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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. La stratégie de Thierry Breton c'est de faire en sorte de maintenir deux acteurs pour chaque besoin en Europe d'où son choix contre MBDA pour l'hypersonique. Pas de chance pour OHB il s'est allié avec l'acteur qui maitrise le plus l'accès à l'espace maintenant. Il faudrait savoir qui est dans le consortium avec Dassault mais je pense qu'ils ont toute leur chance.
  2. Oui enfin bon la France a fait le même effort que le RU en terme budgétaire. Je rappel que le total français d'aide à l'Ukraine est de 4 milliards d'après la secrétaire de la commission de la défense du Sénat. Je rappel aussi que ce faisant avec non don de matériel nous sommes à l'os et que donc notre contrat opérationnel n'est pas rempli. Je rappel également que de nombreux moyens militaires (terre air mer) sont actuellement engagés sur des postures de réassurance ou pour des missions INT au profit des ukrainniens près de la frontière ukrainienne. Je rappel également que les matériels livrés ne se sont pas fait porté pâle suite à des cadences trop soutenues. Je rappel également que le positionnement stratégique de la France lui a permis d'être un vrai soutien de L'Ukraine en lui fournissant un soutien pour une alternative diplomatique. Même si cette posture n'a pas été conservée par ZELENSKI. Elle est où l'alternative des autres pays de l'union ? Quand Macron a parlé de la mort cérébrale de l'OTAN c'est que dans les faits seules la France et les UK contribuaient opérationnellement. Il n'y a eu aucun chef d'état-major de l'OTAN sur la partie opérationnelle autre que les anglais et français qui ne soit secondé par un adjoint français ou anglais. Il faut l'avoir en tête. Ca n'était pas une leçon mais le rappel à une réalité sur l'engagement capacitaire quasi nul et le savoir faire extrêmement limité de la plupart des pays de l'OTAN autre que les français et les anglais. Aujourd'hui tous ces pays s'aperçoivent qu'il n'est pas possible de sous traiter à SAMMY toute leur défense parce qu'aujourd'hui ils n'ont plus rien à donner aux ukrainiens et n'ont plus rien pour eux-même. Heureusement que les Ukrainiens ont su maitriser tous ces dons et ont pu repousser les russes. Ca va permettre à tout le monde de repenser son modèle de défense sans stress. Bref je pense quoiqu'on en dise que le modèle français est toujours applicable à l'Europe.
  3. Ce n'est pas l'Allemagne le sujet de ma réponse (même si elle en fait largement parti) c'est le bouleversement géopolitique interne à l'Europe que je veux montrer. L'Allemagne est chahuté à cause de son mixte alors que la France émerge grâce à son mixte et tout çà est la conséquence directe des sanctions et de la fermeture puis de la destruction des deux NS. Je voudrai être dans 6 mois, pour voir si nos centrales nucléaires se sont bien comportées. Je pense fondamentalement qu'on va se retrouver dans la même position que le Norvège et que çà va nous donner les coudées franches sur le plan budgétaire comme l'Allemagne jusqu'à récemment. Si cette situation dure La France sera leader économique en Europe et çà serait en soit un changement géopolitique majeur. Ca ne veut pas dire qu'on sera suivi pour autant. Mais si les marges budgétaires nous permettent de gagner en influence çà sera un grand pas pour faire avancer l'Europe.
  4. https://www.defnat.com/e-RDN/vue-article-cahier.php?carticle=487&cidcahier=1291 " Savoir faire face à une catastrophe spatiale Renforcer notre résilience, c’est également se préparer à faire face à une catastrophe spatiale, c’est-à-dire lorsque nos moyens en orbite, notre segment sol ou notre outil de commandement et contrôle des opérations spatiales ont été détruits, volontairement ou non. La capacité de lancement réactif pour mettre en orbite des satellites « de substitution » dépasse largement le seul domaine militaire, et la guerre en Ukraine (63) rappelle cette dépendance : l’absence de stock de moteurs de fusée suffisant pour la fusée Véga et l’arrêt de la collaboration avec la fusée russe Soyouz (64) ont, d’ores et déjà, contraint la France à retarder la mise en orbite du satellite CSO3. Pour garantir notre accès à l’Espace en cas de catastrophe, il est aujourd’hui nécessaire de travailler sur une double capacité, offrant une résilience par le nombre : Disposer des technologies à l’état de l’art pour de petits satellites et des charges utiles rapidement disponibles, multi-domaines, multi-capteurs et multi-missions, paramétrables avant et après le lancement, qui permettront de pallier, au moins en partie, la perte capacitaire considérée, le temps de développer une nouvelle capacité spatiale, d’une part. Disposer, au niveau national ou avec l’aide de nos principaux partenaires en Europe, sans pour autant s’en rendre complètement dépendant, d’une capacité de lancement réactif, d’autre part. Il conviendra de couvrir tous les segments du système spatial, y compris le segment sol qui présente, lui aussi, ses propres vulnérabilités. Certes, cela représente un investissement fort et un changement de paradigme économique pour nos industriels, mais cette garantie permanente d’accès à l’Espace est une condition de notre résilience, civile et militaire. C’est une réelle ambition, un nouveau défi, mais c’est également l’ouverture vers un nouveau marché dont on mesure encore assez mal aujourd’hui l’importance. Reste à savoir si la France et l’Europe sont prêtes à relever ce défi comme elles ont su le faire il y a quelques années lors de la mise en service de la constellation Galileo. "
