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  1. Zonebourse : L'Indonésie affiche un excédent budgétaire de 3,9 milliards de dollars en janvier-septembre 21/10/2022 | 10:59 L'Indonésie a enregistré un excédent budgétaire de 60,9 trillions de rupiahs (3,90 milliards de dollars) au cours de la période de janvier à septembre, ce qui équivaut à 0,33% du produit intérieur brut, a déclaré vendredi le ministre des Finances Sri Mulyani Indrawati, par rapport à un déficit de 2,66% au cours de la même période en 2021.
  2. Le plan de plafonnement des prix du pétrole russe : les occidentaux se tirent une balle dans le pied. Zone bourse : La Russie s'apprête à contourner largement le nouveau plafond des prix du pétrole du G7 21/10/2022 | 08:05 La Russie peut accéder à suffisamment de pétroliers pour expédier la plupart de son pétrole hors de portée du nouveau plafond de prix du G7, ont déclaré à Reuters des acteurs de l'industrie et un responsable américain, soulignant les limites du plan le plus ambitieux à ce jour pour limiter les revenus de guerre de Moscou. Le mois dernier, les pays du Groupe des Sept ont convenu de plafonner les ventes de pétrole russe à un prix bas imposé d'ici le 5 décembre, mais ils ont dû faire face à la consternation des principaux acteurs de l'industrie pétrolière mondiale qui craignaient que cette mesure ne paralyse le commerce mondial. Des mois de discussions entre les États-Unis et ces sociétés d'assurance, de commerce et de transport maritime ont apaisé les inquiétudes quant à leur exposition aux sanctions, mais toutes les parties réalisent maintenant que la Russie peut largement contourner le plan avec ses propres navires et services. Les prévisions sur la résilience du commerce pétrolier russe et les détails des discussions entre Washington et l'industrie mondiale du pétrole et des services n'ont pas été publiés auparavant. Les estimations selon lesquelles 80 à 90 % du pétrole russe continuera à circuler en dehors du mécanisme de plafonnement ne sont pas déraisonnables, a déclaré à Reuters un responsable du Trésor américain. Par conséquent, seuls 1 à 2 millions de barils par jour (bpj) d'exportations de brut et de produits raffinés russes pourraient être fermés si le pays refuse de respecter le plafond, a déclaré le fonctionnaire, qui a refusé d'être nommé en raison de la sensibilité de la situation. La Russie a exporté plus de 7 millions de bpj en septembre. Cela pourrait poser des difficultés financières et techniques à la Russie, mais priverait également le monde de 1 à 2 % de son approvisionnement mondial au moment même où l'inflation est en hausse et où une récession menace. Les États-Unis sont au courant du fait que certains navires changent de pays d'origine et que des entités commerciales sont déplacées au-delà du G7 afin d'échapper au plan, a ajouté le fonctionnaire. La Russie encourrait des coûts en devant effectuer des voyages plus longs et en étant reléguée à une assurance et un financement de qualité inférieure, a ajouté le fonctionnaire, ce qui rend les États-Unis optimistes quant au fait que la Russie sera contrainte de vendre dans les limites du plafond de prix au fil du temps. LA FLOTTE DE L'OMBRE Les vétérans de l'industrie et de la politique ont vu les limites d'un plan qui, au début, semblait avoir dans sa ligne de mire l'ensemble du commerce pétrolier russe, mais dont la portée pourrait maintenant être considérablement réduite. "En théorie, il existe une flotte fantôme suffisamment importante pour poursuivre les flux de brut russe après le 5 décembre", a déclaré à Reuters Andrea Olivi, responsable mondial du fret humide chez le géant du négoce des matières premières Trafigura. "Un grand nombre de ces navires fantômes pourront s'auto-assurer ou être assurés par les P&I russes", a-t-il ajouté, en référence à l'assurance protection et indemnité. La