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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Disons que là où ils veulent mettre du f-35 personne ne passe, ni le rafale ni rien d'autre sauf aux EAU. Mais en dehors de l'Europe et de quelques autres pays alignés sur les US c'est beaucoup plus compliqué. La notion ITAR/CATSAA est un plus qu'aucuns autres chasseurs (non Chinois ou Russe) ne peut revendiquer.
  2. mais ce mâts est une norme en terme de dimensions pour les FDI / corvettes ?
  3. La partie que tu cites est intéressante mais celle qui m'interpelle le plus c'est celle sur le pivot indo-pacifique des US qui est largement handicapé par la guerre en Ukraine et celle en Israël. Mearsheimer soutient en gros la même chose que moi. les US sont dépassés par la naissance de tous ces foyers belliqueux. Leur role de gendarmes du monde est donc très largement remis en question. Ils ne peuvent pas soutenir plus de deux ou trois points en même temps. Européens réveillez-vous ! C'est la fin d'une légende. Il faut en tenir compte maintenant.
  4. Je me tue à dire çà depuis le 07/10. Il faut absolument que Israël annonce un plan pour distinguer le HAMAS des civils. Il faut absolument que l'Europe oeuvre également dans ce sens. Il n'y a pas d'autre voie diplomatique. Les droits de l'hommes doivent être au centre d'une solution. Laisser Israël faire sans mettre de lignes rouges humanitaires est une erreur diplomatique magistrale.
  5. Il y a çà aussi. je ne sais pas si ce sont les mêmes echos de Dassault que tu as : https://meta-defense.fr/2023/11/03/programme-scaf-allemagne-fake-news/
  6. Question pour les connaisseurs. Est-ce le même mât PSIM que sur les FDI ? Est-ce que ce mât devient une norme pout tout navire armé Français ?
  7. C'est un mariage de raison qu'on le veuille ou non. Dans ces conditions il faut blinder les contrats avec les allemands connaissant leur propension à tirer la couverture à eux. Il faut aussi entretenir une industrie plan B par exemple pour les Loyalwingmen. Surtout j'espère que l'Allemagne va enfin avoir une analyse sérieuse de l'état du monde et en déduire qu'un recentrage sur l'Europe (vs atlantisme) est nécessaire. Le partenaire US semble dépassé par l'explosion des conflits dans le monde. Il pourrait même diminuer son aide à l'Ukraine. Ca devrait questionner tous ceux qui se sont mis sous son parapluie.
  8. BOn n'en déplaise à la très grande majorité des intervenants ici dont moi, les allemands sont dans le SCAF pour y rester. Ca veut dire aussi que le marché Saoud nous tend les bras. https://www.telegraph.co.uk/world-news/2023/11/02/germany-denies-plan-quit-fighter-jet-project-france-uk-deal/ L’Allemagne dément son intention d’abandonner le projet d’avion de combat de 87 milliards de livres sterling avec la France en faveur d’un accord avec le Royaume-Uni Berlin a consacré 35 milliards de livres sterling au programme Future Combat Air System pour construire un nouvel avion furtif avec Paris et Madrid d’ici 2040 ParJoe Barnes, CORRESPONDANT À BRUXELLES2 novembre 2023 • 2 :47 Olaf Scholz, le chancelier allemand, craint que le projet avec la France ne soit devenu une extravagance coûteuse et entaché de retards CRÉDIT : Annegret Hilse/Reuters L’Allemagne a nié qu’elle abandonnerait un projet de 87 milliards de livres sterling avec la France pour construire la prochaine génération d’avions de combat en faveur d’un projet rival avec la Grande-Bretagne.
