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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Tout à fait. Mais c'est montre la fragilité de notre modèle. Parce que les importations c'est beaucoup de production aux gaz a priori ... ET les réserves vont fondrent. Aujourd'hui on voit l'inverse. Les éoliennes fournissent plus de courant ce qui permet de baisser les imports.
  2. herciv

    L'Inde

    "Il convient de noter que la fermeté de la France en tant qu’allié militaire contraste fortement avec celle des États-Unis, qui n’ont pas un bon bilan en tant que fournisseur fiable d’articles et de technologies militaires non seulement pour l’Inde mais aussi pour ses alliés traditionnels pendant les crises. Les États-Unis, dans le passé, avaient également opposé leur veto ou ralenti les composants de l’ACV Tejas que l’Inde est en train de développer. Il avait par ailleurs imposé un embargo sur les armes à l’Inde à la suite de ses essais nucléaires en 1998. Bien que les choses se soient améliorées ces derniers temps, les États-Unis ont encore des réserves sur le transfert de technologie, en particulier si l’Inde est engagée dans une guerre avec un pays parce qu’il existe des lois américaines qui interdisent les livraisons d’armes et de pièces de rechange pendant les guerres. En revanche, il n’y a pas eu de telles restrictions de la part de la France. Bien sûr, tous ces atouts dans ses relations avec la France ne garantissent pas nécessairement que l’Inde finira par préférer le Rafale aux avions F/A-18." Il convient de noter que çà ressemble à un avertissement de la partie indienne à la France et aux USA concernant son indépendance d'appréciation.
  3. Même genre de remarque par exemple par le CEMA le général Buckart en France : https://www.lefigaro.fr/international/l-ukraine-a-recu-des-lance-roquettes-lru-francais-20221129 "La faiblesse des capacités d'artillerie française limite la possibilité d'éventuelles prochaines livraisons. La France paie le prix de ses choix budgétaires passés. Jusqu'à présent, «l'armée avait préféré une logique d'effet à atteindre plutôt qu'une approche capacitaire», explique une source militaire. Comprendre : la supériorité aérienne, supposée acquise, devait permettre d'atteindre des objectifs au-delà de la ligne de front. Mais la guerre en Ukraine a démontré la fragilité de l'approche : la guerre s'y déroule au sol, l'aviation ne jouant qu'un rôle marginal. «La guerre en Ukraine montre combien les feux dans la profondeur prennent de l'importance», a souligné le chef d'état-major Thierry Burkhard dans une audition devant le Sénat. Le remplacement des LRU au sein de l'armée de Terre était prévu pour l'horizon 2030."
  4. Les besoins sont proche de 65 GW aujourd'hui. Le nucléaire couvre pour 34 GW, le charbon fait son retour. Le gaz et les imports couvre ce que l'éolien ne fait pas aujourd'hui alors que la semaine dernière c'est l'éolien qui était la deuxième énergie du pays. Gros laché hydro ce matin. https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere#
  5. Deblocage de sous pour l'armée finlandaise pour faire des courses aux US ; https://www.zonebourse.com/cours/devise/US-DOLLAR-RUSSIAN-ROUBL-2370597/actualite/La-Finlande-achete-de-nouveaux-missiles-aux-Etats-Unis-42428450/
  6. Je suis d'accord avec ta question. Elle est fondamentale et renvoie à ce qui définie la notion de bloc. Est-ce une simple logique d'alliance dans une but de protection ? Est-ce une logique commerciale ou culturelle ? Je soupçonne au moins deux entités d'avoir des velléité impérialiste lattentes mais pas explicites. Derrière la troisième entités (l'Inde) on sent plus une logique nationaliste tendant à préserver un espace commercial "pré carrré". Je l'avais dit en présentation de ce fil mais je sens que un bloc musulman pourrait également émergé. Et donc que devient l'Europe là-dedans ... Ton plan A serait idéal mais il faudrait que l'Europe s'affirme et avec des errements politiques comme ceux des allemands actuellement avec leur velléité de leadership, çà n'en prend pas le chemin.
  7. Comme prévu l'Inde veut devenir une puissance mondiale et rebattre les cartes issues de la seconde guerre mondiale : https://www.lefigaro.fr/international/g20-pourquoi-l-inde-de-modi-veut-elle-refonder-l-ordre-mondial-20221127 GRAND DÉCRYPTAGE - Le premier ministre indien a annoncé qu’il entendait profiter de la présidence du G20 pour remettre en question la prééminence occidentale. Le 1er décembre, l’Inde prendra la présidence du G20. Ce sera l’occasion pour le gouvernement de Narendra Modi de pousser à une refonte de l’ordre international conçu après la Seconde Guerre mondiale. Son leitmotiv: «India First». Sa stratégie: une politique étrangère fondée sur la realpolitik avec l’ambition de transformer le pays en «puissance dominante» d’ici au centenaire de l’indépendance en 2047. Que va faire l’Inde durant sa présidence du G20? 15 novembre 2022. Le sommet du G20 s’ouvre à Bali. Alors que les chefs d’État et de gouvernement prononcent leur discours, c’est au tour du premier ministre indien, Narendra Modi, de s’exprimer. Il dresse un tableau noir de l’état de la planète: «Le changement climatique, la pandémie de Covid, les événements en Ukraine, (…) ont fait des ravages. Les chaînes d’approvisionnement globales sont en ruine. Il y a une pénurie de biens essentiels à travers le monde.» À qui la faute? Pour le leader hindou, «les institutions multilatérales telles que l’ONU ont échoué sur ces questions». Il appelle à…