banque JP Morgan considère que l'impact du plafonnement des prix est modéré, la Russie contournant presque complètement l'interdiction en rassemblant des navires chinois, indiens et ses propres navires - dont l'âge moyen est de près de deux décennies - relativement anciens selon les normes de transport maritime. Les exportations russes en décembre pourraient ainsi être réduites de seulement 600 000 bpj par rapport à septembre, ajoute la banque. Selon Norbert Rucker, responsable de l'économie chez le gestionnaire d'actifs suisse Julius Baer, ce ne sont pas seulement les navires, mais aussi les services nécessaires pour les faire circuler, ainsi que leurs cargaisons de pétrole, qui sont en mouvement. "Les négociants en pétrole qui traitent le pétrole russe ne sont plus en Suisse, à Genève ou à Londres. Ils sortent davantage du Moyen-Orient", a déclaré Rucker à Reuters. "Si vous regardez les acheteurs asiatiques du pétrole, les navires, les assurances - cela semble se faire de plus en plus à partir de l'Asie." UNE BALLE DANS LE PIED ? Le plan de plafonnement des prix convenu par le G7 en septembre a été présenté par les États-Unis aux acteurs du secteur comme une soupape de sécurité aux interdictions totales de l'UE sur les expéditions russes ratifiées en juin. Les services P&I qui respectent la législation européenne assurent 95 % du commerce mondial du pétrole par voie maritime, ce qui signifie que la décision de l'UE aurait pu arrêter la plupart des exportations russes. Cette mesure aurait pu avoir un effet boomerang sur les pays sanctionnés en faisant grimper en flèche les prix de l'énergie dans un contexte de crise du coût de la vie déjà profonde, alors qu'une récession mondiale potentielle se profile. Les figures de l'industrie de l'assurance et du transport maritime se voient toujours exposées à des sanctions qui pourraient bouleverser le commerce, même en cas de contournement du plafonnement des prix par le G7. L'UE a ratifié le plafonnement des prix ce mois-ci, mais les détails de sa mise en œuvre restent à venir. Le fonctionnaire américain a déclaré que la politique a été conçue sur mesure pour qu'il soit facile pour les entreprises de vérifier, ou d'attester, que les prix ont été vendus en dessous du plafond. Le plafond, a ajouté le fonctionnaire, vise à ne pas être punitif envers l'industrie et leur permettra de conserver les attestations sans les obliger à les soumettre à un registre central. Cette mesure serait suffisamment laxiste pour permettre aux assureurs de demander aux acheteurs de pétrole russe de s'engager par écrit à ce que les ventes se fassent à un prix égal ou inférieur au plafond pendant toute la durée de leur police. Un responsable de l'industrie connaissant bien le dossier considère cette politique d'attestation comme "positive" et pense que Washington comprend maintenant que les assureurs ne peuvent pas appliquer cette politique eux-mêmes. Un autre a déclaré qu'à six semaines de l'entrée en vigueur des sanctions, le secteur de l'assurance souhaite toujours obtenir plus de détails sur le fonctionnement des attestations et s'inquiète du fait que les règlements de l'UE ne mentionnent toujours pas le processus ni ne définissent leurs obligations. Daniel Ahn, ancien économiste en chef au département d'État américain, estime que les pays qui sanctionnent la Russie ont surestimé leur contrôle du commerce mondial du pétrole et que les changements et les clarifications apportés à leur politique visent à réduire l'autodestruction. "Tout ce que cela va faire, c'est de réacheminer le pétrole ... et de rendre la vie difficile à tous les autres, ce qui est de toute façon ce qui se passe actuellement", a déclaré Ahn, un boursier mondial au Woodrow Wilson International Center for Scholars. "Ce sera moins dommageable qu'une interdiction complète des importations maritimes. Ils se sont tiré une balle dans le pied, mais ils essaient maintenant de faire un peu de pansement." © Zonebourse avec Reuters 2022
