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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Je conviens que pour le moment l'attitude indienne reste vague et sans affirmation clair. Tout au plus voit-on une stratégie qui permet de mettre en oeuvre une volonté.
  2. Oui mais voilà warmonitor met le doute. Je sais qu'il parle souvent des rapports de l'état major le matin mais là il parle au présent ... Donc ...
  3. Bon et bien, le calendrier de remise en service ne sera pas tenu ... Retard au redémarrage des centrales nucléaires : à moins d'un miracle, l'hiver sera (très) tendu Par Pierre Lann Publié le 06/10/2022 à 12:00 Retard au redémarrage des centrales nucléaires : à moins d'un miracle, l'hiver sera (très) tendu 00:00 EDF vient d'annoncer que les travaux de réparation de trois réacteurs nucléaires sont achevés. Mais l'énergéticien est en retard par rapport à son calendrier de redémarrage des centrales à l'arrêt. La bonne nouvelle ne chasse pas le spectre d'un hiver très tendu sur le front énergétique. Les travaux de réparation de trois réacteurs nucléaires – Bugey 4, Chinon B3 et Cattenom 4 – sont terminés, a annoncé EDF ce jeudi 4 octobre. Ils étaient à l'arrêt depuis plusieurs mois en raison de la découverte de corrosions sur des tuyauteries d'injection de sécurité. Des pièces indispensables pour refroidir le réacteur en cas d'incident. La remise en marche de ces trois réacteurs est désormais conditionnée à l'aval de l'Autorité de sûreté nucléaire. Leur redémarrage pourrait relever un peu la production historiquement basse du parc nucléaire français, alors que la moitié des réacteurs était encore à l'arrêt ces derniers jours, pour maintenance ou pour réparer ces corrosions. La situation sur le parc électrique est si tendue que des coupures de courant ciblées sont redoutées cet hiver. OÙ EN EST-ON ? EDF est en retard par rapport à son calendrier de redémarrage. Par rapport aux objectifs annoncés, il manque l'équivalent des capacités de production de trois réacteurs nucléaires, soit entre cinq gigawatts (GW) et six GW. « Le niveau des capacités de production est environ de 30 GW en ce moment. Le calendrier d'EDF prévoyait plutôt 36 GW », explique Emeric de Vigan, vice-président de l’activité électricité pour le cabinet de conseil Kepler, interrogé par Marianne. Ce dernier précise toutefois que les objectifs affichés par EDF correspondent à l'obligation légale qu'ont les producteurs de fournir une vision de leur disponibilité optimale. Ces chiffres ont donc tendance à être surestimés compte tenu des nombreuses incertitudes industrielles qui grèvent la maintenance du parc nucléaire. Malgré tout, les capacités de production actuelles sont historiquement faibles, ce qui fait craindre un hiver très tendu. « En 2019, à la même période, on pouvait compter sur environ 40 GW de capacités disponibles », illustre Emeric de Vigan. Soit 10 GW de plus, environ l'équivalent de sept réacteurs nucléaires. Il est donc difficile de prévoir ce que le parc nucléaire – qui fournit 70 % de l'électricité en France – pourra produire au cœur de l'hiver. Les prévisions d'EDF impliquent que la quasi-totalité des réacteurs seront disponibles en janvier. Un objectif qui paraît irréaliste, selon de nombreux spécialistes. POURQUOI C'EST SI LONG ? Les difficultés rencontrées à la centrale de Flamanville sont évocatrices. Les deux réacteurs de cette centrale, qui couvrent la moitié des besoins électriques de Normandie, sont à l'arrêt. Le redémarrage du réacteur n° 2 vient, une nouvelle fois, d'être repoussé. Alors qu'EDF tablait sur une reprise le 9 octobre, il faudra attendre au moins jusqu'au 26 novembre. La réparation des corrosions s'éternise. Après leur découverte, il a fallu découper quatre tronçons du circuit d'injection de sécurité pour les faire analyser. Puis construire quatre nouveaux