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Messages posté(e)s par herciv

  1. il y a 25 minutes, alfabravo a dit :

    Hors causes subies (retards, coûts exploitation, etc) un facteur également contributif pourrait aussi être une volonté assumée de substituer une proportion plus importante d'heures en vol par des heures simulateur...

    On ne le sait pas. On sait juste d'après les huiles US que la MCO du f-35 est toujours un cauchemar et que les simulateurs de vol permettent juste d'en atténuer les effets sur la préparation des pilotes mais on ne sait pas à quel point ni à quel prix sur la motivation des pilotes

    Vu les annonces actuelles, de nombreux capacité de MCO sont ouvertes dans le monde. On peut donc penser que ce problème va quand même aller en s'atténuant.

    Par exemple ici : https://c.newsnow.co.uk/A/1211211425?-42681:29153:nn_topic_top#out, ou ici https://www.americanmachinist.com/news/article/21280125/dod-funding-new-f-35-depot-repair-capabilities-lockheed-martin ou en Finlande : https://www.shephardmedia.com/news/air-warfare/can-finlands-f-35-maintenance-strategy-ensure-defence-readiness-in-an-evolving-security-landscape/

    Reste qu'il y a une véritable urgence face à la dégradations des conditions militaires mondiales. Il faut des solutions viables et efficaces très vite.

  2. LM FAST FACTS:

    990 F-35 livrés, 773000 heures. Le nombre de sortie n'est plus publié. Soit 160000 heures en un an (janvier 22 à janvier 23)

    rappel décembre 2023 980 F-35 livrés, 768000 heures. Soit 166000 heures en un an (décembre 22 à décembre 23) et 5000 heures ce mois-ci

    rappel janvier 2023 613000 heures de vol et 890 F-35 livrés. (et 143000 en un an par rapport à janvier 2022 et 140 F-35 livré en plus)

    Le nombre annuel d'heures de vol est en chute par rapport au mois dernier et sur un an glissant malgré une dizaine de f-35 en plus ...

  3. il y a une heure, Desty-N a dit :

    @herciv deux îles sont concernées et pour au moins l’une d’entre elle, ce n’est pas la première fois qu’elle se prend des obus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardement_de_Yeonpyeong?wprov=sfti1

    La précédente attaque remontait à 2010 et avait aussi entraîné une évacuation de l’île. C’est la réaction américaine qu’il va falloir suivre. Il y a 14 ans, ils avaient déployé le Georges Washington et son GAN. Est-ce que quelqu’un sait si actuellement ils ont un PA dans le coin pour faire pareil?

    Attention ca n'est pas une attaque. Seulement des tirs nourris au voisinage de ces îles suivi par des tirs nourris sud coréens mais sur des cibles fictives.

    On parle d'escalade à cause de la quantité et de la proximité d'une île sud-coréenne. Tout ça sert de appeau pour attirer une réponse US.

    Tout ça pour dire que le timing est encore imposé par le camp non US aligné sur la Chine.

    Je pense que le but global est d'épuiser à petit feu le potentiel de la navy US en particulier en épuisant ses équipages. C'est ce que je décrit dans le fil sur les blocs ou sur les flux maritimes. Encore un ou deux points de tension supplémentaires et la navy sera au bout de ses capacités de déploiement long. Heureusement l'Argentine vient de changer de bord.

    A vue de nez je pense l'Arctique . Mais c'est la Russie qui va devoir s'y coller et elle a d'autres priorités. Si les chinois veulent du bordel la-haut ils vont devoir s'impliquer un peu plus.

    Bref pas sûr que les US réagissent autrement que mollement plutôt que d'impliquer un Gan ... un peu comme en mer Rouge.

