin pourrait avoir du mal à livrer les nouveaux F-16 de l'île d'ici l'échéance initiale de 2026, a déclaré les Forces aériennes et spatiales, bien que la force aérienne taiwanaise devrait recevoir son premier avion d'avion plus tard dans l'année.

    Les avions de chasse font partie d'un long arriéré d'armes pour Taipei, que les législateurs et les analystes américains estiment attendre pour plus de 19 milliards de dollars de matériel de fabrication américaine.n

    La question était au cœur d'une lettre adressée au secrétaire de l'armée de l'air Frank Kendall en novembre par deux douzaines de législateurs, dont Rep. Rob Wittman, un républicain de Virginie qui préside le House Armed Services Committee.

    La livraison a été retardée de plus de 15 mois « en raison de complexités de développement logiciel non anticipées par le fabricant d'équipements d'origine », a écrit Wittman, notant que le calendrier avait changé de 2025-2026 à 2026-2027.

    « Pour répondre aux démonstrations croissantes de la puissance aérienne de la Chine, nous soulignons l'importance de faire face et de résoudre le délai imprévu et prolongé de la livraison de chasseurs multi-rôles F-16 améliorés et d'équipements d'appui au sol que nous devons à Taiwan », ont déclaré les législateurs.

    Dans une réponse du bureau de Kendall, Andrew Hunter, secrétaire adjoint de l'Air Force pour l'acquisition, a déclaré que le service « continue d'explorer toutes les options pour hiérarchiser et accélérer la livraison », mais a déclaré que l'ordre de l'île pourrait être perturbé par des « préoccupations de sécurité régionale dans le monde ».

    Le mois dernier, la Slovaquie a reçu ses premiers F-16 après avoir retiré sa flotte de MiG-29 de l'époque soviétique en 2022 et approuvé leur transfert en Ukraine l'année dernière.

    Le F-16 Fighting Falcon a été construit pour la première fois par General Dynamics. Des milliers de personnes ont été produites et la majorité d'entre elles restent en service dans une vingtaine de pays. Cette année, l'armée de l'air ukrainienne devrait rejoindre la liste croissante des opérateurs.

     

  12. Allé un petit retour dans l'actualité Chine/ Taïwan :

    La Chine modifie ses lignes aérienne à proximité de Taïwan.

    https://www.newsweek.com/china-taiwan-flight-pressure-m503-new-shanghai-xiamen-1866311?piano_t=1

     

    La récente décision de la Chine de modifier les trajectoires de vol dans le détroit de Taiwan a soulevé des inquiétudes quant à la sécurité aérienne, en particulier autour des îles Kinmen et Matsu contrôlées par Taiwan, a annoncé mercredi le ministre des Transports de Taiwan.

    Mardi, l'Administration chinoise de l'aviation civile a déclaré la modification de la ligne Nord-sud M503 à partir du 1er février. En outre, l'administration prévoit d'activer les opérations en direction de l'est sur les voies de liaison W122 et W123 vers le M503, dans le but d'améliorer l'efficacité de l'exploitation de l'espace aérien.

    Chen Binhua, porte-parole du Bureau des affaires du Conseil d'État de Taiwan, a contrecarré les critiques de la part de Taiwan, affirmant que la ligne M503 est purement pour l'aviation civile et rejetant les préoccupations de Taiwan comme étant "complètement injustifiée".

    Chen a souligné que la gestion de l'espace aérien de l'aviation civile sur le continent était une activité courante, niant tout besoin de consultation avec Taiwan. Il a également justifié la décision en déclarant que Taiwan faisait partie intégrante de la Chine, de sorte qu'aucune consultation n'est nécessaire pour ces questions internes.

    Ces ajustements sont censés atténuer la congestion dans la région d'information de vol de Shanghai et améliorer la sécurité aérienne. Chen a en outre souligné les efforts déployés pour reprendre les vols à travers le détroit et a exhorté le Parti démocratique progressiste de Taiwan à lever les restrictions imposées au transport aérien entre deux rives du détroit pour satisfaire à la demande de transport aérien.

