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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. C'est l'occident qui est rejeté à cause du deux poids deux mesures. Pas les valeurs des droits de l'homme ni le libéralisme et tout le reste. L'ONU n'est qu'un reflet de cette capacité à porter ces valeurs.
  2. Les non alignés ne se sont pas forcément exonérés de cet héritage. Mais il réfute désormais l'occident comme porte drapeau. C'est tout le danger de cet guerre et des méthodes israélienne. En clair l'occident n'est plus vu comme le gentil et les autres les méchants ou les victimes. Désormais le jeu caché du gentil est plus visible et les victimes se posent des questions légitimes.
  3. Moi aussi. Sur tout que Bibi est prisonnier de cette crise maintenant. Si Israël en sort c'est fini pour lui.
  4. Tu es totalement à côté de la plaque. Les droits de l'homme sont totalement universels que tu le veilles ou non de même que le droit de la guerre, ou le libéralisme ...
  5. Ca ressemble à une sortie de crise. Ca serait bien que çà soit validé.
  6. Genre Biden ne sait comment stopper le chiens fou mais lui dit quand même que c'est pas bien.
  7. L'ONU n'a de sens que si elle porte des valeurs universelles. Si certains décident que ces valeurs ne compte pas pour eux parce qu'ils sont au-dessus de la mêlée, ce qui est très à la mode en ce moment, évidemment que l'ONU ne peut fonctionner.
  8. Retour à la réalité en Ukraine. L'ukraine ne peut prendre quasiment aucun avantage sur la Russie si ce n'est celui de la technologie. Elle est dépassé sur le plan des ressources humaines, sur les ressources en matériel, sur l'artillerie, sur les drones ... https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-le-commandant-en-chef-de-l-armee-ukrainienne-reconnait-l-echec-de-la-contre-offensive-20231102 Guerre en Ukraine : le commandant en chef de l’armée ukrainienne reconnaît l’échec de la contre-offensive Par Hugues Maillot Guerre en Ukraine: «Il n’y aura probablement pas de percée profonde et belle», regrette le commandant en chef de l’armée ukrainienne Dans un entretien à l’hebdomadaire britannique The Economist, le général Zaloujny estime qu’il n’y aura «probablement pas de percée profonde et belle». Certains observateurs s’étaient précipités très tôt pour l’annoncer. D’autres ne voulaient pas l’admettre. Dans un entretien à l’hebdomadaire britannique The Economist , le commandant en chef de l’armée ukrainienne Valeri Zaloujny a tranché : la grande contre-offensive démarrée en juin n’a pas eu l’effet escompté. Le général reconnaît franchement être «dans une impasse». «Il n’y aura probablement pas de percée profonde et belle», regrette-t-il auprès de nos confrères. Ce jeudi 2 novembre, le Kremlin a rejeté le terme d’«impasse», estimant que «la Russie poursuit sans relâche son opération militaire spéciale» et que «tous les objectifs fixés devraient être atteints». Valeri Zaloujny, chef d’orchestre de cette contre-offensive qui n’a avancé que de 17 kilomètres en près de cinq mois, craint lui désormais ouvertement un enlisement qui avantagera la Russie, et compare le conflit à «la Première Guerre mondiale». Plusieurs erreurs Auprès de The Economist, le général Zaloujny reconnaît plusieurs erreurs dans la planification et le déroulement de la contre-offensive. Il concède d’abord avoir cru qu’infliger suffisamment de pertes à la Russie donnerait l’avantage à l’Ukraine. «La Russie a perdu au moins 150.000 hommes», estime-t-il. «Dans n’importe quel pays, de telles pertes auraient mis fin à la guerre». Mais, à supposer que ce chiffre soit exact, pas en Russie, qui a historiquement l’habitude de sacrifier un grand nombre de soldats pour arriver à ses fins, comme lors des Première et Seconde guerres mondiales. Une première depuis le début de l’année, l’Ukraine a subi la plus vaste attaque russe Le haut gradé admet également que son armée n’a pas avancé aussi rapidement qu’il l’avait prévu. «Selon les manuels de l’Otan et les calculs que nous avions faits, quatre mois auraient dû être suffisants pour que nous puissions atteindre la Crimée, y combattre et en revenir», explique-t-il. Ses