  3. Dassault est déjà sur son plan B depuis au moins un an. Ils n'ont plus d'ingénieurs ou presque sur le NGF.
  4. Ce qui ferait du fromage appauvri ----->[] ou lubrifiant ...
  5. Sur les ravages économiques du brexit et ses conséquences sur les performances actuelles des UK :
  6. Heureusement qu'il y a les anglais pour rigoler en ce moment. Parait qu'ils vont devoir réduire ce qui leur reste d'armée. Sinon ils peuvent aussi devenir le 52ème état ?
  7. Et si ... La Chine voulait en fait se faire la Corée du Sud ? et Que Taïwan n'est que diversion ?
  8. Les trois bourdes de la géopolitique allemande https://www.contreligne.eu/2022/10/les-trois-bourdes-de-la-geopolitique-allemande/ 11 octobre 2022 Il est tentant de noter que durant les 120 années qui viennent de s’écouler, l’Allemagne aura commis trois énormes bourdes de géopolitique qui ont causé un préjudice considérable à l’Europe, avec la guerre pour conclusion logique : le pangermanisme qui fait croire aux élites allemandes qu’elles pourront constituer un empire qui dominera l’Europe ; le nazisme qui leur fait croire qu’un empire fondé sur la race pourra dominer le monde ; tout dernièrement, un goût de la paix et de la prospérité qui leur fait sacrifier son armée, et cette politique de coopération énergétique avec la Russie qui fait oublier que l’interdépendance économique ne fait pas une diplomatie ; c’est une arme à double tranchant qui vous affaiblit plus qu’elle ne contraint la puissance agressive, militarisée qu’on souhaite ramener à la raison. Ces trois situations sont évidemment fort différentes, et la catégorie « élites » ne recouvrent pas les mêmes réalités sociologiques en 1913, en 1939 ou aujourd’hui. Il reste que dans les trois cas, la politique adoptée procède d’un même style d’erreur, dans la compréhension des lignes de fracture, des rapports de force et des dynamiques qui finissent ou finiront pas emporter le projet. Il reste aussi que dans les deux premiers cas, cette politique a causé la guerre, et qu’elle a aujourd’hui affaibli l’Europe et ses démocraties face à un adversaire belliciste, irréductible à ses valeurs. Où en serait l’Ukraine sans l’aide militaire des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne1 et de quelques autres (parmi lesquels la France fait pâle figure, mais pour des raisons qui relève moins de la bourde pure et simple que de l’illusion sur ses capacités d’analyse et de persuasion) ? Les élites dirigeantes allemandes ne pourront pas dire que le contresens géopolitique qu’a constitué le gazoduc NordStream 2 était difficile à imaginer avant le 24 février 2022. Même le président Trump l’avait dénoncé, à la suite de la Pologne et de l’Ukraine. Le Congrès des Etats-Unis avaient voté des sanctions sans pourtant adopter les politiques incisives qui sont mises en œuvre, à juste titre ou non, contre Cuba ou l’Iran. Elles ne pourront pas dire non plus que la médiocrité des budgets militaires allemands, ce 2% du PIB promis en 2006 mais qui n’a jamais vraiment été atteint, n’avait pas été signalée, et dénoncée en termes choisis. Donald Trump s’était d’ailleurs illustré par de fortes remarques sur ce point, mais lui, avec l’idée que les Etats-Unis devaient cesser de payer autant et devenir isolationniste ! Il est revenu au ministres des affaires étrangères de l’Europe, Josep Borell, de le dire, sans viser l’Allemagne nommément mais derrière la référence polie à l’Europe, c’est elle qui est visée au premier chef : il a été calamiteux de découpler les sources de la prospérité de celles de la sécurité, et de préserver coûte que coûte l’accès au gaz russe bon marché au lieu de s’opposer aux menées du pouvoir russe, en s’imaginant qu’il serait dès lors persuadé de ne pas aller trop loin et serait plus