  9. Article à la croisée des chemins. A la fois géopolitique, indépendance d'action, F-35 mais surtout guerre israélo / palestinienne. https://www.euractiv.com/section/politics/news/dutch-cabinet-in-hot-water-following-revelations-of-continued-f-35-deliveries-to-israel/ Le gouvernement néerlandais dans l’eau chaude après les révélations sur la poursuite des livraisons de F-35 à Israël Par Benedikt Stöckl | Euractiv.co Malgré les avertissements des responsables du ministère des Affaires étrangères concernant la livraison des pièces de rechange à Israël, citant de possibles « violations graves du droit humanitaire de la guerre », notamment dans la bande de Gaza, les deux ministres ont rejeté les avertissements et donné le feu vert à l’exportation. Les révélations selon lesquelles les Pays-Bas continuent d’envoyer des pièces de rechange pour les avions de combat F-35 à Israël après le déclenchement de la guerre israélo-palestinienne, malgré les avertissements des responsables du ministère des Affaires étrangères, ont mis le cabinet néerlandais dans l’eau chaude, les législateurs et les universitaires condamnant cette décision. Le ministre des Affaires étrangères Hanke Bruins Slot (CDA/PPE) et la ministre du Commerce extérieur Liesje Schreinemacher (VVD/Renew) ont été informés d’une commande israélienne de pièces de rechange pour des avions de combat F-35 à la mi-octobre, peu après les attaques meurtrières du Hamas, selon des sources internes au ministère, comme l’a révélé une enquête menée par le NRC et publiée mardi. Malgré les avertissements des responsables du ministère des Affaires étrangères concernant la livraison des pièces de rechange à Israël, citant de possibles « violations graves du droit humanitaire de la guerre », notamment dans la bande de Gaza, les deux ministres ont rejeté les avertissements et donné le feu vert à l’exportation. En donnant le feu vert à l’exportation, les Néerlandais souhaitaient maintenir de bonnes relations à la fois avec Israël et les États-Unis, ces derniers comptant sur le pays pour remplir son rôle de plaque tournante pour les pièces de rechange du F-35, a constaté le NRC. Les Pays-Bas abritent l’un des trois centres mondiaux de distribution de pièces détachées pour le F-35 dans la ville de Woensdrecht. Interrogé par le NRC, le ministère des Affaires étrangères a déclaré que le cabinet discutait de l’opportunité de soumettre des « livraisons spécifiques » dans le cadre du programme F-35 à des « contrôles supplémentaires ». « Le droit israélien à la légitime défense » et « le risque de violations du droit international humanitaire » seront pris en compte lors de ces évaluations supplémentaires, a-t-il ajouté. Ces révélations ont suscité un tollé de la part des législateurs et des professeurs de droit néerlandais. « Malgré les avertissements, [le cabinet] continue de fournir des pièces [d’avions de combat] à Israël parce qu’il a « peur d’endommager » les relations avec Israël et les États-Unis. Incroyable », a posté sur X le député socialiste Jasper van Dijk (PS/Gauche européenne), se demandant pourquoi les « contrôles supplémentaires » n’ont été annoncés qu’après la couverture médiatique de la question. Pendant ce temps, Liesbeth Zegveld, professeure de droit international à l’université d’Amsterdam, a accusé plus ou moins directement le gouvernement néerlandais de contribuer à des crimes de guerre. « Les Pays-Bas doivent partir du principe que tout ce qui leur est fourni sera utilisé dans des frappes aériennes disproportionnées, sans faire de distinction entre les civils et les combattants du Hamas. Les Pays-Bas contribuent sciemment à des crimes de guerre », a-t-elle déclaré à NRC. La situation au Moyen-Orient a profondément divisé le paysage politique néerlandais. Alors que les partis conservateurs et de droite soutiennent presque unanimement Israël et son droit à l’autodéfense, les partis progressistes et de gauche mettent davantage l’accent sur les violations des droits de l’homme à grande échelle commises par Israël contre la bande de Gaza, y compris le blocus humanitaire de la nourriture, de l’eau et des médicaments à l’entrée sur le territoire ainsi que la campagne de bombardements à grande échelle, qui a entraîné d’importantes pertes civiles. Au 6 novembre, le nombre de civils tués à Gaza aurait dépassé les 10 000, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qualifiant la bande de Gaza de « cimetière pour enfants ».
  10. Et pourquoi on demanderait pas au suédois de faire des rafales ? Ils ont des compétences et des moyens qui peuvent servir à passer à une production de 6 rafale/ mois si les indiens font trop de chichi. Et puis on manque d'un peit avion d'entraînement.
  11. C'est pas encore fait pour les allemands. La date limite des saouds c'est quand ? le 15 c'est çà ?
  12. C'est toujours mieux que le cauchemar actuel.
  13. Oui çà y ressemblerai plus que le modèle bibi du tout sécuritaire sans date de sortie ni mention de l'état palestinien.
  14. Bah les UK font rentrer qui ils veulent sans demander leur avis aux autres (cf les jap). Le workshare est donc nettement moins sympathique dans ces conditions. Les Italiens pourraient suivre ? Pour les allemands on attend encore un peu.
  15. Ce me parait un bon plan. Permettre à l'autorité palestinienne de monter en compétence pour pour doucement permettre à Tsahal de sortir. Reste à voir les détails. Est-ce que tsahal agit sous commandement palestinien ?