hommes ont au contraire été freinés par les lignes de défense extrêmement efficaces de la Russie et n’ont pas pu s’établir durablement sur la rive gauche du Dniepr. «Au début, j’ai pensé qu’il y avait un problème avec nos commandants, alors j’en ai changé certains», détaille Zalouny. «Ensuite, j’ai pensé que nos soldats n’étaient peut-être pas adaptés à leur mission, alors j’en ai transféré dans certaines brigades», ajoute-t-il. Mais en vain. À chaque fois que les troupes ukrainiennes ont essayé d’avancer, elles se sont heurtées à l’artillerie, aux drones et aux champs de mines disséminés sur tout le champ de bataille, les moyens technologiques modernes empêchant toute opération furtive. «Nous voyons tout ce que fait l’ennemi et il voit tout ce que nous faisons», résume le général. Nécessité d’un bond technologique massif Pour Valeri Zaloujny, un bond technologique massif est donc indispensable pour sortir de l’«impasse». Le haut gradé appelle ainsi à l’innovation dans les domaines des drones, de la guerre électronique, des capacités anti-artillerie et des équipements de déminage, y compris de nouvelles solutions robotiques. Si le commandant en chef se dit «reconnaissant» des livraisons d’armes occidentales, il regrette qu’elles soient parfois arrivées trop tard pour faire une réelle différence. Les missiles longue portée et les chars «nous auraient été particulièrement utiles l’année dernière», pour capitaliser sur le succès des contre-offensives à Kharkiv et Kherson, glisse-t-il. «Mais ils ne sont arrivés que cette année». Mais le général ukrainien ne se cache pas non plus derrière ces arrivées tardives. «Il est important de comprendre que cette guerre ne peut être gagnée avec les armes de la génération passée et des méthodes dépassées», insiste-t-il. «Elles entraîneront inévitablement des retards et, par conséquent, une défaite». Selon lui, la technologie fera la différence dans cette guerre. En attendant, Valeri Zaloujny veut tout faire pour empêcher une guerre de tranchées. «Le plus grand risque (avec cette option) est que la guerre dure des années et épuise l’État ukrainien», souligne-t-il. Contrairement à la Russie, l’Ukraine ne possède pas un réservoir humain quasiment illimité. Si le bond technologique n’arrive pas rapidement, «tôt ou tard, nous nous rendrons compte que nous n’avons tout simplement pas assez de monde pour nous battre», conclut l’officier.
  9. Les ukrainiens progressent au sud de Kherson au-delà du DNIEPR. Sur Robotyne, les perte matériels des ukrainiens sont énormes, au point de ne plus avoir de progression Sur Adievka les russes progressent mais les fortifications ukrainiennes rendent la chose très laborieuse.
  10. De toute façon le ton de l'article est "Vous pouvez sortir, on arrivera bien à trouver une solution." Ca reste un peu vague.
  11. Il faut qu'il arrête de prendre ses désirs pour la réalité. Il n'est pas bon là.
  12. Je cite ton article : M. Netanyahu craint pour son avenir politique. L’écrasante majorité des Israéliens – 80% dans un sondage – le tiennent pour responsable du manque de préparation d’Israël avant l’attaque du Hamas. En désespoir de cause, il a blâmé les chefs de la sécurité pour l’attaque du 7 octobre dans un message sur les réseaux sociaux le week-end dernier, qu’il a ensuite supprimé et pour lequel il s’est excusé. Sir Keir serait imprudent d’atteler le wagon du Parti travailliste aux décisions d’un politicien aussi fissile.
  13. Oui c'est intéressant. Ca montre que les actes de Bibi mettent dans l'embarras bien des politiques.
  14. Oui c'est l'idée mais aucun n'a actuellement les capacités industriels pour assumer une solution même intermédiaire sans perte sèche de capacités militaire. L'augmentation de capacités industrielles ne se fera pas non plus en quelques années ni à l'aide d'un plan de charge de seulement 3 soums supplémentaires. D'autre part il va y avoir un problème budgétaire chez les US et les UK. Continuer à financer des truc aussi lourd financièrement que les F-35, les soums, les frégates .... Il va falloir trouver des solutions alors même que la dette US ne pourra plus se financer aussi facilement qu'avant.