  4. Article dans OPEX reprenant la fin des illusions OTANIENNE concernant les russes :

     

    L’Ukraine craint de manquer de munitions pour contrer les salves de missiles et de drones russes

    PAR LAURENT LAGNEAU · 4 JANVIER 2024

    Depuis le 29 décembre, la Russie lance de nouveau des frappes massives sur quasiment l’ensemble du territoire ukrainien. Et d’assurer tous les objectifs visés ont été atteints, ce que conteste Kiev, en affirmant que sa défense aérienne a été en mesure d’intercepter 80 à 90% des 300 missiles de croisière et des 200 drones « kamikazes » de type Shahed/Geran tirés par les forces russes. Il n’en reste pas moins que ces attaques ont depuis fait une cinquantaine de victimes parmi la population ukrainienne.

    Contrairement à l’an passé, ces frappes, dont l’ampleur suggère que la Russie a réussi à augmenter la production de munitions dites « complexes », ne se concentrent pas sur les infrastructures énergétiques mais sur l’industrie de l’armement ukrainienne.

    C’est, en tout cas, l’estimation faite le 3 janvier par le renseignement militaire britannique. « Les planificateurs russes reconnaissent probablement l’importance croissante de la capacité de l’industrie ukrainienne de défense alors qu’ils se préparent à une longue guerre », a-t-il en effet avancé, via X/Twitter.

    Dans le même temps, la Russie a mis en pratique le concept « d’économie de guerre », ce qui pose par ailleurs la question de l’efficacité des sanctions occidentales, censées justement limiter sa capacité à produire des armes. Cela étant, elle a aussi bénéficié de l’appui de l’Iran [pour les drones Shahed] et de la Corée du Nord [obus d’artillerie], voire de la Chine.

    « Pendant une grande partie de l’année [2023], les forces russes en Ukraine ont été confrontées à d’importantes pénuries de véhicules, d’armes et, surtout, de munitions. Cependant, à partir d’un point bas au printemps, l’approvisionnement militaire de la Russie s’est constamment amélioré », a récemment constaté Justin Bronk, un analyste du Royal United Services Institute [RUSI].

    Spécialiste du combat terrestre au sein du même centre de recherche, Jack Watling partage la même appréciation. « En octobre 2022, la Russie produisait environ 40 missiles à longue portée par mois. Aujourd’hui, elle en produit plus de 100 par mois », a-t-il écrit dans une note publiée en octobre dernier. À cela, il faut ajouter la production à grande échelle de drones Shahed/Geran.

    « Au début, nous ne voyions pas la résilience des Russes de la manière dont nous la voyons aujourd’hui. Nous ne pensions pas qu’ils réussiraient […] à augmenter leur capacité de production malgré un régime de sanctions sévères », a aussi récemment admis le général Christian Freuding, le responsable de la Bundeswehr chargé de l’Ukraine, dans les pages de la Sueddeutsche Zeitung. « Peut-être n’avons-nous pas vu ou ne voulions-nous pas voir qu’ils étaient en mesure de continuer à obtenir de l’aide de la part d’alliés. Qu’il s’agisse de la Corée du Nord, de la Chine, et même d’États du sud », a-t-il ajouté.

    À noter que la Russie a également amélioré certains de ses missiles, en leur permettant à lancer des leurres infrarouge [c’est en particulier le cas pour les engins de type Kh-101].

    En attendant, les partenaires occidentaux de Kiev ont du mal à suivre la cadence, en particulier pour la production des missiles utilisés par les systèmes de défense aérienne [SAMP/T, Patriot, NASAMS, IRIS-T SLM, etc.], ceux-ci étant par ailleurs compliqués à fabriquer. Qui plus est, à court terme, la reconstitution des stocks ukrainiens va incomber aux Européens, l’aide militaire américaine disponible était désormais épuisée, faute d’un accord du Congrès pour la réabonder.

    Une autre difficulté est que les forces ukrainiennes disposent encore de systèmes anti-aériens datant de l’époque soviétique, comme par exemple les canons ZU-23 de 23 mm, ce qui pose un problème pour leur approvisionnement en munitions.

