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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Oui il y a un présentation largement partisane de ces blocages provenant entre autre de Pologne. Le résultat se voit dans les commentaires. Je vois que c'est pris en compte en France et qu'on assiste à des articles d'explication depuis la semaine dernière. Notamment celui-ci d'origine EU. https://www.bruxelles2.eu/2023/04/analyse-les-europeens-bloquent-sur-la-livraison-de-munitions-a-lukraine-faux-petite-mise-au-point/ [Analyse] Les Européens bloquent sur la livraison de munitions à l’Ukraine ? Un peu exagéré non ! Explications 21 avril 2023 Nicolas Gros-Verheyde Aucun commentaire Facilité européenne pour la paix, Guerre Ukraine 2023, munitions, soutien militaire (B2) Les Européens n’arrivent pas s’entendre sur les munitions. Et tout cela est de la faute de la France. C’est la petite ritournelle entendue dans les couloirs de Bruxelles à Kiev en passant par Varsovie. Qu’en est-il exactement… (Photo : Ministère bulgare de l’Économie – Archives B2) Un “french bashing” relayé par plusieurs articles de presse, notamment dans la presse polonaise (agence Pap) ou européenne (Politico), et par quelques politiques, notamment le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kuleba, qui s’est fendu d’un tweet plutôt maladroit (cf. encadré). Un plan en trois volets Il faut reprendre les éléments depuis le début. Le 9 février dernier, les Chefs (d’État et de gouvernement) ont lors du Conseil européen décidé d’accélérer les livraisons d’armes à l’Ukraine, notamment sur les munitions. Un paquet a été élaboré, approuvé par les ministres le 20 mars dernier (lire : [Décryptage] Au moins 2,5 milliards d’euros pour doper la production de munitions dans l’UE et la livraison à l’Ukraine). Ce plan comprend trois volets, bien distincts – même s’ils partagent le même objectif stratégique (soutenir l’Ukraine) – qui s’étalent dans le temps, comme B2 l’expliquait dès février (lire : [Confidentiel] Achat de munitions en commun. Urgence, Court terme, Moyen terme. Des solutions s’échafaudent). Où en sont les trois volets ? Le premier volet (urgence) vise aux livraisons de munitions à l’Ukraine, le plus vite possible, provenant des stocks existants ou de commandes déjà passées, ‘reroutées’ sur l’Ukraine. Doté d’1 milliard d’euros (*), il a déjà été approuvé par les 27, avec effet rétroactif au 9 février (lire : [Décryptage] Le milliard d’euros pour les livraisons urgentes de munitions à l’Ukraine approuvé). Le deuxième volet, doté d’un autre milliard d’euros, vise à financer des achats en commun, pour le court-moyen terme, il est encore en cours de discussion, au sein des ambassadeurs des 27. Et un accord est attendu d’ici quelques jours, début mai au plus tard normalement (lire : [Confidentiel] Le paquet munitions se précise. Non sans difficultés). Le troisième et dernier volet, visant le moyen terme et le renforcement les capacités de l’industrie européenne à produire, n’est pas encore discuté. Un peu plus complexe, il doit être élaboré de la Commission européenne. C’est là où se situe plutôt le problème aujourd’hui. Chacun attendait une proposition d’ici la fin du mois. Mais d’après mes informations, l’équipe du commissaire Thierry Breton a un peu de mal à faire entendre sa voix au sein du collège des commissaires. Les gardiens du ‘trésor’ budgétaire européen se font un peu tirer l’oreille. En termes diplomatiques, on parle d’un agenda de la Commission « chargé ». Où est le blocage ? Où est l’urgence ? Parler de blocage, de non-respect du paquet, voire de possible mise en danger des vies ukrainiennes (comme le dit D. Kuleba, cf. encadré) est donc suranné. Il existe des difficultés à préciser les termes de l’accord européen. Certes. Mais on est dans la logique même de la machinerie européenne qui doit transcrire, en termes précis et juridiques, un accord politique qui n’a pas été précisé tout. L’ambiguité étant parfois la vertu d’un accord. Les quelques jours passés à discuter ne menacent en rien à la fois la défense ukrainienne (et la contre-offensive en préparation) comme ne compromettent pas le fond de la décision. D’une part, le “job” a déjà été fait sur le premier volet, le plus important : l’urgence. Des livraisons ont déjà été faites pour un montant non négligeable. D’autre part, le deuxième volet (achats en commun) ne sera pas effectif avant plusieurs mois. Les achats devront être lancés en juin au plus tôt, d’ici septembre au plus tard (pour avoir droit au financement européen). Et l’arrivée effective des munitions achetées n’aura pas lieu avant la fin de l’année (au mieux), voire plutôt 2024 ou 2025 (le temps de production en quantité). Autrement dit, on se situe plutôt dans l’hypothèse de la troisième offensive russe ou contre-offensive ukrainienne (l’année prochaine) plutôt dans que l’actuelle (la seconde offensive ou contre-offensive). En pratique, les 27 ont jusqu’au 31 mai au plus tard pour approuver cette décision. En attendant, rien n’interdit d’ailleurs à un État de devancer l’appel et de fournir des munitions à l’Ukraine sur son propre budget ou de déclencher des procédures d’achat, sans attendre. Il pourra bénéficier du “bonus” européen, s’il en respecte les principales conditions. Les trois principales sont d’ores-et-déjà connues : 1° il faut être plusieurs pour acheter, 2° le faire entre Européens et 3° acheter auprès d’industries basées en Europe. Un processus a d’ailleurs déjà été lancé, dans le cadre de l’agence européenne de défense, pour l’achat des munitions de type 155 mm, regroupant quasiment tous les pays (26 États sur 27 selon mon dernier décompte). D’autres processus sont en cours au niveau national, du côtés des Allemands et des Français, notamment. Faire de tels achats ne se réalise d’ailleurs pas en 24 heures. Il faut définir qui peut être intéressé, déterminer ce qui va être acheté (quels types de munitions, en quelles quantités), comment le faire (qui assumera l’achat, quelle sera la part de chacun, financière et en matériel livré, le calendrier de livraison) et enfin auprès de qui acheter et la procédure à suivre (appel d’offre ou contrat de gré à gré). Quant à la difficulté d’acheter à l’industrie européenne, invoquée par certains États membres (Pologne notamment), pour justifier d’ouvrir les marchés, c’est un faux semblant. D’une part, il parait logique que l’argent européen (fourni aux 2/3 par le quatuor Allemand-Français-Espagnol-Italien) aille consolider l’industrie européenne plutôt que financer l’industrie sud-coréenne, turque ou serbe. Ensuite, contrairement à l’idée souvent répandue, l’Europe a de la ressource. La plupart des États sont dotés d’une industrie locale apte à fournir des munitions (de norme OTAN ou ex-soviétique). Du Dezamet polonais au Nexter français en passant par l’Allemand Rheinmetall, l’Italien Leonardo, le Bulgare VMZ, le Roumain Romarm ou le Nammo finno-norvégien, le tissu industriel européen est finalement assez riche. Et il tourne à plein. « Nous n’avons pas à rougir de nos petits muscles » témoigne (à juste titre) un diplomate. Précisons au surplus que quand on parle d’un financement européen, il ne s’agit pas d’une subvention immédiate. L’argent promis arrivera dans la poche des budgets nationaux… dans longtemps. On parle en effet de « rembourser » les livraisons, une fois celles-ci « faites » à l’Ukraine (bordereau de livraison à l’appui). Et le paiement obéit à un échéancier plus ou moins lointain. Selon mes informations, ces remboursements ne pourraient pas intervenir avant horizon… 2025 ! Autrement dit, une semaine de plus dans la discussion… ne change pas vraiment la donne ni au plan politique ni au plan militaire. Cela serait en revanche différent si la discussion se prolongeait jusqu’à juin. (Nicolas Gros-Verheyde)
  2. Même si globalement je pense comme toi, j'attend de voir si le gvt chinois va réagir. Sans cette réaction le plan de paix chinois s'en trouvera affaibli et la position arbitrale de la Chine sera caduque.