ouvert au compromis. Et c’est en Allemagne que cette politique a été conçue. Comment expliquer ce talent pour ces bourdes monumentales au détriment de l’Europe ? Peut-être tout d’abord parce que ces élites, malgré leur diversité fonctionnelle, sont chaque fois trop homogènes culturellement et politiquement, ce qui ne permet pas de vraies confrontations d’idées et conduit à suivre la pente spontanée du groupe, sans contrepoids, et qu’elles en tirent une confiance en soi excessive, teintée de bonne conscience et de sentiment de supériorité. (Seuls comptent ici les débats au sein de la classe dirigeante, pas ceux qui animent les marges de la société.) En 1913, l’élite impériale, aristocratique et militaire, s’est illusionnée sur ses capacités à tenir tête, sur deux fronts (trois en fait), au reste de l’Europe et même aux Etats-Unis, provoqués de façon bien téméraire en 1917. Son ascendant politique et moral sur la société bourgeoise et sur la population dans son ensemble l’a privée des contrepoids qui auraient permis de mesurer les risques d’une affrontement militaire généralisé. La même erreur est faite en 1939 par une élite nazie qu’on aurait du mal à caractériser socialement, mais qui a justement été jugée criminelle en 1945, et qui elle-aussi, au nom de la race et après quelques succès, a su prendre l’ascendant sur toute la société, y compris sur l’élite de la période impériale. Le sous-groupe dominant impose ses valeurs, et le reste des élites puis la société suivent sans trop se poser de questions. Aujourd’hui, au prisme de la guerre en Ukraine, on s’aperçoit que la « Corporate Germania »2, qu’on pourrait aussi appeler le « complexe pacifico-industriel », a imposé sa logique mercantiliste a une société qui recherchait avant tout la prospérité matérielle, sans les freins politiques, moraux qui auraient dû jouer. Tous les partis de gouvernement, en Allemagne, ont suivi ou devancé et commis la même erreur sur la Russie et sur la situation de l’Ukraine – jusqu’au fort respectable Jürgen Habermas dont on rappellera le débat, en avril et juin 2022, avec Timothy Snyder dans les colonnes du Süddeutsche Zeitung puis du Frankfurter Allgemeine Zeitung. La prépondérance des intérêts économiques en Allemagne aura coûté cher, aux ukrainiens et à toute l’Europe. Cette troisième bourde en 120 ans n’a pas la même gravité que les précédentes, objectera-t-on. Voire ! En tout cas, comme les deux premières, elle oblige les Etas-Unis à intervenir en catastrophe, sans quoi une puissance cynique et brutale aurait imposé sa volonté à l’Europe des démocraties3. Nicolas Tisler
  9. Le CEMA de USN l'Amiral GILDAY dit se préparer pour un affrontement en 2022 ou 2023 avec les chinois. https://www.rfa.org/english/news/china/china-taiwan-10202022142800.html "When we talk about the 2027 window, in my mind that has to be a 2022 window or potentially a 2023 window" Le chef de la marine américaine: ne peut pas exclure une invasion de Taïwan d’ici 2023 Le commentaire intervient après que Blinken a déclaré que Pékin poursuivait la réunification selon « un calendrier beaucoup plus rapide ». Par Alex Willemyns 2022.10.20 Washington Le chef des opérations navales, l’amiral Michael Gilday, montré sur cette photo d’archives, a déclaré: « Lorsque nous parlons de la fenêtre de 2027, dans mon esprit, cela doit être une fenêtre de 2022 ou potentiellement une fenêtre de 2023; Je ne peux pas l’exclure. Crédit : Reuters Pékin pourrait envahir Taïwan dès cette année ou l’année prochaine, a déclaré mercredi le chef des opérations navales américaines lors d’un forum à Washington. Ces commentaires sont intervenus quelques jours après que le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que Pékin poursuivait la réunification avec l’île « selon un calendrier beaucoup plus rapide ». L’amiral Mike Gilday, chef des opérations navales, a déclaré lors