  5. Pareil. L'Allemagne se plaçait en leader européen de la bonne gestion mais avait délibérément fait l'impasse sur des investissment majeur comme son armée ou certaine énergie. Ce faisant elle avait des marges budgétaires qui lui avait permis d'investir pour s'imposer dans plein de secteur et dicter des comportement dit orthodoxes. Oui çà l'affectera mais on est dans des économies 'winner take all" et actuellement les investisseurs internationaux investissent en France plus qu'ailleurs en Europe parce que notre économie est dans le contexte actuel peut-être plus résiliente. Mais les allemands ne resterons pas sans réagir et l'alternative à plus d'Europe c'est plus de USA. Je vois très mal les allemand admettre que l'économie Française est mieux structuré que la leur dans le contexte actuel. L'Allemagne a surtout pris des décisions concernant sa gestion budgétaire a la fin des année 90 qui lui ont permis d'investir puis de gagner en compétitivité. Mettre le focus sur le gaz n'était pas en soit une mauvaise idée mais le faire avec un seul partenaire était déraisonnable. On peut penser que les conditions financière étaient suffisamment intéressantes pour le faire. Remettre les deux NS en route est peut-être possible techniquement mais impossible sur le plan politique sauf si il y a une révolution en Russie et qu'une bascule pro-occidentale se met en place. Je n'y croit pas. L'Allemagne va donc devoir remettre en place une nouvelle stratégie énergétique. ET c'est le GNL qui a le vent en poupe. Le nucléaire serait pourtant un plan B nécessaire à la sureté des approvisionnements. Ce faisait remettre du nucléaire dans son mixte empèchera l'Allemagne d'attaquer de front le nucléaire français qui donne un vrai avantage à l'industrie Française. Je pense que le GNL restera la stratégie allemande. Les choses ne sont pas si simple. Il y a une volontée d'isoler la France sur plein de sujets mais ... Notre économie est beaucoup va être beaucoup plus résiliente que celle du reste de l'Europe grâce à notre mixte énergétique mais aussi parce que faire des affaires en France n'a jamais été aussi facile. On l'oubli un peu trop mais Macron a énormément fait d'effort à ce sujet et çà porte ses fruits. https://www.lepoint.fr/economie/investissements-venus-de-l-etranger-la-france-fait-le-plein-11-07-2022-2482819_28.php https://www.mysweetimmo.com/2022/10/03/les-levees-de-fonds-francaises-resistent-mais-la-croissance-effrenee-est-terminee/ Selon les chiffres de la banque d’affaires Avolta, le financement en capital-risque des jeunes pousses « tech » a augmenté de 30% en France sur les trois premiers trimestres de 2022, alors qu’il a eu tendance à reculer, parfois très significativement, ailleurs dans le monde: – 56% en Chine, -29% aux Etats-Unis, – 19% au Royaume-Uni, – 27% en Allemagne… Le total des montants levés en France sur l’ensemble de 2022 devrait être autour de 15,5 milliards d’euros, contre 12,3 milliards d’euros en 2021, prévoit Avolta. Les données préliminaires du baromètre In Extenso Essec montrent également une progression de 30% des montants levés par les start-up françaises sur les 9 premiers mois de l’année. Mais les deux baromètres montrent également que le ralentissement des levées de fonds est bien là. Les levées de fonds avaient doublé entre 2020 et 2021 Les 15,5 milliards de capital levé cette année prévus par Avolta ne représentent qu’une hausse de 26% sur 2021, alors que les levées de fonds avaient doublé entre 2020 et 2021. De même le total levé n’a atteint que 2,5 milliards d’euros au troisième trimestre, alors qu’il était encore de 5 milliards au premier trimestre de l’année. Le baromètre In Extenso Essec relève de son côté que les levées de fonds du troisième trimestre 2022 sont inférieures de 40% à celle d’un an auparavant. « Le pic de la bulle a été atteint au premier trimestre de 2022 et la tendance s’oriente globalement vers un atterrissage, avec des prévisions de temps difficiles« , a indiqué à l’AFP Patricia Braun, la présidente d’In Extenso Innovation. « Ca s’est clairement ralenti, on a sauvé le mois de septembre grâce à de grosses levées« , a commenté de son côté Franck Sebag, associé chez EY, qui publie également chaque semestre un baromètre des levées de fonds. La France en bonne position… pour résister ! « Mais la France est probablement le pays en Europe le mieux positionné pour résister » à ce mouvement de baisse des investissements en capital risque dans les start-up, a-t-il indiqué à l’AFP. Selon Avolta, les plus grosses opérations continuent à un rythme « à peu près normal ». Mais ce sont les petites levées de fonds, celles qui interviennent au début de la vie de la jeune pousse qui sont en recul significatif, estime le banquier d’affaires. Par secteur, l’édition logiciel ou la finance, moteurs traditionnels des levées de fonds, sont en stagnation, souligne Avolta. Selon cette banque d’affaires, les start-up de la santé sont les plus valorisées par les fonds d’investissement, avec