  3. Le retour à des niveaux de famine pandémique pourrait être le signe d'une fragilité économique Zonebourse Le 23 avril 2023 à 13:08 Partager Alors que les économistes et les investisseurs parcourent les données sur l'inflation, l'emploi, le logement, les banques et d'autres indicateurs phares pour déterminer si les États-Unis se dirigent vers une récession, une visite au plus grand entrepôt de la banque alimentaire du pays propose quelques indices de mauvais augure. Plus de la moitié des rayons de la banque alimentaire communautaire d'Atlanta sont vides, en partie à cause de problèmes d'approvisionnement, mais surtout parce que la demande d'aide alimentaire est aussi élevée que lors de la pandémie de grippe aviaire, ont déclaré les responsables de l'organisation à but non lucratif. Selon eux, deux personnes sur cinq cherchant une aide alimentaire dans la région d'Atlanta cette année ne l'avaient jamais fait auparavant. "Personne n'avait prévu cela", a déclaré Debra Shoaf, directrice financière de l'organisation caritative privée, qui s'appuie sur des dons d'entreprises et de particuliers, ainsi que sur des subventions gouvernementales, pour distribuer de la nourriture aux personnes souffrant de la faim dans 29 comtés de Géorgie. Mme Shoaf, qui fait également partie du comité directeur financier de l'organisation caritative nationale Feeding America, dit entendre des rapports similaires dans tous les États-Unis. "Nous sommes revenus à des niveaux de pandémie", a-t-elle déclaré. Dans certaines régions, la demande dépasse même les jours les plus sombres de la pandémie de COVID. Dans le centre de l'Ohio, la banque alimentaire locale indique que le nombre de ménages demandant de l'aide a augmenté de près de la moitié depuis l'année dernière. Plus de 11,4 millions de ménages ont bénéficié d'une aide alimentaire gratuite au début du mois d'avril, soit 15 % de plus qu'il y a un an, selon les données du Census Bureau. "Les banques alimentaires existent depuis 50 ans, mais c'est la première fois que nous observons une demande alimentaire élevée sans précédent, combinée à des taux de chômage historiquement bas", a déclaré Vince Hall, responsable des relations gouvernementales pour Feeding America, qui soutient 60 000 gardes-manger. La demande soutenue survient alors que la plupart des aides gouvernementales d'urgence en cas de pandémie prennent fin - notamment les augmentations temporaires, liées au COVID, du programme d'assistance nutritionnelle supplémentaire (Supplemental Nutrition Assistance Program, SNAP), anciennement connu sous le nom de "food stamps", un programme fédéral qui fournit des cartes de débit permettant d'acheter directement de la nourriture dans les magasins. L'inflation est également un facteur important : Selon le Bureau américain des statistiques du travail, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 23 % depuis mars 2020, date du début de la pandémie. Selon John Lowrey, professeur de gestion à l'université de Northeastern, dont les recherches portent sur la gestion des banques alimentaires et la santé publique, une telle demande de nourriture gratuite après la pandémie n'est pas un bon signal pour l'économie et pourrait même être un indicateur d'une récession imminente. "Le fait que nous ayons un grand nombre d'utilisateurs en temps utile qui ne sont plus préoccupés par la stigmatisation liée à la fréquentation d'une banque alimentaire - et qui y voient une valeur ajoutée parce qu'ils n'ont plus les moyens d'acheter des produits alimentaires au détail - est un indicateur raisonnable de la santé de l'économie et des consommateurs", a déclaré M. Lowrey. Craig Gundersen, professeur d'économie à l'université Baylor et chercheur de premier plan pour Feeding America, a déclaré que les banques alimentaires qui connaissent des pics supérieurs aux niveaux de COVID sont des valeurs aberrantes. Selon lui, il n'est pas surprenant de constater une augmentation de la demande cette année, car le gouvernement a fourni une aide considérable pendant la crise de la pandémie. Il a également noté que les prestations du SNAP, ajustées à la hausse à la suite d'une révision obligatoire en 2021, restent plus élevées qu'elles ne l'étaient il y a quatre ans. "Nous avons eu les chèques de relance, pendant longtemps les gens n'ont pas eu à payer leurs loyers et les allocations de chômage étaient plus élevées que les salaires", a déclaré Gundersen. Michael McKee, directeur général de la Blue Ridge Area Food Bank, qui dessert 25 comtés à cheval sur le sentier des Appalaches en Virginie, a déclaré que l'aide d'urgence de COVID masquait des réalités économiques sous-jacentes. Selon les derniers chiffres disponibles du Bureau des statistiques du travail, l'inflation a dépassé les gains salariaux depuis mars 2020. "Ce qui se passe actuellement révèle la portée, l'ampleur et l'omniprésence de l'insécurité alimentaire dans ce pays, ainsi que les effets de l'inégalité, non seulement en raison de l'inflation récente, mais aussi de l'incapacité des salaires à suivre le coût de la vie", a déclaré M. McKee. UN TERRITOIRE INEXPLORÉ Facteur aggravant : la question de l'aide alimentaire gouvernementale s'est retrouvée mêlée au débat des parlementaires sur le relèvement de la limite d'emprunt du pays. Les républicains du Congrès ont proposé de limiter l'aide alimentaire dans le cadre d'un ensemble de mesures visant à lutter contre ce que le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a qualifié de "dépenses inconsidérées" du président Joe Biden. Le président Biden a dénoncé la proposition républicaine en affirmant qu'elle nuirait aux Américains à faibles revenus. Les défenseurs de la lutte contre la faim ont déclaré à Reuters que les politiques qui rendent plus difficile l'accès au SNAP pourraient accroître la pression sur les banques alimentaires et les autres fournisseurs de nourriture d'urgence. Le programme gouvernemental SNAP est de loin le principal moyen de nourrir les personnes souffrant de la faim aux États-Unis. Les banques alimentaires et les garde-manger représentent environ un dixième du nombre de repas distribués, mais ils restent le deuxième fournisseur et constituent donc un élément essentiel du filet de sécurité sociale. Avec la fin des compléments temporaires au SNAP de l'ère COVID, les banques alimentaires, de la Géorgie au Colorado en passant par la Virginie, affirment que leurs services sont de plus en plus sollicités. Le Mid-Ohio Food Collective, qui opère dans 20 comtés, a fait état d'une augmentation d'environ 45 % du nombre de visites de ménages dans les garde-manger au cours des trois premiers mois de cette année, par rapport à l'année dernière - passant d'environ 270 000 à environ 390 000. "Nous sommes en terrain inconnu", a déclaré Mike Hochron, porte-parole de l'organisation caritative. "Les budgets des ménages sont serrés et plus de gens que jamais se tournent vers le système d'urgence pour échapper à la faim. Le directeur général de la Houston Food Bank, Brian Greene, qui travaille dans le secteur depuis 1988, a déclaré qu'il était difficile d'établir des comparaisons en temps utile, car la demande a toujours été supérieure à l'offre. Selon lui, la Houston Food Bank, la plus grande banque alimentaire du pays en termes de volume, distribue moins de nourriture cette année que l'année dernière, mais c'est parce que les dons en espèces et en nourriture sont en baisse. "Si nous avions autant de nourriture que pendant la pandémie, nous la distribuerions", a-t-il déclaré. Les cantines approvisionnées par la banque alimentaire Blue Ridge, en Virginie, ont également signalé des pics récents. En avril 2021, le Dulles South Food Pantry a servi 109 familles par semaine. En avril de l'année dernière, elle en a aidé 147. Ce mois-ci, le chiffre est de 183 familles par semaine. La Highland Food Pantry de Winchester, en Virginie, a déclaré avoir aidé environ 90 familles par semaine pendant la pandémie. Ce mois-ci, elle en sert environ 135. Parmi les nouveaux clients, Haywood Newman, un homme à tout faire de 47 ans, a réussi à survivre à COVID sans aide, mais il dit qu'il a maintenant du mal à s'en sortir. "Vous devez payer l'eau, les ordures, l'électricité, la voiture et le loyer - ces entreprises ne vont pas vous aider", a déclaré M. Newman. DES MARGES TRÈS RÉDUITES À Atlanta, le plus grand entrepôt de banques alimentaires du pays s'étend sur deux hectares. La directrice de l'approvisionnement, Michelle Grear, explique qu'il a été conçu pour stocker environ 5 millions de livres de nourriture, dont une grande partie est donnée sur des palettes par les fabricants de produits alimentaires et les épiceries. Le mois dernier, l'inventaire moyen n'était que de 1,8 million de livres, dit-elle. Les denrées alimentaires qui arrivent s'envolent des rayons et sont souvent réclamées en quelques heures par des associations de quartier. En mars, l'entrepôt a reçu 9,8 millions de livres et en a distribué 9,6 millions, soit une marge très étroite, selon Mme Grear. Sharawn White, une mère célibataire de 31 ans qui gagne environ 18 dollars de l'heure dans une société immobilière, s'est rendue pour la première fois ce mois-ci dans un garde-manger de la région d'Atlanta. Après avoir payé la crèche, le loyer et les factures d'électricité, il lui reste environ 300 dollars par mois pour la nourriture, l'essence et les dépenses imprévues. Début avril, elle s'est rendue dans un centre communautaire pour faire don de vieux vêtements et a remarqué qu'il y avait une file d'attente pour le garde-manger. "Cela s'est avéré être une énorme bénédiction", a-t-elle déclaré. Comme la plupart des banques alimentaires régionales, celle d'Atlanta s'appuie sur des programmes financés par le gouvernement et sur des dons de produits d'entreprises et de fabricants pour se procurer de la nourriture - elle s'efforce de ne pas dépenser d'argent pour se procurer elle-même de la nourriture, sauf en cas de crise. À Atlanta, les dons de produits provenant d'entreprises et d'agriculteurs sont restés largement stables, représentant plus de la moitié des denrées alimentaires distribuées, selon les registres de la banque alimentaire. En revanche, la part du financement public a radicalement changé. Avant la pandémie, le financement public représentait environ 27 % des produits distribués par l'organisation caritative d'Atlanta, selon les registres de la banque alimentaire. Au plus fort de la pandémie, au cours de l'exercice 2021, le gouvernement en a fourni près de 44 %. Cette année, les fonds publics ne représenteront qu'environ 13 %. Pour combler la différence, le directeur général de l'entrepôt de la banque alimentaire d'Atlanta, Kyle Waide, a déclaré que son organisation dépenserait 18 millions de dollars en réserves de trésorerie au cours de cet exercice. Il y a cinq ans, les achats de nourriture de l'organisation caritative représentaient environ 5 % de la nourriture distribuée à la communauté. Cette année, ils représentent 25 %. Nous pouvons continuer ainsi pendant un certain temps", a déclaré M. Waide, "mais ce n'est pas viable". "Mais ce n'est pas viable.