  8. L'Allemagne commence à prendre conscience que le monde n'est plus global mais fragmenté ; https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/buy-european-l-impossible-reponse-europeenne-face-au-protectionnisme-americain-942502.html « Buy European » : l'impossible réponse européenne face au protectionnisme américain En visite d'Etat aux Etats-Unis de mardi à vendredi, le président français Emmanuel Macron compte obtenir de son homologue américain Joe Biden des exemptions pour les industriels européens pénalisés par la loi IRA (« Inflation reduction act »), laquelle conjugue non seulement des investissements massifs dans le secteur de l'énergie et en faveur du climat mais aussi de fortes subventions pour les activités produites sur le sol américain, comme les véhicules électriques, les batteries ou encore les projets d'énergie renouvelable. Déjà ébranlées par les prix de l'énergie, la France mais aussi l'Union européenne craignent une hémorragie de capitaux industriels attirés par les 400 milliards de dollars de subventions prévus par l'administration Biden pour plan. A défaut de subventions équivalentes, Paris cherche également à convaincre Bruxelles d'imposer des mesures rétorsion. latribune.fr 28 Nov 2022, 18:27 Si Joe Biden n'était pas son adversaire politique, Donald Trump ne renierait probablement pas l'Inflation Reduction Act (IRA) et son volet protectionniste. Sous couvert de lutte contre l'inflation, ce plan pharaonique prévoit près de 400 milliards de dollars d'aides à la relocalisation sur le sol américain d'industries d'avenir : l'automobile électrique, les batteries et les énergies renouvelables. Ces subventions en cascade font craindre à l'Europe une distorsion de concurrence et un exode de ses industriels de l'autre côté de l'Atlantique. Venant d'un Etat allié, le coup est rude pour les Européens même s'il leur est impossible d'ignorer le protectionnisme américain depuis que Donald Trump l'a crânement revendiqué. Que faire ? « L'IRA amplifie la prise de conscience de la part des Européens, qui se retrouvent coincés entre deux superpuissances, les Etats-Unis et la Chine, dont les économies sont de plus en plus dirigées et protectionnistes », note Elvire Fabry, experte de politique commerciale à l'Institut Jacques Delors. Dès lors, que faire ? Fin octobre, le président Macron avait ressuscité l'idée d'un « Buy European Act ». Déjà évoqué sous Nicolas Sarkozy, ce projet de loi voudrait graver dans le droit la préférence accordée aux entreprises et aux produits européens dans les marchés publics, voire un soutien aux industries installées dans le marché commun. L'idée est toujours restée lettre morte, tant elle contrevient aux fondements de la politique commerciale de l'UE totalement alignée sur les règles de l'OMC (Organisation mondiale du commerce). En particulier, l'absence de mesures discriminatoires contre les produits étrangers. Le protectionnisme, un tabou européen « Le recours le plus évident des Européens serait de porter plainte à l'OMC, aux côtés d'autres pays lésés par l'IRA comme le Japon, la Corée du Sud ou le Canada qui respectent les règles multilatérales du commerce. Mais une telle procédure s'avère très longue et peut ouvrir une dynamique de guerre commerciale. Or, les Européens veulent éviter à tout prix une logique protectionniste », considère Elvire Fabry de l'Institut Delors . « L'Union européenne est le champion global du fonctionnement des règles multilatérales », a encore martelé vendredi le vice-président exécutif de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis. La quinzaine d'années de procédure du conflit Airbus-Boeing sur les aides publiques au secteur aéronautique ne plaide pas en effet pour une plainte européenne à l'OMC. « Le temps que ça soit traité, notre industrie sera balayée », déplore un ministre. A Paris, on ne désespère pas de mettre à jour le logiciel économique de l'UE hérité des années 1990 quand le multilatéralisme était l'idéologie dominante. « Il faut en finir avec la naïveté européenne », martèlent en coulisses plusieurs responsables français qui prônent « un protectionnisme intelligent ». Le gouvernement français, par la voix d'Elisabeth Borne, de Bruno Le Maire ou encore de Roland Lescure, a aussi fustigé l'IRA dans des interviews qui ont été remarquées outre-Atlantique selon le Quai d'Orsay. Emmanuel Macron va chercher à obtenir des exemptions Plus que des cris d'indignation, Emmanuel Macron doit aborder le sujet avec Joe Biden lors de sa visite d'Etat cette semaine à Washington. « Nous pouvons imaginer que l'administration américaine consente des exemptions pour un certain nombre d'industries européennes, peut-être sur le modèle de ce qu'elle consent déjà pour le Mexique ou pour le Canada », a confié un proche du président de la République. Dans l'attente d'une hypothétique inflexion de la part de Washington, Paris tente de rallier Berlin à l'idée d'opposer des mesures concrètes au protectionnisme américain. « Il y a une prise de conscience, certes un peu tardive de l'Allemagne, mais une prise de conscience réelle (...) qu'on a changé de monde, que c'est la fin de la mondialisation ouverte. Nous sommes passés à un monde fragmenté », vante un proche du dossier, même si la vente du port d'Hambourg à des capitaux chinois le mois dernier a provoqué l'ire du gouvernement français. Mieux cibler les aides existantes et durcir les normes écologiques Un plan massif de subventions européens, à hauteur de celui de la Maison blanche, n'est pas à l'ordre du jour. Trop coûteux, il nécessiterait de recourir à un emprunt commun des européens sur le modèle de celle levée pendant le Covid. En revanche, la France milite pour mieux cibler les aides existantes, notamment les bonus écologiques à l'achat de voitures électriques, pour qu'elle ne profite pas à l'importation de véhicules chinois. Autre option, ériger de nouvelles barrières non-tarifaires. Ainsi, Bercy voudrait durcir les normes écologiques à l'entrée du marché unique pour exclure certains biens fabriqués dans des conditions bien plus polluantes que celles imposées aux usines du Vieux continent. Sur ce dossier comme sur d'autres, la France doit vaincre la réticence d'autres Etats membres et des instances communautaires bien qu'à la Commission européenne Thierry Breton soutient la ligne de la France : imposer des mesures de rétorsions quand il n'y a pas de réciprocité dans les relations commerciales. A défaut de convaincre dans l'immédiat ses partenaires européens, l'exécutif français presse ses industriels de ne pas céder aux sirènes de l'Amérique. Car, en matière de délocalisation, le départ est bien souvent définitif. latribune.fr
  9. Iranien. Tu as vu la même chose chez les israéliens ? Tiens une video du shahed-137 auquel je pense :
  10. herciv

    L'Inde

    Ca pourrait être la vrai raison de la baisse du besoin de L'IN de 54 à 27. Soit l'équipement d'un seul PA et pas le plus ancien.