des valeurs d’entreprises fixées à 8 fois leur chiffre d’affaires (valeur médiane). Les jeunes pousses de l’immobilier à 6,3 fois leur chiffre d’affaires Viennent suite les jeunes pousses immobilières et financières, à respectivement 6,3 et 6,2 fois leur chiffre d’affaires (valeur médiane). A l’inverse, les start-up des transports et de l’alimentaire sont les moins valorisées, à respectivement 2,3 et 2,5 fois leur chiffre d’affaires (valeur médiane). Ca serait bien mais il va falloir convaincre et passer pour autre chose que des donneurs de leçons. Peut-être si l'économie se porte bien avoir des budgets d'intervention dans les pays européens en difficulté ? Les US ont une elle politique, la Chine aussi. Toute stratégie d'influence passe par une politique d'investissement dans les pays ciblé. @herciv A mettre dans le fil ALLEMAGNE ou Veille économique pour la France; Collectionneur
  6. TSMC prend son temps pour investir en Europe : https://www.taiwannews.com.tw/en/news/4676543 TSMC équivoque sur les plans de construction d’une usine en Allemagne Des rapports suggèrent que TSMC intensifie ses efforts pour se développer en Europe après la promulgation de la loi américaine sur les puces Par Huang Tzu-ti, Taiwan News, rédacteur en chef 2022/10/04 11:38 TAIPEI (Taiwan News) - Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) a refusé mardi 2 octobre de commenter les rumeurs sur le projet de la société d’établir une usine en Allemagne. UDN affirme qu’une équipe d’évaluation de TSMC a approuvé une proposition visant à construire une usine dans la plus grande économie d’Europe à l’invitation de son gouvernement, très probablement à Munich. TSMC a déclaré qu’elle ne pouvait pas commenter les questions pertinentes parce qu’elle est soumise à la réglementation sur la « période de calme » entre le 3 et le 12 octobre qui interdit à une entreprise de partager des opinions avant un appel de résultats le 13 octobre. La société a ajouté, cependant, qu’elle n’a encore rien décidé, a écrit CNA. Le géant des semi-conducteurs est resté évasif sur ses plans européens en juin, lorsque l’Union européenne courtisait les entreprises taïwanaises pour y fabriquer des puces. Les discussions sur une incursion en Allemagne ont commencé l’année dernière, mais TSMC n’avait toujours pas de « plans concrets », a déclaré le président mark Liu (劉德音) cité par Reuters lors d’une assemblée des actionnaires en juin.
  7. L"un des seuls pays à avoir reconnu Taïwan sur le plan diplomatique le Paraguay pourrait retirer son soutien. Il a besoin d'investissement et ne peut solliciter aussi facilement les soutiens privé de Taïwan que ceux public de la Chine. https://www.dw.com/en/will-taiwan-lose-another-diplomatic-ally-to-china/a-63320516 Taïwan perdra-t-il un autre allié diplomatique au profit de la Chine ? Le Paraguay est l’un des rares pays à reconnaître officiellement Taïwan. Cependant, les inquiétudes grandissent après que le président du Paraguay a récemment exhorté Taipei à investir 1 milliard de dollars dans son pays. Seuls 14 pays dans le monde ont actuellement des liens formels avec Taïwan, un pays démocratique autonome. Dans une annonce qui a alarmé de nombreuses personnes à Taïwan, le président paraguayen Mario Abdo Benitez a exhorté Taipei à investir 1 milliard de dollars (1,02 milliard d’euros) dans son pays alors qu’il résiste aux pressions intérieures pour transférer la reconnaissance diplomatique à la République populaire de Chine (RPC). Dans une interview accordée au journal Financial Times la semaine dernière, Abdo a déclaré que les producteurs agricoles de la nation sud-américaine ont exhorté le gouvernement à accéder au marché chinois dans un contexte de baisse des prix de la viande. « Nous travaillons avec le président de Taïwan pour que le peuple paraguayen ressente les avantages réels de l’alliance stratégique », a-t-il déclaré au FT lors d’un voyage aux Etats-Unis. « Il y a des investissements taïwanais de plus de 6 milliards de dollars dans des pays qui n’ont pas de relations diplomatiques avec Taïwan, nous voulons que ces 1 milliard de dollars soient mis au Paraguay. » Les commentaires d’Abdo soulèvent des inquiétudes à Taïwan quant à la perte potentielle d’un autre allié diplomatique de la Chine. Depuis 2016, quatre pays de la région ont transféré la reconnaissance diplomatique de Taïwan à la Chine, réduisant le nombre d’alliés diplomatiques de Taipei à seulement 14 dans le monde. Le Paraguay nie lier le financement à la reconnaissance La Chine considère Taïwan démocratique et autonome comme faisant partie de son territoire et s’engage à l’annexer par la force si nécessaire. Le gouvernement de Taipei rejette la revendication de Pékin, insistant sur le fait que Taïwan est déjà une nation souveraine de facto. La Chine s’est efforcée d’empêcher toute reconnaissance internationale de l’île et seuls 14 pays dans le monde ont actuellement des relations diplomatiques formelles avec Taiwan. Pékin braconne souvent les alliés diplomatiques de Taipei en promettant une augmentation du commerce, des prêts et des investissements. Le Paraguay est actuellement le plus grand pays par sa taille qui reconnaît encore Taïwan comme un pays et le perdre signifierait que Taiwan n’a plus d’alliés diplomatiques en Amérique du