  4. Petite passe d'arme avec l'ambassadeur chinois en France : ZOnebourse La France "consternée" par des propos de l'ambassadeur de Chine Aujourd'hui à 11:53 Partager PARIS (Reuters) - La France est consternée par des propos de l'ambassadeur de Chine à Paris questionnant la souveraineté de l'Ukraine et des pays de l'ex-URSS et l'appartenance de la Crimée à Kyiv, a fait savoir le Quai d'Orsay. Les déclarations de Lu Shaye ont également fait vivement réagir les républiques baltes. Interrogé sur la guerre en Ukraine vendredi soir sur LCI, l'ambassadeur de Chine en France a déclaré que "les pays de l'ex-Union soviétique n'ont pas le statut effectif dans le droit international parce qu'il n'y a pas d'accord international pour concrétiser leur statut d'un pays souverain". Sur la question de la Crimée, péninsule ukrainienne depuis 1954, annexée en 2014 par Moscou, le diplomate a ajouté : "Ça dépend de comment on perçoit ce problème. Il y a l'Histoire. La Crimée était tout d'abord tout au début à la Russie. C'est (Nikita) Krouchtchev qui a offert la Crimée à l'Ukraine à l'époque de l'Union soviétique." "Maintenant, il ne faut pas chicaner sur ce genre de problème. Le plus important est (...) de réaliser le cessez-le-feu", a poursuivi Lu Shaye. "Nous avons pris connaissance avec consternation des propos de l'Ambassadeur de Chine en France concernant les frontières des pays devenus indépendants à la chute de l'Union soviétique en 1991. Il revient à la Chine de dire si ces propos reflètent sa position, ce que nous espérons ne pas être le cas", a dit une porte-parole du Quai d'Orsay samedi soir. A Pékin, le ministère chinois des Affaires étrangères n'était pas joignable dans l'immédiat pour un commentaire. Les déclarations de Lu Shaye sont "fausses" et sont "un contresens historique", a déclaré sur Twitter le ministre estonien des Affaires étrangères, Margus Tsahkna. "Les pays baltes sont souverains au regard du droit international depuis 1918 mais ont été occupés pendant 50 ans", a-t-il ajouté. Le chef de la diplomatie lettone, Edgars Rinkevics a déploré des propos "totalement inacceptables", demandant à la Chine de les retirer. "Si quelqu'un s'interrogeait encore sur la question de savoir pourquoi les pays baltes ne font pas confiance à la Chine pour 'négocier la paix en Ukraine', voici un ambassadeur chinois arguant que la Crimée est russe et que les frontières de nos pays n'ont pas de statut légal", a tweeté quant à lui le chef de la diplomatie lituanienne, Gabrielius Landsbergis. "Nous marquons notre pleine solidarité avec l'ensemble de nos alliés et partenaires concernés, qui ont acquis une indépendance tant attendue après des décennies d'oppression", a déclaré pour sa part la porte-parole du Quai d'Orsay. "Concernant l'Ukraine spécifiquement, elle a été reconnue internationalement dans des frontières incluant la Crimée en 1991 par la totalité de la communauté internationale, Chine comprise, à la chute de l'URSS comme nouvel Etat membre des Nations Unies", a poursuivi la porte-parole, rappelant que l'annexion de la Crimée est "illégale au regard du droit international". (Reportage John Irish, version française Jean-Stéphane Brosse)
  5. Les sénateurs US s'adonne au jeux de guerre : https://gcaptain.com/wargames-maritime-invasion-taiwan/ Jeux de guerre du Congrès américain Invasion maritime de Taïwan Bloomberg (en anglais seulement) Nombre total de vues: 148 23 avril 2023 Partager cet article Par Anna Edgerton (Bloomberg) Un groupe de législateurs américains s’est réuni autour de cartes étalées sur des tables dans une salle de comité du Capitole mercredi soir, prétendant conseiller le président après une hypothétique invasion chinoise de Taïwan. Les membres du nouveau comité de la Chambre sur la Chine ont passé plus de deux heures à jouer sur des scénarios possibles, travaillant sur le premier mois de combats imaginaires. Le représentant Mike Gallagher, le républicain du Wisconsin qui dirige le comité, a déclaré que le jeu de guerre démontrait des « conséquences économiques désastreuses » pour l’économie mondiale si la Chine tentait de s’emparer de l’île autonome par la force. « Nous sommes bien dans la fenêtre du danger maximum pour une invasion de Taïwan par le Parti communiste chinois, et le jeu de guerre d’hier a souligné la nécessité de prendre des mesures pour dissuader l’agression du PCC et armer Taïwan jusqu’aux dents avant que toute crise ne commence », a déclaré Gallagher dans un communiqué. « Dissuader la guerre est la seule voie vers la paix et la stabilité. » Le comité spécial sur le Parti communiste chinois se consacre à se concentrer sur les menaces militaires et économiques posées aux États-Unis par la deuxième plus grande économie du monde. Un jeu de guerre plus impartial d’un groupe de réflexion de Washington a conclu en janvier qu’une hypothétique invasion chinoise « échoue rapidement » mais impose des coûts élevés à Taïwan et à la marine américaine. L’une des principales conclusions de l’exercice du comité du Congrès était l’importance de la dissuasion, selon une personne proche du comité qui a demandé à ne pas être nommée en parlant de l’événement fermé. Les législateurs ont conclu que Taïwan devait recevoir toutes les armes dont elle a besoin avant que des combats n’éclatent, en particulier des missiles à longue portée. Une autre conclusion importante était économique. Dans ce jeu de guerre, a déclaré la personne, le trafic maritime dans la région s’arrête, les chaînes d’approvisionnement s’effondrent et les marchés mondiaux font face à des conséquences presque inimaginables. Gallagher a déclaré à ses collègues membres du comité dans une déclaration liminaire mercredi soir que « le monde des affaires ne prend pas assez au sérieux la menace d’une crise taïwanaise ». Il a averti que les entreprises américaines qui ne planifient pas une agression chinoise « frisent le manquement à l’obligation fiduciaire ».
  6. herciv

    Le F-35

    Ca grogne pour le bruit en Norvège : https://bulgarianmilitary.com/2023/04/22/in-norway-a-lawsuit-against-the-overflying-f35s-has-begun/ En Norvège, un procès contre les « F-35 en vol » a commencé Par Boyko Nikolov Le 22 avril 2023 Partager La Royal Norwegian Air Force [RNAF] bénéficie de l’acquisition de 37 chasseurs Lockheed Martin F-35 Lightning II. Actuellement, ces chasseurs sont l’épine dorsale de la défense aérienne du pays scandinave. La Norvège a commandé 52 combattants, donc 15 autres sont encore à venir. Crédit photo : USAF Les F-35 norvégiens sont-ils menacés à cause du système de GE russe ? La Norvège installe un système de capteurs électro-optiques numériques au NASAMS La Norvège « déchirée » le contrat d’Airbus : le NH90 ne peut voler que 700 h/an Il faudra beaucoup de temps, peut-être des années, avant que la RNAF atteigne le plein état de préparation opérationnelle de sa flotte de F-35. Cela signifie qu’il y a beaucoup d’exercices, d’entraînements, d’engagements conjoints avec les forces de l’OTAN, de patrouilles et de police du ciel à venir. Et si c’est bon pour les pilotes norvégiens et leurs « jouets », les propriétaires fonciers autour de la base de chasse d’Ørland ne ressentent pas cela. Les avions font beaucoup de bruit, nos maisons tremblent et nos « poitrines tremblent » lorsque les F-35 survolent, disons environ 200 propriétaires. Ils sont tous voisins de la base d’Ørland, autour de laquelle une installation de défense est en cours de construction. Les propriétaires estiment que la présence du F-35 dans la région « subit des inconvénients » et que leurs prix ont chuté de façon spectaculaire. Par conséquent, ces 200 voisins du F-35 ont diffusé dix représentants et ont intenté une action en justice contre l’État. L’affaire a débuté lundi dernier, le 17 avril. Les propriétaires ont décidé de prendre des mesures juridiques pour une éventuelle réponse à leur satisfaction avant la fin de 2024, date à laquelle la RNAF est censée recevoir les 15 combattants restants. Crédit photo : Pratt&Whitney Les revendications des propriétaires sont les suivantes: l’État devrait leur promettre 700 à 800 77 couronnes norvégiennes par propriété, ce qui fait près de 000 200 dollars par propriété. Si nous supposons que 35 propriétés se plaignent de la présence du F-15, cela signifie que le gang devra payer 4,<> millions de dollars au total [valeur approximative]. Des résidents norvégiens mécontents ont déjà engagé un avocat. Il s’agit d’Arild Paulsen du cabinet d’avocats Simonsen Vogt Wiig, et selon lui, le tribunal norvégien devra décider s’il existe une base d’indemnisation. Le couple marié Uni et Helge Grande sont deux de ceux qui intentent maintenant une action en justice contre l’État, décrivant leur poitrine alors qu’ils tremblent et étant incapables d’être à l’extérieur sans se couvrir les oreilles lorsque les avions de chasse volent au-dessus de leur tête. Le propriétaire Jens Erik Nesseth a déclaré à TV2 qu’il ne servait à rien de parler lorsque vous êtes à l’extérieur et que les avions volent. « Vous entendez des bruits dans la structure du bâtiment lorsque le F-35 est en mouvement, les murs tremblent » Nesseth dit. L’autre partie dans l’affaire, l’État, dit qu’il n’est pas d’accord avec les revendications des 200 voisins de la base d’Ørland. Selon l’avocat de l’État, l’information selon laquelle les prix de l’immobilier ont diminué après l’arrivée du F-35 dans la région n’est pas vraie. Au contraire, disent la défense dans l’affaire, les prix de l’immobilier ont augmenté précisément à cause de l’arrivée des nouvelles plates-formes de vol. La même chose est revendiquée par les personnes employées pour construire les installations de défense autour de la base. Crédit photo : Twitter « Après avoir effectué une enquête sur le marché immobilier, nous pensons que les valeurs autour de la base ont en fait augmenté au cours de cette période, par rapport à d’autres zones ici », a-t-il ajouté. Karl Oskar Pedersen, chef de projet de la base de combat de Forsvarsbygg, a déclaré aux médias norvégiens. Selon les forces armées suédoises, le F-35, avec ses connaissances uniques, est le meilleur avion de combat au monde et effectue des appels et des interceptions plus rapidement que son prédécesseur, le F-16. En janvier 2022, le F-35 a pris le relais QRA – Quick Reaction Alert après le F-16. Selon les experts impliqués dans la mesure du bruit du F-35, la valeur maximale que ce chasseur peut atteindre est de 115 dB. Il s’agit de ce que l’on appelle le niveau de bruit de crête ou la valeur la plus élevée. Ce niveau de bruit variera, cependant, disent les initiés. Ils notent que les variations dépendront de la distance de l’avion, des conditions météorologiques et de l’acoustique de l’aéroport. Il y a des limites de niveau de bruit en Norvège, comme dans tous les pays du monde. Oslo a déterminé que le niveau sonore quotidien ne devrait pas dépasser 80 dB. Mais ce sont des limites avec huit heures de bruit continu. En Norvège, il est permis d’avoir un bruit de crête de 150 dB à tout moment. Ainsi, ces limites peuvent être utilisées par l’État pour montrer que les F-35 ne dépassent pas la limite de bruit de pointe.