  11. J'avais pas vu ton poste mais oui c'est une copie presque parfaite du système Iranien, même le système de rangement. Les US ont des retard de livraison à Taïwan à cause de l"Ukraine : https://www.wsj.com/articles/u-s-effort-to-arm-taiwan-faces-new-challenge-with-ukraine-conflict-11669559116 Les efforts des États-Unis pour armer Taïwan font face à un nouveau défi avec le conflit ukrainien Le flux d’armes à Kiev taxe une base industrielle de défense américaine déjà mise à rude épreuve Les ventes à Taïwan comprennent des missiles Javelin, utilisés ici dans un exercice d’entraînement de l’armée au Colorado. PHOTO: MICHAEL CIAGLO / GETTY IMAGESPar Les responsables du gouvernement américain et du Congrès craignent que le conflit en Ukraine n’exacerbe un arriéré de près de 19 milliards de dollars d’armes à destination de Taïwan, retardant encore les efforts pour armer l’île alors que les tensions avec la Chine s’intensifient. Les États-Unis ont injecté des milliards de dollars d’armes en Ukraine depuis l’invasion russe en février, taxant la capacité du gouvernement et de l’industrie de la défense à répondre à une demande soudaine d’armer Kiev dans un conflit qui ne devrait pas se terminer bientôt. Le flux d’armes vers l’Ukraine se heurte maintenant aux exigences à plus long terme d’une stratégie américaine visant à armer Taïwan pour l’aider à se défendre contre une éventuelle invasion de la Chine, selon des responsables du Congrès et du gouvernement familiers avec le sujet. L’arriéré de livraisons, qui s’élevait à plus de 14 milliards de dollars en décembre dernier, est passé à 18,7 milliards de dollars, selon des responsables du Congrès et d’autres personnes proches du dossier. L’arriéré comprend une commande passée en décembre 2015 pour 208 armes antichars Javelin et une commande distincte en même temps pour 215 missiles sol-air Stinger. Aucun d’entre eux n’est arrivé sur l’île, selon des sources du Congrès et des personnes proches du dossier. La guerre en Ukraine donne à Taïwan des idées sur la façon de se défendre contre la Chine VOUS AIMEREZ PEUT-ÊTRE AUSSI La guerre en Ukraine donne à Taïwan des idées sur la façon de se défendre contre la ChineLire la vidéo: La guerre en Ukraine donne à Taïwan des idées sur la façon de se défendre contre la Chine Taïwan a pris des indices de l’Ukraine sur la façon dont les petites armées peuvent infliger de lourdes pertes à des rivaux plus grands. Le WSJ déballe la stratégie dite du porc-épic de Taipei pour se préparer à une guerre potentielle avec la Chine. Photos: Getty Images; Sipa États-Unis L’armement fait partie de la stratégie de Washington visant à armer Taïwan d’une manière qui augmente le coût pour la Chine si elle décidait d’envahir. Des responsables militaires américains ont déclaré il y a deux ans que Pékin pourrait être sur le point de se réunifier de force avec Taïwan dès 2026. Une porte-parole du gouvernement taïwanais à Washington, D.C., a refusé de commenter les ventes d’armes, mais des responsables de l’île ont déjà exprimé leur inquiétude au sujet des retards. La secrétaire d’État adjointe Wendy Sherman a déclaré que le département d’État travaillait avec le Pentagone « pour voir où des gains d’efficacité peuvent être réalisés » dans les exportations de défense. PHOTO: JOHANNA GERON/PRESS POOL « Taïwan voudrait demander que les armes que les États-Unis vendent à Taïwan soient livrées comme prévu », a déclaré le général Wang Shin-lung, vice-ministre de l’Armement au ministère taïwanais de la Défense nationale, le mois dernier. Ni le département d’État ni le Pentagone n’ont reconnu l’arriéré ni fourni de détails sur les armes à destination de Taïwan qui auraient pu être retardées, mais la Commission d’examen économique et de sécurité américano-chinoise a mis en garde contre des retards dans des armes telles que les Stingers et l’artillerie automotrice d’obusiers Paladin. La présidente taïwanaise Tsai Ing-wen et ses assistants lors d’un briefing lors d’une visite dans une station navale en août. PHOTO: MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE DE TAÏWAN/ASSOCIATED PRESS « Le détournement des stocks existants d’armes et de munitions vers l’Ukraine et les problèmes de chaîne d’approvisionnement liés à la pandémie ont exacerbé un arriéré important dans la livraison d’armes déjà approuvées pour la vente à Taïwan, compromettant la préparation de l’île », a déclaré la commission, un organe gouvernemental d’audit et de surveillance mandaté par le Congrès il y a plus de 20 ans, dans un rapport publié ce mois-ci. Les responsables américains ont reconnu les retards dans les livraisons d’armes à Taïwan, mais affirment que ces achats sont tous nouveaux hors de la chaîne de production, tandis que les Stingers et les Javelins destinés à l’Ukraine proviennent des stocks existants de l’arsenal américain. « Nous continuons à travailler avec diligence pour fournir des capacités à Taïwan le plus rapidement possible tout en veillant à ce que l’Ukraine puisse se défendre contre l’agression russe », a déclaré Sabrina Singh, porte-parole du Pentagone, dans un communiqué. En mai, interrogé sur les plans annoncés par Taïwan d’examiner des alternatives aux obusiers retardés, John Kirby, alors porte-parole du Pentagone, a déclaré que l’Ukraine n’était pas la cause de l’arriéré. M. Kirby a déclaré que les livraisons à l’Ukraine provenaient des stocks existants, ce qui « est une méthode différente de fournir des articles militaires que ce qui est fourni à Taiwan ». Les dirigeants de Lockheed Martin