d’un événement du Conseil de l’Atlantique que son évaluation était basée non seulement sur les discours du président chinois Xi Jinping, mais aussi sur « la façon dont les Chinois se comportent et ce qu’ils font ». « Ce que nous avons vu au cours des 20 dernières années, c’est qu’ils ont tenu toutes les promesses qu’ils avaient faites plus tôt qu’ils n’avaient dit qu’ils allaient les tenir », a déclaré Gilday. « Quand nous parlons de la fenêtre de 2027, dans mon esprit, cela doit être une fenêtre de 2022 ou potentiellement une fenêtre de 2023; Je ne peux pas l’exclure. L’année dernière, le chef du Commandement indo-pacifique des États-Unis, l’amiral Phil Davidson, a déclaré au Congrès que la Chine poursuivait la capacité militaire d’envahir Taïwan d’ici 2027. « Je ne veux pas du tout être alarmiste en disant cela », a déclaré Gilday à propos de son calendrier plus imminent, « c’est juste que nous ne pouvons pas souhaiter cela. » Gilday n’est pas le seul responsable américain à mettre en garde contre une invasion plus immédiate de l’île gouvernée démocratiquement que prévu. Blinken a déclaré lundi qu’il pensait qu’il y avait eu « un changement d’approche » de la part de Pékin, qui, selon lui, n’était plus prêt à accepter l’autonomie gouvernementale de Taïwan. « Au lieu de s’en tenir au statu quo qui a été établi de manière positive, une décision fondamentale [a été prise] que le statu quo n’était plus acceptable et que Pékin était déterminé à poursuivre la réunification selon un calendrier beaucoup plus rapide », a déclaré Blinken. Pour leur part, les responsables chinois n’ont pas fait grand-chose pour apaiser les craintes d’une invasion de Taïwan, même s’ils ont fourni peu d’indications sur un calendrier possible. Samedi, Xi a utilisé un discours au 20e Congrès national du Parti communiste pour promettre que Pékin « ne promettrait jamais de renoncer à l’usage de la force » pour se réunifier avec Taïwan, menaçant d’utiliser « toutes les mesures nécessaires » pour y parvenir, mais n’a donné aucun calendrier prévu.
  10. Fin du Midcat, bienvenu au BarMar : La France, l'Espagne et le Portugal conviennent de construire le gazoduc Barcelone-Marseille 20/10/2022 | 18:24 L'Espagne, le Portugal et la France ont déclaré jeudi qu'ils allaient construire un pipeline maritime pour transporter de l'hydrogène et du gaz entre Barcelone et Marseille, remplaçant ainsi les projets d'extension du pipeline MidCat à travers les Pyrénées auxquels la France s'était opposée. Le tracé, baptisé BarMar, sera principalement utilisé pour pomper de l'hydrogène vert et d'autres gaz renouvelables, mais permettra également de transporter temporairement une "quantité limitée" de gaz naturel afin de contribuer à atténuer la crise énergétique de l'Europe, a déclaré le Premier ministre portugais Antonio Costa. L'Europe s'efforce de décrocher des sources d'énergie alternatives face à la pression exercée par la Russie, qui a progressivement réduit les flux de gaz après que l'Occident a imposé des sanctions en réponse à l'invasion de l'Ukraine par la Russie fin février. Le gazoduc "est une réponse aux appels à la solidarité de nos partenaires européens face au chantage du (président russe Vladimir) Poutine", a déclaré le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez aux journalistes à Bruxelles, où les trois dirigeants se sont rencontrés jeudi. Le président français Emmanuel Macron a déclaré qu'il était "impératif que l'Europe reste unie". Le BarMar résout une impasse entre l'Espagne et le Portugal, qui souhaitaient prolonger le gazoduc MidCat afin de pouvoir vendre du gaz à l'Europe centrale, et la France, qui soutenait que la construction du gazoduc serait trop longue pour résoudre les problèmes d'approvisionnement à court terme. "C'est une bonne nouvelle, l'un des plus anciens blocages de l'Europe a été surmonté", a déclaré