tronçons pour remplacer les anciens. Sauf qu'un incident technique s'est produit, en septembre, lors de l'installation d'un premier tronçon. Cela a nécessité une nouvelle opération d’usinage, a indiqué EDF à Ouest-France. Ces réparations sont donc très longues et leur livraison est incertaine. Pour la remise en route du réacteur n°1, il faudra attendre le 25 décembre, si tout va bien. À LIRE AUSSI : "Jamais aucune ambiguïté" sur la prolongement du parc nucléaire ? Élisabeth Borne victime d'amnésie Les redémarrages pourraient aussi être ralentis par un mouvement social au sein d'EDF. Une intersyndicale appelle à la grève ce jeudi 6 octobre, pour réclamer une hausse des salaires en cette période d'inflation. Pour l'heure, l'énergéticien n'a consenti qu'à une augmentation d'1,3 % des rémunérations pour 2022. Très en deçà de la hausse des prix, évaluée par l'Insee autour de 6 % d'ici la fin de l'année. « Moins nos employeurs répondent vite aux revendications, plus ça risque de décaler dans le temps les redémarrages », estime Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT, interrogé par l'AFP. À QUOI FAUT-IL S'ATTENDRE CET HIVER ? En clair, si les retards persistent, la France manquera cruellement d'électricité cet hiver. « Pour schématiser, à chaque fois que la température baisse d'un degré en hiver, il faut 2,5 GW supplémentaires, soit environ 2 réacteurs nucléaires. On estimait auparavant que la situation devenait tendue quand les températures tombaient 5 ou 6 degrés sous les normales de saison. Cette année, compte tenu de l'état du parc, il risque d'y avoir des problèmes dès 2 degrés sous les normales », estime Emeric de Vigan, vice-président de l’activité électricité pour le cabinet de conseil Kepler.
  4. Punaise tu as raison je me mélange les pinceaux. Je voulais parlé de ce groupe de pays de l'est de l'europe qui avançait ensemble pour faire contre poid au Français et Allemands. J'ai oublié le nom.
  5. Oui c'est concret au moins. Mais il y a bien des pressions pour abandonner le rafale en Indonésie via des média comme bulgarian (pro US/F-35) Oui c'est vrai çà on n'entends plus parler de lui.
  6. Allez un peu de micro économie histoire de visualiser ce que la nouvelle donne géopolitique donne en micro management : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/crise-de-la-moutarde-un-retour-a-la-normale-pour-janvier-2023-936055.html
  7. Si LIVEUAMAP est la source j'ai un gros doute je pense que sur les attaques d'hier ils ont 24 heures de retard. Elles ne sont pas reportées hier. Celle de ce matin dise : Russian army conducted 61 missile strikes, 32 airstrikes and over 92 shelling with MLRS, in over 30 settlements across Ukraine, including Kyiv, Lviv, Rivne, Zhytomyr, Ternopil, Khmelnitsky, Ivano-Frankivsk, Vinnytsia, Pryluky, Nizhyn, Konotop, Kharkiv, Kremenchuk, Dnipro, Kryvyi Rih, Zaporizhzhia, Mykolaiv, Odesa. Ukrainian air defense shot down 73 aerial targets, including 46 crusie missiles and 27 drones, - General Staff of Armed Forces of Ukraine says in the morning report. Et correspondent bien à ce qui c'est passé hier en quantité et en objectif. Tu as une autre source stp ?
  8. L'Inde s'est organisé pour depuis un moment, par exemple avec ses propres routes de la soies vers l'Europe. Ce faisant elle sait déjà qu'une bonne partie de la péninsule arabique a les mêmes aspirations et a déjà commencé aussi à s'organiser. C'est un peu à la France par contre de faire un choix entre l'occident et les non alignés sinon les avertissements comme ceux de l'Indonésie avec le boromae vont se multiplier. Choisir l'Occident c'est accepter le leadership global US et le leadership Allemand sur l'OTAN bien qu'il soit contesté par les Polonais. Choisir les non aligné c'est choisir un leadership Indien qui sont les seuls à avoir la capacité de résister aux deux autres grands.