Sud. Les remarques du président Mario Abdo Benitez pourraient être un indice que le Paraguay envisageait d’autres alternatives Après les commentaires du président paraguayen, le ministère des Affaires étrangères du pays est immédiatement sorti pour réaffirmer la relation diplomatique avec Taïwan, déclarant « à aucun moment au cours de l’interview, le président n’a fait référence à conditionner la relation avec Taiwan, et encore moins à la soumettre à un certain montant ». Le ministère taïwanais des Affaires étrangères a également déclaré que les responsables des deux parties avaient clarifié les choses et qu’il n’y avait aucune condition attachée à la relation. Cependant, Francisco Urdinez, politologue à l’Université pontificale catholique du Chili, a déclaré que les remarques du président paraguayen pourraient indiquer que le Paraguay envisageait d’autres alternatives. « Je pense que le Paraguay essaie de montrer son ambivalence et ils veulent montrer que le Paraguay n’est pas engagé à 100% à maintenir des liens avec Taïwan », a-t-il déclaré à DW. « Nous nous attendions à ce que les entreprises agricoles paraguayennes commencent à faire pression en faveur d’un changement diplomatique. La raison est assez évidente, car elle a à voir avec les avantages comparatifs et combien les entreprises peuvent bénéficier d’un marché plus large pour vendre leurs produits », a-t-il ajouté. Dans un article publié dans la revue Foreign Policy Analysis l’année dernière, Urdinez et son co-auteur Tom Long ont estimé que les relations diplomatiques du Paraguay avec Taïwan pourraient avoir coûté au pays sud-américain l’aide et les investissements de la Chine équivalant à 1% de son PIB entre 2005 et 2014. « Le Paraguay n’a reçu aucun résultat de la Chine », ont-ils écrit dans le journal. « Cela n’a pas été compensé par les flux en provenance de Taïwan. » Le dilemme de Taïwan Alors que Taïwan a envoyé deux délégations d’investissement au Paraguay en 2022, Urdinez a souligné que l’appel du président paraguayen à plus d’investissements est un énorme problème pour Taipei. « Par rapport à la Chine, le gouvernement taïwanais n’a pas l’influence sur le secteur privé pour forcer les entreprises taïwanaises à investir 1 milliard de dollars au Paraguay », a déclaré l’expert. « Pékin a un effet de levier sur ses entreprises d’État et, grâce à des accords de gouvernement à gouvernement, ils peuvent s’assurer que certains capitaux peuvent circuler. Pour Taïwan, c’est une situation délicate qu’ils ne peuvent pas garantir que les investissements puissent affluer au Paraguay. Cela dépend de l’environnement commercial et des opportunités », a-t-il ajouté. Le commerce entre Taïwan et le Paraguay a atteint un record de 196 millions de dollars en 2021, mais il représentait moins de 1% du commerce total de la nation sud-américaine cette année-là, selon Bloomberg. Le Paraguay, qui a un PIB d’environ 39 milliards de dollars, dépend fortement de l’agriculture, en particulier des exportations de soja et de bœuf. Étant donné que le pays est déjà l’un des plus grands exportateurs de bœuf vers Taïwan, certains experts affirment qu’il y a peu de place pour que le commerce bilatéral se développe davantage. « Au contraire, le Paraguay a toujours le désir d’accéder au marché chinois, car c’est l’un des plus grands marchés du monde et la consommation de bœuf en Chine est également élevée », a déclaré Kung Kwo-Wei, directeur de l’Institut de hautes études latino-américaines de l’Université Tamkang à Taïwan. M. Kung a ajouté que bien que Taïwan continue d’envoyer des délégations commerciales au Paraguay et travaille dur pour s’approvisionner davantage de produits à partir de là-bas, la liste des produits que Taiwan peut acheter est limitée. « Je pense que le président paraguayen devrait réévaluer les secteurs au Paraguay dans lesquels d’autres pays peuvent investir ou les opportunités qui existent entre Taïwan et le Paraguay », a-t-il déclaré à DW. Play Video 6:29 min Joseph Wu, ministre des Affaires étrangères à Taïwan : La Chine « semble se préparer à une guerre contre Taïwan » Outre les raisons économiques, a déclaré Urdinez, la lutte du Paraguay pour obtenir suffisamment de vaccins contre la COVID-19 a également eu un impact sur l’opinion publique concernant son alliance diplomatique avec Taïwan. Jusqu’à présent, seulement environ 50 % de la population paraguayenne a été entièrement vaccinée, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale de 63,5 %. « Ils n’ont pas pu accéder aux vaccins chinois et ils ont dû acheter des doses chinoises par l’intermédiaire de tiers », a-t-il souligné. « Au milieu des décès liés à la COVID, c’est devenu un problème très important. » Quelle est la stratégie diplomatique de Taïwan pour aller de l’avant ? Alors que les deux gouvernements affirment que les relations bilatérales entre Taïwan et le Paraguay restent solides, Urdinez pense que s’il y a un changement de garde au Paraguay après l’élection présidentielle de l’année prochaine, il est très probable que le sujet du changement de reconnaissance diplomatique refera surface. « La coalition de gauche au Paraguay est très claire sur son intention de transférer la reconnaissance diplomatique à la Chine, même si Taiwan a fait de son mieux pour empêcher que cela ne se