M. Costa. L'Espagne et la France ont également convenu d'accélérer une interconnexion électrique à travers le Golfe de Gascogne et d'identifier et de travailler sur d'autres connexions entre les deux réseaux nationaux, selon une déclaration commune. GRAPHIQUE - BarMar, un nouveau projet de pipeline qui reliera la France et l'Espagne Les dirigeants des trois pays ont convenu de se réunir à nouveau à Alicante, en Espagne, le 9 décembre pour décider d'un calendrier de construction et de son financement. Face à la résistance de la France, l'Espagne et l'Italie avaient déjà abordé l'idée de construire un pipeline sous-marin entre les deux pays. Entre-temps, elles ont fait pression pour que la France accepte le projet MidCat, qui aurait nécessité la construction d'un pipeline de 100 km (62 miles) jusqu'à la frontière française. L'Espagne avait fait valoir que l'extension du pipeline pourrait être achevée en moins d'un an, tandis que la France a déclaré qu'elle s'attendait à ce que la construction prenne plusieurs années. Selon le cabinet de conseil Wood Mackenzie, l'Espagne représentait 20 % des annonces d'investissements mondiaux dans l'hydrogène vert au premier trimestre 2022, juste derrière les États-Unis. Iberdrola, qui construit la plus grande usine d'hydrogène vert d'Europe à Puertollano, dans le centre de l'Espagne, a refusé de commenter l'annonce du pipeline. Parmi les entreprises espagnoles qui développent l'hydrogène vert figure le groupe pétrolier et gazier Cepsa, qui dépensera 7 à 8 milliards d'euros (7,8 à 8,9 milliards de dollars) pour faire évoluer ses activités vers des sources d'énergie à faible teneur en carbone d'ici 2030. Le PDG de Cepsa, Maarten Wetselsaar, a déclaré à Reuters que cet accord plaçait l'Espagne au cœur du plan européen de diversification de l'énergie russe. "L'Espagne, et Cepsa, peuvent devenir des acteurs centraux du futur marché européen de l'hydrogène, en assurant à la fois la transition énergétique et la sécurité énergétique", a-t-il déclaré. En ce qui concerne le gaz naturel, l'Espagne dispose de six terminaux lui permettant de faire entrer du gaz naturel liquéfié et de le convertir sous sa forme gazeuse, et de trois installations de stockage, tandis que le Portugal en possède une. Ils sont tous proches de leur pleine capacité, car la demande de gaz des consommateurs de la péninsule ibérique a été plus faible que prévu en raison d'un automne anormalement chaud. L'Espagne possède la plus grande capacité de regazéification de l'Union européenne, représentant 33 % de tout le GNL et 44 % de la capacité de stockage du GNL. Les États-Unis et le Nigeria figurent parmi les principaux fournisseurs de GNL de l'Espagne, qui reçoit également du gaz par gazoduc en provenance d'Algérie. Les prix du gaz dans la péninsule ibérique sont tombés à leur plus bas niveau depuis près de six mois parce que les terminaux de stockage sont pleins et qu'ils ne disposent pas de l'infrastructure pipelinière pour l'envoyer vers d'autres régions d'Europe centrale où il y a de la demande. Des pays comme l'Allemagne, historiquement plus exposés aux importations russes, cherchent des solutions multiples pour combler le trou laissé par la décision de la Russie de limiter l'approvisionnement. L'Allemagne a reçu jeudi les premières livraisons directes de gaz de la France par le biais d'une liaison par gazoduc dans le cadre d'un accord visant à aider les deux pays à faire face aux problèmes actuels d'approvisionnement en énergie, a déclaré le gestionnaire de réseau français GRTgaz. La France, qui est moins exposée aux importations russes que son voisin de l'Est car la plupart de ses besoins sont couverts par la Norvège et par des livraisons de GNL, livrera d'abord 31 gigawattheures par jour, en utilisant un gazoduc dans la région de la Moselle, a déclaré GRTgaz. © Zonebourse avec Reuters 2022
  11. herciv