  7. herciv

    Le F-35

    L'introduction d'ODIN en escadron repoussé à 2025 : On apprend également que ODIN est développé avec une plateforme LINUX. ET à la fin quelques commentaires intéressant sur le déploiement du f-35 sur des base austères. https://www.defensedaily.com/start-of-f-35-odin-software-fielding-to-squadrons-delayed-until-2025/air-force/ Le début de la mise en service du logiciel ODIN du F-35 dans les escadrons est reporté à 2025 Alors que les demandes budgétaires de l'armée de l'air américaine pour les exercices 2023 et 2024 prévoyaient que la mise en service du logiciel ODIN (Operational Data Integrated Network) pour le chasseur F-35 de Lockheed Martin [LMT] commencerait au troisième trimestre de cette année et se terminerait au premier trimestre 2025, la première mise en service du logiciel est désormais prévue pour 2025. Le programme F-35 souhaite mettre en service ODIN - un système logiciel logistique gouvernemental basé sur le cloud - pour remplacer le système d'information logistique autonome (ALIS), vieux de plus de deux décennies. Lockheed Martin et le Joint Program Office (JPO) du F-35 n'ont pas révélé les raisons du retard dans la mise en service du logiciel ODIN. Le 19 avril, Lockheed Martin a envoyé une réponse par courrier électronique et le 21 avril, le programme F-35 a publié une réponse presque identique. "Le JPO F-35 poursuit sa stratégie pluriannuelle visant à résoudre les problèmes matériels et logiciels les plus urgents d'ALIS tout en évoluant vers ODIN", a déclaré le programme F-35 dans sa réponse. "L'une des clés de cette stratégie est de fournir une valeur ajoutée au fur et à mesure de la maturation des capacités. Des éléments de l'ODIN ont été mis en œuvre aujourd'hui, tels que des logiciels virtualisés fonctionnant sur le matériel ODIN. Nous continuons à construire sur cette base avec des éléments d'infrastructure fondamentaux ainsi que des fonctionnalités d'archivage et d'extraction de données en 2023. La mise en service de ces logiciels améliorera les performances du matériel de l'unité, facilitera l'accès aux données et permettra d'améliorer l'analyse de la flotte. "Nous prévoyons que la transition complète vers une architecture logicielle moderne commencera à être appliquée aux escadrons de F-35 en 2025", a déclaré le JEA. "Nous développerons continuellement des logiciels, des infrastructures, des données et des capacités matérielles afin de rester en phase avec le véhicule aérien et de continuer à répondre aux priorités des services, dans la limite des ressources disponibles. Les fonctionnalités d'ALIS comprennent la programmation des aéronefs, la formation, l'archivage, la fourniture de données techniques, la gestion de la chaîne d'approvisionnement, la gestion de la maintenance, le débriefing des pilotes et de la maintenance, et la planification des missions. "ODIN réduira considérablement la charge de travail des administrateurs et des mainteneurs du F-35, augmentera les taux de préparation pour toutes les variantes du F-35 et permettra aux ingénieurs logiciels de développer et de déployer rapidement des mises à jour en réponse à l'évolution des exigences des combattants et d'améliorer la gestion, la qualité et l'intégrité des données", selon l'armée de l'air. Entre juillet 2021 et janvier de l'année dernière, le programme F-35 et Lockheed Martin ont mis en service les 14 premiers ensembles du nouveau matériel d'information logistique non classifié, le kit de base ODIN (OBK), pour les escadrons opérationnels du F-35, a déclaré le programme F-35 l'année dernière (Defense Daily, 31 janvier 2022). Les installations OBK ont remplacé le serveur ALIS Standard Operating Unit-Unclassified. Les OBK installés sur les 12 sites ont achevé "la phase initiale du déploiement du matériel ODIN, en remplaçant tous les serveurs ALIS non classifiés de première génération sur le terrain", a déclaré le JPO. Le mois dernier, le lieutenant-général de l'armée de l'air Michael Schmidt, responsable du programme F-35, a déclaré que le programme avait mis en service l'OBK sur 16 sites l'année dernière et qu'il prévoyait de commencer à mettre en service le matériel classifié ODIN et le matériel de planification de mission cette année. "En 2022, nous avons mis en service deux nouvelles versions du logiciel ALIS qui répondent aux principales exigences des utilisateurs et renforcent notre position en matière de cybersécurité", selon le témoignage de M. Schmidt devant le groupe d'experts sur les forces aériennes et terrestres tactiques de la commission des forces armées de la Chambre des représentants le 29 mars. "L'une de ces versions logicielles comprenait des changements nécessaires pour soutenir les essais en vol et la mise en service du véhicule aérien TR-3 [Technology Refresh-3]. Nous avons également entamé le développement de la dernière version du logiciel ALIS, conformément à notre plan de réduction des risques en matière de cybersécurité, qui met à jour plusieurs composants logiciels commerciaux arrivés en fin de vie et qui ne sont plus pris en charge par les fournisseurs. Parallèlement, nous avons commencé à travailler sur les éléments logiciels fondamentaux d'ODIN qui permettront la modernisation future des applications et nous poursuivrons le développement tout au long de l'année 2023. Nous avons également commencé à moderniser certaines applications incompatibles avec la future architecture". Alors qu'ALIS représente 891 livres de matériel, ODIN n'en représente que 50 livres, et le JEA a déclaré que le coût d'acquisition du matériel OBK était 30 pour cent inférieur à celui d'ALIS. Le JPO a déclaré que l'OBK est conçu pour faire fonctionner le logiciel ALIS et les futures applications logicielles de l'ODIN. Le général de l'armée de l'air Mark Kelly, commandant de l'Air Combat Command, a déclaré que la réduction significative des coûts logistiques de l'ODIN devrait permettre de diminuer les coûts de maintenance du F-35 (Defense Daily, 26 février 2021). "L'un des principaux avantages [...] est la réduction du nombre de sous-traitants dont nous avons besoin pour soutenir l'ODIN, par rapport à l'ALIS", a déclaré M. Kelly en 2021. "Lorsque nous nous déployons vers l'avant, n'importe où dans le monde, nous devons actuellement faire appel à une poignée de contractants ALIS qui peuvent nous aider à utiliser ce système très complexe. L'ODIN exige moins de ces sous-traitants. Cela nous rend non seulement plus abordable en termes de système, mais aussi plus facile à déployer. Je suis impatient de mettre ODIN en service dès que possible et j'espère qu'il n'y aura pas de retard". Alors que Lockheed Martin détenait les droits sur les données ALIS, le programme F-35 a déclaré que le gouvernement fédéral détiendrait les droits sur les données ODIN. Un rapport du Government Accountability Office (GAO) publié en août dernier indiquait que la date à laquelle ODIN deviendrait opérationnel n'était pas claire (Defense Daily, 22 août 2022). Dans sa demande de budget pour l'exercice 2024, l'armée de l'air a indiqué qu'elle prévoyait d'achever "les efforts de conteneurisation du logiciel ALIS vers ODIN et le développement de l'infrastructure fondamentale pour la modernisation des logiciels et des données afin d'accroître la capacité des utilisateurs". " En outre, l'armée de l'air a déclaré que ses objectifs pour l'exercice 2024 étaient de "poursuivre le développement de la plateforme Linux et de l'architecture de données ODIN ; finaliser la mise à jour du matériel de la génération actuelle, poursuivre l'analyse des alternatives sur l'insertion technologique du matériel de la prochaine génération à l'appui du plan de développement et de test ODIN, ainsi que des exigences de capacité qui ne sont pas actuellement englobées dans l'équipement de base ; optimiser l'infrastructure ODIN basée sur l'informatique en nuage tout en poursuivant la migration et la modernisation de l'entreprise ODIN ; tirer parti de la mise en place d'une architecture logicielle moderne à partir d'efforts de développement non classifiés pour développer et publier la partie classifiée de l'entreprise ODIN des systèmes de maintenance du F-35 ; [et] développer et déployer des capacités améliorées pour remplacer les applications héritées. " L'année dernière, le colonel de l'armée de l'air David "Ajax" Berkland, commandant de la 354e escadre de chasse à Eielson AFB, en Alaska, a demandé l'aide de l'industrie pour s'assurer que les F-35 puissent obtenir la maintenance nécessaire dans les endroits peu fréquentés lorsque les escadrons ne sont pas en mesure de se connecter à ALIS (Defense Daily, 10 août 2022). "En août dernier, il a déclaré : "Nous avons constaté que certaines de ces opérations [lorsque l'avion est déconnecté d'ALIS] constituaient un défi. Il ne s'agit pas d'un arrêt de mission, mais tout ce que nous pouvons obtenir de l'industrie - certainement de Lockheed Martin - pour nous aider à naviguer dans cette situation. C'est vraiment ce que nous cherchons à faire à l'avenir - davantage d'opérations de ce type dans des lieux d'opérations austères avec des scénarios "hub and spoke". C'est là que je vois le prochain défi à relever, mais jusqu'à présent, la fiabilité n'a pas été un problème pour nous. "Récemment, nous étions à la station aérienne du corps des Marines d'Iwakuni, au Japon", a déclaré Berkland au sujet de la 354e escadre de chasse. "Nous avions besoin d'une pièce pour l'un de nos F-35. Nous examinons cette pièce à Iwakuni parce que les Marines l'ont et qu'elle est disponible. Nous devons passer par Lockheed et par un certain degré de bureaucratie pour obtenir l'autorisation de nous procurer cette pièce, qui peut ou non provenir d'Iwakuni, bien qu'elle soit là et disponible pour nous... Si nous pouvions obtenir plus de flexibilité dans cet arrangement afin de pouvoir nous procurer cette pièce de manière plus souple, je pense que cela changerait la donne pour nous". Le lieutenant-colonel de l'armée de l'air Ryan "Voodoo" Worrell, commandant du 356e escadron de chasse à Eielson, a déclaré que "de nombreux modèles ont été conçus pour que la pièce soit prête au moment du besoin, et non comme un stock de réserve" et que le fait d'avoir des pièces prêtes en rayon pour des régions éloignées, comme l'Alaska, serait bénéfique pour les escadrons de F-35.
  8. ENtrainement à la détection des f-35 et à la chasse au sous-marin pour les cadets de Jeanne d'Arc. Lier une connexion française 21 AVRIL 2023 Mia McClery, coordinatrice tactique de la Royal Australian Air Force, lors d’une mission d’entraînement à la guerre anti-sous-marine avec la frégate française La Fayette et le quai d’hélicoptères amphibies Dixmude. Photo : Sergent Pete Gammie 2de2 Diapositive précédenteDiapositive suivante Un tour du monde de la Marine Nationale a permis de tisser des liens de travail plus étroits avec les aviateurs de la Royal Australian Air Force. Le 5 avril, le groupe Jeanne d’Arc 2023 de la Marine Nationale a mené un entraînement avec les équipages P-8A Poseidon et F-35A Lightning II de la RAAF dans la mer de Timor, au nord de Darwin. Le groupe Jeanne d’Arc 2023 est constitué de la frégate La Fayette et du quai d’atterrissage pour hélicoptères Dixmude, et constitue le premier tour du monde par ce groupe depuis 2001. Au cours de l’entraînement dans la mer de Timor, l’équipage de La Fayette a établi une communication avec un équipage du P-11A Poseidon du 8Escadron de la RAAF, simulant une chasse à une menace sous-marine. Travaillant ensemble avec les capacités sonar du Poséidon et de La Fayette, les deux nations ont manœuvré ensemble pour localiser, suivre et engager une cible souterraine. Le coordinateur tactique du Poséidon, le capitaine d’aviation Hamish Parsons, a déclaré que l’intégration au cours de la série d’entraînement s’était déroulée sans heurts et que les deux équipes travaillaient efficacement ensemble pour assurer le succès de la mission. « C’était une excellente occasion de mettre nos compétences à l’épreuve, de poursuivre une cible et de démontrer notre capacité à travailler ensemble », a déclaré le capitaine d’aviation Parsons. « Ces interactions augmentent notre capacité à mener des missions anti-sous-marines avec nos pays partenaires et nous permettent d’opérer dans le monde entier. » Les deux F-35A du 75e Escadron avaient une mission très différente avec les marins français. La frégate La Fayette – dont la superstructure est spécialement conçue pour minimiser sa section transversale radar – a dû relever le défi de suivre les F-35A furtifs au-dessus de la mer de Timor. À l’intérieur du centre d’information de combat de La Fayette, l’officier des opérations, le lieutenant Fabrice, supervise l’activité d’interopérabilité avec les F-35A. « La Marine nationale a peu d’occasions de travailler avec la plate-forme F-35A. Leur participation a permis à notre équipe de tester leur équipement et leur capacité à détecter les avions à réaction rapides », a déclaré le lieutenant Fabrice. « La formation était très réaliste et a donné beaucoup de résultats pour tous nos opérateurs et pour nos cadets qui apprennent à opérer en toute sécurité lors d’une activité complexe dans un contexte international. » Après s’être entraîné en mer de Timor, le groupe Jeanne d’Arc 2023 a fait escale à Townsville avant de se rendre en Nouvelle-Calédonie pour l’exercice multinational Croix Du Sud, auquel l’Australie participera. « Notre travail d’équipe fructueux a démontré l’interopérabilité entre nos armées et notre volonté de mener à bien des opportunités de formation multilatérales », a déclaré le lieutenant Fabrice. « Nos pays partagent la même vision de la sécurité maritime, de la liberté de navigation et du respect des lois de la mer. »
  9. herciv

    [Blindé] AMX-10RCR.