  15. L'oubli complet des valeurs de droits de l'homme par les occidentaux dans le cas d'Israël est une erreur fondamentale qui decredibilise profondément notre discours. C'est de la débilité profonde. Bibi doit être poursuivi au plus vite. Il en va de l'image de notre discours
  16. En tous cas les conséquences diplomatique des méthodes employés par Israël contre les palestiniens ne sont rien d'autre que catastrophique. Plusieurs pays qui rappellent leur ambassadeur ou qui rompe leur relation. C'est pas bon dutout pour le bloc occidental. On comprend mieux Biden qui doit freiner bibi du mieux possible. La crainte de tous ces pays c'est la légitimisation d'un discours de population qui aurait plus de droit qu'une autre. C'est quelque part raviver la crainte du discours wasp vs latin/slaves
  17. Mais dans la vrai vie administrative un tel document ne fait de toute façon rien d'autre que des hypothèses. Ce qui est intéressant c'est comment il est étayé pour pousser une décision ou une autre.
  18. Un lance roquette pour 40 morts voir plus. On ne dit pas sur tu fabules mais que tu n'as aucune considération pour les civils qui sont la-dessous.
  19. Un point de l'ONU : Surpeuplement, décombres et pénurie de carburant compliquent la distribution d'aide à Gaza Le 31 octobre 2023 à 19:31 Partager par Emma Farge et Aidan Lewis 31 octobre (Reuters) - La distribution de nourriture et de fournitures médicales dans la bande de Gaza vacille du fait d'une pénurie chronique de carburant, de pillages, d'un engorgement des rues avec les décombres des bombardements israéliens incessants et du surpeuplement provoqué par le déplacement de civils. En dépit d'une reprise, depuis une dizaine de jours, des livraisons d'aides dans l'enclave palestinienne, zone étroite majoritairement urbaine et densément peuplée, le nombre de camions humanitaires entrant dans Gaza reste bien inférieur au flux antérieur au "siège total" décrété par Israël en réponse à l'attaque du Hamas le 7 octobre. Quatorze camions arrivent en moyenne chaque jour dans l'enclave, contre quelque 400 camions quotidiennement avant le 7 octobre, pour acheminer des aides aux 2,3 millions d'habitants qui manquent cruellement de denrées essentielles, comme le pain, ont déclaré des représentants des services d'aide. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a souligné mardi que "le niveau d'aide humanitaire autorisé jusqu'à présent dans Gaza est complètement inadéquat et pas du tout proportionnel aux besoins de la population de Gaza, aggravant cette tragédie humanitaire". Il a réitéré son appel à une pause humanitaire dans les combats. L'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a indiqué lundi avoir livré au cours de la journée écoulée des centaines de tonnes de farine à une cinquantaine de boulangeries de Gaza, contribuant à faire baisser de moitié les prix du pain, et à des abris qui accueillent des centaines de milliers de personnes. UN NOMBRE DE DÉPLACÉS SUPÉRIEUR AU PIRE SCÉNARIO ANTICIPÉ Mais l'UNRWA, qui chapeaute la principale opération d'aide humanitaire dans l'enclave, a déclaré qu'une entrée par effraction de Gazaouis affamés dans l'un de ses deux grands dépôts, dimanche, était à même de compliquer ses efforts. Essentiel pour la distribution d'aide, son autre dépôt situé au point de passage frontalier égyptien de Rafah, seul axe routier reliant Gaza non-contrôlé par Israël, est devenu plus difficile à opérer avec l'arrivée de 8.000 personnes déplacées par les bombardements et qui y ont trouvé refuge. L'UNRWA a rapporté aussi que 67 de ses employés ont été tués dans l'enclave depuis le 7 octobre, décrivant ce bilan comme sans égal pour le personnel de l'Onu en une période de conflit aussi courte. Une porte-parole de l'agence a déclaré que la priorité de celle-ci était de fournir de l'aide à 150 refuges accueillant plus de 670.000 déplacés, mais aussi d'apporter de la farine aux boulangeries. Juliette Touma a ajouté que l'UNRWA n'avait pas la capacité actuelle de faire davantage, indiquant que le nombre de déplacés était quatre fois supérieur à