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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Oups. Je corrige. J'adore ce genre de phrase qui signifie tout simplement que les positions n'ont pas le droit d'être autrement que radicales. Que de toute façon il suffit d'avoir une position au début de la guerre et elle ne peut pas évoluer du début à la fin quelque soit la tournure des évènements. Bel état d'esprit. Mais je suis français, et le propre de mon état d'esprit français c'est de douter de tout, des commentaires un peu trop assumés tout particulièrement.
  2. Tout ceci est très confus. On se demande pourquoi les Pays-Bas (edit) ne communiquent pas sur ce sujet. La position de la Belgique les met pourtant en porte-à-faux.
  3. C'est un peu le propre d'un forum de discuter ! Heureusement qu'on peut exprimer des opinion. Heureusement qu'on peut ramener des opinions extérieurs dans un sens ou dans l'autre. Certes les données manquent sur certains sujets. Je trouve un peu fort de café de refuser de regarder l'impact psychologique chez les russes de cette guerre. C'est quand même crucial. Croire que cet effet est forcément anti-Poutine ne me semble pas très raisonnable. Dans tous les cas c'est forcément une notion très changeante et qui demande un suivi. L'Article de @Alexis participe pleinement à ce suivi. Heureusement qu'il y a sur ce forum des spécialiste du cherry picking sinon il n'y aurait aucune matière. ----------------------------------Vive le cherry picking----------------
  4. C'est pas le tout de savoir graver encore faut-il savoir dessiner les circuits. Et ces compétences là sont très rare.
  5. Ton point de vue me rappel ce que je pensais au début de cette avancée. Il faut bien avouer que pour l'instant les ukrainiens confirment.
  6. Disons que je remarque le peu de réactions du département d'état pour faire comprendre à Musk son manque de clairvoyance sur cette coupure de Starlink. Je pense aussi qu'il a fallu qu'il soit averti de cette opération navale soit par les ukrainiens soit plus probablement par les services d'états US. Bref si l'ego de Musk est démesuré je doute qu'il ait réellement agit sans accord voir complicité de l'Etat US.
  7. Je ne suis pas dans le secret des dieux. Mais ce n'est pas quelques dizaines de chars lourds qui vont renverser le front. Il suffit que les russes en cassent deux par semaine pour annuler l'avantage en 3 mois avec ce qui a été livré.
  8. herciv

    La Composante Air belge

    Dans tous les cas si simultanément les f-16 donnent des signes de fatigues préoccupants et que en même temps les f-35 sont retardés, çà va être tendu pour gérer les compétences dans les escadrons belges.
  9. herciv

    La Composante Air belge

    Il y a une conséquence qui est très étonnante. Repousser l'arrivée du F-35 en Belgique permet de garder les f-16 en Belgique plus longtemps ...
  10. Le truc c'est que cet article est rédigé pour faire porter la casquette du méchant à Musk. J'ai personnellement un gros doute sur le fait qu'il n'a pas pris langue auprès du département d'état avant d'effectuer cette opération.
  11. Bien sûr pour les Leo et les challenger mais combien sont-ils ? Sont-ils en si grand nombre qu'ils représentent une élément de stratégie capable de défoncer les lignes russes ? Les mêmes en deux ou trois fois plus nombreux auraient permis de menacer les lignes russes sur bien plus de kilomètres et auraient pu les déstabiliser. Robotyne est quand même une percée qui montre certaines faiblesses du dispositif russe qui a bien du mal à renforcer totalement ses lignes. Ce ne sont que des impressions.
  12. Oui effectivement les Russes poussent en plusieurs endroits mais çà n'est pas beaucoup plus efficace que les ukrainiens.
  13. Pas le matériel lourd, en particulier les chars qui auraient été bien utiles. On sent également que les munitions et les pièces d'artillerie sont envoyée bien plus sur le sud.
  14. Il y a çà aussi. Je ne sais pas si c'était voulu mais Biden semble partir sans que çà soit prévu. Pour moi ce sont des signes d'Alzeimer. Evidemment je ne suis pas spécialiste. Mais cet homme ne semble plus disposer de toute sa tête. J'espère qu'il ne se présentera pas pour un autre mandat parce que on pourrait se poser légitimement la question de la réalité de sa fonction.
  15. Je n'ai pas la même impression que toi. Ces hommes encaissent bien malgré leurs pertes. Mais ce qui va finir par compter c'est la capacité des uns et des autres à être relevé par des troupes fraiches et bien entrainées. J'avais pensé que le matériel de l'OTAN arriverais au cour de cet année. Ca n'a pas été le cas mais force est de constater que les russes n'en ont pas profité pour enfoncer les ukrainiens. Pourtant l'avantage de leur artillerie est indéniable ainsi que leur moyen de GE. L'offensive ukrainienne n'a pas été d'une grande efficacité mais probablement par manque de matériel plus adapté et de troupes bien entrainée. L'année prochaine devrait donc partir sur des bases bien plus favorables pour les ukrainiens.
  16. herciv

