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  1. herciv

    Le F-35

    Où on apprend qu'il faut un budget de 47 millions de dollar pour chaque hangar accueillant un f-35 dans les conditions norvégienne : https://www.defensenews.com/global/europe/2023/05/08/us-finnish-defense-pact-could-bolster-nordic-f-35-footprint/ MILAN - Les forces américaines pourraient avoir accès à un certain nombre de bases militaires près des frontières russes si les négociations en cours avec la Finlande sur un accord de coopération en matière de défense (DCA) aboutissent. Le journal finlandais Helsinki Sanomat a rapporté ce mois-ci que l'accord proposé pourrait permettre des investissements dans l'infrastructure militaire du pays, ce qui pourrait profiter à la flotte d'avions de guerre F-35 fabriqués par Lockheed Martin dans la région. "Il est trop tôt pour spéculer à ce sujet, mais théoriquement, il [l'ACD] pourrait par exemple inclure l'accès à un hall de maintenance pour les chasseurs F-35", a déclaré Mikael Antell, directeur général adjoint au ministère finlandais des affaires étrangères, au journal. Helsinki a passé commande l'année dernière de 64 F-35 à Lockheed Martin pour remplacer sa flotte de F-18 Hornet, les livraisons devant commencer en 2026. En septembre dernier, les États-Unis et la Finlande ont annoncé leur intention de négocier un pacte visant à renforcer la coopération bilatérale en matière de sécurité. L'accord fournirait un cadre et une base juridique permettant aux forces américaines d'entrer dans le pays et de rationaliser l'utilisation des installations convenues pour mener des activités de défense mutuelle. Ces activités pourraient aller de l'entraînement conjoint à la maintenance temporaire de navires et d'avions, en passant par le déploiement temporaire de soldats et le stockage d'équipements prépositionnés. Selon une déclaration publiée par le gouvernement finlandais à l'époque, les négociations ne devraient pas être achevées avant l'automne et pourraient se poursuivre au cours de la nouvelle année. Une fois finalisé, le DCA sera soumis à l'approbation du parlement finlandais. Matti Pesu, chercheur principal à l'Institut finlandais des affaires internationales, ne s'attend pas à ce que les décideurs s'opposent à l'approbation de cet accord. "L'adhésion à l'OTAN bénéficie d'un fort soutien public et politique en Finlande et l'évolution des relations de défense avec les États-Unis est également perçue favorablement", a-t-il déclaré à Defense News. "Il y aura probablement des voix mineures au parlement qui voudront garder une certaine distance entre les deux, mais il est peu probable qu'il y ait un rejet sérieux. Pesu ajoute que grâce à une coopération plus étroite avec Washington, "l'allié le plus important de la Finlande pour des renforts potentiels", le pays nordique espère accueillir plus de troupes américaines pour des exercices afin d'accroître l'interopérabilité. Les investissements liés au F-35 sont l'un des avantages que la Norvège voisine obtient grâce à un DCA supplémentaire qu'elle a signé avec les États-Unis en 2021 et qui est entré en vigueur l'année dernière. En mars dernier, le ministère norvégien de la Défense a révélé que Washington investissait 188 millions de dollars dans l'aéroport de Rygge - où certains des F-35 du pays sont gardés - pour construire quatre hangars pour antant de chasseurs avec les installations associées, des entrepôts, une capacité accrue de stockage de munitions et clôturer certaines parties de la station aérienne avec une route de patrouille. Rygge est l'une des quatre zones norvégiennes auxquelles les forces américaines ont un accès "sans entrave", selon le texte de l'accord. Ces installations comprennent également les stations