  9. Oui c'est plus une manière de rester dans le programme. KF-21. Une forme de diversification qu'un abandon du rafale. J'attend de toute façon les positions stratégique de l'Inde. Ce sont surtout elle qui vont influencer la suite. Dassault va devoir lâcher sur DRAL si il veut que le rafale devienne un best of dans la région.
  10. herciv

    Armée de l'Air hellénique

    C'est Bulgarian. Il ne faut pas en attendre autre chose. Et le choix des indonésiens se ferra en alignement avec les indiens si ils veulent rester non alignés.
  11. Oui mais avant on était près à partager cette avance (sauf Dassault). Maintenant compte tenu des volontés allemandes de leadership incontestables çà m'étonnerais qu'on poursuive cette voie. Il n'y a qu'une chose qui puisse marcher c'est un leadership tournant c'est ce que voulait Macron. Il ne l'aura pas. Affirmer de toute façon le besoin de matériels existants permet aux Allemands d'acheter du temps pour monter une LPM qui tienne la route. Pas de leadership sans un tel outil. Par contre le leadership allemand à l'intérieur de l'OTAN risque d'être contesté par les polonais beaucoup plus que par les Français. ET les polonais partent avec le groupe de WEIMAR qui fonctionnait bien jusqu'à maintenant. L'Europe se fracture sans aucun doute et ce leadership allemand est l'étincelle qu'il ne fallait pas allumer.
  12. Il veut une proposition capacitaire, pas budgétaire. Dans un monde ou l'inflation galope, c'est plutôt une bonne idée. C'est du "quoi qu'il en coûte" dans le texte.
  13. Il spécule sur l'échec du TEMPEST. Bon en tous cas pas avant un moment ...
  14. Ils n'ont pas le droit évidemment par rapport au traité de non prolifération. Les iraniens vont rendre caduque ce traité et il va éclater et quelque part çà va arranger beaucoup de monde (dont les Allemands et les Australiens).
  15. Il veut que les négo entre les ministères se fassent non pas sur le budget mais sur les besoins. c'est ce que signifie "le plus besoin". Quelque part il affirme ainsi la prééminence des armées dans les choix qui vont venir. Parce que je vois mal Bercy discuter des besoins militaires à la place du CEMA. Pas sûr que çà ce soit si mal passé pour le CEMA.
  16. Le groupe Mars publie dans la Tribune : https://www.latribune.fr/opinions/l-avenir-de-la-defense-de-la-france-a-tout-a-perdre-dans-le-scaf-2-2-936113.html L'avenir de la défense de la France a tout à perdre dans le SCAF (2/2) Après le premier volet, le groupe de réflexions MARS publie le deuxième et dernier volet de son analyse sur la relation franco-allemande. Après avoir abordé la question ukrainienne, il décline dans ce volet l'échec de la coopération franco-allemande. "Le seul problème est l'aveuglement et le déni français", estime le groupe MARS. Le groupe de réflexions Mars (*) 11 Oct 2022, 8:00 Entendons-nous bien. Notre propos n'est pas de dénoncer un quelconque complot. Non, c'est tout au contraire une politique de longue haleine qui est tout sauf secrète. C'est le droit des Allemands de vouloir en quelque sorte « venger Keitel » en prenant leur revanche dans la défense après leur renaissance économique et la réunification. (Crédits : Dassault Aviation / Pierre Barut) En dehors des terroristes islamistes, notre pays n'a, à ce jour, pas d'ennemi. Pour autant, il convient d'être lucides. Ce n'est pas parce que nous sommes satisfaits et pacifiques que les autres le sont aussi. En fait, peu de pays au monde sont aussi satisfaits et pacifiques que la France. Nous avons ainsi longtemps vécu dans le déni de la menace terroriste d'inspiration salafiste : entre les attentats du RER B et ceux de Charlie Hebdo, vingt ans ont passé. Aujourd'hui le djihadisme est justement dénoncé et identifié. Il a fallu 20 ans pour admettre qu'il existait une menace intérieure. Nous sommes en 2022, vingt ans après l'entrée dans l'euro. Il est peut-être temps de comprendre qu'une autre guerre nous a été alors déclarée, cette fois une menace intérieure à l'Union européenne. Si les modes d'actions (non violents) sont heureusement différents, ses motivations partagent les mêmes ressorts du ressentiment. A l'origine du couple franco-allemand Il faut remonter au 8 mai 