  16. Je connais ton point de vue. Tu l'as exposé tant de fois depuis 2018. Je dis simplement que si le contrat se fait avec les saoudiens, les allemands resteront dans le SCAF.
  17. herciv

    Le F-35

    Mais je crois que c'est ce qui est fait en particulier pour le module de puissance. D'un autre côté je n'en suis pas certain parce que LM continue de produire les f-35 mais ils ne sont pas livré. On verra. De toute façon à peu prêt tous les ans il y a une anomalie statistique à la hausse sur deux ou trois mois.
  18. herciv

    Le F-35

    Fast facts de novembre 2023 975 F-35 livrés, 750000 heures, 447000 sorties. Soit 160000 heures en un an (novembre 22 à novembre 23) et 16000 heures ce mois-ci
  19. C'est la très réussi chambre de détonation qui semble attirer les commentaires élogieux de l'auteur.
  20. Pour moi c'est la partie la plus intéressante. Le reste date de 2022 avant le retenu ukrainien sur le caesar.
  21. Dans ce dernier cas, l'idée est de générer une onde de choc provoquant l'effondrement d'un bunker. Un obus antipersonnel de 155 mm de l'OTAN qui utilise une fusée radar pour exploser à des hauteurs programmables projette suffisamment d'éclats pour tuer l'infanterie exposée sur un hectare. C'est une puissance de feu redoutable. Mais pour être efficace, une équipe d'artillerie doit également éviter les tirs ennemis. Les opérateurs de drones de repérage considèrent les positions d'artillerie ennemies comme une priorité. Et puis, il y a la question des radars de contre-batterie. Ces systèmes montés sur des camions déterminent l'endroit d'où les obus ont été tirés. L'un de ces systèmes, le Zoopark-1m, que la Russie utilise contre l'Ukraine, peut localiser simultanément l'origine d'une douzaine d'obus de 155 mm provenant d'une distance de 12 km. Le cobra, un radar de contre-batterie de fabrication européenne que l'Allemagne fournit à l'Ukraine, peut faire de même pour 40 pièces d'artillerie situées à environ 100 km. Ces radars calculent rapidement les chiffres. Cette technologie a permis aux unités russes de bombarder les positions d'artillerie ukrainiennes quatre minutes seulement après leur premier tir. Il n'est donc pas étonnant que les technologues de l'artillerie soient obsédés par la réduction du temps nécessaire pour se rendre à une position et "tirer et se déplacer". Avec la césar, une équipe peut préparer un premier tir en seulement 40 secondes. Le canon peut ensuite être tiré dix fois par minute, soit quatre fois plus souvent qu'avec le trf1. Pour atteindre de telles performances, Nexter a repensé le mécanisme d'obturation de la chambre de détonation. Après un dernier tir, le canon est prêt à partir dans les 40 secondes. Quant à l'archer de Bae, il peut tirer quatre obus à 40 km et repartir avant que le premier n'atteigne sa cible 55 secondes plus tard. Jim Miller, un ancien artilleur de l'armée américaine qui est aujourd'hui vice-président des systèmes de combat chez bae en Virginie, l'explique ainsi : "Si quelqu'un riposte, il n'y a pas de problème : "Si quelqu'un riposte, il ne fait que frapper le sol à l'endroit où vous vous trouviez auparavant. Ces vitesses opérationnelles sont rendues possibles en partie grâce aux chargeurs hydrauliques. Le Panzerhaubitze 2000, une pièce d'artillerie fabriquée par Krauss-Maffei Wegmann, à Munich, dont l'Allemagne a déclaré qu'elle enverrait une douzaine d'exemplaires à l'Ukraine, en est un bon exemple. À l'intérieur du véhicule blindé qui transporte le canon, un bras robotisé glisse sur un rail, saisit un obus stocké verticalement sur un support et le place à plat sur un convoyeur, qui l'achemine vers un mécanisme de levage. Il est alors soulevé et placé dans la culasse du canon. Un "pilon à pichenette" pneumatique pousse la balle dans la chambre. Le système charge et tire un obus en six secondes, bien qu'un mode rafale spécial permette de tirer trois obus en dix secondes. La cadence de tir a également été améliorée grâce à un meilleur logiciel. Pour viser les séparatistes soutenus par la Russie en 2014, M. Moruha utilisait un stylo, du papier et une calculatrice pour calculer la trajectoire. Cela prenait plusieurs minutes. Aujourd'hui, les unités ukrainiennes saisissent généralement les coordonnées de la cible à partir d'un drone (ou, plus rarement, d'un observateur avancé) dans