    Les Frégates de la Royale

    Le concept Blue Shark de Naval Group. Il est beau pas de doute.
  12. herciv

    Le F-35

    @Stark_Contrast Promis je ne signerai pas : https://morningstaronline.co.uk/article/w/over-220-organisations-call-on-us-government-to-ground-f-35-fighter-jet-programme Plus de 220 organisations appellent le gouvernement américain à clouer au sol le programme d’avions de combat F-35 Un chasseur furtif F-35A Lightning II Plus de 220 organisations à travers le monde ont signé une lettre adressée au président américain Joe Biden et aux membres du Congrès exigeant la fin du programme américain d’avions de combat F-35. CodePink, qui est le fer de lance de la campagne, a lancé la campagne « Ground the F-35 » aujourd’hui lors d’une conférence de presse internationale en ligne. Parmi ceux qui ont rejoint la campagne figuraient Ben Cohen, cofondateur des glaces Ben and Jerry’s, le célèbre universitaire et activiste Noam Chomsky, le musicien Roger Waters et le militant anti-apartheid Andrew Feinstein. La dernière nouvelle pièce de matériel militaire américain est estimée à environ 1,7 billion de dollars (1,48 milliard de livres sterling), bien que les coûts soient susceptibles d’augmenter considérablement, selon les militants. CodePink a déclaré: « En cette période d’incertitude économique, de crise climatique et de nécessité de paix et de stabilité pour les peuples et la planète, plus de 220 organisations se sont réunies dans une campagne internationale visant à mettre fin au programme F-35 des États-Unis. » Roger Waters, rock star de Pink Floyd, a déclaré: « Je me suis joint à plus de 200 organisations du monde entier pour demander au gouvernement américain de mettre fin au désastreux programme d’avions de combat F-35 parce qu’en tant que communauté mondiale, nous devons changer radicalement nos priorités. » M. Waters a ajouté: « Pour les gens des pays où le F-35 est vendu et produit, il est temps que nous demandions un réinvestissement dans la vie, pas dans la guerre. » Comme l’intention des États-Unis est de vendre les combattants à travers le monde, des organisations de campagne des États-Unis, de Grande-Bretagne, du Canada, du Mexique, du Paraguay, d’Allemagne, d’Espagne, du Kenya et de Suisse se sont inscrites pour soutenir la campagne. Ruth Rohde, membre du conseil d’administration du Centre d’information sur les armes en Allemagne, a déclaré: « L’Allemagne cherche à acheter le F-35 pour transporter des armes nucléaires américaines stationnées ici. Non seulement cela va être un fardeau financier important et inutile, mais cela va aussi soutenir la menace désastreuse et indéfendable d’une guerre nucléaire sur et depuis le sol allemand. » M. Cohen a déclaré: « Les seules personnes dont ce projet bénéficie sont les dirigeants de Lockheed Martin. » Il a ajouté: « Le bruit causé par le F-35 atteint 115 décibels, ce qui blesse et blesse particulièrement les nourrissons et les enfants, les personnes âgées et les handicapés. « Le F-35 effectue 300 à 600 décollages et atterrissages par mois. Les résidents de Madison, dans le Wisconsin, sont les prochains sur la liste à être soumis à cette violation de la vie privée. Une journée internationale d’action est prévue pour 2023 pour empêcher M. Biden d’inclure les dépenses pour le programme F-35 dans son prochain budget de défense.
  13. herciv

    L'Inde

    le Tweet concernant les astra ; Les indiens sont ravi de pourvoir compter sur des stocks tout de suite plus importants :
  14. herciv

    L'Inde

    L'Inde va intégrer des missiles de la série Astra et des weapons SAAW sur ses chasseurs Rafale. Il est dit que l'intégration est destinée à l'armée de l'air indienne ainsi qu'à d'autres clients exportateurs de l'avion de combat.
  15. herciv