    Débât sur le reportage mais en Français.
  10. herciv

    [Blindé] AMX-10RCR.

    SI quelqu'un trouve la traduction de ce reportage çà serait cool de le partager :
  11. herciv

    [Blindé] AMX-10RCR.

    Un long article dans le forbes expliquant comment les ukrainiens pourrainet utliser l'AMR-10RC. https://www.forbes.com/sites/davidaxe/2023/04/18/ukraines-amx-10rc-recon-vehicle-is-a-sniper-rifle--on-fast-wheels/?sh=3b83b22e7d73 Le véhicule de reconnaissance AMX-10RC de l’Ukraine est un « fusil de sniper ... Sur Fast Wheels' David Axe Un AMX-10RC de l’armée française en 2020. WIKIMEDIA COMMONS Les anciens véhicules de reconnaissance français AMX-10RC ont apparemment commencé à arriver en Ukraine. L’AMX-10RC rapide à roues avec son canon principal de 105 millimètres et son optique jour-nuit est un « fusil de sniper sur ... roues rapides », a déclaré Oleksii Reznikov, le ministre ukrainien de la Défense, après avoir testé l’un des véhicules, vraisemblablement quelque part en Ukraine au plus tard mardi. Les éloges de Reznikov ne devraient pas surprendre. La société française GIAT a spécialement conçu l’AMX-15RC en aluminium de 10 tonnes pour exactement les attributs identifiés par le ministre de la Défense. Champ de combat. Conscience. Vitesse. Tout aussi peu surprenante est que les forces ukrainiennes qui utiliseront apparemment les 40 AMX-10RC que la France s’est engagée à faire l’effort de guerre. Le corps des marines. « Les marines ukrainiens accueillent leur nouvelle cavalerie de fabrication française », a tweeté Reznikov. Avec la majeure partie de la flotte ukrainienne rouillant au fond de la mer Noire, les marines du pays combattent strictement sur terre aux côtés de l’armée ukrainienne et des forces d’assaut aérien. Mais les deux anciennes brigades de marines, la 35e et la 36e, sont parmi les meilleures formations d’Ukraine. Aux côtés des 80e et 25e brigades d’assaut aérien, des 92e et 93e brigades mécanisées et des 1re et 4e brigades de chars, ils ont combattu et remporté certaines des batailles les plus difficiles de la guerre plus large de la Russie contre l’Ukraine, qui dure depuis 14 mois. L’ajout d’AMX-10RC de quatre personnes augmenterait considérablement la mobilité, la collecte de renseignements et la puissance de frappe de l’une ou des deux brigades de marines. Il convient de noter, cependant, que Kiev a mis en place ces dernières semaines deux nouvelles brigades de marines, la 37e et la 38e. Il est toujours possible qu’eux, plutôt que les 35e et 36e brigades de Marines, puissent utiliser les véhicules de reconnaissance, bien que les commandants ukrainiens aient tendance à affecter leurs meilleurs véhicules à leurs brigades les plus expérimentées. Une brigade de marine ukrainienne, avec environ 2 000 soldats, monte actuellement dans un mélange de chars T-80BV et T-64BV, de véhicules de combat BMP-1, de tracteurs blindés MT-LB et de divers modèles de camions blindés. L’AMX-10RC pourrait compléter plutôt que remplacer ces véhicules. C’est une nouvelle capacité. Une capacité de reconnaissance blindée. Les éclaireurs blindés jouent un rôle important dans la doctrine de la guerre mécanisée. Ils avancent devant le corps principal des chars et des véhicules de combat, sondant et poussant la ligne de front afin de détecter les lacunes des défenses ennemies. « Le mouvement tactique est basé sur la reconnaissance et le commandement dans la zone avancée, ce qui attire la force principale vers le point faible de l’ennemi », a expliqué l’armée française dans son manuel de tactique générale sur le terrain. C’est pourquoi les véhicules de reconnaissance ont tendance à être rapides et lourdement armés. Ils apparaissent soudainement, frappent fort pour provoquer une réponse, rassemblent des informations, puis s’enfuient. Ils ne sont pas censés se tenir debout et se battre. C’est à ça que servent les chars. Cette séquence – une reconnaissance blindée suivie d’un assaut blindé sévère – pourrait définir les opérations ukrainiennes alors que l’offensive hivernale de la Russie dans l’est de l’Ukraine saigne dans et autour de Bakhmut et Vuhledar et que les forces ukrainiennes visent à prendre l’initiative. La contre-offensive longtemps évoquée pourrait survenir dès que le temps chaud asséchera la boue printanière. Les meilleures brigades de Kiev, soutenues par une douzaine de nouvelles brigades que l’armée ukrainienne, les forces d’assaut aérien et le corps des marines ont entraînées dans des zones de sécurité autour de Lviv, Odessa, Dnipro et Kharkiv, pourraient viser les points les plus faibles des fortifications russes dans l’est et le sud de l’Ukraine. L’objectif : percer ces fortifications et pénétrer dans l’arrière-train russe afin de faire des ravages sur les régiments russes et de libérer de vastes étendues de territoire occupé. Tout commence par la reconnaissance. Mais l’AMX-10RC pourrait également être utile dans une percée. Si Les forces ukrainiennes peuvent percer les défenses russes et si les troupes russes sont en désarroi, les commandants ukrainiens pourraient essayer d’avancer aussi loin que possible, aussi vite que possible. Des marches rapides et armées sur la route, semblables aux « courses de tonnerre » rapides et violentes de l’armée américaine en Irak en 2003. Un AMX-10RC avec ses roues robustes, son moteur diesel économe en carburant de 280 chevaux, sa suspension fiable et sa vitesse de pointe élevée (53 miles par heure par route) peut se déplacer plus vite, plus loin et avec moins de soutien qu’un char. Et bien qu’il ne puisse pas absorber beaucoup de tirs ennemis, il n’est pas impuissant dans un combat direct. Le canon principal rayé F10 de 105 millimètres de l’AMX-2RC est à peu près aussi puissant que les canons principaux rayés de 115 millimètres et rayés de 100 millimètres des anciens chars russes T-62 et T-55. Le principal inconvénient de la F2 est son manque de stabilisation. Un AMX-10RC doit s’arrêter avant de tirer. Lors d’une escarmouche avec un blindage russe, un équipage d’AMX-10RC devrait essayer d’ouvrir le feu aussi loin que possible - 1 500 mètres environ - afin de tirer sur la vitesse initiale élevée du F2 tout en tirant des obus de sabot perforants.
  12. Visite de parlementaires français à Taïwan et réaffirmation ddu besoin de statue quo. https://focustaiwan.tw/politics/202304180012 Un législateur français en visite rencontre le vice-président Lai et relaie le message de Macron 04/18/2023 04:25 Écouter Le vice-président Lai Ching-te (devant à droite) serre la main d’Eric Bothorel (avant à gauche), qui préside le groupe d’amitié parlementaire France-Taïwan à l’Assemblée nationale française. Photo de l’AIIC le 18 avril 2023 Taipei, 18 avril (CNA) Une délégation de l’Assemblée nationale française a rencontré mardi le vice-président Lai Ching-te (賴清德) à Taipei et a apporté un message du président français Emmanuel Macron réaffirmant son soutien au statu quo dans le détroit de Taiwan. Eric Bothorel, qui dirigeait la délégation de quatre membres à Taïwan, a déclaré à Lai au bureau présidentiel qu’il avait été chargé par Macron de délivrer un message « spécial » pour « renouveler son amitié avec le peuple taïwanais ». Macron souhaite réaffirmer le soutien de la France au statu quo dans le détroit de Taïwan tout en exprimant que « la volonté [de Paris] de coopérer avec Taïwan est intacte », selon Bothorel, qui préside le Groupe d’amitié parlementaire France-Taïwan. Bothorel est membre du parti Renaissance fondé par Macron, et il a déclaré que le président français était au courant de sa rencontre avec Lai à Taipei mardi. Macron a récemment fait face à des réactions négatives après avoir suggéré dans une interview lors de son voyage en Chine début avril que l’Europe devrait éviter d’être entraînée dans une crise entre les États-Unis et la Chine à propos de Taïwan. Ses commentaires ont été considérés par les critiques comme étant trop accommodants envers la Chine à un moment où Pékin a intensifié la pression militaire sur Taïwan, notamment en menant trois jours d’exercices militaires autour de Taïwan à la suite d’une réunion entre la présidente Tsai Ing-wen (蔡英文) et le président de la Chambre des représentants des États-Unis, Kevin McCarthy, en Californie. La semaine dernière, Macron a déclaré lors d’une conférence de presse aux Pays-Bas que la position de la France sur Taïwan était « la même ». « Nous sommes pour le statu quo, et cette politique est constante », a-t-il déclaré. « Cela n’a pas changé. C’est la politique d’une seule Chine et le règlement pacifique de la question. » Lors de la réunion de mardi, M. Bothorel a également souligné l’importance de préserver la démocratie taïwanaise et de renforcer la coopération entre Taïwan et la France. Dans ses remarques, M. Lai a exprimé l’espoir que la France apportera davantage de soutien à la stabilité du détroit de Taiwan à l’avenir, notant que les défis de l’autoritarisme n’affectent pas seulement Taïwan et les États-Unis, mais aussi le monde entier. Le vice-président Lai Ching-te (à droite) et Eric Bothorel (à gauche), qui préside le groupe d’amitié parlementaire France-Taïwan à l’Assemblée nationale française. Photo de l’AIIC le 18 avril 2023 La stabilité du détroit de Taiwan est cruciale pour la paix de la région indo-pacifique et le développement durable du monde, a déclaré M. Lai. Le vice-président a également proposé que Taïwan et la France « parviennent à une alliance de sécurité grâce à la coopération économique » et que les deux négocient un accord de libre-échange. Si Taïwan et la France établissent une coopération économique étroite et une confiance mutuelle, ils seront plus capables de faire face à la sécurité et à d’autres défis, a ajouté M. Lai. La délégation en visite, qui est arrivée à Taïwan lundi pour une visite de quatre jours, comprend également les législateurs français Mireille Clapot, Michel Herbillon et Constance Le Grip. Le groupe a rencontré plusieurs hauts responsables taïwanais depuis son arrivée à Taipei, dont le ministre du Conseil des affaires continentales Chiu Tai-san (邱太三) et la ministre des Affaires numériques Audrey Tang (唐鳳).