un logiciel qui détermine immédiatement les ajustements nécessaires. Avec la meilleure artillerie actuelle Avec les meilleures pièces d'artillerie actuelles, les réglages des canons sont suffisamment précis pour ajuster les points d'atterrissage éloignés par incréments d'à peine 20 mètres. Un autre progrès a été le passage des canons remorqués aux canons automoteurs montés sur un châssis à roues ou à chenilles, dont le Caesar et le Panzerhaubitze 2000 sont de bons exemples. L'artillerie tractée est plus longue à déplacer, surtout en dehors des routes. Brent Eastwood, un ancien officier d'infanterie qui a quitté l'armée américaine en 2004, compare le positionnement de l'artillerie tractée, courant à son époque, à la manœuvre d'un "camping-car Winnebago". L'éloignement d'un tel équipement d'une position de tir peut prendre jusqu'à cinq minutes. Les améliorations apportées aux radars de contre-batterie ont transformé ce délai en piège mortel. Il y a aussi les obus d'artillerie guidés. Dotés d'ailettes pour les diriger en vol, les meilleurs obus occidentaux sont précis à un ou deux mètres près. L'Excalibur S, par exemple, utilise un scanner dans son cône de nez pour repérer un faisceau laser infrarouge dirigé par un drone ou un observateur avancé. Son fabricant, Raytheon, affirme que la munition peut voler sur 40 km et atteindre un véhicule en mouvement. D'autres types d'armes n'ont pas besoin de laser pour "peindre" leur destination. C'est le cas du smart 155 produit par Diehl et Rheinmetall, deux entreprises allemandes. En descendant sur une zone contenant des cibles potentielles, l'obus de 47 kg éjecte deux sous-munitions (voir le schéma ci-dessus). Chacune de ces sous-munitions est équipée d'un ballonnet (un croisement entre un ballon et un parachute) qui lui permet de rester en l'air le plus longtemps possible, ainsi que d'un capteur infrarouge et d'un radar qui, ensemble, recherchent des cibles potentielles. Si la signature scannée d'un objet correspond à un élément d'une bibliothèque de cibles militaires que la sous-munition transporte dans sa banque de mémoire, la sous-munition tire sur la cible un pénétrateur formé par explosion. Nexter et bae produisent un système similaire appelé 155 bonus, bien que ses deux sous-munitions descendent sur des winglets plutôt que sur des ballutes. Les obus intelligents présentent des inconvénients. Certains utilisent le système de positionnement global, qui peut être brouillé, pour déterminer leur position. De plus, un obus bourré d'électronique a moins de place pour les explosifs. De plus, l'électronique a tendance à se dégrader au fil du temps. Un tel obus peut donc avoir une durée de vie aussi courte que 15 ans. Cela n'a pas l'air bien grave. Mais un seul obus de 155 bonus coûte environ 40 000 dollars, soit un ordre de grandeur supérieur à celui d'une munition standard, ce qui rend les commandes coûteuses. J'ai besoin de munitions, pas d'une voiture La quantité de puissance de feu envoyée à l'Ukraine n'est pas connue du public. Mais les Ukrainiens affirment qu'elle est insuffisante. Un colonel qui a requis l'anonymat déplore que son pays reste "en mode attente" de ces systèmes. Andrew Milburn, fondateur du Mozart Group, une organisation caritative qui forme des soldats en Ukraine, partage cet avis. M. Milburn, qui était jusqu'en 2019 colonel dans le corps des Marines américains et qui a dirigé des opérations spéciales au Moyen-Orient, estime que l'artillerie occidentale de haute technologie n'a pas été envoyée en nombre suffisant pour donner un avantage aux Ukrainiens. Il se peut toutefois que l'équilibre des forces change de toute façon. Selon Molfar, une société de renseignement ukrainienne qui compte huit analystes chargés de recueillir des données sur les tirs d'artillerie russes, la précision des frappes de l'artillerie russe est globalement en baisse. (Parmi les utilisateurs des informations fournies par Molfar figurent le Service de sécurité de l'Ukraine, connu sous le nom de sbu, et le ministère américain de la défense). Les stocks d'obus de précision de la Russie sont donc probablement en train de diminuer. La visée est une autre difficulté. Selon M. Milburn, l'Ukraine souffre d'un manque cruel de drones de reconnaissance à plus longue portée, comme le ScanEagle, un produit d'Insitu, une filiale de