    Marine Britannique

    Je suis quand même étonné. Je pensais que les brits avaient un vrai intérêt à entretenir la navy quitte à laisser tomber les terriens. Ils mettront un temps infini à rebâtir une navy correcte.
  17. herciv

    Marine Britannique

    J'ai une idée. Les brits mettent en location leur marine aux australiens ? Ca leur fera des sous.
  18. herciv

    Marine Britannique

    Le rapport sur l'accident du F-35 était moins clair sur la différence de niveau. Il insistait plus sur l'extrème différence entre le nombre de méca pour chaque F-35 entre l'USMC et la Royal Navy. L'équipe de la royal navy était réduite et chacun avaient plusieurs tâches simultanément au contraire de celle de l'USMC. L'un n'empèche pas l'autre mais le turn-over doit s'en ressentir.
  19. C'est un très long article qui développe les relations grandissantes entre deux pays qui ne veulent être alignés : la Grèce et l'Inde. Il semble que les liens entre ces deux là sont poussés au point de parler stratégie et accord de défense. https://moderndiplomacy.eu/2023/09/06/greeces-diplomatic-push-to-become-an-indispensable-regional-power/ La poussée diplomatique de la Grèce pour devenir une puissance régionale indispensable 6 septembre 2023 Par Alexander E. Gale En raison de sa position géostratégiquement précieuse au cœur de la Méditerranée orientale, la Grèce a l’occasion de tirer parti de ses atouts pour devenir une puissance régionale indispensable pour ses alliés et partenaires commerciaux. Après avoir navigué de manière précaire pendant plus d’une décennie de mesures d’austérité, Athènes est maintenant plus confiante dans la poursuite de ses intérêts fondamentaux et a poursuivi ces derniers mois une vague d’ouvertures diplomatiques. À cette fin, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a accueilli le Premier ministre indien Narendra Modi en Grèce et a organisé un dîner informel pour les dirigeants des Balkans en août. Puis, en septembre, le Premier ministre grec a rencontré ses homologues israélien et chypriote pour faire avancer une initiative énergétique régionale lucrative. Si la Grèce exploite avec succès les moyens et les voies à sa disposition, Athènes pourrait se positionner comme une porte d’entrée cruciale vers l’Europe, un nœud central dans un centre énergétique méditerranéen émergent et un leader régional dans les Balkans. La Grèce pourrait également apaiser certaines de ses pires préoccupations en matière de sécurité découlant de son allié de jure de l’OTAN et voisin, la Turquie. L’une des principales forces de la Grèce est sa tradition en tant que puissance maritime. Ce n’est que récemment que la Grèce a été dépassée par la Chine en tant que plus grand opérateur de flotte commerciale au monde. La valeur combinée de la flotte grecque est estimée à 163 milliards de dollars, et son tonnage dépasse celui des États plus puissants économiquement avec de grandes flottes commerciales comme le Japon, la Corée du Sud et les États-Unis. La Grèce bénéficie d’un carrefour géostratégique avec un accès maritime à l’Europe, à l’Afrique du Nord et à l’Asie, les ports du Pirée, de Thessalonique et d’Alexandroupolis servant de points d’accès à l’Europe et à la région de la mer Noire. Avec son appartenance à l’Union européenne et sa forte position maritime, la Grèce est bien placée pour se présenter aux puissances émergentes comme une porte d’entrée vers le bloc européen. La récente visite de Narendra Modi en Grèce semble avoir porté ses fruits à cet égard, car New Delhi et Athènes ont convenu de transformer leurs relations bilatérales en une relation stratégique. En effet, à l’issue d’une rencontre avec son homologue indien, le Premier ministre grec a déclaré que son pays agirait comme une « porte d’entrée dynamique » vers l’Europe. En outre, Modi a déclaré que les deux pays viseraient à doubler le commerce bilatéral d’ici 2030 et que la Grèce et l’Inde coopéreraient plus étroitement dans les domaines de la sécurité et de la défense, de l’agriculture, du tourisme, de la technologie et de l’éducation. Pour la Grèce, la