    D’où l’inquiétude de l’état-major ukrainien. « Dans la situation actuelle, en ce qui concerne les systèmes mobiles de défense antiaérienne, les munitions […] sont suffisantes pour résister aux prochaines puissantes attaques. Mais, à moyen et long termes, nous avons bien sûr besoin de l’aide des pays occidentaux pour reconstituer le stock de missiles », a confié le général Serhi Naïev, le commandant des forces conjointes ukrainiennes, à l’AFP, ce 4 janvier. « La priorité est donc d’obtenir plus de munitions » pour faire face à des forces russes qui « veulent vraiment épuiser » notre système de défense aérienne », a-t-il insisté.

    À la demande de Kiev, une réunion Otan-Ukraine se tiendra le 10 janvier pour évoquer l’avenir de la défense aérienne ukrainienne.

    Les membres de l’Alliance ont déjà fourni « d’importantes quantités de systèmes de défense aérienne à l’Ukraine », a rappelé Dylan White, porte-parole par intérim de l’organisation transatlantique. Mais ils « sont décidés à les renforcer encore », a-t-il assuré.

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  5. Il y a 13 heures, Manuel77 a dit :

    Ce que vous devez m'expliquer Macron semble envoyer des signaux contradictoires. D'un côté, il a déclaré que les armes nucléaires françaises relevaient du domaine de la souveraineté nationale (n'est-ce pas ?), mais d'un autre côté, il veut constamment en parler avec ses voisins. Que veut-il obtenir ?

    La souveraineté est un point absolument crucial dans l'utilisation d'une bombe nucléaire surtout les M-51. Il ne faut pas se faire d'illusion une décision collégiale en cas d'urgence n'est pas possible. 

    Dans ces conditions seul un chef d'état ayant la légitimité nécessaire peut le faire.

    Il y a donc deux schémas.

    Soit l'Europe avance dans dans son intégration et particulièrement l'Europe de la défense parce que l'Europe doit être en mesure de protéger toute la chaine de déploiement et en plus nomme un responsable capable de prendre cette décision.

    Soit l'Europe délègue cette tâche à la France le temps de faire progresser le premier schéma. Ce qui est plus ou moins le cas actuellement avec la notion d'Espace stratégique mais que Macron à quelque peu restreint ces derniers temps au fur et à mesure que l'Europe de la défense perdait de son intérêt.

     

    En clair l'OTAN ne pourra jamais être un lieu de prise en charge de cette capacité. Tant que Macron ne reçoit pas de signaux positif sur ce sujet il ne pourra pas le faire avancer. Hors en choisissant le F-35 la plupart des pays européens préfèrent se tourner vers la capacité US qui propose peu ou prou le schéma 1 mais aux USA.

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  6. il y a 25 minutes, Ciders a dit :

    Quant à la menace, oui. Mais là encore, les choses ont changé. La Corée du Sud est militairement beaucoup plus puissante qu'elle ne l'a jamais été. Technologiquement, ils sont en mesure d'avancer vite si ils le souhaitent. Économiquement, le pays a les reins solides. Et moralement, le changement de générations, le fait que les Nord-Coréens sont toujours à menacer et à tempêter, les changements de politiques incessants au Nord, finissent par lasser au Sud. La destruction du complexe industriel de Kaesong par exemple a fait beaucoup de mal à la cause nord-coréenne.

    Perso j'imagine bien une pluie de missiles / drones envoyés sur le sud pour le provoquer. Eventuellement un petit franchissement de frontière mais pas trop loin. La position de l'attaquant n'est quand même pas la plus facile à tenir.

  7. il y a une heure, Pol a dit :

    Non je n'accepte pas et n'accepterai jamais ceux qui continuent encore aujourd'hui à défendre la Russie tout en feignant le contraire.

    Pas de chance. On est sur un forum qui laisse s'exprimer les opinions. On sait que çà ne te plait pas mais c'est comme çà que fonctionne une république démocratique. Ne pas l'accepter est parfaitement anti-démocratique.

     

  8. il y a 20 minutes, Ciders a dit :

    Plus que jamais, c'est la Chine qui demeure la ligne de vie du régime. Et cette ligne de vie est désormais concurrencée par la Russie qui présente le double avantage d'être moins dangereuse militairement et moins gênante pour le régime. Il n'y a pas d'émigration coréenne en Russie et pas le problème du "ils sont communistes eux aussi mais chez eux, ça marche".