1945 pour comprendre la cause du ressentiment de certains Allemands. Quand Staline apprend le 7 mai au soir que la capitulation du IIIe Reich a été signée par le maréchal Jodl au QG d'Eisenhower installé dans un collège de Reims, il est furieux et exige une nouvelle cérémonie à Berlin au QG du maréchal Joukov. Contrairement à ce qui est souvent dit, ce n'est pas l'arrêt des combats sur le front ouest qui est signé à Reims et sur le front est le lendemain à Berlin, c'est la capitulation sans condition des armées allemandes sur tous les fronts qui est signée une première fois à Reims et une seconde fois à Berlin, à la demande de Staline, le texte de la seconde abrogeant la première. Or, si la France est absente à Reims (quelle ironie !), sinon en tant que témoin via un modeste représentant du général de Gaulle, le général de Lattre de Tassigny, commandant la 1e armée française, impose sa présence sur l'acte définitif, au grand désespoir du maréchal Keitel (qui sera condamné à mort à Nuremberg) et à la surprise des trois représentants des grands vainqueurs. La France devient ainsi le 4e vainqueur de la guerre « sur tapis vert ». Même si l'alliance signée l'année précédente avec de Gaulle permet de la justifier, la manœuvre de Staline (sans l'accord de qui de Lattre n'aurait pu accéder au QG de Joukov) tient moins à l'amour de la France (trahie en 1939 et non invitée à Yalta) qu'à sa volonté de diviser les Occidentaux. C'est à cet extraordinaire retournement de l'histoire, appuyée à la conférence de San Francisco par la Grande-Bretagne d'Attlee, que la France doit aujourd'hui de siéger en tant que membre permanent du conseil de sécurité des Nations unies (P5). Les Allemands ont longtemps accepté cette situation, la prédominance politique de la France en Europe justifiant en miroir la reconquête de leur prédominance économique, qui était loin d'être acquise jusque dans les années 1980. Cet équilibre vertueux est illustré par le couple Mitterrand-Kohl, immortalisé dans une inoubliable posture à Verdun près de 70 ans après l'effroyable bataille. Pour Helmut Kohl, l'Allemagne réunifiée ne se concevait ni comme une puissance dominante en Europe, ni contre la France. Angela Merkel, parvenue au pouvoir après avoir évincé son mentor, n'en gardait pas moins le même logiciel. Entre les deux, la parenthèse Schröder était parvenue à maintenir un équilibre dynamique avec la France de la cohabitation. Aujourd'hui, ce qui restera sans doute comme la parenthèse Scholz, avant le retour des conservateurs, ignore ostensiblement une France affaiblie par vingt ans de déficits dus avant tout aux conditions défavorables d'entrée dans l'euro. S'en est fini de cette époque heureuse d'échanges et de jumelages ouverte par le traité de l'Élysée de 1963. L'UE ? Une guerre en dentelle mais une guerre Dès lors, les Allemands, qui ne parlent même plus de tandem franco-allemand là où Paris croit encore dans son « couple » avec Berlin, considèrent qu'il est temps de secouer le joug politico-militaire imposé par les vainqueurs de 1945. Il en résulte un nouveau discours allemand (explicité très clairement par le Chancelier Scholz dans son discours de Prague) qui revendique son émancipation et son primat en Europe au prétexte de la défense de l'Ukraine. Le pilier de l'OTAN en Europe, c'est la Bundeswehr, point. Les autres sont les bienvenus en tant que supplétifs. Que la France aille barboter et s'enliser ailleurs, c'est très bien ; Bismarck aurait applaudi. Mais la haute intensité en Europe, c'est désormais l'Allemagne, seule. Le problème n'est pas que les autres soient ingrats ou méchants ; ils ne font que travailler en fonction de leurs intérêts. Le problème est purement français. Comme en 1940, notre pays vit dans l'illusion, non d'une ligne Maginot, mais d'une « Europe puissance qui protège », sans se rendre compte que notre naïveté permet à nos partenaires de manœuvrer pour leurs intérêts contre les nôtres. L'UE, c'est la guerre, économique interne. Une guerre en dentelle, mais une guerre. L'UE ne préserve la paix en Europe qu'à condition d'organiser la compétition entre États membres. L'UE n'est qu'un marché, mais ce marché est le champ de bataille