produise », a-t-il déclaré. Sana Hashmi, chercheuse à la Taiwan-Asia Exchange Foundation à Taipei, a déclaré que perdre plus d’alliés diplomatiques pourrait être un revers pour Taïwan. Et elle a souligné qu’il est important que l’île démocratique réfléchisse à la stratégie diplomatique qui pourrait être bénéfique pour elle-même à l’avenir. « Je crois que les relations avec les alliés diplomatiques devraient être basées sur des avantages mutuels », a-t-elle déclaré. « Nous devons également voir les avantages tangibles. Je crois que Taïwan doit tendre la main aux pays qui ont plus leur mot à dire et penser à mettre en évidence sa force et à les motiver à collaborer avec Taïwan. Par exemple, lorsque les États-Unis, le Japon ou l’Inde mentionnent Taïwan, cela devient une nouvelle plus importante et cela a un impact et un poids », a-t-elle fait valoir. Kung de l’Université Tamkang estime toutefois que Taïwan devrait tout mettre en œuvre pour maintenir ses relations avec ses alliés diplomatiques existants. « Pour participer à la communauté internationale, vous avez besoin de soutien », a-t-il déclaré. « Alors que les États-Unis, l’UE et le Japon soutiennent Taïwan maintenant, il y a une grande différence entre avoir 20 à 30 alliés diplomatiques qui vous aident à faire entendre votre voix aux Nations Unies et n’avoir que 10 ou 8 alliés qui parlent pour vous. »
  8. J'ai une question toute bête. Ca sent la déroute complète. L'armée russe n'arrive pas à se réorganiser et va probablement devoir abandonner les territoires séparatistes du DONBASS ainsi que la Crimée. Politiquement Poutine pourrait ne pas s'en remettre. Que vont devenir les sanctions ?
  9. Tu es quand même spécialement adepte des attaques directes et des jugements à l'emporte pièce. Quasiment chacun de tes posts.
  10. herciv

    Les FREMM de la Marine Nationale

    DESTROYERS CLASSE LE FANTASQUE https://www.secondeguerre.net/articles/navires/fr/de/na_classelefantasque.html Ces six destroyers, prévus pour un achèvement en 1935, étaient d’une nouvelle génération. Plus grands, puissants, rapides, ces « 2500 tonnes » disposaient de nouveaux canons de 140 mm modèle 1929-45, capables d’une cadence de 12 coups à la minute avec une portée de 20 kilomètres. Ils conservaient la disposition typiquement Française de tubes lance-torpilles en bacs latéraux et axiaux, mais tous triples cette fois. De nouvelles machines leurs garantissaient une puissance de 74 000 cv et une vitesse normale de 37 nœuds, mais aux essais, les 45 nœuds furent atteints par le Terrible. La classe se composait du Malin, du Terrible, de l’Indomptable, de l’Audacieux, du Fantasque, et du Triomphant. Ceux qui étaient équipés de turbines Parsons souffrirent de pannes à répétition en service. Reconnaissables à leurs nouveaux équipements télémétriques, nouvelle superstructures, à leur grande coque, à leurs deux cheminées, ces navires étaient des exemples typiques des grands destroyers d’escadre annonçant les super-destroyers à venir (Les Mogador). Il étaient les plus rapides du monde à leur entrée en service, capable de filer à pleine charge à 37 nœuds par tous les temps.
  11. Naval News présente les moyens de test de la DGA pour le SeaFire sur la FDI.
  12. Je pensais que c'était à leur tour de couper les ponts histoires de créer un glacis et de renforcer les positions qu'ils avaient conquises. Lyman était un point important à conserver et ils avaient mis des moyens mais même çà ils ont été complètement enfoncé. On ne sent aucune cohérence dans cette phase défensive et plutôt une panique à tous les étages.
  13. C'est à çà que je pense. Une brigade qui fait des allées et retour entre différents front pour rajouter un surcroit de puissance de feu en casser la ligne adverse puis en faisant du Close Support de l'infanterie. Lyman à peine prise que c'est le front de Kherson qui est enfoncé.
  14. Dites-moi si je me trompe mais on a l'impression que les Ukrainiens arrive à concentrer très vite leur moyen (d'artillerie) pour les déplacer d'un front à l'autre dès qu'ils sont en mesure d'exploiter la fragilité avec une percée mécanisée qui elle est chargée d'enfoncer profondément avec un couvert d'artillerie conséquent. Dès que la percée a atteint son objectif stratégique, l'artillerie part faire une autre percée sur un autre front.
  15. Là https://liveuamap.com/ oui mais sur Twitter je ne sais pas.
  16. La deuxième armée du monde a mangé son pain blanc et s'est avéré incapable de soutenir un conflit de haute intensité. Les ukrainiens en harcelant les dépôts ont fragilisé tout le montage et les russes n'arrivent plus à reconstruire une quelconque logistique. Ils semblent désorganisés et n'ont pas ou plus la volonté de continuer. Le discours de Poutine comme quoi c'est une opération spéciale fait que les soldats n'y voit aucun intérêt. La Russie va se faire sortir de l'Ukraine. Le sort de la Crimée et des deux Oblast annexés est en question mais il se pourrait bien que par lassitude l'ensemble repasse sous drapeau Ukrainien. Mais le sort de la Russie plus globalement est qu'elle n'est plus et pour longtemps une menace crédible pour l'Europe sur le plan conventionnelle. Est-ce que la Chine pourrait profiter de ce moment de faiblesse ? Regardes liveuamap il y a un état quotidien qui est archivé.