recherche de relations plus solides avec des puissances émergentes comme l’Inde deviendra de plus en plus importante à mesure que l’ordre mondial passera à la multipolarité. Une stratégie diplomatique solide permettra également à la Grèce de mieux se positionner en tant que membre essentiel de l’Union européenne et de l’OTAN, plutôt que comme le marigot économique en voie de rétablissement où elle a été reléguée à la fin de 2009. La Grèce ne possède pas le pouvoir dur d’avoir un impact significatif sur la politique mondiale au plus haut niveau, mais elle peut peser au-dessus de son poids en tant que voix de premier plan dans un cadre multilatéral. En devenant un point d’accès crucial entre l’Europe et le reste du monde, Athènes exercera une plus grande influence au sein de l’Union européenne et, par conséquent, un plus grand effet de levier pour protéger ses intérêts nationaux. La Grèce peut encore renforcer son influence en jouant également un rôle actif dans la politique régionale. Les Balkans ont toujours été marqués par l’instabilité, mais la Grèce a également la possibilité de jouer un rôle de premier plan dans un cadre multilatéral. Actuellement, cinq pays des Balkans sont candidats à l’adhésion à l’Union européenne : l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Macédoine du Nord et la Serbie. En raison des liens historiques et culturels de longue date de la Grèce dans la région, Athènes peut jouer un rôle clé dans le processus d’ascension en agissant comme un stabilisateur régional – un rôle qui est à nouveau à portée de main maintenant que l’économie du pays est sur un terrain plus équitable. Concrètement, Athènes pourrait chercher à renforcer la coopération économique, les infrastructures et la connectivité, la sécurité énergétique, les échanges culturels et le soutien aux réformes. La Grèce devrait chercher à faciliter le discours et le multilatéralisme dans la région, comme elle l’a fait fin août lorsque plusieurs dirigeants des Balkans aux côtés du président Volodymyr Zelenskyy se sont rencontrés dans la capitale grecque pour un dîner informel, culminant avec une déclaration commune concernant la guerre en Ukraine. En agissant en tant que facilitateur de la coopération régionale, la Grèce peut se positionner comme le premier port d’escale pour les responsables étrangers lorsque des problèmes surviennent dans les Balkans. Une telle approche mettrait l’accent sur la diplomatie et le soft power. Cependant, la Grèce devra veiller à ce que les différends avec des voisins tels que la Macédoine du Nord et l’Albanie n’entravent pas ses efforts de sensibilisation. Un autre moyen important pour la Grèce de servir de point d’accès à l’Europe est le secteur vital de l’énergie. La ruée de l’Europe pour se sevrer de l’énergie russe a créé de nouvelles opportunités pour Athènes d’agir comme un pont entre l’Union européenne et les fournisseurs d’énergie alternative. Les découvertes relativement récentes de gaz naturel en Méditerranée orientale ont fait monter les enjeux dans la région, les dirigeants de la Grèce, d’Israël et de la République de Chypre se réunissant en septembre pour discuter de la poursuite de la coopération dans le secteur de l’énergie. Le gaz de la Méditerranée orientale pourrait contribuer de manière significative à répondre aux besoins en électricité de l’Europe. À cette fin, le câble sous-marin EuroAsia Interconnector soutenu par l’Union européenne devrait fournir une capacité initiale de 1 000 mégawatts d’électricité à l’Europe via des réseaux reliés en Israël et à Chypre jusqu’à la Grèce d’ici la fin de la décennie. La Grèce a également entamé des pourparlers avec l’Égypte pour faciliter la construction d’un câble sous-marin de 1373 km de long qui reliera les réseaux électriques grec et égyptien. L’interconnexion GREGY devrait fournir à l’Europe 3 000 mégawatts d’électricité via la Grèce lorsqu’elle sera achevée dans sept à huit ans. L’interconnexion GREGY a été identifiée par la Commission européenne comme un projet d’intérêt commun (PIC) et est donc éligible pour recevoir des fonds