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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Oui c'est confirmer les contraintes budgétaires font se poser des questions très lourdes à l'USAF. D'après cet article le F-35 pourrait avoir la peau du NGAD parce que BOEING n'est pas considéré comme fiable en tant que fournisseur. https://www.defenseone.com/policy/2024/06/what-will-happen-air-forces-next-gen-fighter-jet/397453/?oref=d1-homepage-top-story CITATION : Qu’adviendra-t-il de l’avion de combat de nouvelle génération de l’armée de l’air ? Le service peut hésiter sur NGAD parce qu’il fait face à un « choix vraiment misérable », a déclaré un analyste. Les retards dans le programme F-35 de Lockheed Martin et les performances médiocres de Boeing dans ses propres efforts de défense pourraient être à l’origine de commentaires récents et inattendus de la part des dirigeants de l’armée de l’air selon lesquels elle pourrait ne pas construire d’avion de combat de nouvelle génération. Les observateurs de l’aviation ont été déstabilisés la semaine dernière lorsque le chef du service, le général David Allvin, a refusé de s’engager à construire le futur avion de domination aérienne de nouvelle génération, un programme qui était autrefois la priorité absolue du service. Lesecrétaire de la Force aérienne, Frank Kendall, a également déclaré récemment à Aviation Week que les contraintes budgétaires obligeaient le service à revoir ses plans pour NGAD. "Juste pour être clair, les délibérations sont toujours en cours. Aucune décision n’a été prise. Nous examinons beaucoup d’options très difficiles que nous devons considérer », a déclaré Allvin aux journalistes vendredi lorsqu’il a été interrogé sur l’avenir du programme. Le service a déclaré qu’il choisirait un gagnant pour NGAD cette année, avec Lockheed et Boeing en lice, mais maintenant que les dirigeants couvrent le programme, il n’est pas clair si cet objectif tient toujours. L’armée de l’air est peut-être en train de tergiverser sur le NGAD parce qu’elle fait face à un « choix vraiment misérable », a déclaré Richard Aboulafia, directeur général d’AeroDynamic Advisory, une société de conseil en aérospatiale. "Boeing, qui n’a toujours pas remplacé la pire équipe de direction de l’histoire, même s’il a l’intention de le faire, et a un bilan lamentable, au mieux, avec à peu près tout ces dernières années. Ou Lockheed Martin, qui n’a absolument aucune incitation à exécuter cela de manière rentable », a déclaré Aboulafia. Si le NGAD était annulé, le Pentagone ferait probablement voler les jets F-35 de Lockheed plus longtemps, générant encore plus d’argent pour le titan de la défense. "Ils n’ont aucune incitation. En fin de compte, il y a beaucoup de recherche et de développement dans le F-35 Block 4 et d’autres améliorations, et beaucoup de R&D qui devrait être consacrée au NGAD. Ils sont en conflit, au mieux", a déclaré Aboulafia. Il pourrait également s’agir d’un message délibéré de l’armée de l’air à Lockheed, a déclaré Aboulafia, qui n’a pas livré d’avions F-35 depuis près d’un an en raison de retards matériels et logiciels avec la nouvelle technologie pour l’avion. Étant donné que l’armée de l’air ne fait probablement pas assez confiance à Boeing pour gérer le NGAD, et que Lockheed est le seul jeu en ville pour les avions de combat de nouvelle génération, le service pourrait dire au constructeur du F-35 de "nous donner quelque chose avec quoi travailler ici sur le bloc 4. Lorsque vous aurez nettoyé ce gâchis absurde, vous l’obtiendrez aussi. Mais nous n’aimons pas ça et nous n’aimons pas votre exécution sur les choses", a-t-il déclaré. Les responsables du service ont déclaré que les contraintes budgétaires motivaient leur hésitation à l’égard de la NGAD. Payer pour ce chasseur de nouvelle génération, qui devrait coûter environ 300 millions de dollars par personne, sera difficile car le service prévoit de dépenser de plus en plus d’argent dans les années à venirn F-35, le nouveau B-21 Raider et le missile balistique intercontinental Sentinel de nouvelle génération. Et en plus des contraintes budgétaires, les nouveaux développements technologiques et les drones ont amené le service à repenser l’avenir de la domination aérienne. NGAD est peut-être le seul endroit où l’armée de l’air peut accepter une réduction, a déclaré Bryan Clark, chercheur principal à l’Institut Hudson, compte tenu de tous les autres programmes que l’armée de l’air doit payer et du désir de développer son nouveau programme d’avions de combat collaboratifs. Le service pourrait également repenser son concept global d’opérations pour s’appuyer sur le B-21, les CCA et les armes à distance plutôt que sur un avion traditionnel, a déclaré Clark. Mais compte tenu des technologies émergentes, on ne sait toujours pas à quoi ressemblera exactement la domination aérienne à l’avenir. Certains experts affirment qu’il aurait pu y avoir une chance pour Boeing de s’emparer du NGAD pour éviter que Lockheed n’ait le monopole de la production de chasseurs américains. Si tel est le cas, l’annulation de NGAD serait un coup dur pour Boeing, qui a investi de l’argent dans la construction de nouvelles installations pour de futurs contrats de domination aérienne, comme NGAD. Mais ces investissements pourraient encore être canalisés vers d’autres programmes comme le CCA, le chasseur de nouvelle génération de la marine (F/A-XX), et même les munitions à guidage de précision. Du côté de l’industrie, Aboulafia a déclaré qu’il était plus préoccupé par le niveau des fournisseurs, car les entreprises se sont probablement préparées aux systèmes de prochaine génération et « maintenant, tout à coup, un avenir très incertain ». Bien qu’il soit trop tôt pour dire si le NGAD sera effectivement annulé ou non, les récents commentaires des dirigeants de l’armée de l’air ont signalé un « renversement très soudain », a déclaré Doug Royce, analyste de l’aviation chez Forecast International, une société sœur de Defense One. « Que ce soit en raison de préoccupations budgétaires, de préoccupations technologiques ou d’incertitude quant à l’avenir des conceptions de chasseurs habités, il y a un tas de questions ouvertes ici », a déclaré Royce.
  2. herciv