    Oui la Chine. C'est bien là que réside le changement de ces dernières années. Elle est plus va-t'en guerre avec Xi qu'elle ne l'a été auparavant.

    Que fera la Corée du Nord si la Chine lui enjoint d'aller créer une nouvelle crise armée avec la Corée du Sud ? L'intérêt de Xi est de créer autant de foyer belliqueux que possible et celui-là il n'est pas très difficile à rallumer. 

  9. il y a 27 minutes, Ciders a dit :

    Je l'ai dit ailleurs...

    Moi ça finit par me faire rire. Parce qu'après, on va en arriver à voir dans chaque action les prémices de l'établissement d'un axe anti-impérialiste sino-russo-birmano-nord-coréen, alors que dans l'affaire, Pyongyang joue la même politique depuis des années : faire peur, récupérer autant de faveurs que possible en faisant peur et jouer sur la rivalité sino-russe pour gratter tout ce qu'ils peuvent.

    Et ça marche. Leurs fusées ne se sont pas mises spontanément à voler droit. Le commerce qui a repris non plus. Et si Kim Jong Un peut offrir des Classe S même de seconde main à l'élite, ça n'est pas pour rien non plus.

    Oui mais tu crois encore que la logique des grands de ce monde pousse encore à la retenue. Perso j'y crois plus trop.

  10. Zonebourse :

    Un 'très petit nombre' de chars Leopard encore en service en Ukraine

    Le 02 janvier 2024 à 06:28

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    BERLIN/VILNIUS (dpa-AFX) - Seul un très petit nombre des chars de combat modernes Leopard 2A6 livrés par l'Allemagne sont encore en service en Ukraine - le député Vert Sebastian Schäfer demande donc des mesures plus rapides pour les rendre à nouveau opérationnels. Le spécialiste du budget de la défense a écrit en fin d'année aux entreprises d'armement concernées , Rheinmetall et Krauss-Maffei Wegmann (KMW) : "On constate malheureusement que seul un très petit nombre des chars de combat livrés peut encore être utilisé par l'Ukraine". La réparation prendrait beaucoup de temps car, selon l'atelier de réparation de l'industrie ("Hub") en Lituanie, les pièces de rechange appropriées font défaut.

    Schäfer avait visité l'atelier en Lituanie avant Noël en compagnie du ministre de la Défense Boris Pistorius. Il y a des "besoins d'action urgents" pour améliorer rapidement la situation en matière de pièces de rechange, peut-on désormais lire dans ses lettres, dont l'agence de presse allemande a eu connaissance. De plus, des tentatives de réparation par l'armée ukrainienne auraient entraîné de nouveaux dommages sur les chars. Il faut examiner dans quelle mesure cela peut être évité par une meilleure formation des mécaniciens ou par la mise à disposition d'instructions, ou si une réparation en Ukraine est possible.

    En mars, le gouvernement allemand avait remis à l'Ukraine, après de longues tergiversations, un total de 18 chars Leopard 2 appartenant à l'armée allemande. Cette livraison s'inscrit dans le cadre de l'aide contre l'attaque russe. Les véhicules ont subi des dommages au combat, mais aussi parfois une usure technique considérable due à la conduite et au tir.

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  11. il y a 55 minutes, Tetsuo a dit :

    La tiédeur d'autres engagements dans cette aventure doit faire un peu réfléchir US et UK. Le risque de ne pas avoir de coalition sur ce sujet n'est pas mince.

    - Apparence Anglo-saxonne de l'escalade

    - Affermissement d'un position tiède d'une partie de l'OTAN face au block IRANO/RUSSE/CHINOIS

    Ne pas réagir laisse penser que les actions houthis restent de la simple piraterie éventuellement proxi d'une ROgue-nation; Agir passe forcément par l'ouverture d'un conflit avec l'IRAN (Et la Syrie). Ne pas agir est en soit un signal très fort surtout en direction des US.

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