aériennes d'Evenes et de Sola, ainsi que la station navale de Ramsund. L'accord a une durée initiale de dix ans et ne constitue pas un déploiement permanent. Il reste à voir comment les négociations entre les États-Unis et la Finlande pourraient entrer en jeu ou faciliter l'objectif récemment fixé par les pays nordiques d'exploiter conjointement leurs forces aériennes et de mettre en commun leurs ressources face à une menace russe accrue. Il est certain que Moscou suivra de près l'évolution de ces relations de défense. Toutefois, M. Pesu indique qu'il ne s'attend pas à ce que le Kremlin réagisse autrement qu'en manifestant son mécontentement à l'égard de la DCA par une rhétorique diplomatique ou des signaux militaires tels que des violations de l'espace aérien.
  2. Je ne savais mais c'est en soit aussi un info intéressante.
  3. « l’Europe, les Etats-Unis et la Chine sont tellement entrelacés dans leurs relations économiques qu’un retrait de la Chine n’aurait aucun sens », pense-t-il. « Nous ne sommes pas naïfs. On voit bien les tensions politiques entre la Chine et Taïwan. Il est évidemment nécessaire d’être le moins possible dépendants des autres pays, notamment dans le développement de nos filières de batteries. Mais je pense qu’il est illusoire d’imaginer un désengagement total de la Chine. Cela ne serait bénéfique pour personne. » Le tissu industriel allemand (idem BASF) envoi donc le message que la politique allemande ne doit pas être alignée sur la politique US. C'est à rebours des propos de Baerbock il y a 15 jours. 9à pourrait faire rentrer les allemands dans un cadre non aligné. Il y a donc débât en Allemagne. C'est bien.
  4. @collectionneur Je parle dans le cas d'un durcissement loin d'être improbable entre la Chine et les US.
  5. Si avéré le mouvement est d'importance. Ca questionne sur nos approvisionnements pour tous les pays proche de la Chine ou de la Russie. Le pétrole n'est qu'une des matières première en question. Mais il a une palce particulière. Clairement il vaudrait mieux que ces pays soient non alignés que dans le bloc chinois. Il y a une course entre la Chine et les anglo-saxons pour faire rentrer un tel ou un tel dans leur bloc. Si l'Europe veut garder des relations avec ces pays il faudra éviter de rentrer dans le bloc anglo-saxon. Evidemment le cas de l'Algérie va finir par se poser.
  6. Encore une fois j'ai relayé un tweet trouvé sur Snafu. j'ai ps fait attention à ce compte particulièrement ni plus ni moins.
  7. Oui je confirme. Mais il reste intéressant sur les liens mili US.
  8. Mon fils est parti en stage de troisième là-bas dans une société qui s'appelle GMV qui s'occupe du segment sol de du module colombus de l'ISS dans des locaux du DLR. Un des directeur de cette société allemande est mon frère. Il est grimpé poste par poste là-bas. C'est une très bonne manière de faire de l'influence française, il ne faudrait pas l'oublier. Malheureusement il y a de moins en moins de germanophone dans les écoles.
  9. Perdu c'est pas spriter que je ne lis plus depuis très longtemps. C'est snafu-solomon https://www.snafu-solomon.com/.
  10. Ouaip j'avais pas vu. Et pour le VAB çà serait une ancienne video tournée en France pendant une formation ?
  11. Ca a commencé par la saisie d'un tanker iranien par les US. Maintenant les iraniens ont saisie deux tanker à leur tour. C'était prévisible. Une guerre entre plusieurs blocs ne peut que donner lieu à des actes limites de la piraterie sur mer.
  12. Tu peux monter sur le Mont Faron et voir toute la rade. Il y a toujours un mistral, une FREMM, Il me semble que le CdG est là mais à son quai au fin fond de l'arsenal. Par contre le Jacques Chevalier est là et visible depuis le quartier du mourillon côté ouest.
  13. herciv