    Le F-35

    Le problème capacitaire en'st quand même pas simple à résoudre (pour tous les clients). On sait que - il y à peu prêt 1 an de retard de livraison, - une année supplémentaire pour prononcer les FOC de chaque escadron qui auront la truncated version du TR3 ("non combat capable") - on sait qu'on ne peut pas demander au F-35 un surcrpît d'activité pour compenser le delta ... sauf si les industriels investissent dans leur production. - Enfin on sait que la multiplication des zones de conflits va tendre la supply chain de manière très importante. Bref il y a un risque non négligeable que le trou qui commence à se former ne se réduise pas. Je pense donc que l'USAF, l'USMC et l'USN regardent de prêt un plan B. Reste à vendre ce plan B au congrès ... A côté de çà il y a des pilotes en manque d'heures de vol qui serait ravi d'avoir deux chevaux.
  3. herciv

    Le F-35

    Tu sais même sur f16.net ils commencent a produire des témoignages de pilotes disant qu'ils prefèrent le f-15EX et qu'ils en voudraient une commande de 400. C'est dire a quel point de moins en moins de monde croit a une amélioration. Sans même dire que l'un est mieux que l'autre Il y a un problème de trou capacitaire important qu'il va falloir combler d'une façon ou d'une autre avec le départ des A-10, F-15C et autre f-16 pas forcement tous modernisable.
  4. herciv

    Le F-35

    J'ai quand même un doute. "Automne " n'a pas été prononcé par Taiclet, seulement par le journaliste qui a peut-être obtenu cette info en sous main. Le JPO doit tenir LM par les ... compte tenu des 75 qu'ils veulent livrer. Si le JPO repousse encore çà sera un signe clair de l'énervement des militaires US un peut trop pris pour des ânes dans cette histoire.
  5. herciv