celui anticipé avant la guerre par l'agence comme le "pire scénario". La Fédération internationale de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge ont fait savoir que leurs entrepôts dans la ville de Gaza avaient subi lundi de "graves dégâts" et étaient hors de service. Israël, qui a renforcé depuis le 7 octobre son blocus de Gaza, refuse d'autoriser l'entrée de carburant, disant craindre que le Hamas l'utilise à des fins militaires. Le directeur des communications du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) en Palestine a déclaré que "la menace constante de bombardements, les débris et l'absence de carburant rendent les routes extrêmement dangereuses et inaccessibles dans de nombreuses zones de la bande de Gaza". Si l'agence onusienne parvient à acheminer des fournitures médicales, a ajouté Jonathan Crickx, "la distribution devient de plus en plus difficile". CONDITIONS "SOUS-HUMAINES" Des représentants des services d'aide ont déclaré que la distribution était particulièrement compliquée dans le nord de Gaza, zone sur laquelle sont focalisées les opérations militaires israéliennes. Certaines agences ont dû suspendre les distributions. Un porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré mardi que plus aucune aide n'avait été envoyée aux hôpitaux du nord de la bande de Gaza depuis le 24 octobre, citant l'absence de garanties sécuritaires. Christian Lindmeier a prévenu qu'une catastrophe de santé publique était imminente, dans un contexte de déplacement massif de la population de l'enclave et du fait des dégâts subis par les infrastructures d'eau et d'hygiène. Il a fait état de 82 attaques contre des centres de santé gazaouis depuis le 7 octobre, avec 491 personnes tuées dans ces attaques, dont 16 travailleurs de santé, et 28 ambulances endommagées ou détruites. Le directeur régional des urgences de l'OMS a déclaré que les conditions à Gaza étaient désastreuses avec le déplacement de 1,4 million de personnes dans un territoire si densément peuplé. "Les conditions d'hygiène sont atroces, une collègue de l'UNRWA vient de me les décrire comme sous-humaines", a dit Rick Brennan à Reuters. "Où les gens vont-ils aux toilettes ? Comment éliminez-vous les déchets ?", a-t-il interrogé. Il a déclaré que de telles conditions constituaient un nid pour l'apparition d'épidémies de maladies comme la diarrhée ou d'infections respiratoires. A Washington, au cours d'une audition au Congrès sur les aides supplémentaires demandées par le président américain Joe Biden pour Israël et l'Ukraine, le chef de la diplomatie américaine a déclaré que la situation humanitaire à Gaza était "au-delà de l'urgence". Antony Blinken a ajouté que l'administration oeuvrait à accélérer les aides humanitaires à 100 camions par jour. L'émissaire spécial américain David Satterfield, qui mène les négociations avec Israël et l'Egypte sur les livraisons d'aides à Gaza, a déclaré que l'enclave se trouvait dans une situation critique, la population déplorant que la nourriture et l'eau arrivaient à épuisement. "C'est une société à cran et désespérée (...) Les exécutants de l'Onu doivent être en mesure de prouver que l'aide n'est pas épisodique", a-t-il dit lors d'un point de presse au Caire. (Reportage Emma Farge et Aidan Lewis, avec Gabrielle Tetrault-Farber, Michelle Nichols, Humeyra Pamuk et Simon Lewis; version française Jean Terzian, édité par Zhifan Liu)
  20. Encore cette intrication qui rend illusoire une guerre propre avec des cibles faciles à indetifier : Un camp de réfugiés touché par une attaque israélienne dans le nord de Gaza - porte-parole de l'armée Le 31 octobre 2023 à 19:46 Partager WASHINGTON, 31 octobre (Reuters) - Une attaque israélienne a touché le camp de réfugiés de Jabalia dans le nord de Gaza, a confirmé mardi un porte-parole de l'armée israélienne. "Il y avait un commandant très haut placé du Hamas dans cette région", a déclaré à la télévision américaine CNN le lieutenant Richard Hecht. (Reportage Tim Ahmann; version française par Zhifan Liu) On est dans le crime de guerre comme défini par la croix rouge.