  13. La Chine dit qu’elle « espère » que l’Allemagne soutiendra sa « réunification pacifique » avec Taïwan https://www.aninews.in/news/world/asia/china-says-it-hopes-germany-will-support-its-peaceful-reunification-with-taiwan20230416193036/
  14. herciv

    Le F-35

    C'est aussi des pingres. Ils ne veulent pas payer de nouveaux f-35 d'essai au DoD
  15. herciv

    Le F-35

    Nouveau glissement de planning du la livraison du TR3 mais ce coup ci avec des incidences sur la production globale ??? SI quelqu'un peut m'expliquer pourquoi je suis preneur. https://www.defensenews.com/air/2023/04/18/lockheed-f-35-upgrade-delays-will-lead-to-fewer-2023-deliveries/ Lockheed: les retards de mise à niveau du F-35 entraîneront une diminution des livraisons en 2023 Par Stephen Losey Avr 18, 07:54 PM Un F-35A décolle de la base aérienne d’Edwards, en Californie, le 6 janvier 2023, lors du premier vol d’essai d’un F-35 chargé de mises à niveau matérielles et logicielles Technology Refresh 3. Le fabricant de F-35, Lockheed Martin, a déclaré le 18 avril que des problèmes avec le logiciel et le matériel du TR-3 l’empêcheraient de livrer autant de F-35 qu’il l’avait initialement prévu en 2023. (Force aérienne) WASHINGTON - Lockheed Martin pourrait ne pas être en mesure de livrer autant de F-35 qu’il l’espérait cette année en raison de retards impliquant les prochaines mises à niveau de Technology Refresh 3 des chasseurs. Le directeur général de Lockheed, Jim Taiclet, et le directeur financier, Jay Malave, ont déclaré mardi lors d’une conférence téléphonique avec les investisseurs que la société s’attendait maintenant à ce que les livraisons de F-35 soient inférieures aux prévisions initiales en raison de problèmes de maturation logicielle avec TR-3 et de retards dans la livraison du matériel TR-3. Lockheed a déclaré en décembre 2022 qu’il prévoyait de livrer entre 147 et 153 F-35 cette année ainsi qu’en 2024. Malave a déclaré que la société « affinerait l’impact » au fur et à mesure que l’année se poursuivrait, mais Taiclet a minimisé l’ampleur de la baisse des livraisons, affirmant qu’il s’agirait d’une « fraction » du total des livraisons de 2023. Lockheed Martin n’a pas été immédiatement en mesure de dire combien de F-35 de moins la société pourrait livrer cette année. Taiclet a également déclaré que la société s’attendait à ce que le retard de livraison potentiel ait « peu ou pas d’effet » sur les revenus ou les bénéfices aéronautiques de la société pour 2023. TR-3 est le nom d’une série de mises à niveau matérielles et logicielles pour le F-35 qui est destiné à donner au jet de meilleurs affichages de la mémoire de l’ordinateur et de la puissance de traitement. La mise à jour est nécessaire avant que le F-35 puisse recevoir une modernisation plus vaste connue sous le nom de bloc 4, qui comprendra de nouveaux capteurs, la capacité de transporter plus d’armes de précision à longue portée, une meilleure fusion de données et des capacités de guerre électronique mises à jour. Mais TR-3 prend du retard. Le lieutenant-général Michael Schmidt, officier exécutif du programme F-35, a déclaré aux législateurs le 30 mars que la mise à niveau devrait maintenant arriver quelque part entre décembre 2023 et avril 2024 – jusqu’à un an plus tard que la date d’échéance initialement prévue d’avril 2023. Le retard a attiré la colère du représentant Rob Wittman, R-Va., président du sous-comité des forces aériennes et terrestres tactiques des forces armées de la Chambre, qui a déclaré que « le programme doit faire mieux ». Wittman a également déclaré que TR-3 dépassait le budget d’environ 700 millions de dollars. Lors de l’appel de résultats de mardi, Taiclet a reconnu les retards, mais a déclaré que Lockheed était « dans les très dernières manches de la mise en œuvre complète de ce Tech Refresh 3 ». Taiclet a déclaré que les essais en vol du F-3 compatible TR-35, qui ont débuté en janvier, pourraient être terminés entre octobre et décembre 2023. Lockheed devra également examiner les résultats des tests, travailler avec le gouvernement pour s’assurer que toutes les parties sont prêtes à commencer à mettre en œuvre le TR-3 et commencer à intégrer les nouvelles charges logicielles dans le système de production du F-35, a-t-il déclaré. Mais tricoter ensemble les multiples composants qui composent TR-3 est une « tâche assez complexe et assez avant-gardiste pour l’industrie aérospatiale », a déclaré Taiclet. « Je considérerais cela comme un degré de difficulté extrêmement élevé, et nous allons nous assurer que c’est bien fait, et que nous pouvons produire au rythme dans notre lot 15 », a déclaré Taiclet. Schmidt a déclaré aux législateurs lors de l’audience du 30 mars que le développement du matériel du TR-3 avait pris du retard et que la production initiale était lente. Mais, a-t-il dit, le matériel est maintenant plus fiable et répond aux exigences de sécurité des vols. L’intégration logicielle a également pris du retard, a déclaré Schmidt. Le prochain largage logiciel pour TR-3, dont Schmidt a dit aux législateurs qu’il arriverait dans environ un mois, sera crucial, et il « libère la plupart des capacités tactiques là-bas afin que nous puissions vraiment faire un test en vol pour le score dans un large éventail d’exigences ». Schmidt a également déclaré aux journalistes lors de la conférence Sea Air Space de la Ligue navale du 3 avril qu’il était préoccupé par l’infrastructure disponible pour effectuer des essais en vol TR-3. Ces avions d’essai ont tendance à être parmi les plus anciens F-35, a-t-il déclaré, et leur âge entrave parfois la capacité de l’armée de l’air à effectuer des tests. « Quand vous voyez les problèmes, pourquoi ils n’ont pas volé aujourd’hui, ce n’est généralement pas un problème de TR-3, c’est un problème de vieux avions », a déclaré Schmidt. « Nous essayons d’augmenter notre capacité d’essais en vol. » Schmidt a déclaré que l’armée de l’air avait effectué 25 essais en vol de chasseurs TR-3 à la fin du mois de mars. Lockheed a déclaré des ventes d’environ 15 milliards de dollars et des bénéfices d’environ 1,7 milliard de dollars au premier trimestre de 2023, chacun à peu près le même qu’un an plus tôt. Les ventes aéronautiques trimestrielles de Lockheed de 6,4 milliards de dollars et les ventes de missiles et de contrôle de tir de près de 2,5 milliards de dollars étaient chacune légèrement supérieures à celles du premier trimestre de 2022, lorsque ces divisions avaient enregistré des ventes de près de 6,3 milliards de dollars et 2,4 milliards de dollars, respectivement. Taiclet a souligné le budget proposé par l’armée américaine pour 2024, qui demandait des fonds pour acheter 83 F-35 pour l’armée de l’air, la marine et le corps des Marines, et l’annonce faite en janvier par le Canada qu’il achèterait 88 F-35A pour remplacer ses CF-18 retirés, comme un signe que la demande pour le chasseur reste forte à l’échelle internationale.
  16. ET les norvégiens se font des cou...es en or massif. Zonebourse Analyse - Le brut norvégien s'impose en Europe alors que le pétrole russe de l'Oural se dirige vers l'Est 18/04/2023 | 14:43 Le brut norvégien Johan Sverdrup est le grand gagnant de la course au remplacement du pétrole russe dans les raffineries européennes, selon les données de Refinitiv Eikon et les négociants. Le Johan Sverdrup a été lancé en 2019, ce qui en fait un produit relativement nouveau par rapport au pétrole russe de l'Oural. Initialement vendu principalement à l'Asie, l'interdiction par l'UE des importations de pétrole russe par voie maritime imposée en décembre a ouvert le marché européen, où le brut moyennement acide est devenu une matière première de base pour les raffineurs de pays tels que l'Allemagne, la Pologne et la Finlande. Ce sont maintenant les Russes qui doivent payer pour les longs voyages vers l'Asie, où l'Inde et la Chine continuent d'acheter, tandis que le Johan Sverdrup est devenu l'un des bruts les plus recherchés dans le nord-ouest de l'Europe. Le Johan Sverdrup et l'Urals sont tous deux des bruts moyennement acides avec un rendement élevé en diesel, la qualité du norvégien étant très proche de celle de son concurrent russe et sa teneur en soufre étant plus faible. Les raffineurs européens importent une grande variété de qualités du monde entier, y compris du brut non corrosif du Kazakhstan, de l'Azerbaïdjan et de l'Afrique, par exemple, pour produire du naphta et de l'essence. "Johan Sverdrup est devenu un élément clé de l'industrie pétrolière européenne, remplaçant de fait l'Urals en tant que qualité de référence moyennement acide", a déclaré Viktor Katona, analyste principal du pétrole brut chez Kpler. Les importations polonaises de Johan Sverdrup via le port de Gdansk en mars ont atteint le niveau record de plus de 8 millions de barils, selon les données de Refinitiv Eikon. La Pologne a cessé de recevoir du pétrole russe en février, le principal raffineur PKN Orlen ayant mis fin au seul contrat d'approvisionnement qui lui restait avec Tatneft. La raffinerie Mazeikiu de PKN Orlen en Lituanie augmente également ses achats de pétrole Johan Sverdrup, avec au moins deux cargaisons ce mois-ci, pour un total d'environ 1,2 million de barils. Le grade représente désormais au moins la moitié des importations mensuelles de pétrole de la Finlande, selon les données de Refinitiv Eikon. La demande a soutenu les différentiels Johan Sverdrup sur une base franco à bord (FOB), qui se sont raffermis peu après l'embargo de l'UE sur l'Oural maritime, et ont atteint une prime par rapport au Brent daté pendant un certain temps en février, ont déclaré les négociants. LIMITE DE PRODUCTION La société norvégienne Equinor peut actuellement produire 720 000 barils par jour (bpj) de Johan Sverdrup, mais a déclaré qu'elle étudierait la possibilité d'augmenter la production à 755 000 bpj. Alors que l'Europe augmente ses achats, les expéditions de Johan Sverdrup vers l'Asie ont fortement chuté. En 2021, la demande asiatique a dépassé les 100 millions de barils, contre seulement 2 millions de barils expédiés depuis le début de l'année, selon les données de Refinitiv Eikon. (Exportations de Johan Sverdrup par pays ) Le brut ouralien prend le relais en Asie, avec des ventes multipliées par 10 en 2022 et plus encore cette année. Les ventes d'Urals en Asie ont déjà atteint la moitié du volume de l'année dernière, ce qui laisse présager des expéditions record en 2023, selon les données. Une partie du brut russe arrive également en Europe. La Bulgarie a reçu une dérogation de l'UE pour continuer à importer du brut de l'Oural, tandis que la Slovaquie, la Hongrie et la République tchèque continuent d'importer via l'oléoduc Druzhba.