    Le F-35

    Oui bien vu. Repousser en octobre serait effectivement très problématique et montrerait un changement d'attitude du JPO plus profond que la reprogrammation du block4.
  6. herciv

    Le F-35

    3ème trimestre et automne dans le même article çà fait septembre. Et comme l'article date d'avril on peut même déjà prendre un ticket sur octobre. A mon avis ces dates sont validées en commission. Elles sont communiquées seulement de façon différrentes.
  7. herciv

    Le F-35

    Tiens je ne me souvenais plus ce qui m'avais fait regarder ce point particulier. Maintenant je sais. Ils viennent de demander à la société en question de mettre en place une seconde ligne de production de ces verrières. Ca ne baissera pas le coût de la MCO mais çà enlèvera un point dur en terme de livraison.
  8. Je remet un autre lien avec la trad. C'est chaud parce que çà montre que le Hezbollah a une capacité d'analyse et de classification d'images aériennes fourni par on ne sait qui (IRAN ? Russie ? Chine ?) https://x.com/MyLordBebo/status/1803300544296915327
  9. C'est violent. En gros le Hezbollah montre qu'il y a des trous dans la défense aérienne israélienne et que pendant que ce drone survole tranquillement le pays la défense Isréaélienne est aux fraises. Voilà la stratégie du Hezbollah dévoilée. Affaiblir à coup de drones la défense de fer. J'espère que les lasers dont on a vu les premiers effets vont être déployés en grand nombre parce que là ils vont être très utiles.
  10. C'est de l'affichage. Mais contrairement au Hamas à Gaza on a l'impression que Israël va à cette guerre a reculons. Et franchement c'est compréhensible. Le Liban c'est 90% de frontière avec des pays prêts à soutenir la cause musulmane. Le hezbollah sera en défense et est plus structuré et logistiquement bien plus à l'aise que le Hamas. Franchement çà ne va pas être une partie de plaisir pour Israël. En plus on voit bien que le Hezbollah a structuré cette invasion. Ils ne veulent pas être responsable de cette étape là pour garder le soutien des pays musulmans dont les populations sont totalement chauffées à blanc par les massacres à Gaza. Sur le plan économique çà risque de devenir compliqué pour Israël. Ses flux commerciaux ne pourront plus partir que vers les pays de l'occident. De plus le nombre d'heure de travail perdues au profit de la guerre va être colossale. Il va falloir que les US tiennent ce pays à bout de bras économiquement parlant en même temps que l'Ukraine et peut-être que Taïwan ...
  11. herciv

    Le F-35

    C'était pas courant troisième trimestre ? Je m'y perd un peu avec toutes ces dates.
  12. herciv

    Le F-35

    Oups pardon
  13. herciv

    Le F-35

    Vous vous souvenez je disais que l'Armée de l'Air Australienne avait programmé après une première révision de réaliser 10500 heures de F-35 sur le budget 23-24 au lieu des 12500 planifiées. Finalement c'est 9700 heures soit 4000 heures de moins que projeté en 2020 ... https://www.defence.gov.au/sites/default/files/2024-05/2024-25_Defence_PBS_00_Complete.pdf Bon à leur décharge, ils n'ont pas été livré de tous les f-35 attendus et les israéliens ont été prioritaires pour la livraison de Spares. A la date de ce rapport PBS il y a 60 f-35 livrés. Ils ont réalisé en moyenne sur 12 mois 13,5 heures par mois.
  14. Ils vont gagner sur la mer. Ils l'ont fait à Toulon en deux trois ans.
  15. herciv