Corp., Boeing Co. et d’autres sociétés de défense affirment que les problèmes de chaîne d’approvisionnement liés à la pandémie ont retardé la production de nombreux systèmes et qu’ils ont eu du mal à suivre les commandes avant même que l’invasion de l’Ukraine par la Russie ne stimule la demande. La guerre en Ukraine, même si ce n’est pas la principale raison de l’arriéré, reste un facteur aggravant. Doug Bush, responsable des acquisitions de l’armée, a déclaré que bien qu’aucun retard ne puisse être lié à l’Ukraine, la guerre affecte la « hiérarchisation » à court terme. L’arriéré a fait craindre que Washington manque de temps pour aider à défendre Taïwan contre la Chine de manière adéquate, car Taïwan, contrairement à l’Ukraine, ne peut pas être efficacement armé après une invasion. L’arriéré met en évidence les défis auxquels la base industrielle américaine est confrontée pour produire suffisamment d’armements pour protéger les États-Unis et leurs alliés. Le représentant Michael McCaul (R., Texas) a déclaré dans un communiqué qu’il travaillerait avec le Comité des services armés de la Chambre pour résoudre les problèmes de base industrielle contribuant aux retards. « Dans certains cas, nous avons plus de trois ans d’arriéré de ventes militaires à l’étranger que j’ai approuvées dans mon poste et qui n’ont pas encore été livrées à Taïwan », a déclaré M. McCaul, actuellement membre le plus haut placé du Comité des affaires étrangères de la Chambre. « Comme nous l’avons vu en Ukraine, il est de loin préférable d’obtenir les armes avant une invasion qu’après. » Les responsables des départements d’État et de la Défense et de l’Agence de coopération en matière de sécurité de la défense ont refusé de donner des détails sur les armes destinées à Taïwan qui sont en retard. La frustration suscitée par le manque de clarté sur la question a incité les républicains de la Chambre à présenter un projet de loi qui obligerait l’administration Biden à fournir des détails sur les principales ventes d’armes à Taïwan. Les États-Unis ont accepté de vendre à Taïwan près de 30 milliards de dollars d’armes depuis 2009, dont environ 18 milliards de dollars depuis 2017, selon la secrétaire d’État adjointe Wendy Sherman lors d’un témoignage en avril. Mme Sherman a déclaré que le département travaillait avec le Pentagone pour examiner l’ensemble de l’entreprise de commerce de défense « pour voir où des gains d’efficacité peuvent être réalisés et leur faire parvenir ces articles plus rapidement ». Plus tôt cette année, le secrétaire à la Défense Lloyd Austin a créé une équipe ad hoc pour examiner les questions qui retardent les ventes militaires à l’étranger, mais les responsables n’ont pas encore fourni de détails sur les progrès réalisés. Un autre groupe ad hoc du Pentagone qui a été spécialement réuni pour examiner les ventes d’armes à Taïwan examine les moyens de les accélérer, ont déclaré des responsables. « Le département continuera à chercher des moyens d’accélérer la livraison de capacités pour tous nos partenaires, en fonction de l’urgence de la menace », a déclaré Mme Singh, porte-parole du Pentagone, dans un communiqué. Dans un effort parallèle, le département d’État a créé son propre groupe, dirigé par la secrétaire d’État adjointe Jessica Lewis, ont déclaré des responsables du Congrès. L’une des plus grosses commandes américaines de Taïwan – un contrat de 8 milliards de dollars pour 66 avions de combat F-16 fabriqués par Lockheed Martin – devrait maintenant être livrée à partir du milieu des années 2020 comme prévu, selon des personnes familières avec le sujet. L’armée américaine cherche à intensifier la production d’armes pour reconstituer ses stocks, ce qui pourrait accélérer les livraisons, a déclaré M. Bush, le responsable de l’acquisition de l’armée. « Si l’armée dans certaines zones se retrouve avec plus de capacité, cela nous permettra d’aller plus vite pour tout le monde », a-t-il déclaré. Les ventes d’armes à Taïwan depuis 2019 comprennent également des armes envoyées en Ukraine, notamment des missiles Stinger, des Javelins, des systèmes de roquettes d’artillerie à haute mobilité, ou Himars, et des obusiers. Taipei a signé un contrat en mars pour les missiles antinavires Harpoon, mais ne les obtiendra pas avant au moins 2026, ont déclaré des responsables. PARTAGEZ VOS RÉFLEXIONS Lockheed Martin et Raytheon Technologies Corp. augmentent la production de Stingers, Javelins et Himars. Le fabricant d’armes britannique BAE Systems PLC est en pourparlers pour relancer la production d’obusiers. Les systèmes d’artillerie d’obusier reposent sur des obus de 155 mm, dont les stocks diminuent rapidement aux États-Unis depuis le début de la guerre en Ukraine il y a neuf mois. Les États-Unis ont expédié près d’un million de ces cartouches à Kiev, selon les dossiers du gouvernement. Les entreprises ont renvoyé des questions sur les ventes d’armes à Taïwan au Pentagone. Les États-Unis sont de loin le plus grand fournisseur étranger d’armes à Taïwan, bien que les importations globales d’armes aient considérablement diminué au cours de la dernière décennie, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, une organisation à but non lucratif qui suit les transferts d’armes. L’institut a déclaré qu’il s’attendait à ce que les importations de Taïwan augmentent considérablement à mesure que les armes dont la vente a été approuvée par le gouvernement américain sont mises sous contrat avec des sociétés américaines. —Charles Hutzler a contribué à cet article.