Boeing. Selon lui, il faudrait beaucoup plus de drones de ce type pour transmettre les coordonnées des cibles aux centres de direction des tirs qui attribuent les tirs aux équipes d'artillerie. Mais la Russie semble également avoir du mal à collecter des données fiables sur les cibles. Olga Khmil, l'une des analystes du renseignement de Molfar, explique que la Russie utilise désormais des canaux de groupe dans des applications de messagerie telles que Telegram pour mieux orienter son artillerie. Sur ces canaux, des Russes se faisant passer pour des Ukrainiens feignent la peur des bombardements afin d'obtenir des informations sur les infrastructures qui ont été touchées et celles qui ne l'ont pas été. Le 24 mai, le SBU a révélé une approche encore plus sournoise de ce type d'espionnage. L'agence a déclaré avoir découvert que les services de renseignement russes utilisaient
  22. Un autre plus précis (merci aux posteurs sur le fil ukrainien https://www.economist.com/science-and-technology/2022/06/15/the-modern-cannons-that-may-make-the-difference-in-ukraine Jun 15th 2022 C'est un combat difficile, messieurs, mais nous verrons qui peut frapper le plus longtemps". C'est ainsi que s'exprimait le duc de Wellington dans l'après-midi de la bataille de le duc de Wellington dans l'après-midi de la bataille de Waterloo, alors que les canons de Napoléon écrasaient ses troupes. Ces mots me reviennent à l'esprit alors que la guerre en Ukraine se transforme en un duel d'artillerie prolongé, centré sur le Donbas, à l'est du pays. Phillip Karber est un ancien marine américain qui dirige aujourd'hui la Potomac Foundation, un organisme de recherche et d'action politique situé en Virginie. régulièrement sur les lignes de front pour étudier les combats. Il estime que les barrages d'artillerie russes sont aujourd'hui responsables d'environ 80 % des pertes ukrainiennes. Les chiffres de l'autre côté sont sans doute similaires. Le vainqueur de ce duel remportera donc probablement la guerre. Et l'Ukraine l'Ukraine place une grande partie de ses espoirs dans les armes et les munitions sophistiquées qu'elle reçoit de la part de ses bienfaiteurs. qu'elle reçoit de ses bienfaiteurs occidentaux. En tête de liste, on trouve actuellement le système français Caesar (photo ci-dessus), fabriqué par Nexter, une entreprise de Versailles. Ce système peut projeter des obus d'environ 40 km, soit 16 km de plus que le modèle précédent de la société, le trf1. Jusqu'à présent, la France a fourni cinq ou six obusiers césar sur la douzaine promise, permettant aux équipages ukrainiens de détruire des cibles à 50 % de distance de plus qu"il y a quelques semaines. Des armes de pointe Armes de pointe Le secret de la portée du Caesar réside dans sa chambre de détonation, la partie du canon où la charge propulsive explose. D'une contenance de 23 litres, elle est environ quatre litres plus grande que la chambre du trf1 et peut donc contenir environ 30 kg de propergol. Pour contenir l'explosion de la charge propulsive, la chambre est faite d'un alliage d'acier plus résistant que celui utilisé dans le trf1 (la recette est étroitement gardée). Pour empêcher l'énergie de l'explosion de s'échapper par les rainures du canon, les obus sont équipés d'un anneau de métal plus mou qui crée un joint étanche. Et pour que les obus aient plus de temps pour prendre de la vitesse, le canon d'un césar, qui mesure un peu plus de huit mètres, est plus long d'environ deux mètres que celui du trf1. D'autres astuces permettent d'augmenter la portée. Pour les tirs longs, un dispositif de "purge de la base" en forme d'anneau est souvent vissé au fond de l'obus. En vol, ce dispositif libère du gaz comprimé qui remplit ce qui serait autrement une zone de basse pression. Cela réduit suffisamment les turbulences induites par la traînée pour ajouter plusieurs kilomètres à la portée d'un projectile. Certains obus sont également dotés d'ailerons mobiles suffisamment grands pour assurer une "phase de vol plané". Nexter prévoit d'en introduire un en 2025. Une approche beaucoup plus coûteuse consiste à placer des moteurs de fusée sur les obus. Le 31 mai, les États-Unis ont annoncé qu'ils enverraient à l'Ukraine des systèmes de fusées guidées. Le système de roquettes d'artillerie à haute mobilité m142, connu sous le nom de himars, peut