    L'artillerie de demain

    Sodern ce sont des très très bon depuis longtemps, très longtemps.
  16. La suite : L’incertitude politique au cœur de tous les défis Dans le dernier rapport de la Réserve fédérale sur la stabilité financière, l’institution met en lumière différents aspects en analysant notamment la valorisation des actifs, les emprunts des entreprises et des ménages, l'effet de levier et les risques de financement. Mais le risque le plus significatif reste celui de l'incertitude politique, comme en témoignent les réponses des investisseurs. Exacerbée par l'escalade des tensions géopolitiques et la guerre commerciale menée notamment par la Chine, cette montée de l’incertitude réduit l'investissement et incite les ménages à épargner. Cette année électorale historique, où plus de la moitié du PIB mondial est concernée par des élections, n'a toutefois pas déstabilisé les marchés pour le moment. Les principales élections ont eu lieu dans les économies émergentes, là où les candidats sortants ont le plus souvent été réélus. Les changements éventuels ne peuvent venir que des pays occidentaux, aux États-Unis, en Europe ou encore au Royaume-Uni. L’environnement politique sera d’évidence transformé mais il n’en est rien pour l’économie financiarisée. Le souvenir de Liz Truss, dont la politique thatchérienne n’aura tenu que quelques jours, a témoigné de toute l’incapacité de faire prédominer, aujourd’hui, la politique sur l’économie. Le marché est devenu si puissant que même les décideurs les plus radicaux finissent par s’incliner. D’ici là, les perspectives économiques américaines restent scellées par la politique monétaire de la Fed, dont les choix sont guidés avant tout par la volonté de retarder une crise financière anticipée. Mais aussi par la reconfiguration des équilibres mondiaux alors que le monde se transforme à une vitesse jamais vue, et que les États-Unis craignent, aujourd’hui plus que jamais, de perdre leur superpuissance.
  17. @Rivelo Je poursuis ici notre discussion avec ce lien. Je n'ai certe pas ton œil mais celui qui écrit l'article lui en a un averti et fait part aussi de ses crainte. Les mêmes que moi. https://or.fr/actualites/economie-americaine-lillusion-stabilite-3360 Depuis plus d’un demi-siècle, les États-Unis ont remplacé le Royaume-Uni en tant que première puissance internationale. Leur force militaire et monétaire, les deux premières d’un pays hégémonique, reste sans égale. L’administration Biden cherche à faire perdurer cette superpuissance, mais le monde se transforme. La mondialisation est remplacée par le protectionnisme, le loyer de l’argent se renchérit, l’illusion d’un environnement mondial pacifié laisse place à l’instabilité, et la démocratie s’affaiblit jusqu’à se substituer peu à peu à l’autoritarisme. Au premier plan, l’économie américaine donne l’illusion de la stabilité. Une inflation toujours… persistante Les défis internationaux se multiplient, tout comme les enjeux nationaux. Dans ce contexte émergent, où se dessine le monde de demain, l’inflation est devenue une nouvelle réalité aux États-Unis, comme ailleurs. Depuis l’arrivée de Biden au pouvoir, les prix à la consommation ont augmenté de près de 20%, avec de très fortes hausses sur le coût des produits de première nécessité. Comme prévu, l’inflation ne se réduit pas à 2% et se stabilise désormais. Les prix à la production, qui donnent une indication de l’évolution future des prix, prennent même une trajectoire haussière. Et la Réserve fédérale américaine, comme les autres banques centrales, cherche toujours à maintenir un coût réel du crédit le plus faible possible afin de limiter le poids de l’endettement. Au prix d’un appauvrissement des ménages. D’un autre côté, si l’inflation globale reste élevée, sur le plan énergétique, le prix du pétrole reste étonnamment faible. En particulier dans une période de crise énergétique et de tensions géopolitiques. Alors que la guerre à Gaza a entraîné la mort d’au moins 36.000 âmes, les pays producteurs de pétrole tels que la Russie, l’Arabie Saoudite, la Chine et