  12. herciv

    Le(s) PA de la Royale

    Ni l'un ni l'autre n'ont l'allonge de l'Atlantique2. C'est comme se faire livrer des pièces de rechange pour Rafale par Atlantique2. Là on livre des hommes. Perso j'ai du mal à trouver un intérêt à cette opération pour des commandos mais pour des pilotes je vois très bien.
  13. herciv

    Le F-35

    Surprise les Thaï veulent ... 2 F-35
  14. herciv

    TAIWAN Air Force .

    La Thaïland se prépare à commander .... roulement de tambour ... 2 F-35. Je ne suis pas sûr de comprendre l'intérêt. https://www.aerotime.aero/articles/32773-thailand-proceeds-with-plans-to-buy-two-f-35-fighter-jets
  15. Encore un accident de parapluie ? Zonebourse Le ministre biélorusse des Affaires étrangères est mort - Belta 26/11/2022 | 15:33 26 novembre (Reuters) - Le ministre biélorusse des Affaires étrangères, Vladimir Makeï, est mort à l'âge de 64 ans, a rapporté samedi l'agence de presse Belta. "Le ministre des Affaires étrangères, Vladimir Makeï, s'est éteint soudainement", écrit Belta. Il était en poste depuis 2012. Après avoir assisté cette semaine à Erevan, en Arménie, à une réunion de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), alliance militaire regroupant plusieurs anciennes républiques soviétiques, Vladimir Makeï devait rencontrer son homologue russe Sergueï Lavrov lundi. Avant l'élection présidentielle de 2020 et la répression du mouvement de contestation contre la réélection d'Alexandre Loukachenko, Vladimir Makeï a été l'un des artisans des tentatives d'amélioration des relations entre la Biélorussie et les pays occidentaux, quitte à se montrer critique à l'égard de la Russie de Vladimir Poutine. Il a toutefois complètement changé de position après les premières manifestations, affirmant qu'elles étaient le fruit d'une manipulation des services secrets occidentaux. (Rédaction de Reuters, version française Bertrand Boucey)
  16. zonebourse Ukraine-La neige attendue à Kyiv, l'approvisionnement en électricité toujours perturbé 27/11/2022 | 05:43 KYIV, 27 novembre (Reuters) - De fortes chutes de neige sont attendues dimanche à Kyiv et les températures devraient rester négatives jour et nuit, alors que des millions de résidents de la capitale ukrainienne et de ses alentours n'ont qu'un accès limité à l'électricité et au chauffage. L'opérateur du réseau électrique national, Ukrenergo, a annoncé samedi que la production d'électricité ne serait en mesure de couvrir que les trois-quarts des besoins de consommation, et que des restrictions et des coupures d'approvisionnement seraient nécessaires à travers pays. Le président ukrainien Volodimir Zelensky a déclaré que des restrictions avaient été mises en place dans 14 des 27 régions d'Ukraine, et que "plus de 100.000" utilisateurs devaient limiter leur consommation d'électricité dans chacune d'entre elles. "Si la consommation augmente dans la soirée, le nombre de coupures (d'électricité) pourrait lui aussi augmenter", a-t-il expliqué dans son allocution quotidienne. "Cela montre encore combien il est important que nous économisions l'électricité et que nous l'utilisions avec parcimonie." Sergueï Kovalenko, le directeur des opérations de Yasno, l'entreprise qui fournit l'électricité à Kyiv, a déclaré que la situation s'était améliorée dans la ville, tout en restant "assez compliquée". Il a expliqué que les habitants bénéficieraient d'un accès à l'électricité pendant quatre heures chaque jour. "Si vous n'avait pas eu accès à l'électricité pendant au moins quatre heures hier, écrivez à DTEK Réseaux électriques de Kyiv, nos collègues vous aideront à diagnostiquer le problème", a écrit Sergueï Kovalenko sur Facebook. Yasno est l'une des filiales de DTEK, le plus grand fournisseur d'énergie privé d'Ukraine. Ukrenergo a indiqué que les coupures de courant continueraient et a demandé que la population limite sa consommation d'électricité. "Nous souhaitons vous rappeler que chaque Ukrainien qui a de nouveau accès à l'électricité peut faire en sorte que d'autres puissent également en profiter, tout simplement en limitant sa consommation", a indiqué l'opérateur dans un communiqué diffusé sur Telegram. (Reportage Oleksandr Kozhukhar et Lidia Kelly; version française Camille Raynaud)
  17. Le problème de tout çà et le conflit ukrainien le montre bien c'est qu'il faut remonter les capacités industrielles de la France. Comment aurait-on pu fournir des générateurs électriques sinon ?