sur lequel les nations européennes policent leurs rivalités en les transformant en affrontement économique. Mais, comme on disait jusqu'en 1998, le football, c'est simple : c'est un ballon, un arbitre, onze joueurs de chaque côté, et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne. On peut y croire, ou pas. UE : tuer les champions de la défense français L'euro fort fait partie de cette stratégie de puissance, non pas de l'Europe (l'euro a échoué à concurrencer le dollar en dépit du différentiel de PIB), mais de l'Allemagne. En négociant favorablement les parités (un mark sous-évalué quand le franc et la lire étaient surévalués) à une époque où il fallait aider l'Allemagne à absorber les Länder de l'Est, l'économie allemande a bénéficié d'une rente qui ne fait que s'accroître année après année. Encore une fois, le problème est français. Le Trésor se félicitait de limiter ainsi l'inflation importée tout en incitant les entreprises exportatrices à tenir leurs coûts pour préserver leurs marges. Il en a résulté une baisse tendancielle du pouvoir d'achat (concomitant au passage aux 35 heures) et une désindustrialisation qui fait aujourd'hui de la France l'un des pays de l'UE où la part de l'industrie dans le PIB est la plus faible. Simultanément, il fallait neutraliser le principal avantage concurrentiel de la France en Europe : les bas coûts de l'électricité produite alors à 80% par le parc électronucléaire d'EDF. L'UE a alors inventé, au nom de la libre concurrence, l'usine à gaz (sans jeu de mots) des marchés de l'énergie. Parallèlement, la France sabordait Areva, vendait (à l'instigation des États-Unis) Alstom à l'encan et saignait EDF. C'est toujours au nom de la libre concurrence sur le marché de l'armement (véritable oxymore) que la Commission européenne s'emploie depuis près de vingt ans à démanteler les champions européens du secteur, au profit d'une « union européenne de défense plus inclusive », où la défense n'est pas comprise comme un enjeu vital de sécurité, mais un banal secteur économique. Cela s'entend dès lors que l'on admet que l'UE n'est qu'un marché et que la défense de l'Europe est garantie par l'OTAN. Encore une fois, il faut être Français pour croire que l'UE de la taxonomie (1) puisse parvenir un jour à défendre les Européens. Coopérations : illusions perdues Bien entendu, il n'est question d'inclusivité que pour l'industrie de défense. On peine à trouver l'équivalent dans d'autres secteurs, où prévalent quelques champions et un tissu de partenaires et sous-traitants dans les pays à bas coûts de main d'œuvre ; l'inclusivité est alors verticale. Avec la PESCO et le FEDEF, la France a vainement tenté de promouvoir une logique de puissance à l'échelle européenne. Les coopérations structurées permanentes en matière de défense, fonctionnant selon une logique intergouvernementale, sont un échec, de l'aveu même du secrétariat PESCO dans son dernier rapport remis au comité politique et de sécurité de l'UE (COPS). Quant au fonds européen de défense, l'affaire HYDEF (2) montre que l'outil a déjà perdu sa pertinence, et la Commission sa crédibilité. Reste à la France l'illusion des coopérations bilatérales. On peut reprocher beaucoup de choses au premier quinquennat Macron, mais pas d'avoir négligé la dimension franco-allemande. Cinq ans plus tard, il ne reste rien des grands projets de l'été 2017 (3). La liste des acronymes, comme autant d'illusions perdues, est connue : MGCS, CIFS, MAWS, Tigre Mark3, RPAS, SCAF. Berlin a renié sa parole sur tous ces projets, sauf pour l'Eurodrone (lancé avant 2017) dont le pilotage lui a été confié. Il en résulte un programme qui arrivera avec dix ans de retard et fournira une solution qui ne répond pas au besoin militaire français. Pour la rénovation du Tigre et l'avenir de la patrouille maritime, la Bundeswehr achètera finalement américain. L'artillerie du futur est reportée sine die. Après avoir obtenu le contrôle de Nexter, l'Allemagne a imposé Rheinmetall dans le programme de système de combat terrestre futur ; normal, c'est Berlin qui pilote. En échange de quoi, les Français avaient obtenu en 2017 le pilotage du projet SCAF ; pourtant cette fois, tout est