l’Iran pourraient bien décider de provoquer un choc pétrolier. Mais leurs intérêts nationaux semblent prédominer. Et de nombreux États membres de l’organisation des pays exportateurs de pétrole, tout comme ceux des BRICS, restent pour beaucoup alignés sur la position des pays occidentaux. Les États-Unis n’ont que peu de soucis à se faire sur ce plan. Une situation budgétaire maintenue par la force du dollar Jusqu’alors, les États-Unis ont évité la récession grâce à un soutien budgétaire sans précédent. La politique monétaire restrictive s’est substituée à des plans d’investissements massifs comme le Chips Act, l’Infrastructure and Jobs Act ou encore l’Inflation Reduction Act. Ces programmes ont permis d’accroître le volume de liquidités alors que la remontée des taux d’intérêts produit l’effet inverse. Le marché de l’emploi, dopé par ce soutien budgétaire, montre une résilience extrêmement forte. La croissance s’en retrouve renforcée. Selon le FMI, les États-Unis devraient connaître cette année une croissance presque deux fois plus importante que celle des autres pays du G7. Avec, en 2024, une croissance attendue de 2,7 %, et de 1,9 % en 2025. Cette bonne santé économique permise par la politique budgétaire repose largement sur la confiance internationale dans le dollar. Car la forte demande de dollars dans le monde permet aux États-Unis de creuser leurs comptes publics sans que la monnaie américaine ne se déprécie. Mais cette hégémonie repose aussi sur une distribution abondante de dollars à travers le monde. Or, la remontée des taux d'intérêt limite l’accès à la monnaie américaine. Et la dédollarisation progressive du monde impose aux États-Unis, et plus particulièrement à la Fed, d'augmenter davantage ses taux d'intérêts pour que le dollar reste tout autant attractif. Cette tendance n’est pas sans conséquence : la charge de la dette ne cesse d’augmenter (les États-Unis dépassent désormais 1 000 milliards de dollars d'intérêts trimestriels), le pays enregistre une dette de 35 000 milliards de dollars et un déficit de 7,5 % du PIB. Des défis financiers multiples L’économie américaine fait face à une course contre le temps. Comme tout Empire condamné à une chute inévitable, les États-Unis cherchent à retarder leur échéance par l’émission de nouvelles dettes, l’instrument de contrôle du temps. À moyen terme, la situation financière américaine ne peut véritablement s’améliorer. Ceux qui estiment que l’ère des taux d’intérêts bas et négatifs reviendra font fausse route. Si quelques baisses seront provoquées pour soutenir l’économie, la révolution des taux d’intérêts n’en est qu’à ses débuts et redéfinit les conditions du système financier américain. D’autant que les pressions inflationnistes persistantes conduisent à maintenir des taux d'intérêts élevés pendant longtemps. Dans cette nouvelle réalité, l’administration Biden se trouve confrontée à des défis financiers aussi divers que celui de la volatilité du marché obligataire, de l'immobilier commercial, de la dette privée, de la fluctuation du dollar... Le renchérissement du loyer de l’argent accroît la pression sur les ménages et les entreprises, mais aussi sur les petites et moyennes banques qui enregistrent une violente chute de leurs bénéfices. Si le programme inédit de sauvetage, le Bank Term Funding Program (BTFP), a fourni une bouée de sauvetage au système financier américain, son rôle est désormais réduit car il a cessé d'accorder de nouveaux prêts en mars dernier. Une volatilité en demi-teinte sur les marchés La croissance est aussi ralentie par la concentration du système bancaire américain. La diminution progressive du nombre de banques limite l'octroi de crédits et entraîne un affaiblissement de l’activité économique et du tissu industriel. Comme les petites et moyennes banques distribuent 50% des crédits outre-Atlantique, leur diminution réduit la circulation monétaire dans l’économie. Cette concentration atténue aussi, à court-terme, la volatilité des marchés actions. Aujourd’hui plus que jamais, les principaux indices boursiers américains