    "Les récents ajustements de la Chine sur ses trajectoires de vol dans le détroit de Taiwan pourraient potentiellement affecter la sécurité aérienne autour des îles Kinmen et Matsu contrôlées par Taiwan", a déclaré mercredi Wang Kwo-tsai, ministre des Transports de Taiwan.

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  13. Il y a pourtant un impôt indirect qui était payé par l'omnipotence du dollar qui permet de faire tourner la planche à billet de manière continue et financer des forces armées énormes en comparaison de l'Europe ainsi que le softpower en direction de tous les GAFAM qui n'avaient aucun mal à se financer. 

    J'ai toujours penser que le recul américains viendrait par le dollar. Que neni c'est la force morale des américains qui a vacillé et dont Trump n'est que le porte étendard. 

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  14. il y a une heure, olivier lsb a dit :

    Pour Thomas Gomart, la faiblesse de la sécurité européenne n’est pas tant une affaire de moyens – en cumulé, les différents Etats alignent 250 milliards d’euros de dépenses militaires par an – que de volonté. « La quasi-totalité des pays européens ne conçoit sa sécurité que dans le cadre de l’Otan : « Quand je suis victime d’attaques, j’appelle Washington ». »

    Il va falloir penser à aider les ukrainiens en investissant des divisions venant de plusieurs pays. Il est temps de renverser la table et d'envoyer un signal politique d'unité et de prise de risque de l'UE. Dans cette partie de poker un des acteurs se couche. Il va falloir montrer les crocs.

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  15. il y a 46 minutes, olivier lsb a dit :

    Cela ne m'étonne pas dans le fond, la seule chose qui continue de m'étonner, c'est l'atonie générale sur les commandes de matériels et celles qui sont passées avec les USA. 

    Oui c'est pareil pour moi. Je ne comprend pas. Je ne comprend pas non plus que l'intégrité des approvisionnements en matière première n'ait pas donné lieu à quelques révisions stratégiques urgentes. Je pense aux Groenland, à l'Afrique et à l'Inde.

    Ce sont des décisions européennes qui doivent être prise urgemment. On voit bien dans le cas de la mer Rouge que nous sommes les principales victimes des attaques Houthis. Les US n'y jouent que leur crédibilité. Nous on y joue nos approvisionnements. 

    Une industrie de guerre européenne serait dissuasive si elle est cohérente sur toute la ligne.

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  16. il y a une heure, Boule75 a dit :

    Et ce matin, c'est Donald qui reçoit le trophée du pochtron !

    Samedi, M. Trump a affirmé qu'au cours d'une réunion non précisée de l'OTAN, il avait dit à un autre chef d'État que les États-Unis, sous sa direction, ne défendraient pas les pays "délinquants".

    L'un des présidents d'un grand pays s'est levé et a dit : "Eh bien, monsieur, si nous ne payons pas et que nous sommes attaqués par la Russie, nous protégerez-vous ?". Trump a déclaré, ajoutant : "J'ai dit : "Vous n'avez pas payé, vous êtes en retard de paiement ?""

    "Non, je ne vous protégerais pas. En fait, je les encouragerais à faire ce qu'ils veulent. Vous devez payer. Vous devez payer vos factures.

    Le porte-parole de la Maison Blanche, Andrew Bates, interrogé sur les commentaires de M. Trump, a déclaré : "Encourager les invasions de nos alliés les plus proches par des régimes meurtriers est épouvantable et déséquilibré - et cela met en danger la sécurité nationale américaine, la stabilité mondiale et notre économie à la maison."

    Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

     

    Concours suivant (en Europe) : grand trophée du sourd !

    C'est normal pour un vassal de payer l'impôt. Bon c'est juste qu'ils n'avaient pas encore réalisé que l'impôt ne payait pas d'aide en cas de guerre.

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