négociable et chaque compromis est renégocié. Cinq ans plus tard, à force de passer au laminoir des exigences allemandes, la part française est tombée à 33% et cette part est encore en train d'être renégociée. Cela fait 18 mois que le projet n'avance plus, la partie allemande n'étant toujours pas satisfaite d'un partage pourtant déjà très éloigné du deal initial. Il y a 18 mois, le groupe MARS titrait « SCAF, faut-il persévérer dans l'erreur » (4). La réponse est non. Il n'est que trop clair que le « but de guerre » de la partie allemande est moins de « nourrir Manching » (donner de la charge de travail aux héritiers de Messerschmidt en Bavière) que de tuer cette avance technologique française qui permet au vainqueur inattendu de 1945 de continuer à légitimer son siège au P5 en pérennisant la composante aérienne de sa force de dissuasion, dont les principaux maître d'œuvre industriels sont Dassault et MBDA. Comme par hasard, Composante que les Britanniques ont eux-mêmes abandonné. Tuer Ariane 6 La politique spatiale de l'Allemagne n'a pas d'autre but. Après avoir concurrencé Airbus et Thales dans le secteur des satellites, au mépris du partage des tâches convenu, Berlin s'attaque aux lanceurs. Son « but de guerre » est de tuer Ariane 6, d'un côté en récupérant la fabrication du moteur, d'un autre côté en soutenant une industrie du petit lanceur et en confiant ses lancements institutionnels à la concurrence américaine. Parce qu'en tuant Ariane 6, c'est le modèle économique d'ArianeGroup qui sera anéanti, et donc la pérennité de la composante océanique de la dissuasion française. Et l'on s'étonne de la haine mortelle que vouent les chantiers de Kiel à Naval Group, au point d'orchestrer une guerre de l'information aux antipodes, afin de préparer le retournement des Australiens (5). Entendons-nous bien. Notre propos n'est pas de dénoncer un quelconque complot. Non, c'est tout au contraire une politique de longue haleine qui est tout sauf secrète. C'est le droit des Allemands de vouloir en quelque sorte « venger Keitel » en prenant leur revanche dans la défense après leur renaissance économique et la réunification. Comme le chantait autrefois Jean-Jacques Goldman à une époque où le couple franco-allemand était une réalité : « aurais-je été meilleur ou pire que ces gens, si j'avais été Allemand ? » Le seul problème est l'aveuglement et le déni français. La France a tout à perdre dans le SCAF Alors, lorsqu'un ministre assure que « le SCAF se fera », on voudrait être sûr qu'il ait tout cela à l'esprit. La France a besoin de pérenniser la composante aérienne de sa dissuasion. Ce faisant, elle renouvellera son parc d'avions de combat pour toutes les autres missions de combat aérien qu'une armée de « première division » doit pouvoir remplir, y compris la guerre navale. Pour cela, il faut d'abord un avion d'arme piloté, au centre d'un système de combat comprenant des drones armés, des drones de mission et des munitions autonomes pour l'accompagner. Cet appareil doit rester assez léger pour être catapulté d'un porte-avions et assez manœuvrant en combat aérien. Est-ce le besoin allemand ? Non, puisque les missions nucléaires et aéronavales ont été sorties d'emblée des spécifications initiales du programme (high level requirements). Dès lors, à quoi bon continuer dans une coopération bilatérale sans finalité opérationnelle ? L'expérience de l'A400M, avec un partage industriel aux conséquences désastreuses, et de l'Eurodrone, qui arrivera trop tard sans satisfaire le besoin français, devrait nous alerter. Encore ne s'agit-il pas d'outils de combat destinés à délivrer l'ultime avertissement aux ordres du chef des armées. L'avenir de la défense de la France a tout à perdre dans le SCAF. Laissons le projet mourir, attendons l'échec de Tempest, et reprenons avec les Britanniques, voire avec les Suédois, les Italiens, les Néerlandais, les Belges, les Suisses, les Grecs et même les Allemands et les Espagnols, une coopération gagnant-gagnant sur le modèle du nEUROn ! Mais restons fermes sur la défense de nos intérêts vitaux. A terme, c'est l'équilibre de la construction européenne qui est en jeu, et la pérennité d'une Europe en paix.