publics. Si le projet est achevé, Athènes sera en mesure de se positionner davantage comme un nœud clé dans l’infrastructure énergétique de l’Europe. Les décideurs politiques grecs devront être conscients que la position du pays à un carrefour géostratégique est une arme à double tranchant et que les menaces à proximité de la Grèce l’emporteront sur les opportunités si elles ne sont pas bien gérées. La principale menace émane de la Turquie et de ses ambitions révisionnistes vis-à-vis des frontières territoriales et maritimes de la région. Cela pourrait causer toute une série de problèmes à la Grèce, allant de la limitation potentielle de sa capacité à faciliter des accords énergétiques lucratifs à l’ouverture d’un conflit. Ces derniers mois, l’état exceptionnellement médiocre des relations entre Athènes et Ankara s’est amélioré, en grande partie grâce à la sensibilisation qui a eu lieu en février lorsque certaines parties de la Turquie ont été rasées par des tremblements de terre. Le résultat de cette « diplomatie du tremblement de terre » est que les dirigeants des deux pays sont maintenant de retour en termes de discussion et que le discours est à nouveau possible. Les deux pays se sont montrés solidaires lorsqu’ils ont été frappés par des catastrophes naturelles, comme ce fut le cas en 1999 et plus récemment cette année. Les diplomates grecs devraient saisir l’élan et encourager le rapprochement tant que durera ce sentiment de bonne volonté. Cependant, les périodes précédentes de détente entre Athènes et Ankara n’ont pas réussi à produire des solutions durables aux différends qui ont profondément aigri les relations gréco-turques. La Grèce devrait viser une résolution diplomatique à long terme de ces questions, mais elle doit également être prête à dissuader et à repousser les actions hostiles de la Turquie si la reprise actuelle des relations n’entraîne pas un rapprochement prolongé. Naturellement, une dissuasion efficace repose dans une large mesure sur une composante militaire crédible, d’autant plus que de hauts responsables turcs ont remis en question à plusieurs reprises la souveraineté de la Grèce sur son propre territoire; Mais il y a aussi une place pour une diplomatie stratégique. Athènes devrait envisager, le cas échéant, de régler les différends avec Ankara dans un cadre multilatéral. En tant que membre de l’Union européenne, la Grèce est en mesure de tirer parti du poids accru de Bruxelles lors des différends avec des acteurs extérieurs. La Grèce et Chypre l’ont fait avec succès en 2019, lorsque le Conseil européen a accepté de dégrader ses relations avec la Turquie après que les deux pays ont protesté contre la présence de l’Oruç Reis – un navire de recherche turc – dans les eaux contestées au large des côtes de l’île grecque de Kastellorizo. En outre, la Grèce devrait chercher à devenir un allié plus indispensable au sein de l’OTAN, dont la Turquie est également membre. Historiquement, Washington a toléré la poursuite par Ankara de ses intérêts au détriment des autres alliés des États-Unis, en grande partie en raison de l’immense valeur géostratégique de la Turquie. Le soutien tacite d’Henry Kissinger à l’invasion de Chypre par la Turquie en 1974 en est un bon exemple. Néanmoins, les États-Unis et la Turquie ont de plus en plus divergé sur plusieurs questions de sécurité importantes ces dernières années, telles que le statut des Kurdes en Syrie et la décision de la Turquie d’acheter le système de missiles sol-air russe S-400 qui a abouti au renvoi d’Ankara du programme F-35. La Grèce bénéficie de nombreux avantages géostratégiques que la Turquie et est davantage une puissance de statu quo, ce qui rend les conflits d’intérêts avec les États-Unis et d’autres alliés de l’OTAN moins probables. Par conséquent, la Grèce devrait approfondir la coopération en matière de défense avec les États-Unis et l’OTAN. Ce faisant, les intérêts d’Athènes pourraient recevoir une plus grande crédibilité s’ils étaient menacés par la Turquie. En fin de compte, les intérêts nationaux de la Grèce seront mieux servis si elle est capable de tirer parti de ses avantages géostratégiques innés tout en limitant ses vulnérabilités. En tant que puissance régionale, la Grèce n’a pas le poids militaire, économique ou politique pour remodeler l’ordre mondial, mais en forgeant les partenariats appropriés, il sera possible pour Athènes de naviguer avec succès dans les défis et les opportunités de l’ordre mondial multipolaire émergent.