    L'Inde

    Un point de situation sur l'entrisme US : https://www.indiatoday.in/india-today-insight/story/why-indias-indigenous-fighter-jet-programme-has-hit-turbulence-2368557-2023-05-04 Pourquoi le programme indien d'avions de combat a connu des turbulences Outre l'attente des fonds approuvés par le Centre, l'indécision du gouvernement américain concernant la production sous licence de moteurs d'avion en Inde menace de retarder le programme. Le programme indien d'avions de combat semble avoir connu quelques turbulences. Outre les retards de financement, l'indécision apparente de l'administration de Joe Biden quant au partage de la technologie de fabrication des moteurs de ces avions a aggravé la situation. Certains développeurs d'avions de combat indiens pensent également que les décideurs politiques du pays sont probablement tombés dans le piège des groupes de pression internationaux qui ne veulent pas que l'Inde devienne autonome en matière de technologie des avions de combat, y compris la technologie des avions furtifs de cinquième génération. En septembre dernier, le Comité de sécurité du Cabinet (CCS) a approuvé un montant de 6 500 milliards de roupies pour le projet de développement du LCA Mk2, une version améliorée et plus létale de l'avion de combat léger indien Tejas. Toutefois, le décaissement des fonds aurait été retardé. De même, le projet en cours de développement de l'avion furtif de cinquième génération, appelé Advanced Medium Combat Aircraft (AMCA), attend un feu vert depuis trois ans. Le LCA Mk2 et l'AMCA devraient tous deux être propulsés par le moteur General Electric F414. Il s'agit d'un turboréacteur américain à postcombustion de la classe des 22 000 livres (98 kN) de poussée, produit par GE Aviation. Malgré de nombreuses discussions avec les autorités américaines, notamment lors de la visite du conseiller à la sécurité nationale Ajit Doval à Washington en février, concernant la production sous licence de moteurs GE F414 en Inde, la question est bloquée par le gouvernement Biden. GE est apparemment disposée à créer une usine de fabrication de moteurs en Inde en collaboration avec Hindustan Aeronautics Limited (HAL) ou d'autres acteurs privés, mais l'autorisation du gouvernement américain est attendue. On estime que l'armée de l'air indienne (IAF) aurait besoin de pas moins de 170 Tejas Mk2, soit l'équivalent de six escadrons. En outre, l'IAF souhaite intégrer sept escadrons de l'AMCA. Compte tenu de l'importance du marché potentiel de GE, le gouvernement indien insiste sur le transfert de la technologie de fabrication et sur la production des moteurs dans le pays. "L'Inde ne demande que le savoir-faire en matière de fabrication, et non de conception. Même dans ce cas, les États-Unis ne sont pas d'accord", a déclaré une source de la défense. "Les États-Unis veulent probablement une feuille de route précise du plan de l'Inde pour la production de l'avion. Les États-Unis estiment qu'il ne s'agit que d'indicateurs jusqu'à présent et qu'il n'y a pas de confirmation sur le nombre d'avions à fabriquer." L'absence de feuille de route pour les moteurs à réaction a eu un impact sur le programme indien d'avions de combat. L'AMCA placera l'Inde dans un groupe restreint de pays disposant de capacités en matière d'avions super-croisière et furtifs - les autres étant les États-Unis, la Russie et la Chine. Toutefois, le gouvernement doit donner son accord pour obtenir des fonds supplémentaires afin de fabriquer des prototypes. Pour assurer le bon déroulement du programme, l'Agence de développement aéronautique (ADA) de la DRDO (Organisation de recherche et de développement de la défense), qui travaille sur l'AMCA depuis vingt ans, a même ouvert la porte à des acteurs privés pour qu'ils se joignent à elle dans le développement de l'avion. En février, à la surprise générale, les États-Unis ont fait participer leur avion furtif F-35 au salon Aero India 2023 à Bengaluru. Il s'agissait de la première apparition du F-35 en Inde. Les États-Unis n'ont jamais proposé cet avion de chasse à l'Inde. Les sceptiques pensent que la participation du F-35 visait à détourner l'attention des développeurs indiens d'avions furtifs. Un fonctionnaire de la défense a déclaré à propos du tapage autour de l'entrée du F-35 dans le ciel indien : "Nos décideurs se laissent prendre au piège : "Nos décideurs se laissent prendre au jeu international, ce qui retarde le programme indien d'avions de combat. Les lobbies internationaux de l'armement ne veulent pas que l'Inde accède à cette technologie de niche".
  14. herciv

    L'Inde

    Les anglais sorte les bazzokas pour déglinguer les contrats à venir.
  15. herciv

    L'artillerie de demain

    Ma préférée ... mais quelle rigolade ce clip
  16. herciv

    L'artillerie de demain

    Ca a l'air très bien mais je pensais que la portée était largement obtenue grâce à la vitesse et à l'altitude du porteur.
  17. herciv