  21. Il ne doit y avoir beaucoup de véhicules de soutien qui peuvent rentrer donc je pense que ces véhicules remorquent leur propre ravito.
  22. Bon en gros c'est cassez-vous de là on veut plus de vous 09:38 Le ministère israélien des Renseignements suggère de relocaliser les habitants de Gaza dans le Sinaï après la guerre contre le Hamas L'éventuelle relocalisation de la population de la bande de Gaza dans la péninsule égyptienne du Sinaï est envisagée par le ministère israélien du Renseignement, révèle le quotidien hébreu Haaretz le 30 octobre 2023. Le document suggère qu'Israël pourrait dans un premier temps reloger la population de la bande de Gaza dans des tentes, avant d'établir des communautés permanentes dans le nord du Sinaï. Le document présente deux autres solutions pour l'avenir de la bande de Gaza, qui ne prévoient pas de transfert de population. L'une d'entre elles permettrait à l'Autorité palestinienne, qui contrôle partiellement la Cisjordanie et qui a été évincée de Gaza par le Hamas en 2007, de contrôler la bande de Gaza et d'y maintenir ses habitants actuels. Une autre option consisterait pour Israël à établir un «régime arabe local» pour les habitants de Gaza qui resteraient chez eux après l'effondrement hypothétique du régime du Hamas.
  23. Quelles règles s'appliquent-elles aux sièges ? Les sièges ont souvent de graves conséquences pour un grand nombre de civils. Le DIH prévoit des règles importantes en vue de protéger la population civile. Il est essentiel que les civils soient autorisés à évacuer une zone assiégée. Ni la force assiégeante ni la force assiégée ne peuvent les forcer à rester contre leur gré. Les sièges doivent être dirigés exclusivement contre des forces armées ennemies et attaquer ou abattre des civils qui s'échappent d'une zone assiégée est formellement interdit. Par ailleurs, les parties doivent se conformer à toutes les règles régissant la conduite des hostilités. Il faut veiller constamment à épargner les civils lorsqu'une ville est assiégée ou que des objectifs militaires sont attaqués dans la zone assiégée. Toutes les précautions possibles doivent être prises en vue d'éviter et, en tout cas, de réduire au minimum les pertes en vies humaines dans la population civile, les blessures aux personnes civiles et les dommages aux biens de caractère civil qui pourraient être causés incidemment. Le DIH interdit également d'utiliser la famine comme méthode de guerre contre la population civile. Dans le même temps, bien que des évacuations temporaires puissent être nécessaires, et même légalement requises, les sièges ne doivent pas être utilisés pour contraindre les civils à quitter définitivement une zone. Si des civils sont déplacés (parce qu'ils s'échappent ou sont évacués d'une zone assiégée), toutes les mesures possibles doivent être prises pour s'assurer que ces personnes disposent d'un abri adéquat, ont accès à une nourriture suffisante, à des installations d'hygiène et à des soins de santé, qu'elles sont protégées (y compris contre la violence sexuelle et sexiste) et que les membres d'une même famille ne sont pas séparés.
  24. La partie importante qui concerne directement ce conflit : Les civils qui prennent les armes perdent-ils leur protection contre les attaques directes en vertu du DIH ? Cela dépend. Le DIH définit les civils comme toutes les personnes qui ne sont ni des membres des forces armées étatiques, ni des membres d'un groupe armé organisé ayant une fonction permanente de combat, ni des participants à une levée en masse. Les personnes civiles sont protégées contre les attaques directes, sauf si elles participent directement aux hostilités et pendant la durée de cette participation. Les parties à un conflit armé doivent prendre toutes les précautions possibles pour déterminer si une personne est un civil et, si tel est le cas, si elle participe directement aux hostilités. En cas de doute, la personne en question doit être présumée être un civil et protégée contre les attaques directes. Pour protéger la population civile, les combattants – et toute personne participant directement aux hostilités – doivent se distinguer des civils dans toutes les opérations militaires en arborant des signes reconnaissables et en portant ouvertement les armes. Le CICR a publié un Guide interprétatif qui offre des recommandations en vue de l'interprétation des dispositions du DIH relatives à la notion de participation directe aux hostilités.
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