reposent essentiellement sur les performances des plus grandes entreprises, ainsi que les attentes liées à l'intelligence artificielle. Les valeurs technologiques, qui ont gagné près de 30% depuis le début de l’année, portent ces indices. Près de 80% de la performance du S&P500 provient d’Amazon, Apple, Microsoft, Alphabet… Certaines entreprises comme Nvidia, désormais valorisé à 2 800 milliards de dollars, jouent aussi un rôle non négligeable et permettent de masquer les difficultés d’autres secteurs. D’un autre côté, depuis quelques semaines, le marché international des devises se tend avec l'affaiblissement concurrentiel du yen et du renminbi notamment. Le Japon a dépensé un montant record de 9,8 milliards de yens (62 milliards de dollars) depuis début mai pour soutenir sa monnaie, qui atteint ses plus bas niveaux depuis 34 ans… Et la Chine semble vouloir orchestrer une dévaluation du renminbi pour stimuler la croissance (et ce malgré la vente croissante d’obligations américaines). Les tensions géopolitiques sont aussi une cause supplémentaire de fortes fluctuations monétaires (souvent liés d’ailleurs). Par ailleurs, bien que les banques centrales continuent de s’aligner sur la politique monétaire de la Fed, le ralentissement économique dans de nombreux pays risque de conduire à des baisses de taux, comme le prévoit la BCE en juillet. Le marché obligataire reste le plus sous pression. Près de 10 milliards de dollars d’obligations d’entreprises américaines de haute qualité risquent d’être réduites au rang de « junk bonds » (« obligations pourries »). Cette évolution aura une influence sur les spreads de crédits, soit l'écart du taux d'emprunt entre une société et l'État. D’autant que les États-Unis empruntent dans des conditions jamais vus depuis une décennie, avec un taux de référence à 10 ans qui atteint 4.5%, compliquant davantage la tâche de la Fed. Cette volatilité reflète aussi les véritables attentes concernant les baisses de taux aux États-Unis. Comme l’inflation dépasse les prévisions depuis le début de l’année, les espoirs des investisseurs quant à une baisse des taux s’amenuisent. Un tel mouvement de la part de la banque centrale serait toutefois qu’une preuve de son incapacité a lutté contre l’inflation. Et serait tout autant guidé par des considérations économiques et financières que politiques, étant donné l’imminence des élections américaines.
  18. La dette US représente la moitié de l'encours mondial en dette. Le risque sur cette dette est majeur.
  19. Je ne m'enflamme pas je constate : https://www.lapresse.ca/affaires/2024-01-12/la-reserve-federale-americaine-enregistre-en-2023-la-plus-forte-perte-de-son-histoire.php Et je constate que plusieurs fond modifient leurs positions en conséquence.
  20. Non seulement elle peut mais elle le fait à hauteur de 60 milliard par moi mais c'est très mauvais signe et çà n'est pas sans conséquence. J'ai tous mis ici hier :
  21. herciv

    Le F-35

    Je comprend pas tout à comment ils arrivent à 1700 ou 2000 milliards. Ils doivent intégrer l'inflation ? En plus ces 2000 milliards c'est le coût pour les seul US ou le coût pour tout le monde ?
  22. Voilà exactement. En language commun on appel çà dévaluer. Mais la FED a déjà un bilan très alourdi par la dette US. Il n'est pas sûr qu'elle puisse se comporter en acheteur en dernier recours. C'est pour çà que le Japon et les UK interviennent en ce moment.
  23. herciv

    Le F-35

    Video promotionnelle du F-35. Franchement très sympa. Le présentateur est très enthousiaste, les images en vol nombreuses. https://newatlas.com/aircraft/f-35-lightning-gen-3-hdms-helmet-cost/ Cet article est étonnant parce que bien qu'il soit fait pour la promotion du F-35 avec un sponsoring de l'USAF il indique clairement que le coût unitaire du bestiaux est de 110 millions et que la MCO annuelle de 6,5 millions de dollars. Pour moi il marque un changement dans la communication US assez fondamental.
  24. Plutôt une boucle qui par nature n'a pas de début ou de fin.
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