  17. En gros la court des comptes demande une planification et une planification votable, une LPM ... On va enfin avoir le fond de l'âme des allemands concernant les coopérations avec les Français. Fini les votes avec une vision à court terme. Mi-Novembre on saura pour le MGCS et le FCAS. Ca c'est un début de réponse sur les débâts en cour concernant cette LPM et ce qu'elle pourrait contenir concernant le FCAS et le MGCS.
  18. herciv

    Armée de l'Air hellénique

    On ne part pas de rien non plus. Les compétences et les filières existent. Le Rafale en Europe n'est plus une alternative. Par contre en Indo-Pacifique si.
  19. Je te répond ici. Oui il va falloir choisir. Les US commencent à tordre le bras de ceux qui ne veulent pas choisir. Cf les saouds. Travailler avec nos alliés veux dire qu'il faudra communiquer avec eux. Quid du f-35 et du Rafale ? Quid de l'interopérabilité de SCORPION ? Et contrairement aux apparences la réponse des US n'est pas aisées. Si tu suis regardes ce fil, tu sais que la France affiche un positionnement critique que LEMAIRE a encore repris hier. L'ouverture des protocole du f-35 va être scrutée de très prêt pour savoir à quel point on s'impliquera dans l'alliance autour des US. Si les US ne le font pas il n'est pas impossible que la France affiche une communauté de vue avec l'Inde et revoie son positionnement stratégique en conséquence. Pourquoi les US nous ferait une fleur : parce que pour l'instant on a la seul force cohérente et prête à être engagée en Europe et surtout à l'autre bout du monde. Le reste de l'OTAN va avoir du taf en arctique. Il ne faudrait pas oublier que toute les commandes de F-35 ne vont pas être honorée du jour au lendemain et que si les US ont besoin d'aide dans le pacifique elle viendra difficilement d'Europe. Dans le Pacifique le Rafale est bien plus présent qu'en Europe. Les US peuvent difficilement faire l'impasse sur la force qu'il représente là-bas.
  20. Le producteur Norvègien Vår Energi contraint de baisser sa production de pétrole et de gaz : ZONEBOURSE Vår Energi revoit à la baisse ses perspectives de production pour l'exercice 22, alors que la production du troisième trimestre chute en raison de problèmes opérationnels. 11/10/2022 | 07:23 (MT Newswires) -- Vår Energi (VAR.OL) a abaissé mardi ses prévisions de production pour l'ensemble de l'année après que sa production au troisième trimestre ait chuté de 11 % par rapport à l'année précédente en raison de problèmes opérationnels sur les champs exploités par ses partenaires et par la société. Au cours du troisième trimestre, la production nette de pétrole, de liquides et de gaz naturel de Vår Energi s'est élevée en moyenne à 215 000 barils équivalent pétrole par jour, contre 242 000 boepd l'année précédente. Le prix moyen réalisé pour le troisième trimestre a atteint 139 $ par baril d'équivalent pétrole dans un contexte de prix des matières premières élevés. En conséquence, la compagnie pétrolière et gazière norvégienne prévoit maintenant que la production pour l'ensemble de l'année se situera entre 220 000 boepd et 225 000 boepd, en baisse par rapport à la prévision précédente de 230 000 boepd à 245 000 boepd. Vår Energi a baissé d'environ 2 % à la clôture de lundi.