    Le F-35

    Je me doute. Mais justement je ne voulais pas exclure d'emblée une cause externe. Bon de toute façon on voit que à 0:00 il y a une tâche noire que j'avais pris initialement pour un oiseau. Mais qui disparait d'un coup. Je pense que les tâches noires qu'on voit ensuite ne sont que le résultat d'un traitement d'images qui supprime les objets trop petits sur la plupart des images d'où des sauts pour ce que j'avais pris pour des bouffées de nuages noirs.
  16. Il y a quand même un enjeu de planning avec le SCAF. QU'on le veuille ou non il faudra 15 ans pour sortir quelque chose. On parle du SCAF depuis 2018 quand même. On va dire que avec 4 ans on a déjà une phase de définition qui a avancé ... Donc 2 ans de perdu seulement. Pour moi la tactique allemande est de faire perdre du temps au français. Ils ne veulent pas du SCAF et d'une coopération avec les français. Pour les Français je pense qu'il n'y a plus de volonté de faire le SCAF, seulement de maintenir les allemand loin du Tempest pour rendre leur arrivé dans ce programme plus compliquée.
  17. Lemaire souhaite une reset de la coopération FR-ALL. Bon c'est une façon positive de dire que çà ne va pas bien. Le Maire plaide pour une "réinitialisation" des liens entre Paris et Berlin https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-Maire-plaide-pour-une-reinitialisation-des-liens-entre-Paris-et-Berlin--42046832/ 20/10/2022 | 13:34 PARIS, 20 octobre (Reuters) - Les relations entre la France et l'Allemagne, déstabilisées par la guerre en Ukraine et la crise énergétique, doivent faire l'objet d'un "reset" (réinitialisation) afin de former une alliance plus solide entre les deux premières économies de la zone euro, a estimé jeudi le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire. "La guerre en Ukraine, la question du gaz et l'énergie, et la question chinoise, doi(ven)t nous amener à une redéfinition stratégique des relations entre la France et l'Allemagne", a jugé Bruno Le Maire, germanophone et germanophile convaincu, lors d'un débat économique organisé par le cabinet de juristes d'affaires ARC jeudi à Paris. Le ministre, qui a évoqué des relations actuellement "difficiles" entre les deux pays, a jugé nécessaire de "fai(re) un 'reset' sur un certain nombre de points", ce qui permettrait de "créer une alliance nouvelle, peut-être encore plus forte. Généralement moteur des initiatives politiques à l'échelle européenne, le couple franco-allemand a été mis à l'épreuve ces derniers mois par une série de divergences d'approche et un nouveau cap a été franchi mercredi avec un nouveau report du conseil des ministres conjoint franco-allemand prévu la semaine prochaine. Pour Bruno Le Maire, les tensions ont notamment été alimentées par le fait que la guerre en Ukraine a incité l'Allemagne à se tourner vers les Etats-Unis, alors que la France a préféré défendre la "souveraineté européenne". L'arrêt des livraisons de gaz russe à l'Europe a également remis en question le modèle énergétique de l'Allemagne en soulignant sa dépendance, tandis que la France donnait un nouvel élan à son programme nucléaire, a-t-il poursuivi. Enfin, l'Allemagne est pénalisée par le ralentissement économique de la Chine, qui pèse sur ses exportations industrielles, a souligné Bruno Le Maire. Plusieurs responsables français n'ont pas caché leur agacement ces dernières semaines face à des initiatives allemandes qualifiées d'"unilatérales", comme la mise en place d'un bouclier tarifaire de 200 milliards d'euros pour faire face à la flambée des prix de l'énergie ou encore la création d'un bouclier antimissile avec d'autres pays européens. L'opposition française à la relance du projet - abandonné en 2019 - de gazoduc MidCat (Midi-Catalogne) destiné notamment à permettre la distribution du gaz algérien via les Pyrénées a également été mal perçue outre-Rhin. (Reportage Leigh Thomas, version française Myriam Rivet, édité par) © Reuters 2022
  18. Pour 2022 la fenêtre météo est presque fermée. (fin octobre). Sinon c'est la saison des moussons. Difficile d'imaginer autre chose qu'une attaque amphibie. La seule chose qui pourrait commencer avant la fin de l'année dans des conditions c'est un blocus de l'Ile.
  19. herciv

    Le F-35

    @DEFA550 C'est quoi ces champignons de fumée sur le passage du F-35 ? Les US ont réinventé la Flak ? Plus sérieusement est-ce qu'une ingestion d'oiseaux pourrait produire un défaut de combustion du moteur qui "toussoterait" alors ?
  20. herciv

    L'Inde

    Une petite video pour se rendre compte de la différence de taille entre un Rafale et un SU-30 MKI
  21. Sur les deux derniers points je peux être d'accord pour la chape de plomb mais sur les russes surtout. Pour le premier point j'ai un gros doute parce que les capacités guerrières des russes sont vraiment réduites maintenant. La probabilité que Poutine perde tout les territoires de 2014 n'est pas nulle malgré les séparatistes. J'ai en plus de toi un énorme doute sur la volonté Polonaise d'aller jusqu'à Moscou dès que possible.
  22. D'accord avec toi. Sur la base de cette guerre, c'est compliqué d'extrapoler beaucoup pour la guerre aérienne.
  23. herciv

    [Rafale]

    "Où" et "quand" je veux bien. "Comment" je suis beaucoup plus dubitatif.
  24. C'est sûr et c'est un fait intéressant et stratégique en soit. Reste que çà représente un effort qui ne pourra pas être renouvelé si une seconde guerre s'ouvre ailleurs. Je reste sur ma faim concernant la guerre aérienne.
  25. J'ai trouvé ce communiqué d'aujourd'hui concernant les opérations d'hier https://english.nv.ua/nation/ukrainian-army-repels-russian-attacks-air-force-strikes-invaders-general-staff-says-50278011.html
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