  20. EH bien voilà. C'était en gestation depuis longtemps mais les allemands freinaient. Maintenant c'est devenu intenable. La règle des 3% sera souple sur les budgets militaires. Zone bourse : Vers davantage de flexibilité en matière de dépenses de défense-sources Aujourd'hui à 12:35 Partager par Jan Strupczewski BRUXELLES, 7 septembre (Reuters) - Les Etats membres de l'Union européenne (UE) se rapprochent d'un accord sur la proposition de révision des règles budgétaires formulée par la Commission, qui leur offrirait davantage de flexibilité en matière de dépenses militaires en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a-t-on appris de sources au fait des négociations. Les règles budgétaires en vigueur dans les 20 pays de la zone euro limitent théoriquement le déficit budgétaire à 3% du produit intérieur brut (PIB) et la dette publique à 60% du PIB. La Commission européenne (CE) est censée lancer des procédures disciplinaires contre les pays qui ne respectent pas ces plafonds, comme la France, même si c'est dans les faits rarement le cas. Un débat sur les dépenses qui doivent ou pas être prises en compte dans le calcul de la règle des 3% existe depuis longtemps au sein de l'UE. Il s'est exacerbé avec la pandémie de COVID-19 puis la guerre en Ukraine, qui ont contraint les Etats à sortir leurs carnets de chèques pour amortir les crises, et poussé la CE à suspendre l'application des règles budgétaires. En matière de défense, ce débat est compliqué par le fait que seuls neuf pays membres de l'UE, dont aucune des trois plus grandes économies - Allemagne, France et Italie -, respectent la règle de l'Otan prévoyant qu'ils consacrent au moins 2% de leur PIB à des dépenses militaires afin de garantir la disponibilité opérationnelle de leurs armées à l'échelle de l'Alliance. Après l'invasion de l'Ukraine début 2022, plusieurs pays, notamment les voisins de la Russie, ont plaidé pour que les dépenses militaires soient exclues des règles européennes de calcul du déficit budgétaire. "Ça n'a pas abouti, mais il y a un accord (au sein de l'UE) sur le fait que même si les dépenses de défense continuent à être prises en compte pour le calcul du déficit, la Commission les considérera comme des 'facteurs pertinents' qui justifient qu'elle n'entame pas de procédure disciplinaire contre un Etat qui dépasserait la limite des 3%", a déclaré un diplomate au fait des négociations. Ce compromis permettrait à l'exécutif européen de conserver un droit de regard sur les dépenses militaires, pour déterminer au cas par cas celles qui relèvent purement de la défense et celles qui pourraient tomber dans une zone grise, et éviter ainsi d'éventuelles dérives. "Jusqu'à présent, je n'ai entendu personne dire 'non' à cette proposition, pas même les Allemands", a dit un second diplomate qui a participé aux discussions sur la réforme des règles budgétaires, qui doivent de nouveau s'appliquer à partir de 2024. Les propositions jusqu'alors discutées en commission vont désormais être soumises aux ministres des Finances des Vingt-Sept, qui se réuniront une première fois la semaine prochaine, puis au mois d'octobre, avec pour objectif de parvenir à un accord définitif d'ici la fin de l'année, même si certains jugent cette date butoir ambitieuse. Avant que les règles budgétaires ne s'appliquent à nouveau, les Etats membres entendent aussi qu'elles prennent en compte les nouvelles réalités en matière de dette publique - qui a explosé dans de nombreux pays pendant les crises successives - ainsi que les investissements gigantesques requis par la transition verte et numérique. (Version française Tangi Salaün, édité par Blandine Hénault)
  21. herciv