  18. Un article émanant du coeur de l'Europe. Il est équilibré ni trop pro ni anti français. Mais ils met totalement en valeur les nouveau besoin d'autonomie des européens et le besoin de s'appuyer sur la France. Pawel Zerka est chercheur politique au Conseil européen des relations étrangères. Observateur attentif des politiques française et polonaise. https://ecfr.eu/article/the-case-for-defence-how-russias-war-on-ukraine-has-proved-france-right/ Les arguments en faveur de la défense : comment la guerre de la Russie contre l’Ukraine a donné raison à la France Les vieux stéréotypes sur la position de la France sur la Russie n’étaient pas totalement injustifiés. Mais en 2022, les actions et les paroles de Paris méritent une plus grande attention de la part d’autres capitales de l’UE longtemps méfiantes quant aux motivations des Français . Pawel Zerka @PawelZerka sur Twitter La guerre en Ukraine a confirmé la validité de l’approche de certains pays européens vis-à-vis de la Russie et de leur propre défense. La Pologne peut maintenant se sentir justifiée dans sa méfiance de longue date à l’égard de la Russie, ainsi que dans son insistance sur le rôle crucial des États-Unis pour la sécurité européenne. Pendant ce temps, l’espoir de l’Allemagne avant 2022 de convertir la Russie en un partenaire fiable grâce à l’interdépendance économique s’est avéré être une chimère – poussant le chancelier Olaf Scholz à annoncer un revirement allemand qui comprend une augmentation majeure des dépenses militaires et une diversification des importations d’énergie. Pour d’autres États membres, cependant, les choses ne sont pas aussi claires. La France est un exemple particulièrement frappant et important. La guerre juste à l’extérieur des frontières de l’Union européenne démontre la nécessité de renforcer les capacités militaires du continent – ce que le président Emmanuel Macron préconise depuis 2017. En effet, la France à capacité nucléaire – avec l’armée la plus puissante de l’UE, une industrie de défense florissante, un partenariat de sécurité avec le Royaume-Uni et un siège au Conseil de sécurité de l’ONU – a les meilleures références pour mener un tel projet. Sur d’autres questions majeures de sécurité européenne, on peut noter que la France a importé peu de gaz de Russie, ayant pris la décision d’étendre la production d’énergie nucléaire à la suite du « choc pétrolier » des années 1970. Ainsi, la guerre a probablement aidé Paris à se sentir doublement justifié : dans ses appels à l’autonomie stratégique de l’Europe au fil des ans et dans la valeur qu’elle accorde depuis longtemps à la sécurité énergétique. Le problème est que – en regardant de Varsovie, Tallin ou Stockholm – la France s’est en fait révélée doublement fausse. Tout d’abord, Paris a sous-estimé l’engagement et le caractère indispensable de Washington en faveur de la sécurité européenne, le rôle démesuré des États-Unis dans le soutien à l’Ukraine cette année, jetant le doute sur l’idée que l’Europe pourrait un jour devenir stratégiquement autonome des États-Unis. Deuxièmement, la France a longtemps semblé trop désireuse de s’engager avec la Russie – après l’annexion de la Crimée par cette dernière en 2014 et même depuis son invasion totale de l’Ukraine cette année. Le souvenir des réflexions de Macron en 2019 sur la « mort cérébrale » de l’OTAN et sa rencontre à Brégançon avec Vladimir Poutine la même année approfondissent cette méfiance sous-jacente à l’égard de la France pour de nombreux décideurs politiques d’Europe de l’Est et du Nord ; leurs soupçons actuels sur les tentations d’apaisement de la France ne sont pas surprenants. Cependant, tout comme trop d’autosatisfaction dissonante à Paris pourrait être mal avisée, ceux qui s’en tiennent à un stéréotype de la France risquent de négliger un changement significatif dans l’approche du pays – non seulement sur la Russie, mais aussi sur l’OTAN et sur la défense nationale et européenne. Le tour de la France Les critiques à l’égard de la France deviennent de plus en plus injustes, même si le stéréotype était autrefois largement justifié. Paris avait déjà commencé à revoir son approche vis-à-vis de la Russie avant le 24 février 2022. Cela a été provoqué principalement par la rivalité de Moscou au Sahel, où la Russie a supplanté les forces de l’UE dirigées par Français en tant que principal partenaire militaire du Mali. L’invasion de l’Ukraine de cette année a ensuite accéléré la réflexion – et il y a des signes d’un tournant majeur. En 2022, la France a considérablement renforcé sa présence militaire sur le flanc est de l’OTAN – en Roumanie (où elle est désormais la « nation-cadre » de l’alliance), ainsi qu’en Lituanie et en Estonie. Et, bien que le soutien militaire de la France à l’Ukraine soit limité par rapport aux États-Unis ou même à la Grande-Bretagne, ses efforts se sont révélés particulièrement utiles sur le champ de bataille. Par exemple, les obusiers automoteurs Caesar de fabrication Français ont joué un rôle clé dans la contre-offensive ukrainienne dans la région du Donbass. Français armes arrivent probablement en Ukraine en plus grandes quantités que ne le montrent les données officielles, et la France s’est engagée à former 2 000 soldats ukrainiens. En termes d’engagement avec la Russie, Macron a reçu beaucoup de critiques pour ses conversations avec Poutine. Mais des images du 24 février montrent le président ukrainien Volodymyr Zelensky demandant à Macron de contacter Poutine, tandis que la transcription de l’appel ultérieur entre le Français et les dirigeants russes dépeint le premier sous un jour favorable. En outre, Macron insiste souvent sur la nécessité de négociations de paix, mais il a également été clair sur le fait que l’Ukraine devrait décider quand le moment est venu pour celles-ci. À au moins une occasion, il a reconnu que l’objectif de l’Ukraine dans cette guerre est de retrouver ses frontières de 1991, ce qui signifie reprendre la Crimée. Cela va plus loin que d’autres dirigeants d’Europe occidentale, tels que Scholz – bien que le président reste ambigu sur la question de savoir si son pays partage officiellement l’objectif de l’Ukraine. Le récent examen stratégique national du gouvernement Français charge la France de devenir un moteur de la coopération entre l’UE et l’OTAN Le récent examen stratégique national du gouvernement Français codifie plusieurs de ces changements. Il charge la