  17. D'un autre côté ils achètent à un prix à peine supérieur à cette limite. Pas folle la guêpe. Pendant ce temps là le reste du monde achète son baril à 84 euros ...
  18. ZOnebourse : L'Inde et la Chine s'arrachent le pétrole russe en avril à des prix supérieurs au "plafond de prix". Aujourd'hui à 14:34 Partager L'Inde et la Chine ont acheté la grande majorité du pétrole russe jusqu'à présent en avril à des prix supérieurs au plafond occidental de 60 dollars le baril, selon les négociants et les calculs de Reuters. Cela signifie que le Kremlin bénéficie de revenus plus importants malgré les tentatives de l'Occident de réduire les fonds destinés aux opérations militaires de la Russie en Ukraine. Une source du G7 a déclaré lundi à Reuters que le plafond occidental resterait inchangé pour l'instant, malgré les pressions exercées par certains pays de l'Union européenne, comme la Pologne, pour abaisser le plafond afin d'accroître la pression sur Moscou. Les partisans de ce plafond affirment qu'il réduit les revenus de la Russie tout en permettant l'écoulement du pétrole, mais ses opposants estiment qu'il est trop souple pour obliger la Russie à revenir sur ses activités en Ukraine. Les dernières données de Refinitiv Eikon suggèrent que les cargaisons de pétrole russe de l'Oural qui ont été chargées au cours de la première quinzaine d'avril se dirigent principalement vers les ports de l'Inde et de la Chine. Selon les calculs de Reuters, l'Inde représente plus de 70 % des livraisons maritimes de cette qualité jusqu'à présent ce mois-ci et la Chine environ 20 %. Parallèlement, la baisse des taux de fret et des remises sur les prix de l'Oural par rapport aux prix de référence mondiaux a permis au prix journalier de la qualité de repasser au-dessus du plafond au début du mois d'avril, après une période où il se situait en dessous de ce plafond. L'Inde et la Chine n'ont pas accepté de respecter le plafond des prix, mais l'Occident espérait que la menace de sanctions dissuaderait les négociants d'aider ces pays à acheter du pétrole au-dessus du plafond. Selon les négociants, les remises moyennes pour l'Oural étaient de 13 dollars par baril par rapport au Brent daté sur une base DES (delivered ex-ship) dans les ports indiens et de 9 dollars par rapport au Brent ICE dans les ports chinois, tandis que les coûts d'expédition étaient de 10,5 dollars par baril et de 14 dollars par baril respectivement pour les chargements des ports de la Baltique vers l'Inde et la Chine. Cela signifie que le prix de l'Oural sur une base franco à bord (FOB) dans les ports de la Baltique, en tenant compte d'environ 2 dollars par baril de coûts de transport supplémentaires, a été légèrement supérieur à 60 dollars par baril jusqu'à présent en avril, selon les calculs de Reuters. Les coûts de transport ont considérablement baissé ces dernières semaines, car les conditions de glace dans les ports russes se sont améliorées et davantage de pétroliers ont été mis à disposition. Les taux de fret pour les cargaisons de l'Oural chargées dans les ports de la Baltique pour être livrées en Inde ont baissé à 7,5-7,6 millions de dollars, contre 8-8,1 millions de dollars il y a deux semaines, ont déclaré deux négociants. Le coût de l'expédition par tanker des ports baltes vers la Chine était de 10 millions de dollars, en baisse par rapport aux 11 millions de dollars d'il y a deux semaines, ont-ils ajouté. Pendant l'hiver, les coûts de fret pour les cargaisons de l'Oural ont dépassé les 12 millions de dollars pour l'Inde et la Chine. La baisse des coûts de fret suggère que les fournisseurs de pétrole russes ont décroché suffisamment de navires, même en tenant compte des longues distances, ont déclaré les négociants. Par ailleurs, les réductions de production annoncées par le groupe des producteurs de pétrole de l'OPEP+ au début du mois d'avril ont également fait grimper les prix des différentes qualités de pétrole dans le monde, y compris ceux de l'Oural. Les prix de l'Oural dans les ports indiens se sont négociés avec une décote de 14 à 17 dollars le baril par rapport au Brent daté sur une base DES en mars, tandis que le prix dans les ports chinois était d'environ 11 dollars le baril par rapport à l'ICE Brent.
  19. Lula dans la ligne diplomatique Chnoise concernant l'Ukraine : https://www.reuters.com/world/europe/russias-lavrov-thanks-brazil-efforts-resolve-ukraine-war-2023-04-17/ Le Brésilien Lula attire les éloges de la Russie et le mépris des États-Unis pour les vues ukrainiennes Par Lisandra Paraguassu et Anthony Boadle BRASILIA, 17 avril (Reuters) - Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s’est attiré lundi les critiques des Etats-Unis pour ses récents commentaires suggérant que l’Occident avait « encouragé » la guerre en armant l’Ukraine, tandis qu’il a été félicité par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov pour sa proposition de pourparlers de paix. Lavrov, en visite à Brasilia, a rencontré Lula et a remercié le Brésil pour ses efforts pour résoudre le conflit. Mais un porte-parole de la Maison Blanche a accusé Lula de « répéter comme un perroquet la propagande russe et chinoise sans regarder les faits ». Lula s’est présenté comme un intermédiaire pour les pourparlers de paix visant à mettre fin au conflit ukrainien, qui a commencé lorsque la Russie a envahi le pays voisin en février 2022. Cette proposition est fondée sur la tradition brésilienne de non-intervention et de diplomatie ouverte. Mais Lula a irrité beaucoup en Occident avec des commentaires au cours du week-end, lorsqu’il a appelé les puissances occidentales à cesser de fournir des armes pour la guerre. Les commentaires sont venus peu de temps après son retour de Chine, où il a discuté de la question avec le président chinois Xi Jinping. « Les Etats-Unis doivent cesser d’encourager la guerre et commencer à parler de paix », a déclaré Lula samedi dans des remarques aux journalistes. Il a également appelé un groupe de pays non impliqués dans la guerre à engager la Russie et l’Ukraine dans des pourparlers de paix. « Mais nous devons aussi parler aux États-Unis et à l’Union européenne. Nous devons convaincre les gens que la paix est la voie », a-t-il déclaré. Lavrov a déclaré lundi aux journalistes à Brasilia que Moscou était « reconnaissant à nos amis brésiliens pour leur compréhension claire de la genèse de la situation ». « Nous leur sommes reconnaissants de leur désir de contribuer à trouver des moyens de régler cette situation », a-t-il déclaré. John Kirby, le porte-parole de la sécurité nationale de la Maison Blanche, a déclaré lundi que les commentaires de Lula étaient « tout simplement malavisés » et manquaient la cible en « suggérant que les États-Unis et l’Europe ne sont pas intéressés par la paix, ou que nous partageons la responsabilité de la guerre ». Jusqu’à présent, parmi les pays occidentaux, seul le président français Emmanuel Macron a salué l’initiative de paix de Lula. L’appel du dirigeant brésilien à arrêter les livraisons d’armes à l’Ukraine n’a pas été bien accueilli par la plupart des diplomates. « Cela sonne l’alarme », a déclaré un ambassadeur européen à Brasilia, ajoutant que mettre fin aux livraisons d’armes à l’Ukraine équivalait à prendre parti pour la Russie. « C’est une guerre d’agression et de défense. S’ils n’ont pas d’armes, les Ukrainiens perdent le droit à l’autodéfense », a déclaré le diplomate, demandant l’anonymat. Kiev, Washington et d’autres alliés affirment qu’un cessez-le-feu maintenant laisserait à la Russie le contrôle du territoire qu’elle a saisi par la force, et que l’Ukraine a le droit de rechercher des armes occidentales pour chasser les envahisseurs. L’Union européenne a également rejeté la suggestion de Lula selon laquelle l’Ukraine et la Russie sont à blâmer pour la guerre. Le porte-parole de l’UE pour les affaires étrangères, Peter Stano, a déclaré que toute l’aide visait la « légitime défense » de l’Ukraine. Plus tôt cette année, Lula a refusé de fournir des munitions à l’Ukraine, comme l’aurait demandé l’Allemagne.