  17. Ce gouvernement hérite d'une situation explosive. Les UK ne peuvent plus profiter de la solidarité européenne pour gommer leurs erreurs. Et là ils rajoutent de la poudre explosive ... Le résultat devrait être douloureux.
  18. zonebourse La France pourrait livrer de nouveaux canons Caesar à l'Ukraine-presse 01/10/2022 | 13:26 PARIS, 1er octobre (Reuters) - La France s'apprête à fournir à l'Ukraine six à 12 canons Caesar supplémentaires, prélevés sur une commande initialement destinée au Danemark, écrit samedi Le Monde. Contacté par Reuters, le ministère des Armées n'a pas souhaiter commenter ces informations, préférant rappeler que "la France est un soutien fiable, crédible et solidaire de l'Ukraine" mais que "le détail de ce soutien n'a pas vocation à être communiqué". Selon Le Monde, "si les discussions techniques sont en cours de finalisation, la manoeuvre fait l'objet d'un accord politique de principe entre les trois gouvernements". Le journal explique que le président Emmanuel Macron a eu ces dernières semaines des échanges sur ce dossier avec son homologue ukrainien, Volodimir Zelensky, et la Première ministre danoise, Mette Frederiksen. Emmanuel Macron pourrait annoncer l'accord lundi lors d'une rencontre à Berlin avec le chancelier allemand, Olaf Scholz, précise l'article. Paris a déjà livré à Kyiv 18 exemplaires du Caesar, fabriqués par le groupe français Nexter, prélevés sur les réserves de l'armée de terre française. Mardi, à l'occasion d'une visite à Kyiv de la ministre des Affaires étrangères française, Catherine Colonna, le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmitro Kouleba, avait déclaré que la question de la fourniture de nouveaux Caesar était "résolue", sans plus de précision. (Reportage Marc Angrand et Juliette Jabkhiro)
  19. C'est toi qui avait raison : https://www.latribune.fr/economie/international/nord-stream-le-sabotage-est-enorme-les-explosions-equivalent-a-500-kilos-de-tnt-934907.html Torpille ?
  20. La France aurait fait pour 4 milliard d'euros d'aide à l'Ukraine d'après une sénatrice : ENQUETE. Armement : pourquoi la France ne serait pas capable de faire face à une guerre Franceinfo - Il y a 2 h La guerre en Ukraine a mis en évidence les carences de la France en matière d’armement. Le chef de l’État pousse les industriels à produire plus vite, mais cette incitation aura du mal à être suivie de faits. ENQUETE. Armement : pourquoi la France ne serait pas capable de faire face à une guerre© Fournis par franceinfo "C’est très simple, si on n’a pas envoyé beaucoup d’armes à l’Ukraine, c’est avant tout parce qu’on était à l’os !" Le constat dressé par l’ancien député Les Républicains de 1993 à 2022 François Cornut-Gentille, ancien rapporteur du budget défense à la commission du budget de l’Assemblée nationale, a de quoi inquiéter. La France s’est en effet retrouvée embarrassée lorsque la guerre en Ukraine a débuté. Qu’envoyer sur place alors qu’elle peine déjà à équiper ses propres soldats ? 25% de nos canons Caesar sont en Ukraine Difficile de savoir exactement ce que nous avons livré. Contrairement à d’autres pays comme les États-Unis, la liste des équipements français est classée secret-défense. Le président de la République et le gouvernement ont cependant livré quelques informations. Emmanuel Macron a évoqué l’envoi de 18 canons Caesar, une arme qui permet de frapper des cibles à près de 40km. À cela s’ajoutent des missiles anti-char et des véhicules blindés livrés l’été dernier. Des équipements destinés aux soldats ukrainiens sont aussi régulièrement acheminés (casques, gilets pare-balles…). Au total, la sénatrice Hélène Conway-Mouret, secrétaire de la commission défense au Sénat, évalue l’aide française en Ukraine à quatre milliards d’euros, aide humanitaire comprise. Bien plus donc, à priori, que les 100 millions d’euros avancés par l’ancienne ministre des Armées Florence Parly au mois d’avril 2022. 250 avions contre 700 il y a 30 ans Problème pour l’armée française : ces armes ont été prélevées sur un stock déjà limité. Les 18 canons Caesar livrés représentent près de 25% du parc français. Certes, la France dispose d’un modèle d’armée dit "complet", à l’inverse de certains de nos voisins, nous avons conservé un panel global d’équipements dans les trois corps d’armées (terre, air, marine), "mais cette armée complète s’est heurtée à des coupes dans les budgets de la défense depuis la fin de la guerre froide", relève Elie Tenenbaum, directeur du centre des études de sécurité à l’IFRI. À partir des années 90, on se rend compte que notre appareil militaire ne correspond plus à un environnement pacifié. "On paye le prix de ce que Laurent Fabius appelait 'toucher les dividendes de la paix'. On a dépensé moins et réduit les équipements car le spectre de la guerre s’était éloigné." Elie Tenenbaum, directeur du centre des études de sécurité à l’IFRI à franceinfo Résultat : "Alors qu’on avait 1 350 chars de bataille en 1991, on en a 220 aujourd’hui. On avait 700 avions en 1991, et aujourd’hui moins de 250." Et les budgets de la défense qui représentaient 4% du PIB à la fin de la guerre froide, sont descendus à 1% sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Tandis que l’armée a réduit ses effectifs de 30% depuis les années 90. Dans le même temps, la France serait passée à côté d’évolutions technologiques notables. "On a raté le virage des drones, regrette l’ancien député François Cornut-Gentille. Ça n’intéressait ni l’armée, ni les industriels. On a cru que c’était des joujoux alors que ça change la physionomie du champ de bataille" Or, pendant que la France – et les Européens dans leur globalité – réduisaient leurs dépenses de défense, d’autres grandes puissances comme la Chine, la Russie ou les États-Unis continuaient d’investir. Incapable de faire face à un conflit majeur L’annexion de la Crimée par la Russie fera l’effet d’un électrochoc. "Avant cela, c’était assez confortable pour les pays européens de se reposer sur les investissements américains pour leur défense, explique le général Jean-Paul Paloméros, ancien commandeur en chef de l’OTAN. Outre-Atlantique, on n’a eu de cesse de réclamer aux Européens de prendre leur part du fardeau. Mais ça a pris du temps." Devant la menace Russe, l’OTAN fixe un objectif pour les pays européens : faire remonter la part de leurs dépenses de défense à 2% du PIB. Jean-Paul Paloméros conseillera le candidat Emmanuel Macron pour son projet de défense en 2017. Et le président nouvellement élu suivra ses préconisations en augmentant les budgets, d’abord de 1,7 milliard par an de 2017 à 2022, puis de 3 milliards par an jusqu’en 2025. Avec pour objectif d’atteindre 50 milliards au final, soit 2% du PIB. Si cet argent a remis l’armée à flot, il n’a cependant pas permis d’augmenter ses moyens. Selon Elie Tenenbaum, "la loi de programmation de 2017 ne se traduit pas par une remontée capacitaire. On modernise, mais on n’a pas de choses en plus dans notre arsenal". Certes, l’armée de terre a développé le programme Scorpion pour ses véhicules de combat, la Marine a vu le remplacement d’un sous-marin nucléaire, et l’armée de l’air a acquis quelques Rafale, mais ces remplacements restent cosmétiques. Le député européen Arnaud Danjean avait prévenu de ces carences dans la revue stratégique de 2017 qui a servi de base à la loi de programmation militaire. "Des mentions de la guerre qui se rapproche de l’Europe figurent dès l’introduction. On ne parlait pas de guerre de haute intensité mais de conflits interétatiques. On évoquait des risques d’escalade engageant des puissances globales comme la Russie. On a alors appelé à une montée en puissance de l’appareil de défense français pour faire face à l’intégralité de ces menaces." Mais cette mise en garde est arrivée trop tard, car la France aujourd’hui ne saurait se défendre seule dans un conflit de haute intensité. Pour le député LR Jean-Louis Thiériot, qui a écrit un rapport parlementaire sur ce sujet, "nous n’avons pas la capacité de tenir dans la durée. Au mieux au bout de quelques semaines, nous serions en difficulté." L’aviation de chasse réduite à néant en cinq jours Deux exercices de simulation de conflits internationaux l’ont confirmé en 2021. Le premier, baptisé Warfighter, organisé avec les Américains et les Britanniques concernait l’armée de terre. Et le second, Polaris 21, la Marine et l’aviation. Ces exercices interarmées ont mis en évidence les limites des forces françaises. "Warfighter a montré qu’en une semaine d’affrontements de haute intensité, la France aurait 800 à 1 000 hommes tués ou blessés, et plus aucune munition." Jean-Louis Thiériot, député LR à franceinfo Le compte rendu de la commission de la défense nationale des forces armées daté du 16 février 2022 fait lui état de 400 marins disparus au cours de l’opération Polaris 21. Il précise qu'"en une quinzaine de minutes d’un premier combat, deux frégates avaient été envoyées par le fond et deux autres étaient neutralisées, soit entre 200 et 400 marins tués ou disparus." Ce même rapport indique que si l’on extrapolait les pertes lors des derniers conflits aériens (la guerre de Kippour et la guerre des Malouines), "il est manifeste que l’aviation de chasse française pourrait être réduite à néant en cinq jours". Mettre la pression sur les industriels Compte tenu de ces carences, et alors que la guerre est aux portes de l’Europe, la France a décidé de changer de braquet. L’exécutif a d’abord pris une décision inédite : stopper la loi de programmation en cours et la remplacer par une nouvelle qui sera examinée en Conseil des ministres durant les premières semaines de 2023. L’objectif est clair : maintenir et accentuer l’effort budgétaire jusqu’en 2030. Si certains parlementaires approuvent, des experts, comme Olivier Schmitt, professeur de relations internationales au centre d’études sur la guerre de Copenhague, se montrent réservés. "Le risque c’est de mettre la charrue avant les bœufs. De tirer des conclusions rapides de ce qui se passe en Ukraine, et en déduire ce que doit être notre format d’armées" Olivier Schmitt, professeur de relations internationales au centre d’études sur la guerre de Copenhague à franceinfo "Or il y a quelques semaines, je pense que pas grand monde ne s’attendait à une percée ukrainienne sur le front, poursuit