France de devenir un moteur de la coopération entre l’UE et l’OTAN. Cela place fermement les arguments en faveur de l’autonomie stratégique de l’Europe au sein de l’alliance (plutôt qu’en opposition à elle), ce qui devrait contribuer à réduire les soupçons des États membres de l’est et du nord de l’UE. L’examen indique également clairement que l’autonomie stratégique au sein de l’OTAN devrait se concentrer en grande partie sur le renforcement de la coopération entre l’industrie de défense (plutôt que, par exemple, sur la construction d’une armée européenne). La révision – et le discours d’accompagnement de Macron à Toulon – a également donné à Paris l’occasion de réaffirmer sa politique de dissuasion nucléaire, menée depuis au moins 2018, qui est de reconnaître la dimension européenne des « intérêts vitaux » de la France. Il confirme que cette politique peut s’appliquer aux attaques en dehors Français territoire, corrigeant la récente gaffe de Macron selon laquelle une frappe nucléaire en Ukraine ne mettrait pas en danger les intérêts vitaux de la France et n’appellerait donc pas une réponse nucléaire de la France. Les références à une « économie de guerre » figurent également en bonne place dans l’examen, principalement en ce qui concerne la manière dont l’industrie Français de défense devrait se préparer à assurer et, si nécessaire, à augmenter sa production en réponse aux exigences de la guerre en cours. Macron a été l’un des rares dirigeants européens à parler ouvertement de ce sujet ces derniers mois. Enfin, le nouveau document indique que la France préparera ses forces armées à un « conflit de haute intensité », comme la guerre actuelle en Ukraine. Ce serait une transformation majeure pour l’armée Français. Tourner les autres Le nouveau positionnement de la France a peu de chances de convaincre tout le monde. En effet, pour un groupe d’experts Français, seul un tournant plus radical dans la politique étrangère du pays peut surmonter les stéréotypes. Selon eux, la France doit augmenter considérablement son soutien militaire à l’Ukraine pour devenir l’un de ses principaux donateurs – au lieu d’être à la traîne derrière le Royaume-Uni, la Pologne et même l’Estonie. Il pourrait également devenir le premier pays à fournir des chars et des avions de combat occidentaux. La France devrait également renoncer à sa prétention de servir de « puissance d’équilibre » vis-à-vis de la Russie et communiquer sa solidarité avec l’Ukraine de manière sans ambiguïté. De telles exigences ne représentent rien de moins qu’un appel à une Français Zeitenwende. Beaucoup de ces idées s’avéreront hors de portée, mais elles soulignent utilement la nécessité pour la France de ne pas se reposer sur ses lauriers – ainsi que de fournir des conseils sur la façon de procéder. L’appel de Macron à l’autonomie stratégique européenne serait plus fort si la France intensifiait son soutien militaire, humanitaire et financier à l’Ukraine. Macron pourrait également préciser qu’il partage l’objectif de Zelensky de rétablir les frontières de l’Ukraine de 1991. Au-delà de cela, le pays devra démontrer et maintenir sa nouvelle posture à long terme (y compris au sein de l’OTAN) pour reconstruire ses références auprès des États membres de l’est et du nord de l’UE. Cependant, le contexte extérieur accroît l’urgence pour l’Europe de devenir plus autonome dans sa sécurité. Et la France ne peut assumer seule toute la responsabilité des progrès dans ce sens. Quel que soit le parti qui gouverne à Washington, la dure réalité d’une rivalité croissante entre les États-Unis et la Chine ne permettra pas aux Américains de s’impliquer autant dans la sécurité européenne que beaucoup en Europe l’espèrent. Il appartient donc également aux autres États membres de l’UE de tirer les bonnes conclusions de ce contexte – et de répondre à la nouvelle position de Paris. Le besoin le plus immédiat est que les Européens coordonnent mieux leurs livraisons de réarmement et d’armes à l’Ukraine, ce qui nécessite des achats conjoints de défense. Et, selon le récent examen de la défense de l’UE, les principaux risques à moyen et à long terme comprennent des décisions de dépenses déconnectées entre les États membres et une dépendance à l’égard de fournisseurs non européens. L’Allemagne et la Pologne, par exemple, investissent une grande partie de leurs budgets militaires accrus dans des produits américains et sud-coréens prêts à l’emploi. Si eux et d’autres continuent dans cette voie, les forces européennes risquent de devenir de plus en plus fragmentées. L’UE pourrait également perdre une occasion unique : ensemble, les budgets de défense des États membres pourraient fournir non seulement des armées plus cohérentes, mais aussi plus capables et autonomes grâce à des économies d’échelle et au développement de la base industrielle et technologique européenne. En effet, l’examen de l’UE conclut que les États membres devraient coordonner leurs objectifs en matière de capacités militaires à long terme et améliorer la collaboration en matière d’investissement dans la défense. Cela fait écho à l’argument Français selon lequel « l’autonomie stratégique européenne dépend de capacités industrielles de défense européennes robustes qui répondent à ses propres besoins ». Devenir plus favorable à l’idée d’une autonomie stratégique européenne est dans l’intérêt de tous les États membres de l’UE, qu’ils fassent encore pleinement confiance à la France sur ce point ou non. Adopter cette direction pour l’avenir de la défense européenne représentera également un nouveau défi pour les Polonais transatlantiques. Il ne leur suffira pas de souligner qu’ils avaient raison sur la Russie. Tout comme Berlin donne à son Zeitenwende
  19. Très bonne nouvelle. J'étais inquiet de voir US et Chine largement occuper le terrain depuis un an avec les pays de l'ASEAN.
  20. Vu l'article mis en ligne par @Manuel77 l'Allemagne politique et Airbus sont conscient d'être au pied du mur. Ils ont besoin de Dassault si ils veulent rattraper le TEMPEST. Airbus peut faire éventuellement ce programme mais sans BAE ou sans Dassault ils vont devoir passer beaucoup plus de temps en R&D sans certitude de succès et comme rappeler dans différents article le calendrier est critique pour assurer un avenir commercial à ce projet. Connaissant Trappier, il avait de toute façon annoncé un plan B. Il n'est pas improbable que ce plan B soit déjà engagé.