    Le F-35

    Dans l'article ci-dessus il faut lire plutôt juin que avril d'après les médias outre-atlantique. https://www.militarytimes.com/air/2023/09/06/upgraded-f-35-deliveries-could-slip-to-june-2024/ Comprendre le portage du block3F sur le TR3 est plus compliqué que prévu.(le block4 est très loin d'être fini).
  22. herciv

    Le F-35

    Bon comme attendu les livraisons de LM sont en baisse (5 uniquement le mois dernier) et çà se voit dans le cour de bourse : Lockheed Martin Corporation LMT-4.45%+ Alertes gratuites a mis à jour ses projections de calendrier F-35 Technology Refresh 3, ou TR-3, anticipant la livraison du premier avion TR-3 entre avril et juin 2024. Les TR-3 devraient être livrés d’ici 2023, avait déclaré la société plus tôt dans son appel de résultats du T2. Le fabricant d’armes prévoit maintenant de livrer 97 avions en 2023 (tous en configuration TR-2), en baisse par rapport à l’attente précédente de 100 à 120 jets, a déclaré la société dans un document d’échange. « Nous produisons des F-35 à un rythme de 156 par an et nous prévoyons de continuer à ce rythme tout en travaillant simultanément à finaliser le développement et les tests du logiciel TR-3 », a ajouté la société. Lockheed Martin se concentre sur la fourniture aux fournisseurs du matériel nécessaire pour fournir cette capacité de combat critique pour le F-35. Le nombre de livraisons de F-35 l’année prochaine dépendra de la date de livraison du premier avion TR-3 et du temps nécessaire pour terminer le processus d’acceptation du client. Bien que la société ait déclaré qu’elle ne s’attendait pas à ce que les retards pèsent sur ses perspectives financières pour 2023, elle évalue toujours les impacts jusqu’en 2024. La société a confirmé qu’elle aura des mises à jour au fur et à mesure que le plan de test se poursuivra. Action de prix: Les actions LMT se négocient en baisse de 4,59% à 424,75 $ lors du dernier chèque mercredi.
  23. Les ukrainiens progressent ... un peu. Les Russes sont totalement à l'arrêt.
  24. herciv

    La Composante Air belge

    Un peu tôt pour le dire. Et puis il y a la Hollande ..oh wait ils ont aussi des f-16 du même marché et des f-35 au top
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