tirer une munition appelée atacms sur une distance stupéfiante de 300 km. L'Ukraine, quant à elle, recevra des roquettes gmlrs de plus courte portée. Ces engins, qui coûtent environ 160 000 dollars pièce, peuvent apparemment projeter une ogive de 91 kg sur un véhicule en mouvement à plus de 70 km de distance. Les roquettes d'artillerie russes Smerch et Uragan, largement utilisées en Ukraine, sont moins précises mais plus percutantes. Ces systèmes tirent des ogives de 280 kg. Un équipage de trois himars peut lancer une salve sans quitter la cabine blindée du camion. Lockheed Martin, l'entreprise américaine qui fabrique les fusées GMLRS, affirme que le kit de guidage par satellite fonctionne même en cas de brouillage. La Grande-Bretagne et un autre pays, dont le nom n'a pas été révélé, envoient entre-temps un système similaire, le mlrs, à l'Ukraine. Il faudra trois semaines pour former les gens à l'utilisation de ce type de kit. Mais il est peu probable que l'Ukraine reçoive les 60 lanceurs qui, selon un conseiller de Volodymyr Zelensky, le président du pays, seraient nécessaires pour stopper l'avancée de la Russie. En ce qui concerne la précision de l'artillerie non propulsée par fusée, Nexter affirme qu'à des distances allant jusqu'à environ 30 km, les obus non guidés de 43 kg sont largués à moins de 140 mètres de la cible. Dans la pratique, la précision est souvent supérieure. Lors d'un essai par temps calme, un obusier caesar a lancé huit obus sur huit dans une "boîte" de 40 mètres de côté, explique Olivier Fort, un ancien colonel qui a dirigé des études sur la doctrine de l'artillerie pour l'armée française et qui est aujourd'hui le directeur du programme d'artillerie future de Nexter. bae Systems, un géant britannique de l'armement, offre une précision similaire. Par beau temps, son obusier archer tire des obus non guidés à moins de 20 mètres de cibles situées à 30 km de distance. Les autorités ukrainiennes ont demandé des canons à arcs. Rester Rester en vie Même les températures sont importantes. Andrii Moruha, un vétéran ukrainien qui travaille aujourd'hui pour Come Back Alive, une organisation caritative locale qui, entre autres, forme les équipes d'artillerie dans l'est du pays, explique que chaque baisse de 10 °C réduit d'environ 55 mètres la distance d'un tir de 4 km. Les équipes d'artillerie installent régulièrement des instruments sur un ballon d'hélium pour mesurer les températures et la vitesse du vent. Les systèmes prennent également en compte la température de l'agent propulseur chargé dans la chambre de détonation. Les radars Doppler mesurent la vitesse des projectiles lorsqu'ils quittent le canon. Les obus d'artillerie de l'OTAN ont un diamètre de 155 mm, soit 33 mm de plus que les munitions tirées par la plupart des forces soviétiques héritées de l'Ukraine. Ce calibre supplémentaire permet de doubler la quantité d'explosif contenue dans l'obus. Si les chars ne sont séparés que par une dizaine de mètres, comme c'est le cas de nombreux chars russes dans ce conflit, un seul obus de 155 mm peut en anéantir un et en mettre deux autres hors d'état de nuire. Coup pour coup, l'artillerie occidentale est plus meurtrière que les canons russes, affirme le Dr Karber, qui a lui-même été blessé par des éclats d'obus lors d'un tir de barrage russe en 2015. Les armées de l'OTAN tirent désormais des dizaines de types d'obus, y compris des obus à retardement qui explosent après la pénétration, afin de provoquer une plus grande destruction. Ces obus sont optimisés pour pénétrer profondément dans un matériau spécifique, tel que l'acier, le béton ou le sol.
  23. Si quelqu'un a l'article en entier grâce lui soit rendu de nous en donner la substantifique moëlle et plus. https://www.economist.com/science-and-technology/2022/06/15/the-modern-cannons-that-may-make-the-difference-in-ukraine Non parce que quand les anglo-saxon louent le CAESAR je pense qu'il faut au moins une action de grâce.
  24. Et maintenant le bordel libyen : Libye : La Russie négocie l’installation d’une base navale à Tobrouk https://www.opex360.com/2023/11/06/libye-la-russie-negocie-linstallation-dune-base-navale-a-tobrouk/ Tout de suite, si ça pue un peu trop avec la Russie, ça va être plus compliqué pour faire des croisières.
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