le professeur. C’est comme si on demandait à un planificateur de défense de tirer des leçons de la Seconde Guerre mondiale après les huit premiers mois du conflit." Il n’empêche. Le chef de l’État a voulu aller vite. En juin 2022, lors du salon international de défense Eurosatory, il déclare que "nous entrons dans une économie de guerre. Une économie dans laquelle il faudra aller plus vite, notamment pour les industriels." Mais cette injonction a semé le trouble. "Il faut avoir en tête qu’entre le moment où on passe la commande et celui où on reçoit les matériels, le temps est long, relate le député LR Jean-Louis Thiériot. Pour un obus de 155, entre la commande et la livraison il faut compter un an. Pour un missile trois ans. Et un Rafale quatre ans." "On ne produit pas des armes comme on produit des aspirateurs", relève la sénatrice socialiste Hélène Conway-Mouret. Une remontée en cadence prendra du temps a, pour sa part, expliqué devant les députés le PDG de Dassault Aviation, Éric Trappier : "Si certains peuvent croire qu’on monte une cadence d’avion de combat en un mois, ce n’est pas possible. On ne peut pas dire qu’il n’y a pas la guerre et qu’on profite des dividendes de la paix et d’un coup dire aux industriels, garde à vous, augmentez vos cadences." Autre obstacle à cette montée en puissance : les commandes du secteur de l’armement proviennent principalement de l’étranger, des marchés extrêmement lucratifs. La France est le 3e exportateur mondial d’armes, derrière les États-Unis et la Russie. Et il sera compliqué de mener de front cette production et une augmentation de la production française. D’autant plus que le prix de l’énergie flambe actuellement, avec des factures de gaz multipliées parfois par 8, et des matières premières qui viennent aussi à manquer. Or, "l’aluminium et l’acier peuvent représenter jusqu’à 60% du coût de petits navires, a récemment précisé aux députés, le PDG de Naval Group, Pierre-Éric Pommellet. On assiste à un marché qui est devenu fou, avec des hausses de prix considérables. On demande à nos entreprises d’accepter dans les heures une commande 60, 80 ou 100% au-dessus du prix moyen." Des désaccords franco-allemands La solution ne semble pas apparaître non plus au niveau européen. L’Europe de la défense voulue par Emmanuel Macron s’enlise dans des désaccords. Certes la France et l’Allemagne veulent développer deux projets communs : le char du futur (MGCS pour "main ground combat system") et le système de combat aérien du futur (SCAF). Mais ces deux projets sont à l’arrêt, déplore la sénatrice Hélène Conway-Mouret : "Nous avons peut-être trop misé sur le couple franco-allemand. Or, les Allemands ont des objectifs différents des nôtres." "Ce qui intéresse les Allemands, c’est un partenariat privilégié avec les États-Unis, peut-être pour remplacer le Royaume-Uni qui a quitté l’Union européenne." Hélène Conway-Mouret, sénatrice à franceinfo Les faits semblent lui donner raison. Lorsqu’il a annoncé un investissement massif de 100 milliards d’euros dans la défense, le chancelier Olaf Scholz a cité parmi ses partenaires européens possibles : les Polonais, les Tchèques, les Slovaques, mais il n’a fait aucune mention des Français. De quoi inquiéter Paris même si on continue de se dire serein. En témoignent les récentes déclarations du ministre des Armées Sébastien Lecornu affirmant : "Le SCAF est un programme prioritaire, et il se fera." Pour l’ex-député François Cornut-Gentille, cette situation serait la conséquence de désaccords. "Dassault pense que l’Allemagne est d’accord pour financer le SCAF à condition d’avoir accès à ses technologies et ses savoir-faire. Et Dassault a envie de conserver ses secrets de fabrication. Tandis que les Allemands n'ont pas envie de financer un programme qui profitera à l’industrie française sans avoir accès à un certain nombre d’informations… Il n’y a aucune confiance réciproque en réalité." Cette absence de confiance pourrait au final profiter aux États-Unis. L'Oncle Sam en embuscade rêve de monter en puissance sur le marché européen. Un échec du SCAF pourrait représenter un manque à gagner de plusieurs milliards d’euros pour les industriels français.
  21. T'es un cynique de première La vache on dirait une version moderne de la guerre de tranchés avec les charges d'infanterie qui vont bien ...
  22. Bon donc Lyman devient bien un point de fixation. Une armée de secours est à prévoir côté russe ?
  23. Vers la fin également. En cas de défaite de la Russie, ce pays ne sera plus incontournable pour beaucoup de pays qui pourraient chercher une nouvelle puissance d'équilibre (entre la Chine et les US). J'en déduis que l'Inde pourrait trouver une place centrale dans le monde si la Russie venait à s'effondrer militairement.
  24. Ca allait suffisamment lentement pour être suivi. Maintenant çà va trop vite. Mais je regarde encore ce qui se passe autour de Lyman parce que c'est un marqueur pour le reste pour savoir si il reste de la volonté chez les russes. Perso plus vite les russes s'effondrent plus vite on pourra passer à une Europe loin des conflits US.
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