  21. Zonebourse Une grande partie de l'Ukraine reste privée de courant, alerte en Crimée 25/11/2022 | 11:06 KYIV (Reuters) - La majeure partie de l'Ukraine restait privée d'électricité vendredi après des frappes aériennes russes sur le réseau du pays et à Kyiv, les autorités ont demandé à la population de se préparer à de nouvelles attaques et de stocker l'eau, la nourriture et les vêtements chauds. Moscou a reconnu attaquer délibérément les infrastructures, expliquant que son objectif était de réduire la capacité de l'Ukraine à combattre et de la contraindre à négocier. Kyiv parle pour sa part de crimes de guerre. "Nous avons enduré ensemble neuf mois de guerre à grande échelle et la Russie n'a pas trouvé le moyen de nous briser, et elle ne le trouvera jamais", a déclaré le président ukrainien, Volodimir Zelensky, lors de son allocution télévisée quotidienne jeudi soir. Il a aussi accusé Moscou de bombarder sans relâche Kherson, ville du sud de l'Ukraine abandonnée il y a quelques jours par les troupes russes. Sept personnes y ont été tuées et 21 autres blessées jeudi lors d'une attaque russe selon les autorités locales. Vendredi, le système de défense anti-aérienne a été activé à Armiansk, en Crimée, la péninsule ukrainienne annexée depuis 2014 par la Russie, selon l'agence de presse russe Tass, qui cite un élu local. PARIS ENVOIE DES GÉNÉRATEURS ÉLECTRIQUES Vue de l'espace, l'Ukraine apparaît désormais comme une tache sombre au coeur de l'Europe sur les images satellites diffusées par la Nasa. Selon Volodimir Zelensky, l'électricité, le chauffage, les télécommunications et l'accès à l'eau sont en train d'être rétablis progressivement mais des difficultés d'approvisionnement en eau courante persistent dans 15 oblasts. Jeudi soir, le réseau électrique national ne pouvait répondre qu'à 50% de la demande selon son gestionnaire, le groupe Ukrenergo. Et à Kyiv, la capitale, 60% des habitants étaient privés d'électricité alors que la température était négative, selon le maire , Vitali Klitschko. "Nous supposons que des frappes de missiles comme celle-ci peuvent se reproduire. Nous devons être prêts à tout", a-t-il dit selon le conseil municipal. Les autorités ont mis en places des "centres d'invincibilité", dans lesquels les habitants peuvent recharger leur téléphone, se réchauffer et boire chaud. Les tirs russes ont tué 11 personnes jeudi, neuf mois jour pour jour après le début de l'"opération militaire spéciale" russe, selon la terminologie officielle utilisée par Moscou, alors que les pays occidentaux, comme Kyiv, parlent simplement de "guerre". Les alliés de l'Ukraine, tout en continuant de lui fournir des équipements militaires, lui apportent désormais de l'aide logistique et matérielle pour tenter de pallier une partie des dommages subis par les infrastructures. La France est ainsi en train d'acheminer en Roumanie 100 générateurs de forte puissance qui seront remis aux autorités ukrainiennes dans les prochains jours, a annoncé le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères à Paris. Au total, l'Union européenne prévoit de fournir 500 générateurs à Kyiv. (Reportage Pavel Polityuk et Tom Balmforth, avec Stefaniia Bern, Ronald Popeski et les bureaux de Reuters; version française Marc Angrand, édité par Blandine Hénault)
  22. Guerre en Ukraine : la France envoie 100 générateurs à Kiev Article de Le Parisien • Il y a 39 min L'Ukraine s'attelle à réapprovisionner des millions d'Ukrainiens sans chauffage et sans lumière au moment où l'hiver s'installe. Alors que des millions d’Ukrainiens ont subi des coupures de courant d’urgence ces dernières semaines, la France renforce sa mobilisation au profit de Kiev. En réponse à l’appel de l’Ukraine, le gouvernement envoie sur place « 100 générateurs d’une puissance de 50 à 100KWA vers la Roumanie » pour qu’ils soient « remis aux autorités ukrainiennes dans les prochains jours », indique ce vendredi le ministère des Affaires étrangères. Cet acheminement s’inscrit dans le cadre d’une opération d’envoi de plus 500 générateurs par plusieurs pays de l’Union européenne. Jusqu’à présent, 85 groupes électrogènes avaient déjà été envoyés depuis la France au profit de l’Ukraine et de la Moldavie, ajoute le Quai d’Orsay. « La situation reste difficile dans presque toutes les régions » L’inquiétude se poursuit en Ukraine alors que des frappes russes massives ont endommagé les infrastructures énergétiques du pays. Une quinzaine de régions rencontraient toujours des problèmes avec l’approvisionnement en eau et en courant. « La situation avec l’électricité reste difficile dans presque toutes les régions. Cependant, nous nous éloignons progressivement des coupures et chaque heure, nous rebranchons l’électricité pour de nouveaux consommateurs », a déclaré le président Volodymyr Zelensky dans son allocution jeudi soir. À Kiev, frappée par une pluie glaciale qui tombait sur la neige et des températures proches de zéro, 60 % de la population enduraient encore des pannes de courant, selon la mairie, mais voyaient peu à peu les lumières se rallumer. Trois centrales nucléaires sous contrôle de Kiev ont pu être reconnectées jeudi. Le reste de l’Ukraine était également largement affecté par les coupures mais la reconnexion des infrastructures critiques au réseau se poursuivait graduellement. L’Organisation mondiale de la santé a mis en garde contre des conséquences « potentiellement mortelles » pour des millions d’Ukrainiens qui pourraient quitter leurs foyers « à la recherche de chaleur et de sécurité.
  23. Trappier ne semblait pas trouver que l'accord était impossible non plus. Mais l'article de Merchet met la pression sur AIRBUS par contre. Genre si on doit le faire sans vous on fera ...
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