  20. Pas uniquement les polonais : L’UE enquête après que 3 pays ont interdit les importations de céréales en Ukraine https://www.stripes.com/theaters/europe/2023-04-17/ban-ukraine-grain-imports-9830296.html VANESSA GERA ASSOCIATED PRESS • 17 avril 2023 Une femme tient une miche de pain lors d’une manifestation d’agriculteurs devant le bureau de représentation de la Commission européenne à Bucarest, en Roumanie, le 7 avril 2023. La Slovaquie est devenue le troisième pays de l’Union européenne à interdire les importations de produits alimentaires en provenance d’Ukraine. (Andreea Alexandru/AP) VARSOVIE, Pologne - La Slovaquie est devenue lundi le troisième pays de l’Union européenne à interdire les importations de produits alimentaires en provenance d’Ukraine, aggravant le défi pour le bloc alors qu’il s’efforce d’aider l’Ukraine à transporter ses céréales vers les marchés mondiaux. La Slovaquie a suivi la Pologne et la Hongrie, qui ont toutes deux annoncé samedi des interdictions sur les importations de produits alimentaires ukrainiens jusqu’au 30 juin. Ils l’ont fait en réponse à la colère croissante des agriculteurs qui disent qu’une surabondance de céréales dans leur pays leur cause des difficultés économiques. Le pouvoir exécutif de l’UE, la Commission européenne, gère le commerce au nom des 27 pays membres et s’oppose à ce qu’ils prennent des mesures unilatérales ou non coordonnées. Lors d’une réunion d’information à Bruxelles, deux porte-parole ont exprimé leur gratitude à la Pologne et aux autres pays d’Europe centrale pour leur soutien à l’Ukraine, mais ont déclaré qu’une solution devait être trouvée qui respecte le cadre juridique de l’UE. « Nous avons affaire à une guerre, n’est-ce pas ? Et cette guerre a des conséquences, évidemment, sur les agriculteurs et plus généralement, sur la population en Ukraine et sur l’Union européenne et ses États membres », a déclaré Eric Mamer, porte-parole en chef. Il a reconnu que la Pologne et d’autres pays « ont fait tout leur possible pour aider l’Ukraine, ajoutant : « Il ne s’agit donc pas de sanctions. Il s’agit de trouver des solutions fondées sur le droit de l’UE dans l’intérêt à la fois des Ukrainiens et de l’UE. » Les pays de l’UE voisins de l’Ukraine ont demandé à l’UE de traiter la question de la nourriture ukrainienne avec urgence, affirmant qu’ils ne pouvaient pas permettre à leurs propres agriculteurs de supporter le coût des perturbations que les produits agricoles ukrainiens causent à leurs marchés. Une délégation de responsables ukrainiens s’est rendue lundi à Varsovie pour des consultations gouvernementales sur la question. La Pologne fait face à des élections à l’automne et des groupes d’agriculteurs ont manifesté pour exhorter à l’action. Le ministre hongrois de l’Agriculture, Istvan Nagy, a déclaré que l’augmentation des produits ukrainiens sur les marchés européens avait empêché les agriculteurs hongrois de rester compétitifs. Nagy a également déclaré que les faibles coûts de production en Ukraine, en raison de pratiques utilisées qui ne sont pas autorisées dans les pays de l’UE, avaient permis à l’Ukraine d’exporter de grandes quantités de volaille, d’œufs et de miel vers le marché européen, réduisant les coûts à des niveaux insoutenables. Le ministère slovaque de l’Agriculture a annoncé la semaine dernière que des tests sur 1 500 tonnes de céréales en provenance d’Ukraine dans une usine en Slovaquie ont révélé qu’il contenait un pesticide interdit dans l’UE. En conséquence, les autorités slovaques ont décidé de tester tous les grains ukrainiens dans le pays et ont temporairement interdit leur transformation. Son interdiction affectera les importations de céréales et d’autres produits alimentaires, notamment le sucre, le houblon, le lin, le chanvre, les fruits et légumes et les produits qui en sont issus, la vigne, le miel et les produits à base de miel. Le ministre slovaque de l’Agriculture, Samuel Vlcan, a déclaré que l’interdiction qui entrera en vigueur mardi restera en place jusqu’à nouvel ordre et ne s’applique pas au transit. L’Ukraine et la Russie sont toutes deux d’importants fournisseurs mondiaux de blé, d’orge, d’huile de tournesol et d’autres produits alimentaires abordables dont dépendent les pays en développement. La guerre a bouleversé ces fournitures à l’Afrique, au Moyen-Orient et dans certaines parties de l’Asie où les gens souffraient déjà de la faim et a contribué à plonger des millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté ou l’insécurité alimentaire. Après l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, il est devenu trop dangereux pour les navires de naviguer dans la mer Noire, perturbant le flux de grands navires transportant de la nourriture vers des marchés lointains. Les expéditions ont repris dans le cadre d’un accord négocié par les Nations Unies et la Turquie. L’UE a réagi à la crise en levant les droits de douane et autres droits commerciaux imposés à l’Ukraine pour l’aider à maintenir son économie à flot. Cela a contribué à détourner les flux de céréales de l’Ukraine destinés à l’Afrique et au Moyen-Orient à travers l’Europe – mais une grande partie de cette nourriture est restée dans les pays limitrophes, créant une surabondance qui a causé des pertes élevées pour les agriculteurs locaux. Les mesures de l’UE expirent en juin, mais l’UE devrait les renouveler. Les voisins de l’Ukraine sont, à l’exception de la Hongrie, des alliés de l’Ukraine qui favorisent l’adhésion future de leur voisin à l’UE. Pourtant, la décision de l’UE de bannir les droits de douane sur les produits ukrainiens à la suite de l’invasion de son voisin par la Russie souligne les défis qui découleraient de l’intégration d’un énorme producteur alimentaire avec le reste du bloc. Ian Mitchell, économiste et codirecteur du programme Europe au Center for Global Development, basé à Londres, a déclaré qu’il était inhabituel pour les États membres de l’UE de « prendre des mesures commerciales unilatérales ». Mitchell, qui se spécialise dans l’agriculture et le commerce, a fait valoir que cette décision sape la solidarité de l’UE et montre le pouvoir des voix des agriculteurs en politique. Il l’a décrit comme une tentative d’amener l’UE à soutenir davantage l’industrie agricole, même si l’aide est déjà généreuse pour les agriculteurs d’Europe centrale et orientale. « Vous êtes un consommateur en Hongrie, en Slovaquie ou en Pologne, alors le gouvernement vient de s’assurer que vous allez payer un prix plus élevé pour votre nourriture », a déclaré Mitchell. « L’équilibre du lobby alimentaire est si puissant qu’il peut amener le gouvernement à le faire même en cas de crise du coût de la vie. » Leurs interdictions interviennent alors que la Russie menace de se retirer de l’accord sur la mer Noire. Moscou se plaint qu’un accord séparé visant à faciliter les exportations de produits alimentaires et d’engrais russes dans le cadre des sanctions occidentales n’a pas fonctionné. Les prix mondiaux des produits alimentaires de base ont atteint des niveaux record après l’invasion de l’Ukraine et n’ont cessé de baisser depuis, mais la nourriture reste chère pour les gens dans de nombreux endroits en raison de facteurs tels que les sécheresses, les restrictions commerciales et le coût élevé de l’achat d’aliments importés à prix exprimés en dollars alors que les monnaies de certaines économies émergentes s’affaiblissent. Courtney Bonnell à Londres, Lorne Cook à Bruxelles, Justin Spike à Budapest, en Hongrie, et Karel Janicek à Prague, ont contribué à ce rapport.
  21. Etats-Unis : l'arme du dollar, les sanctions financières et l'hégémonie américaine (article en clair) https://www.latribune.fr/economie/international/etats-unis-l-arme-du-dollar-les-sanctions-financieres-et-l-hegemonie-americaine-958960.html Depuis plusieurs années, les États-Unis utilisent sans équivoque l'arme du dollar pour faire plier ses ennemis mais aussi certains de ses alliés récalcitrants. Les aveux sans complexe de la ministre de l'Économie et des Finances Janet Yellen.Écoutez cet article « Il y a un risque quand on utilise des sanctions financières qui sont liées au rôle du dollar (...), qu'à terme cela puisse saper l'hégémonie du dollar" », a souligné la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen. (Crédits : Reuters) Les sanctions économiques imposées, à la Russie notamment, par les États-Unis, posent un « risque » pour l'hégémonie du dollar, a reconnu dimanche la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen. Pourquoi ? Les pays visés essaient de trouver une alternative, a-t-elle constaté, tout en estimant cependant qu'ils leur seraient difficile d'y parvenir. « Il y a un risque quand on utilise des sanctions financières qui sont liées au rôle du dollar (...), qu'à terme cela puisse saper l'hégémonie du dollar" », a souligné la ministre de l'Économie et des Finances de Joe Biden, lors d'une interview sur CNN, interrogée sur l'usage du billet vert comme arme. « Bien sûr, cela crée une volonté de la part de la Chine, de la Russie, de l'Iran, de trouver une alternative. Mais les raisons pour lesquelles le dollar est utilisé comme monnaie mondiale rendent difficile pour d'autres pays de trouver une alternative avec les mêmes propriétés », a-t-elle souligné. Pour autant, a-t-elle averti, « nous avons des marchés de capitaux et un état de droit très solides qui sont essentiels dans une monnaie utilisée à l'échelle mondiale pour les transactions. Et nous n'avons vu aucun autre pays qui possède (...) une infrastructure institutionnelle qui permettrait à sa monnaie de servir le monde comme ça », a martelé Janet Yellen. D'autant plus que les sanctions économiques sont « un outil extrêmement important », également utilisées contre la Russie par les pays alliés, dans le cadre « d'une coalition de partenaires agissant ensemble ». Depuis 2014, la Chine et la Russie ont officiellement abandonné le dollar comme monnaie d'échange. Depuis l'annexion de la Crimée, le président russe a fait de la réduction de la dépendance au dollar, qui régit le commerce international, une priorité. Que faire des avoirs russes gelés ? Par ailleurs, interrogée sur la possibilité d'utiliser les fonds gelés de la banque centrale russe pour reconstruire l'Ukraine, Janet Yellen a estimé que « la Russie devrait payer pour les dommages qu'elle a causés à l'Ukraine ». Mais « il y a des contraintes légales sur ce que nous pouvons faire avec les avoirs russes gelés, et nous discutons avec nos partenaires de ce qui pourrait être fait à l'avenir ». Aux États-Unis, le Congrès se penche sur la manière dont la loi américaine pourrait être changée pour permettre des confiscations permanentes, mais l'administration Biden reste prudente. Les alliés occidentaux ont gelé pour plus de 300 milliards d'euros d'actifs de la Banque centrale russe et plusieurs dizaines de milliards d'euros de biens divers appartenant à des personnes (19 milliards provenant des oligarques russes) ou des entités russes sanctionnées. Les États-Unis et l'Union européenne ont lancé des réflexions pour savoir si et comment ils peuvent utiliser les avoirs russes gelés pour la reconstruction de l'Ukraine. « Rien n'est simple », avait reconnu fin mars le haut fonctionnaire suédois Anders Ahnlid lors d'un entretien à Stockholm lors d'un entretien accordé à l'AFP. « Il est difficile de trouver les moyens légaux qui soient acceptables », avait expliqué le chef du groupe de travail de l'UE, qui s'est réuni pour la première fois mi-mars. Des citoyens russes visés par les sanctions contestent actuellement en justice le bien-fondé des sanctions les visant. Dans un cas emblématique, le Tribunal de l'UE a suspendu début mars une partie des sanctions visant le pilote russe de Formule 1 Nikita Mazepin, fils du propriétaire et PDG du fabricant de produits chimiques Uralchem. "Cela prouve que notre Union européenne est fondée sur l'État de droit", souligne Anders Ahnlid sur ces recours. C'est la première fois dans l'histoire que l'Union ne se contente pas de geler des avoirs, mais compte bien les saisir et en redistribuer le capital ou au moins les intérêts. Même au niveau mondial, les précédents sont rares, en dehors par exemple d'avoirs irakiens saisis par les États-Unis à l'époque de Saddam Hussein, selon Anders Ahnlid. Nommé le mois dernier, le Suédois ne se risque pas à donner un calendrier pour le versement du premier chèque à Kiev prélevé sur les avoirs russes. « Nous espérons obtenir des résultats durant notre présidence » suédoise de l'UE, qui s'achève fin juin, avait-il fait valoir. « Mais ce sont des dossiers compliqués. Il y aura des aspects de court terme et de long terme"», avait souligné le diplomate suédois. Dans le cas d'avoirs privés, les garde-fous juridiques font que les États occidentaux sont autorisés à les confisquer de manière permanente dans des circonstances très limitées : en général quand il peut être prouvé qu'ils sont le produit d'activités criminelles.
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