    Le F-35

    Une petite ligne de rien du tout en plus pour les LRIP 16 et 17. Lockheed Martin Corp, Lockheed Martin Aeronautics Co, Fort Worth, Texas, se voit attribuer un contrat à prix coûtant majoré, à prix coûtant majoré et à prix fixe ne dépassant pas 1 439 135 764 $, non défini. Ce contrat prévoit la poursuite du développement de capacités de combat essentielles du F-35, notamment le récepteur d'alerte radar de la bande de guerre électronique 2/5, le contrôleur de contre-mesures modernisé, le système de recherche et de poursuite infrarouge multi-navires Increment 2 et les communications au-delà de la ligne de visée, ainsi que le développement des systèmes de formation et de données de combat nécessaires pour les avions de production des lots 16 et 17 destinés à l'armée de l'air, à la marine, au corps des marines, aux clients des ventes militaires à l'étranger (FMS) et aux participants n'appartenant pas au ministère de la défense (DOD). (. This contract provides for the continued development of critical F-35 warfighting capabilities, to include Electronic Warfare Band 2/5 Radar Warning Receiver, Modernized Countermeasure Controller, Multi-ship Infrared Search and Track Increment 2, and Beyond Line of Sight communications, as well as supports required training and combat data systems) Le travail sera effectué à Fort Worth, Texas (60%) ; Nashua, New Hampshire (16%) ; Baltimore, Maryland (9%) ; Orlando, Floride (5,5%) ; Torrance, Californie (2%) ; San Diego, Californie (2%) ; El Segundo, Californie (2%) ; Northridge, Californie (1%) ; Clearwater, Floride (1%) ; Buffalo, New York (1%) ; et Tucson, Arizona (0,5%), et devrait être achevé en mars 2028. Les fonds de recherche, de développement, de test et d'évaluation de l'exercice 2023 (Navy) d'un montant de 57 335 825 $ ; les fonds de recherche, de développement, de test et d'évaluation de l'exercice 2023 (Air Force) d'un montant de 54 900 755 $ ; les fonds des clients du FMS d'un montant de 565 817 $ ; et les fonds des participants autres que le DOD d'un montant de 30 558 644 $ seront engagés au moment de l'attribution, dont aucun n'expirera à la fin de l'exercice en cours. Ce contrat n'a pas fait l'objet d'un appel d'offres concurrentiel conformément au 10 U.S. Code 2304(c)(1). Le Naval Air Systems Command, Patuxent River, Maryland, est l'activité contractante (N0001923C0009). A mon dernier relevé, (voir les post de la semaine dernière) nous en étions à 31 milliards de dollar pour les LRIP 15 16 et 17. Maintenant c'est 32,5 milliards. Pour 379 F-35 soit 85 millions de dollars / f-35 sans le moteur. Pas de chance pour les clients de la LRIP15.
  18. herciv