  21. Zonebourse : L'Iran s'active pour accroître l'enrichissement de son uranium, selon l'AIEA 11/10/2022 | 00:13 VIENNE, 11 octobre (Reuters) - L'Iran s'active pour mener à bien une expansion programmée de l'enrichissement de son uranium via des centrifugeuses de pointe situées dans son site souterrain de Natanz et prévoit désormais d'aller encore plus loin dans cette démarche, a déclaré lundi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans un rapport confidentiel que Reuters a pu consulter. Un tiers des trois cascades de centrifugeuses de pointe IR-6 récemment installées à Natanz est désormais opérationnel, est-il indiqué dans le document transmis aux pays membres. L'agence onusienne ajoute avoir été informée par l'Iran d'un projet de trois cascades supplémentaires de centrifugeuses IR-2m sur ce même site, en plus des 12 qui devaient déjà y être installées. (Reportage Francois Murphy; rédigé par le bureau de Paris)
  22. En effet Oui mais les deux ont besoin d'un parrainage qui se faisait jusqu'à récemment par les US. Là çà devient l'Inde. Parce que l'Inde va devenir le chef de file des non alignés. Mais elle doit assumer cette position . Et compte tenu de la réaction US sur l'Arabie Saoudite l'Inde va devoir sortir du bois maintenant. Sinon il n'y aura que deux alternative le camp des US et le camp de la Chine. Ben c'est tout l'enjeu autour des indiens justement. Beaucoup voudrait se passer du soutien US sans avoir à choisir la Chine et regardent vers L'Inde. L'Inde a bien affirmer son attachement à ne pas s'aligné plusieurs fois depuis el début de la guerre. Mais elle n'a pas encore affirmer de lead sur le groupe des non alignés. Zonebourse : La nouvelle stratégie arctique de Biden prévoit une compétition avec la Russie et la Chine 11/10/2022 | 04:08 Les États-Unis ont dévoilé vendredi une nouvelle stratégie pour l'Arctique qui prévoit une concurrence accrue avec la Russie et la Chine dans cette région stratégique. "Nous exercerons la présence du gouvernement américain nécessaire pour protéger le peuple américain et défendre notre territoire souverain", indique une fiche d'information sur la nouvelle stratégie publiée par la Maison Blanche. La Russie a rouvert des centaines de sites militaires de l'ère soviétique dans la région, a déclaré en août le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, ajoutant que les capacités russes dans cette région constituent un défi stratégique pour l'alliance de 30 nations. La Chine, qui se décrit comme un État "proche de l'Arctique", a également des ambitions dans la région et a déclaré vouloir construire une "route de la soie polaire". La Chine a l'œil sur les ressources minérales et les nouvelles routes de navigation à mesure que les calottes glaciaires reculent avec la hausse des températures. La nouvelle stratégie américaine, une mise à jour de sa prédécesseur de 2013, indique que les États-Unis recherchent une région arctique "pacifique, stable, prospère et coopérative." Elle aborde le changement climatique avec plus d'urgence et dirige de nouveaux investissements dans le développement durable afin d'améliorer les moyens de subsistance des résidents de l'Arctique, tout en préservant l'environnement. La stratégie "tient également compte de la concurrence stratégique croissante dans l'Arctique, exacerbée par la guerre non provoquée de la Russie en Ukraine et les efforts accrus de la République populaire de Chine pour gagner en influence dans la région, et cherche à positionner les États-Unis pour à la fois rivaliser efficacement et gérer les tensions", a déclaré la Maison Blanche. La Maison Blanche a déclaré que les États-Unis "dissuaderont les menaces contre la patrie américaine et nos alliés en renforçant les capacités nécessaires pour défendre nos intérêts dans l'Arctique, tout en coordonnant les approches partagées de la sécurité avec les alliés et les partenaires et en atténuant les risques d'escalade involontaire". (Cette histoire a été corrigée pour corriger les fautes d'orthographe dans les deux premiers paragraphes)
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