    L'Inde

    Ca parle de 114 rafale dans certains commentaires mais je ne sait pas traduire çà :
  19. Evocation d'un plan B "intérimaire" par Chiva : https://www.opex360.com/2023/05/03/vers-une-solution-intermediaire-pour-faire-le-lien-entre-le-leclerc-et-le-char-franco-allemand-du-projet-mgcs/
  20. AUKUS et l'arrêt du contrat NG sont un calvaire à gérer pour cette amirauté. Je ne pense pas qu'ils aient poussé dans cette direction. Pour le format de la navy. Il y a des sous mais ce n'est pas illimité et tous les programmes avec les US dérapent dans les grandes largeurs. Ensuite la réflexion sur la diminution du tonnage des unités est mondial. Elle n'est pas propre à l'Australie. J'ai mis un article du même genre sur l'USN se posant des question en lien hier.
  21. Des "machines à plagier" : Les scénaristes et les studios hollywoodiens s'affrontent sur l'avenir de l'IA Zonebourse Aujourd'hui à 04:03 Partager Depuis des décennies, les scénaristes d'Hollywood écrivent des scénarios de science-fiction dans lesquels des machines prennent le contrôle du monde. Aujourd'hui, ils se battent pour que les robots ne prennent pas leur travail. La Writers Guild of America cherche à limiter l'utilisation de l'intelligence artificielle dans l'écriture de scénarios pour le cinéma et la télévision. Les studios hollywoodiens, qui se battent pour rentabiliser les services de diffusion en continu et font face à une baisse des recettes publicitaires, ont rejeté cette idée, déclarant qu'ils seraient prêts à discuter des nouvelles technologies une fois par an, selon la guilde. Un porte-parole de l'Alliance of Motion Picture and Television Producers, qui négocie le contrat au nom des studios, n'a fait aucun commentaire. Le différend sur l'IA est l'un des nombreux problèmes qui ont conduit les scénaristes de cinéma et de télévision d'Hollywood à se mettre en grève lundi, marquant ainsi le premier arrêt de travail en 15 ans. Bien que cette question soit l'un des derniers points décrits dans un résumé des points de négociation de la WGA, dont beaucoup se concentrent sur l'amélioration de la rémunération à l'ère du streaming, le débat sur le rôle de l'IA dans le processus créatif déterminera l'avenir du divertissement pour les décennies à venir. Le scénariste John August, membre du comité de négociation de la WGA, a déclaré que les scénaristes avaient deux préoccupations concernant l'IA. "Nous ne voulons pas que notre matériel les nourrisse, et nous ne voulons pas non plus avoir à corriger leurs premières ébauches bâclées", a-t-il déclaré. Il s'agit d'une technologie à multiples facettes qui se développe rapidement et qui a envahi l'ensemble de l'industrie mondiale. À Hollywood, l'IA permet d'effacer les rides du visage d'un acteur vieillissant, de nettoyer un acteur qui utilise abondamment des bombes f et de dessiner des courts métrages d'animation à l'aide de Dall-E d'OpenAI, qui peut créer des images réalistes. Certains écrivains expérimentent la création de scénarios. LA "DERNIÈRE BASTON"... "Le problème semble être que nous pensions que la créativité en tant que telle était le dernier rempart, la ligne dans le sable, qui empêcherait les machines de remplacer le travail de quelqu'un", a déclaré Mike Seymour, cofondateur du Motus Lab à l'université de Sydney, qui a une expérience des effets visuels et de l'intelligence artificielle et qui a été consultant auprès de plusieurs studios. "Je dirais qu'il s'agit là d'une notion arbitraire qui a frappé l'imagination populaire. L'IA peut aider les scénaristes à briser "le phénomène de la feuille blanche", a déclaré M. Seymour, et elle est douée pour ce qu'il appelle la "pantomime", c'est-à-dire la production de dialogues directs et directs, même s'ils manquent de nuance. "Je ne prétends pas non plus que l'IA va devenir super intelligente et produire, vous savez, 'Citizen Kane', parce que ce n'est tout simplement pas possible", a déclaré M. Seymour. Les écrivains craignent d'être mis sur la touche, ou du moins d'être lésés. "Ce que (l'IA) pourrait faire, c'est produire un travail brouillon", a déclaré Warren Leight, scénariste qui a été showrunner et producteur exécutif de la série de NBC "Law & Order : SVU". "Au lieu de vous engager pour faire une première version, (les studios) vous engagent pour faire une deuxième version, ce qui rapporte moins. Vous voulez tuer cela dans l'œuf". Le syndicat a proposé que le matériel généré par un système d'IA tel que ChatGPT ne soit pas considéré comme du "matériel littéraire" ou du "matériel source", termes déjà définis dans leur contrat. En pratique, cela signifie que si un directeur de studio remettait à un scénariste un scénario généré par l'IA pour qu'il le révise, le scénariste ne pourrait pas bénéficier d'un taux de réécriture ou de polissage inférieur. Le syndicat soutient que les scénarios existants ne devraient pas être utilisés pour former l'intelligence artificielle, ce qui ouvrirait la porte au vol de la propriété intellectuelle. Nous appelons cela le "problème Nora Ephron", a déclaré M. August, en référence à l'auteur de comédies romantiques à succès telles que "Quand Harry rencontre Sally" et "Vous avez du courrier". "On peut imaginer qu'un studio forme une IA à tous les scénarios de Nora Ephron et lui demande d'écrire une comédie avec sa voix. Nos propositions empêcheraient cela". La négociatrice en chef de la WGA, Ellen Stutzman, a déclaré que certains membres avaient un autre terme pour désigner l'IA : "les machines à plagier". "Nous avons fait une proposition raisonnable selon laquelle la société devrait maintenir l'IA à l'écart de l'écriture de programmes télévisés et de films et ne pas essayer de remplacer les écrivains", a-t-elle déclaré.
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